• Construction et déconstructions

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    © Peinture du 17ème siècle représentant le Louvre et le petit Bourbon - Histoire du Louvre : chateau fort, palais royal
    © Peinture du 17ème siècle représentant le Louvre et le petit Bourbon

    Comme beaucoup de chateaux, le Louvre a connu de nombreuses constructions, modifications, destructions et changements d’emploi au gré des rois et des époques.
    A l’origine, un fort
    Au départ, le Louvre est un château fort, édifié par le roi Philippe Auguste en 1190. Sa mission : la surveillance de la partie aval de la Seine, pour guetter l’arrivée des barbares. Le trésor de l’Etat y sera conservé durant 4 siècles, dans la grande tour de la forteresse. Le donjon accueille alors aussi des prisonniers de marque.


    Puis un palais
    Charles V en 1364 commence sa transformation en palais. C’est la naissance du "Beau Louvre". Mais sous les rois suivants, le Louvre retombe peu à peu dans l’oubli. Jusqu’à François Ier, qui, à partir de 1528, commence la refondation de l’édifice en palais de la Renaissance. Il ne recule alors devant aucune dépense et le transforme en résidence luxueuse. La grosse tour est rasée, et le fossé comblé.
    L'extension des Tuileries

    En 1595, Henri IV entreprend "le Grand dessein", à savoir relier le palais des Tuileries au Louvre, par une grande galerie longeant la Seine (il sera définitivement achevé sous Napoléon III en 1849. Malheureusement, lors des émeutes de la commune en 1871, un grand incendie ravagera les Tuileries et une partie du Louvre).

    L' apogée du palais se poursuit jusqu’à l’avènement de Louis XIV, qui transfère la résidence royale à Versailles.

     



     

    Palais des arts et des artistes

     

     

    © Le Louvre et sa pyramide - Musée Louvre - évolution Louvre - Louvre aujourd'hui
    © Le Louvre et sa pyramide

    Un lieu d'art et de littérature
    A partir du XVIIe siècle, le Louvre accueille des artistes qui y sont logés. Les peintres Fragonard ou David y prennent leurs quartiers. Le bâtiment acceuillera aussi l’Académie française.

    La naissance d'un musée
    Mais il faut attendre la Révolution pour que, le 10 août 1793, le Louvre prenne sa fonction de musée, qu'on lui connaît actuellement.

    Les prémices de sa collection permanente
    Ce "Muséum des arts de la République" résulte d'un pillage organisé par le nouvel état. Il est constitué d'œuvres confisquées à la Couronne et à l'Aristocratie, au Clergé et aux ressortissants de pays en guerre contre la France. En 1803, il devient musée Napoléon, et profite des conquêtes militaires de l'empereur pour enrichir ses collections. Il est décrété musée national d'état sous la IIIe République.

    Un musée contemporain
    En 1981, François Mitterrand lance le projet du Grand Louvre. C'est l'architecte américain d'origine chinoise, Ieoh Ming Pei, qui est choisi pour le mener à bien. Des fouilles sont organisées dans la Cour carrée et les jardins du Carrousel, et le musée est agrandi et réaménagé. La fameuse pyramide est finalement inaugurée en 1989. On n'imaginerait plus aujourd'hui le Louvre sans elle, mais à l'époque, cette construction de verre et d'acier est violemment critiquée. On accuse le Président de la République de défigurer le Louvre.

    Le Louvre au-delà des frontières
    Depuis, le Louvre ne cesse de s'étendre. Une galerie commerciale est créée, de nouvelles salles inaugurées, et une section arts de l'Islam ouvre ses portes en 2005.
    Dernièrement, le projet d’implanter un nouveau louvre à Abou Dhabi a aussi beaucoup fait parler de lui. En 2012, devrait aussi voir le jour une antenne provinciale du musée, à Lens.

     

    De la Joconde à la Vénus de Milo

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    Avec plus de 35000 œuvres d'art, le Louvre figure parmi les plus grands musées du monde. Il est d'ailleurs impossible de le visiter en une fois.

    Le Louvre possède une collection exceptionnelle qui a fait sa renommée, issue des collections royales, des victoires militaires, de fouilles et de donations. A cela, s'ajoutent des dizaines d'expositions temporaires organisées chaque année.

    Le musée abrite en outre une collection d’arts de l’Islam, des antiquités orientales égyptiennes, étrusques et romaines, une collection de sculptures, et bien sûr de peintures, qui couvre une période allant du Moyen Age au XIXe, ainsi qu’un département consacré aux arts graphiques.

    > Les œuvres majeures


    La Joconde : L'œuvre majeure entre toutes, c'est bien sûr cette fameuse Mona Lisa. Peinte par Léonard de Vinci en 1506, c'est François Ier, grand ami du génie italien, qui l'achète pour le château de Fontainebleau. Après plusieurs déménagements, elle prend sa place définitive au Louvre en 1802. Depuis, son énigmatique sourire ensorcelle les visiteurs qui viennent au Louvre, parfois pour ne voir qu'elle.


    La Vénus de Milo : Cette fameuse statue, découverte en Turquie en 1820, et à l'origine méconnue, trône sans bras dans le musée. Autre célébrité de pierre, La victoire de Samothrace, dont il manque tête et bras.
    La Liberté guidant le peuple de Delacroix : Cette peinture, qui représente la révolution de juillet 1830, symbolise la révolte du peuple français contre l'aristocratie. Le petit garçon qui tient un pistolet inspirera Victor Hugo pour le personnage de Gavroche dans Les Misérables.
     

     

     

    Curiosités et superstitions

     

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     - Les mystères du Louvre - secrets, mythes

    Le vol de La Joconde En mai 1911, La Joconde, joyau du musée, bénéficie d'une nouvelle protection : elle est mise sous verre. Trois mois plus tard, le 22 août, c'est la panique : La Joconde a disparu ! La musée est fouillé de fond en comble, les interrogatoires se succèdent sans succès. Les plus folles rumeurs circulent. Finalement, La Joconde disparaît durant 2 ans.
    Fin 1913, elle est retrouvée en Italie. Le voleur, un patriote italien, voulait la rendre à son pays. Il travaillait en fait pour la société qui avait conçu son système de protection.
    Et ce vol ne sera pas le dernier. En 1995, la toile d'un tableau de Turpin de Crissé est découpé en plein jour, et en 1999, Le chemin de Sèvres de Corot est décroché, sans qu'aucune alarme ne se déclenche.
     

     

    Belphégor, de la fiction à la réalité : Le Louvre possède une belle collection d'antiquités égyptiennes, certes. De fait, les malédictions qui entourent les momies ont souvent contaminé le folklore du musée.
    Le plus célèbre personnage fantômatique du Louvre est Belphégor. Tirée d'un roman puis d'une série télé des années 60, Belphégor est devenue une réalité dans l'esprit de beaucoup de gens. Et il n'est pas rare qu'un gardien soit questionné sur ce mystérieux fantôme qui hanterait les couloirs du musée !
    Le Da Vinci Code, info ou intox ? : L'intrigue de ce livre de Dan Brown prend cœur au sein du Louvre. Plusieurs œuvres du musée recéleraient de secrets cachés. Dans La Cène, de Léonard de Vinci, Saint-Jean serait en fait Marie-Madeleine, tandis que La Joconde cacherait des anagrammes. Autant dire que le livre a créé la polémique, beaucoup d'historiens criant au mensonge sur ses affirmations.
    La galerie tactile du Louvre :
    Surtout ne touchez pas aux œuvres ! est un leitmotiv courant dans tous les musées. Le Louvre a pensé aux petits et grands curieux, et surtout aux malvoyants, en créant une galerie tactile. Située dans l'aile Denon, elle permet de toucher les œuvres qui s'y trouvent, moulages d'autres originaux du musée. De quoi rendre la visite plus ludique !


    La pyramide sous le signe de Satan : Une folle rumeur lancée après la construction de la pyramide, et reprise par le Da Vinci Code (encore lui !) veut que la pyramide soit constituée de 666 triangles de verre. Or, 666 dans le folklore religieux et ésotérique représente le signe du diable ! En fait, le nombre exact des vitraux diverge (officiellement il est de 673).

    Médor, le chien du louvre :
    Le louvre aussi a sa mascotte ! La légende de Médor remonte à la Révolution de 1830, lorsque le Louvre fut pris d'assaut par des insurgés. Les victimes de cette sanglante bataille furent enterrés au pied de la colonnade du Louvre. Mais le chien de l'une des victimes, un barbet inconsolable, resta errer devant la sépulture de son maître. Il fut pris d'affection par les gardes nationaux du musée, qui le surnommèrent Médor.

    Plan du Louvre

    et des salles présentant des oeuvres grecques de plusieurs styles et époques : art cycladique, art de l'époque mycénienne, art de la Grèce archaïque et art classique. Entresol, rez-de-chaussée, premier étage.

    http://ekladata.com/dona-rodrigue.eklablog.com/mod_article4192475_1.jpg

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  • Le véritable emplacement de Lutèce... Vidéo.

     

    le véritable emplacement de Lutèce ville gauloise à Nanterre où était la capitale des Parisii ?

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    Le véritable emplacement de Lutèce... Vidéo

     

    Proposé par Charles.

     

    A Nanterre, il semble bien qu'on ait retrouvé les vestiges de la véritable capitale des Parisii, le peuple celte de la région parisienne. Cette capitale est nommée Lutèce d'après les sources latines. Il est probable que le nom ne se prononçait pas ainsi en langue celte, (Kelte) mais peut-être (hypothèse) Lug-Equia : la jument de Lug. On sait que tous les noms celtes ont été déformés par le latin. Le nom actuel de Nanterre a des racines gauloises, car le nant signifie le ruisseau, en Gaulois, et on retrouve la même racine dans le nom de Nantua, littéralement : la pierre du ruisseau !

    Le nom même donné par César au peuple de la région parisienne, ne fait pas très celte à vrai dire... Là réside un mystère de plus !


    Pour apprécier cette vidéo, cliquer sur le log central de Deezer - colonne de gauche, en bas - le fond musical du blog sera supprimé

     

     

    Lutèce est-elle devenue Nanterre - Ma-Tvideo France3
    Une très belle exposition autour des découvertes archéologiques gauloises faites à Nanterre il y a deux ans montre pourquoi Lutèce est peut-être devenue Nanterre plutôt que Paris Mots-clés : archéologie nanterre gaulois lutèce paris gaulois fouilles archélogiques
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  • La médecine chez les gaulois et celtes antiques.

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    La médecine chez les gaulois et celtes antiques

     

    La médecine entre dans les attributions et connaissances des druides. Ils connaissaient les plantes médicinales et leur usage, ainsi que leurs interactions entre elles, faisaient toutes sortes de préparations thérapeutiques, sirops, baumes, onguents, mais pratiquaient aussi la chirurgie, et étaient réputés pour la chirurgie ophtalmique qu’ils pratiquaient avec succès.

    Après la conquête, les druides furent systématiquement persécutés, mais bien vite, les romains eux-mêmes eurent recours aux derniers savants gaulois capables de les soigner et de les opérer tant leurs connaissances et méthodes étaient très supérieures à celles des médecins romains.


    Ci-dessous : Instruments chirurgicaux des celtes antiques ;

    A Batina-Kis Köszeg en Yougoslavie, furent trouvés huit instruments de chirurgie en bronze, malheureusement disparus pendant la 2ème guerre mondiale. En voici la photo.

     

     

    http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/sciences/chirurgie3.gif

     

    http://i16.photobucket.com/albums/b9/Power2the1/BronzesurgicalprobesfromLateHallsta.jpgCi contre instruments de chirurgie trouvés en Bavière, dans une tombe de 3ième siècle avant notre ère

     

     

     

     

     

     

    A München-Obermenzing en Bavière, fut découvert une tombe du III ème siècle avant J.-C., Contenant les armes d'un guerrier qui était aussi chirurgien. Trois instruments de chirurgie en fer furent découverts, un scie à trépanation, un crochet à bout arrondi, et une poignée à usage indéterminé.

    La poignée fait partie de l'ensemble, et doit donc être aussi un instrument de chirurgie. Mais son usage n'est à ce jour pas déterminé. Le crochet à bout arrondi avec un anneau de préhension. Celui-ci peut servir pour des opérations sur n'importe quelles parties du corps, mais peut aussi servir à protéger les méninges, lors d'une trépanation. Celui-ci est très ressemblant à ceux qui étaient encore utilisés au début du XXème siècle

    Sources:

    • Les Celtes, édition collective, p. 372-373, EDDL, 2001 (Textes & photo)

     

    Après la conquête romaine,les romains eux-mêmes firent appel aux rares détenteurs survivants de l'art médical et chirurgical druidique, notamment pour la chirurgie ocualire, l'opération des glaucomes entre autres.

     

    La pharmacopée gauloise provenait essentiellement des plantes. Théophraste et Dioscoride signalent plus de cinq cents médicaments, Celse environ deux cent cinquante, Pline l’Ancien un millier et Galien plus de quatre cents. L'une des meilleures sources sur les médicaments utilisés en Gaule est constituée par des manuscrits du IVe siècle d’un gallo-romain, Marcellus EMPIRICUS. Celui-ci, né à Bordeaux, probablement médecin ambulant, avait parcouru la Gaule avant d’être archiatre à la Cour de l’Empereur Théodose et indique de nombreux remèdes utilisés par les Gaulois. Dans ces manuscrits on relève environ deux mille cinq cents recettes groupées en trente-six chapitres correspondant aux médicaments des différents organes : contre les maux de tête, contre les maux de cœur, contre les angines et la toux, remèdes pour les maladies du foie, les affections de la rate, des reins et de la vessie, etc. 

     

    Parmi les plantes médicinales utilisées, on trouve la Bétoine (blutagio en gaulois), plante astringente, et la Verveine commune (ferfaere en celte) utilisée dans les maux d’yeux et, encore de nos jours, en médecine populaire comme digestive et vulnéraire et en cataplasme. On peut également citer la serpentaire ou l'hièble, une variété de sureau. Les Gaulois utilisaient aussi les Artemisia : l’Absinthe marine, herbe santonica ou herbe de Saintonge, douée de propriétés vermifuges, et l’Armoise commune (bicrunum) préconisée contre les maux de reins pour les hommes et comme emménagogue pour les femmes.


    L’Ail avait également de multiples applications : dans les dermatoses, dans les affections du rein et de la rate, dans les maux d’estomac. L’emploi de la Chélidoine ou Grande éclaire dans les maux d’yeux était déjà connu des Gaulois. Il en est de même de la Petite Centaurée, drogue amère appelée pour cette raison fiel de la terre. Les druides lui reconnaissaient des propriétés fébrifuges, elle servait contre les piqûres d’animaux venimeux (serpents, insectes, scorpions). Les graines et le jus de concombre sauvage étaient employés contre certaines dermatoses et comme laxatif. Le Fenouil, surtout la racine, est rencontré fréquemment dans les recettes, surtout pour les maux de reins. Parmi les autres plantes utilisées par les Gaulois, on peut citer la Jusquiame (bilinoutio), le Lierre (souivitis en gaulois, hedia en celtique), le Marrube, les Menthes, l’ache, l’anis, le basilic, etc. Mais les druides utilisaient aussi des plantes exotiques provenant vraisemblablement de la Méditerranée et du Moyen Orient : l’aloès, les cannelles, l’encens, le galbanum, la gomme adragante, l’iris d’illyrie, le mastic, la myrrhe, le myrte, le nard (le nard utilisé par les druides devait être le nard celtique, confondu à tord avec le nard de Syrie. il était obtenu à partir d'une valériane des régions alpines (Valeriana spica) maintenant introuvable2), l’opium, l’opoponax, le poivre, la gomme ammoniaque, le safran, la sandaraque, le styrax et sans doute le gingembre.

    Si certaines préparations étaient relativement simples avec un nombre de constituants inférieur à quatre ou cinq, d’autres (électuaires, antidotes) en contenaient plusieurs dizaines. Il faut aussi mentionner les collyres secs dont l'usage est assez caractéristique de l'époque gallo-romaine (I°-III° siècles) avec de nombreuses formules, se présentant sous forme de bâtonnets imprimés en relief qui devaient être pour l'usage dissous dans de l'eau ou une huile, voire pulvérisés2. Les Gaulois étaient donc très avancés dans l’art de préparer les médicaments. PLINE attribue d’ailleurs l’invention de la Thériaque à un médecin gaulois dénommé Crinés. La pharmacie y était très honorée. On a découvert à Grand (Vosges) en 1842 une statuette œuvre d’un sculpteur gallo-romain du I° ou II° siècle, qui est conservée au Musée d’Epinal. Appelée Meditrina ou pharmacienne par Espérandieu et regardé par Jullian comme une femme « fabricant de savon », elle est considérée aujourd’hui notamment par le Professeur Duval comme la divine patronne de la Pharmacie. Cette statuette est sans doute la première représentation d’une apothicairerie française.

     

    Le tableau médical gaulois ne serait pas complet si on ne mentionnait pas le thermalisme dont l'antériorité n'est pas romaine comme on le laisse souvent à penser, mais celte, comme en attestent de très nombreuses trouvailles d'ex-votos, statuettes de bois, offertes en remerciements des vertus curatives des eaux, et dont voici un exemple ci-dessous :

     

    http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celtes/ex-voto-chamal.jpg

     

    http://www.augustonemetum.fr/News/files/PieceJointeInfo/fichier/medium/68952a7bffd08a02e6642f6af4e9156c.jpg

     

    Dépôt d'ex-votos gaulois dans une source thermale (Source des Roches à Chamalières).

     

    Au vu de cette panoplie très large de l'art médical gaulois, bien outillé, connaissant les vertus curatives des ressources naturelles,qu'il s'agisse des plantes ou des ressources minérales, sachant pratiquer des interventions chirurgicales complexes, nous pouvons affirmer que mieux valait sans doute à cette époque, être soigné par un druide gaulois que par un médecin issu d'autres civilisations. Ce caractère développé et finalement relativement moderne de la médecine gauloise, explique t'il la plus grande longévité des gaulois à l'époque de leur indépendance, que celle des autres peuples ? La médecine avancée est sans doute l'un des éléments explicatifs de cette caractéristique, relevée en de nombreux sites funéraires gaulois, l'autre élément à prendre en compte, étant sans doute un art de vivre sainement, et donc d'éviter la maladie.


     

    http://www.shp-asso.org/index.php?PAGE=gaulois

     

     Source : (1) R. PARIS. La Pharmacopée gauloise. Bulletin de l’Ordre des pharmaciens, n°237, Octobre 1980. (2) J. POISSON. Revue d'Histoire de la Pharmacie, LII, 2004, n°343, p. 393-390.

    Voir aussi :

    P.BOUSSEL et H. BONNEMAIN . Histoire de la Pharmacie, Ed. de la Porte Verte, Paris, 1977

    M. BOUVET. La pharmacie chez les gaulois, dans l’histoire de la Médecine par Laignel-Lavastine, Albin Michel, Paris 1936

      

      

    sources : http://lecercledevie.over-blog.com/article-la-medecine-chez-les-gaulois-et-celtes-antiques-71710586.html

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  • Livre I

    L’histoire de l’Humanité telle que nous pensons la connaître nous a été transmise par des écrivains, des historiens ainsi que par nombre de copistes qui ont porté à notre connaissance des ouvrages écrit depuis la nuit des temps. Les historiens « modernes » interprètent certaines données et/ou certains écrits afin de nous apprendre l’Histoire. Ils ne se contentent pas d’émettre des hypothèses, ils font l’histoire de manière péremptoire et lorsqu’ils se trompent, revenir en arrière est chose extrêmement difficile. Si l’histoire est -normalement- une succession de faits totalement dépourvus d’émotion et de pathos, dans les faits il n’en est rien et ce depuis l’antiquité. L’histoire que nous apprenons, l’Histoire avec un grand « H » a, soit été écrite par les vainqueurs – et dans ce cas profondément orientée -, soit été écrite avec nombre de ressentiments rendant les faits « teintés » et expliqués d’une manière qui ne peut être ni correcte ni honnête.

     

    L’histoire des Gaules et des peuples Gaulois, ne sont parvenus jusqu’à nous que par très peu de sources différentes. Deux historiens Grecs, Diodore de Sicile et Plutarques traitent ces deux sujets, ils citent tous deux des ouvrages qui ont été perdus dans les méandres de l’histoire. Il y a également Jules César qui a écrit « De Bello Gallico », en français les guerres des Gaules ouvrage en sept livres qui, s’il est assez complet pour nous expliquer la géographie des Gaules et les coutumes des gaulois n’en demeure pas moins une source pour le moins orientée de notre histoire.

    Qu’apprend-on aux enfants depuis des siècles ? Que les gaulois étaient des peuples de sauvages dont les connaissances étaient proches du zéro absolu et qu’ils furent pour ainsi dire « sauvés » par les Romains. Ces derniers nous étant dépeints comme un peuple cultivé, raffiné, aux bonnes mœurs possédant la connaissance avec à leur tête le grand Jules César.

    Qui connaît véritablement les actes de cet homme ? Qui sait qu’il a massacré les habitants de Cenabum (Orléans) ainsi que celui d’Avaricum (Bourges). Le peuple des Mandubiens, habitants du trop célèbre oppidum d’Alésia, a été décimé dans son ensemble. Le peuple des Atuatuques, provenant de la Gaule Belge mais que César pense être d’origine germanique, a été réduit à l’esclavage et vendu comme du bétail. Les acheteurs ont annoncé au Consul romain 53.000 « têtes » et la vente a eu lieu en un « lot », rayant de la surface de la terre à tout jamais ce peuple. Puis ce fût le tour des Vénètes dont le peuple est massacré et dont les survivants sont, eux aussi, vendus aux marchands d’esclave. Les Eburons subiront également le même sort, les Hélvètes (peuple qui habitait le territoire actuel de la Suisse) ont fait une tentative de migration qui s’est soldée par la mort de 70% de l’ensemble des leurs, soit 258.000 personnes sur les 368.000 qu’ils comptaient avant leur périlleuse épopée. Rajoutons à ce décompte 98% du peuple des Bellovaques soit près de 100.000 personnes et 90% du peuple des Nerviens soit 50.000 personnes afin de compléter la vision que nous avons du grand Jules César.

    Pline l’Ancien, écrivain romain (23-79 de notre ère) écrit que la Guerre des Gaules a fait un peu moins d’un million deux cents mille morts (1.192.000 pour être précis) et il évoque pour la première fois de l’histoire le concept de « crime contre l’humanité » (humani generis injuria) même s’il s’interdit d’assimiler la guerre menée par César contre les peuples des Gaules à une chose aussi grave.

    Jules César a manipulé l’Histoire à son profit, les livres qu’il a écrit et qui sont à la base de nos connaissances sur cette époque, étaient en fait rédigés par lui afin de justifier au Sénat romain les crédits qui lui étaient alloués pour le territoire des gaules dont il avait la charge. Il a massacré et rayé de la carte un nombre immense de peuples et pourtant nous n’apprenons rien de cela à nos enfants. C’est tout juste si les romains ne sont pas des libérateurs.

    Ils nous ont transmis leur savoir et ont fait de nous des hommes civilisés nous a-t-on appris à l’école. Les gaulois dont la culture, et l’ensemble des connaissances étaient transmises en grande majorité par voie orale, rien n’est parvenu jusqu’à nous. Ils sont l’une des premières victimes de l’Histoire, passant pour des idiots et des sauvages. Qui, en France, connaît le calendrier de Coligny sans être, plus ou moins spécialisé dans l’histoire des peuples Gaulois ? C’est une plaque de bronze de 1.50 mètre sur 90 cm écrit en langue gauloise qui nous renseigne sur les connaissances très étendues des peuples d’alors en Astronomie car il s’agit d’un calendrier perpétuel luni-solaire. Il s’agit, en outre, du plus important document en langue gauloise qui nous soit parvenu. Un fragment d’une plaque de bronze avait été découvert en Italie dans le lac d’Antre en 1802. Ce fragment ne put être identifié comme étant lui aussi un morceau d’un calendrier gaulois qu’après la découverte de celui de Coligny mais l’ironie de l’Histoire veut qu’il ait été « perdu » depuis.

    Voici ce que l’histoire, écrite par les vainqueurs peut faire à la mémoire des peuples…. Mais cela est arrivé beaucoup plus près de nous….. Nous en parlerons dans un prochain article…

      

    http://hikoum.wordpress.com/2011/04/12/de-lhistoire/

    Pierre-Louis HIKOUM

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  • Antiquité

     

      

    Les Celtes exploitaient des mines d'or depuis l'Âge du Bronze (vers le XIIIe s. av. J.-C.) jusqu'à la conquête romaine. Les Lémovices, peuple Celte, occupaient la région minière au sud de Limoges et y pratiquèrent l'extraction minière de l'or dès le 6 ème siècle avant JC.

    D'après Diodore de Sicile, l'orpaillage était productif et facile:
    "En Gaule, on n'extrait point d'argent mais beaucoup d'or et la nature des lieux permet aux habitants de recueillir ce métal sans le travail du mineur. Les fleuves par leur cours et par leurs affluents qui touchent au pied des montagnes entraînent dans leurs alluvions de grandes quantités de métaux précieux. Les gens qui s'occupent de ce genre de travail brisent et mettent en bouillie les mottes de terre qui contiennent les grains d'or ensuite, cette bouillie lavée dans l'eau est mise en fusion par des fourneaux. Une si grande quantité d'or est amassée par ce procédé que non seulement les femmes mais les hommes s'en font des parures. Ainsi portent-ils des bracelets d'or aux poignets et aux bras, de gros colliers d'or autour du cou, et même des cuirasses d'or. Dans les temples et lieux sacrés de ce pays, on consacre en l'honneur des dieux beaucoup d'or répandu çà et là et quoique les gaulois soient très avares, personne n'y touche tant ils sont scrupuleux dans la religion."

    Comme en témoignent les historiens et géographes de l'antiquité, l'orpaillage était très productif ; il semble avoir été pratiqué sur tous les réseaux hydrographiques aurifères des Pyrénées, du Massif central, des Alpes, du Massif Armoricain et des Ardennes. Une étude archéologique des traces d'exploitations d'or alluvionnaire reste cependant à faire. Les auteurs anciens citent le Rhin, le Rhône, l'Ariège, le Tarn comme roulant des paillettes d'or, et affirment avoir installé des lavages sur ces diverses rivières.

    Les Celtes gaulois qui maîtrisaient le fer comme aucun autre peuple, arboraient fièrement leur or: chaînes et torques d'or autour du cou, anneaux torsadés aux chevilles, bracelets aux bras, pendentifs, ceintures, coupes... La civilisation de la tène produit des ouvrages d'orfèvrerie exubérants, généreux et ostentatoires.

    Antoine de Réaumur, 1718:

    Torque d'or Gaulois de 762 g, (IIème Siècle AV. J.C)


    Origine: Trésor de Tayac

    L'or gaulois:
    L'or était recherché et utilisé par les Gaulois, d'abord sous forme d'orpaillage puis des exploitations minières furent mises en place vers le 6 ème siècle av. JC.

    Coupe d'une aurière gauloise à ciel ouvert:


    Maquette de Béatrice Cauuet

    Les travaux de recherche de l'archéologue Béatrice Cauuet montrent que les Gaulois et les Celtes, exploitaient habilement bon nombre de mines d'or à ciel ouvert et en galeries.
    Des ruées vers l'or filonnien eurent lieu à l'époque gauloise.

    Les fouilles des mines d'or du Limousin révèlent qu'en 400 an JC, les techniques minières gauloises étaient expertes. Les minerais extraits par abattage au feu étaient concassés et grillés avec du charbon de bois pour oxyder les sulfures, puis réduits en poudre ; l'or ainsi libéré était séparé du minerais dans des canaux de lavage tapissés de peaux de moutons. On le récupérait en brûlant ces peaux. Il était ensuite raffiné au creuset.

    Fouilles d'une aurière gauloise:

    Sur 9 sites aurifères, 250 mines d'or gauloises, ou supposées telles ont été inventoriées à ce jour en Limousin, regroupant 1207 aurières ayant pu produire en 500 ans près de 69 tonnes d'or, à partir de minerais d'une teneur de 20 g par tonne en moyenne.

    Les premières monnaies d'or gauloises sont datées de 300 av JC, elles s'inspirent des Statères Grecs:

    Monnaie d'or gauloise (IIIème siècle AV. J.C.)

    Statères des Parisii
    Ier siècle AV J.C.

    or: 7,31 g diamètre maximum: 2,1 cm

    Statère Vercingétorix
    52 AV J.C.

    Or 7,43 g
    Provient du trésor de Pionsat (Puy-de-Dôme), 1852

    Principaux gisements aurifères gallo-romains
    et Tribus gauloises citées pour leur richesse en or:

     L'or de notre pays fut convoité et exploité par les Carthaginois: Les légendaires mines d'Hannibal (200 av JC) semblent être localisées dans la vallée de l'Arizacun-Bastan au pays basque.

    L'or gaulois était connu du monde antique et "Gallia aurifera" est souvent citée par les auteurs anciens, grecs et latins, ce qui éveilla la convoitise Romaine. Rome étant très pauvre en or, les conquêtes de la république romaine avaient pour but d'épuiser toutes les mines d'or en activité dans les régions conquises. Les peuples vaincus, fournissaient de nombreux esclaves déjà aguerris aux techniques d'extraction et d'exploitation de l'or. César dépouilla la Gaule, Néron planifia et organisa l'extraction du métal précieux en Bosnie, en Dalmatie, en Ibérie et en Transylvanie.

    Des exploitations mécaniques des alluvions aurifères et des mines en roche étaient mises en service sur les points les plus riches. Esclaves, pompes puissantes, vis d'Archimède (Les Musées de Madrid et de Metz possèdent des spécimens miraculeusement conservés), dragues, canaux et mercure étaient utilisés.
    Grâce à l'écrivain latin Pline (23 à 79 après JC), on sait que les romains extrayaient des mines de la péninsule Ibérique et de la Gaule environ 6500 kg d'or par an.

    Les conquêtes des Romains permirent de récupérer aussi de "l'Or coronaire", terme désignant une offrande "bénévole et désintéressée" que les populations des pays conquis versaient à Rome en gage d'amitié (les dettes de César et de Rome furent épongées par l'or de la guerre des Gaules).

    En réaction à ce pillage, les gaulois ont comblé, noyé et caché grand nombre de leurs exploitations minières de manière si efficace que l'on ne parvint à en retrouver les traces que de nos jours.
    L'exploitation minière de l'or persista mais s'atténua donc à l'époque Gallo-romaine.
    Les datation des poutres des anciennes aurières Gauloises montrent qu'elles étaient exploitées jusqu'en 280 pour la Mine de la Bellière et 480 (+ou- 100) pour la petite Faye (Creuse).

    A la fin de l'empire romain décadent, la négligence et l'incompétence des cadres provoquèrent une baisse énorme de la production suivie d'une pénurie fatale qui causa la chûte de Rome par manque de liquidités pour payer des mercenaires...


    -Theophraste Philosophe grec (371 à 287 av JC) signale les mines gauloises d'or et d'argent.

    -Posidonios Philosophe grec (135 à 50 av JC) indique que les Volques Tectosages dont la domination s'étendait jusqu'aux Pyrénées, exploitèrent les premières mines d'or de ces montagnes.

    -Diodore de Sicile, Historien grec, (90 à 20 avant JC) décrit un orpaillage productif et facile dans les cours d'eau Gaulois près des montagnes, il rapporte la prolifération de parures ostentatoires ainsi que la sacralisation des offrandes d'or aux dieux par les Gaulois.

    -Strabon Géographe grec ( 64 av JC à 21) écrit que les Tarbelles, peuplade vivant au pied des Pyrénées sont en possession des mines d'or les plus estimées car sans fouiller bien avant dans les terres on y trouve parfois des masses d'or qui sont assez grosses pour remplir la main, et n'ont besoin que d'un léger lavage. Le reste de la mine consiste en paillettes et pépites qu'un travail facile sépare des matières étrangères.
    Il indique aussi que la domination des Arvernes s'étendait jusqu'à Narbonne et jusqu'aux frontières de Marseille. On dit que Luérius, père de Viticus, qui combattit contre Maximus et Domisius s'était tellement distingué par ses richesses et par son luxe que, pour en donner des preuves à ses amis, il se promenait dans le pays, assis sur un char, en jetant à droite et à gauche des pièces d'or et d'argent qu 'il ramassait à sa suite. Luérius devait être roi vers - 150 avant J.C.

     

    -Pline l'ancien (23 à 79), naturaliste auteur Latin, qui fut gouverneur des provinces d'Espagne (23 à 79 après JC) confirme la richesse en or de la Gaule décrite par Diodore de Sicile.

    -Plutarque écrivain grec (50 à 120 après JC) écrit que Jules César conquit la Gaule avec le fer des romains et asservit la république avec l'or des Gaulois.


     

    Documents anciens:

      

      

    source :

    http://www.orpaillage.fr/histoire/antiquite.html

     

     

     

     


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  • Char gauloisLes Gaulois sont des guerriers valeureux.
    Un chef dirige chaque tribu composée de plusieurs familles.
    Ces tribus se regroupent en différents peuples qui se font souvent la guerre.

    Les orgueilleux Gaulois méprisent le danger et considèrent comme un privilège de mourir au combat.
    Ils se ruent sans pitié sur leurs ennemis au son du carnix, armés de leurs longues épées de fer.
    Un bouclier et un casque décoré de cornes ou d'ailes d'oiseau servent de protections.

    Guerriers GauloisIls portent des braies retenues à la cheville et, attaché sur l'épaule par une agrafe, le sagum (saie) adopté plus tard par les romains comme manteau militaire.

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  • Les Gaulois

    Un aristocrate et un chef de guerre
    Vercingétorix est né aux environs de 82 av. J.-C, à Gergovie. Son nom est en fait un titre militaire qui signifie "grand roi des guerriers". C'est un noble qui a suivi l'enseignement des druides : il est issu d'une des plus grandes et des plus puissantes familles de la tribu des Arvernes.

    Pour contrer l'invasion romaine, il parvient à organiser une grande coalition gauloise, dès 52 av. J.-C.

    La guerre des Gaules
    A partir du début du IIIe siècle av J.-C, les Romains étendent leur hégémonie sur le bassin occidental de la Méditerranée et commencent à conquérir la partie méridionnale de la Gaule, dite transalpine. En -120, le sud de la Gaule, désormais appelée la "Province", est annexé. La conquête se poursuit peu à peu, en dépit de la résistance de certaines tribus gauloises. La plus grande insurrection est menée par Vercingetorix, qui réussit à battre les Romains à Gergovie, capitale des Arvernes, en -52. Ce succès entraîne de nouvelles tribus gauloise au combat. Emmenées par Vercingétorix, elles pratiquent une politique de terre brûlée pour freiner les Romains et les empêcher de se ravitailler.

    La bataille finale d'Alésia
    C'est à Alésia que se joue l'ultime bataille de la guerre des Gaules. Jules César y fait construire une double fortification autour de la place-forte : une ligne de travaux défensifs et de larges fossés sont édifiés pour empêcher les assiégés de sortir. Malgré une armée de secours, Vercingétorix est contraint d'admettre sa défaite et rend les armes. Il est mené en captivité à Rome puis meurt à la prison du Tullianum, sans doute étranglé. En -51, la Gaule est donc entièrement soumise. La politique d'assimilation et d'acculturation qu'imposent partout les Romains transforme vite le pays, faisant bientôt des Gaulois, des Gallo-romains.

      

      

    Source de cet article ( de 1 à 8 - http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/gaulois/8.shtml 

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  • Plus que la cueillette du gui
    L'image d'Epinal d'un druide, tout de blanc vêtu, coupant du gui à la serpe dans une forêt profonde a longtemps résumé la religion gauloise, pourtant plus complexe. Les découvertes archéologiques récentes ont en effet mis en lumière une religion riche en croyances et rites élaborés, structurant la vie des Gaulois.


    "Druides", "bardes" et "vates"
    Le personnel religieux gaulois n'est pas composé des seuls druides : les bardes, chargés de perpétuer la tradition orale, occupent une place tout aussi importante. Ces gardiens de la mémoire gauloise, considérés comme de véritables chantres sacrés, louent les exploits des hommes et des dieux, accompagnés d'un instrument proche de la lyre . Egalement oubliés, les "vates" sont les maîtres du sacrifice et de la divination, au cœur du culte gaulois.


    Sacrifice et divination
    Pour amadouer les dieux, on leur présente toutes sortes d'offrandes, animaux, bijoux, fruits, sans oublier les sacrifices humains, rares mais pratiqués. Les Gaulois s'adonnent aussi à la divination en lisant dans les songes, le vol des oiseaux mais surtout dans les nombres.

     

    Lieux de culte
    Ces cérémonies se déroulent dans des sanctuaires clos, sortes de temples généralement localisés sur des points élevés, éloignés des habitations mais facilement repérables. Aucune cérémonie dans les arbres donc, comme le veut la légende.


    Les fêtes religieuses
    Quatre grandes fêtes celtiques introduisent les saisons : l'Imbolc le 1er février, le Belteine le 1er mai , le Lugnasad le 1er août, le Samain le 1er novembre.


    Le visage des dieux
    Polythéistes, les Gaulois vénéraient des divinités protectrices variées mais ne les représentaient pas sous des traits humains. Il est donc difficile de les identifier, sauf en s'appuyant sur des récits romains biaisés par leurs propres croyances. Il semble en fait qu'aucun panthéon ne se soit imposé à l'ensemble des Gaulois, excepté quelques divinités comme le fameux Toutatis, ou Teutatès, dieux protecteur de la tribu.


    Croyances
    C'est finalement le système de croyances très élaboré des Gaulois qui les unit le mieux. Citons entre autres, la croyance en la fin du monde, en la vie éternelle et en la réincarnation des âmes (une croyance qui expliquait selon César le courage des Gaulois aux combats). L'univers est quant à lui conçu comme une sorte de construction pyramidale divisée en trois parties, abysses infernales, terre, et ciel, ce dernier apparaissant comme une voûte fragile et inquiétante sur laquelle s'appuie l'univers

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  • La cervoise et son tonneau
    Dérivé du latin "cervisia", la cervoise est un vin d'orge gaulois, un ancêtre de la bière, partie intégrante de l'alimentation gauloise. Sa popularité s'explique en partie par des raisons sanitaires car elle pouvait présenter moins de risque que l'eau. Pour remplacer les amphores en terre et garantir la conservation et le transport du vin, les Gaulois auraient inventé les tonneaux en bois.

    Le savon lustrant
    Ce produit de nettoyage était fabriqué à partir de cendres et de suif. Mais s'ils l'ont inventé, les Gaulois ne semblent pas avoir exploité les vertus hygiéniques du savon : ils l'auraient utilisé non pas pour se laver, mais pour lustrer leur longue chevelure.

    La moissonneuse des champs
    Alors que les Romains se servaient d'une faucille, les Gaulois utilisaient la moissonneuse pour leurs travaux des champs. L'ancêtre des machines agricoles était en fait une grande caisse à roues dentelées. Elle était tractée dans les champs par un bœuf, les épis arrachés tombant dans la caisse.

    Le pantalon
    Les Gaulois furent les premiers à adopter cette tenue appelée "braies". La principale partie de ce costume, le pantalon, était large et flottant, à plis pour certaines tribus gauloises, étroit et collant chez d'autres. Il descendait en général jusqu'à la cheville, où il était attaché.

    La cotte de maille
    Les Gaulois maîtrisaient la technique compliquée d'extraction du fer. Avec le fer, ils fabriquaient des clous, fibules, couteaux, ciseaux, haches et casques. Ils auraient inventé la cotte de maille des cavaliers, probablement au IIIe siècle
    av. J.-C.

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  • Quelle langue parlaient les Gaulois ?
    Les Gaulois communiquaient dans une langue celtique, présentant des différences de vocabulaire et de prononciation selon les régions, mais compréhensible par tous les habitants de la Gaule. Cette langue n'a pas été uniformisée par des lois, ni codifiée par écrit. Nous ne disposons donc pas aujourd'hui de textes rédigés par les Gaulois eux-mêmes, et seules les sources grecques ou romaines nous renseignent sur le "parler" gaulois.


    Existait-il une littérature au temps des Gaulois ?

    La littérature gauloise fut uniquement orale, transmise lors de joutes et cérémonies collectives par les druides et les bardes. Il existait donc en Gaule une véritable rhétorique et une littérature verbale qui s'apprenait dans les écoles. Ces récits riches en formules, images et poésie pouvaient avoir une valeur sacrée ou une fonction épique, en exaltant les exploits des guerriers.


    Peut-on parler d'un art gaulois ?

    Longtemps, l'art gaulois a été méconnu ou méprisé, car il ne répondait pas aux critères esthétiques gréco-romains.

    Les Gaulois ne cherchaient pas, en effet, à représenter la réalité, encore moins à la magnifier. L'art celtique est non figuratif : ses motifs abstraits, stylisés, symboliques sont faits de courbes et d'infinis entrelacements conçus comme un langage sacré rapprochant les hommes du divin.

    Les Gaulois exercaient donc leur art sur des supports portatifs, que ce peuple de semi-nomades pouvait emporter partout avec lui : armement (casques, poignards…), bijoux (gros colliers, bracelets, pendentifs, boucles de ceinture) ou objets de la vie quotidienne (rasoirs, miroirs…).

    Les sources grecques ou romaines notent aussi la grande place faite à la musique dans la société gauloise. Religieuse ou militaire, elle accompagnait tous les rassemblements populaires.


    Les Gaulois avaient-ils des pratiques scientifiques ?

    Les Gaulois ont démontré un intérêt notoire pour le calcul, la géométrie ou l'astrologie, mais les connaissances scientiques étaient le domaine réservé des druides. Les rares traces d'écriture gauloise révèlent aussi une vraie passion pour les nombres, qui s'exerça d'abord dans la comptabilité (recensement des populations, gestion financière, etc.). Des calendriers d'une grande complexité étaient également établis grâce à une pratique poussée de l'astronomie, qui permetait également de déterminer les lieux propices au culte.

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