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     Un stylo plume...C'est quoi?




    *Entrée en matières
     
    Au commencement , il y a 130 ans les stylos étaient fabriqués en ébonite. Ils se composaient habituellement de 5 pièces, en tout et pour tout. Un corps, une section, un conduit et un capuchon, tournés dans des barres d'ébonite, puis polis et souvent gravés lorsqu'elle était noire. Seule la plume était en or. La caractéristique commune à ces deux matières est leur remarquable résistance à la corrosion de l'encre. Si l'on trouve encore des stylos fabriqués en ébonite, il s'agit d'une production assez marginale, destinée aux collectionneurs.

    *L'ébonite

    L'ébonite est fabriquée à partir de caoutchouc vulcanisé. Elle était noire ou orange brûlé aux début de l'histoire du stylo. Très vite on mélange les deux teintes pour faire apparaître des motifs "mottled", "woodgrain" ou "ripple" selon la terminologie américaine en usage dans le monde des collectionneurs. L'ébonite est agréable en main. Elle offre un excellent échange thermique et semble chaude au contact des doigts. Bien polie, elle est douce au toucher. Il s'agit d'une matière légère, et les anciens stylos en ébonite surprennent souvent par leur masse très contenue. Au rang des défauts de l'ébonite, on note sa relative sensibilité aux coups (en particulier la lèvre de capuchon qui peut alors se fendre d'une micro-fissure) et sa tendance à devenir matte à l'air et à la lumière. Le polissage ne suffit souvent pas à lui rendre son aspect d'origine, en particulier s'agissant des ébonites noires qui deviennent brun mat. Il suffit en principe de limiter l'exposition à la lumière pour réduire les risques d'apparition d'un tel phénomène. On soulignera enfin que l'ébonite se reconnaît à l'odeur camphrée qu'elle dégage, en particulier lorsqu'on la frotte avec le doigt. Il s'agit d'un bon moyen pour distinguer l'ébonite du celluloïd.
    Testez, vous sentirez!






    *Le celluloïd

    Acétate de cellulose, ou nitrate de cellulose et camphre, cette matière arrive dans les manufactures de stylos au début des années 1920. C'est Sheaffer's qui en assurera une grande diffusion. La matière nouvelle permet des effets minéraux, perlescents, faisant des stylos qui recourent à cette matière de vrais bijoux. L'usage du celluloïd permet aussi aux fabricants de varier les formes et c'est Sheaffer's qui lancera la mode des stylos aérodynamiques avec le célèbre Balance dès 1929. Le celluloïd est en général tourné, alors que les stylos les moins chers font appel au rhodoïd, un celluloïd en feuilles, roulé en spirale pour former un tube et collé à l'acétone. Ces derniers on une propension à la déformation, en particulier sous l'action de la chaleur. Dans les années 1950 le celluloïd a été progressivement abandonné au profit des résines injectées. Le celluloïd est en effet hautement inflammable ce qui rend son travail délicat. Certaines couleurs sont aussi sensibles à la lumière et aux solvants de l'encre ou au camphre de la poche en caoutchouc et se décolorent volontiers, voire se cristallisent. Avec le développement des séries limitées, le celluloïd est réapparu dans le monde du stylo, et l'on trouve aujourd'hui des modèles dans cette matière.






    *Les résines modernes

    Elles ont remplacé progressivement les autres matériaux. Elles sont synthétiques et présentent plusieurs avantages, notamment dans le processus de fabrication des stylos. Ainsi, les résines sont moins inflammables que le celluloïd. Elles sont thermo-injectées ou moulées, ce qui permet de varier les formes. Grâce à un polissage soigné, elles atteignent un haut degré de brillance. Elles sont aussi en principe moins fragiles que l'ébonite ou le celluloïd et chimiquement plus stables. Elles sont donc moins sujettes à la déformation ou à la décoloration que le celluloïd. Si elles n'ont pas encore atteint la perfection esthétique de certains celluloïds, elles offrent de belles variations et une large palette de couleurs ou de perlescence. Il conviendrait d'ajouter à ces matières que l'on rencontre le plus souvent, d'autres matériaux "plastiques" tels que la galalithe, fabriquée à partir de caséine du lait, ou encore la bakélite, premier plastique de synthèse. Certains stylos recouraient à ces plastiques dans les années 1930 à 1940.


    *Le bois

    Autre matériau utilisé pour la fabrication des corps et capuchons: le bois. Naturel s'il en est, le bois est utilisé depuis assez peu de temps (années 1980) et les profanes prennent souvent les ébonites veinées pour du bois alors qu'aucun stylo ancien n'est fabriqué en bois (preuve de la qualité de l'imitation!) Le problème du bois, c'est sa stabilité dans le temps et en particulier du fait des variations de degré d'hygrométrie. Le phénomène de fissuration est d'autant plus risqué que les parois des stylos sont peu épaisses. Les fabricants se sont souvent tournés vers les essences exotiques ( ébène, olivier, palissandre de Rio, wengé, bois de rose snakewood, etc.) Il faut veiller à ne pas tacher le bois avec l'encre ou la sueur des doigts, et certaines maisons ont traité leur bois avant usage comme Faber-castell qui utilise des essences telles que le pernambouc, l'olivier, le cocotier, le grenadille.





    *La laque

    Les stylos sont laqués sur métal (en général du laiton) ou sur ébonite ( en particulier s'agissant des stylos japonais en laque urushi). La laque présente d'indéniables avantages esthétiques. Les laques industrielles des grandes maisons européennes sont en général brillantes et aux couleurs variées, alors que les laques japonaises sont souvent appliquées à la main, en tout cas s'agissant des modèles haut de gamme. Elles offrent alors une brillance incomparable, et une "épaisseur" permettant de créer des reliefs , ou d'inclure de la poudre d'or ou de nacre. Ce sont de véritables œuvres d'arts chez NAMIKI et SAILOR.







    *Les habillages

    Les stylos anciens étaient parfois rehaussés d'un habillage en or, en argent ou plaqué or, voire de panneaux de nacre. Un manchon, ajouré d'un motif art nouveau ou art déco ou simplement guilloché, venait revêtir un corps et un capuchon en ébonite. Ces modèles magnifiques et recherchés par les collectionneurs sont rares aujourd'hui. L'ébonite est parfois décolorée et ternie et l'argent se patine. Cette patine peut disparaitre temporairement en frottant le stylo avec un chiffon imbibé d'un produit destiné à l'entretien de l'argenterie.
    Voir le merveilleux travail de la maison anglaise YARD O LED.




    *Les matériaux technologiques

    Ces dernières années ont vu les fabricants s'intéresser aux matériaux dits technologiques, comme la céramique technique, le titane, les aciers modernes ou la fibre de carbone. Ces matériaux présentent en générale une grande solidité alliée à une impressionnante légèreté (titane ou fibre de carbone). L'offre s'est multipliée, même si elle est souvent réservée aux séries limitées. Le fabricant suisse Caran d'Ache utilise ces matériaux rares.





    *Les métaux précieux


    Certains stylos enfin sont en or, en argent massif ou plaqués sur laiton. L'or est sensible aux rayures, l'argent à l'oxydation. Ces stylos sont aussi à manier avec précaution afin d'éviter les chutes qui se traduisent souvent par des bosses sur le métal. Il convient de rappeler que l'or ou l'argent sont toujours estampillés et présentent en France un titrage de 18 carats (750/1000) ou 14 carats (525/1000) pour l'or, 950/1000 pour l'argent.



    *Les matières de la plume

    Si l'on évoque l'or...Il devient incontournable de parler de la plume qui est l'organe central du stylo... La plume est aussi le seul élément commun entre le stylo-plume et le porte-plume du 19e siècle. L'histoire de la plume remonte à une époque bien antérieure à celle de l'invention du stylo à plume par Lewis Edson Waterman, puisque les premières plumes destinées à l'écriture remontent à l'antiquité. ce n'est toutefois qu'au cours du 19e siècle que la fabrication des plumes en or ou en acier prend des dimensions industrielles, en particulier en Angleterre. Assez naturellement les premiers fabricants de stylos, à partir des années 1880, ont repris des plumes identiques à celles utilisées sur les portes-plumes. Elles sont toutefois en général de formes plus simples.
    La plume attire l’œil, l'or souvent utilisé fascine... C'est la plume qui court sur le papier et qui devient le médium fidèle de votre esprit. Lorsque la graphologie s'en mêle, elle scrute les variations de pression que seule une plume trahit.






    **Découvrons ensemble les secrets de cette amie indiscrète.


     
    *La description physique

    La plume est une pièce de métal de forme en général semi-cylindrique et effilée à son extrémité distale. Elle comporte une base, un corps, deux becs séparés par une fente, une pointe et souvent un orifice de ventilation à l'extrémité proximale de la fente. Elle est de taille et d'épaisseur variable, mais de forme généralement similaire. Il existe toutefois des plumes véritablement tubulaires (Dupont Montparnasse), voire triangulaires et plates (Parker 180). La pointe est en générale équipée d'une boule d'iridium qui pallie la sensibilité de l'or à l'abrasion exercée par le papier. La face visible de la plume est habituellement gravée du logo du fabricant et de poinçons si elle est en métal précieux, ainsi que de motifs décoratifs. Elle peut être plaquée or si elle est en acier ou en alliage métallique ou plaquée palladium, iridium voire ruthénium si elle est en or. La plume est posée sur un conduit qui lui amène l'encre de la cartouche ou du réservoir par le jeu de la capillarité. C'est par ce même phénomène physique qu'elle sera déposée sur le papier. La plume et son conduit sont insérés dans la section ou bloc plume.


    *Les types de pointes

    La pointe de la plume est taillée de manière à offrir des types d'écritures adaptés aux souhaits de l'utilisateur. Les plus courantes sont "fine", "moyenne"ou "large", symbolisées aussi par les lettres F, M ou B ( pour broad, large en anglais). De nombreux fabricants proposent toutefois d'autres variantes, correspondant chacune à un autre trait. En pratique l'éventail disponible couvre les tailles d'extra fine à ultra large, soit EF à BBB. On trouve aussi des plumes dites obliques, dont la pointe est taillée en biseau pour un effet en "pleins et déliés", "stub", dont la pointe tronquée permet de réaliser des traits larges en descendant, et fins en tirant, obliques pour gauchers au biseau inversé, musique, à double fente pour plus d'effets de pleins et déliés, spéciales, à double ou triple lame, etc. Si l'on ajoute que les obliques peuvent présenter des largeurs différentes, OM, OB ou OBB, certains fabricants comme SAILOR ou PELIKAN proposent jusqu'à 20 références.
    Bien entendu les détaillants disposent rarement de toute la palette mais ils se feront un devoir de vous commander la plume de vos rêves. En pratique seul un essai vous permettra de trouver votre plume.




    *Les métaux utilisés

    L'or s'est vite imposé pour la fabrication des plumes de qualité, compte tenu de ses caractéristiques physiques: résistance à la corrosion de l'encre et souplesse de l'écriture. Compte tenu de la faible résistance à l'usure de l'or utilisé sur les plumes de qualité on soude à son extrémité une boule d'iridium, métal blanc précieux beaucoup plus dur que l'or. Ainsi la plume conserve les qualités de souplesse de l'or, en évitant les inconvénient liés à sa sensibilité à l'abrasion exercée par le papier lors de l'écriture. L'or utilisé pour la fabrication des plumes de stylos n'est quasiment jamais de l'or pur mais un alliage de plusieurs métaux dans des proportions variées. La couleur de l'or va notamment dépendre de la composition de cet alliage: il sera rouge, rose, jaune, vert ou blanc. Le titrage, c'est à dire la quantité d'or par rapport aux autres métaux présents dans l'alliage est exprimé en carats ou en millièmes. En France les plumes or ont longtemps titré 18 carats ( soit 750/1000 d'or pur) du fait de la réglementation applicable dans notre pays. Les normes européennes ont fait diminuer ce titrage "minimal" à 14 carats (soit 585/1000 d'or pur). Certains fabricants notamment japonais , comme SAILOR, proposent des stylos dotés d'une plume 21 carats, proche de l'or pur (24 carats, soit 990/1000). La composition de l'alliage d'or peut avoir une incidence sur la souplesse de la plume, mais c'est épaisseur de la feuille de métal et la nature même du métal utilisé qui est déterminante. Il est donc simpliste voire faux de dire que les plumes 18 carats sont plus souples que les plumes 14 carats. De même il est faux de prétendre que c'est le titrage qui détermine la douceur de la plume sur le papier: c'est la qualité du polissage de la pointe d'iridium qui est déterminant. Les maisons japonaises comme SAILOR et NAMIKI disposent d'un très grand savoir faire sur les polissages de plumes. L'or n'est pas le seul métal utilisé pour la fabrication des plumes et l'on trouve ainsi de rares plumes en palladium (jusqu'à 23 carats) et plus souvent des plumes en acier ou en alliage métallique de composition variée. Il faut préciser que les plumes en acier modernes utilisées par les grandes maisons sont d'excellente qualité et que leur caractéristique d'écriture soutiennent la comparaison avec les meilleures plumes en or. LAMY propose un large choix de taille de plume à des prix très compétitifs ( de 19€ à 60€). De surcroît, un usage soigné ne les exposera pas d'avantage à la corrosion que leurs homologues en or.


    *Les accessoires indispensables: Le conduit et l'encre

    Le conduit, en résine ou, mieux, en ébonite, alimente la plume en encre. Il est adapté à la taille de la plume; qui doit être parfaitement positionnée sur celui-ci. Si la plume s'est légèrement déplacée, les becs ne seront plus alignés, il s'ensuivra des " ratés" à l'écriture et des problèmes de débit d'encre, voire de sensation de" plume qui gratte". il n'est pas toujours aisé de remettre celle-ci en place sans l'aide d'un professionnel. Luc Lafage qui redresse et répare les plumes au magasin Monogram à Strasbourg nous explique: "de même, une plume sur laquelle on aura appuyé trop fort aura tendance à s'éloigner du conduit à la pression et cela risque d'interrompre le flux d’encre. Ces pressions excessives expliquent 90% des problèmes rencontrés dans le débit d'encre au cours de l'acte de signature! L 'encre doit être adaptée à l'usage des stylos plumes". On proscrira l'encre de Chine, les encres ayant été stockées trop longtemps, ou celles dont les pigments sont trop épais. Essayez plusieurs types d'encre, de marques différentes pour trouver celle qui convient le mieux à votre stylo et à votre goût. Ne vous sentez obligatoirement lié par la marque du fabricant de votre stylo! Essayez la très large palette de couleur chez Pilot, pas moins de 18 teintes de qualité irréprochable.



    *La souplesse, un rêve?


    Les plumes modernes sont souvent assez rigides. Douces sur le papier, mais sans flexibilité! Ces plumes, adaptées au mains qui se sont formées sur des stylos à bille, ne se déforment pas sous forte pression et délivrent un débit régulier d'encre. Elles empêchent en revanche toute velléité de calligraphie, sauf à opter pour une plume oblique évoquée ci-dessus. Il reste quelques fabricants qui proposent des plumes flexibles ou "souples", notamment, et sans que cette liste soit limitative, Pelikan, dont la plume M1000 est remarquable à cet égard, Pilot, avec son stylo mythique Capless et bien sûr Sailor, Lamy, Caran d'ache ou ST Dupont qui équipent certains stylos de plumes en titane d'une grande flexibilité, etc.


    *La douceur ? Un besoin!

    On a tous besoin de douceur, dans ce monde de ...! C'est forts de cette conviction que les fabricants accordent une grande importance au polissage de la pointe d’iridium. Certains y excellent et parviennent à proposer des plumes peu souples, mais d'une infinie douceur sur le papier. Je vous recommande de prendre votre temps pour tester cet aspect avec soin avant d'acheter votre stylo. Je vous rappelle également que la plume gagnera en souplesse et en douceur après un usage régulier. Le débit risque aussi de devenir plus important, compte tenu de cette flexibilité accrue. Je profite de l'évocation de la douceur pour vous rappeler que si une plume vous semble peu agréable, il faut tenter de changer de papier: certains papiers ressemblent plus à une toile émeri qu'à un support d'écriture valable!


    *L'esthétique? Une affaire de goût!

    Si plusieurs maisons s'adressent à la firme allemande Bock pour se procurer les plumes dont leurs stylos sont équipés, un certain nombre de fabricants réalisent toujours eux-mêmes les leurs comme Sailor ou Namiki. Même produites par Bock, les plumes sont personnalisées et reprennent la marque du stylo, l'indication du titrage en carats ou en millièmes, ainsi que l'indication de la caractéristique d'écriture. Les plumes modernes sont soit monochromes, or jaune ou blanc ou plaqué palladium, soit bicolores. Certaines sont plaquées PVD noir, selon une tendance récente. S'agissant de la taille des plumes, elle varie considérablement. Dés le début du 20ème siècle, les grandes maisons telles Waterman diffusaient une grande variété de taille de plumes, de la taille minuscule, à la taille colossale. On sait aussi que c'est la plume gigantesque et ouvragée du Montblanc 149 qui à, en grande partie, assis sa renommée. Les petites plumes, qui plus est capotées, ont aussi connu leurs heures de gloire, avec le fameux Parker 51, si prisé après la seconde guerre mondiale. Votre plume va vous accompagner longtemps, pour autant que vous ne la projetiez pas au sol, pointe la première et que vous la rinciez régulièrement ainsi que le réservoir et le conduit en aspirant de l'eau déminéralisée puis en la vidant ou, pour les stylos à cartouches, en immergeant, le temps d'une nuit, l'ensemble du bloc plume dans un verre d'eau froide...La plume reste un instrument de précision. Un alignement imparfait des becs, la perte de la pointe d’iridium ou le mauvais positionnement sur le conduit occasionneront autant de perturbations de son bon fonctionnement. Je vous déconseille de tenter de redresser vous -même une plume tordue: Les spécialistes sont là.

    Maintenant que vous en savez un peu plus sur cet "organe essentiel du stylo" je vous invite à le choisir avec beaucoup d'attention et à le choyer, afin qu'il vous satisfasse durablement! Vous pouvez nous contacter afin de faire ensemble une étude personnalisée du stylo de vos rêves.


    Source: Le Stylographe parution avril 2012


    Alors appelez-nous ou venez-nous voir!



            

      

    SOURCES   

    Blog superbe

    MONOGRAM

    http://www.stylo-monogram.fr/un-stylo-c-est-quoi-stylo-plume-montblanc-ecriture-mont-blanc-stylo-encre-dupont-namiki-sailor-waterman-parker-pelikan-pilot-sheaffer-cross-lamy-faber-castell,fr,3,28.cfm

      

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     Fichier:Collegesorbonne1550-1850.jpg

     

     

    La Sorbonne est un bâtiment du Quartier latin, propriété de la ville de Paris. Il tire son nom du théologien et chapelain de Saint Louis, du XIIIe siècle, Robert de Sorbon, le fondateur du collège de Sorbonne, collège consacré à la théologie dont il définit ainsi le projet : « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement ». Ce terme de Sorbonne est aussi utilisé par métonymie pour désigner l’ancienne Université de Paris, sous l'ancien régime et de 1896 à 1971, ainsi que les anciennes facultés des sciences et des lettres de Paris. La façade baroque est celle de la chapelle Sainte Ursule, achevée en 1642. Cette dernière, déconsacrée depuis la loi de séparation des Églises et de l'État, est désormais utilisée pour des réceptions ou des expositions.

    La Sorbonne est le siège du rectorat de l'académie de Paris et de la chancellerie des universités de Paris. Elle abrite une partie des activités des universités Paris-I, Paris-III, Université Paris-Sorbonne et l'Université Paris Descartes, ainsi que celles de l'École pratique des hautes études, et l'École des chartes. La Bibliothèque de la Sorbonne est rattachée par convention aux universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Université Paris-Sorbonne.

    La chapelle de la Sorbonne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887. Le Grand Amphithéâtre (entre autres salles et salons) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975[. L'ensemble des bâtiments (façades et toitures) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975.

     

    À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. À cet effet, saint Louis donna quelques maisons de la rue coupe-gueule, face à l'hôtel de Cluny, pour y installer les étudiants. Robert de Sorbon, par l'intermédiaire de Guillaume de Chartres[Lequel ?] achète et échange rapidement l'ensemble des abords de cette rue; en 1260, la majorité du site actuel est aux mains du collège.

     


    Fichier:Elevation chapelle sorbonne.png

     

    Il s'agit alors d'un ensemble épars de bâtiments divers, maisons, granges, etc. disposés dans un jardin. Une grande simplicité du bâti est maintenue à dessein par le fondateur qui instaure une règle de vie pieuse et austère. En dépit des achats et constructions ultérieures, cette relative austérité reste une des caractéristiques du collège. Au début du XVIIe siècle, il se présentait encore comme un ensemble de bâtiments disparates édifiés le long de la rue Coupe-Gueule, désormais appelée rue de la Sorbonne, entre le cloître Saint-Benoît au nord et le collège de Calvi au sud. Il comportait une chapelle construite au XIVe siècle dont la façade donnait sur la rue[2]. Le collège de Sorbonne devint le siège des assemblées de la faculté de théologie de l'université de Paris.

    Le cardinal de Richelieu, qui avait été élève au collège de Sorbonne en 1606-1607, en devint le proviseur en 1622 après le décès du cardinal de Harley. Face à l'état de délabrement du bâtiment, il entreprit un ambitieux programme de rénovation du collège. Les bâtiments, particulièrement mal commodes, étaient devenus nettement insuffisants au cours des deux derniers siècles. Le rôle des collèges avait en effet alors évolué : d'un simple gîte à l'attention d'une vingtaine de pensionnaires, il était devenu le siège d'une importante bibliothèque et un lieu d'enseignement, tandis que l'acquisition de terres et de rentes avait permis d'accroître le nombre de pensionnaires. Des travaux étaient urgents pour le nouveau proviseur du collège. À cette effet, il y agrégea deux collèges voisins, ceux de Calvi et des Dix-Huit et fit reconstruire les bâtiments dans un style classique.

      

    Richelieu chargea donc son architecte, Jacques Lemercier, de reconstruire l'ensemble afin de répondre aux exigences et au goût de l'époque. Le premier projet consistait à raser les bâtiments gothiques du collège et de son voisin méridional, celui de Calvi, tout en conservant la chapelle. Celle-ci, modernisée et agrandie, aurait servi de séparation entre deux cours de taille égale. Les travaux de démolition étaient en cours depuis 1629 quand Richelieu, conforté dans sa situation de premier ministre après la journée des dupes, fit retravailler le projet dans un sens plus ambitieux.

      

    Fichier:La place et la chapelle de la Sorbonne, par Victor Jean Nicolle (1754-1826).jpeg

    On abandonna le système des cours jumelles au profit d'une grande cour unique s'étendant au nord d'une nouvelle chapelle. Celle-ci prit rapidement des proportions monumentales, recouvrant tout l'espace jadis occupé par le collège de Calvi. Les travaux de reconstructions commencèrent en mai 1635 et le gros œuvre était presque terminé à la mort du cardinal en 1642. Seule la chapelle, aujourd'hui considérée comme le chef-d'œuvre de Lemercier et de l'architecture classique parisienne restait inachevée. La duchesse d'Aiguillon, héritière de Richelieu et exécutrice de son testament, dirigea la fin des travaux.

    Le nouveau collège doubla ainsi sa surface et se vit, en outre, doté d'une grande chapelle destinée à recevoir le tombeau du cardinal. En plus de ces aménagements, le cardinal léguait une partie de sa bibliothèque et de sa fortune à l'institution.

      

    Les bâtiments sous la Révolution

    Sous la Révolution française, les bâtiments furent fermés aux étudiants en 1791 et la société sorbonique fut dissoute en même temps que les universités de Paris et de province en conséquence de la loi Le Chapelier supprimant les corps intermédiaires. En 1794, la chapelle fut transformée en temple de la déesse Raison. Napoléon Bonaparte transforma le site en ateliers d'artistes[3].

    La Sorbonne au XIXe siècle, siège des facultés des sciences, des lettres et de théologie de Paris

     

    À partir de 1806, Napoléon réorganisa l'ensemble du système d'enseignement français en créant l'Université impériale. Elle regroupait tous les niveaux d'enseignement et comportait à ses niveaux les plus élevés les écoles spéciales et des facultés de cinq types : Faculté des sciences, Faculté des lettres, Faculté de théologie, Faculté de droit et Faculté de médecine. Les deux dernières retrouvèrent leurs locaux d'Ancien Régime, place du Panthéon et rue de l'école de Médecine, tandis que les trois autres s'installent dans les bâtiments de l'ancien collège du Plessis, puis en 1821 dans la Sorbonne de Richelieu. Le bâtiment devenait en outre le siège du rectorat de l'Académie de Paris.

    À la Restauration, le duc de Richelieu, premier ministre de Louis XVIII, voulut honorer la mémoire du cardinal en rendant tout son lustre à la Sorbonne. Il y fit construire un amphithéâtre de 1 200 places. Malgré ces aménagements, les vieux bâtiments du XVIIe siècle, abandonnés pendant les dix ans de la Révolution, s'étaient beaucoup dégradés. La concentration sur ce seul collège des étudiants en lettre, science et théologie de toute l'académie de Paris posa rapidement des problèmes d'exiguïté. La rénovation du complexe devenait une urgence qui traversa tout le XIXe siècle. Sous le Second Empire, on confia à Léon Vaudoyer le projet. Il conçut un palais avec une grande façade rue Saint-Jacques et une tour d'astronomie. La première pierre fut posée en 1855 mais le projet n'aboutit pas.

    La création de l'École pratique des hautes études mit encore plus en évidence les problèmes d'exiguité des lieux. Les nouveaux laboratoires d'enseignement et de recherche de la faculté des sciences, financés par l'École pratique, durent être installés dans des appartements de la rue Saint Jacques.

    Fichier:Sorbonne university main building entrance.jpg

    La nouvelle Sorbonne de Paul Nénot

     
     

    Un nouveau concours d'architecte, présidé par Charles Garnier, fut ouvert dans les années 1880 et remporté par l'élève de Charles Garnier, Henri-Paul Nénot. Il reprenait l'idée de Léon Vaudoyer de construire non plus un collège mais un véritable palais des sciences et des lettres. Refusant les tentations néogothiques qu'on voyait s'épanouir en Grande-Bretagne ou en Belgique pour les nouveaux collèges de Cambridge ou l'université de Gand, il livra un très bel exemple du classicisme haussmannien. Nénot déclara "l'université ne peut se passer de la tradition de l'architecture latine et a besoin de proportions et de règles dans ses bâtiments[5]".

    Malgré quelques protestations[6], la démolition des bâtiments, chapelle exceptée, dura dix ans, de 1884 à 1894, tandis que la première pierre du nouvel édifice était posée en 1885. Le président Sadi Carnot put inaugurer la première partie du complexe, au nord, en 1889, pour le centenaire de la Révolution française. L'ensemble des travaux ne fut achevé qu'en 1901.

    Le projet de Paul Nénot était à la fois simple et grandiose. La surface à lotir avait été étendue à un vaste îlot tout en longueur compris entre les rues Saint-Jacques, Cujas, des écoles et de la Sorbonne. Le terrain présentait une forte déclivité, s'élevant de façon importante au sud, suivant les pentes de la Montagne Sainte-Geneviève. La chapelle, devenue monument historique et occupant une surface importante au centre du site, devait être conservée. Ce n'était donc pas un ensemble facile à mettre en valeur. Nénot y délimita trois ensembles qui permettent véritablement de considérer son bâtiment comme un complexe regroupant plusieurs monuments, séparés par des rues intérieures transversales, les galeries Robert de Sorbon et Jean de Gerson :

    • au nord, sur la rue des écoles, il créa un vaste palais académique, destiné à recevoir l'administration du rectorat, la chancellerie de l'université et les secrétariats des deux facultés qui devaient occuper le site.
    • au sud, un ensemble d'ailes assez basses, organisées autour de cours nombreuses et aménageables, destiné à accueillir les laboratoires de la faculté des sciences. Chaque département y disposait de locaux spécialement adaptés à sa discipline.
    • entre les deux, un ensemble généraliste autour d'une cour d'honneur, regroupant de vastes salles, de grands amphithéâtres et une bibliothèque centrale, apte à accueillir toutes sortes d'enseignements, mais en particulier ceux de la faculté des lettres.

    Les espaces initialement prévus pour la faculté de théologie, supprimée en 1885, furent attribués à l'École nationale des chartes[7], qui devenait ainsi la deuxième école spéciale après l'Ecole pratique des hautes études à s'installer dans le complexe de la Sorbonne.

    En 1896, une loi regroupa les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d'une même académie en une personne morale, l'université. La Sorbonne, déjà siège du rectorat de Paris, devenait par là le siège de la nouvelle Université de Paris. Le recteur de l'académie de Paris cumula dès lors sa charge avec celle de chancelier de l'université de Paris, augmentant notablement ses besoins en place et en personnel dans le bâtiment. De la même façon, l'augmentation rapide du nombre d'étudiants, imposa la construction d'annexes autour du bâtiment : (Institut de géographie, Institut d'Art et d'Archéologie)[8]. D'abord modestes, ces annexes devinrent après la Seconde Guerre mondiale, de gigantesques complexes rivalisant en taille avec la maison mère, à l'image du campus de Jussieu, de celui de Nanterre, etc.[9].

      

      

    Le Palais

     
     

    Chaque ensemble était construit selon un thème architectural. Le palais, au Nord, était ainsi la seule partie entièrement conçue dans des matériaux nobles, affichant sur les rues comme dans les cours un appareil de pierre de taille sommé de grands toits pentus d'ardoise. Sa façade principale, sur la rue des écoles, au nord, était édifiée dans un style néo-Renaissance des plus grandiloquents. Au premier étage, d'immenses fenêtres à meneaux de pierre marquaient ainsi cette inspiration. À l'intérieur, un grand vestibule de pierre claire décoré de reliefs et de statues s'ouvrait sur un monumental escalier à double révolution desservant un grand amphithéâtre plus proche d'une salle de spectacles que d'une salle de cours.

      

    Il était décoré dans des tons de vert, couleur traditionnellement attachée au savoir et très présente dans le bâtiment. Son mur de scène fut confié au peintre Puvis de Chavannes qui y figura le bois sacré de la connaissance. L'escalier menait à un palier à éclairage zénithal largement ouvert sur le rez-de-chaussée, faisant ainsi office de puits de lumière. Un vaste péristyle en dessinait les contours et soutenait une verrière dont le médaillon central figurait les armoiries de la ville de Paris en vitrail.

      

    Au dessus du vestibule, depuis le palier, on accédait à une enfilade de salons ouvrant sur la rue et destinés à accueillir les cérémonies de l'université et du rectorat. Cette partie, particulièrement prestigieuse regorgeait de peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne.

    Au rez-de-chaussée, le vestibule s'ouvrait à ses extrémités sur deux galeries, les amphithéâtres Michelet et Quinet à l'est et les bureaux du rectorat à l'ouest. Les deux galeries, bordées d'arcades de pierre de taille garnies de boiseries et de peintures figurant les principales villes de l'histoire universelles, longeaient le grand amphithéâtre et aboutissaient, après une volée de marches, à la galerie Robert de Sorbon. Elles étaient longées vers l'extérieur de l'îlot par deux cours éclairant les secrétariats des deux facultés résidentes. L'ensemble possédait une grande lisibilité puisque toute la partie ouest, rectorat excepté était dévolue à l'administration de la faculté des lettres, tandis qu'en symétrique, toute la partie est était dévolue à l'administration de la faculté des sciences. Au niveau de la galerie Robert de Sorbon, entre les galeries des sciences et des lettres, se trouvait la salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient.

    La Faculté des lettres

     

    La partie centrale du bâtiment fut ensuite construite. La cour d'honneur avait été conçue de manière à évoquer une architecture Louis XIII et à ne pas trancher avec la chapelle qui en occupait le bord méridional. Elle était bordée au nord par un auvent à colonnes ouvert dans le rez-de-chaussée du bâtiment. Elle s'ouvrait sur la rue à l'ouest par une porte cochère et sur le hall des amphis à l'ouest. Celui-ci était une réplique plus modeste du grand vestibule du palais. Il s'ouvrait sur un escalier menant à la bibliothèque et sur cinq salles de cours : les amphithéâtres Descartes, Guizot, Turgot et Richelieu, ainsi que sur la salle Louis Liard, anciennement salle des doctorats. Les trois premiers étaient des salles rectangulaires à gradins, ornés de boiseries basses et d'une peinture au dessus de l'estrade. Derrière chaque estrade se trouvait un bureau pour que le professeur puisse recevoir ses étudiants. L'amphithéâtre Richelieu était de conception très différente, puisqu'il était rond. Là encore, boiseries et peinture en décoraient les murs. Autre spécificité, ces derniers étaient vert pomme et ornés sur toute leur hauteur de motifs floraux. La salle Louis Liard, enfin, était une salle prestigieuse destinée aux soutenances de doctorat et aux réunions académiques. Son décor était néo-rococo et un grand portrait du Cardinal de Richelieu trônait au dessus de l'estrade. À l'arrière, ici encore, on trouvait une petite salle destinée à la délibération des jurys de doctorat.

     

    À l'étage, sur toute la longueur de la cour, s'étendait la vaste bibliothèque de la Sorbonne Afin de ne pas réduire la luminosité en obstruant une partie des fenêtres avec des rayonnages, elle fut dès le début une bibliothèque avec peu de livres en libre accès. De part et d'autre de l'entrée, où se situaient le guichet et les catalogues, s'organisaient deux espaces de lecture : les lettres au nord et les sciences au sud. Le long vaisseau était décoré de deux scènes historiques à ses extrémités et les murs étaient recouverts de toiles marouflées aux grands motifs art nouveau dans des tons vert-d'eau. Un système de ventilation très novateur était ménagé dans les frises en fontes du plafond et permettait de chauffer la salle en hiver. Sur les cours intérieures, au dessus des amphithéâtres Turgot et Guizot, s'élevaient cinq puis huit étages de magasins. Des salles séparées, pour les professeurs et pour accueillir la bibliothèque de Victor Cousin, jouxtaient la grande salle. Au même niveau que la bibliothèque, sur la rue Saint-Jacques se situaient les deux musées de l'université, celui de minéralogie et celui de (aide bienvenue), qui complétaient ces archives du savoir.

    Cette partie du bâtiment était la plus récente et on pouvait y constater un changement dans le goût dominant : le décor y faisait une plus large part au bois et aux toiles peintes. L'influence du style art-nouveau était palpable. Les escaliers de cette partie centrale du bâtiment étaient ainsi décorés des mêmes toiles peintes aux délicats motifs vert-d'eau que la bibliothèque, bien qu'elles aient été par la suite recouvert d'un badigeon beige. Le contraste était donc saisissant avec la décoration du palais, juste à côté, décoré dans le style triomphant et propagandiste si cher aux débuts de la troisième république. Le long des rues extérieures, s'échelonnaient quatre étages de salles de cours. Sur la rue Saint-Jacques, se trouvait une tour à deux coupoles destinée à accueillir l'observatoire de la Sorbonne. Par souci d'économie, seules les façades sur les rues et la cour d'honneur furent ici réalisées en pierre de taille; les ailes donnant sur les cours intérieures étaient en brique.

    Fichier:Sorbonne - Hall entree 2.jpg

    La Faculté des Sciences

     

    Cet ensemble était traversé sur toute sa longueur par la galerie Richelieu, qui s'achevait au sud par une nouvelle volée de marches destinées à compenser la pente de la montagne. Au sud s'étendaient les bâtiments de la faculté des sciences, avec seulement deux à trois étages en moyenne et réalisés dans un style industriel mêlant appareil de briques et auvents métalliques. Cette section du bâtiment comportait surtout des laboratoires et des bureaux mais aussi quelques beaux amphithéâtres : ceux de chimie et de géologie, notamment au niveau de l'entrée. Il s'agissait de deux amphithéâtres ronds en boiseries, et dont le haut de l'estrade était peint de paysages dans un style néo-impressionniste. Ce sont actuellement les amphithéâtres Bachelard et Oury (dits de gestion).

    Fichier:Sorbonne - Hall 2bis.jpg

      

    La Sorbonne éclatée : l'après mai 68

     

    En mai 1968, la Sorbonne est le bastion des manifestations étudiantes, ayant débuté avec le mouvement du 22-Mars à la faculté de Nanterre, qui aboutirent en un ample mouvement contestataire dans toute la France. La première émeute de mai 1968 se déclenche suite à l'intervention de la police dans la cour de la Sorbonne. Le 3 mai, des centaines d'étudiants se sont en effet rassemblés dans la cour en prévision d'une attaque d'Occident. Il y a là toutes les tendances de l'extrême gauche : trotskystes, maoïstes, ou anarchistes. Les services d'ordre d'extrême gauche sont armés de manches de pioche et prêts à l'affrontement. En faisant appel à la police, le recteur-président de l'université va ainsi déclencher la première émeute du mois de mai. À partir du 13 mai, la grève générale commence et la Sorbonne est occupée.

    L'Assemblée nationale élue en juin 1968 après la dissolution décidée par le général de Gaulle s'attaque aussitôt à la réforme universitaire. En 1971, l'Université parisienne est éclatée en treize universités nouvelles. Tandis que les annexes sont partagées entre les différentes universités filles, le complexe de la Sorbonne, propriété de la ville de Paris, est placé dans un régime d'indivision géré par la chancellerie des universités de Paris. Six établissements d'enseignement se maintiennent dans les locaux : les universités Paris I, Paris III, Paris IV et Paris V ainsi que l'École des Chartes et l'EPHE. Cette multiplication d'acteurs a favorisé l'accumulation de difficultés et d'inégalités dans gestion du monument.

    Dans le même temps, un processus de fermeture du bâtiment déjà enclenché par le déménagement de la faculté des sciences s'accélère afin de neutraliser le site : les étudiants de premier cycle, plus nombreux et réputés plus remuants, sont délocalisés sur des sites périphériques comme le centre Pierre-Mendès-France, le centre Censier ou le centre Clignancourt, réduisant notablement le nombre d'étudiants dans le bâtiment. De même, la partie basse du complexe, le palais académique, est fermé aux étudiants, tandis que sous l'effet du plan Vigipirate, devenu permanent à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la Sorbonne est, en principe, fermée au public. Si l'on fait exception de quelques rares visites groupées organisées par la Chancellerie et des journées européennes du patrimoine, seuls les étudiants et le personnel des établissements ayant des locaux dans la Sorbonne, ainsi que les lecteurs de la bibliothèque de la Sorbonne, peuvent y entrer.

    Malgré cela, le caractère symbolique du monument dans la contestation étudiante et la tentation de réitérer le mythe de mai 68 restent forts. C'est ainsi qu'en 2006, plusieurs centaines de manifestants, luttant contre la loi dite « sur l'égalité de chances », ont occupé la Sorbonne pendant trois nuits (du 8 mars au 11 mars au matin : « la prise de la Sorbonne ») avant d'être évacués par les forces de l'ordre.

    Le quartier a été bouclé pendant plusieurs semaines ; ce bouclage est pourtant passé inaperçu — voir un des rares documents sur le sujet, le court-métrage Sorbonne interdite[10]. Le bâtiment a été fermé aux étudiants et aux enseignants à la demande du rectorat désireux d'éviter toute nouvelle occupation et tout nouveau dégât. Elle a rouvert le 24avril2006. Au cours de cette période, les bâtiments du Panthéon, situé au 12 de la place du Panthéon, continuaient à recevoir étudiants et enseignants.

    Des étudiants ont immédiatement voté la réoccupation de l'université avant d'être à nouveau expulsés le soir même. Les cours n'ont pu reprendre que progressivement avec le déploiement d'un important dispositif policier tout autour de l'université. Au-delà de la lutte contre le CPE, une partie des étudiants a cherché à imiter sans vrai discernement, semble-t-il, l'esprit de mai 68. Les dégâts causés par les manifestants se sont chiffrés à 800 000 euros, ce qui a contraint l'université à développer la location de ses locaux - déjà existante vu l'histoire du lieu, pour des tournages de films ou de téléfilms, afin de payer les travaux qui ont nécessité la fermeture du bâtiment et l'annulation de nombreux cours.

    Le 19 février 2009 suite à une manifestation la Sorbonne fut occupée par des étudiants pendant plusieurs heures avant d'être expulsés par la police.

      

    Fichier:Amphithéâtre Sorbone.JPG

    Un monument menacé

    L'événement le plus important de ce siècle pour le monument a sans doute été le démembrement de l'université et la multiplication subséquente de ses occupants. Chaque institution a en effet sa propre politique concernant le bâtiment, en dépit de l'autorité théorique de la Mairie de Paris et de la Chancellerie des Universités sur la gestion du complexe. La chose est saisissante quand on arpente les couloirs : suivant l'occupant des murs, ceux-ci peuvent passer du blanc immaculé au jaune sale. L'installation non concertée de gaines techniques (électricité, téléphone, réseau local) par chacun des acteurs pose en outre des problèmes importants, à tel point que la réfection globale de ces réseaux fait partie des missions assignées par la mairie de Paris à la campagne de mise en sécurité de la Sorbonne.

      

    Fichier:Salle Saint-Jacques (Bibliothèque de la Sorbonne).jpg

      

    Une autre menace, qui ne pèse plus sur l'intégrité du monument, mais sur sa vocation[est dénoncée depuis plusieurs années par les étudiants du complexe: il s'agit de la mainmise toujours plus importante des services de la chancellerie sur le bâtiment. Le rapport Larrouturou[ sur l'immobilier universitaire parisien s'en est également étonné, dans la mesure où la chancellerie possède de nombreux autres immeubles dans Paris. Il est vrai que, théoriquement, celle-ci attribue les espaces qui se libèrent dans le complexe au fil des départs, mais elle s'en est attribué plusieurs, notamment dans l'ancienne faculté des sciences, faisant craindre aux organisations étudiantes une politique de grignotage et d'expulsion des étudiants. Il n'est pas faux qu'un certain nombre de précédents existent, notamment en ce qui concerne le palais académique, qui abritait le rectorat et la chancellerie, mais aussi les secrétariats des facultés. Or ces derniers font aujourd'hui partie des espaces attribués à la chancellerie.

     

    À la suite de la réforme des universités de 1970, le bâtiment de la Sorbonne fut placé dans un régime d'indivision entre différentes institutions. La Ville de Paris est propriétaire des lieux, avec obligation perpétuelle d'y maintenir le siège de l'académie de Paris ; la chancellerie des universités de Paris, quant à elle, gère le monument. D'autres institutions comme les Cours de civilisation française de la Sorbonne et la Bibliothèque de la Sorbonne y ont leur siège, de même que l'École des chartes et l'École des hautes études. Ces dernières, néanmoins, devraient bientôt déménager sur la rive droite, notamment sur le futur Campus Condorcet. Quatre universités disposent de locaux dans la Sorbonne et utilisent ainsi ce nom[21] ainsi que l'observatoire de la Sorbonne :

    Le nom « Sorbonne » est ainsi une marque disputée par différentes institutions. Il s'agit en effet d'un véritable enjeu de taille pour ces institutions, dans la mesure où le nom Sorbonne concentre en lui seul toute la réputation de l'ancienne université de Paris. On a ainsi vu au début de l'année 2010 les différents PRES de Paris se battre autour de ce nom, considéré comme une marque porteuse de prestige et attractive pour les étudiants étrangers. Finalement, trois PRES utilisent ce nom :

     

    SOURCES / WIKIPEDIA  - références bibliographiques sur le lien de WIKIPEDIA

     

     

     


     

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    Molière (Jean-Baptiste Poquelin)

    De sa naissance à sa reconnaissance

      

     

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    Molière

    Né en 1622 à Paris, Molière de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin fils d’un tapissier du roi fit ses études dans un collège de Jésuites qui accueillait les fils de la noblesse et de la riche bourgeoisie.

      

    Il se détourna de la carrière que son père lui destinait au profit de la création d’une troupe de comédiens : « L’Illustre Théâtre ».

    Cette troupe fut constituée en juin 1643, elle se produisit dans deux salles. Ce fut l’échec et la faillite, et le jeune Poquelin fut emprisonné pour dettes.

      

    Libéré après quelques jours, il partit pour la province. La troupe où il entre est signalée en Gascogne, en Bretagne, en Languedoc et enfin dans la région du Rhône.

      

    En 1650, il fut choisi par ses compagnons pour être leur chef, il abandonne son patronyme au profit de Molière.

    Cette troupe est souvent présentée comme une bande de miséreux, toujours sur les chemins, faisant presque l’aumône. C’est totalement faux !

      

    Bien au contraire ces gens restaient plusieurs mois dans la ville où ils se produisaient, ils y louaient une maison et plaçaient en rente des sommes importantes.

     

    En octobre 1658, après plusieurs années passées en province, ils jouèrent pour la première fois devant Louis XIV, et obtinrent la jouissance de la salle du Petit-Bourbon. En 1660, ils durent la quitter, Louis XIV mit alors à leur disposition la salle du Palais-Royal, construite par Richelieu et demeurée sans emploi depuis sa mort.

      

    C’est là que Molière joua jusqu’à son dernier jour. Cette salle appelée de nos jours la Comédie Française, a un autre nom qui en dit long : « La maison de Molière ».

     

    Les ennuis commencent

    Très vite, il se heurta aux Comédiens du roi. Ceux-ci utilisèrent tous les moyens pour le perdre et firent jouer des pièces où il se voyait insulté de la façon la plus ignoble. Il eut d’autres ennemis. Les plus acharnés furent les dévots.

      

    Un curé de Paris réclama contre lui, dans un libelle furieux, la peine du bûcher. Les médecins ne prenaient pas ses moqueries à la légère. Les marquis, à la cour, se déchaînaient contre lui. Il eut longtemps pour lui le soutient déclaré de Louis XIV. Mais, quand il mourut, il y avait un an que cet appui lui manquait, toute la faveur royale allait alors à Lully.

    Sa vie privée n’a pas été facile non plus. Epousant une jeune comédienne de sa troupe, Armande Béjart qui était officiellement la sœur de son ancienne maîtresse Madeleine Béjart, mais, selon toute vraisemblance la fille de l’illustre actrice ; les ennemis de Molière osèrent prétendre que ce dernier était son père, et portèrent cette infâme accusation jusqu’au roi.

      

    Et ce qui atteignit peut-être plus profondément Molière, c’est qu’Armande lui fut scandaleusement infidèle. Il en souffrit, puis il pardonna ; les deux époux reprirent la vie commune.

      

    Sa mort

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    Molière

    Contrairement à la légende qui veut que Molière soit mort sur scène, il monta sur la scène du Palais-Royal au soir du 17 février 1673 et fut pris d’un malaise au cours de la 4ème représentation du Malade imaginaire. Il mourut à l’âge de 51 ans chez lui dans la soirée.

      

    Il fut inhumé de nuit, de façon quasi clandestine le 21 février 1673.

    Le clergé de Saint Eustache, ayant refusé de lui donner une sépulture chrétienne en raison de l’excommunication de tous les comédiens, Armande Béjart son épouse alla trouver Louis XIV pour qu’il intervienne auprès de l’archevêque de Paris. Suite à cette intervention, Mgr du Harlay prononça l’ordonnance suivante :

     

    « Nous avons permis au sieur curé de Saint Eustache de donner la sépulture ecclésiastique au corps du défunt Molière dans le cimetière de la paroisse, à condition néanmoins que ce sera sans aucune pompe et avec deux prêtres seulement et hors des heures du jour et qu’il ne se fera aucun service solennel pour lui, ni dans

      

    la dite paroisse, ni ailleurs ».

    Mais en réalité le cortège fut plus important que prévu, une grande foule de gens du peuple accompagnèrent le corps qui fut inhumé au cimetière Saint Joseph officiellement au pied de la croix.

     

    Où repose réellement Molière ?

    - Le 21 février 1673 Molière est inhumé au cimetière Saint Joseph, sous la croix
    - 22 ans plus tard Jean de la Fontaine aurait été inhumé au même endroit.


    - En 1732 il apparaît dans les textes que Molière n’aurait pas été enterré sous la croix, mais dans un endroit plus éloigné attenant à la maison du chapelain.


    - Le 6 juillet 1792, suite à la fermeture du cimetière on exhume des ossements situés près de la maison du chapelain en pensant que ce sont les restes de Molière.


    - Le 21 novembre 1792 on recherche les restes de La Fontaine au pied de la croix.


    - Les ossements de Molière et de La Fontaine furent recueillis dans deux bières en sapin déposées dans la crypte de la chapelle du cimetière.


    - Ces deux bières furent abandonnées pendant 7 ans.


    - En 1800 la chapelle est démolie, et les autorités donnent les deux bières à Alexandre Lenoir qui les remplace par deux sarcophages qu’il place dans son musée des monuments français où ils restèrent jusqu’à la suppression du musée.


    - Le 6 mars 1817 les sarcophages furent conduits à l’église Saint Germain des Prés où on célébra une messe pour Molière et La Fontaine et de là au cimetière du Père Lachaise où ils sont encore.

     

    Tout semblerait limpide mais voilà :

    - Jean de la Fontaine n’a pas été inhumé sous la croix du cimetière Saint Joseph, mais sous la croix du cimetière des Innocents.


    - Tous les restes du cimetière des Innocents ont été placés dans les Catacombes.


    - Si Molière n’a pas été inhumé près de la maison du châtelain, mais bien sous la croix du cimetière Saint Joseph, tout laisse à penser que la sépulture actuelle de Molière pourrait renfermer les restes d’un inconnu, que celle de La Fontaine contiendrait ceux de Molière.


    - Et pourquoi pas aucun des deux. Il faut voir dans ces sépultures que deux cénotaphes qui ne sont que des monuments érigés à la gloire de ces personnages sans en contenir réellement les corps.

     

    Ses principales oeuvres

    • L’étourdi ou les contretemps (1655)
    • Le dépit amoureux (1656)
    • La jalousie du barbouillé
    • Le médecin volant
    • Les précieuses ridicules (1659)
    • Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660)
    • Dom Garcie de Navarre ou le prince jaloux (1661)
    • L’école des maris (1661)
    • Les fâcheux (1661)
    • L’école, des femmes (1662)
    • La critique de l’école des femmes (1663)
    • L’impromptu de Versailles (1663)
    • Remerciement au roi (1663)
    • Le mariage forcé (1664)
    • Les plaisirs de l’île, enchantée (1664)
    • La pr1ncesse d’Elide (1664)
    • Le tartuffe ou l.’ imposteur (1664-1669)
    • Sonnet (à la motte de Vayer sur la mort de son fils) (1664)
    • Don juan ou le festin de Pierre (1665)
    • L’amour médecin (1665)
    • Quatrains... (1665)
    • Le misanthrope ou l’atrabilaire amoureux (1666)
    • Le médecin malgré lui (1666)
    • Melicerte (1666)
    • Pastorale comique (1667)
    • Le sicilien ou l’amour peintre (1667)
    • Ballet des muses (1667)
    • Amphitryon (1667)
    • George Dandin ou le mari confondu (1668)
    • L’avare (1668)
    • Boutsrimés au roi, sur la conquête de la Franche-Comté (1668)
    • La gloire du dôme du Val de Grâce (1669)
    • Monsieur de Pourceaugnac (1670)
    • Les amants magnifiques (1670)
    • Le bourgeois gentilhomme (1670)
    • Psyché (1671)
    • Les fourberies de Scapin (1671)
    • La comtesse d’Escarbagnas (1671)
    • Les femmes savantes (1672)
    • Le malade imaginaire (1673)
    •  
    par Webmaster
    Publié le 31 octobre 2002 - Modifié le 10 janvier 2012
     
     
     
     
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    L’écossais Arthur Furguson possédait d’exceptionnels talents de vendeur, mais, comme bien d’autres génies, il ignorait tout de ce don jusqu’au moment fatidique où l’étincelle jaillit de l’occasion et de l’inspiration conjuguées. C’est à Trafalgar Square, par une belle matinée de 1920, que le destin sourit à Furguson lorsqu’il surprit un riche Américain contemplant avec dévotion la célèbre colonne qui surmonte la statue de Nelson.


     



    S’improvisant guide touristique, Furguson expliqua au touriste béat que le monument représentait l’amiral Nelson, glorieux héro de l’histoire anglaise. Sans la statue, la place ne serait plus jamais la même. Mais, hélas! Les dettes de l’empire avait trop besoin d’être épongée et tout devait disparaître : la colonne, la statue, la fontaine et les lions. Bouleversé, l’Américain s’enquit du prix. A peine 6 000 livres, soupira Furguson. Bien sûr, il ne s’agissait pas de céder le monument à n’importe qui; l’acheteur devait se montrer digne d’accueillir ces émouvants témoignages d’une grandeur passée. Par heureuse coïncidence, c’était lui-même, Furguson, qu’on avait chargé de négocier cette affaire délicate, laquelle devait bien entendu rester secrète. L’Américain supplia Furguson de lui accorder la priorité. Harcelé, ce dernier consentit finalement à demander des instructions téléphonique à ces supérieurs.
    Big Ben et Trafalgar Square


     

    Tout fut réglé en quelques instants. C’était d’accord. L’Empire britannique se montrait disposé à accepter immédiatement un chèque et à conclure l’affaire sans autre délai. Serviable, Furguson alla jusqu’à confier à son nouvel ami le nom et l’adresse d’une entreprise digne de confiance qui se chargerait de démonter le monument et d’en assurer le transport. L’Américain lui tendit un chèque en échange d’un reçu, et les deux hommes se séparèrent fort contents l’un de l’autre. Ferguson se mit immédiatement en devoir d’encaisser le chèque. De son coté, son client prenait contact avec la société indiquée; mais celle-ci montra une curieuse réticence à faire ce qu’on lui demandait, et lui en donna les raisons. Pourtant, ce n’est qu’après avoir eu une entrevue avec les policiers de Scotland Yard que le naïf acheteur consentit à reconnaître qu’il avait été berné… Cette année-là, la saison d’été à Londres fut une des plus fructueuse pour Ferguson. Seule la police ne partageait pas sa satisfaction : tantôt un Américain venait se plaindre d’avoir payé 1 000 livres pour Big Ben, tantôt un autre « client » assurait avoir effectué un paiement comptant de 2000 livres sur Buckingham Palace dont on lui refusait pourtant la livraison!



     

    Statue de la liberté et Maison Blanche



     

    Furguson en déduisit que, les Américains constituaient ses meilleurs clients, il pourrait être intéressant de poursuivre ses opérations dans leur propre pays.En 1925, il se rendit à Washington, où il loua la Maison-Blanche à un éleveur de Bétail pour une durée de 99 ans, au prix modique de 100 000 dollars par an, le loyer de la première année étant payable d’avance.Furguson pouvait envisager une retraite dorée mais il voulu quitter la scène de ses exploits avec une apothéose. Il découvrit alors la victime idéale, un Australien de Sydney, pour lequel il déploya toutes les ressources de son ingéniosité. Le port de New York allait être agrandi; la statue de la Liberté gênait les travaux. Bien sûr, des souvenirs sentimentaux y restaient encore attachés; mais cela ne devait pas entraver la marche du progrès, et le gouvernement fédéral acceptait de céder le monument à quiconque voudrait l’emporter.

    L’Australien consacra fébrilement les journées suivantes à se faire envoyer les fonds nécessaires, 100 000 dollars, depuis Sydney. Furguson ne le lâchait pas d’une semelle, l’empêchant soigneusement de se vanter de la superbe affaire qu’il venait de conclure. En souvenir de la transaction, Furguson consentit à se laisser photographier côte à côte avec son client au pied de la Statue dont ce dernier allait devenir l’heureux propriétaire.Comme la somme tardait à venir, Furguson montra quelque impatience, ce qui éveilla les soupçons de l’Australien. Il finit par se rendre à la police muni de la photographie. C’était la piste que les policiers espéraient depuis longtemps. L’Australien les mena directement à Furguson qui fut promptement arrêté. Il fut condamné à cinq années de réclusion, une bien petite peine en regard de la fortune qu’il avait amassée. Relâché en 1930, il vécut à Los Angeles, dans l’opulence grâce à de nouvelles escroqueries, jusqu’à sa mort survenue en 1938.



     

    Extrait du livre: Facts and fallacies ( Sélection du Reader's Digest ) 1988 P. 430-431

    Textes ajoutés par Sehrus
    Dernière modification: Vendredi 16 Mars 2007

      

      

     

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    - L'ATTENTAT TERRORISTE DU WORLD TRADE CENTER -
    (11 Septembre 2001)


    Le World Trade Center

    Les attentats du 11 septembre 2001 ( abréviations : 11/9, 11 Septembre ou 11-Septembre et, en anglais, 9/11 ), le plus grand attentat terroriste jamais perpétré dans l'Histoire, frappèrent New York et Washington à l'aide d'avions de ligne détournés, dans la matinée du jour éponyme.

    Le terme regroupe une série d'évènements synchronisés qui se déroulèrent dans le nord-est des États-Unis d'Amérique : trois avions commerciaux (sur quatre détournés) furent précipités sur des immeubles représentatifs de la puissance américaine, économique pour les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan, New York, et militaire pour le le Pentagone, siège du ministère de la Défense des États-Unis, à Washington. Les "Twin Towers" s'effondrèrent spectaculairement moins de deux heures après les impacts, ainsi qu'une troisième tour proche dite WTC7, le Pentagone fut endommagé.

    Les victimes ont été chiffrées à 2 997 morts et disparus présumés morts, plusieurs milliers de personnes blessées et dizaines de milliers d'autres, notamment parmi les sauveteurs, atteintes de maladies induites par l'inhalation de poussières toxiques. Si l'on excepte la sanglante bataille d'Antietam (1862), le 11 septembre 2001 est la journée la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis, dont le territoire avait été épargné depuis la fin de la guerre de sécession. Souvent comparé à l'agression japonaise sur Pearl Harbour (7 décembre 1941), l'événement a été plus meurtrier, et a surtout touché des civils, de surcroît à un centre névralgique de l'Amérique.

    La thèse du complot terroriste islamiste fut immédiatement présentée par les grands médias et les autorités américaines, puis soutenue par le rapport de la commission chargée d'enquête (Commission Kean). Selon cette thèse, les dix-neuf pirates de l'air qui ont effectué ces attentats-suicides étaient membres d'Al-Qaida. Jamais officiellement revendiqués, ils ont été condamnés par tous les États de la planète, sauf l'Irak baasiste.

    Evénement sans précédent comparable, les attentats du 11 septembre ont été vécus presque en temps réel par des centaines de millions de télespectateurs à travers le monde. La surprise et, pour beaucoup, le choc psychologique ont été considérables, notamment en Amérique et en Occident. Ils ont généré de part le monde des effets puissants et persistants, notamment politiques, psychologiques et économiques. Le gouvernement des États-Unis a adopté un comportement sécuritaire. Les étrangers présents sur le sol américain sont soumis à des mesures de surveillance spécifiques. Sur le plan de la politique étrangère, les éléments les plus visibles de la suite donnée par l'administration américaine aux attentats sont le lancement de la guerre contre le terrorisme (dont la guerre d'Afghanistan en 2001), la dénonciation de l' « Axe du Mal » et, bien qu'aucun lien n'ait été officiellement établi entre Bagdad et les auteurs de l'attentat, le lancement de la guerre en Irak en 2003.

    Sommaire

    Attentats : les faits

    Avec leur charge en carburant estimée à 45 000 litres[1] chacun, les avions ont été utilisés comme bombes incendiaires volantes. Des quatre avions détournés, seul le vol UA93 ne put atteindre sa cible, s'étant écrasé dans une mine à ciel ouvert désaffectée de la Pennsylvanie alors qu'il se dirigeait vers la capitale.

    Selon le rapport officiel, quelques passagers et membres d'équipage ont pu passer des appels téléphoniques mentionnant la présence de pirates de l'air armés de cutters, qu'ils ont utilisés pour menacer ou tuer du personnel navigant et des passagers lors de la prise de contrôle de l'avion. La commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, n'a pu seulement établir que deux des pirates de l'air avaient récemment acheté des couteaux suisses Leatherman[2]. Des menaces de bombe ont été faites sur trois des avions (pas sur l'American 77).

    Les détournements

    Les vignettes ci-dessous présentent les trajets des détournements tels que reconstitués par le rapport de la « Commission 9/11 »

    Selon l'étude du NTSB de l'hiver 2001-2002, rendue publique en août 2006[3], les vols UA175 et AA11 étaient programmés pour décoller à une minute d'intervalle, mais le premier quitta le sol avec 16 min de retard et atteignit sa cible très exactement 16 min après que AA11 ait frappé la tour Nord, la durée de vol ayant été de 49 min (48 min pour AA11).
    Ces parcours ne correspondent pas à une minimisation du temps d'exposition à la réaction de la défense aérienne : après la prise de contrôle par les kamikazes, le vol 11 fut maintenu 13 min durant dans une direction (le Nord-Ouest) qui l'éloignait de son objectif. Ce choix apparamment aberrant se retrouve pour le vol 175 avec son large détour au dessus du New-Jersey pour revenir sur Manhattan par le Sud.

    La même remarque doit être faite pour les vols AA77 et UA93 : le caractère tardif de la prise de contrôle des avions (après 26 et 45 min) résultait en un éloignement important de leur cible, accroissant d'autant les facultés d'intervention de la défense aérienne.

    Réaction de la défense aérienne

    Les procédures qui règlent la coordination entre la l'aviation civile et la défense aérienne, en place depuis les années 60, fonctionnaient de manière satisfaisante (67 sorties entre septembre 2000 et mai 2001). Elles furent cependant modifiées début juin 2001 en privant les commandants de bases de leur autonomie de décision, les plaçant en dépendance du Secrétaire à la défense (Donald Rumsfeld, au Pentagone). Le NORAD disposait ce jour-là pour la côte est de huit chasseurs armés et prêts à décoller.

    Les espaces de temps offerts par les détournements furent conséquents : prenant comme signal d'alarme le radio-mutisme du vol AA11 (8h14), à l'instant des impacts successifs, 33, 49, 83 et 112 minutes se sont écoulées. Aucun des avions de chasse ayant été mis en oeuvre n'a été capable d'interférer avec les vols piratés. le NORAD a soutenu que cette faillite majeure du système de protection de l'espace aérien était due aux délais pris pour transmettre les incidents de vol (24 et 39 minutes pour les vols AA11 et AA77) ou leur non transmission. Reprenant les données du NORAD, la commission Kean exposa que les militaires auraient été avertis quelques minutes seulement avant les impacts des vols AA11 et AA77, et après les impacts pour les autres. Cependant, les choix opérés par le NORAD suscitèrent des interrogations. Selon la déposition du 13 septembre du général Myers, confirmée par la conférence de presse du vice-président Dick Cheney du 16, aucun avion de chasse aurait été mis en oeuvre avant l'impact du vol AA77 contre le Pentagone. La chronologie du NORAD, publiée le 18, indiquait que des chasseurs avaient décollé à 8h44 et 9h30. Selon la commission Kean, les premiers chasseurs décollèrent à 8h52, 38 minutes après le détournement du vol AA11. Ces chasseurs ne furent pas commandités à une base proche de New-York comme Atlantic City, à 90 km au Sud-Ouest, mais à celle d'Otis, proche de Boston, éloignée de 240 km. Après avoir volé au quart de leur vitesse maximale, ils se trouvaient à 114 km de New-York lorsque le vol UA175 percutait la tour Sud. Après avoir atteint New-York à 9h11, ils furent affectés à patrouiller l'espace aérien new-yorkais. Pendant ce temps, le NORAD faisait décoller d'autres chasseurs de la base de Langley, située 210 km au sud de Washington au lieu de celle d'Andrews, à 15 km de la capitale, laquelle maintenait deux escadrons de chasseurs en alerte permanente. Pour cette raison, et par le fait qu'ils volèrent à 35% de leur capacité, ils arrivèrent au Pentagone 12 minutes après l'impact du vol AA77.

    Malgré le fait que le non respect des procédures d'alerte fut ainsi pointé du doigt, aucun responsable de la FAA ne fut sanctionné. Le fiasco organisationnel du NORAD n'empêcha pas non plus les hauts responsables d'être confirmés dans leurs fonctions ou promus.

    Il y a des précédents sur de telles failles de la défense aérienne de diverses nations, ainsi en mai 1989, avant la chute du mur de Berlin, un MiG-23 de la Voénno Vozdouchnyé Sily Soviétique, dont le pilote s'était éjecté en Pologne, s'écrasa en Belgique, deux F-15 de l'USAFE ne l'interceptirent que 21 minutes aprés que la frontiére interallemande fut franchi alors que celle-ci était la plus surveillée et militarisée de l'époque [4].

    Impacts et dommages

    WTC1

    À 8 h 46 (heure locale) (UTC 12 h 46 ), le vol AA11 percutait quasi perpendiculairement en son centre la face nord-est de la tour jumelle Nord[5], son angle de gîte (22°) résultant en une emprise sur quatre étages (94 à 97). Animé d'une vitesse estimée à 750 km/h, l'avion laissait dans la façade son empreinte partielle (35 m pour 47 m d'envergure), les extrémités des aîles n'occasionnant que des dommages superficiels. Les dommages occasionnés à la structure externe ont été chiffrés à 36 poutres sectionnées (13 en moyenne par étage atteint, soit 5% du pourtour). Les dommages sur la structure centrale restent inconnus.
    Schéma montrant à quels étages les avions ont percuté les tours jumelles du World Trade Center.
    Schéma montrant à quels étages les avions ont percuté les tours jumelles du World Trade Center.

    Seule une petite partie de train d'atterrissage ressortit par la face opposée, après avoir perdu 95% de son énergie, et sera retrouvée à un coin de rue, quelques 385 mètres plus loin[6]. Le FBI affirmera avoir retrouvé à proximité le passeport intact de l'un des kamikazes. Avec tous les ascenseurs en panne et les escaliers rendus impraticables, les personnes situées au-dessus des étages atteints furent piégées et enfumées.

    WTC2

    À 9 h 03, le vol UA175 pénétrait de biais la face sud-ouest de la tour Sud, à quelques 7 mètres de son centre. L'évènement a pu être largement enregistré par les télédiffuseurs qui couvraient l'attentat contre la tour Nord.

    La vitesse estimée de l'avion, 940 km/h, lui accordait environ 60% de plus d'énergie que le vol 11. Mais, frappant la tour entre les étages 79 et 81, il laissait une empreinte moindre (26 m d'envergure) malgré un angle de gîte plus important (31°) car à ce niveau la structure extérieure était (deux fois) plus résistante qu'aux étages supérieurs. L'angulation de la direction de vol a fait que la carlingue et la moitié tribord de l'appareil ne pouvaient pas rencontrer la structure interne des poteaux porteurs, permettant ainsi à un moteur, un train d'atterrissage et un morceau de carlingue de ressortir par l'angle est du bâtiment et d'être retrouvés jusqu'à 400 m de distance. L'avion sectionna 23 colonnes de la structure externe (8 par étage en moyenne, soit 3% du pourtour), dommages auxquels il faut ajouter ceux réalisés dans l'angle oriental par la sortie du moteur et du train droits. Les dommages subis par la structure centrale sont inconnus, mais bien moindres que ceux de la tour Nord, raison pour laquelle les ascenceurs ont fonctionné durant un quart d'heure (jusqu'à 9h03).

    Le Pentagone

    À 9 h 37, Le vol 77 American Airlines explosait en pénétrant la façade occidentale du Pentagone, 51 mn après avoir été détourné de sa route.

    Les incendies

    WTC1

    Instantanément libéré, le kérosène explosa en une boule de feu qui se répandit dans les étages touchés ainsi que la cage centrale des services, le souffle atteignant le rez-de-chaussée. Cette combustion immédiate fit naître un ensemble de feux qui allaient se déplacer au fur et à mesure de l'épuisement des combustibles (les flammes devenant de moins en moins visibles) et sans doute de l'embrasement de nouveaux matériaux. Elle allait rapidement subir une pénurie d'oxygène , l'air des étages atteints ayant été largement épuisé par la combustion du kérosène (au bout d'un quart d'heure, les fumées étaient devenues noires).

    WTC2

    L'inclinaison de l'impact fit que le kérosène de l'aîle droite ressortit par les façades en trois énormes boules de feu. Il s'en suivit que l'incendie subséquent fut bien moindre que pour la tour Nord et resta très localisé. Au moment de l'effondrement, les feux donnaient des indications d'étouffement, seule une fumée noire étant visible qui s'échappait du bâtiment. L'équipe de pompiers qui était arrivée au 78èmeétage avait signalé la persistance de deux feux et demandé l'envoi de lances pour les éteindre. Quelques minutes plus tard, la tour s'effondrait avant que put être transmis l'ordre d'évacuation émis par le poste de commandement des urgences situé dans le WTC7.

    Bilan humain et matériel

    Nombre de victimes lors de la journée du 11 septembre World Trade Center Tours 2 595, dont 343 sapeurs-pompiers de New York, 23 officiers de police du NYPD, 37 officiers de la police du port
    Vol AA11 92 passagers, membres d'équipage et terroristes
    Vol UA175 65 passagers, membres d'équipage et terroristes
    Pentagone Bâtiment 125 civils et militaires
    Vol AA77 64 passagers, membres d'équipage et terroristes
    Shanksville Vol UA93 45 passagers, membres d'équipage et terroristes
    Total 2 986

    Au moins 2 986 personnes ont donc été tuées.

    Au World Trade Center, confrontées à une situation désespérée due à la fumée et la chaleur de la combustion du carburant des avions, environ deux cents personnes ont sauté des tours en feu vers la mort, s'écrasant dans les rues et sur les toits des bâtiments adjacents (une réaction semblable a pu être observée lors de l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist de 1911). En outre, certains des occupants de chaque tour située au-dessus du point d'impact ont tenté d'atteindre le toit dans l'espoir d'un sauvetage par hélicoptère. Aucun plan de sauvetage n'a existé pour une telle éventualité. Les occupants en fuite vers le toit se sont heurtés à des portes d'accès verrouillées.

    * Près de 1 366 personnes ont été bloquées au-dessus et au niveau de l'impact dans la tour Nord (WTC 1). Aucune d'elles n'a survécu.

    * Près de 600 personnes ont été bloquées au-dessus et au niveau de l'impact dans la tour Sud (WTC 2). Dix-huit seulement sont parvenues à s'échapper à temps du dessus de la zone d'impact et à sortir de la tour Sud avant que celle-ci ne s'effondre.

    Selon l'« Associated Press » (AP), la ville a identifié plus de 1 600 corps, mais ne pouvait identifier le reste des corps (environ 1 100 personnes). L'agence de presse rapporte que la ville a « environ dix mille fragments non identifiés d'os et de tissus qui ne peuvent pas être assortis à la liste des morts ».

    Dans le New Jersey et le Connecticut, des écoles publiques ont été évacuées. Les écoles de Scarsdale, New York ont été fermées pour la journée. À Greenwich, Connecticut, située à environ 24 kilomètres au nord de la ville, des centaines d'étudiants avaient des liens directs avec les victimes des attentats. Les villes de Greenwich, Connecticut et New Canaan, Connecticut, deux des villes les plus riches du monde, ont eu plus de résidents tués que n'importe quelle autre ville dans le secteur de la métropole de New York. Quand les banlieues autour de la ville de New York ont appris la destruction si proche de leur maison, beaucoup d'écoles ont été fermées pour la journée, évacuées ou verrouillées. D'autres secteurs scolaires ont protégé les étudiants des images télévisuelles car plusieurs de leurs parents travaillaient dans le World Trade Center.

    Subséquemment à l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center, quatre autres bâtiments sur le site du WTC et quatre stations de métro ont été détruits ou très endommagés. Au total, sur l'île de Manhattan, vingt-cinq bâtiments ont été endommagés.

    L'émotion mondiale

    Peu d'évènements terroristes auront reçu pareille couverture médiatique (même si l'on pense aux otages israéliens du massacre des jeux Olympiques de Munich). Le lieu (une des villes les plus connues au monde et siège de nombreuses agences de presse et de télévision), la séquence des évènements (les journalistes se sont immédiatement précipités sur les lieux dès le premier avion et les hélicoptères survolant la ville) ont mené à une médiatisation considérable et à l'observation en direct du crash du second avion, puis de l'effondrement des tours. Pendant une demi-journée, toute l'attention de centaines de millions de personnes a été tournée vers le nord-est des États-Unis.

    Par ailleurs, les attentats du 11 septembre constituent un « coup de tonnerre dans un ciel bleu » pour les Américains. Après des décennies où le peuple américain s'est essentiellement considéré comme relativement préservé du terrorisme international (même si certains attentats ont touché le pays, dont un précédent contre l'une des tours du World Trade Center en 1993 et celui de la ville d'Oklahoma City deux ans plus tard (mais celui-ci ayant pour origine l'extrême droite américaine), et d'autres sur les ambassades à l'étranger (attentats contre les ambassades américaines du Kenya et de la Tanzanie en 1998) et des installations militaires, ils étaient rares.

    Les attaques terroristes ont été dénoncées par les médias internationaux et les gouvernements comme une agression perpétrée par des fondamentalistes musulmans. Certains commentateurs ont comparé cet évènement à l'attaque sur Pearl Harbor par les Japonais le 7 décembre 1941. La comparaison est fortement validée par ce sentiment lui-même, même si la différence entre l'agression militaire par une nation (en faisant abstraction de la séquence des évènements qui a beaucoup joué dans la perception de traîtrises) et l'attentat commis par des individus essentiellement invisibles a été avancée par certains observateurs.

    Le lendemain des attentats, le conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1368[7], proposée par la France, condamnant ces actes terroristes. En voici des extraits :

    1. Condamne catégoriquement dans les termes les plus forts les épouvantables attaques terroristes qui ont eu lieu le 11 septembre 2001 à New York, Washington (DC) et en Pennsylvanie et considère de tels actes, comme tout acte de terrorisme international, comme une menace à la paix et à la sécurité internationales;

    2. Exprime ses plus profondes sympathies et condoléances aux victimes et à leurs familles ainsi qu'au peuple et au gouvernement des États-Unis d'Amérique.

    Responsabilités et polémiques

    Les pirates de l'air

    Identité des dix-neuf terroristes responsables des attentats :

    American Airline 11 United Airline 175 Americain Airline 77 United Airline 93
    Mohammed Atta Marwan al-Shehhi Hani Hanjour Ziad Jarrah
    Waleed al-Shehri Mohand al-Shehri Nawaf al-Hazmi Saeed al-Ghamdi
    Wail al-Shehri Fayez Banihammad Salem al-Hazmi Ahmed al-Haznawi
    Satam al-Suqami Ahmed al-Ghamdi Khalid al-Mihdhar Ahmed al-Nami
    Abdulaziz al-Omari Hamza al-Ghamdi Majed Moqed  

    Les nationalités sont les suivantes : un Libanais, deux provenant des Émirats arabes unis ; Mohammed Atta était de nationalité égyptienne. Tous les autres étaient saoudiens.

    Les commanditaires

    * Le rapport de la commission 9/11 désigne Khalid Cheikh Mohammed, capturé en 2003, comme le cerveau opérationnel des attentats. Il précise en outre que, parmi les 27 terroristes infiltrés sur le territoire des États-Unis en tant que cellule dormante dans le cadre de la planification des attentats, un vingtième pirate de l'air aurait été retiré de l'opération au dernier moment.

    * Le vingtième pirate de l'air
    o Tawfiq bin Attash, dit « Khallad » (article) ;
    o Khalid al-Mihdhar (translittération : Almihdhar) (article) ;
    o Zacarias Moussaoui ;
    o Ali Abdul Aziz Ali, cité lors du procès de Zacarias Moussaoui (article) ;
    o Ramzi Binalshibh, cité lors du procès de Zacarias Moussaoui (article)
    o Zakariya Essabar, identifié également par le contre-espionnage en Allemagne (article) ;
    o Mushabib al-Hamlan (article)

    Ben Laden a, dans un premier temps, nié la responsabilité de ces attentats, mais aurait revendiqué sa responsabilité directe dans l'orchestration de ces attaques dans un enregistrement vidéo affirmé authentique par la CIA.

    Les causes

    Cette attaque fut le jour même attribuée par les autorités américaines, suivies par l'ensemble des médias et la quasi totalité des gouvernements étrangers, au réseau terroriste Al-Qaïda dirigé et financé par Oussama Ben Laden. Cette organisation a été créée par le milliardaire Oussama Ben Laden, lequel avait été recruté avec d'autres par la CIA durant la guerre froide pour alimenter la résistance moudjahiddin contre l'Union soviétique (première guerre d'Afghanistan).

    On pense que l'opération Bojinka, une tentative déjouée en 1995 de destruction simultanée de plusieurs avions de lignes aux Philippines, fut le précurseur de cette vague d'attentats multiples.

    Aussi, en 1994, le détournement du vol AF 8969 aurait, selon certaines sources et certains rapports de services français, eu pour vocation de s'écraser sur la tour Eiffel. Circulaient alors, à l'époque, des tracts d'une tour Eiffel disloquée, formant les lettres GIA (Groupe islamique armé). Les objectifs de ces deux exemples présenteraient ainsi des similitudes avec l'opération terroriste du 11 septembre 2001.

    D'après des documents vidéo saisis lors de la seconde guerre d'Afghanistan — guerre menée en 2001 en réaction aux attentats, contre Al-Qaïda et ses alliés les Talibans (dirigeants du pays suite à un coup d'État en 1996) —, Oussama Ben Laden indiquait que l'opération avait réussi au-delà de ses espérances.

    Le jeudi 24 juillet 2003, le Congrès américain publie le rapport de la commission spéciale d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Ce rapport aurait été expurgé de vingt-huit pages dans lesquelles, d'après un sénateur, seraient mis en cause certains hauts ressortissants saoudiens.

    Une association créée par les familles des victimes et accompagnée de diplomates et historiens accuse les sénateurs qui ont rédigé ce rapport de masquer la vérité et de cacher des preuves qui impliqueraient des personnalités saoudiennes haut placées.

    Cinq ans plus tard cependant, le FBI, par manque de preuve, se trouvait toujours dans l'incapacité d'attribuer officiellement ces attentats à la nébuleuse de Ben Laden[8].

    Les Thèses dissidentes

    Depuis les attentats, une foule de thèses ont été formulées, qui ont en commun de réfuter en certains de ses aspects la version dite officielle des évènements. Nombre de ces thèses affirment l'implication passive ou active du gouvernement américain. Ces théories tentent de démontrer que la version "officielle" ne permet pas d'expliquer les évènements du 11 septembre 2001.

    Pour les défenseurs de ces théories, les attentats auraient permis à l'administration Bush de modifier radicalement les politiques intérieure et extérieure des États-Unis d'Amérique, notamment par les dispositions législatives du Homeland Security Act et des Patriot Act 1 et 2, ainsi que par les invasions militaires de l'Afghanistan et de l'Irak qui s'en sont suivi.

    Ces théories sont rarement évoquées par les médias traditionnels (audiovisuel et presse écrite).

    Suites

    Réactions dans le monde

    L'émoi provoqué par les attentats a produit des réactions de tous ordres :

    * réactions de compassion provenant d'une grande partie du monde, intellectuels, penseurs, artistes, hommes et femmes de gauche comme de droite, à l'exception des partis situés aux extrêmes de l'échiquier politique ;

    * réactions d'inquiétude : le chancelier allemand Gerhard Schröder déclare après les attentats : « Ce n'est pas là une bataille entre les civilisations, c'est une bataille pour la civilisation. »

    * réactions beaucoup moins empathiques d'une partie de la population mondiale, notamment chez d'autres penseurs et intellectuels, ou partisans de l'extrême gauche et de l'extrême droite ; en France, les délégués et militants de la CGT présents à la fête de l’Humanité des 15-16 septembre 2001 refusèrent de s’associer aux trois minutes de silence en hommage aux victimes.

    * réactions partagées de personnes qui observent que les quelques trois mille victimes aux États-Unis qui, selon eux, méritent leur respect, ont cependant un impact médiatique sans commune mesure avec celle des victimes de terrorisme en Afrique ou ailleurs, et notamment celles du génocide au Rwanda pour lesquels un million de morts n'a jamais provoqué de telles manifestations ;

    * réactions de joie d'une partie de la population mondiale allant jusqu'à la proclamation d'une victoire contre l'impérialisme américain par certains groupes ou certaines populations, notamment dans de nombreux pays musulmans mais également en Amérique latine et Asie du Sud-Est ainsi que dans certaines communautées immigrées (Grande Bretagne, France...) ;

    * déclaration de la guerre contre le terrorisme proclamée par le Sénat américain, et promulgation du Patriot Act : durcissement des législations notamment contre le crime organisé, réductions des libertés individuelles, intensification des contrôles aux aéroports, accélération des mesures de filtrage aux frontières — y compris par des documents plus sécuritaires et de la surveillance de certains comptes bancaires. Des actions ciblées contre des individus ou des groupes recherchés pour terrorisme ont lieu dans divers pays ;

    * de nombreux pays ont également renforcé leurs mesures de sécurité, comme par exemple la France qui a augmenté le niveau d'alerte de son plan vigipirate.

    Opérations militaires

    L'impact militaire le plus direct est l'invasion de l'Afghanistan, désigné comme le siège opérationnel d'Al-Qaïda, dès le mois d'octobre 2001 et le renversement du régime des Talibans quelques mois plus tard par les forces armées américaines, britanniques, françaises, et autres. Ce renversement et l'établissement d'un gouvernement de transition s'accompagne de l'arrestation de nombreux musulmans présumés terroristes, dans des camps disséminés autour de la planète, ce qui provoquera les vives réactions de nombreuses ONG, dont Amnesty International. La création de la prison de Guantanamo s'explique en partie par cet afflux important de prisonniers.

    Un second impact militaire d'importance est l'invasion de l'Iraq et le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003 par les forces armées américaines et britanniques. Bien que l'Iraq de Saddam Hussein n'ait pas participé aux attentats du 11 septembre, le régime baasiste a été désigné par l'administration américaine comme un soutien actif du terrorisme international et un détenteur d'armes de destruction massive, malgré l'absence de preuves sur le terrain. Le régime de Saddam Hussein a été remplacé par un régime plus démocratique, notamment par la tenue d'élections et une représentation de la majorité chiites par rapport aux sunnites. L'invasion de l'Iraq provoquera de houleux débats à l'ONU et des manifestations à travers le monde, protestant contre les véritables raisons qui seraient d'ordre économique et stratégique (indépendance énergétique vis-à-vis de l'Arabie saoudite notamment) plutôt que pour libérer le peuple iraquien.

    Suites judiciaires

    Aux États-Unis, la seule personne à avoir été jugée jusqu'a présent pour son implication présumée avec les attentats du 11 septembre est le Français Zacarias Moussaoui. Arrêté moins d'un mois avant les attaques, il était accusé par les autorités fédérales américaines d'avoir eu connaissance des attentats à venir mais de n'avoir pas communiqué ses informations. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès, il a été reconnu coupable par le jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats terroristes du 11 septembre et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.

    Khalid Cheikh Mohammed et Ramzi ben Al-Shaiba soupçonnés d’être les organisateurs des attentats sont en détention à Guantanamo depuis septembre 2006. En mars 2007, ils passent devant une commission militaire chargée de déterminer leur statut [11]. Ils avaient revendiqué l'organisation logistique des attentats en juin 2002 sur un entretien diffusé à la télévision qatarie Al-Jezira,

    Suites économiques

    La plupart des analystes économiques considèrent que les attentats du 11 septembre ont été à l'origine d'un ralentissement économique significatif (ou de l'amplification du freinage important qui avait été amorcé par l'éclatement de la bulle spéculative en l'an 2000).

    L'effet durable sur le monde ne peut pas être encore mesuré pour savoir si ce fut un catalyseur (du sens de l'Histoire) ou un changement. Les médias de masse maintiennent une pression vers l'inquiétude et la paranoïa.

    Selon le « WorldEconomic Report » du Fonds monétaire international de décembre 2001, l'US National Income and Products Accounts évalue les destructions et les dépenses qui leur sont directement liées, après le 11 septembre, à 24,1 milliards de dollars US.

    Près d'une centaine de milliers de New-Yorkais se sont retrouvés au chômage et des milliers d'entreprises (particulièrement dans le secteur tertiaire) ont disparu ou subi des pertes considérables suite à la destruction de ce centre d'affaires, qui était l'un des plus actifs de la planète.

    Les compagnies aériennes mondiales, surtout celles des États-Unis, déjà en difficultés depuis quelques années, ont largement souffert de la chute de fréquentation de leurs lignes et des travaux de sécurité entrepris après ce quadruple détournement, malgré les aides des pouvoirs publics. Les primes d'assurance des immeubles et celle des avions de ligne ont fortement augmenté.

    Révision du système juridique nord-américain

    États-Unis

    L'une des conséquences des attentats du 11 septembre les plus immédiates, mais aussi les plus cachées, fut la « révision en profondeur du système juridique américain ».

    De manière accélérée, l'USA PATRIOT Act fut adopté à la fin du mois d'octobre, conférant des moyens amplifiés d'investigation sur tout le territoire. L'opinion publique était largement demandeuse de mesures accroissant les moyens des enquêteurs; tout ceci se déroulait dans un climat attentiste, auquel venait se surajouter les mesures de sécurité contre les enveloppes de poudre blanche.[12] La validité juridique du Patriot Act, augmentée depuis par l'arsenal du Homeland security, fut confirmée en 2005. En 2006, la licence ainsi obtenue pour les services secrets est toujours objet de débat sur la scène politique et dans l'opinion, puisqu'elle est conçue comme opposée aux droits civiques.

    Comme cela est fréquent aux États-Unis (culture de la leçon apprise, lessons learnt), des pans entiers du droit américain ont été réévalués, non seulement pour ce qui concerne les secteurs de la stratégie militaire et de la sécurité civile, mais aussi celui de l'énergie et de bien d'autres secteurs.

    Canada

    La loi C-36 adoptée en 2001 qui est presque la même de celle adoptée aux États-Unis.

     

     

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    Source: http://fr.wikipedia.org

    Textes ajoutés par Sehrus
    Dernière modification: Samedi 31 Mars 2007

      

    SOURCES : http://www.dark-stories.com/attentat_terroriste_world_trade_center.htm

      

      

     

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    Bourbon, qui n’est pas le nom d’une famille, a désigné une branche cadette de la famille royale devenue finalement aînée et ayant accédé au trône avec le roi Henri IV, dont les ancêtres avaient été ducs de Bourbon.

    Le duché de Bourbon, correspondant grosso modo à l’ancienne province du Bourbonnais et à l’actuel département de l’Allier, s’était formé autour du bourg de Bourbon-l’Archambault, qui devait la première partie de son nom à Borvo, dieu gaulois des sources, lui-même issu de la vieille racine « bherw » désignant la source chaude ou bouillonnante. La seconde partie de ce toponyme est héritée de ses seigneurs, qui s’étaient durant trois siècles transmis le vieux prénom d’Archambaud, et dont la dernière héritière avait épousé le fils cadet de Saint Louis, ancêtre direct d’Henri IV et d’une descendance qui régnera à la fois sur la France, le Portugal, le Brésil et une partie de l’Italie, et qui règne encore sur l’Espagne et le Luxembourg, dont le grand-duc est d’abord un Bourbon-Parme.

    Attention à l’orthographe ! Si l’on écrit les Martin, les Dupont sans la marque du pluriel, la grammaire exige qu’on écrive les Bourbons avec un s, comme font les Anglais avec les Simpsons. La règle, un vrai piège, veut en effet que restent invariables les noms roturiers, ceux des familles non souveraines (comme les Polignac) et ceux des familles illustres qui sont des noms de province (les Savoie). Mais elle demande que prennent un s les noms des familles célèbres de l’Antiquité (les Horaces) et ceux des familles souveraines « dont la gloire est ancienne ».

    On écrit les Plantagenets, les Bourbons, les Condés, mais pas les Bonaparte, ici impitoyablement recalés par les grammairiens, peut-être un tantinet royalistes !

    Jean-Louis BEAUCARNOT

     
     

     

    GENEALOGIE DE LA MAISON ROYALE DE FRANCE

     

     

     

    Troisième branche: les BOURBONS


    Sources : Père Anselme : Histoire de la Maison Royale de France et suite de Potier du Courcy.

    Cette généalogie de la Famille Royale de FRANCE, troisième partie, les BOURBONS fait suite aux Capétiens directs, chapitre auquel il convient de se reporter pour connaître la généalogie des premiers Capétiens.
    Le premier Sire de BOURBON authentique est Adhemar (ou Aymar) qui vivait en 913. Cette première Maison s'éteint en 1200 avec Archambault VIII qui ne laisse qu'une fille mariée à Guy II de DAMPIERRE. De cette union naquit Archambault IX qui commenca en 1218 la seconde Maison de BOURBON.
    Son fils Archambault X mourut à Chypre en 1249 au cours d'une croisade et la Seigneurie de BOURBON passa alors à la maison de BOURGOGNE par les femmes ceci jusqu'en 1283, année ou Beatrix de BOURGOGNE, Dame de BOURBON, épouse Robert de FRANCE, comte de CLERMONT, 6e fils de Saint-Louis, qui suit ci-dessous, et qui commenca la grande Maison de BOURBON qui donna les rois de FRANCE à partir de Henri IV.

     



    Robert de FRANCE, Comte de CLERMONT, Seigneur de BOURBON - 6me fils de Louis IX de FRANCE (St Louis) - né 1256 - + 1318 - m. Clermont/Beauvaisis 1272 Beatrix de BOURGOGNE, Dame de BOURBON (1258-1310) - Les enfants issus de ce mariage et toute leur descendance adopteront le nom de BOURBON - 6 enfants:  

     

    1. Louis I, Duc de BOURBON- dit le Boiteux - Comte de CLERMONT en 1315 - Comte de LA MARCHE et Duc de BOURBON en 1327 - né Clermont vers 1280 - + 1342 - m. Pontoise 1310 Marie de HAINAUT (+ 1354) - 9 enfants dont:
      1. Pierre I, Duc de BOURBON- né 1311 - + tué Poitiers 1356 - m. 1337 Isabelle de VALOIS (1313-1383) - 8 enfants:
        1. Louis II, Duc de BOURBON- né 1337 - + Montluçon 1410 - m. 1371 Anne d'AUVERGNE, Comtesse de FOREZ (1358-1417) - 9 enfants dont:
          1. Jean I, Duc de BOURBON - Duc d'AUVERGNE - né 1381 - + Londres 1434 - m. Paris 1400 Marie de BERRY (1367-1434) - Suite des Ducs de BOURBON - Partie 2
        2. Jeanne de BOURBON- née Vincennes 1339 - + Paris 1378 - m. Tain 1350 Charles V, Roi de FRANCE
        3. Blanche de BOURBON- née 1339 - + Medina Sidonia 1361, empoisonnée - m. Valladolid 1353 Pedro I, Roi de CASTILLE
        4. Bonne de BOURBON- née 1341 - + Macon 1402 - m. Paris 1355 Amedee VI, Comte de SAVOIE (+ 1383)
        5. Catherine de BOURBON- née 1342 - + Paris 1427 - m. Paris 1359 Jean VI, Comte d'HARCOURT (+ 1388)
        6. Marguerite de BOURBON - née 1344 - m. 1368 Armand VIII Amanjeu d'ALBRET, Vicomte de TARTAS (+ 1401)
      2. Jeanne de BOURBON- née 1312 - + 1402 - m. 1324 Guigues VII, Comte de FOREZ (+ 1357)
      3. Marguerite de BOURBON- née 1313 - + 1362 - m.1) 1320 Jean II de SULLY (+ 1343) - m.2) 1346 Hutin de VERMEILLES
      4. Marie de BOURBON- née 1315 - + Naples 1387 - m.1) 1330 Guy de LUZIGNAN, Prince de GALILEE (+ 1343) - m.2) 1347 Robert II, Prince de TARENTE (+ 1364)
      5. Jacques de BOURBON, Comte de LA MARCHE- Devint Comte de LA MARCHE en 1342 - Comte de PONTHIEU - né vers 1315 - + tué Lyon 1361 - m. 1335 Jeanne de CHATILLON (1320-1371) - 4 enfants:
        1. Isabelle de BOURBON-LA MARCHE- née 1340 - + 1371 - m.1) Lyon 1362 Louis de BRIENNE, Vicomte de BEAUMONT (+ 1364) - m.2) 1364 Bouchard VII, Comte de VENDOME (+ 1371)
        2. Pierre de BOURBON-LA MARCHE, Comte de LA MARCHE- né 1342 - + tué Lyon 1362
        3. Jean de BOURBON-LA MARCHE, Comte de LA MARCHE - Comte de VENDOME et de CASTRES - né 1344 - + Vendome 1393 - m. Paris 1364 Catherine de VENDOME, Comtesse de VENDOME et de CASTRES (+ 1412) - Les BOURBON-LA MARCHE, BOURBON-VENDOME et BOURBON-CARENCY - Partie 3
        4. Jacques de BOURBON-LA MARCHE, Baron d'ARGIES- Seigneur de PREAUX - né 1346 - + 1417 - m. vers 1385 Marguerite de PREAUX (+ 1417) - 6 enfants:
          1. Marie de BOURBON-PREAUX, Dame de PREAUX- née 1387 - + 1442
          2. Louis de BOURBON-PREAUX, Seigneur de PREAUX- né 1389 - + tué Azincourt 1415
          3. Pierre de BOURBON-PREAUX, Seigneur de PREAUX- né 1390 - + assassiné La Rochelle 1422 - m. vers 1417 Elizabeth de MONTAGU (1397-1429)
          4. Jacques de BOURBON-PREAUX, Baron de THURY- Seigneur d'ARGIES et de PREAUX - né 1391 - + 1429 - m. 1417 Jeanne de MONTAGU (1398-1420)
          5. Charles de BOURBON-PREAUX, Seigneur de COMBLES
          6. Jean de BOURBON-PREAUX - né 1394
      6. Philippa de BOURBON- née 1316
      7. Beatrix de BOURBON- née 1320 - + Paris 1383 - m.1) Vincennes Jean de LUXEMBOURG, Roi de BOHEME (+ 1346) - m.2) vers 1347 Eudes II de GRANCEY (+ 1389)
      8. Jean de BOURBON, Seigneur de ROCHEFORT - Fils illégitime de Jeanne de ROCHEFORT - Batard de BOURBON - + 1375 - m.1) vers 1351 Laure de BORDEAUX - m.2) 1371 Agnes de CHALEU - Il eut 1 fils
    2. Blanche de BOURBON- née 1281 - + 1304 - m. Paris 1303 Robert VII, Comte d'AUVERGNE et de BOULOGNE (+ 1325)
    3. Jean de BOURBON, Baron de CHAROLAIS- né 1283 - + 1316 - m. vers 1309 Jeanne d'ARGIES - 2 enfants:
      1. Beatrix de BOURBON, Baronne de CHAROLAIS- née 1310 - + 1364 - m. 1327 Jean I, Comte d'ARMAGNAC (+ 1373)
      2. Jeanne de BOURBON, Dame de SAINT JUST - née 1312 - + 1383 - m. 1328 Jean I, Comte d'AUVERGNE et de BOULOGNE (+ 1386)
    4. Marie de BOURBON- née 1285 - + Paris 1372
    5. Pierre de BOURBON- né 1287 - Religieux
    6. Marguerite de BOURBON - née 1289 - + Paris 1309 - m. 1308 Jean, Marquis de NAMUR (+ 1330)

     

     

     

     

     

     

    Partie 2 - Suite des Ducs de BOURBON

     

    Jean I, Duc de BOURBON - Duc d'AUVERGNE - né 1381 - + Londres 1434 - m. Paris 1400 Marie de BERRY (1367-1434) - 8 enfants:  

     

    1. Charles I, Duc de BOURBON- Duc d'AUVERGNE - né 1401 - + Moulins 1456 - m. Autun 1425 Agnes de BOURGOGNE (1407-1476) - 18 enfants:
      1. Jean II, Duc de BOURBON- Duc d'AUVERGNE - né 1426 - + Moulins 1488 - m.1) Moulins 1447 Jeanne de FRANCE (1430-1482) - m.2) St Cloud 1484 Catherine d'ARMAGNAC (+ 1487) - m.3) 1487 Jeanne de BOURBON-VENDOME (1465-1512) - 8 enfants dont:
        1. Mathieu de BOURBON, Baron de LA ROCHE-RENIER- Fils illégitime de Marguerite de BRUNANT - dit Le Grand Batard de BOURBON - + Chambrou 1505
        2. Hector de BOURBON- Fils illégitime - Batard de BOURBON - Archevêque de TOULOUSE - + 1502
        3. Marie de BOURBON- Fille illégitime - Batarde de BOURBON - + 1482 - m. Beseneins 1470 Jacques de SAINTE- COLOMBE
        4. Marguerite de BOURBON- Fille illégitime - Batarde de BOURBON, légitimée 1464 - née 1445 - + 1482 - m. Moulins 1462 Jean de FERRIERES (+ 1497)
        5. Charles de BOURBON, Vicomte de LAVEDAN - Fils illégitime de Jeanne Louise d'ALBRET - + 1502 - m. Louise du LION, Vicomtesse de LAVEDAN - Il fit la branche de BOURBON-LAVEDAN, les Vicomtes de LAVEDAN, les Marquis de MALAUSE et les Barons de BASIAN, toutes ces tiges éteintes vers 1750
      2. Marie de BOURBON- née 1428 - + 1448 - m. 1444 Jean d'ANJOU, Duc de LORRAINE (+ 1470)
      3. Philippe de BOURBON, Seigneur de BEAUJEU- né 1430 - + 1440
      4. Charles II, Duc de BOURBON- Cardinal - Archevêque de LYON - né Moulins 1434 - + Lyon 1488 - 1 fille:
        1. Isabelle de BOURBON - Fille illégitime de Gabrielle BASTINE - + Paris 1497 - m. Gilbert de CHANTELOT
      5. Isabelle de BOURBON- née 1436 - + Anvers 1465 - m. Lille 1454 Charles, Duc de BOURGOGNE (+ 1477)
      6. Louis de BOURBON- Prince-Evêque de LIEGE - né 1437 - + assassiné Liege 1482 - 3 enfants:
        1. Pierre de BOURBON, Baron de BUSSET - Fils illégitime de Catherine d'EGMONT - né aux Pays-Bas 1464 - + 1529 - m. 1498 Marguerite de TOURZEL d'ALEGRE, Dame de BUSSET (+ 1531) - Il fit la branche des Comtes de BOURBON-BUSSET qui existent encore actuellement (renvoi 1)
        2. Louis de BOURBON- Fils illégitime de Catherine d'EGMONT - né 1465
        3. Jacques de BOURBON - Fils illégitime de Catherine d'EGMONT - Grand Prieur des Jesuites en France - né 1466 - + 1537
      7. Pierre II, Duc de BOURBON- Seigneur de BEAUJEU - Devient Duc de BOURBON et Duc d'AUVERGNE en 1488 - né 1438 - + Moulins 1503 - m. 1473 Anne de FRANCE, Vicomtesse de THOUARS (connue sous le nom d'Anne de BEAUJEU)(1461-1522) - 2 enfants:
        1. Charles de BOURBON, Comte de CLERMONT- né 1476 - + 1498
        2. Suzanne, Duchesse de BOURBON - Duchesse d'AUVERGNE - née 1491 - + Chatellerault 1521 - m. Moulins 1505 Charles de BOURBON-MONTPENSIER qui deviendra Charles III, Duc de BOURBON (1490-1527)
      8. Catherine de BOURBON- née 1440 - + Doornick 1469 - m. Bruges 1463 Adolphe, Duc de GUELDRES (+ 1477)
      9. Jeanne de BOURBON- née 1442 - + 1493 - m. Bruxelles 1467 Jean II de CHALON, Prince d'ORANGE (+ 1502)
      10. Marguerite de BOURBON- née 1444 - + 1483 - m. Moulins 1472 Philippe I, Duc de SAVOIE (+ 1497)
      11. Jacques de BOURBON- né 1445 - + Bruges 1468
      12. Louis de BOURBON, Comte de ROUSSILLON- dit l'Amiral de BOURBON - Fils illégitime de Jeanne de BOURNAN, légitimé en 1463 - Comte de LIGNY - + Valognes 1487 - m. Paris 1466 Jeanne de VALOIS, Dame de MIREBEAU (1447-1519) - 4 enfants:
        1. Charles de BOURBON-ROUSSILLON, Comte de ROUSSILLON- Comte de LIGNY - + 1510 - m. 1506 Anne de LA TOUR (+ 1530)
        2. Suzanne de BOURBON-ROUSSILLON, Comtesse de ROUSSILLON- Comtesse de LIGNY - née 1466 - + 1531 - m.1) Jean de CHABANNES, Comte de DAMMARTIN - m.2) vers 1510 Charles, Seigneur de BOULAINVILLIERS (+ 1529)
        3. Anne de BOURBON-ROUSSILLON, Dame de MIRABEAU- m. Jean II, Baron d'ARPAJON
        4. Jean de BOURBON - Fils illégitime - Batard de BOURBON - Abbé de SENILLY - né 1465
      13. Renaud de BOURBON- Fils illégitime - Archevêque de NARBONNE - + Montverdun 1483 - 2 enfants:
        1. Charles de BOURBON- Fils illégitime - Evêque de CLERMONT - né 1461 - + Beauregard 1504
        2. Suzanne de BOURBON - Fille illégitime, légitimée en 1501 - m. 1494 Louis de GONTAVES, Seigneur de CHAZELLES
      14. Pierre de BOURBON, Seigneur du BOIS d'OIN- Fils illégitime - Religieux - + 1490 - 2 enfants:
        1. Antoinette de BOURBON- Batarde de BOURBON - m. 1492 Pierre DYENNE
        2. Catherine de BOURBON - Batarde de BOURBON - m. 1492 Pierre HOLIFLANT
      15. Jeanne de BOURBON- Fille illégitime, légitimée en 1492 - m. 1492 Jean du FAY, Seigneur de BRAY
      16. Charlotte de BOURBON- Batarde de BOURBON - + 1489 - m. vers 1488 Odillon de SENAY
      17. Sidonie de BOURBON, Dame de TISON- Batarde de BOURBON - m. 1460 René, Seigneur de BUS
      18. Catherine de BOURBON - Batarde de BOURBON, légitimée en 1452 - Abbesse de Ste Claire d' AIGUEPERSE
    2. Louis de BOURBON, Comte de FOREZ- né 1403 - + Paris 1412
    3. Louis I de BOURBON, Comte de MONTPENSIER- Comte de CLERMONT et de SANCERRE - Dauphin d'AUVERGNE - + 1486 - m.1) Jeanne d'AUVERGNE, Comtesse de CLERMONT et de SANCERRE (+ 1436) - m.2) 1443 Gabrielle de LA TOUR (+ 1486) - 4 enfants:
      1. Gilbert de BOURBON-MONTPENSIER, Comte de MONTPENSIER- Dauphin d'AUVERGNE - Viceroi de NAPLES - né 1443 - + Pozzuolo 1496 - m. 1482 Clara de GONZAGUE (1464-1503) - 6 enfants:
        1. Louise de BOURBON-MONTPENSIER, Duchesse de MONTPENSIER- Dauphine d'AUVERGNE - née 1482 - + 1561 - m.1) St Pierre le Moutier 1499 André de CHAUVIGNY, Vicomte de BROSSE et Prince de DEOLS (+ 1502) - m.2) Moulins 1505 Louis de BOURBON, Prince de LA ROCHE SUR YON (+ 1520)
        2. Louis II de BOURBON-MONTPENSIER, Comte de MONTPENSIER- Dauphin d'AUVERGNE - né 1483 - + Naples 1501
        3. Charles de BOURBON-MONTPENSIER - Charles III, Duc de BOURBON - Comte de MONTPENSIER en 1501 puis par son mariage en 1505 Duc de BOURBON, d'AUVERGNE, de CHATELLERAULT - Devint Connétable et gagne la bataille de MARIGNAN en 1515 - né 1490 - + tué Rome 1527 - m. 1505 Suzanne de BOURBON, Duchesse de BOURBON - 3 enfants morts jeunes et 2 ou 3 batards dont: (voir Renvoi 2)
          1. Catherine de BOURBON - Fille illégitime - Batarde de BOURBON - m. Bertrand SALMART, Seigneur de RESSIS
        4. François de BOURBON-MONTPENSIER, Duc de CHATELLERAULT- né 1492 - + tué Marignan 1515
        5. Renée de BOURBON-MONTPENSIER, Dame de MERCOEUR- née 1494 - + Nancy 1539 - m. Amboise 1515 Antoine II, Duc de LORRAINE (+ 1544)
        6. Anne de BOURBON-MONTPENSIER - née 1495 - + en Espagne 1510
      2. Jean de BOURBON-MONTPENSIER- né 1445 - + 1485
      3. Gabrielle de BOURBON-MONTPENSIER, Comtesse de BENON- née 1447 - + 1516 - m. 1485 Louis de LA TREMOILLE, Prince de TALMOND (+ 1525)
      4. Charlotte de BOURBON-MONTPENSIER - née 1449 - + 1478 - m. 1468 Wolfart de BORSELLE, Comte de GRANDPRE (+ 1487)
    4. Jean de BOURBON, Comte de VELAY- Fils illégitime - Batard de BOURBON - Evêque du PUY - + Rambert 1485
    5. Alexandre de BOURBON- Fils illégitime - Batard de BOURBON - Religieux - + Bar s/Aube 1440
    6. Guy de BOURBON- Fils illégitime - Batard de BOURBON - + 1442
    7. Marguerite de BOURBON- Fille illégitime - Batarde de BOURBON - m. vers 1435 Rodrigo de VILLANDRADO, Comte de RIBADEO
    8. Edmee de BOURBON - Fille illégitime - Batarde de BOURBON

     

    (renvoi 1) - La Famille actuelle de BOURBON-BUSSET fait valoir ses prétentions dynastiques en affirmant que Louis de BOURBON, Prince-Eveque de LIEGE aurait épousé Catherine d'EGMONT et qu'en conséquence leurs 3 fils n'étaient pas illégitimes - Toutefois, aucune trace de ce mariage n'existe et un certain nombre d'indices laisse penser qu'ils se considéraient eux-mêmes comme batards.

    (renvoi 2) - Il existe dans la Région de Bhopal (Indes) depuis le milieu du XVIme siècle une famille de BOURBON qui a donné entre autres un Général (Salvador III de BOURBON vers 1830), un Ministre et Régent de Bhopal (Balthazar de BOURBON vers 1870) et actuellement un Avocat (Balthazar Napoleon de BOURBON) -
    Cette famille descendrait soit 1) de Jean-Philippe de BOURBON-BUSSET (disparu en mer vers 1580), soit 2) d'un fils du Connétable de BOURBON qui, ayant dû s'exiler à la suite d'un duel, fut pris en mer par des pirates puis débarqué en Egypte d'ou il passa en Inde, soit 3) d'un autre fils du Connétable et d'Alaique, Princesse Mongole qui aurait échoué dans la conspiration d'Amboise et serait parti pour l'Inde.
    L'hypothèse la plus vraisemblable est la deuxième


     

     


     

     

    Partie 3 - Les BOURBON-LA MARCHE, BOURBON-VENDOME et BOURBON-CARENCY

     

    Jean de BOURBON-LA MARCHE, Comte de LA MARCHE - Comte de VENDOME et de CASTRES - né 1344 - + Vendome 1393 - m. Paris 1364 Catherine de VENDOME, Comtesse de VENDOME et de CASTRES (+ 1412) - 8 enfants:  

     

    1. Jacques de BOURBON-LA MARCHE, Comte de LA MARCHE- né 1370 - + Besançon 1438 - m. Pampelune 1406 Beatrix d'EVREUX (1392-1416) - 4 enfants:
      1. Isabelle de BOURBON-LA MARCHE- née 1408 - Religieuse à Besançon
      2. Marie de BOURBON-LA MARCHE- née 1410 - Religieuse à Amiens
      3. Eleonore de BOURBON-LA MARCHE, Comtesse de LA MARCHE- Comtesse de CASTRES - Duchesse de NEMOURS - née 1412 - m. 1429 Bernard d'ARMAGNAC, Comte de PARDIAC (+ 1462)
      4. Claude d'AIX - Fils illégitime - Batard de BOURBON - Religieux - + à Dôle
    2. Anne de BOURBON-LA MARCHE- + Paris 1408 - m.1) 1401 Jean de BERRY, Comte de MONTPENSIER (+ 1401) - m.2) Paris 1402 Ludwig VII, Duc de BAVIERE-INGOLSTADT (+ 1447)
    3. Isabelle de BOURBON-LA MARCHE- née 1373 - Religieuse à Poissy
    4. Louis de BOURBON-LA MARCHE, Comte de VENDOME- né 1376 - + Tours 1446 - m.1) 1414 Blanche de ROUCY (+ 1421) - m. 2) Rennes 1424 Jeanne de LAVAL (1406-1468) - 4 enfants dont 2 morts en bas âge:
      1. Jean de BOURBON-VENDOME, Comte de VENDOME- né 1428 - + Lavardin 1478 - m. Angers 1454 Isabelle de BEAUVAU, Dame de LA ROCHE SUR YON (1436-1475) - 10 enfants:
        1. Jeanne de BOURBON-VENDOME, Dame de ROCHEFORT- née 1460 - + 1487 - m. 1478 Louis de JOYEUSE, Comte de GRANDPRE (+ 1498)
        2. Catherine de BOURBON-VENDOME- dite la Pieuse - née 1462 - m. Paris 1484 Gilbert de CHABANNES, Baron de ROCHEFORT
        3. Jeanne de BOURBON-VENDOME- dite la Belle - née 1465 - + 1512 - m.1) 1487 Jean II, Duc de BOURBON (+ 1488) - m. 1495 Jean III, Comte d'AUVERGNE et de BOULOGNE (+ 1501) - m.3) 1503 François de LA PAUSE, Baron de LA GARDE
        4. Renée de BOURBON-VENDOME- née 1468 - + Fontevrault 1534 - Abbesse de FONTEVRAULT
        5. François de BOURBON-VENDOME, Comte de VENDOME- Comte de SAINT-PAUL, de MARLE, de SOISSONS, di CONVERSANO - né 1470 - + Vercelli 1495 - m. 1487 Marie de LUXEMBOURG-BRIENNE, Comtesse de SAINT-PAUL (+ 1547) - 7 enfants dont:
          1. Charles de BOURBON-VENDOME, Duc de VENDOME - né Vendome 1489 - + Amiens 1537 - m. Chateaudun 1513 Françoise, Princesse d'ALENCON et Duchesse de BEAUMONT (1491-1550) - Les premiers Rois de FRANCE de la Maison de BOURBON - Partie 4
          2. François de BOURBON-VENDOME, Duc d'ESTOUTEVILLE- Comte de SAINT-PAUL et de CHAUMONT - né Ham 1491 - + Cotignan 1545 - m. Paris 1535 Adrienne, Duchesse d'ESTOUTEVILLE (1512-1560) - 2 enfants:
            1. François de BOURBON-VENDOME, Duc d'ESTOUTEVILLE- né Hambye 1536 - + 1546
            2. Marie de BOURBON-VENDOME, Duchesse d'ESTOUTEVILLE - née La Ferté sous Jouarre 1539 - + Pontoise 1601 - m.1) 1557 Jean de BOURBON-VENDOME, Comte de SOISSONS (1528-1557) - m.2) 1561 François de CLEVES-NEVERS, Duc de NEVERS (+ 1562) - Div. 1561 - m.3) Leonor, Duc de LONGUEVILLE (+ 1573)
          3. Antonie de BOURBON-VENDOME- née Ham 1493 - + Longueville 1583 - m. Paris 1513 Claude de LORRAINE-GUISE, Duc de GUISE (+ 1550)
          4. Louis de BOURBON-VENDOME- Cardinal - Archevêque de SENS - né Ham 1493 - + Paris 1557
          5. Louise de BOURBON-VENDOME- née La Fere 1495 - + Fontevrault 1575 - Abbesse de FONTEVRAULT
          6. Jacques de VENDOME - Fils illégitime d'Isabelle de GRIGNY - Batard de VENDOME - né 1495
        6. Louis de BOURBON-VENDOME, Prince de LA ROCHE SUR YON- né 1473 - + 1520 - m. 1505 Louise de BOURBON- MONTPENSIER, Duchesse de MONTPENSIER (1482-1561) - Leur descendance releva le nom de MONTPENSIER - 4 enfants:
          1. Suzanne de BOURBON-MONTPENSIER- née 1508 - + 1570 - m. 1529 Claude de RIEUX, Comte d'HARCOURT et d' AUMALE (+ 1532)
          2. Louis de BOURBON-MONTPENSIER, Duc de MONTPENSIER- né Moulins 1513 - + Champigny 1582 - m.1) 1538 Jacqueline de LONGWY, Comtesse de BAR (+ 1561) - m.2) 1570 Catherine de LORRAINE-GUISE (1552-1596) - 6 enfants:
            1. Françoise de BOURBON-MONTPENSIER- née 1539 - + 1587 - m. 1559 Henri de LA MARCK, Duc de BOUILLON et Prince Souverain de SEDAN (+ 1574)
            2. Anne de BOURBON-MONTPENSIER- née 1540 - + 1572 - m. 1561 François de CLEVES-NEVERS, Duc de NEVERS (+ 1562)
            3. Jeanne de BOURBON-MONTPENSIER- née 1541 - + Poitiers 1620 - Abbesse de JOUARRE
            4. François de BOURBON-MONTPENSIER, Duc de MONTPENSIER- Duc de CHATELLERAULT et de SAINT-FARGEAU - Prince Souverain des DOMBES - né 1542 - + Lisieux 1592 - m. 1566 Renée d'ANJOU-MEZIERES, Marquise de MEZIERES (1550-1590) - 1 enfant:
              • Henri de BOURBON-MONTPENSIER, Duc de MONTPENSIER- né Mezieres 1573 - + tué Paris 1608 - m. Reims 1597 Henriette de GRANDPRE, Duchesse de JOYEUSE (1585-1656) - 1 enfant:
                1. Marie de BOURBON-MONTPENSIER, Duchesse de MONTPENSIER - née Gaillon 1605 - + Paris 1627 - m. Nantes 1626 Gaston de FRANCE, Duc d'ORLEANS (+ 1660)
            5. Charlotte de BOURBON-MONTPENSIER- née 1547 - + Anvers 1582 - m. Briel 1575 William d'ORANGE-NASSAU, Stathouder des PAYS-BAS dit le Silencieux (+ 1584)
            6. Louise de BOURBON-MONTPENSIER - née 1548 - + Paris 1586 - Abbesse de FAREMOUTIER
          3. Charles de BOURBON-MONTPENSIER, Prince de LA ROCHE SUR YON- Duc de BEAUPREAU - né 1515 - + Beaupreau 1565 - m. vers 1544 Philippa de MONTESPEDON, Dame de BEAUPREAU (+ 1578) - 2 enfants dont 1 mort en bas âge:
            1. Henri de BOURBON-MONTPENSIER, Marquis de BEAUPREAU - né vers 1546 - + Orleans 1560
          4. Louis de MONTPENSIER - dit Helvis - Fils illégitime - Evêque de LANGRES - + Beaupreau 1565
        7. Charlotte de BOURBON-VENDOME- née 1474 - + Fontevrault 1520 - m. 1490 Engelbert de CLEVES, Comte de NEVERS et d'AUXERRE (+ 1506)
        8. Isabelle de BOURBON-VENDOME- née 1475 - + Caen 1531 - Abbesse de CAEN
        9. Jacques de VENDOME, Baron de LIGNY - Fils illégitime de Philippine de GOURNAY, légitimé 1518 - né 1455 - + 1524 - m. Amiens 1505 Jeanne, Dame de RUBEMPRE -Il eut une descendance éteinte vers 1600
        10. Louis de VENDOME - Fils illégitime de Guyonne de VIEUXVILLE, légitimé 1490 - Evêque d'AVRANCHES - + Tours 1510
      2. Jean de VENDOME, Seigneur de PREAUX - Fils illégitime de Sybil BOSTUM, légitimé 1449 - né Angleterre vers 1420 - + 1496 - m.1) Jeanne d'ILLIERS - m.2) 1451 Gillette PERDRIEL - Il eut 6 enfants
    5. Jean de BOURBON-LA MARCHE, Seigneur de CARENCY- né 1378 - + 1457 - m.1) vers 1416 Catherine d'ARTOIS (1397-vers 1420) - m.2) Le Mans 1420 Jeanne de VENDOME - 9 enfants:
      1. Louis de BOURBON-CARENCY- dit le Brulé - né 1417 - + Paris 1457
      2. Jean de BOURBON-CARENCY- né 1418 - + Compiegne 1458
      3. Jeanne de BOURBON-CARENCY- née 1419 - + Tours 1433
      4. Catherine de BOURBON-CARENCY- née 1421
      5. Pierre de BOURBON-CARENCY, Seigneur de CARENCY- né 1424 - + 1481 - m. vers 1450 Philipotte de PLAINES
      6. Jacques de BOURBON-CARENCY, Seigneur de CARENCY- né 1425 - + vers 1496 - m. vers 1442 Antoinette de LA TOUR (+ 1450) - 2 enfants:
        1. Charles de BOURBON-CARENCY, Prince de CARENCY- Comte de LA MARCHE - né 1444 - + Albret vers 1504 - m.1) 1468 Didiere de VERGY - m.2) 1481 Antoinette de CHABANNES (+ 1490) - m.3) Catherine de TOURZEL d'ALEGRE - 3 enfants:
          1. Bertrand de BOURBON-CARENCY, Prince de CARENCY- né 1494 - + tué Marignan 1515
          2. Jean de BOURBON-CARENCY, Prince de CARENCY- né 1500 - + 1520
          3. Louise de BOURBON-CARENCY, Princesse de CARENCY - m. 1516 François de PERUSSE des CARS (+ 1550)
        2. Jean de BOURBON-CARENCY, Seigneur de ROCHEFORT - né 1446 - m. Jeanne de LILLE
      7. Philippe de BOURBON-CARENCY, Seigneur de DUISANT- né 1429 - + vers 1495 - m. Jeanne de LALAING (+ 1475) - 1 enfant:
        1. Antoine de BOURBON-DUISANT, Seigneur de DUISANT- m. Jeanne de HABART - 3 enfants:
          1. Pierre de BOURBON-DUISANT
          2. Philippe de BOURBON-DUISANT, Seigneur de DUISANT- + 1530
          3. Jeanne de BOURBON-DUISANT - m. Moulins François ROLIN, Seigneur d'AYMERIE
      8. Eleonore de BOURBON-CARENCY- née 1426 - + Tours
      9. Andriette de BOURBON-CARENCY - née 1427 - + Tours
    6. Marie de BOURBON-LA MARCHE, Dame de BREHENCOURT- née 1386 - m. Jean de BAYNES, Seigneur des CROIX
    7. Charlotte de BOURBON-LA MARCHE- née 1388 - + 1422 - m. 1411 Janus II de LUZIGNAN, Roi de CHYPRE (+ 1432)
    8. Jean de LA MARCHE - Fils illégitime - Batard de LA MARCHE - + 1435

     

     

     

     


     

     

    Partie 4 - Les premiers Rois de FRANCE de la Maison de BOURBON

     

    Charles de BOURBON-VENDOME, Duc de VENDOME - né Vendome 1489 - + Amiens 1537 - m. Chateaudun 1513 Françoise, Princesse d'ALENCON et Duchesse de BEAUMONT (1491-1550) - 14 enfants:  

     

    1. Louis de BOURBON-VENDOME, Comte de MARLE- né La Fère 1514 - + Vendome 1516
    2. Marie de BOURBON-VENDOME- née La Fère 1515 - + La Fère 1538
    3. Marguerite de BOURBON-VENDOME- née Nogent 1516 - + La Chapelle d'Angillon 1589 - m. Paris 1538 François I de CLEVES-NEVERS, Duc de CLEVES et de NEVERS (+ 1561)

    Antoine de BOURBON-VENDOME - Antoine, Roi de NAVARRE- Duc de VENDOME en 1537 - Devient Roi de NAVARRE à la mort de son beau-père en 1555 - né La Fère 1518 - + tué aux Andelys 1562 - m. Moulins 1548 Jeanne III d'ALBRET, Reine de NAVARRE et Princesse de BEARN (1528-1572) - 7 enfants dont:

    1. Henri de NAVARRE, Duc de BEAUMONT- né 1551 - + La Flèche 1553

    Les Bourbons ont accédé au trône  de France avec Henri IV. © Rue des Archives 

    1. Henri III, Roi de NAVARRE - Henri IV, Roi de FRANCE- dit le Grand et le Vert Galant - né Pau 1553 - + assassiné Paris 1610 - D'abord Comte de VIANE et Prince de NAVARRE - Gouverneur et Amiral de GUYENNE - Roi de NAVARRE en 1572 - Roi de FRANCE et de NAVARRE en 1589 - m.1) Paris 1572 Marguerite de FRANCE, Duchesse de VALOIS (la Reine Margot)(1553-1615) - Div. 1599 - m.2) Lyon 1600 Marie de MEDICIS (1573-1642) - 17 enfants:
      1. Louis XIII, Roi de FRANCE- dit le Juste - Dauphin puis Roi de FRANCE en 1610 - Comte de BARCELONE en 1641 - né Fontainebleau 1601 - + St Germain en Laye 1643 - m. Bordeaux 25/11/1615 Anne d'AUTRICHE (1601-1666) - 2 enfants:
        1. Louis XIV, Roi de FRANCE - dit le Grand et le Roi Soleil - Dauphin puis Roi de FRANCE en 1643 - né St Germain en Laye 1638 - + Versailles 1715 - Comte de BARCELONE de 1643 à 1652 - m.1) St Jean de Luz 1660 Marie Therese d'AUTRICHE (1638-1683) - m.2) 1684 Françoise d'AUBIGNE, titrée Marquise de MAINTENON et du PARC en 1688 (1635-1719) - Les BOURBONS de Louis XIV à Louis XV - Partie 5
        2. Philippe de FRANCE, Duc d'ORLEANS dit Philippe I d'ORLEANS - Il fut aussi Duc d'ANJOU, Duc de VALOIS, Duc de CHARTRES, Duc de NEMOURS, Duc de MONTPENSIER, Prince de JOINVILLE - Né St Germain en Laye 1640 - + St Cloud 1701 - m.1) Paris 1661 Princesse Henriette d'ANGLETERRE (1644-1670) - m.2) Chalons sur Marne 1671 Princesse Charlotte Elizabeth de BAVIERE, Princesse Palatine (1652-1722) - Famille Royale de FRANCE - Maison d'ORLEANS - voir ce chapitre
      2. Elizabeth de FRANCE- née Fontainebleau 1602 - + Madrid 1644 - m. Bordeaux 25/11/1615 Philippe d'ESPAGNE, Prince des ASTURIES (en 1621 Philippe IV, Roi d'ESPAGNE (1605-1665)
      3. Christine Marie de FRANCE- née Paris 1606 - + Turin 1663 - m. Paris 1619 Victor Amedee de SAVOIE, Prince de PIEMONT (en 1630 Victor Amedee I, Duc de SAVOIE (1587-1637)
      4. Nicolas Henri de FRANCE, Duc d'ORLEANS- né Fontainebleau 1607 - + St Germain en Laye 1611
      5. Gaston de FRANCE, Duc d'ORLEANS- Duc d'ANJOU jusqu'en 1626 puis Duc d'ORLEANS, de CHARTRES, d'ANJOU, de VALOIS et d'ALENCON - né Fontainebleau 1608 - + Blois 1660 - m.1) Nantes 1626 Marie de BOURBON-MONTPENSIER, Duchesse de MONTPENSIER (1605-1627) - m.2) Nancy 1632 Marguerite de LORRAINE (1615-1672) - 8 enfants:
        1. Anne Marie Louise d'ORLEANS, Duchesse de MONTPENSIER- dite la Grande Mademoiselle - née Paris 1627 - + Paris 1693 - m. 1670 Antoine Nompar de CAUMONT la FORCE, Duc de LAUZUN (+ 1723) - Div. 1685
        2. Marguerite Louise d'ORLEANS- née Paris 1645 - + Paris 1721 - m. 1661 Come de MEDICIS, qui devient Grand- Duc de TOSCANE en 1670 (1642-1723) - Div. 1675
        3. Elizabeth d'ORLEANS, Duchesse d'ANGOULEME- née Paris 1646 - + Versailles 1696 - m. St Germain en Laye 1667 Louis Joseph de LORRAINE, Duc de GUISE (1650-1671)
        4. Françoise Madeleine d'ORLEANS- née St Germain en Laye 1648 - + Turin 1664 - m. 1663 Charles Emanuel II, Duc de SAVOIE (+ 1675)
        5. Jean Gaston d'ORLEANS, Duc de VALOIS- né Paris 1650 - + Paris 1652
        6. Marie Anne d'ORLEANS- dite Mlle de CHARTRES - née Paris 1652 - + Blois 1656
        7. Marie d'ORLEANS- Fille illégitime de Marie PORCHER - née 1631
        8. Louis d'ORLEANS, Comte de CHARNY- Fils illégitime de Louise de LA MARBELIERE - né Tours 1638 - + en Espagne 1692 - 1 enfant:
          1. Manuel Luis d'ORLEANS, Duc de CASTELLAMARE - Fils illégitime de Isabelle de WATTEVILLE - né Bruxelles 1677 - + Naples 1740 - m.1) Tereza de GODOY y PONCE de LEON (1682-1734) - m.2) Naples 1739 N. della SCALA
      6. Henriette Marie de FRANCE- née Paris 1609 - + Colombes 1669 - m. 1625 Charles I, Roi d'ANGLETERRE et d'ECOSSE (1600-1649)
      7. Marie de BOURBON- Fille illégitime - Batarde de BEARN - née 1571 - m. Daniel DUPUY, Seigneur de PORTES
      8. Cesar de VENDOME, Duc de VENDOME- Duc de BEAUFORT, de MERCOEUR, de PENTHIEVRE et d'ETAMPES - Prince de MARTIGUES - Fils illégitime de Gabrielle d'ESTREES, Duchesse de BEAUFORT, légitimé en 1595 - né Coucy 1594 - + Paris 1665 - m. 1608 Françoise de LORRAINE, Duchesse de MERCOEUR (1592-1669) - 3 enfants:
        1. Louis I, Duc de VENDOME- Duc de MERCOEUR du vivant de son père puis Duc de VENDOME - né Paris 1612 - + Aix en Provence 1669 - m. 1651 Laure MANCINI (1636-1657) Il entre dans les ordres à la mort de sa femme et devient Cardinal 1667 - 4 enfants:
          1. Louis II Joseph, Duc de VENDOME- Duc de MERCOEUR, d'ETAMPES, de PENTHIEVRE et de BEAUFORT - Prince d'ANET et de MARTIGUES - Vice Roi de CATALOGNE en 1695 - né Paris 1654 - + Vinaros 1712 - m. Sceaux 1710 Princesse Marie Anne de BOURBON-CONDE (1678-1718)
          2. Philippe de VENDOME- dit le Chevalier de VENDOME - Grand Prieur de l'Ordre de MALTE - né Paris 1655 - + Paris 1727
          3. Jules Cesar de VENDOME- né Paris 1657 - + Paris 1660
          4. Françoise d'ANET - Fille illégitime - + 1696 - m. N.ARGUIER
        2. Elizabeth de VENDOME- dite Mlle de VENDOME - née Paris 1614 - + Paris 1664 - m. Paris 1643 Charles Amedee de SAVOIE, Duc de NEMOURS (+ 1652)
        3. François de VENDOME, Duc de BEAUFORT - dit le Roi des Halles - né Paris 1616 - + tué en Crète 1669
      9. Catherine Henriette de VENDOME- Fille illégitime de Gabrielle d'ESTREES, Duchesse de BEAUFORT, légitimée en 1597 - dite Mlle de VENDOME - née Rouen 1596 - + Paris 1663 - m. Paris 1619 Charles de LORRAINE, Duc d'ELBOEUF (1596-1657)
      10. Alexandre de BOURBON- Fils illégitime de Gabrielle d'ESTREES, Duchesse de BEAUFORT, légitimé 1599 - dit Le Chevalier de VENDOME - Abbé de MARMOUTIER - né Nantes 1598 - + Vincennes 1629
      11. Gaston Henri de BOURBON, Duc de VERNEUIL- Fils illégitime de Catherine Henriette de BALZAC, Marquise de VERNEUIL, légitimé en 1603 - Evêque de METZ - né 1601 - + Verneuil 1682 - m. Paris 1668 Charlotte SEGUIER (1622-1704)
      12. Gabrielle Angelique de BOURBON- Fille illégitime de Catherine Henriette de BALZAC, Marquise de VERNEUIL - dite Mlle de VERNEUIL - née Paris 1603 - + Metz 1627 - m. Lyon 1622 Bernard de NOGARET de LA VALETTE de FOIX, Duc d'EPERNON et de LA VALETTE (1592-1661)
      13. Antoine de BOURBON, Comte de MORET- Fils illégitime de Jacqueline de BUEIL, Comtesse de MORET, légitimé en 1608 - né Moret 1607 - + tué Castelnaudary 1632
      14. Jeanne Baptiste de BOURBON- Fille illégitime de Charlotte des ESSARTS, Comtesse de ROMORANTIN, légitimée 1608 - Abbesse de FONTEVRAULT - née 1608 - + Fontevrault 1670
      15. Marie Henriette de BOURBON - Fille illégitime de Charlotte des ESSARTS, Comtesse de ROMORANTIN - Abbesse de CHELLES - née 1609 - + Chelles 1629
    2. Louis de NAVARRE, Comte de MARLE- né Gaillon 1555 - + 1557
    3. Catherine de NAVARRE, Duchesse d'ALBRET- Comtesse d'ARMAGNAC et de RODEZ - née Paris 1559 - + Nancy 1604 - m. St Germain en Laye 1599 Henri de LORRAINE, Duc de BAR (1563-1624)(devenu en 1608 Henri II, Duc de LORRAINE)
    4. Charles de BOURBON- Fils illégitime de Louise de LA BERAUDIERE - Archevêque de ROUEN - né 1554 - + Marmoutier 1610
    5. Jacqueline d'ARTIGULOUVE - Fille illégitime - m. N. de NAVAILLES
    1. François de BOURBON-VENDOME, Comte d'ENGHIEN- né La Fère 1519 - + La Rocheguyon 1546
    2. Madeleine de BOURBON-VENDOME- née La Fère 1521 - Abbesse de POITIERS
    3. Louis de BOURBON-VENDOME- né La Fère 1522 - + La Fère 1525
    4. Charles de BOURBON-VENDOME - Cardinal - Archevêque de ROUEN - né La Ferté sous Jouarre 1523 - + Fontenay le Comte 1590 -Il eut 1 fils illégitime
    5. Catherine de BOURBON-VENDOME- née Deffans 1525 - + Paris 1594 - Abbesse de SOISSONS
    6. Renée de BOURBON-VENDOME- née St Germain en Laye 1527 - + Chelles 1583 - Abbesse de CHELLES
    7. Jean de BOURBON-VENDOME, Duc d'ESTOUTEVILLE - Comte de SOISSONS et d'ENGHIEN - né La Fère 1528 - + tué St Quentin 1557 - m. 1557 Marie de BOURBON-VENDOME, Duchesse d'ESTOUTEVILLE (1539-1601) -Il eut 1 fils illégitime
    8. Eleonore de BOURBON-VENDOME- née Paris 1532 - + Fontevrault 1611 - Abbesse de FONTEVRAULT
    9. Louis de BOURBON-VENDOME - Louis I de BOURBON-CONDE, Prince de CONDE - Duc d'ENGHIEN - né Vendome 1535 - Prisonnier puis tué à Jarnac 1569 - ep. 1551 Eleonore de ROYE, Comtesse de ROUCY et Dame de CONTI (1535-1564) - rem. Vendome 1565 Françoise d'ORLEANS-ROTHELIN (1549-1601) - Il fit les branches de BOURBON-CONDE et BOURBON-CONTI - Voir ce Chapitre
    10. Nicolas Charles de BOURBON - Fils illégitime de Nicole de BOARD - Batard de BOURBON - m. Jeanne de BORDEIX -Il laissa 6 enfants

     

     

     

     


     

     

    Partie 5 - Les BOURBONS de Louis XIV à Louis XV

     

    Louis XIV, Roi de FRANCE - dit le Grand et le Roi Soleil - Dauphin puis Roi de FRANCE en 1643 - né St Germain en Laye 1638 - + Versailles 1715 - Comte de BARCELONE de 1643 à 1652 - m.1) St Jean de Luz 1660 Marie Therese d'AUTRICHE (1638-1683) - m.2) 1684 Françoise d'AUBIGNE, titrée Marquise de MAINTENON et du PARC en 1688 (1635-1719) - 23 enfants dont:  

     

    1. Louis de FRANCE, Dauphin- dit le Grand Dauphin - né Fontainebleau 1661 - + Meudon 1711 - m.1) 1680 Marie Anne de BAVIERE (1660-1690) - m.2) secretement vers 1695 Marie Emilie JOLY de CHOIN, titrée Comtesse de BURY (1663-1732) - 6 enfants:
      1. Louis de FRANCE, Duc de BOURGOGNE puis Dauphin- dit le Petit Dauphin - né Versailles 1682 - + Marly 1712 - m. Versailles 1697 Princesse Marie Adelaide de SAVOIE (1685-1712) - 3 enfants dont:
        1. Louis de FRANCE, Duc de BRETAGNE puis Dauphin- né Versailles 1707 - + Versailles 1712
        2. Louis XV, Roi de FRANCE- dit le Bien Aimé - D'abord Duc d'ANJOU puis Dauphin puis Roi sous la Régence de Philippe d'ORLEANS jusqu'à sa majorité - né Versailles 1710 - + Versailles 1774 - m. Fontainebleau 1725 Marie LESZCZYNSKA, fille du Roi de POLOGNE (1703-1768) - 10 enfants plus une vingtaine de batards - Seuls ceux dont sa paternité est certaine sont mentionnés ci-dessous:
          1. Elizabeth de FRANCE- née Versailles 1727 - + Versailles 1759 - m. 1739 Philippe, Infant d'ESPAGNE qui deviendra Duc de PARME (+ 1765)
          2. Henriette de FRANCE- née Versailles 1727 - + Versailles 1752
          3. Marie Louise de FRANCE- née Versailles 1728 - + Versailles 1733
          4. Louis de FRANCE, Dauphin - né Versailles 1729 - + Fontainebleau 1765 - m.1) 1744 Infante Marie Therese d'ESPAGNE (1726-1746) - m.2) 1747 Princesse Maria Josefa de SAXE (1731-1767) - Les derniers Rois de FRANCE de la branche de BOURBON - Partie 6
          5. Philippe Louis de FRANCE, Duc d'ANJOU- né Versailles 1730 - + Versailles 1733
          6. Marie Adelaide de FRANCE- née Versailles 1732 - + Trieste 1800
          7. Victoire de FRANCE- née Versailles 1733 - + Trieste 1799
          8. Sophie de FRANCE- née Versailles 1734 - + Versailles 1782
          9. Therese de FRANCE- née Versailles 1736 - + Fontevrault 1744
          10. Louise Marie de FRANCE- née Versailles 1737 - + St Denis 1787
          11. Charles de VINTIMILLE, Marquis du LUC - dit le Demi Louis - Fils illégitime de Pauline Felicite de MAILLY- NESLE - né Versailles 1741 - + St Germain en Laye 1814 - m. Versailles 1764 Adelaide de CASTELLANE (1747-1770) - D'où postérité
          12. Agathe Louise de SAINT-ANTOINE de SAINT-ANDRE- Fille illégitime de Marie-Louise O'MURPHY - née Paris 1754 - + Paris 1774 - m. Paris 1773 René Jean de LA TOUR du PIN, Marquis de LA CHARCE (1750-1781)
          13. Philippe de NARBONNE-LARA, Duc de NARBONNE-LARA- Fils illégitime (?) de Françoise de CHALUS - né Parme 1750 - + Paris 1834 - m. 1771 Antoinette de LA ROCHE-AYMON
          14. Louis de NARBONNE-LARA, Comte de NARBONNE-LARA- Fils illégitime (?) de Françoise de CHALUS - né Parme 1755 - + Torgau 1813 - m. Paris 1782 Marie Adelaide de MONTHOLON (1767-1848)
          15. Agnes Louise de MONTREUIL- Fille illégitime de Marguerite Catherine HAYNAULT - née Paris 1760 - + Montmelas 1837 - m. Paris 1788 Gaspard d'AROD, Comte de MONTMELAS (+ 1815)
          16. Anne Louise de LA REALE- Fille illégitime de Marguerite Catherine HAYNAULT - née Versailles 1763 - + St Germain en Laye 1831 - m. Paris 1780 Gabriel, Comte de GESLIN (+ 1796)
          17. Agnes Lucie AUGUSTE- Fille illégitime de Lucie Madeleine d'ESTAING - née Paris 1761 - + Boysseulh 1822 - m. Paris 1777 Charles, Marquis de BOYSSEULH (1753-1808)
          18. Aphrodite Lucie AUGUSTE- Fille illégitime de Lucie Madeleine d'ESTAING - née Versailles 1763 - + Artonne 1819 - m. Paris 1784 Louis Jules, Comte de BOYSSEULH (1758-1792)
          19. Louis Aimé de BOURBON- dit l'Abbé de BOURBON - Fils illégitime de Anne COUFFIER de ROMANS, légitimé 1762 - né Passy 1762 - + Naples 1787
          20. Benoit Louis le DUC- Fils illégitime de Louise Jeanne TIERCELIN de LA COLLETERIE - né Paris 1764 - + vers 1837 - Religieux
          21. Julie Marie Françoise FILLEUL- Fille illégitime de Irene du BUISSON de LONGPRE - née Longpre 1751 - + Paris 1822 - m.1) Menars 1767 Abel François POISSON, Marquis de VANDIERES, de MARIGNY et de MENARS (1725-1781) - m.2) 1783 François de LA CROPTE, Marquis de BOURZAC (+ 1804) - Div. 1793
          22. Adelaide Louise Françoise de SAINT-GERMAIN- Fille illégitime de Catherine Eleonore BERNARD (ou BENARD) - née Versailles 1769 - + Thauvenay 1850 - m. Valence 1797 Jean Pierre BACHASSON, Comte de MONTALIVET (1766-1823)
          23. Charles Louis CADET de GASSICOURT - Fils illégitime de Marie Therese BOISSELET - né Paris 1769 - + Paris 1821 - m. Paris 1789 Madeleine Felicite BAUDET (1775-1830) - Div. 1798
      2. Prince Philippe de FRANCE, Duc d'ANJOU - Felipe V, Roi d'ESPAGNE - Devient Roi d' ESPAGNE en 1700 - Abdique en faveur de son fils en 1724 mais reprend le trône 6 mois après à la mort de celui-ci - né Versailles 1683 - + Madrid 1746 - m.1)1701 Princesse Louise de SAVOIE (1688-1714) - m.2) 1714 Princesse Elizabeth FARNESE (1692-1766) - D'où les Familles Royales d'ESPAGNE, des DEUX-SICILES et de PARME - Voir ces Chapitres
      3. Charles de FRANCE, Duc de BERRY - Duc d'ALENCON et d'ANGOULEME - né Versailles 1686 - + Marly 1714 - m. Versailles 1710 Princesse Louise d'ORLEANS (1695-1719) - 4 enfants, tous morts en bas âge
      4. Louise Emilie de VAUTEDARD- Fille illégitime de Marie Anne de CAUMONT la FORCE - née 1694 - + Paris 1719 - m. Nicolas MESNAGER (+ 1714)
      5. Anne Louise de FLEURY - Fille illégitime de Françoise PITEL de LONGCHAMP - née Meudon 1695 - + Tours 1716 - m. 1715 Antoine d'AVAUGOUR (+ 1756)
    2. Marie Therese de FRANCE- née St Germain en Laye 1667 - + St Germain en Laye 1672
    3. Philippe Charles de FRANCE, Duc d'ANJOU- né St Germain en Laye 1668 - + St Germain en Laye 1671
    4. Louis de BOURBON, Comte de VERMANDOIS- Fils illégitime de Louise Françoise de LA BAUME le BLANC, titrée Duchesse de LA VALLIERE et de VAUJOURS, légitimé en 1669 - Amiral - né St Germain en Laye 1667 - + Kortrijk 1687
    5. Marie Anne de BOURBON, Duchesse de LA VALLIERE- dit Mlle de BLOIS - Fille illégitime de Louise Françoise de LA BAUME le BLANC, titrée Duchesse de LA VALLIERE et de VAUJOURS, légitimée en 1667 - née Vincennes 1667 - + Paris 1739 - m. St Germain en Laye 1680 Louis Armand I de BOURBON-CONTI, Prince de CONTI (1661-1685)
    6. Louis Auguste de BOURBON, Duc du MAINE et d'AUMALE- Fils illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimé en 1673 - Prince Souverain des DOMBES - né St Germain en Laye 1670 - + Sceaux 1736 - m. Versailles 1692 Princesse Anne Louise de BOURBON-CONDE (Mlle de CHAROLAIS)(1676-1753) - 7 enfants dont 4 morts en bas âge:
      1. Louis Auguste de BOURBON, Duc d'AUMALE- Prince de DOMBES - né Versailles 1700 - + Fontainebleau 1755
      2. Louis Charles de BOURBON, Comte d'EU- Prince de DOMBES - né Sceaux 1701 - + Sceaux 1775
      3. Louise Françoise de BOURBON - dite Mlle du MAINE - née Versailles 1707 - + Anet 1743
    7. Louis Cesar de BOURBON, Comte de VEXIN- Fils illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimé en 1673 - Prince Souverain des DOMBES - né Le Genitois 25/11/1672 - + Paris 1683
    8. Louise Françoise de BOURBON- dite Mlle de NANTES - Fille illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimée en 1673 - née Doornick 1673 - + Paris 1743 - m. Versailles 1685 Louis III de BOURBON-CONDE, Prince de CONDE (+ 1710)
    9. Louise Marie Anne de BOURBON- dite Mlle de TOURS - Fille illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimée en 1676 - née St Germain en Laye 1674 - + Bourbon l'Archambault 1681
    10. Louise de MAISONBLANCHE- Fille illégitime de Claude de VIN, dite Mlle des OEILLETS - née 1676 - + La Queue 1718 - m. Paris 1696 Bernard de PREZ, Baron de LA QUEUE (+ 1740)
    11. Françoise Marie de BOURBON- dite Mlle de BLOIS - Fille illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimée en 1681 - née Maintenon 1677 - + Paris 1749 - m. Versailles 1692 Philippe II, Duc d'ORLEANS (+ 1723)
    12. Louis Alexandre de BOURBON, Duc de PENTHIEVRE et de RAMBOUILLET- Fils illégitime de Françoise Athenais de ROCHECHOUART-MORTEMART, Marquise de MONTESPAN, légitimé en 1681 - né Versailles 1678 - + Rambouillet 1737 - m. Paris 1723 Marie Victoire de NOAILLES (1688-1766) - 3 enfants:
      1. Louis Jean Marie de BOURBON-PENTHIEVRE, Duc de PENTHIEVRE- Duc de RAMBOUILLET, d'AUMALE et de GISORS - né Rambouillet 1725 - + Bizy 1793 - m. Versailles 1744 Teresa d'ESTE (1726-1754) - 7 enfants dont:
        1. Louis Marie de BOURBON-PENTHIEVRE- né Versailles 1746
        2. Louis Alexandre de BOURBON-PENTHIEVRE, Prince de LAMBALLE- né Paris 1747 - + Louveciennes 1768 - m. 1767 Princesse Marie Therese de SAVOIE (+ 1792)
        3. Jean Marie de BOURBON-PENTHIEVRE, Duc de CHATEAUVILLAIN- né Paris 1748 - + Paris 1755
        4. Vincent Marie de BOURBON-PENTHIEVRE, Comte de GUINGAMP- né Paris 1750 - + Versailles 1752
        5. Louise Marie de BOURBON-PENTHIEVRE - dite Mlle de PENTHIEVRE - née Paris 1753 - + Ivry 1821 - m. Versailles 1769 Louis Philippe II, Duc d'ORLEANS (+ 1793)
      2. Louis Alexandre de SAINTE FOY- Fils illégitime de Madeleine AUMONT - né 1720 - + jeune
      3. Philippe Auguste de SAINTE FOY - Fils illégitime de Madeleine AUMONT - dit le Chevalier d'ARCQ - né Paris 1721 - + Paris 1795 - m. Paris 1772 Marie RICHARD (+ 1801) - Il eut 1 fille

     

     

     

     


     

     

    Partie 6 - Les derniers Rois de FRANCE de la Branche de BOURBON

     

    Louis de FRANCE, Dauphin - né Versailles 1729 - + Fontainebleau 1765 - m.1) 1744 Infante Marie Therese d'ESPAGNE (1726-1746) - m.2) 1747 Princesse Maria Josefa de SAXE (1731-1767) - 11 enfants dont:  

     

    1. Marie Therese de FRANCE- née Versailles 1746 - + Versailles 1748
    2. Marie Zephyrine de FRANCE- née Versailles 1750 - + Versailles 1755
    3. Louis Joseph de FRANCE, Duc de BOURGOGNE- né Versailles 1751 - + Versailles 1761
    4. Xavier Marie de FRANCE, Duc d'AQUITAINE - né Versailles 1753 - + Versailles 1754 Louis XVI
    5. Louis XVI, Roi de FRANCE- D'abord Duc de BERRY - né Versailles 1754 - + guillotiné Paris 1793 - m. Versailles 1770 Archiduchesse Marie Antoinette d'AUTRICHE (1755-1793) - 4 enfants:
      1. Marie Therese de FRANCE, Comtesse de MARNES- née Versailles 1778 - + Frohsdorf 1851 - m. Mitau 1799 Louis d'ARTOIS, Duc d'ANGOULEME (1775-1844)
      2. Louis Joseph de FRANCE, Dauphin- né Versailles 1781 - + Meudon 1789
      3. Louis XVII, Roi de FRANCE - D'abord Duc de NORMANDIE puis Dauphin - né Versailles 1785 - + Paris 1795 - Il ne régna jamais mais fut reconnu comme Roi de France par plusieurs Cours Etrangères - Voir la page spéciale intitulée Louis XVII
      4. Marie Sophie de FRANCE - née Versailles 1786 - + Versailles 1787
    6. Louis XVIII, Roi de FRANCE- Comte de PROVENCE - Duc d'ANJOU, d'ALENCON et de BRUNOY - Comte du MAINE, du PERCHE et de SENONCHES - né Versailles 1755 - + Paris 1824 - m. 1771 Princesse Marie Louise de SAVOIE (1753-1810)
    7. Charles X, Roi de FRANCE- Comte d'ARTOIS - Duc d'ANGOULEME, de BERRY, d'AUVERGNE, de CHATEAUROUX - Après son départ en exil, il prendra le nom de Comte de PONTHIEU - né Versailles 1757 - + Goritz 1836 - m. 1773 Princesse Marie Therese de SAVOIE (1756-1805) - 4 enfants:
      1. Louis Antoine d'ARTOIS, Duc d'ANGOULEME et Dauphin- né Versailles 1775 - + Goritz 1844 - m. Mitau 1799 Princesse Marie Therese de FRANCE, Comtesse de MARNES (1778-1851) - Il renonce à la couronne en 1830 et prend le titre de Comte de MARNES
      2. Sophie d'ARTOIS- née Versailles 1776 - + Versailles 1783
      3. Charles Ferdinand d'ARTOIS, Duc de BERRY- né Versailles 1778 - + assassiné Paris 1820 - m. 1816 Princesse Marie Caroline de BOURBON des DEUX-SICILES (1798-1870) - 8 enfants dont:
        1. Louise d'ARTOIS, Comtesse de ROSNY- née Paris 1819 - + Venise 1864 - m. Frohsdorf 1845 Charles III, Duc de PARME (1823-1854)
        2. Henri d'ARTOIS, Duc de BORDEAUX et Comte de CHAMBORD- Proclamé Roi par Charles X sous le nom de Henri V - né Paris 1820 - + Frohsdorf 1883 - m. 1846 Archiduchesse Marie Therese d'AUTRICHE-ESTE (1817-1886) - Il fut le dernier descendant mâle de Louis XV
        3. Charlotte de BOURBON, Comtesse d'ISSOUDUN- Fille illégitime de Amy BROWN, légitimée 1820 - née Londres 1808 - + Turin 1886 - m. Paris 1823 Ferdinand de FAUCIGNY-LUCINGE, Prince de CYSTRIA (1789-1866)
        4. Louise de BOURBON, Comtesse de VIERZON- Fille illégitime de Amy BROWN, légitimée 1820 - née Londres 1809 - + La Contrie 1891 - m. Paris 1827 Baron Athanase Charles de CHARETTE de LA CONTRIE (+ 1848)
        5. Charles Louis OREILLE de CARRIERE - Fils illégitime de Eugenie OREILLE - né 1815 - + 1858 - m. Elizabeth JUGAN -Il eut 1 fils
        6. Ferdinand OREILLE de CARRIERE - Fils illégitime de Eugenie OREILLE - né 1820 - + 1876 - m. Louise Eugenie ANCELLE -Il eut 1 fille
      4. Marie Therese d'ARTOIS - née Versailles 1783 - + Choisy le Roi 1783
    8. Clothilde de FRANCE- née Versailles 1759 - + Naples 1802 - m. 1775 Charles Emanuel IV, Roi de SARDAIGNE (+ 1819)
    9. Elizabeth de FRANCE- née Versailles 1764 - + guillotinée Paris 1794
    10. Auguste DADONVILLE - Fils illégitime de Marie Anne de VIDAL - Religieux - né Boinvilliers 1758 - + guillotiné Paris 1794

     

     

    sources

    http://www.genroy.fr/bourbon.htm

     

     

     

     

     

     

     

     

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     La famille d’Orléans en 1885

     

     

    Autour de la Famille de France, un peu de généalogie

    La récente vidéo du Prince Jean, invité par Michel Fields, en a montré la nécessité, par les commentaires qu'elle a suscités: il n'est certainement pas inutile de prendre quelques instants pour préciser deux ou trois choses sur la Famille royale, et pour bien voir qui est qui, et qui vient d'où....

    Nous avons commencé par rappeler à nos correspondants que le prénom Louis-Philippe avait été porté plusieurs fois: le père et le grand-père du roi Louis-Philippe le portèrent, et il fut donné encore deux fois après lui: à son petit-fils (le futur Philippe VII) et à son arrière-petit-fils (le fils du précédent, futur Philippe VIII).

    Cette précision apportée, approfondissons donc, maintenant, notre périple généalogique, en partant de Louis-Philippe .

    Le roi Louis-Philippe avait cinq fils.....

     
    LOUIS PHILIPPE.jpg
     

    En regardant la scène de gauche à droite:

    - le Prince de Joinville (François, ci dessous). C'est celui qui vint visiter chez lui, à Martigues, le grand-père maternel de Maurras (qui s'appelait Garnier) avec qui il naviguait. Une stèle du jardin de Charles Maurras perpétue le souvenir de cette visite.

    Les Maurras, en effet, sont originaires de Roquevaire (où Charles est enterré avec sa mère, son père et son frère; seul son coeur est à Martigues, dans son jardin). La maison de Martigues vient donc à la famille Maurras par sa mère, qui est une Garnier, pas par son père.

    C'est également de son grand-père Garnier que Maurras tirait son vif désir d'être marin (désir insatisfait, on le sait: Maurras en parle, entre autre, dans son poème Destinée...).

    Il est à noter que le prince de Joinville a participé très concrètement à l'évolution de la marine à vapeur française par sa vision moderne de cette marine, ses écrits et son expérience d'Amiral de la Royale....

    JOINVILLE.jpg

    - le Duc de Montpensier.

    - le Duc d'Orléans. Ferdinand, celui dont Ingres a fait le grand portrait (ci dessous) entré au Louvre récemment. Père de deux enfants, dont nous allons parler, il est mort accidentellement en 1842.

    ingres-duc-d-orleans.jpg

    - le Duc de Nemours.

    - le Duc d'Aumale (Henri). Lui aussi père de deux enfants, qu'il vit mourir très jeunes, c'est lui qui donna Chantilly et toutes ses collections à l'Institut.

    DUC D'AUMALE 1.jpg

    Malgré cette nombreuse postérité masculine de Louis-Philippe, c'est du seul Ferdinand, mort prématurément et accidentellement en 1842, que descendent tous les représentants de la Famille de France jusqu'à nos jours.

    Ferdinand avait deux fils: Louis-Philippe et Robert, duc de Chartres.

    - Louis-Philippe Albert deviendra Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, lorsque la fusion sera réalisée entre les légitimistes et les orléanistes ("...Les Orléans sont mes fils..."). Philippe VII, et non Louis-Philippe II, car, s’il avait pris le nom de Louis-Philippe II, cela aurait heurté bon nombre de Légitimistes qui auraient vu là, au mieux une maladresse, au pire une provocation. Il préféra donc, sagement, dépasser « par le haut » la querelle dynastique, en s’enracinant dans le plus profond de notre histoire, puisqu’il remontait ainsi à Philippe VI, premier souverain de la dynastie des Valois, sous lequel commença la guerre de Cent ans.

    Il résidait à l'Hôtel Matignon, où il menait grand train et d'où il organisait une intense activité dont la république naissante finit par prendre ombrage, et même peur, car cela représentait pour elle un réel danger.

    C'est ce qui amena la cruelle et inique Loi d'exil de 1886. Le Prince dut quitter le territoire national.

    PHILIPPE VIII.JPG

    Il fut le père de Philippe VIII, mort sans héritier (ci dessus). C'est Philippe VIII que les fondateurs de l'Action Française allèrent visiter à Bruxelles. C'était l'époque de l'Enquète sur la Monarchie, on jetait les bases du mouvement royaliste, au XXème siècle. C'est aussi de lui que Maurras disait, en substance, qu'il aurait fait un grand roi; un grand roi qui avait manqué à la France. C'est lui qui, en 1905, a fait ce voyage scientifique au Grooenland et au Pôle Nord, dans les traces duquel le Prince Jean a voulu marcher il y a peu. Il est à noter que le Muséum d'Histoire Naturelle s'est enrichi des collections réunies par Philippe VIII...

    - A la mort sans héritier de Philippe VIII, ce fut donc son cousin Jean, duc de Guise, qui devint Jean III.

    Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand. La boucle est ainsi bouclée, pour ainsi dire: c'est donc du seul Ferdinand, et non des quatre, ou de l'un ou l'autre des quatre autres fils de Louis-Philippe, que descendent les représentants actuels de notre Famille de France.

    Jean III est le père d'Henri VI (ci dessous), le Comte de Paris des Mémoires d'exil et de combat (qui rentra en France en 1950, la Loi d'exil ayant été abrogée, au bout de 64 ans); lui-même père d'Henri VII, l'actuel Comte de Paris; lui-même père de l'actuel Prince Jean, qui sera donc Jean IV, et de son frère Eudes, duc d'Angoulême.

    HENRI VI.jpg
     
     
     
     
     
     
     
    sources
     
     
     
     
     
     
     
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