• Paul Ricard

      La résistance de Paul Ricard ...

      

    Tandis que leurs usines équiperont de pneus l'armée allemande, les Michelin se battront dans l'ombre. Plusieurs membres de la famille seront arrêtés et déportés. 

    Peugeot travaillera certes pour l'occupant, mais Jean-Pierre Peugeot laissera la Résistance saboter ses usines. D'octobre 1940 à juillet 1944,

    l'industrie française aura livré 116 917 véhicules aux Allemands: Renault 32877, Citroën 32248, Peugeot 22658. Ford 10620. Berliet 2389.
             

    Les usines Coder et les ADN, les Aciéries du Nord, emploient plus de 2000 ouvriers. Quand on sait la place du chemin de fer dans le transport des militaires, des déportés vers les camps de la mort, on comprend que les Allemands apportent un soin particulier au bon fonctionnement de ces usines. Le chiffre d'affaires des ADN va passer de 42 millions de francs en 1940 à 174 millions en 1944.

    A la Libération ses patrons prendront la fuite.

    Peu de patrons, sauront maintenir l'activité de leur entreprise sans compromissions avec l'occupant. Paul Ricard en est un des rares exemples.

    Lorsqu'en août 1940, pour des raisons morales, le gouvernement de Vichy instaure la prohibition et lui interdit de produire son pastis, ce patron ne se laisse pas abattre.

    Dans ses usines de Marseille, il fait des jus de fruits.

    Il envoie une partie de ses ouvriers en Camargue, où il possède une vaste propriété, pour produire du riz.

    En Ardèche, il exploite une source thermale et il fait de la résistance avec ses employés. Surtout, il fabrique de l'alcool carburant pour le maquis.

      

      

     

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    Anecdote locale : la Résistance au Château de La Brède

    Ici Londres … pom...pom…pom… pom...pom... « Nous sommes réunis dans le petit salon »…pom …pom… pom...pom...pom... ça y est , c’est le message attendu. A minuit, il faut se rendre à la « Croix de Lorraine », zone forestière proche du château de Grenade à Saint Selve, alors réquisitionné par les Allemands.

     

    On part à 7 ou 8 dans un semi remorque, armés d’une mitraillette et de deux revolvers , dont on ne s’est d’ailleurs jamais servi. L’un de nous monte sur un « pignot »

    ( un petit pin ) et fait des signes avec une torche. Un avion largue une vingtaine de containers suspendus à des parachutes ; à l’intérieur des armes, des postes émetteurs, des médicaments, des cigarettes pour les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Robert continue :

    « On avait creusé de grands fossés près du château pour y planquer les containers.

    Une voisine nous demandait pourquoi nous creusions ; on lui répondait que c’était pour planter des asperges … nous croyait-elle vraiment ?

    Et c’est ainsi qu’on a récupéré 3 parachutages ; et planqué 75 parachutes dans les placards du château » .

    Louise poursuit :

    « Un jour, on a reçu une lettre d’un archiviste nous prévenant d’une prochaine visite des Allemands dans le château. Pendant toute la nuit, on a brûlé des parachutes .

    Durant leur visite, ils ont ouvert des caisses contenant des archives et y ont trouvé un tableau du Tintoret … (peintre vénitien du XVI° siècle ) .

    Quand ils ont voulu ouvrir une malle ayant appartenu à Montesquieu, et contenant des vêtements, je leur ai dit que je n’en avais pas la clef …heureusement, ils n’ont pas insisté, car la malle contenait les postes émetteurs. » ....Ainsi racontaient Robert et Louise C .

    La grande Histoire n’est elle pas faite de petites histoires ? ... journal du SIGM 2007

      

      

    sources : anecdotes de la Résistance en France.

                  

    http://www.si-graves-montesquieu.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=177:anecdotes-sur-le-chateau-de-la-brede-&catid=26:chateau-de-montesquieu-a-la-brede-&Itemid=47

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