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    La République (La Terreur et La Réaction Thermidor) : 1789 à 1804

     
     
     
    Les années 1789 à 1795 ont éprouvé des changements dramatiques dans la société qui ont directement influencé le caractère de la sphère de la production des arts dans la nouvelle république. Cette période relativement brève a vu deux transitions de pouvoir d’un système monarchique à un système radical et d’un système radical à un système plutôt modéré.
      
    Ces transitions a témoigné la destruction des institutions d’état à travers l’abolition de l’Académie Française en 1793 et la création des nouvelles à travers l’établissement du Salon libre en 1791 et du Concours de l’An II en 1794. Le marché pour l’art français a changé pendant que la domination des collections privées de la noblesse ont ete remplacé par une entreprise dirigée par l’état totalitaire.
      
      
      
      
      
    Bien que le régime sous Robespierre a déclaré l’émigration obligatoire des sympathisants de la monarchie française et la confiscation de leurs biens par l’état en janvier 1793, plusieurs artistes de l’Ancien Régime sont restés en France et ont participé dans la nouvelle sphère artistique. Pendant cette période, l’art est devenu un moyen essential pour la justification politique à travers la propagande. Le 5 floréal an II (24 avril 1794), le Comité de salut publique, institution représentant le régime totalitaire sous Robespierre a fait une déclaration dont il « appelle les artistes de la République à représenter, à leur choix, sur la toile, les époques les plus glorieuses de la Révolution française. »
      
      Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )
      
      Prise de la Bastille....( que 7 prisonniers )
      
    La première phase du Concours de l’An II représentait le pouvoir du nouvel état comme patron central des arts de s’imposer une tâche aux artistes français dont l’art devient un moyen de communiquer un message propagandiste. Pendant la marche du concours, les artistes trouvaient dans des environs fermés à la dissidence politique contre les principes de la Révolution.
      
      
    Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )
      
    La rhétorique de l’établissement a nommé spécifiquement les « aristocrates académiques » comme des « ennemis secrets de la révolution et de la liberté ». Ainsi malgré le « choix » libre constaté par le Comité, le Concours a interdit effectivement le style néo-classiciste de l’Ancien Régime en représentant les idéals d’une nouvelle société. Le Concours a légitimé les représentations directes des événements récents de cette période à cause de la croyance que la société française ait éprouvé des changements historiques et à cause du besoin de justifier la violence de 1789 et du Peur.
    Etat Généraux Mirabeau
      
      
     
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    Exécution de Robespierre en place publique
      
    La compétition restait au centre de cette tâche. Plusieurs jeunes artistes sentimentaux à un nouvel esprit radical de la Révolution participaient dans un spectacle public pour la première fois, mais on doit comprendre aussi que plusieurs individus actifs dans la sphère artistique de l’Ancien Régime participaient dans la même compétition. Cent quarante œuvres ont soumis au Concours pour le jugement d’un jury ; un tiers étaient des allégories identifiant les événements de la Révolution (style favorisé des artistes plus traditionnels) pendant que le reste étaient des représentations actuelles. Chaque œuvre est marqué anonyme à la direction de la Comité, soulignant l’idéal d’un processus démocratique dont tous les participants étaient égaux en perspective de l’état et dont chaque artiste était obligé à reconstruire sa propre réputation dans la nouvelle république.
      
       Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )
    Masque mortuaire de Robespierre
      
      
    Les tableaux historiques ont offert la chance des artistes à formuler des nouveaux symboles pour glorifier les principes de la Révolution d’une façon similaire duquel les artistes ont utilisé les symboles pour glorifier la monarchie et l’Église dans le passé.
      
    La Liberté est représentée régulièrement comme femme indépendante et forte, portant des vêtements de guerre, symbolisant la volonté à combattre les ennemis de la République. Les valeurs de la République sont présentées souvent dans des formes humaines, comme dans La Sagesse amenant la Vérité sur le Globe de Pierre-Paul Prud’hon. Les artistes des peintures décrivant des moments actuels de la Révolution ont tenté de représenter les actes héroïques et vertueux des personnages, réales ou imaginées, de la Révolution. Ainsi ces représentations sont devenues mélange des réalités politiques actuelles et des mythes populaires.
      
    Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )
     Marat le sanguinaire
    Il est essentiel qu’on note aussi la présence des masses dans de nombreux de ces œuvres pour communiquer l’appui des peuples français pour les principes républicains. Robespierre est exécuté le 28 juillet 1794 par le nouveau régime anti-Jacobin au commencement de la Réaction Thermidor, et ça a marqué un changement direct dans la perspective des membres du jury du Concours. À ce moment-là, malgré les assurances de l’objectivité, ces officiels sont obligés à reconnaître les œuvres qui ont justifié ce nouveau régime plus modéré.
      
    Il y avait une tendance de la part du régime à penser qu’il existait une « dette immense » à la société française pendant une période des atroces duquel l’état est responsable à fixer. Ainsi les gagneurs principaux du Concours étaient des individus les plus menacés les plus pendant la période du Peur qui étaient aussi les individus les plus sympathiques aux tendances de l’Ancien Régime. Or la légitimation des représentations des événements présents pour servir les besoins d’un message propagandiste était un des legs durant de cette période. Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )
      
    En addition à une préférence pour les tableaux historiques qui ont glorifié le passé, les années 1790s étaient une période qui a célébré un nouvel intérêt dans un style des artistes hollandais du dix-septième siècle appelé le « goût hollandais. » Jean-Baptiste-Pierre Lebrun, homme de l’artiste célébré Elizabeth Vigée-Lebrun, et vendeur de l’art nordique du style « néo-hollandais » lui-même, a publié Galerie des peintres flamands, hollandais, et allemands en 1792.
      
    Ce style mettait en valeur les éléments de la vie quotidienne dans les maisons bourgeoises de cette période, plutôt que glorifier les moments les plus poignants de la Révolution.
      
      
    Marat poignardé dans sa baignoire par Charlotte CORDAY ( peint par DAVID)
      
    Ces artistes sont déterminés à présenter la clarté des détails et du contraste parmi des sujets au-dessous des concepts abstraits préférés pas les artistes de l’Ancien Régime.
      
    À cause de cela, la peinture de l’artiste hollandais (appelé le fijnschilder) est élevée à un nouveau haut niveau dans les collections privées des bourgeois à la fin du siècle. Lebrun est devenu responsable comme communicateur essentiel pour le développement des goûts populaires artistiques dans les cercles bourgeois de son temps.
      
      
    Saint Just
      
      
      
    Entre les années 1789 à 1791, Lebrun a soutenu une Exposition de la Jeunesse qui a laissé les artistes qui étaient refusés par le Salon à présenter leurs œuvres à la grande publique.
      
      
    Cette peinture a fait une référence directe aux courants néo-hollandais de cette période, et elle est vue comme un des œuvres les plus célébrées du Salon de 1804. L’attention aux détails et la lumière dans la chambre étaient des éléments qui sont développées premièrement pendant l’âge baroque en Hollande nordique. Aussi on peut encore noter les éléments de la bourgeoise maison (le miroir, le tapis, le petit chien). Or malgré les environs luxurieux de cette maison, la souffrance de la femme reste au centre.
    On peut examiner une sentimentalité moraliste possible qui se déroule pendant que la douleur peut envahir toutes les maisons, y compris les maisons des riches.
      
      
      
      
      
    Cet événement a montré l’intérêt grandissant dans le style néo-hollandais et a célébré un nouveau sentiment démocratique de ce style qui est comparé aux influences aristocratiques de l’art dans les Salons.
    Les hauts prix gagné par l’art des artistes comme Louis-Léopold Boilly, Martin Drolling, et Marguerite Gérard de cette période correspondaient à une nouvelle demande parmi les propriétaires des collections pendant la Révolution.
      
    Quelques artistes ont célébré le caractère des classes bases et des classes moyennes, comme Peinture et Musique : Portrait du Fils de l’Artiste de Drollin

    Art et révolution - art sous la République de la terreur thermidor ( 1789 - 1804) ( II )

      
    Camille DESMOULINS
      
    Les autres ont utilisé leur œuvre pour communiquer d’une part les sentiments moralistes de la « haute bourgeoisie », comme dans la peinture Mauvaises Nouvelles de Gérard.
      
    Ainsi cette sentimentalité « démocratique » ne sont pas nécessairement partagées parmi tous les artistes de ce mouvement. En addition, les artistes qui n’ont pas préféré à des peintures de genre sont influencés par plusieurs éléments du style néo-hollandais, comme le Portrait de M. et Mme. Lavoisier de David. Pendant six ans transition politique violente, les contradictions dans la réalité de la liberté de l’artiste dans ses environs s’est levées.
      
      
      
      
      
    Dans le passé, la monarchie a dicté le sujet de l’art pendant que l’Académie a dicté le style. La transition de pouvoir à un système radical a établi ses propres limites sur l’imagination artistique dans son enquête de justification. Plusieurs artistes qui sont bénéficiés d’un système de patronage sous l’Ancien Régime se sont souvenus d’un passé de privilège avec la nostalgie.
      
      
    Elisabeth Vigée Lebrun
      
      
    L’art du Concours de l’An II est devenue façon de communiquer sur les mérites pendant qu’un nouveau style néo-hollandais cherche à représenter et à justifier la vie quotidienne de la classe moyenne. L’art dans ce contexte a servi un but politique, et dans cette période, c’est l’état qui est devenu le plus engagé dans le processus de définir ce but.
      
      
     
      
      
     
     
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  • Art et Révolution : 1770 à 1815

     
    L’époque 1770 à 1815 figure parmi les périodes les plus révolutionnaires de l’histoire. La Guerre d’Indépendance américaine en 1775, le Révolution française en 1789, la Révolution haïtienne de 1791 et la proclamation du Premier Empire français en 1804, ces développements affirment l’importance politique de cette époque.
      
    Or, en plus l’importance historique des ces événements, il y a aussi eu une transformation sociale. Nous pouvons aujourd’hui analyser cette transition dans la société à travers plusieurs exemples de beaux-arts de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe. En regardant des œuvres d’artistes, de Jean-Honoré Fragonard à Jacques-Louis David, la « révolution culturelle » devient apparente ainsi que les continuations de l’époque précédente.
     
      
    Souvent cité pour ses traits frivoles et décadents, le métier artistique de l’Ancien Régime témoigne les derniers souffles du plaisir et du bonheur avant que la révolution n’éclate en 1789. En regardant la production artistique de 1770 à 1789, de nombreuses œuvres dans les domaines des beaux-arts, des arts décoratifs, de l’architecture et des décorations intérieures de salons et de boudoirs attestent à la joie de vivre artistique qui régnait sous Louis XVI et qui a été soutenue par Marie-Antoinette. Notamment dans le domaine de la peinture et des beaux-arts, le métier d’artistes comme Fragonard, Lavreince, et Greuze montre cette esthétique de bonheur, de sentimentalité, et de divertissement aristocratique de cette époque. Tandis que ces artistes étaient en train de créer des tels tableaux de genre et de sensualité secrète, d’autres comme David concevaient des scènes d’allégorie morale remontant au goût classique de l’antiquité. Cette fusion de plaisir et de morale à aboutit une révolution culturelle qui a complètement renversé la société française à la fin du XVIIIe siècle.
     
      
    Les développements révolutionnaires dans la sphère politique à partir de 1789 ont crée de nouvelles conditions pour l’art, notamment en France. Même si les attributs allégoriques et les caractères moralisants dans la peinture avaient leurs origines dans l’époque de la fin de l’Ancien Régime dans l’ouvrage d’artistes comme David, l’abolition de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1793 a symbolisé la rupture avec le système traditionnel du passé. À ce moment-là, la repossession d’objets d’art et des grands tableaux classiques, provenant souvent des collections d’émigrés, par l’état révolutionnaire a marqué un retour à la dépendance sur l’état comme mécénat des arts.
      
      
    Dans la nouvelle république, l’état à établit le nouveau sujet et le nouvel but de cette période: la glorification des héros et des principes de la Révolution. Bien que le sujet de l’art ait changé, les tendances du passé n’ont pas disparu totalement. Le « langage » d’art ne correspondent-ils pas exactement à la haute rhétorique dans la politique. La Terreur de 1793 à 1794 n’était qu’un nouveau système autoritaire qui a remplacé celui du pouvoir absolu du roi de l’ancien régime. En particulier, le Concours de l’an II correspond à cette nouvelle dynamique dans l’art. Pourtant les décisions du juré représentent un retour à une politique à droit après l’exécution de Robespierre le 28 juillet 1794.
     
      
    Dix ans après la prise de la Bastille, et c’est Napoléon Bonaparte, un générale corse, qui prend le pouvoir en tant que Premier Consul sous le Consulat. Peu de temps après, et il se fait couronné « empereur », évocation paradoxale du sacre des rois de France. En tant qu’empereur, Napoléon a crée une image publique encourageant l’idée et le thème d’allégeance politique répandu, remontant à son héritage révolutionnaire. L’ouvrage artistique du Premier Empire a renforcé cette image, ainsi que celle de la légitimité de l’empereur. Les victoires militaires de la France, l’histoire romaine et l’histoire de Charlemagne, thèmes souvent choisis par les artistes à cette époque, ont conforté l’idée de la puissance et la légitimité de Napoléon et de son empire.
      
    Les figures allégoriques femelles de la république et de la liberté, comme la Marianne, ont été remplacées par l’iconographie militaire du corps virile et de la puissance masculine. Le sacre se présente comme une cérémonie somptueuse qui souligne l’autorité impériale. L’empire de Napoléon est expansionniste et international, et l’art de son époque évoque cela, créant la première campagne de propagande moderne.
     
      
    C’est donc par ces exemples que l’on peut bien définir la création artistique de cette époque révolutionnaire. Bien que les événements principaux et les transformations de la société soient surprenants, il faut également regarder les prolongements de l’époque précédente. Il est en analysant ces continuités ainsi que les tournants que l’on peut arriver à une image équilibrée de la vie à cette époque et voir que, malgré les tumultes, il y avait bien des éléments de la société qui ont persisté.
      
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