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Par Dona Rodrigue le 9 Septembre 2011 à 13:28
Le Chantier Médiéval de Guédelon:
un livre d'histoire vivantGuédelon, une idée originale :
Construire dans l'Yonne, en Bourgogne, un Château Fort avec les matériaux et selon les méthodes du 13è siècle.
Dans un site naturel d'exception, au cœur de la forêt poyaudine (région de la Puisaye), 50 ouvriers relèvent ce défi hors du commun.Le charretier et son cheval
Chantier Médiéval de GuédelonSitué en Puisaye ( sur la commune de Treigny), le Chantier Médiéval de Guédelon permet d’assister à la construction d’un Château Fort, dont les travaux sont prévus sur 25 ans. (début des travaux en 1997)
La visite guidée du Chantier propose l’observation et l’explication des techniques de construction et de utilisation des matériaux employés au XIIIème siècle.La forge de Guédelon
Chantier Médiéval de GuédelonA découvrir, dans une « ambiance médiévale » un cinquantaine d'ouvriers (oeuvriers):
►les carriers, les tailleurs de pierre, les maçons : extraient, travaillent et assemblent la pierre de Guédelon, le grès ferrugineux.
►les bûcherons, les charpentiers : exploitent et travaillent le bois de la forêt de Guédelon pour produire les échafaudages, coffrages, portes et outils nécessaires.
►les charretiers, les potiers, les cordiers, les vanniers, les forgerons produisent les objets nécessaires à la vie de tous les jours.
►A voir également le village avec les loges des oeuvriers, les écuries, les animaux d'élevage (moutons, chèvres, basse-cour...)La loge du vannier
Chantier Médiéval de GuédelonDiaporama du Chantier Médiéval de Guédelon :
Photos des années 2001 à 2004 (Photos © Claude RICHARD)
Le diaporama du chantier médiéval de Guédelon montre l'évolution des travaux de construction du Château Fort de Guédelon de 2001 à 2004. Les photos présentent des vues générales du chantier, la cour du Château, la Tour de la Chapelle, la Tour d'angle et la Tour Maitresse d'un diamètre de 12 mètres, qui atteindra la hauteur de 30 mètres.
Adresse du Château de Guédelon :
Chantier médiéval de Guédelon
D955 89520 TreignyPour en savoir plus sur Guédelon, visitez le site Internet officiel :
TED LE FORGERON
HELOISE LA POTIEREDiana à l'atelier pavement
LOUIS, le GUIDE
YVON, allume le feu le matin, la journée peut commencer.
Hommes de pierre
CLEMENT, tailleur de pierre
EUGENE, compagnon tailleur de pierre
JEAN-PAUL, le carrier
JOEL, qui fabrique un tour..
PHILIPPE
JEAN-FRANCOIS
PASCAL
Hommes de BOIS
JEAN NOEL, bucheron
FRANCK, charpentier
NICOLAS, charpentier
ROGER, essarteur
JEAN MICHEL, essarteur.
THIERRY
THIERRY, essarteur
STEPHANE, charpentier
LAETITIA, qui s'occupe des beaux chevaux
LUDOVIC, maitre équestre, qui s'occupe des beaux chevaux de travail
MERCI à tous ces MAITRES COMPAGNONS, CES BATISSEURS, MERCI à TOUS CES ARTISTES.
Les compagnons de Guédelon 1 2 3 4
Faites connaissance avec quelques compagnons oeuvriers qui bâtissent le château
Un clic sur une vignette ouvre en grand format dans une page indépendante.
Voir le site officiel http://www.guedelon.orget <renseignements cliquez
Mon but : faire connaître le chantier Guédelon et vous donner l'envie de rejoindre ces fous qui ont entrepris de réaliser un château fort au XXI°
Les photos prises lors de mes séjours en tant que participant peuvent être différentes de ce que vous verrez car le chantier est en perpétuelle évolution.
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Par Dona Rodrigue le 6 Septembre 2011 à 21:35Au cœur du département de l'Aude, traversée par le fleuve du même nom, Carcassonne est la plus grande ville fortifiée d'Europe. La cité médiévale est désormais l'une des villes françaises les plus connues au monde. Entre montagnes de garrigue et plaine viticole, Carcassonne dévoile aux curieux ses merveilles et ses secrets.
D'après une légende occitane, Carcassonne tire son nom de Dame Carcas, une princesse qui sonna toutes les cloches à la levée du siège de la ville par Charlemagne. Pour célébrer cette victoire, les habitants s'écrièrent : "Carcas sonne" !
Riche de 2 000 ans d'histoire, Carcassonne offre des merveilles monumentales à visiter. La ville séduit ainsi des milliers de visiteurs par sa culture ensoleillée et son patrimoine hérité du Moyen-âge.Un passé mouvementé
Sa position stratégique, au carrefour des routes entre l'Espagne et la France, confère à la ville un statut privilégié. Au XIIe siècle, sous l'autorité des vicomtes de Trencavel, Carcassonne, en plein essor, prend sa physionomie actuelle. Après la croisade contre les Albigeois, au XIIIe siècle, elle passe sous domination royale. Ville frontière, elle devient la forteresse emblématique de la région. Cependant, en 1659, le Roussillon est rattaché à la France, par le traité des Pyrénées. Carcassonne perd ainsi son rôle militaire. Mais ses précieuses murailles ont préservé leur charme d'antan.L'héritage médiéval
Carcassonne jouit d'une stature imposante et prestigieuse au sein du paysage architectural français. La ville a réussi à conserver son aspect du XIIIe siècle, période faste de la forteresse.
Elle se compose de la Cité ou "ville haute", située sur un plateau de la rive droite de l'Aude, et de la Bastide Saint-Louis ou "ville basse" qui s'étend sur la rive gauche.
De la Cité à la Bastide, les visiteurs parcourent les vestiges d'un passé marqué par les Romains, les Sarrasins et les Cathares. Le château comtal, symbole de la ville, et la basilique Saint-Nazaire, réputée pour ses splendides vitraux, dominent la Cité. Le vieux quartier renferme également de belles maisons anciennes et la promenade très appréciée des Lices.
Sur l'autre rive, la Bastide constitue le centre marchand et résidentiel de Carcassonne. La ville basse vit au rythme de ses rues commerçantes et de ses places animées. Ses hôtels particuliers valent également le coup d'œil. Depuis le XIVe siècle, ce quartier dynamique est relié à la Cité par le célèbre pont Vieux.
Restaurée à partir du XIXe siècle, la ville phare de l'Aude est désormais classée au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. Carcassonne incarne ainsi un témoignage extraordinaire du riche passé languedocien.
Située dans le département de l'Aude, Carcassonne est l'une des villes françaises les plus connues au monde. La plus puissante forteresse d'Europe, classée au patrimoine mondial par l'UNESCO, a conservé son apparence médiévale.
La basilique Saint-Nazaire est réputée pour ses magnifiques vitraux. Evoquée pour la première fois en 925, l'église est bénie par le pape Urbain en 1096. Mais sa construction ne fut achevée que dans la première moitié du XIIe siècle.
A proximité de Carcassonne, les vins du Cabardès font partie des meilleurs vins du Languedoc. Rouge ou rosé, à vous de choisir !
Le pont de pierre date du début du XIVe siècle. D'une longueur de 225 m, il enjambe l'Aude et fut le premier lien entre les deux parties de la ville : la Cité et la Bastide.
La porte d'Aude, percée au XIIIe siècle dans la muraille de la cité, est un lieu de promenade apprécié des Carcassonnais.
Le château comtal
C'est le symbole de Carcassonne. Construit au XIIe siècle par les Trencavel, Vicomtes de Carcassonne, a connu bon nombre de modifications.
Le lac de la Cavayère est un espace de loisirs pour tous les habitants de la région de Carcassonne. Cette vaste étendue d'eau, retenue par un barrage, permet aux petits et aux grands de se livrer aux joies de la baignade dès l'arrivée des beaux jours. Promenade, pique-nique, sport et jeux en tous genres : une agréable manière de se détendre aux portes de la cité médiévale.
La porte monumentale des Jacobins est le dernier vestige des quatre portes qui ceinturaient la ville basse.
La chapelle des Jésuites date de 1667. Ses éléments baroques, tels que les plafonds, les galeries et balustrades, furent restaurés en 2000.
Carcassonne connaît une vie culturelle et sportive intense, caractérisée par de nombreux matchs de rugby et des festivals de musique et de théâtre.
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Par Dona Rodrigue le 27 Juillet 2011 à 10:53
Château de Pierrefonds
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Un des monuments les plus beaux et les plus anciens que possède la France". Ainsi s'exprime Viollet-le-Duc, l'architecte français du XIXe siècle qui a le plus contribué à l'étude des monuments du Moyen Age et à leur restauration (cité de Carcassonne, Palais des Papes d'Avignon, Notre-Dame de Paris, entre autres). A Pierrefonds, Viollet-le-Duc trouve l'occasion à la fois de reconstruire un château fort type du début du XVe siècle et d'exprimer sa personnalité créatrice, encore toute imprégnée d'esprit romantique. Mais l'essentiel de sa restauration nous permet, malgré certaines libertés d'interprétation, d'approcher cette époque où la France cumulait sur son territoire guerre civile et guerre avec ses voisins anglais. C'était vers les années 1400, en pleine guerre de Cent ans...
Présentation
Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris, entre Villers-Cotterêts et Compiègne. Ce château présente la plupart des caractéristiques de l'ouvrage défensif du Moyen Age. Démantelé au XVIIe siècle sur ordre de Richelieu, il resta en ruines pendant deux siècles, jusqu'à ce que Napoléon III demande à Viollet-le-Duc d'entreprendre sa restauration. Celle-ci sera arrêtée en 1885, six ans après la mort de Viollet-le-Duc : le départ de Napoléon III a bloqué la reconstruction et, faute d'argent, la décoration des salles reste inachevée. Viollet-le-Duc a plus fait un travail d'invention en ce qui concerne l'intérieur (peintures polychromes) que de restauration. Il a imaginé comment aurait dû être le château, plutôt que de se baser sur l'histoire de se construction. Néanmoins, pour ce qui est de l'extérieur, on observe une connaissance précise de l'art castral du XIVe siècle.
Les anecdotes
Lieu de tournage
Véritable emblème du château médiéval, le château de Pierrefonds sert fréquemment de lieu de tournages de films. Y ont notamment été tournés 'Les Visiteurs', 'Jeanne d'Arc', 'Les Rois maudits' ou 'L' Homme au masque de fer'.Château de Pierrefonds
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Photos
Château de Pierrefonds - France
sources internet - google - http://www.all-free-photos.com/show/showgal.php?idgal=chateau-pierrefonds&lang=fr
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Par Dona Rodrigue le 27 Juillet 2011 à 10:46
Le Château
Depuis le XIème siècle, époque à laquelle on commence à mentionner les seigneurs de Rambures, se tient leur dernière forteresse en plein coeur du Vimeu et toute proche de la frontière Normande.
La motte féodale est d'ailleurs encore visible à deux pas du château.
Trois châteaux fort vont se succéder et une seule et même famille va occuper les terres pendant 1000 ans.
Les travaux de l'actuel château fort vont débuter vraisemblablement au XIV ème siècle et s'achever au XVème siècle le tout sur fond de guerre de 100 ans.
Le château que l'on visite aujourd'hui est un exemple rare d'architecture militaire du XVème siècle puisqu'il a, encore aujourd'hui, l'aspect voulu par les architectes militaires de son époque.
On attribue la conception de ce lieu unique à David de Rambures, Grand Maître des Arbalétriers de France, la plus haute fonction militaire de l'époque, le "Lord Rambures" du Henry V de Shakespeare.
A personnage exceptionnel, lieu exceptionnel puisqu'il s'agit là d'un château fort qui, s'il nous étonne encore aujourd'hui, va davantage étonner ses contemporains. En effet, l'une de ses grandes spécificités est qu'il s'agit du premier château français en brique et pierre, materiaux utilisés pour mieux résister à l'artillerie de son époque.
C'est dans la salle d'accueil où chaque année se tient une exposition différente, que débute votre visite. Un film permet aux visiteurs d'appréhender de façon simple, l'architecture militaire du lieu.
La découverte des intérieurs s'effectue en compagnie d'un guide qui vous contera la vie quotidienne au cours des siècles dans ce fantastique bâtiment.
Les intérieurs de la forteresse
Avec lui, vous parcourerez les pièces entièrement meublés de la forteresse. En l’espace d’une heure, notre conférencier vous permettra un voyage dans le temps de 700 ans. C’est en effet depuis sept siècles que ce château de est habité par la même famille soit depuis sa construction.
La salle à manger, la chambre médiévale, la bibliothèque et bien d’autres pièces vous permettront de découvrir la vie quotidienne et l’histoire de cette famille au cours des siècles.
Une visite unanimement plébiscitée par les visiteurs.
depuis 2010 : Maëlis est une petite fille de 6 ans qui n'en est pas à sa première découverte du château de Rambures. Ce jour là, la visite va s'averer exceptionnelle puisqu'elle fait la rencontre de Charles Antoine de la Roche-Fontenilles, le dernier marquis de Rambures.
Cette visite est à telecharger au format MP3, et est à telecharger ici
Accédez à la photothèque du château
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Par Dona Rodrigue le 27 Juillet 2011 à 10:33
Sur le balcon de Georges Sand, au château de Boussac
Attirées par l'exposition estivale consacrée en partie à DomRobert, nous arrivons à Boussac par Toulx Ste Croix ( lire par ailleurs) sans apercevoir le célèbre château Fort sur son éperon. Nous ne trouvons pas d'indications au centre ville en travaux. Nos pas nous guident vers une maison à tourelle riante, aux fenêtres fardées de géraniums roses.
Plus loin une modeste grille , fermée, nous invite par un pannonceau, à sonner et à entrer. Au bout d'une sombre petite allée, comme on pourrait en trouver dans le parc d'une maison de campagne, un large espace s'ouvre soudain sur une imposante forteresse.
Nous remarquons l'antique et majestueux escalier , abandonné aux herbes folles . L'accueil des visiteurs ne s'est pas toujours effectué «en douce», par une entrée latérale frustrante d'une perspective architechturale royale...
Encore estomaquées , nous nous présentons à l'accueil , sous l'emprise de cette apparition à la fois magique et austère.
La campagne enchantée de Dom Robert s'expose sur les murs de granite, réchauffe et sublime la beauté des pierres nues qui jubillent. L'ensemble des autres tapisseries exhallent une gamme d'émotions qui se croisent, se mêlent et se répondent, jusqu'à nous jouer une symphonie intime incommunicable et bouleversante.
Puis le «manège visite guidée», en phase de décolage ,nous happe au passage , déjà saoulées de tant d'heureuses surprises.
Nous sommes projettées à l'époque romaine .La ville était entourée de murailles et dominée par un château construit au Xème siècle constituant une importante place forte du Moyen Age.
Le château de Boussac actuel, fut construit par Jean de Brosse (1375-1433) après la guerre de Cent ans , dans les années 1420-1430, sur les ruines de la forteresse détruite par les anglais. Ce glorieux compagnon d'armes de Jeanne d'Arc , est porteur de l'huile sainte lors du sacre de Charles VII à Reims . En 1426, le Roi lui descerne le titre de Maréchal de Boussac.
En 1430, il est nommé Lieutenant Général du Roi pour le nord de la Seine. Il meurt ruiné et criblé de dettes en 1433, après avoir affranchi ses serfs et la ville de Boussac.
Sur la porte d'entrée on peut encore voir les armoiries des De Brosses, qui représentent tout simplement ... des brosses!!
Le château changera de propiétaires au fil des siècles . Remanié jusqu'à la fin du XIIIème siècle , échappé de peu à une complère destruction à la Révolution, il est racheté par la ville en 1837.
D'abord entrepôt, il devient siège de la sous-préfecture supprimée en 1926: la gendarmerie s'y installe et quitte les lieux en 1940, laissant le château ouvert à tout vent.
En 1965, Bernadette et Lucien Blondeau acquièrent un château vide et délabré. Ils le restaurent, le meublent, le dotent de collections d'envergure nationale, et l'ouvrent au public.
Le château est classé monument historique , son site surplombant le confluent de la vallée de la petite Creuse et du Béroux est protégé depuis novembre 1938. Le périmètre de protection est étendu en octobre 1975 pour sauvegarder la vue depuis les fenêtres du château , de la petite Creuse et de ses environs dépeins par G.Sand ainsi que la perspective offerte au visiteur depuis le CD 11: «ce château est moitié à la ville, moitié à la campagne, la cour et la façade armoriée regarde nt la ville; mais l'autre face, plonge avec le roc perpendiculaire, qui le porte jusqu'au lit de la petite Creuse , et domine un site admirable , le cour sinueux du torrent encaissé , les rochers, d'immenses prairies semées de chataîgniers, un vaste horizon, une profondeur à donner le vertige».
Pour savourer la visite de la cuisine , il faut immaginer que ce lieu servait de garage à M. le Sous Préfet...
Cette pièce recèle maintenant une belle collection d'ancêtres ustensiles ménagers comme cette gigantesque serringue presse-purée , un beau moulin à farine pour des cuisinières aux petits bras musclés....
Les amateurs de tapisserie ne doivent pas rater ce chateau, bien placé sur la route de la tapisserie. Il constitue l'écrin naturel d'une collection de tapisseries d'Aubusson du 16ème et 17ème siècles.
Dans l'une des belles cheminée , dans la salle des gardes une reproduction de la fameuse séries des 6 tapisseries de la Dame à la Licorne flamboie dans l'âtre et nous invite à aller voir les pièces originales exposées au musée de Cluny .
Repérées dans le salon vert en 1841 par Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments historiques ces Chefs d'oeuvres n'ont été tissés ni à Aubusson, ni en Orient comme on l'a longtemps cru mais dans les Flandres entre 1484 et 1500.
Comme chaque été, le château de Boussac présente une exposition temporaire de tapisseries. Cette année 2006, l'exposition rend hommage au Moine Dom Robert ( lire dans émotions artistiques) Cartonnier Contemporain (1907-1997) . Des oeuvres d'autres artistes tels Jean Lurçat, ou Picart le Doux sont également exposées.
Entrées dans la chambre de Georges Sand par une porte étroite comme une meutrière, nous nous demandons comment la plantureuse Bonne Dame de Nohant et ses jupons parvenaient à franchir le seuil de cette bonbonnière rose.
La baignoire d'époque ne nous laisse pas de marbre: elle est en bois, et son intérieur cuivré nous fait froid dans le dos.
Nous nous presson à tour de rôle sur son balcon , pour découvrir le fameux panorama et les vastes horizons protégés. Et ça «plane pour nous»!Georges Sand séjourna au château à plusieurs reprises, en 1841 et pendant la guerre de 1870. En 1844, le cadre de son premier roman (Jeanne) se situe à Boussac. Elle y dépeint le château et la campagne environnante . Sa plume s'envole dans le journal d'un voyageur pendant la guerre (1872): «on dirait qu'une main d'artiste a composé à loisir ,avec ces matériaux cruels, un décor de scène champêtre . La lyre céleste qui a fait onduler ici l'écorce terrestre , a passé du majeur au mineur, avec une science infinie».
Nous quittons ce haut lieu, petit nid inspirant et respirant, comme envoûtées par cette fameuse lyre céleste . Le soufle court , nous nous jettons dans les antiques ascensseurs de pierres où nous tourniquons d'un pas alerte , certaines d'aller vers d'autres merveilleuses découvertes .
Des vases de fleurs fraîches s'égayent au fil des salles où l'on admire aussi d'autres bouquets plus inattendus comme celui des tirelires-fruits, des choux-céramiques, des nids .
D'autres collections se succèdent dans les salles :des bénitiers de Nevers, des pots à lait Persans, des étuis de voyages anciens ...
Parmis elles,figure en bonne place une petite collection d'épis de faîtage, témoins du savoir faire des potiers du Nord de la Creuse .Ouvrages utilitaires destinés à rendre les toitures étanches à l'eau. Ils sont sobres ou très somptueux en fonction du statut du proprétaire de la maison..
Dans une vaste salle à manger le couvert est dréssé, la cheminée garnie. Une collection d'assiettes en faîence du VIIIème siècle, guettent l'arrivée de Georges Sand , peut-être accompagnée du philosphe Pierre Leroux ( 1797-1871). Théoricien socialiste, historien-éditeur.En 1841, il avait fondé avec Georges Sand, la Revue Indépendante. Sand financera aussi ,en 1846, son imprimerie phalanstère .
Ouverte à Boussac, elle ne survivra pas à la Révolution de 1848.Sa statue est érrigée dans le square de la ville dont il fut Maire. Il y médite, assis sur une pile de livres , visiblement agacé par son voisin le Coq, qui l'empêche de se concentrer depuis plus d'un siècle .
Le manège à visite du château ralentit sa course et pour finir la visite il nous dépose sur le seuil d'une salle dédiée aux cannes. Nous pouvons y rester «le temps que nous voulons».
La canne représente pour moi l'attribut du Dandy et donc dénuée d'intérrêt.
Et contre toute attente, ces bouquets de cannes par dizaines ( 350 pièces en tout je crois) , nous captivent. Nous repartons , mais cette fois sans cocher, vers un autre voyage....intérieur.
et si comme nous vous avez le bonheur de passer vers Boussac,
«chabatz d'entrar» au Chateau...
vous y trouverez peut-être aussi une canne-à-rève....
SOURCES : CHEZ VICTOR http://www.chezvictor.fr/pays_batisseurs/chateau_de_boussac.php
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Par Dona Rodrigue le 10 Juillet 2011 à 22:30
Le château de Schönbrunn
Versailles autrichien
depuis l'extérieur un escalier mène à la grande galerie
En 1569, Maximilien II acheta le terrain,
où se trouvent aujourd'hui les parcs et différents bâtiments.
Il montra un certain intérêt pour le zoo qui venait d'être créé,
et essaya d'y apporter en plus des plantations d'espèces végétales rares
Le nom Schönbrunn est attribué à l'empereur Matthias,
qui aurait découvert lors d'une excursion à la chasse
une source particulièrement belle
en allemand, schöner Brunnen signifie "belle fontaine".
Au cours du siècle suivant,
la famille impériale s'en servit comme résidence d'été,
mais les invasions turques entraînèrent sa quasi-destruction.
L'empereur Léopold Ier
confia à l'architecte Johann Bernhard Fischer von Erlach
la conception d'un nouveau palais qui se voulait le Versailles autrichien.
La construction débuta en 1696, et trois ans après,
les premières festivités se tenaient dans la partie centrale du palais.
Mais peu de parties du château survécurent
car au cours du siècle suivant,
chaque empereur modifia partiellement le bâtiment.
En 1740,
commence le règne de Marie-Thérèse,
durant lequel Schönbrunn, cœur de la vie courtisane et politique,
connait une période glorieuse.
A cette époque, il est transformé,
en somptueux palais résidentiel de style rococo.
Le mobilier baroque visible aujourd'hui, date de cette période.
L' impératrice fit également agrandir les jardins
qui devinrent le prolongement extérieur
du clinquant des espaces intérieurs
Sur les ordres de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche,
l'architecte Nikolaus Pacassi redessina le château dans un style rococo.
Napoléon 1er
en fit son quartier général pendant l'occupation de Vienne
et y signa un traité en 1809
"la Paix de Vienne"
et son fils l'Aiglon y mourut en 1832.
Au XIXe siècle
un empereur va laisser sa marque sur Schönbrunn
François-Joseph Ier d'Autriche.
Il y passa la majeure partie de sa vie et y mourut en 1916.
Le château était sa résidence d'été (la Hofburg étant celle d'hiver).
Plusieurs pièces, gardent également le souvenir de son épouse,
l’impératrice Elisabeth dite Sissi.
Pendant son règne, Schönbrunn était considéré comme
Gesamtkunstwerk (chef-d'œuvre accompli)
et remodelé en accord avec son histoire.
cabinet chinois
Les Appartements impériaux
C'est ici que vivaient l'empereur François-Joseph et Elisabeth,
avec leurs enfants et toute leur suite.
Outre les salles destinées aux officiers de l'état-major impérial,la grande salle d'audience et la salle de conférences
où siégeaient le Conseil des Ministres et le Conseil de la Couronne,
on peut visiter le bureau de l'empereur François-Joseph,
le boudoir et la chambre de son épouse ainsi
que de nombreux salons et une salle de bains d'époque.
Les pièces, de style rococo, sont richement décorées de motifs en stuc,de somptueuses tapisseries provenant de Bruxelles (XVIIe–XVIIIe s.),
de lustres en cristal de Bohème et de poêles en faïence.
Le mobilier, datant du XIXe siècle, est de style Louis XV ou Empire.
Trésor du Palais impérial
Ce trésor sacré et profane est le plus important au monde : la Couronne impériale du Saint Empire romain germanique, la Couronne impériale d'Autriche mais aussi le Trésor de Bourgogne et celui de l'ordre de la Toison d'or.
De précieuses curiosités ayant appartenu aux Habsbourg,
notamment une défense de narval de deux mètres de long,
côtoient la Couronne de l'empereur Rodolphe II.
Le globe impérial et le sceptre,
symboles de l'Empire héréditaire d'Autriche,
ont été pendant des siècles les insignes du pouvoir et de la majesté.
Classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996,
le château offre un témoignage exceptionnel
du cadre de vie de la famille impériale.
Certainement
l'un des plus importants châteaux baroques en Europe,
il illustre l'ascension et la gloire des Habsbourg
Le château comprend 1400 pièces, (seule une quarantaine se visite),
décorées en fonction des désirs de ses occupants successifs.
On y admire de magnifiques boiseries,
crème et or, brocarts, laque et miroirs.
Le carrosse d'or du Prince du Liechtenstein
est religieusement conservé dans l'ancienne remise.
Dans l'aile ouest du château,
se trouvent les appartements datant du XIXème siècle où résidèrent
l'Empereur François-Joseph et son épouse Elisabeth.
Suivent les salles de réceptions de la partie centrale :
la grande galerie
la Grande galerie décorée de fresques symbolisant
l'empire des Habsbourg et la Petite galerie, plus intime.
La visite intérieure s'achève par les appartements
qui furent habités par l'archiduchesse Sophie
et l'archiduc François-Charles,
les parents de l'Empereur François-Joseph.
L'Impératrice Marie-Thérèse appréciait l'atmosphère
et l'Empereur François-Joseph adorait ce château fastueux et son parc.
A la fin de la monarchie
Jusqu'en 1918, le Palais impérial fut le "QG "
de l'immense empire des monarques Habsbourg.
Puis le domaine passe aux mains de l'Etat fédéral
qui en ouvre les portes au public.
L'orangerie
se trouve à l'est du bâtiment principal et s'étend sur 186 mètres,
c'est la plus longue du monde.
Elle date du milieu du XVIIIème siècle.
Elle servit à assouvir la passion des plantes exotiques
de l'impératrice Marie-Thérèse
et fut aussi utilisée pour l'organisation de représentations festives
telles qu'un concours entre Mozart et Salieri en 1786.
Magnifiques jardins
Les jardins à la française du parc
furent dessinés en 1695 par Jean Tréhet, élève de Le Nôtre.
Le parc comprend de fausses ruines romaines et une orangerie,
apanage des palais de grand luxe de cette époque.
Le sommet du parc est occupé par la Gloriette,
édifice de style néo-classique,
dessinée par Ferdinand von Hohenberg,
d’où l’on dispose d’une vue panoramique
sur le château et sur la ville de Vienne.
Le parc dispose de fabuleux jardins
aux allées rigoureusement entretenues.
Le parc a été toujours ouvert au public
même lorsque l'Empereur habitait les lieux.
Déambuler parmi les parterres fleuris permet d'accéder
au mont Schönbrunner avec la fontaine de Neptune et la Gloriette.
Le lieu, conçu d'après les plans de l'architecte de la Cour,
offre une magnifique vue panoramique sur l'ensemble du domaine.
Enfin, il ne faudrait pas quitter Schönbrunn
sans avoir fait un tour au fournil impérial.
Les pâtissiers-confiseurs préparent sous les yeux des visiteurs,
le fameux strudel aux pommes, selon une recette ancestrale.
Sources : l'Internaute
sources : http://harmonyhistorica.chezblog.com/15549/Le+ch%E2teau+de+Sch%F6nbrunn.html
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Par Dona Rodrigue le 29 Juin 2011 à 14:05
Le Musée : Le château d'Eu, bâti par Catherine de Clèves et Henri de Guise à partir de 1578, agrandi par la Grande Mademoiselle en 1665, devint la résidence d'été du roi Louis-Philippe qui y reçut la reine Victoria.
Le comte de Paris confia à Viollet-le-Duc la modernisation de l'ensemble du domaine.
Important chantier de restaurations intérieures entrepris en 2001Son histoire
Situé aux confins de la Normandie, le château d’Eu actuel fut commencé en 1578 par Henri de Guise et Catherine de Clèves, puis achevé en 1665 par la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV. Propriété successive du duc du Maine et de ses fils puis du duc de Penthièvre au XVIIIe siècle, le château d’Eu fut la résidence d’été du roi Louis-Philippe au XIXe siècle. Sous le signe de l’Entente Cordiale, le roi des Français y reçut la reine Victoria d’Angleterre à deux reprises en 1843 et 1845.
Demeure des princes d’Orléans jusqu’au début du XXe siècle, à la demande de Philippe VII comte de Paris, le château d’Eu connut une période de grand travaux sous la direction du célèbre architecte Eugène Viollet-Le-Duc pendant la IIIe République, entre 1872 et 1886.
Partiellement ravagé par un incendie en 1902, l’édifice fut acquis et restauré dès 1905 par la famille impériale du Brésil (les Orléans-Bragance) représentée par la fille aînée de l’empereur Pedro II du Brésil, la princesse Isabel de Bragance et son époux, le prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu, petit-fils du roi Louis-Philippe.
En 1954, la famille impériale du Brésil revendit le château d’Eu à la Société d’Etudes historiques Dom Pedro II qui le céda à son tour en 1962 au Département de Seine-Maritime.
En 1964, la ville d’Eu se porta acquéreur du château d’Eu. En 1973, la municipalité y installa sa mairie et le Musée Louis-Philippe.
Le musée aujourd’hui
Les salles du Musée Louis-Philippe sont essentiellement consacrées au roi Louis-Philippe et à sa famille, dont les décors et les collections constituent le témoignage le plus éloquent de l’histoire du château d’Eu qui fut la résidence privilégiée du dernier roi que connut la France. Le visiteur peut également admirer l’importance des travaux réalisés par l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc à la fin du XIXe siècle et certains éléments des collections de la famille impériale du Brésil, concernant l’ethnologie, mais aussi des portraits, la bibliothèque impériale aux 22 000 volumes et la berline de Jean V de Portugal, commandée en 1727, qui est aujourd’hui la plus ancienne voiture de fabrication française conservée en France.
Grâce au rachat en 2000 de 145 tableaux provenant des collections de la Grande Mademoiselle et du roi Louis-Philippe à Eu, la reconstitution de la pièce la plus somptueuse du château, la célèbre Galerie des Guise, a pu commencer et le plafond à caissons a déjà été reconstitué. Ravagée par l’incendie de 1902, la Galerie des Guise est un élément essentiel du décor du château d’Eu et de son histoire. Elle servit de référence au roi Louis-Philippe pour la constitution de son musée de l’Histoire de France à Versailles. Nous attendons impatiemment la fin de la restitution de ses décors.
Une partie de l’ancien domaine royal demeure privée et appartient toujours à la famille d’Orléans qui continue de séjourner régulièrement à Eu, en la personne du prince Jacques d’Orléans, duc d’Orléans et du prince Michel d’Orléans, comte d’Evreux, héritiers de feue la princesse Isabelle d’Orléans-Bragance, Comtesse de Paris (1911-2003), petite-fille du prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu et Présidente fondatrice de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu.
& RoyautésCette année, on célèbre le centenaire de la naissance de la comtesse de Paris. A cette occasion, les Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu ont tenu à rendre hommage à la princesse qui appréciait tant ses séjours dans la ville. La comtesse de Paris, née princesse Isabelle d’Orléans-Bragance était présidente fondatrice de l’association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu. (Merci à Charles – www.louis-philippe.eu)
Informations pratiques
Musée Louis-Philippe - château d’Eu - 76260 Eu - FRANCE
MUSEE OUVERT du 16 mars 2011 au 6 novembre 2011 de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Fermé le mardi toute la journée et le vendredi matin.
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Par Dona Rodrigue le 19 Juin 2011 à 12:19
Liste des châteaux français par période
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Moyen Âge
IXe siècle
Xe siècle-XIe siècle
- Château des Baux
- Château de Bourdeau
- Château de Caen
- Château de Calmont d'Olt
- Château de Châteaubriant
- Palais des Comtes du Maine
- Château de Fontenoy-le-Château
- Château de Foix
- Château et donjon de Fresnay-le-Vicomte
- Donjon de Langeais
- Château de Lardeyrol
- Château des ducs de Lorraine
- Donjon de Montbazon
- Château de Montfaucon
- Château de Noyers-sur-Serein
- Donjon de Sainte-Suzanne
- Château de Suze-la-Rousse
XIIe siècle
- Château de Beaumont-le-Richard
- Château de Bruniquel
- Château de Creully
- Château de Cujalais
- Château de Culan
- Château de Falaise
- Château du Falkenstein
- Château de Fontainebleau
- Château-Gaillard
- Château d'Helfedange (ferme fortifiée)
- Château de Labrit
- Château de Larroque-Toirac
- Château de Lavardin
- Donjon de Loches
- Premier château du Louvre
- Donjon de Montrichard
- Château de Nemours
- Château de Portes
- Château de Pusignan
- Château de Thorens (les salles de gardes)
- Château de Tonquédec
- Château des Tourelles
- Manoir de Brion
- Château médiéval de Pouancé
XIIIe siècle
- Château des Allymes
- Château de Blain
- Château de Conros
- Château de Clisson
- Château de Laroque
- Château de Messac
- Château de Montfort
- Château de Montgilbert
- Château de Pagax
- Château de Thorens (le donjon de Gérard de Compey)
- Château de Curton
- Château de Rouen
XIVe siècle
- Château de Vincennes
- Château de Bellver (en Espagne)
- Château de la Bretesche
- Château d'Écoyeux
- Château de Faverges
- Palais des ducs de Bourgogne
- Château de Courtanvaux
- Château de Veauce
XVe siècle
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