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    bague-solitaire-blanc-1.jpg
      
    Les fiançailles ne sont définies ni juridiquement ni administrativement.
     
    Le Code civil n’en fait pas mention.
     
    Si on ne se marie pas, être fiancé ne donne aucun droit.
      
    En droit français, les fiançailles ou "promesses de mariage" ne sont ni reconnues , ni exigées par la loi.
     
    Le fiancé léger, séducteur, ingrat,engagera sa responsabilité civile délictuelle (Art 1382C. civ) tout comme la fiancée qui par indécision,peur de l'avenir, qui renonce finalement à l'union.
      
    La rupture des fiançailles(de la promesse de mariage) n'est pas une faute, car il faut preserver la liberté matrimonale, mais elle peut donner lieu à des restitutions. La seule jurisprudence existante concerne la bague, en cas de rupture .
     
    La bague représente un « présent d’usage » et si sa valeur est en rapport avec le niveau de vie du fiancé, il n’existe pas d’obligation de la rendre.

    Selon l'article 1088 du code civil, "toute donation faite en faveur du mariage sera
    caduque si le mariage ne s'ensuit pas."

    Dans le cas particulier d'une bague de fiançailles :

     

    Si l'on considère que cette bague est un présent d'usage, alors vous pourrez la conserver ainsi que je l'expliquais plus haut, Si en revanche, il s'agit d' un bijou de famille, qu'une bague précise est par tradition transmise de mère en belle fille pour les fiançailles...., alors ce présent devient un prêt, a moins aussi, que ce ne soit un cadeau d'une très grande valeur qui n'est pas en rapport avec les revenus du fiancé, la bague sera restituée au donateur.

    En revanche si le don d'une bague de grand prix à l'occasion d'un anniversaire de naissance ou autres est fait par le mari, dont les revenus sont importants, alors ce présent d'usage est irrévocable.

     

    . La jurisprudence affirme, de manière constante, que les souvenirs de famille doivent être restitués quelles que soient les circonstances de la rupture (Civ. 1re, 23 mars 1983, D. 1984, p. 81).
     
     
     
     
     
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  • Le manipulateur

     

    Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges.

    La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations afin de donner du poids à son existence : C’est le manipulateur.

    Commençons par le commencement : son instabilité.

    Le manipulateur ne tient pas en place.

    Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Sa famille ne parvient pas à le cerner, à le connaître, tant il est versatile. Il ne parvient à se fixer dans un emploi ou dans un couple. La plupart du temps, il mènera des vies différentes, dans des lieux différents, alternant de l’une à l’autre, au grès de ses envies. Il n’est jamais suffisamment à l’aise en un lieu pour s’y installer. La cause, ce sont ses mensonges, son jeu d’acteur où un personnage prend vie au grès des attentes de son public.

    En effet, le manipulateur est un menteur né.

    Tantôt il mentira afin d’épargner les autres, et c’est en fait le regard des autres sur sa personne qu’il s’épargne ; tantôt il mentira dans l’objectif de faire mal à l’autre, de lui faire payer quelque chose. Le manipulateur ne dira la vérité, qui n’est jamais totale avec lui, qu’à un autre manipulateur, complice de ses manoeuvres.

    Si le manipulateur se voit découvert, son mensonge éclatera au grand jour, mais par une habile sophie, il contournera le problème afin de se décharger de la responsabilité de son acte. Le terme de sophie désignait à l’origine, une boucle très serrée du Nil, avant de désigner le terme philosophique, et dans ce cas précis, la manoeuvre par laquelle un problème est contourné, comme le geste d’un prestidigitateur qui ferait disparaître un mensonge.

    Tout son problème est là. Il commence par mentir, puis prend la fuite avant d’être découvert. Il reviendra, après avoir pris la précaution de tâter le terrain pour savoir s’il a toujours sa place. Le drame, c’est qu’à moins d’avoir été totalement démasqué, il aura toujours sa place car, il sait faire preuve de tant d’attention à l’égard d’autrui, que son absence se fera cruellement sentir.

    Le manipulateur assoit toutes ses manoeuvres sur la dépendance affective des autres. Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dissibles.

    Le manipulateur enfouit ses émotions afin de ne pas se retrouver seul. C’est à ce moment précis qu’il commence à manipuler la réalité, prémices d’une vie de mensonges. Lorsqu’il sera soumis à un stress intense, son apparence volera en éclat et il révélera sa nature profonde, avant de se plonger à nouveau dans le mensonge. Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte minute, source de brusques sauts d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie.

    On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles on le place. La culpabilité inspirée par ses mensonges, l’entraîne dans une spirale infernale où seul le mensonge lui permet de survivre.

    Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voit pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres. Voila pourquoi il ne faut pas s’accorder à croire ce dont on n’a pas été témoin ! De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.

    Toute la force d’un manipulateur réside dans l’observation de l’état émotionnel de l’autre, et dans sa capacité à y réagir et donc, à la modeler.

    Il contrôle vos pensées, vos émotions, votre capacité à réfléchir.

    Son discours est toujours celui d'une éternelle victime de la vie, pleurs à l'appui, plaintes....ne fait aucun effort.... sauf pour pomper les autres....profiter des autres.... personnage egocentrique, jouant en permanence l'altruisme... mais en réalité, son esprit n'a pour but, que lui, ou elle... ses propos intérêts...

    C’est un personnage dangereux parce qu’il est toujours sur la lame du rasoir que l’on nomme schizophrénie et peut y basculer à n’importe quel moment, en y entraînant toute personne qui ne saura pas se libérer de son emprise.

    Pire encore, si le seul moyen qu’il a de se mettre à l’abri de ses mensonges est de vous maintenir dans un état de folie, sachez qu’il n’aura aucun remord à le faire, car il en dépend de sa survie !

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  • Statistiques sur la façon de vivre en 1909

      
      
     
     1) La moyenne d’âge des hommes était pas plus de 47 ans.
     2) L’essence pour une Ford 1909 n’était vendue qu’en pharmacie.
     3) Seulement 14% des maisons possédaient une baignoire.
     4) Seulement 8% des maisons avaient le téléphone.
     5) Il n’y avait que 8,000 automobiles dans le monde entier et seulement 144 milles de route étaient pavées.
     6) Dans presque toutes les villes la limite de vitesse était de 10mph.
     7) La plus haute structure au monde était la Tour Effel.
     8) Le salaire moyen aux Etats-Unis était de 0.22 cents l’heure.   9) Le salaire moyen des travailleurs Américains était entre '200$ et 400$ par année.
     10) Un professionnel comptable pouvait gagné 2000$ dans une année, un dentiste environ 2500$, un vétérinaire entre 1500$ et 4000$ et un ingénieur mécanique 5000$.
     11) 95% des femmes accouchaient dans leur demeure.
     12) 90%' des médecins n’avaient pas d’éducation collégiale.
     13) Ils avaient plutôt fréquenté, ce qu’on appelait, une école médicale condamnée par les médias du temps et les gouvernements comme étant sous standardisée.
     14) Le sucre se vendait à 0.04 cents la livre.
     15) On obtenait une douzaine d’œufs pour 0.14 cents.
     16) La livre de café était à 0.15 cents.
     17) La plupart des femmes se lavaient les cheveux qu’une fois par mois, et elles utilisaient soit du Borax ou du jaune d’œuf comme shampoing.
     18) Le Canada a passé une loi défendant à toutes personnes pauvres d’entrer au pays.
     19) Les cinq principales causes de décès étaient : La pneumonie ou influenza, la tuberculose, la diarrhée, maladie du cœur et attaque cardiaque.
     20) Le drapeau Américain n’avait que 45 étoiles. (45 États).
     21) En 1909, il n’y avait que 30 résidants à Las Vegas au Nevada(U.S.A.).
     22) Les mots croisés, les cannettes de bière et le thé froid n’avaient pas encore été inventés.
     23) Il n’y avait pas de fêtes des mères et fêtes des pères.
     24) Deux adultes sur dix ne savaient ni lire ni écrire.
     25) Seulement 6% de tous les Américains avaient obtenu leur diplôme de secondaire.
     26) La marijuana, l’héroïne et la morphine étaient vendues à la pharmacie du coin comme médicaments.
     27) En 1909, les pharmaciens nous disaient que l’héroïne, nettoyait la complexion, donnait de l’énergie au cerveau, activait et régulait l’estomac et les intestins et qu’enfin c’était l’ange gardien de la santé . Belle publicité hein !
     28) 18% des domiciles avaient au moins un ou une domestique ou servante à plein temps.
     30) En 1909, il y eu 230 meurtres rapportés dans tous les U.S.A...
     31) 95% des taxes que nous payons aujourd’hui n’existaient pas en 1909.   Site même statistique: http://coop-la-basse-cour.forumactif.com/a-coup-de-plumes-f27/voici-quelques-statistiques-de-1909-t5175.htm
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    Le complot

     
    La particularité dans la « théorie du complot », c’est qu’elle se suffit à elle-même. Elle clôt le débat, elle néantise toute réflexion, toute compréhension rationnelle. Portons-y quelque attention.
     
    Question de sens
     
    Rien n’est simple. Ce n’est pas parce qu’il y a des informations cachées, inconnues, voire « troublantes », que tout ceci se passe dans un milieu que l’on ne connaît pas ou guère, qu’il s’agit nécessairement d’un complot. Il est parfaitement naturel et légitime que, dans la vie politique nationale ou internationale, il y ait des informations non révélées au grand public ; il en va de la bonne marche et de la stabilité de l’Etat, comme du monde. C’est la base même de toute diplomatie. Combien d’informations divergentes, d’explications nouvelles n’ont été, à travers l’Histoire, révélées que plusieurs années, décennies voire des siècles plus tard. Cela ne fait pas de tous ces événements nécessairement des « complots ».
     
    Pour autant, il ne convient de dire qu’il n’y a jamais complot. Encore faut-il savoir ce que l’on entend par là. Si l’on s’en tient aux définitions les plus rigoureuses, le complot est :
    - Un « mauvais dessein formé entre deux ou plusieurs personnes » (Dictionnaire de l’Académie Française, 5ème édition).
    - Une « entreprise formée secrètement entre deux ou plusieurs personnes contre la sûreté de l'État, contre quelqu'un ou contre une institution » (Op. Cit., 9ème édition).
    - Un « dessein secret, concerté entre plusieurs personnes, avec l'intention de nuire à l'autorité d'un personnage public ou d'une institution, éventuellement d'attenter à sa vie ou à sa sûreté » (Trésor de la Langue Française).
     
     
     
    Etymologiquement, ce mot révèle un « accord commun, intelligence entre des personnes » ; il s’agit strictement d’un modus operandi ; quant à la finalité, elle n’entre pas ici en ligne de compte. Le but, la finalité de la « coalition d’intérêt » étant, lui, devenu peu à peu, à travers le temps, néfaste, sombre, bref, connoté négativement ; c’est le sens que nous donnons à ce mot aujourd’hui. Dans le complot, il y a secret POUR nuire. C’est pourquoi l’existence du secret ou du caché seul, indépendamment de la considération sur sa fin, n’est pas nécessairement preuve de l’existence d’un « complot ».
     
    La où la chose se complique, c’est lorsque nous entrons dans le champ du politique. Dans un essai attribué à Jonathan Swift (1), l’auteur dit clairement que « Le mensonge politique est l'art de convaincre le peuple, l'art de lui faire accroire des faussetés salutaires et cela pour quelque bonne fin ». Ici, le mensonge politique ne peut pas être considéré comme un complot à proprement parler car il est mis en œuvre « pour quelque bonne fin ». Le tout étant de savoir pour qui ? Une « bonne fin » pour celui qui ment ou pour celui qui est l’objet de ce mensonge ? La question de la finalité de l’acte prend ici toute sa dimension cruciale.
     
    De l’utilisation du terme « complot »
     
    Lancer le terme « complot » alors que l’on se trouve face à une affaire que l’on ne comprend pas ou dont on saisit mal les contours, les finalités, révèle une fausse intelligence et/ou un comportement paresseux. Qualifier tel événement de « complot », c’est s’abstraire de toute autre explication ; c’est se satisfaire du seul fait que l’on « sait » que c’est un « complot » ; c’est en définitive de la paresse intellectuelle.
     
    Une fois posée la thèse du complot, si complot il y a, il faut poursuivre et tâcher de dessiner, de deviner les rouages, les articulations, les buts réels sous les buts cachés, les intervenants mineurs et majeurs, etc. C’est mettre à jour le ou les dessein(s), les donneurs d’ordres et les acteurs initiés ou non au dit complot ; bref, c’est expliciter la chose ou, en tout cas, tenter de le faire. C’est la raison pour laquelle, souvent, une thèse du complot ne peut être révélée et avalisée que beaucoup plus tard, lorsque les esprits sont apaisés, lorsque le temps de l’Histoire a fait son œuvre et quelque fois même simplement par le truchement du hasard.
     
     
     
    La preuve d’un complot
     
    Un complot a été mis à jour il y a peu. Nous en saurons davantage dans quelques mois. Un livre va sortir (2), donnant toutes les preuves irréfutables sur le sujet. Nous en avions des éléments épars, certes, mais nulle trace avéré de « complot » jusqu’à aujourd’hui ; ce qui faisait dire aux détracteurs que la thèse relevait du conspirationisme le plus échevelé. ; toutes ces allégations ne relevaient que de l’exagération, disaient certains, elles n’étaient que mensonges et fantasmagories pour d’autres.
     
    Mais voilà, vient un jour où le hasard met un chercheur devant des documents probants. Ce complot est celui touchant au massacre des Vendéens ordonné par la Convention nationale ; un massacre, un génocide, voulu, décidé, programmé, élaboré par les membres du Comité de Salut Public (l’exécutif) de cette assemblée révolutionnaire. La preuve de l’extermination des vendéens sont les documents signés par les représentants les plus éminents (Maximilien Robespierre, Lazare Carnot, etc.), documents lançant les colonnes infernales de Louis Marie Turreau vers leur triste et abominable méfaits. Un complot car ces documents ont été occulté jusqu’à son « invention », sa découverte fortuite.
     
    Les universitaires actifs dans ce complot, niaient jusqu’à présent la volonté d’extermination des révolutionnaires de la Convention, du Comité de Salut Public ; il ne pouvait s’agir - tout au plus - que de « débordements », de « dérapages » des armées sur le terrain, mais en aucun cas d’une action délibérée, d’une extermination planifiée à Paris par les « élus du peuple ». C’était un complot car il y avait volonté délibérée de nuire à la vérité historique et au peuple français, ceci au seul profit d’une idéologie funeste et à ses thuriféraires ; en effet, cette vérité abimait gravement le mythe révolutionnaire élaboré consciencieusement et méticuleusement depuis 1789 ; le dessein poursuivit par ses acteurs était donc manifestement « mauvais », perfide.
     
    Malgré ces mensonges, entretenus et développés par une camarilla marxiste-léniniste, tant dans l’Université que dans les allées du pouvoir d’ailleurs, les faits sont têtus, les documents d’archives également. La lecture des documents se suffira à elle-même. Le complot est maintenant éventé. C’était en 1794, nous sommes en 2011. Voilà le temps qu’il a fallu pour y mettre définitivement fin.
     
     
    Notes :
    (1) Intitulé « L’Art du mensonge politique » ; le véritable auteur en serait non pas Swift mais son contemporain, John Arbuthnot.
    (2) intitulé « Génocide et mémoricide », ce livre paraîtra le 15 septembre 2011, aux éditions du CERF.
     
    Crédits photos :
     
    SOURCES : excellent blog de Monsieur Philippe RIGGI -
    Chercheur en géopolitique, spécialisé sur l’Asie du Sud-Est. Chef du département Asie du Sud-Est, à l’Académie Internationale de Géopolitique. Chargé de recherche,au Centre Français de Recherches sur le Renseignement (CF2R).
      
      
     
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    bébé rose - bébé bleu

     

    la tradition d'habiller de bleu ou de rose les nouveaux-nés garçons ou

     

    filles, pour les différencier, est aujourd'hui encore si résistante dans nos

     

     

    usages, qu'on s'imagine qu'elle remonte loin dans notre histoire. Pourtant,

     

    cette pratique attestée par les historiens à la fin du XIXe siècle, dans les

     

    familles plutôt bourgeoises, n'est devenue quasi systématique que dans les

     

    années 1930. Les raisons de cette coutume - localisée en Europe occidentale, et

     

    les pays qui relèvent de cette culture, comme les Etats-Unis - restent très

    incertaines, on peut juste émettre quelques hypothèses...

     

     

     

    A l'origine, le blanc de la layette des bébés

     

    Pendant des siècles, les vêtements composant la layette des bébés ont été les

     

    seuls spécifiques à l'enfance : chemises, brassières et bonnets à porter

     

    superposés, fichus de cou, bavoirs et bien sûr un nombre important de langes -

     

    survivance d'une prononciation ancienne de "linge" - épinglés sur l'enfant. A

     

    partir du XVIIIe siècle, tous sont majoritairement blancs, avec l'arrivée du

     

    coton. S'il est une couleur dont la symbolique de pureté et d'innocence fait

     

    l'unanimité dans toutes les cultures, c'est bien le blanc. Il représente aussi

     

    l'hygiène, le linge est en effet bouilli, ce qui le décolore. Le bébé est

     

    ensuite enveloppé dans des châles, des couvre-langes ou des robes jupons

     

    longues, dont la matière, la couleur et l'ornementation varient selon son

    appartenance sociale.

     

     Suspension petite lune avec ardoise prénom coloris rose blanc bleu

     

    Bleu-rose, une tradition chrétienne ?

     

     

    Le jour de leur baptême, on présente les nourrissons à l'église, la tête

     

    recouverte d'un bonnet, enveloppés du châle de leur mère ou d'une couverture de

     

    couleur blanche. Dans certaines coutumes du folklore français, on y appose un

     

    petit ruban pour différencier son sexe, mais le ruban rouge ou rose s'adresse

     

    plutôt aux garçons, le blanc ou bleu aux filles. L'iconographie des nourrissons

     

    et jeunes enfants du XVIIIe siècle les montre en effet souvent vêtus de blanc,

     

    avec des touches de rose et de bleu, souvent des rubans, mais il est difficile

     

    de dire qu'on attribue une couleur à un sexe plutôt qu'à l'autre. Aujourd'hui,

     

    dans certaines régions de Belgique, les garçons sont en rose, les filles en bleu.

     

     

     

     

    On invoque souvent des motifs religieux pour expliquer cette tradition,

     

    volontiers pratiquée dans les familles chrétiennes. Dans la religion catholique,

     

    le bleu exprime le renoncement et le détachement des valeurs du monde terrestre

     

    : l'âme libérée monte vers Dieu, c'est-à-dire vers l'or qui, lui, descend

     

    à la rencontre du blanc virginal de cette âme, tout au long de son

     

    ascension vers le bleu du Ciel. Depuis le XIIe siècle, cela fait du bleu

     

    la couleur iconographique de la Vierge Marie. L'autre couleur de la Vierge est

     

    le blanc, sa couleur liturgique depuis l'adoption en 1854 du dogme de

    l'Immaculée Conception, qui symbolise la pureté et la virginité.

     

     

    Chausson Bébé Bleu 

     

     

    Jusqu'à l'âge de sept-huit ans environ, ces enfants ne sont habillés que de

     

     

     

    nuances de bleu, du bleu ciel au bleu marine, et de blanc. On achète leurs

     

    vêtements dans des magasins spécialisés, à l'enseigne "Aux Enfants bleus" ou "A

     

    l'Enfant voué". Cet usage, qui a aujourd'hui disparu, mais dont on peut encore

     

    sentir l'esprit dans certaines façons de porter le bleu-marine dans le

    renoncement, est fréquent au XIXe siècle et pendant une bonne partie du XXe.

     

     

     

     

     

    Ces enfants que l'on voue au bleu et au blanc ne sont pas pas encore

     

    complètement matérialisés, donc asexués. Pas encore tout à fait de ce monde, ils

     

    peuvent répondre plus aisément à l'appel de la Vierge. Cette pratique, qui peut

     

    sembler un peu funèbre aujourd'hui, se justifie par le taux important de la

     

    mortalité en bas âge. On habille les enfants de bleu et de blanc pour les placer

     

    sous la protection de la Vierge.

     

     

    Mais alors qui parle ici du rose ? Toutes ces explications n'éclairent en

     

     

    rien ce partage des couleurs selon les sexes. D'autant que cette mode s'est très

     

    tôt répandue dans les pays protestants de l'Europe du Nord, qui pourtant

    prennent leurs distances avec le

     

    culte

    marial. Cette hypothèse ne résiste donc guère à une analyse de bon sens.

     

      

     

    Symbolique et antagonisme des couleurs

     

     

     

     

    La seconde hypothèse se réfère au système symbolique et antagoniste des

     

    couleurs, hérité de la fin du Moyen Âge, un peu compliqué à expliquer, d'autant

    que la symbolique change d'un siècle à l'autre.

     

     

     

     

     

    Pour résumer, le blanc s'oppose au noir, le vert au jaune, le bleu au rouge.

     

    Au Moyen Âge le bleu est plutôt féminin, à cause de la Vierge, le rouge plutôt

     

    masculin, car il symbolise le pouvoir et la guerre. A partir du XVIe siècle,

     

    cela s'inverse, mais uniquement quand les deux couleurs fonctionnent en couple :

     

    le bleu, plus discret, devient masculin, le rouge féminin, symbolise la vie.

     

    Cette symbolique sexuelle n'est-elle pas suggérée dans les tableaux du libertin

     

    François Boucher, qui choisit des tentures d'un bleu profond pour magnifier le

     

    rose de la chair de la femme? Jusqu'au XIXe siècle, la robe des mariées est

    souvent rouge.

     

     

     

     

    L'historien spécialiste des couleurs, Michel Pastoureau, pense que le couple

     

    enfantin bleu/rose ne serait qu'une simple déclinaison, plus douce, du couple

    bleu/rouge.

     

      

     

    L'apparition des couleurs pastel

     

     

     

     

    Dans les années 1860, sous le second Empire, la chimie révolutionne les

     

    procédés de teinture. Les teinturiers, dont on se méfiait, qui faisaient figure

     

    d'alchimistes impurs car ils maniaient des matières animales, se transforment en

     

    ouvriers modernes de la révolution industrielle. Les nouveaux colorants qui

     

    permettent d'obtenir le brun Bismarck, le rouge Solférino, le

     

    bleu impératrice, mais aussi des roses, des violets, des jaunes et des

     

    verts crus, modifient la perception des couleurs. Cela concerne aussi peu à peu

     

    le linge de corps, de toilette, les draps, et bien sûr la layette, qui

     

    s'égayent, par le biais de la rayure et des couleurs pastel [Lire l'article sur

     

    La marinière

     

    - Hygiène de la rayure]. Les couleurs pastel deviennent des nouvelles couleurs

    hygiéniques.

     

     

     

     

    Afin de garder cette idée de pureté et d'innocence liée au nouveau-né, mais

     

    dans le contexte traditionnel du couple bleu/rouge vu précédemment, le bleu ciel

     

    pâle et le rose pâle sont adoptés par les familles bourgeoises. Les temps ont

    changé, ce sont elles désormais qui font la mode.

     

      

     

    Le bébé des années 1920-1930

     

     

     

     

    A partir des années 1920, l'image du bébé change, elle devient celle d'un

     

    bébé de six mois ou un an, joyeux et curieux de ce qui l'entoure, dont le

     

    Bébé Cadum aura été le précurseur. Le port de la robe pour

     

    les petits garçons tombe peu à peu en désuétude, et disparaît complètement en

     

    1945. Le bébé se sexualise, le bébé garçon a cessé d'appartenir au monde de la

     

    femme. Avec l'aide du marketing naissant et de la presse spécialisée, on reprend

     

    l'archétype bourgeois de la fin du XIXe : bleu pour les garçons, rose pour les

     

    filles. Le blanc reste neutre, ainsi que le jaune pâle, qui fait son apparition

    dans les années 1930. Le succès est fulgurant.

     

     

     

     

    Ainsi il est plus que probable que votre maman, grand-maman, ou

     

    arrière-grand-maman aient un jour tricoté en laine rose ou bleue, burnous,

     

    brassières, paletots - ou des petits chaussons comme ceux-ci, que ma maman

    virtuose tricote, quasiment les yeux fermés, en un peu plus de deux heures.

     

     

     

     

     

      

      

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    La “galanterie française” est l’une des fiertés nationales.

     

    Elle concerne essentiellement les relations entre hommes et femmes.

     

    Ses origines sont anciennes, remontant aux usages courtois du Moyen Age, par lesquels les chevaliers devaient honorer, servir et protéger leur dame.

     

    La galanterie révèle ainsi un certain paradoxe : alors que les femmes souffrent généralement d’un statut inférieur dans la société civile, essentiellement dominée par les hommes, elles jouissent toutefois dans la sphère mondaine et parfois domestique d’une position haute, essentiellement conventionnelle il est vrai.

     

    Un homme galant ouvrira la porte à une femme pour la laisser passer devant lui. Cependant, s’il s’agit d’un endroit public, comme un bar ou un casino par exemple, l’homme généralement précédera la femme qui l’accompagne, peut-être pour s’assurer que l’endroit est sûr ou convenable.

     

    Dans la rue, l’homme réserve le côté trottoir (le « haut du pavé ») à une femme, afin de la protéger des risques possibles pouvant venir du côté rue.

     

    A la gare, à l’aéroport, c’est l’homme qui se charge des bagages lourds, il aidera à monter les valises d’une femme, à les placer dans le compartiment d’un train.

     

    Dans un escalier, un homme précède une femme en descendant, pour la retenir au cas où elle tomberait. Il doit aussi la précéder en montant : il ne pourra pas lui venir en aide si elle trébuche, mais pour des raisons évidentes, il ne voudra pas embarrasser une femme en la suivant.

     

    Au restaurant, un homme tirera légèrement le siège pour inviter une femme à s’asseoir. Les hommes doivent attendre que les femmes soient installées avant de s’asseoir à leur tour.

     

    Un homme complimente sans affectation une femme sur sa manière de s’habiller, sur son élégance : « Vous êtes ravissante ce soir », « Cette couleur vous va parfaitement ». Celle-ci le remerciera avec un sourire, en acceptant le compliment.

     

    L’homme sert à boire à la femme qui l’accompagne, lui offre les plats en premier, paie l’addition au restaurant.

     

    Un homme aidera une femme à enlever son manteau, où à le remettre.

     

    Il la raccompagnera jusqu’à la porte, ou mieux, jusqu’à chez elle.

     

    S’il la raccompagne en voiture, il lui ouvrira la portière avant de monter lui-même.

     

    A l’arrivée, il descend de la voiture en premier pour ouvrir la portière.

     

      

     

      

     

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    Un ami vient de me donner le texte ci-dessous. Il sort d’un manuel scolaire catho, publié en 1960, destiné aux jeunes filles de bonne famille. Selon l’humeur du moment, cela donne envie de rire... ou de pleurer. Pincez-vous bien fort le bras pour comprendre que vous ne rêvez pas !

     

    FAITES EN SORTE QUE LE SOUPER SOIT PRÊT !

     

    réparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

     

    SOYEZ PRÊTE !

     

    Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos devoirs de faire en sorte quelle le soit.

     

    RANGEZ LE DÉSORDRE !

     

    Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

     

    PENDANT LES MOIS LES PLUS FROIDS DE L’ANNÉE !

     

    Il vous faudra préparer et allumer un feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle.

     

    RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU MINIMUM !

     

    Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayez d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

     

    ÉCOUTEZ-LE !

     

    Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

     

    NE VOUS PLAIGNEZ JAMAIS S’IL RENTRE TARD À LA MAISON

     

    Ou sort pour dîner ou pour aller dans d’autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.

     

    NE L’ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS PLAINTES ET VOS PROBLÈMES

     

    Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le souper ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou daller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses chaussures.

     

    Parlez dune voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.

     

    LORSQU’IL A FINI DE SOUPER, DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAITES RAPIDEMENT LA VAISSELLE

     

    Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il na nul besoin de travail supplémentaire.

     

    Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine.

     

    Si vous avez des petits passe-temps vous-même, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes.

     

    À LA FIN DE LA SOIRÉE

     

    Rangez la maison afin qu’elle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit-déjeuner à l’avance. Le petit-déjeuner de votre mari est essentiel sil doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible.

     

    BIEN QUE L’HYGIÈNE FÉMININE

     

    Soit d’une grande importance, votre mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre meilleur avantage en allant vous coucher.

    Essayez d’avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s’endormir sur un tel spectacle.

     

    EN CE QUI CONCERNE LES RELATIONS INTIMES AVEC VOTRE MARI

     

    Il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.

     

    SI VOTRE MARI SUGGÈRE L’ACCOUPLEMENT (sic)

     

    Acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir.

     

    SI VOTRE MARI SUGGÈRE DES PRATIQUES MOINS COURANTES

     

    Montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s’endormira alors rapidement ; ajustez vos vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.

     

    VOUS POUVEZ ALORS REMONTER LE RÉVEIL

     

    Afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu’il se réveillera.

     

     

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