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    Le rosier millénaire le plus vieux du monde !

      

    La construction :

    La cathédrale Sainte-Marie d’Hildesheim fut commencée en 872 sous le règne de l’évêque Alfred. Du XIe siècle au XIVe siècle se succédèrent de multiples extensions, sans toutefois remettre en question le plan original de l'évêque Alfred.

    La cour entourant encore aujourd'hui la cathédrale souligne le plan bernardin de cette cathédrale fortifiée.

    Le site de la cathédrale est célèbre par une curiosité que l'on peut voir à l'extérieur des bâtiments : le « rosier millénaire ».

    Cet églantier pousse contre une abside (contenant une chapelle gothique de 1321, dite « chapelle Sainte-Anne »), dans la cour intérieure du cloître.

    On n'a pu jusqu'ici estimer l'âge exact de ce rosier. La tradition locale évoque l'année 815.

    On raconte qu'un jour, l'empereur Louis le Pieux aurait fait dire une sainte messe au cour d'une chasse au milieu des bois. Le reliquaire de la Vierge, emporté pour l'occasion, aurait été suspendu au rameau d'un églantier.

    Mais une fois la messe terminée, il n'était plus possible de détacher le reliquaire de l'arbuste. L'empereur y aurait vu un signe selon lequel c’est à cet endroit même, et non, comme on l’avait prévu, à Elze qu’il fallait fonder le nouvel évêché et qu’il fallait le mettre sous la protection de la Vierge Marie, dont la Rose est le symbole.

    Toujours est-il que la présence de ce rosier sauvage est attestée sans interruption sur ce mur depuis au moins quatre siècles.

    À la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1945, des bombes explosives et incendiaires endommagèrent l'abside de la cathédrale et par conséquent le rosier.

    Du massif il ne subsistait sous les décombres qu'un pied en partie carbonisé : il semblait que c'en soit fini de l'antique arbuste.

    Mais les racines du rosier étaient pour l'essentiel intactes !!!!!

    Peu de temps après, elles rejetaient de nouveaux pieds.

    Depuis, on signale les jeunes rameaux du « rosier millénaire » apparus dans l'année avec des pendentifs réfléchissants.

    Lorsque les habitants d'Hildesheim découvrirent que le rosier donnait de nouvelles branches, ils y virent naturellement un heureux présage, et firent de cet arbuste un symbole de leur ville.

    Le rosier d’Hildesheim passe pour le plus vieux du monde !!!!!

     

      

     

    Le Rosier d'Hildesheim
    Il est dit que sa souche aurait plus de 1000 ans.
    C'est la grande fierté de la ville et la rose en est même devenu le symbole.

     

     

      
      
      
      
      
     

    Rosier millénaire

    1000-jähriger Rosenstock

    Thousand-Year-Old Rosebush

     

    Sur l'abside est

    An der Ostapsis

    At the east apse

     

    Rosier millénaire en fleurs

    Blühender tausendjähriger Rosenstock

    The rosebush blooms each spring

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    Rosier millénaire

    1000-jähriger Rosenstock

    Thousand-Year-Old Rosebush

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

    Au printemps

    Im Frühjahr

    In spring

     

    Rosier en fleurs

    Blühender Rosenstock

    The rose tree in bloom

     

    Petites roses

    Kleine Rosen

    Small roses

     

    Rose des chiens (rosa canina)

    Heckenrose - rosa canina

    Dog rose - rosa canina

    Rose des chiens (rosa canina)

    Heckenrose - rosa canina

    Dog rose - rosa canina

    Rose des chiens (rosa canina)

    Heckenrose - rosa canina

    Dog rose - rosa canina

    Aile du cloître

    Kreuzgangflügel

    Cloister aisle

     

    Aile sud

    Südflügel

    South aisle

     

    Aile est

    Ostflügel

    East aisle

     

    Cloître à deux étages

    Zweigeschossiger Kreuzgang

    Two-storey cloister

     

    Cloître à deux étages

    Zweigeschossiger Kreuzgang

    Two-storey cloister

     

    Cimetière Sainte-Anne

    St-Annenfriedhof

    St. Anne Cemetery

     

    Cloître à deux étages

    Zweigeschossiger Kreuzgang

    Two-storey-cloister

     

    Cimetière Sainte-Anne

    St-Annenfriedhof

    St. Anne Cemetery

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    Cloître à deux étages

    Zweigeschossiger Kreuzgang

    Two-storey-cloister

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    En hiver

    Im Winter

    In winter

     

    Cimetière

    Begräbnisstätte der Domherren

    Cemetery

     

    Duchesse Schonette de Braunschweig

    Herzogin Schonette von Braunschweig

    Duchess Schonette of Brunswick

     

    Plaque tombale

    Grabplatte

    Gravestone

     

    Plaque tombale

    Grabplatte

    Gravestone

     

    Plaque tombale

    Grabplatte

    Gravestone

     

    Plaque tombale

    Grabplatte

    Gravestone

     

    Chapelle mortuaire Sainte-Anne (1321)

    St-Annen-Kapelle (1321)

    St. Anne Chapel (1321)

     

    Eglise gothique en miniature

    Miniaturausgabe einer gotischen Kirche

    Miniature edition of large Gothic cathedrals

     

    Chapelle gothique

    Gotische Kapelle

    Gothic chapel

     

    Contreforts et gargouilles

    Strebepfeiler und Wasserspeier

    Buttresses and gargoyles

     

    Vue sur les gargouilles

    Blick zu den Wasserspeiern

    View to the gargoyles

    Vue sur les gargouilles

    Blick zu den Wasserspeiern

    View to the gargoyles

    Gargouille fantastique

    Phantasievoller Wasserspeier

    Fanciful gorgoyle

     

    Gargouille fantastique

    Phantasievoller Wasserspeier

    Fanciful gorgoyle

     

    Gargouille fantastique

    Phantasievoller Wasserspeier

    Fanciful gorgoyle

     

    Gargouille fantastique

    Phantasievoller Wasserspeier

    Fanciful gorgoyle

     

    Gargouille fantastique

    Phantasievoller Wasserspeier

    Fanciful gorgoyle

     

    Entrée de la chapelle

    Eingang der St. Annen-Kapelle

    Chapel entrance

     

    Sainte Anne Trinitaire

    Anna-Selbdritt-Relief

    Mary with Anne and Jesus

     

    Sainte Anne Trinitaire

    Anna-Selbdritt-Relief

    Mary with Anne and Jesus

     

    Intérieur de la chapelle

    Kapelleninneres

    Interior

    Autel et statue de Sainte Anne Trinitaire

    Altar und Anna-Selbdritt-Gruppe

    Altar

     

    Sainte Anne Trinitaire (XVIe)

    Anna-Selbdritt-Gruppe (16.Jht)

    Mary with Anne and Jesus (16th century)

     

     

    St. Michael - Saint-Michel

    Eglise Saint-Michel Clic !

    Michaeliskirche Klick !

    St. Michael's Church  Clic !

     

     

     

     

     

     

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    Louis XVI est à n'en pas douter, l'un des personnages les plus importants de l'Histoire. Parce qu'il a fait et parce qu'il a laissé faire. Ce qu'il a fait: la guerre contre l'Angleterre pour l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, et la convocation des états généraux. Ce qu'il a laissé faire: la Révolution" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 16).

    * 1 UN ROI BON ET MISERICORDIEUX

    * 2 UN ROI A L'EXTRAORDINAIRE CURIOSITE INTELLECTUELLE

    * 3 UN ROI PROCHE DE SON PEUPLE

    o 3.1 Il séjourne à Versailles beaucoup plus souvent que son prédécesseur

    * 4 MAIS UN ROI A QUI L'ON A TOUT APPRIS SAUF L'ART DE GOUVERNER

    o 4.1 Il travaille beaucoup mais a besoin de s'entretenir en privé des conseils de ses ministres

    UN ROI BON ET MISERICORDIEUX

    "S'il professe alors la bienfaisance, c'est qu'il est réellement et naturellement bon. Il est miséricordieux. Nous avons de nombreux exemples de sa sollicitude envers les pauvres. Au début de son règne, à peine accompagné, il visite les taudis de Versailles, y distribuant des secours. Lors du mauvais hivers 1783-1784, il fait preuve du plus grand dévouement.

    Un des aumôniers de la Cour, l'abbé Bergier, en donne le témoignage suivant: "Depuis le 28 décembre jusqu'au 20 février, nous avons eu habituellement deux à toirs pieds de neige, un froid rigoureux et tous les chemins glacés. Le roi s'est beaucoup occupé de la misère publique et des souffrances des pauvres et y a remédiés" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 16).

    "[...] Il est bon père et aussi bon époux qu'il peut l'être. Bons pères, ses prédécesseurs l'avaient été, mais bons époux, certes pas. Louis XVI est le premier roi Bourbon depuis Louis XIII qui n'ait pas trompé sa femme. Par la dignité de ses moeurs, il honore la royauté, il est digne d'elle.

    En d'autres temps, la vertu de Louis XVI aurait pu servir sa popularité, conforter son autorité. Mais les moeurs de la Cour et de la ville sont en ce siècle trop corrompues. "La Révolution, écrira Olympe de Gouges, s'est faite dans un siècle de pervers". On aimerait mieux dans ce milieu perverti un roi débauché.

    On se moque d'abord de ce que l'on prétend son impuissance sexuelle, ensuite de sa fidélité conjugale. Et, comme on ne peut pas encore le salir, on entreprend de diffamer son épouse. Dès 1778, quatre ans à peine après l'avènement, des couplets orduriers traînent la reine dans la boue, la qualifiant de courtisane et de messaline" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 17).

    UN ROI A L'EXTRAORDINAIRE CURIOSITE INTELLECTUELLE

    "Louis XVI a une autre qualité qui frappe dès l'abord: son extraordinaire curiosité intellectuelle. On lui a tout appris: les humanités, les sciences, l'histoire, la géographie, le droit et l'économie politique. Jamais aucun roi de France n'avait reçu une instruction aussi poussée. En outre, son éducation achevée, il continue d'apprendre par lui-même.

    On reste confondu de cette applciation studieuse maintenue après l'âge des études. "J'ai senti, dit-il un jour à Malesherbes, au sortir de mon éducation que j'étais loin encore de l'avoir complétée. je formai le plan d'acquérir l'instruction qui me manquait. Je voulus savoir les langues anglaise, italienne, espagnole. Je les appris seul".

    Il joint à ce travail la lecture de tous les "bons ouvrages" (l'expression est de lui) qui paraissent. Sa bibliothèque personnelle ne cesse de s'accroître.

    Le catalogue en sera dressé pendant la Révolution. Elle comptait à la fin du règne plus de quinze mille volumes. Et ce n'est pas une bibliothèque d'apparat, loin s'en faut. "Le roi, écrit le journaliste Malet du Pan, lit beaucoup, et tous les ouvrages de sa bibliothèque lui sont passés entre les mains".

    "Il se passionne pour la physique et la chimie. Il a un atelier de physique à Meudon. Il suit de très près les découvertes de Lavoisier, et correspond avec lui. C'est à Versailles et en sa présence que, le 19 septembre 1783, Joseph Montgolfier réalise l'une de ses premières expériences d'aérostation.

    Ses connaissances en hydraulique sont remarquables. Lors de son voyage à Cherbourg en 1786, ingénieurs et marins s'en émerveillent. Enfin, il est sans doute l'un des meilleurs géographes de so nroyaume. Tout enfant, il avait appris à lever els cartes. En collaboration avec les bureaux de marine, il trace son itinéraire à La Pérouse.

    Il s'inspire pour cela des voyages du capitaine Cook, dont il avait reporté les routes au crayon sur la grande mappemonde de sa bibliothèque. Voilà donc un homme sympathique et intéressant, très proche des siens, cultivé. Tel apparaît Louis XVI dès que l'on commence à le connaître.

    En 1780, le marquis de Castries, nouveau militaire de la Marine, assistant pour la première fois au Conseil du roi, éprouve cette même impression favorable. "Il est sans passion, dit-il, désirant le bien, consentant facilement aux privations, bon homme enfin" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 17-18).

    "Sa bibliothèque dépasse les 15 000 volumes qu'il a choisis lui-même. Ses préférences vont aux livres d'histoire et de sciences. Il parcourt les journaux anglais et la presse parisienne.

    Quand il ne lit pas, il étudie les cartes du monde en prenant des notes. C'est en toute connaissance de cause qu'il a complété de sa main la grande Instruction remise à La Pérouse avant son appareillage.

    UN ROI PROCHE DE SON PEUPLE

    "Un jour, Louis XVI (le ménage royal habite alors La Muette) se rend au bois de Boulogne et y rencontre son épouse sortie de son côté pour une promenade à cheval. Ils s'embrassent.

    Le public les acclame. Le duc de Croÿ nous raconte la scène: "Une fois, la reine, jolie comme le jour et remplie de grâces, alla au bois sur un cheval qu'elle menait supérieurement, et rencontra le roi, qui se promenait au milieu de son peuple après avoir renvoyé ses gardes [ce qui change du président de la République aujourd'hui...], ce qui avait beaucoup plu au public. Elle se jeta au bas de sa monture, il courut à elle et l'embrassa sur le front. Le peuple applaudit, sur quoi Louis XVI appliqua deux bons baisers sur les joues de Marie-Antoinette".

    "Le peuple applaudit... En agissant avec cette simplicité, bonhomme, Louis XVI, à n'en pas douter, correspond aux voeux de l'opinion. Il s'efforce d'ailleurs en maintes ciconstances de retrouver le public dont Louis XV s'était éloigné" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 17).

    Il séjourne à Versailles beaucoup plus souvent que son prédécesseur

    Louis XV passait soixante nuits en moyenne par an à Versaille, Louis XVI deux cent soixante. Et c'est une bonne chose car Versailles est la vitrine de la royauté. Tout le monde peut se promener à sa guise dans le parc. Les Parisiens y viennent le dimanche pour tentet d'apercevoir le roi et la famille royale" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 17).

    Alors que Louis XV, "sans cesse en déplacements, ne passait pas deux mois entiers à Versailles, Louis XVI y réside les trois quarts de l'année, réduit les voyages de la Cour à Fontainebleau et à Compiègne. Il ne se croit pas obligé de modifier les agencements extérieurs.

    Il ajoute simplement cinc pièces assez modestes à son appartement donnant sur la cour de Marbre et se dote d'une bibliothèque." (Georges Bordenove, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 22).

    "Il souhaite une amélioration du régime et même une transformation de la monarchie. Ces idées lui viennent à la fois de ses maîtres (surtout de La Vauguyon, son gouverneur, et de Jacob Nicolas Moreau, son professeur d'histoire), de son arrière grand-père, le roi Stanislas surnommé "le roi bienfaisant", et l'un de ses ministres qui est aussi son ami, et sera son défenseur, Malesherbes.

    Ce sont des idées modernes, des idées qui n'avaient jamais été enseignées ni à Louis XIV ni à Louis XV, et qui sont tout à fait étrangère à la conception traditionnelle de la monarchie française.

     

    C'est un curieux mélange des auteurs de la fin du XVIIe siècle, en particulier Fénelon que ses maîtres lui ont fait lire dans sa jeunesse, et des théoriciens des Lumières qu'il a lus de sa propre initiative, une fois son éducation achevée.

     

    "L'ensemble forme un système parlementaire, égalitaire et moraliste. Parlementaire: discilple de Fénelon, Louis XVI juge nécessaire une représentation nationale; il ne répugne pas à la convocation des états généraux, à leur éventuelle permanence, et même à leur participation, sous la forme d'une "assemblée nationale" - c'est lui qui emploie le premier l'expression... -, au travail législatif. Egalitaire: Louis XVI ne pense pas être d'une autre essence que ses sujets.

     

    Quand il était un petit enfant, on lui faisait copier cet exemple d'écriture: "Vous êtes exactement égal par nature aux autres hommes". A Louis XIV enfant o ndictait: "L'hommage est dû aux rois; ils font ce qui leur plaît".

     

    Moraliste enfin: pour Louis XVI comme pour ses maîtres, la politique n'est pas soumise à la morale, elle s'identifie à elle. Autrement dit, un bon roi n'est qu'un bon roi. Le roi est un chef, mais seulement comme peut l'être un père de famille.

     

    Il vit dans la plus grande simplicité, ne se souciant que de la prospérité matérielle de ses peuples. Bel idéal assurément mais incomplet, l'autorité n'y trouvant guère sa place. Le roi oublie que pour gouverner, il faut d'abord commander.

     

    Il ne se départira jamais de cette conception philanthrophique du pouvoir. Il restera jusqu'au bout fidèle à cet idéal. Le 11 mars 1791, donnant ses instructions à l'abbé d'Avaux, précepteur du dauphin, il lui écrira ceci: "Le premier devoir d'un roi est de rendre son peuple heureux...

     

    "On a tout appris au futur roi, sauf l'art de gouverner. Il est bourré de doctrines, de principes, de formules, mais il ne sait pas comment faire. Le futur Louis XIII assistait au conseil, assis entre les jambes de son père. Mazarin avait initié Louis XIV à la pratique du gouvernement. le régent et Dubois en avaient fait autant pour Louis XV.

     

    Au futur Louis XVI, aucune formation de ce genre n'a jamais été donnée. Avant son accessio nau trône, il n'a pas assisté une seule fois au Conseil, il n'a pas reçu le moindre apprentissage de la décision" (Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 18-19).

    Il travaille beaucoup mais a besoin de s'entretenir en privé des conseils de ses ministres

     

    "Imitant son grand-père (Louis XV), il s'astreint à présider les quatre conseils dont il dispose (le Conseil d'Etat, le Conseil des dépêches, le Conseil des Finances et le Conseil du Commerce). Pendant les réunions, il écoute plus qu'il ne parle et réserve presque toujours sa décision. [...]

     

    Il lui faut s'entretenir en privé avec ses minsitres, voire réunir plusieurs d'entre eux en petit comité, ensuite prendre l'avis des mentors qu'il s'est donnés: le vieux Maurepas, puis Vergennes. De surcroît, il échange de nombreux billets avec eux" (Georges Bordenove, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 23).

     

     

     

     

     

    Louis XVI, mesurait 1,95 m
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    LE CODE D'ÉMERAUDE

      

      

    Ne deviendra Chevalier d'Émeraude et héritier du continent tout entier que celui ou celle qui affiche un tempérament honnête et courageux, possède des aptitudes à communiquer avec le monde invisible et honore les règles du Code d'Émeraude. En ta qualité de Chevalier :

    1. Respecte l'autorité et ceux qui placent leur foi en toi.
    2. Ne trahis jamais la confiance de tes compagnons d'armes.
    3. Ne mets jamais l'Ordre ou tes compagnons d'armes dans l'embarras.
    4. Chasse le mensonge de ta vie à jamais.
    5. Respecte ta parole et ne la donne pas à la légère.
    6. Sois loyal envers les gens avec qui tu t'engages et les idéaux que tu as choisis.
    7. Ne fais jamais de remarques désobligeantes envers tes compagnons d'armes.
    8. Sois poli, courtois et attentif quoi qu'il arrive.
    9. Fais toujours preuve d'une grande maîtrise de toi.
    10. N'affiche aucune arrogance autant en présence des rois que des gens du peuple.
    11. Comporte-toi avec noblesse et donne le bon exemple.
    12. Recherche toujours l'excellence dans toutes tes entreprises.
    13. Garde la foi et ne cède jamais au désespoir.
    14. N'utilise ta force que pour servir le bien, jamais dans un but de gratification personnelle.
    15. Fais régner la justice où que tu sois, mais demeure humain et miséricordieux.
    16. Ne vante jamais tes propres mérites, laisse plutôt les autres le faire à ta place.
    17. Respecte la vie et la liberté en tout temps
    18. Protège les faibles et les innocents où qu'ils se trouvent et viens-leur en aide si tu le peux.
    19. Soulage la souffrance et l'injustice.
    20. Sois généreux avec ceux qui sont dans le besoin.
    21. Sois prêt à faire des sacrifices pour servir la vérité en toutes circonstances.
    22. Dans le respect des règles du combat, repousse tous ceux qui tentent de s'emparer de nos terres ou de voler nos gens.
    23. Ne réponds à la provocation que si elle met ta vie en danger.
    24. Ne recule jamais devant l'ennemi et n'attaque jamais un adversaire désarmé.
    25. N'abandonne jamais un frère ou un allié sur le champ de bataille.
    26. N'éduque qu'un seul Écuyer à la fois pendant toutes les années de son apprentissage.
    27. Ne te sépare jamais de ton Écuyer.
    28. Respecte ton Écuyer et protège-le contre tous les dangers.
    29. Transmets ta science et tes belles valeurs à ton Écuyer avec honnêteté et simplicité.
    30. Si tu crois qu'un enfant mérite de devenir Écuyer et qu'il n'a pas été choisi par le magicien d'Émeraude, fais-le savoir.
    31. N'unis ta vie à ton âme sœur que lorsque ton Écuyer sera devenu Chevalier.

      

      

    http://desrentes-rolland.over-blog.com/categorie-458563.html

     

     
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    Source : http://lafautearousseau.hautetfort.com/

    mercredi, 08 juin 2011

     

    Aujourd'hui, on pense à Louis XVII : à Paris, en France et jusqu'à... Melbourne

    Notre ami et lecteur du bout du monde, Harald S., de Melbourne, nous signale qu'il a consacré sa page du jour à Louis XVII, en ce triste anniversaire :

    http://radicalroyalist.blogspot.com/2011/06/you-have-to-love-revolution.html

    Entre autres choses, il y rappelle la manifestation organisée aujourd'hui par l'Association Marais Temple, les propos de Clémenceau sur la Révolution qui est un bloc, le refus opposé par Jean-Pierre Caffet (de la majorité socialiste du Conseil municipal de Paris) à ceux qui demandaient que l'on donne le nom de Louis XVII au square du quartier (alors que le Conseil municipal a voté l'attribution d'une artère à Mohamed Bouazizi...) etc...

    Non sans humour, Harald rappelle que les choses n'ont pas changé pour les jacobins d'aujourd'hui : leurs vaches sacrées sont toujours aussi sacrées !...: "For present day Jacobins the French revolution is still a sacred cow that should not be touched..."

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    Sur la gamme, la clé de sol lorsqu'elle s'installe au début de la portée, que d'enchantement et de magie, la musique peut enfin commencer !

    MOZART

    http://www.youtube.com/watch?v=tG9UMQjoFxk

     

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    Sources. http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/personnages-de-cour/epoque-louis-xv/louis-xv

    Louis XV

     

    Roi de France (1710-1774)

    Devenu roi en 1715, le jeune Louis XV, surnommé le « Bien-Aimé », réinstalle, à partir de 1722, le gouvernement et la cour au Château de Versailles, abandonné depuis la mort de Louis XIV.

    En 1725, il épouse Marie Leszczinska et assure la descendance du trône. Passionné par les sciences et la botanique, il enrichit les jardins du Château et commande pour sa favorite, Madame de Pompadour, le Petit Trianon.

    Fils du duc de Bourgogne et de Marie-Adélaïde de Savoie, arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV est Dauphin à la mort de son père en 1712, puis roi à 5 ans, en 1715, à la mort de Louis XIV.

    Son éducation, dirigée par son gouverneur, le maréchal de Villeroy, et par son précepteur, le cardinal de Fleury, développe son intérêt pour les sciences exactes, la botanique, la médecine, l’astronomie, la géographie, l’histoire.

     Il reçoit de son tuteur, le duc d’Orléans, Régent du royaume, une formation politique pratique. Dès l’âge de 10 ans, il est associé aux conseils de gouvernement.

    Sacré à Reims en 1722, Louis XV réinstalle le gouvernement et la cour à Versailles, abandonné par le pouvoir depuis la mort de Louis XIV.

    S’il réutilise les appartements du roi pour la vie de représentation, il dispose d’appartements privés, créés par l’architecte Gabriel, qui lui permettent de se soustraire à la foule et aux fastes de la cour.

    Le Roi et la famille royale
    Bien que Louis XV soit fiancé en 1721 à l’infante d’Espagne, cette dernière est évincée des projets matrimoniaux, considérée comme trop jeune pour assurer la descendance.

    En 1725, le souverain épouse alors Marie Leszczinska, princesse de Pologne, de sept ans son aînée. Le roi et la reine ont eu dix enfants, nés entre 1727 et 1737. Six filles et un fils, le Dauphin, atteignent l’âge adulte. Jeunes, ils habitent l’aile du Prince, l’actuelle aile du Midi.

    Puis le Dauphin, à 6 ans, s’installe dans le corps central du Château où, au rez-de-chaussée, des appartements sont réservés au successeur au trône. Louis XV choisit, pour assurer l’éducation de ses filles cadettes, le couvent, très à la mode à l’époque.

    Adultes, les filles de Louis XV vivent à Versailles, à l’exception de l’aînée qui épouse en 1739 son cousin, l’Infant d’Espagne qui deviendra duc de Parme

     

    Les favorites

    A partir de 1732, plusieurs favorites jouent un rôle important dans la vie personnelle du roi. Madame de Pompadour réside à Versailles de 1745 jusqu’à sa mort en 1764. Maîtresse puis amie et conseillère du de Louis XV, elle exerce un rôle politique, sans parler de son influence prépondérante dans le domaine des arts.

    Elle place sous sa protection le peintre François Boucher et soutient nombres d’artistes à l’instar du sculpteur Jean-Baptiste Pigalle. En 1763, Madame de Pompadour convainc Louis XV de commander un nouveau château : le Petit Trianon, futur résidence de la reine Marie-Antoinette.

    Quelques années plus tard, après la mort de la marquise en 1768, c’est au tour de Madame du Barry de devenir la favorite du roi. Elle aussi loge à Versailles, dans un appartement riche et spacieux situé au-dessus des cabinets intérieurs du souverain. Elle reste à ses côtés jusqu’à la mort de ce dernier en 1774.

     Louis XV lègue à son petit-fils Louis XVI un royaume affaibli et mécontent, portant les germes de la révolution française.

      

     

    Louis XVI (1754-1793) : roi de France et de Navarre de 1774 à 1793. Lui et son épouse, Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, furent après leur exécution inhumés au cimetière de la Madeleine de Paris. Leur corps furent transférés le 21 janvier 1816, date anniversaire de la mort du roi, dans la basilique Saint-Denis où ils furent placés sous des dalles portant leur nom tandis que sur le site du cimetière de la Madeleine était construite la Chapelle Expiatoire. A Saint-Denis, outre leurs deux tombeaux, une sculpture, œuvre de Gaulle en 1820, les représente en priants dans la nef de l’églis

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    Mention de la mort de Casanova dans les archives du château de Dux

    Sources.       http://fr.wikipedia.org/wiki/Giacomo_Casanova 

    Casanova obtint une charge de chambellan auprès de l'Empereur d'Autriche et termina sa vie comme bibliothécaire du Château de Dux, en Bohème. Il y mourut le 4 juin 1798.

      

    Une vie d’aventures :

    Casanova jeune.

    Fils de Gaetano Casanova et de Zanetta Farussi, comédiens à Venise, Giacomo naquit rue de la Comédie (aujourd'hui rue Malipiero). Il fut entouré de femmes durant son enfance qui jouèrent un rôle premier pour lui, comme l’évoque cette citation de ses mémoires : Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme. Il fit de brillantes études au cours desquelles il étudia la chimie, les mathématiques, la philosophie et le droit ; il obtint un doctorat en Droit à l'Université de Padoue. Il commença alors une carrière ecclésiastique, puis entama sa vie d’aventures, exerçant de nombreuses activités — violoniste, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. —, sillonnant l’Europe du XVIIIe siècle en passant des prisons aux cours de souverains ; cela lui permit, lors de la rédaction de ses mémoires, de brosser un portrait de la société prérévolutionnaire en dépeignant tout aussi bien les femmes de chambre que les ministres les plus en vue, offrant ainsi un témoignage de premier plan au sujet d’une époque charnière au cours de laquelle il rencontra, entre autres, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau et le pape Clément XIII.

    Casanova vivait d’expédients, la recherche du plaisir menait son être, et pour l’atteindre, il ne dédaignait pas de flouer les dupes et de se moquer des lois. Ses souvenirs — étudiés et confrontés aux faits historiques par les casanovistes passionnés —, bien que présentant des inexactitudes quant aux dates, semblent néanmoins avoir été rédigés sous la conduite de la bonne foi. Cependant, l’auteur a probablement embelli son propre personnage, sans en dissimuler pour autant certains aspects douteux, comme ses maladies vénériennes récurrentes, ses relations incestueuses avec sa propre fille, qu’il se complaisait à décrire - vraisemblablement une invention de toute pièce- , ou son achat d’une petite fille en Russie - autre fantaisie en jouant sur le nombre d'années de "l'achetée", pour satisfaire des désirs déjà séniles.

    Casanova devint célèbre de son vivant en s’échappant des Plombs – surnom donné aux prisons de Venise à cause de la couverture des toits en plomb, qui transmettait le froid en hiver et la chaleur de l’été. Le parcours guidé "itinéraire secret" du Palais Ducal de Venise comprend la visite des cellules où aurait été enfermé l'écrivain bien que les guides ajoutent perfidement qu'il s'agit probablement d'une affabulation car on ne trouve aucune trace du personnage dans le registre d'écrou, mais on a, en revanche, la certitude qu'il a été informateur - pour ne pas dire indicateur - de la police vénitienne de l'époque.

    Il garda cette célébrité grâce à ses aventures galantes qui occupent une place primordiale dans ses mémoires : plus d’une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes » ; selon ce riche « don Juan », l’homme est fait pour donner, la femme pour recevoir. Ces amours furent à l’origine de bonheurs et de malheurs infinis pour l’aventurier qui jugeait que si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi : elles lui permirent de rencontrer l’abbé de Bernis, futur académicien, ambassadeur, à Venise, du roi de France Louis XV avec qui il partagea durant plusieurs mois les faveurs d’une religieuse (désignée par les initiales M.M.) qu’ils retrouvaient alternativement dans un casin – sorte de garçonnière cossue – où, lorsque l’un d’eux faisait l’amour avec leur maîtresse, l’autre observait la scène d’une pièce cachée dans l’obscurité, à travers une tapisserie percée d’une multitude de trous minuscules.

    L’abbé de Bernis rentra en France. À la suite de ses frasques amoureuses et financières, de ses prises d’opinions subversives, Casanova aurait dû fuir Venise, comme Monsieur de Bragadin le lui avait proposé. Mais il refusa et fut incarcéré à la prison des Plombs, où il resta deux ans. Ni ses puissants soutiens, ni son insistance à clamer son innocence ne purent faire obtenir sa libération. Cependant, à force de travail, de courage, d’ardeur, avec, pour seule pensée, l’espoir de partir à l’aventure pour toujours, par la grâce et la créativité, il parvint à s’échapper avec un autre prisonnier – ce fut l’unique évasion que la prison des Plombs, dont nul ne pouvait s’évader, ait connue. Le récit en fut rédigé par Casanova lui-même dans ses Mémoires, en 1791, avec une précision et une connaissance des lieux parfaites. Il gagna Paris où Bernis – devenu ministre de premier plan – l’appuya ; l’aventurier y fit alors fortune en lançant une loterie dont le but était de financer l’École militaire sans imposer davantage les contribuables – le peuple –, loterie dont il sut, par d’habiles manœuvres et de l’audace, s’approprier la paternité et une grande part des bénéfices.

    Portrait de 1788

    Agent secret, une mission d’enquête, pour laquelle il fut récompensé avec générosité, lui fut confiée par la France afin de juger l’état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu’il s’en défendît – dans ses écrits, il interroge : quel est l’homme auquel le besoin ne fasse faire des bassesses ?), il abusa de la crédulité de la riche Madame d’Urfé en lui laissant croire qu’il était parfaitement initié aux mystères de la Kabbale.

    Se présentant comme trop généreux pour briser la destinée de jeunes femmes qui méritaient beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et, surtout, ne pouvant supporter l’idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage – se marier est une sottise, mais lorsqu’un homme le fait à l’époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle…–, il préféra négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces.

    Persuadé que pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu’on soit condamné à y habiter, Casanova parcourut l’Europe tout au long de sa vie, de Venise à Paris, Madrid ou Vienne, terminant ses jours au château de Dux, en Bohême, en tant que bibliothécaire écrivain, voyant la mort comme un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu’une pièce qui l’intéresse infiniment finisse.

    Les 73 années d’existence contées par ce grand libertin regorgent d’aventures, d’anecdotes et de détails sur cette époque d’éclosion d’idées nouvelles et sur la société d’alors, elles le sont dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d’un narrateur « précieux » — d’un fat peut-être —, mais elles sont intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses, comme lorsque Casanova écrit avec simplicité : je n’ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l’avais perdue.

      

     

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  • la fin du XIXème siècle, le parfum composé de simple fleurs ;

      

    la rose, la violette, le lilas et le lys étaient très demandés.

     

    Des bouquets de parfums floraux ont été présentés vers la fin de la première décénie comme des compositions. Des parfums postérieurs et abstraits qui n'avaient aucune relation florale ont été présentés.

    Cet avancement a révolutionné l'industrie. Aujourd'hui, les parfums deviennent plus complexes, avant la découverte des produits chimiques d'arôme.

     

    En raison de son jasmin, de ses roses et commerces allant grandissant, Grace en Provence s'est établie comme le plus grand centre de production pour les matières premières. Les statuts des fabricants de parfums de Grace ont été passés en 1724.

      

    Paris est devenu la plaque tournante commerciale de Grace et le centre du monde du parfum. Les maisons de la parfumerie, telles que Houbigant (qui produit quelques fleurs, et qui est toujours aujourd'hui très populaire), Lubin, Roger et Gallet, et Guerlain, se sont implantées à Paris.

     

    Très tôt, la mise en bouteille est devenue plus importante. Le fabricant François Coty a formé une association avec René Lalique. Des bouteilles de Lalique pour Guerlain, d'Orsay, Lubin, Molinard Roger & Gallet ont alors été produites.

      

    Le baccara a été introduit dans la conception des flacons et a servi dans l'élaboration de Mitsouko (Guerlain), Shalimar (Guerlain) et bien d'autres encore.

      

    Les souffleurs de verre de Brosse ont créé la fameuse bouteille Arpège de Jeanne Lanvin, et le célèbre Chanel N°5.

     

    1921 - Le couturier Grabrielle Chanel lance sa propre marque de parfums, créée par Ernest Beaux ; elle l'appelle Chanel N°5 parce que c'était le cinquième des beaux de parfum présentés d'Ernest.

      

    Les beaux d'Ernest étaient les premiers à employer des aldéhydes en parfumerie. En fait, Chanel N°5 était le premier parfum complètement synthétique du marché grand-public.

     

    Les années 30 ont vu l'arrivée de la famille cuir des parfums, et les familles florales sont également devenues tout a fait populaires avec l'apparition des Fleurs de Rocaille (1933), de Je Reviens (1932), de Caron's et Joy de Jean Patou (1935).

      

    La parfumerie française a atteint son apogée dans les années 50, avec des créateurs tels que Dior, Jacques Fath, Nina Ricci, Pierre Balmain qui ont commencé à créer leurs propres parfums.

     

    Les parfums d'aujourd'hui sont distribués par des parfumeurs qualifiés, dans les traditions esthétiques de la Renaissance.

      

    Ces artisans qui ont passé des années à apprendre entretiennent des notes ambres et des ententes florales blanches.

      

    Pour l'année 2000, les parfumeurs parlent par habitude des agonistes de musc-récepteur, et des affinités obligatoires moléculaires des protéines de floral-récepteur.

     

     

    L'histoire de Cologne :

     

    Il peut sembler étonnant que le mot Cologne (nom français) ait été donné à la ville allemande, puisque les origines de l'eau de Cologne trouvent leurs racines en Italie.

    Tout a commencé par Gian Paolo Feminism un coiffeur de Val Vigezzom qui quitta sa patrie Italienne pour trouver fortune en Allemagne. Il créa alors une eau de parfum qu'il appela Aqua Admirabilis.

    Cette eau a été élaborée à partir de spiritueux de raisin, d'huile de neroli, de bergamotte, de lavande et de romarin. Quand il fut libéré en 1709, les clients se précipitèrent avec une telle ardeur sur ses étagères de Cologne que Gian Paolo recruta son neveu, Giovanni Maria Farina, pour qu'il lui vienne en aide.

    En 1732, le neveu Giovanni assura les affaires et lança un produit consommable pour une variété de maux et douleurs, allant des maux d'estomac aux saignements.

     

    La connaissance de cette "admirable eau" s'est répandue durant la guerre des 7 ans, une guerre s'étant déroulée au milieu du XVIIème siècle, où la Prusse, la grande Bretagne combattaient contre une alliance composée de la France, l'Autriche et la Russie.

    La Prusse et la Grande Bretagne gagnèrent la bataille, mais Farina gagna quelques nouveaux clients français, autrichiens et russes.

    Ces soldats ramenèrent dans leur pays des bouteilles et voila : un marché instantané global était né. Les français furent ceux qui l'appelèrent "eau de Cologne", et cela était devenu une préférence d'une des maîtresses de Louis XV (il en avait beaucoup !), la Comtesse du Barry.

     

    Le XVIIIème siècle a vu une avancée révolutionnaire en parfumerie, avec l'invention de l'eau de Cologne. Ce mélange régénérateur à base de romarin, de neroli, de bergamote et de citron a été employé de différentes manières, dilué dans l'eau de bain, mélangé avec du vin, mangé sur un morceau de sucre, comme collutoire etc...

     

    La variété de récipients de parfums du XVIII ème siècle était aussi grande que celle des parfums et de leurs utilisations. Des éponges imbibées dans du vinaigre de toilette parfumé ont été placées dans des vinaigrettes dorées en métal.

    Les parfums liquides ont été placés dans des bouteilles en forme de poire, dans un très beau modèle Louis XIV. Le verre est devenu de plus en plus populaire, en particulier en France, avec l'ouverture de l'usine de baccara en 1765.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Accueille 8 Juin 2011 à 00:12

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    L’apologie de la femme.

    Chez les peuples libres , les femmes sont libres et adorées.

    Tout ce qu’on apprend dans le regard des femmes , ni le feu ni le fer

    n’y pourront rien , car l’amour , et lui seul survit parmi les flammes.

    La femme est le seul cadeau qui vous choisit.

    Dieu a voulu reserver l’azur pour le firmament et les yeux des femmes.

    La femme est un tresor et l’homme est un tresorier.

    De la femme vient la lumiere... et donne la lumière.

    De la femme vient le bonheur.

    De la femme vient ton enfant.... cher trésor..

    La femme est tout ce que l’homme appelle et tout ce qu’il

    n’atteint pas.

    La femme est la terre qui permet toutes les recoltes.

    Si l’amour embellit les femmes, les femmes elles embellisent l’amour.

    Le bonheur est la poesie des femmes.... alors garde là, elle t'est précieuse..

     

    poème que j'avais écris l'été dernier ....

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