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    • Le Ier Empire, Napoléon Empereur des Français

    Le général Bonaparte, héros de l'armée révolutionnaire d'origine Corse, organise un coup d'état les 18 et 19 brumaires (novembre 1799) et met en place le consulat, en 1802, il est nommé consul à vie et le 18 mai 1804 il devient Empereur des Français, le sacre aura lieu le 2 décembre de la même année, sous le nom de Napoléon Ier, il sera l'instigateur du Code civil, de la création des préfets, du franc germinal, de la banque de France, de la Légion d'honneur, les grandes victoires Austerlitz, Iéna, Eylau, Wagram... Les grandes défaites, Trafalgar, la Bérézina et enfin Waterloo morne plaine. Napoléon abdiquera une première fois en 1814, il reviendra de son exil de l'île d'Elbe. Ce sera les Cent-Jours, il sera obligé d'abdiquer une deuxième fois et sera exilé à Sainte Hélène où il mourra le 5 mai 1821.

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  • Les Capétiens Bourbons, la monarchie absolue

     

    La dynastie des Bourbons accède à la couronne avec Henri IV, descendant de Robert fils de Louis IX (Saint Louis) à la huitième génération, les Bourbons règnent de 1589 à 1792 et de 1814 à 1830 et les Bourbons-Orléans de 1830 à 1848. Cette dynastie connaitra des heures de gloire, avec Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, mais les heures sombres arrivent avec l'absolutisme poussé à l'extrême. La révolution abolit la monarchie et exécute Louis XVI, puis l'empire s'installe. À sa chute les Bourbons reviennent sur le trône une dernière fois, en février 1848. La révolution chasse le dernier roi, les Bourbons partent en exil définitivement.

      

     

    Dynasties : Francs et Mérovingiens - Carolingiens - Capétiens - Valois - Bourbons

    La fondation de la maison de Bourbon, qui tire son nom de Bourbon-l'Archambault, capitale du duché de Bourbon, remonte au XIIIème siècle. Deux branches principales sont issues de cette Maison : la branche aînée et celle de Marche-Vendôme. Henri IV sera le premier représentant de la lignée de Marche-Vendôme (ou Bourbons-Vendôme) qui, de 1589 à 1830, verra se succéder sur le trône, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVIII et Charles X. Les Bourbon-Vendôme sont issues de nombreuses branches collatérales ; les Condés, les Bourbon-Orléans et les Bourbons d'Espagne.

    a régné

    Dynastie des Bourbons

      

    source : http://www.roi-president.com/accueil_genealogie/bourbons.php

    http://www.histoiredefrance.net/dynastie-bourbons.html

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    Les Capétiens Valois, les rois de la renaissance

     

    La dynastie des Valois accède au trône en 1328, avec Philippe VI neveu de Philippe le bel, elle se composera des Valois Orléans en 1498 et des Valois Angoulême en 1515. Cette dynastie passera par des heures sombres, avec la guerre de Cent Ans et la guerre civile, les guerres de religion, mais connaîtra des heures glorieuses avec l'affermissement de l'autorité royale sous Louis XI et la "Renaissance" sous François Ier. En 1589, Henri III meurt assassiné, sans descendance la couronne passe à la branche des Capétiens Bourbon.

      

      

    source : http://www.roi-president.com/accueil_genealogie/valois.php

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    Les Capétiens, les rois de France

     

    La dynastie des Capétiens est fondée par Hugues Capet, élu Roi de France en 987, il est l'héritier direct des robertiens qui ont régné en alternance avec les Carolingiens pendant ce Xeme siècle. La branche des Capétiens directs régnera jusqu'en 1328, en instituant une dynastie héréditaire par ordre de primogéniture mâle. En 1328, la question de la succession des capétiens directs se pose, en effet Charles IV le bel dernier fils de Philippe le bel meurt, est alors appliquée la loi salique qui exclut les femmes de toute succession royale, C'est alors la fin des Capétiens directs, la couronne passe à la branche des Capétiens Valois.

      

     Dynastie des Capétiens

      



    Maisons des Capétiens – d'Anjou Capétiens – d'Anjou Capétiens – Valois – d'Anjou


    Comté Capétiens – d'Anjou Comté – d'Anjou Anjou – Homgrie Anjou – Sicile Anjou – Tarente Anjou – Durazzo

     


    Comté Capétiens – d'Anjou

    source : http://www.roi-president.com/accueil_genealogie/capetien.php

      

    http://genealogie38.free.fr/index_franc.htm

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    Généalogie du Royaume des Francs

      

    Les Carolingiens, les rois des Francs

    et empereurs

    La dynastie des Carolingiens régna de 751 à 987 en France, Pépin le bref en fut le fondateur, mais elle tient son nom de son plus illustre représentant Charlemagne, fils de Pépin. Les débuts seront glorieux, agrandissement du royaume, fondation de l'empire, unification d'une grande partie de l'Europe. Mais la tradition franque du partage du royaume est maintenue et l'empire est morcelé, les principautés se forment, les féodaux apparaissent et leurs querelles aussi, la dynastie s'affaiblit, deux fois au Xeme siècle les grands du royaume élisent un roi hors des carolingiens, un robertien. En 987 la mort de Louis V marque la fin des Carolingiens français. Hugues Capet, petit fils de Robert Ier (Robertiens) est élu Roi de France, la dynastie des Capétiens est née.

      

      

    source : http://genealogie38.free.fr/index_franc.htm

      

     

    LES CAROLINGIENS

     

    Pépin le Bref est le premier roi carolingienLe fils de Charles Martel, Pépin le Bref, se fait proclamer roi en 751.
    Commence alors une nouvelle dynastie de rois : les Carolingiens
    .
    On appelle période carolingienne cette partie de l'Histoire qui va durer jusqu'en 987.

     

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    Les Carolingiens, que l'on appelait couramment Carlovingiens jusqu'à la fin du XIXe siècle, forment une dynastie de rois francs qui régnèrent sur l'Europe occidentale de 751 jusqu'au Xe siècle, et dont la généalogie remonte à saint Arnoul (v. 582640 ?),  

      

    « L'Empereur à la barbe fleurie »

    En prêtant à l'empereur une barbe alors qu'il était vraisemblablement imberbe, les représentations du souverain veulent souligner son autorité virile. Quand au qualificatif de fleurie, il s'agit d'une mauvaise traduction de « flori », qui signifie blanc en vieux français.

     

       

     

     

     
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    Généalogie du Royaume des Francs

      

      

    Les Mérovingiens, les rois Francs

     

    Les mérovingiens furent les premiers à régner de 481 à 751. La dynastie des mérovingiens doit son nom à Mérovée, roi des Francs saliens, grand-père de Clovis. Le fondateur de cette dynastie fut Clovis premier roi des Francs et surtout roi baptisé. Le problème est venu de la tradition germanique qui veut que le royaume soit partagé entre les héritiers, donc il n'y eut unité qu'en de très rares occasions (Clotaire Ier, Clotaire II et Dagobert I). Luttes fratricides et assassinats sont monnaie courante. À partir de 639, la dynastie des mérovingiens s'affaiblit et les maires du palais prennent le pouvoir, c'est la période des rois fainéants. Les plus célèbres maires du palais, les pippinides rendent leurs fonctions héréditaires et finissent par s'emparer du trône, en 751 Childeric III est destitué par Pépin le bref. C'est la fin des Mérovingiens et le début d'une nouvelle dynastie, les Carolingiens.

      

      

      sources : http://genealogie38.free.fr/index_franc.htm

    source : http://www.roi-president.com/accueil_genealogie/carolingien.php

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    • 1100 - Godefroi de Bouillon, qui a été élu roi aux 1ères Assises de Jérusalem (tenues en 1099) a préféré prendre le titre d' Avoué du Saint Sépulcre. Son règne sera court, selon le chroniqueur ibn al-Qualanissi, il est mort le 18 Juillet d'une flèche empoisonnée, pendant qu'il dirigeait les opérations du siège d'Acre. Les francs diront de la peste. Il avait 41 ans.

      En Août 1100 c'est le prince d'Antioche "Bohémond de Tarente" qui est fait prisonnier par les syriens, alors qu'il était venu délivrer la ville assiégée de Malatya. Lorsque Bohémond et ses 500 cavaliers s'engagent dans un étroit défilé, il se rend compte que les syriens de Damas lui ont tendu une véritable souricière et qu'il ne peut même pas se mettre à l'abri de la pluie de flèches. Un grand nombre de francs furent tués et quelques uns furent emmenés enchaînés avec leur prince Bohémond, (le grand blond) jusqu'à Niksar, au nord de l'Anatolie.

      Septembre 1100 : Baudouin de Boulogne, frère du défunt Godefroi est nommé ROI de Jérusalem sous le nom de Baudouin 1er. Le 24 Octobre Baudouin se dirige sur Jérusalem avec 500 cavaliers mais Doukak l'attend à Nahr el Kalb, mais comme le nouveau cadi de Tripoli Fakhr el-Moulk a un compte à régler avec Doukak, il averti Baudouin du piège qui l'attend ! Le nouveau roi peut ainsi facilement échapper avec ses hommes : au guet-apens.


      La Forteresse de Bouillon en Belgique
      Résidence des 1ers rois de Jérusalem
      Godefroi et son frère Baudouin 1er

       

       

    • 1101 - Juin le grand vizir égyptien Al-AFDAL envoie son général-émir "al Sawla al Qavasi" qui campe plusieurs mois dans Ascalon (principal port de guerre égyptien en Palestine). Baudouin avec son infanterie et ses 260 chevaliers partagea son armée en deux et prit les égyptiens à revers. Ce qui entraîna à Ramla une déroute totale des égyptiens.

       

    • 1101 - Mai /Juillet 100 000 nouveaux croisés dont de nombreux colonsarrivent à Byzance et sont partagés en trois groupes :

      - Le premier groupe est celui des lombards rejoint par les hommes du comte de St Gilles qui les conduisit fin Juin sous sa bannière à Ankara au centre de l'Anatolie. Puis de cette ville juste conquise par les croisés, ils iront vers Niksar, la capitale turque où Bohémond est prisonnier.

      Kilidj Arslan (sultan de Roùm en Anatolie) qui suit de près les déplacements de l'armée franque a conclut une alliance avec l'émir dachnimindite GHAZI Gümüshetin, ensemble ils vont tendre une embuscade mi-août à Merzifun. Les francs avancent sous un soleil brûlant (+50°) encastrés dans leurs épaisses cuirasses, suivis de leurs femmes et leurs enfants. La plupart viennent de Lombardie et n'ont aucune expérience de la guerre contre les turcs. La boucherie durera une journée entière. A la nuit tombée le comte de saint Gilles s'enfuit avec ses proches sans même avertir le gros de l'armée. Le lendemain les derniers survivants furent massacrés par milliers, les enfants vendus en esclavage, les jeunes femmes survivantes expédiées à moitié nues dans les harems d'Orient.

      A peine le massacre sera-t-il achevé que fin août un deuxième groupe de colons encadré par une armée de croisés ayant à leur tête le comte de Nevers avec ses quinze mille combattants fait route sur Iconium, la capitale de Kilidj Arslan. Mais encore une fois les hommes manquent d'eau. Kilidj et Ghazi leur tendent un nouveau piège à EREGLI (Héraclée) L'armée franque sera encerclée et presque entièrement massacrée ! Seuls le comte de Nevers et quelques chevaliers arriveront jusqu'à Antioche dans un état déguenillé.

       

       

    • 1101 - Début septembre le duc Guillaume IX d'Aquitaine, Welf IV duc de Bavière et la margravine d'Autriche (une femme énergique et très belle) emmènent un troisième groupe de croisés et énormément de colons sans expérience de l'Orient, ils traversent un terrain étranger où les rares puits ont été remplis de sable ou empoisonnés par les soldats de Kilij Arslan et de Ghazi réunis !

      Dans un piteux état de déshydratation, ils arrivent enfin à une rivière où les archers musulmans les attendent. Devant la tournure tragique de la situation, les deux ducs sortirent de leur cuirasse et abandonnant le gros de l'armée, ils s'enfuirent au grand galop. On ne saura jamais ce qu'il advint de la belle margrave abandonnée en plein combat sur le champ de bataille !...

      Ce troisième massacre en un mois enterrait définitivement dans les sables et les rochers d'Orient les rêves de dizaine de milliers de colons venus pour échanger leur pauvreté occidentale contre une place au soleil de la Terre Promise qu'ils ne verront jamais de leurs yeux...

      Et pourtant tous étaient si heureux d'être arrivés enfin si prêts du but en franchissant des terres hostiles ou une mer infestée de pirates qui n'hésitaient pas à couler les navires après les avoir pillés. Un contemporain de l'époque (Albert d'Aix) affirme qu'en 1102 trois cent navires de pèlerins ont été coulé avec 140 000 personnes qui ont disparu corps et biens ! Même si les chiffres sont invérifiables, il est regrettable que les livres d'Histoire passent rapidement sous silence ce qui s'est réellement passé pour la conquête du Moyen Orient et de la Palestine par l'Occident et qui s'est achevée par trois grands génocides vengeurs en particulier sur d'inoffensifs colons...

      A l'époque, lorsque ces récits parvinrent enfin en Europe, ils causèrent dans toutes les cours un très grand émoi !... Il faudra bien attendre 45 ans avant de voir se mobiliser une nouvelle croisade, qui prendra le nom officiel de deuxième grande Croisade !

       

       

    • 1102 - Mars, Tancrède neveu de Bohémond est nommé prince d'Antioche, il ravage les environs d'Alep. Redwanfait savoir à Tancrède qu'il est prêt à se soumettre s'il consent à s'éloigner. Gonflé d'arrogance, Tancrède lui impose de placer une immense croix sur la grande mosquée d'Alep. Le lâche seigneur-arabe Redwan obéira....

       

    • 1102 - Avril, le comte Raymond de St Gilles avec seulement ses 300 derniers chevaliers vient devant Tripoli narguer Kilij Harslan qui a obtenu l'aide des guerriers de Homs et de Damas. Raymond partagea ses troupes en trois escadrons qui attaquèrent chacun l'armée d'une des trois villes musulmanes.

      Mais les guerriers turcs des villes de Homs et de Damas s'étant enfuis dès le début du combat, les 300 chevaliers foncèrent sur les guerriers de Tripoli et tuèrent 7 000 hommes (!) En réalité Doubaq voulait faire payer au cadi de Tripoli sa lâche attitude qui aurait permit l'élimination de Godefroi de Bouillon à Nahr el Kalb. Les voies de la Providence sont vraiment impénétrables !

       

       

    • 1102 - En mai, sous le commandement de Charaf, fils du Vizir al-Afdal 20 000 guerriers arrivent d'Egypte et débarquent à Ramleh (Près de Jaffa) Ils réussirent à surprendre les soldats de Baudouin, qui lui même échappa par miracle au carnage en fuyant dans les roseaux. A ce moment l'armée égyptienne aurait pu reprendre Jérusalem, sans roi et sans défenseurs, mais à force d'attendre, des croisés vinrent d'Occident et Charaf dû rentrer en Egypte.

       

    • 1103 - Prise de Haïfa, Jaffa et d'Acre par le roi de Baudouin de Jérusalem

       

    • 1103 - Raymond de St Gilles entame le siège de Tripoli, il durera jusqu'en 1108 - soit près de 2000 jours !

       

    • 1103 - Tughtekin succède à Dubaq comme atabek (Gouverneur) de Damas, il libère contre 100 000 dinars le prince BOHEMOND qui avant de s'embarquer pour l'Europe ira récupérer sa rançon dans les villages musulmans. En France le roi Philippe 1er le reçut triomphalement en lui accordant la main d'une de ses filles (Constance de France) mais il fut plus réservé en ce qui concerne un envoi de croisés, le désastre de la croisade de 1101 lui étant encore trop vivant...

      Sur ce Bohémond alla à Rome où le pape Pascal II le reçut. Il s'efforça de dénigrer l'attitude de l'empereur de Byzance et en fit un si noir tableau qu'il obtint de lui l'argent pour lever une armée contre l'empereur de Byzance ! Avec ses normands et ses lombards il mit le siège en 1108 devant la ville albanaise de DURAZZO, où les troupes impériales d'Alexis Comnène lui infligèrent une sévère défaite et une entière soumission. Un an après il mourait en Italie, laissant juste un héritier du même nom.

       

       

    • 1104 - Bataille de Harrân, défaite des francs et captivité du comte d'Edesse BAUDOUIN du BOURGet de son cousin Jocelin de Courtenay. Sokman ex-gouverneur de Jérusalem vole des uniformes de croisés et en revêt ses hommes. Chaque fois que les francs voient revenir leurs compagnons victorieux, ils sortent pleins de joies à leur rencontre et se font massacrer par les turcs, on assure que ce stratagème fut utilisé plusieurs fois pour prendre quelques forteresses aux francs, heureusement sans importance stratégiques.

       

    • 1105 - 28 février mort du comte Raymond de St Gilles dans une forteresse qu'il avait érigé à l'entrée de Tripoli pour mieux contrôler la magnifique ville côtière. Mais sa femme Elvire de Castille lui ayant donné un héritier Alphonse Jourdainreçut le comté de Toulouse et fut invité par les toulousains à en prendre possession.

      Lorsqu'on sait que le comte de Toulouse possédait dans le sud de la France des territoires qui s'étendaient de l'Aquitaine à la Provence, un véritable paradis de fertilité, on peut se demander qu'est-ce qui a poussé ce sexagénaire (né en 1042) au caractère impulsif et autoritaire à passer quinze années de combats acharnés pour essayer de conquérir ce lopin de Tripoli peuplé de gens hostiles et ruinés par son long siège ? Cent ans aprèsson arrière petit-fils Raymond VI devra à son tour faire face à une croisade des gens du Nord qui le déposséderont de son patrimoine...

      Pour lors, le manoir de Tripoli au Liban fut gérée par Guillaume Jourdain (fils du comte de Cerdagne et petit-fils d'une tante maternelle du comte Raymond IV) qui entreprit également de poursuivre le blocus terrestre de Tripoli entamé en 1103 par le comte Raymond. La ville martyr de Tripoli allait encore subir trois années de siège héroïque en particulier depuis que les navires de Pise chassaient systématiquement les navires égyptiens venant chargés de victuailles... Aucun émir ne s'intéressa plus à son agonie et à sa délivrance.

       

       

    • 1105 - Le sultan Barkyaruk meurt de la tuberculose, désormais l'Irak, la Syrie et la perse occidentale n'ont plus qu'un seul maître : le sultan Mohammed IBN Malikshah - qui règne à Bagdad.

       

    • 1108 - Arrivée en Palestine de Bertrand de Toulouse et d'escadres gênoises. Malgré l'intervention du Cadi Fahr el-Moulk qui est allé à Bagdad demander de l'aide auprès du grand sultan, les nobles de Tripoli ont décidé de donner leur ville aux égyptiens.

      Mais en mars, c'est l'assaut final : Tripoli tombe le 12 juillet , assaillie et conquise par terre et par mer. Dans le partage, un tiers de la ville est donné aux gênois qui ne se sentirent pas concernés par la promesse faite par le roi de Jérusalem de respecter les biens et personnes après la reddition de la ville. Les héritiers saint Gilles reçurent le reste de la ville. Les civils musulmans de Tripoli furent vendus comme esclaves d'autres furent expulsés en abandonnant leur biens. Le 4 décembre de la même année Beyrouth se rendit, sur la parole de Baudouin il n'y eut pas de massacre mais un exode massif des habitants...

      - Nouvel incident, quelque mois après Guillaume Jourdain mourrait d'une flèche tirée par accident au cours d'une rixe entre deux sergents qu'il voulait séparer ! Toutes les possessions franques allèrent à BERTRAND - fils du comte de saint Gilles.

       

       

    • 1108 - Pendant que le comte Baudouin du Bourg était prisonnier à Mossoul, Roger Tancrède s'était emparé du comté d'Edesse et profitait de la détention du comte rival. A MOSSOUL, le nouvel émir JAWALI venait de renverser l'ancien émir Jekermich pour s'emparer de son trône. Qilidj Arslan intervint avec son armée et fut lui - même battu et tué par une coalition des guerriers de M0SS0UL & ALEP.

      L'épouse de Jawali, régente de Mossoul, montra un caractère si exécrable qu'à son retour Jawali fut expulsé de sa ville !... L'émir conclut alors avec son prisonnier, le comte Baudouin, un drôle de marché : il s'engageait à libérer Baudouin avec tous les honneurs, " si le comte lui promettait de devenir son allié!"

      A peine libéré, Baudouin rencontra Tancrède et lui demanda de lui rendre le comté d'Edesse. Il faudra l'intervention d'une commission d'évêques et de prêtres pour faire plier Tancrède et rendre Edesse à Baudouin. A peine rétabli dans ses droits Baudouin fit aussitôt libérer tous les prisonniers musulmans et fit même exécuter un fonctionnaire chrétien qui avait injurié l'Islam !

      Du coup REDWAN l'atabeq d'Alep mit Baudouin du Bourg en garde par écrit sur une éventuelle expulsion des francs au cas où l'émir Jalawi arriverait à prendre également le pouvoir à Mossoul. Mais Baudouin ne voulut rien entendre, tandis que Tancrède profitant de la situation se considéra désormais comme l'allié de Redwan.

       

       

    • 1108 - Octobre deux armées s'affrontent sous les remparts de Tel Bacher :
      1. l'une comporte Roger de Tancrède avec 1500 chevaliers francs, équipés de masses, de haches et de boucliers, avec à leur côté 600 cavaliers d'élite du roi Redwan d'Alep, son allié.

         

      2. l'autre armée (en face) est commandée par l'émir JAWALI de Mossoul, elle se compose de deux mille guerriers partagés en trois bataillons : à gauche des arabes, au centre les francs de Baudouin du Bourg et à droite les turcs ...

      A l'issu de la bataille lorsque les guerriers d'Alep eurent le dessus, Jalawi s'enfuit avec ses guerriers pour chercher asile dans la forteresse de Tell Bacher où Baudouin et son cousin Jocelin les soignèrent. Mais le véritable combat eut lieu entre les deux chevaleries : Baudouin contre Tancrède. Les chevaliers fidèles à Baudouin furent écrasés ! Baudouin et Jocelin s'enfuirent dans la forteresse de Dulùk et ne durent leur salut qu'à un retour surprise des restes de l'armée de Jawali. Pendant ce temps les arméniens d'Edesse croyant que Baudouin était mort projetèrent d'élire un de leurs chefs. Baudouin les chassa de la ville et fit crever les yeux aux notables et à plusieurs prêtres.

      Peu de temps après les deux comtes durent se soumettre sous l'autorité du roi Baudouin 1er et (apparemment) se réconcilier.

       

       

    • 1110 - Le sultan Mohamed de Bagdad prêche la guerre sainte et ordonne l'union de ses armées pour assiéger la ville franque d'Edesse

      Sharaf-al-Dawla MAWDOUD
      Atabek de MOSSOUL

      l'émir SOQMANN al Khilat
      de Grande Arménie

      Il-GHAZI émir
      ortodique de Mardîn

       

       

    • Mai, début du siège d'Edesse et appel à l'armée de Tancrède. Celui-ci ne bouge pas. Enfin il se décide d'intervenir à l'arrivée du roi Baudouin de Jérusalem, puis disparaît avec le tiers des effectifs. Baudouin qui était également harcelé dans le sud par les égyptiens se retira pour défendre la Judée. Les conséquences de ces deux défections furent énormes, car personne n'était plus là pour défendre les dizaine de milliers de colons qu'on avait eut l'imprudence de faire voyager alors que d'énormes mouvements de troupes musulmanes étaient entrain d'approcher. Les colons étaient à peine arrivés sur la rive droite de l'Euphrate (dans la campagne d'Edesse) que les cavaliers turcs les assaillirent et massacrèrent tous ces paysans et civils, incapables de ses défendre, pendant que sur l'autre rive l'armée assistait impuissante à ce génocide. L'Euphrate était devenue toute rouge du sang des malheureux colons dont les flots tumultueux emportèrent les corps de ceux qui s'étaient noyés en voulant regagner l'autre rive à la nage.

      Même si les francs n'ont pas participés à ce massacre, ils sont responsables d'avoir livré sans assistance toutes ces victimes au massacre, qui fut aussi affreux à voir que celui qu'ont fait les croisés à leur entrée dans Jérusalem. Seconde faute impardonnable du commandement franc, ils savaient que l'armée turque était très proche et ils se sont enfuis lâchement les premiers, abandonnant un peuple entier sans défense devant ces hordes sauvages.

       

       

    • 1111 - Chams al-Kilafa gouverneur d'Ascalon propose à Baudouin un tribut de 7000 dinars versés par les palestiniens de la ville contre l'éviction des fonctionnaires égyptiens et la protection des francs par 300 hommes qui prennent en main la citadelle. Mais en juillet al-Kilafa est poignardé avec les 300 francs qui ont cherché en vain à se réfugier dans les tourelles.

       

    • 1112- Début janvier Baudouin se venge en assiégeant la ville de Tyr au Liban. Mais face à leur résistance il abandonne le 10 avril 1112

       

    • 1112 - 10 décembre mort de Tancrède, son neveu Roger fils de Richard de Salernelui succède. Décès également de Bertrand de St Gilles.

       

    • 1113 - Mawdoud atabek de Mossoul et principal responsable du génocide des colons d'Edesse, avec l'appui de Tughtekin de Damas attaque des bourgs francs en Galilée. Baudouin s'élance seul avec son armée et subit une défaite à Sinn al'Nabra. Sans l'arrivée de Roger de Salerne nouveau prince d'Antioche et de Pons, fils de Bertrand et nouveau comte de Tripoli tout le monde aurait été massacré. Les syriens refusèrent la deuxième bataille et se retirèrent.


       

       

    • 1113 - Assassinat du sultan Mawdoud de Mossoul dans une mosquée de Damas en présence de l'atabek Tughtekin. Le 10 décembre Redwan le roi d'Alep se meurt. Aussitôt le cadi Al- Khachab ordonne l'exécution de nombreux chefs membres de la secte des assassins. Mais le fils de Redwan : ALP ARSLAN qui vient d'avoir seize ans fait décapiter ses deux frères et plonge la ville dans un bain de sang. On aura vite fait de s'apercevoir que le jeune roi qu'on surnommait le muet est également fou...

       

    • 1113 - Après avoir répudié ARDA fille du prince Taphnuz, soupçonnée d'infidélité, Baudouin épouse Adelaïde de Sicile qui arrive en Palestine avec 7 navires chargés d'or et d'objets précieux. La dot étant dépensée, en 1117, le roi craignant que Roger de Sicile, (fils de la souveraine) n'hérite des biens du Royaume, renvoya Adelaïde en prétextant qu'il ne voulait pas mourir bigame !

       

    • Septembre 1114 - Loulou, l'eunuque d'Alp Arslan poignarde son maître et se nomme régent en installant sur le trône un autre fils d'Arslan qui vient tout juste d'avoir 6 ans.

       

    • Septembre 1115 - Roger de Salerne - prince d'Antioche bat l'armée de Bursuki, atabek de Mossoul et conquiert Azaz, Biza et Marqab.

       

    • 1115 - Tughtekin atabek de Damas s'allie à Baudouin 1er(mais sera plus tard l'ennemi de Baudouin II) pour contrer l'armée du sultan Mohammed de Bagdad, venu venger la mort de Mawdoud en 1115

       

    • 1118 - Avec 216 chevaliers et 400 fantassins, Baudouin 1er rêve de conquérir l'Egypte ! Parti en mars, il traverse le Sinaï et se baigne dans le Nil avant de tomber subitement malade. Il meurt à El-Arich sur le chemin du retour, le 2 avril. Il est remplacé par Baudouin II - comte d'Edesse.

       

    • 1118 à BAGDAD meurt le calife Al Moustarchid (al Mukharrim) son fils Al Moustarchid Billah devint Calife à sa place. A l'âge de 25 ans , il devenait le Prince des croyants musulmans.

     

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  • XII ème SIECLE :

    Carte de territoires croisés en Orient

    Tableaux des chefs musulmans et chrétiens
    Débuts de la secte des Assassins islamiques
    Règnes de Godefroi de Bouillon et de Baudouin 1er
    Le règne de Baudouin II (du Bourg) en Palestine
    Le règne de Bouri à Damas de 1128 à 1132
    Le règne de Zenki roi d'Alep et Mossoul de 1128 à 1146

     

    Carte des territoires croisés en Orient


     



     



    • Un petit rappel de l'Histoire, vers 1048 est né près de Téhéran HASSAN as Sabbah, à l'époque où la doctrine chiite était enseignée: en Syrie, en Egypte fatimide et en Perse Boueyhide.

      Mais durant la jeunesse de Hassan la situation se renverse par la prise de pouvoir des turcs Seldjoukides ou Saljûquides défenseurs de l'orthodoxie sunnite, en Perse les chiites ne sont plus que tolérés et souvent persécutés.

      Le premier fondateur de la dynastie Saljûkides Toghrul-Beg (1038 à 1063) soumit toute la Perse actuelle et délivra le calife abasside de Baghdâd de la tutelle persane Bûyide (fondée par Bûya 945 à 977 et continuée par ses fils) jusqu'en 1055. Toghrul-Beg réinstaura à Baghdâd le sunnisme et comme sultan devint le 1er ministre du Calife. Son successeur et neveu Arp-Arslan (1063-1072) s'empara de l'Arménie, vassalisa Alep (1070).

      En 1071 le sultan ARP-Arslan remporta à Manzikert une importante victoire contre l'empereur romain de Byzance (Diogène) qui favorisa le peuplement turc de l'Asie Mineure. Durant la première croisade les saljûkides se replièrent au centre de l'Asie Mineure. Leur chef Mas'ûd (1116 - 1155) installa sa capitale à Konya. Son successeur Kilij-Arsaln- II (1155 - 1192) devint l'unique chef turc en face des Byzantins et des croisés. Après avoir régné sur presque tout l'Anatolie leur empire s'effondra sous la conquête des mongols pour devenir leur vassal avec la nomination d'un vice-roi à Konya en 1307.

      Vers 1071 Hassan as Sabbah s'exile au Caire où règne le vieux calife chiite al-Moustansir. Là-bas, il y trouve de nombreux intégristes religieux qui désirent se venger des seldkoujides. Avec l'appui du fils du calife, il crée un nouveau mouvement qui se caractérisera par les attentats-suicides de ses membres fanatiques.

      Souvent déguisés de divers costumes, " les ASSASSINS " ont pour mission d'éliminer telle ou telle personnalité, même si leur crime doit leur coûter la vie.

      En 1090, à la tête d'un groupe d'adeptes, Hassan s'empare de la forteresse d'Alamout, près de la Mer Caspienne. C'est sur ce pic quasiment inaccessible appartenant aux monts Elbrouz que Hassan installera son centre de formation pour les nouveaux adeptes de la secte.

      Les novices étaient classés selon leur degré de courage et leur détermination pour obéir à leur Grand Maître qui allait jusqu'à exiger leur vie pour arriver à ses fins politiques. Ce qui était habituellement le cas, puisque le fedaï-exécuteur était torturé atrocement afin de connaître les mobiles et les mandants de son geste. Agissaient-ils uniquement par conviction religieuse, ou étaient-ils drogués au haschich pour exécuter leur dangereuse MISSION-SUICIDE ? Toujours est-il que cette secte de fanatiques fit trembler bien des émirs, vizirs et califes... qu'elle avait condamné à mort !

      Le pire était naturellement les dénonciations des meurtriers qui sous la torture, toujours cruelle et impitoyable, donnaient une avalanche de noms (dont la plupart étaient bien sûr étranger à toute participation avec la secte.) Or même en cas de doute on recherchait aussitôt, les complices dénoncés qui à leur tour sous la torture dénonçaient n'importe qui... Inconsciemment les juges du pouvoir local finissaient le sale travail exactement comme le désiraient les dirigeants de la terrible secte...

       

       

    • C'est en 1092 qu'eut lieu le premier meurtre celui du vizir NIZAM el Moulk, l'homme qui a été le promoteur de la renaissance sunnite sur le pouvoir chiite. Au Caire, tous se réjouirent de ce meurtre qui ouvrait la voie à d'interminables guerres de succession dans le clan des seldjoukides.

      Alors Nizar - fils aîné du Calife, organisa avec l'aide de membres de la secte des Assassins, une insurrection contre le vizir arménien al-Afdal qui gouvernait le pays d'Egypte et ne laissait au calife qu'un rôle représentatif. Mais l'insurrection tourna à l'avantage du vizir qui non seulement l'écrasa mais fit emmurer Nizar vivant, avec ses partisans.

      En 1103, Hassan changea de tactique et essaya d'introduire ses membres dans l'entourage du roi RIDWAN d'Alep et Mossoul. Pour gagner sa confiance ils assassineront quelques-uns de ses adversaires politiques, ce qui les fera craindre et haïr par tous les musulmans, même par la communauté chiite représentée par Ibn al-Khachab que le Directoire de la secte fera également assassiner en 1124.

      Car non seulement les dirigeants de la secte infiltrèrent leurs dévoués-adeptes, dans les différentes et plus hautes cours d'Orient, mais on leur reprochera au temps des croisades de sympathiser avec les chevaliers et princes occidentaux pour mieux infliger aux Seldjoukides et à Al-Afdal de sévères défaites.

      Les Francs les appelleront les Assassins (à cause de leurs oeuvres) et les musulmans " les bâtinis " c'est à dire ceux qui adhérent à " une foi différente à la religion musulmane qu'ils enseignent ".

      Aussi lorsque leur protecteur Ridwan mourut en 1113, on assista à de véritables règlements de comptes, les bâtinis et leurs sympathisants furent alors poursuivis, massacrés ou jetés du haut des murailles par une foule déchaînée qui exécuta plus de 200 membres, cela calma pour un temps le nombre des meurtres sur commandes mais augmenta le nombre d'infiltrations plus discrètes de l'organisation, dont les membres ne se réunirent plus qu'en conseils secrets.

      La plupart de ceux qui échappèrent au massacre vinrent sans hésitation se réfugier dans les territoires francs, où pour leurs renseignements et leurs services (!) ils furent plutôt bien accueillis par la noblesse franque qui entretint avec eux des relations diplomatiques amicales ! Temporairement du moins puisque les deux clans luttaient bien contre des ennemis communs !

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    • source :http://www.historel.net/moyenage/12e/secte.html

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    •                                                                             ....... SUITE

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     LES CROISADES CHRETIENNES en ORIENT


     



    XI ème SIECLE :

    - 1ère croisade : 1098 - 1099
    La conquête de Jérusalem par les croisés et le
    Rapport de Raimondo d'Aguilérec concernant la prise de Jérusalem

     


     

     

    LA PREMIERE CROISADE


     



    • 1088 - Un moine bénédictin français est élu sous le nom d'Urbain II et succède au Bienheureux Victor III.

       

    • 1095 - Urbain II en personne accorde, lors du concile de Clermont, une indulgence plénière à tous les croisés qui iront libérer le tombeau de Jésus. Pierre l'Ermite la prêche et se fait assister par des volontaires qui parcourent les villages d'Europe. En Allemagne près du Mont Donnersberg, la plus haute montagne du Palatinat un chevalier-brigand " Emich de Leiningen " entend parler de cette croisade et y voit un moyen de piller ses concitoyens, en particulier les riches juifs. Il prétend qu'il reçoit les stigmates du Christ et qu'il possède une croix miraculeusement imprimée dans sa chair !

      Les juifs de Rhénanie sont les premières victimes. A Mayence treize cent juifs sont massacrés, malgré la résistance des évêques, seigneurs des grandes villes, des milliers de juifs sont massacrés, volés et brûlés dans les grandes villes comme : Speyer, Cologne, Trèves et Worms. Pour les juifs une nouvelle ère de persécution commence et déjà dans les quartiers autour des synagogues naissent " les premiers Ghettos-juifs d'Europe", où des dizaines de milliers de familles juives complètement ruinées furent emprisonnées. D'ailleurs lorsque les hordes sauvages ne trouvèrent pas assez de juifs à piller, elles attaquèrent et rançonnèrent les villages chrétiens...

      D'un sang froid et d'une audace inouïe, le fils du comte De Leisingen, véritable chevalier pillard, n'hésite pas à livrer bataille avec ses huit mille partisans, au roi Coloman de Hongrie. Son armée de brigands sera taillée en pièces avec une terrible violence et lui-même ne devra son salut car l'excellente rapidité de son cheval, pendant ce temps une autre troupe de brigands commandée par un certain Volkmar s'attaque à la communauté des juifs de Prague (Bohême) et y cause des ravages.

      En France Pierre l'Ermite arrive à rassembler environ 20 000 personnes recrutées dans toutes les souches de la société : paysans sans armes, femmes, enfants, aventuriers ou condamnés de droit commun attirés par les effets de l'indulgence plénière, qui promet la réhabilitation et le pardon civil en cas de retour. Après bien des misères c'est une troupe amaigrie comparable aux vagabonds qui arrivent en 1096 à Byzance où l'empereur les fait immédiatement traverser en Turquie. Là, les attendent en embuscade toute la cavalerie turque du sultan " Kilij Arslan " les massacrera presque tous devant Nicée.



       

       

    • 1096 - Quelques mois après ce massacre la rumeur rebondit en Europe, puisqu'on ne peut pas punir les musulmans, on intensifiera la lutte contre les juifs de l'Est et du Nord.

       

    • 1096 - (Fin de l'année) départ de la grande croisade des barons qui se donnent rendez-vous à Byzance.

       

    • 1096 - Le roi d'Allemagne et le roi de France étant tous les deux frappés d'excommunication (PHILIPPE 1er pour avoir divorcé et remarié en 1092 Bertrade de Montfort ). La croisade des barons et chevaliers européens est commandée par Godefroi de Bouillon, Robert de Normandie, les deux comtes Baudouins des Flandres et Raymond IV comte de Toulouse, dont les petits-fils subiront dans un siècle la croisade des gens du Nord sur leurs propres terres. C'est ce qu'on appela la croisade des barons.

       

    • 1097 - Nicée tombe le 29 juin en se rendant à l'empereur de Byzance les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de pas pouvoir piller la ville.

       

    • 1097 - Bataille de Dorylée le 5 juillet, Kilij Arslan et Ghazi sont écrasés, le sultan lui même abandonna son camp avec toutes les richesses et son trésor personnel qui le suivait partout. Du côté turc les pertes sont énormes (certains historiens mentionneront 80 000 morts abandonnés sur le champ de bataille) Puis l'armée franque entame une marche forcée de quatre mois vers Antioche, assoiffée et accablée par un soleil de plomb.
      Arrivés le 20 Octobre devant Antioche, ville immense dont le mur d'enceinte fait plus de dix km de longs, entrecoupés d'environ 400 tours fortifiées et une citadelle surplombant de 200m les bas quartiers de la ville. La ville aurait pu être prise d'assaut, mais dans ce cas, elle aurait été remise entre les mains des alliés grecs. Raymond IV de Toulouse, Adhémar de Monteil (évêque du Puy et représentant du pape), de Godefroi de Bouillon et de Bohémond de Tarente, préférèrent d'un commun accord entamer un siège devant les remparts qui allait durer jusqu'au 3 juin 1098. Siège pénible au cours duquel les croisés affrontèrent la famine la soif, suivies de pluies torrentielles, le froid hivernal et bien entendu le cortège de maladies et d'enterrements. Ce n'est que grâce à la complicité d'un officier arménien (Firûz) qui permit à un groupe d'escalader une tour durant la nuit, que les portes de la ville furent ouvertes au gros de l'armée franque qui s'engouffra dans la cité pour surprendre l'ennemi dans son sommeil.

      Heureusement pour les croisés, car le lendemain matin l'armée syrienne de Kurbuqa était également arrivée devant les remparts. D'assiégeants les francs étaient devenus assiégés. L'atabek Kurbuqa ne regrettera jamais assez d'avoir perdu trois semaines au siège d'Edesse, alors qu'une demi-journée aurait suffit pour sauver Antioche entièrement livrée au pillage des francs.
      Cette ville aurait pu être rapidement délivrée du siège turc, si Etienne comte de Blois n'avait affirmé à l'empereur de Byzance que la ville était déjà tombée et que tous les croisés étaient morts. La situation semblait désespérée lorsqu'un moine Pierre Barthélémy fit une découverte douteuse mais qui redonna un moral d'acier aux troupes : la découverte de la sainte lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !) le moine sorti de terre un morceau de fer rouillé qui galvanisa les troupes. Les chefs qui souriaient entre eux s'emparèrent de la relique et grâce à l'objet doué d'une force surnaturelle, l'armée des francs sortit de la ville pour affronter l'ennemi
      Les turcs furent si surpris qu'ils firent preuve d'un manque total de cohésion entre ses positions. Elles furent écrasées par l'armée des croisés. Dévalisé, abandonné et désespéré l'infortuné atabek de Mossoul se replia dans sa ville au grand galop.
      Au fur et à mesure que l'armée chrétienne avançait les chrétiens ( en majorité grecs ) des villes d' Artah, Maresse, Chaysar...se débarrassèrent des turcs et ouvrir grandes les portes aux croisés.

       

       

    • 1098 - le 11 décembre après quinze jours de résistance, les notables de la ville de Maara (Ma'arat) voisine d'Antioche obtiennent de Bohémond la vie sauve pour tous les habitants s'ils se rendent.
      A l'aube environ quinze mille habitants furent tous égorgés ou passés par le fil de l'épée, malgré la promesse du nouveau Maître d'Antioche. Le chroniqueur franc Raoul de Caen affirma : "les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites et fixaient des enfants sur des broches et les dévoraient grillés. Ces faits furent confirmés dans une lettre officielle des chefs adressée au pape depuis la Palestine : - " une terrible famine a mis l'armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens!..."

       

    • 1099 - le 13 janvier pendant que les chefs croisés se disputent pour le partage des terres nouvelles, un vent de fronde circule dans le bas de l'armée : les soldats affamés ne sont pas venus pour conquérir la Syrie, mais pour délivrer la Palestine. Alors ils détruisirent toutes les fortifications de Maara, ville martyre des syriens et mirent le feu à la plupart des maisons.
      Lorsque les esprits furent calmés Godefroi de Bouillon et Robert de Flandres décidèrent de rester près d'Antioche pour agrandir leur royaume, tandis que le comte de Toulouse, Robert de Normandie et Tancrède de Flandres continuèrent leur longue marche vers Jérusalem en emmenant avec eux Barthélémy et sa sainte lance.
      Sur leur passage les émirs encore très impressionnés par l'écrasante victoire de Dorylée et les abominations commises dans Maara, proposèrent de payer un tribut en or comme un droit de passage et offrir des guides pour faire avancer les croisés en les poussant loin de leurs terres ! Arrivé devant Arqua, la ville située au nord de Beyrouth et à côté de Tripoli, Raymond fut ébloui par les richesses de la cité et dédaignant les cadeaux que lui offrait le gouverneur, il mit le siège à la ville.
      Des espions lui ayant assuré que le calife de Bagdad était en route avec une grande armée, Raymond paniqué fit venir d'urgence Godefroi qui était entrain de mettre le siège à une autre ville appartenant également aux émirs de Tripoli. Godefroi étant accouru pour rien, se fâcha contre Raymond et accusa Pierre Barthélémy d'être un imposteur. Comme Barthélémy se défendait de toute son ardeur le chapelain du comte de Normandie exigea l'épreuve du feu qui devait prouver si sa lance était vraie.
      Le malheureux moine s'élança avec sa lance au travers des fagots allumés et rendit l'âme deux jours plus tard couverts d'atroces brûlures.
      Godefroi avait gagné la partie et le comte de Toulouse après avoir accepté de l'or, des chevaux et des vivres du cadi de Tripoli, leva le siège et marcha en direction de Jérusalem.
      Or en août 1198 pendant que les croisés maintenaient le siège d'Antioche, les fatimides du vizir égyptien al-Afdal avaient reprit Jérusalem à l'émir Soqman, lieutenant du sultan perse. Le vizir du Caire fit même une proposition qui laisserait aux croisés tous les territoires conquis dans le nord, mais laissait la Palestine à l'Egypte. Les barons s'offusquèrent et rejetèrent hargneusement l'offre du vizir qui vexé les considéra dès lors comme ses ennemis.

       

    • 1099 - Le 28 janvier l'armée de Raymond arrive devant Hosn-el-Akrad, où se trouve en haut d'un piton une vieille citadelle désaffectée occupée par quelques paysans arabes qui y ont trouvé refuge. Les paysans se sentant perdus devant l'assaut des croisés imaginèrent un stratagème : ils ouvrirent grandes la porte d'entrée en chassant leur bétail devant eux. Dans le camp des croisés affamés ce fut la panique, tout le monde abandonna l'assaut et se rua sur les animaux en fuite. Même les gardes du comte de St Gilles délaissèrent sa tente pour avoir leur part du butin.
      Le lendemain lorsque l'armée rassasiée se représenta devant les remparts, ils constatèrent que la forteresse était vide et que les paysans avaient fuit pendant la nuit. Raymond en profita pour occuper la place et en faire son quartier de commandement. Après de lourds travaux, cette forteresse deviendra quarante ans plus tard " la fameuse citadelle KRAC des templiers."

       

    • 1099 - le 7 juin les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens avaient déjà expulsé tous les chrétiens de la ville. Pendant ce temps des navires gênois avaient réussi à s'emparer du port de Jaffa.
      Dès lors les prêtres et moines lavèrent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisèrent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère...


       

       

    • 1099 - le 15 Juillet vers midi Godefroi et son frère aîné le comte Eustache furent parmi les premiers croisés à se hisser en haut des remparts pendant que la muraille Nord était envahie à son tour. A toute vitesse les défenseurs se replièrent vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rendit avec son entourage au comte de Toulouse qui en toute loyauté respecta sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts. Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne furent pas respectées.
      La ville sombra dans un sinistre carnage et ruissela de sang.
      Pendant deux jours les croisés se livrèrent à un des plus abominables massacre de l'Histoire. Les portes furent enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards furent exécutés sans distinction, ni pitié. Toute la communauté juive fut enfermée dans une synagogue où l'on mit le feu, il n'y eu aucun survivant. En deux jours environ 60.000 personnes furent exterminées, or il n'y avait dans la ville sainte que dix pour cent de juifs!...

       

     

    Rapport de Raimondo d'Aquilérec concernant la prise de Jérusalem

    Des musulmans étaient décapités, d'autres tombaient des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlaient dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voyait des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé...

    Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans avaient l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avançait avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux... Après la prise de la ville, il était beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestaient leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !

    Le 12 août 1099, l'armée égyptienne arriva enfin à Ascalon, le vizir qui croyait toujours en possible collaboration avec les francs envoya un ambassadeur pour discuter avec les nouveaux chefs de Jérusalem. Mais ceux-ci sachant que l'armée égyptienne était à leur portée, les croisés foncèrent sabre au clair sur le campement égyptien installé devant Ascalon. Encore une fois la surprise fut totale puisque même les éclaireurs n'eurent pas le temps d'annoncer l'arrivée des cavaliers.

    L'armée du grand Vizir sera décimée avec ses 10 000 hommes et comme des soldats égyptiens s'étaient réfugiés dans la cité d'Ascalon, de nombreux civils furent également massacrés avec les fuyards. En quelques mois toutes les places fortifiées de Galilée se rendirent aux croisés avec les ports du littoral méditerranéen.

      

    source : http://www.historel.net/moyenage/11e/premcroisade.html

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    Royan, de la mode des bains de mer
    à la guerre 39-45 en passant par
    "La Belle Epoque" et les "années folles"

     

    En un siècle et demi, le bourg de Royan connaît un extraordinaire développement en tirant pleinement profit des opportunités offertes par l'évolution des modes de vie et des progrès économiques et techniques.

     

    la mode des bains de mer, cabines de bains roulantes

    1815: La fin du Premier Empire

    Après la fin du Premier Empire en 1815, c’est la Restauration avec les règnes de Louis XVIII jusqu’en 1824 et puis de Charles X jusqu’en 1830.

    C’est d’ailleurs dans le département, appelé Charente-Inférieure à l’époque, à l’île d’Aix, que Napoléon se livre aux Anglais le 15 juillet 1815.

    La mode des bains de mer

    En 1816, c'est la paix et le retour des immigrés d'Angleterre.

       
     

    La mode des bains de mer arrive alors d’Angleterre où viennent d’apparaître les premières thérapies par l’eau de mer. Cette mode arrive en France par les plages du nord comme le montre cette carte postale colorisée de la plage de Boulogne-sur-Mer.

    Royan, le bateau à vapeur de Bordeaux au départ de Royan

    Ce nouveau phénomène social est l'élément déclencheur qui va donner naissance à la ville balnéaire de Royan.

    Mais Royan serait peut-être passé à côté de la mode naissante sans les Bordelais!

    Ce sont en effet des Bordelais qui sont séduits par les plages et le climat de Royan. Ils constituent à partir de 1816 les premiers estivants.

    Ces estivants, peu nombreux, utilisent des gabarres à voile pour venir par la Gironde.

       
     

    Le progrès technique va changer la donne en permettant la construction des des premiers bateaux à vapeur, à roues à aubes.

    Royan, la Grande Conche de la Belle Epoque à l'heure du bain

    1818: Le bateau à vapeur "La Garonne" effectue le premier trajet Bordeaux - Royan

    Ce bateau assure en été le service Bordeaux - Pauillac - Royan.

    En 1820, un bateau plus grand, le Gironde, est lancé.

    Le prix du trajet diminue et les estivants bordelais deviennent plus nombreux.

    1825: les premières cabines de bains

    Les plages sont aménagée. Les historiens locaux nous apprennent

       
     

    qu'une douzaine de cabines de bains roulantes sont installées en 1925 sur la grande conche par une maison de Bordeaux.

    Royan, le bateau à vapeur de Bordeaux à l'arrivée à Royan

    1835: la concurrence d'Arcachon

    Le site d'Arcachon qui est également apprécié pour son climat se développe rapidement suite à la création de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste qui amène les Bordelais sur le bassin.

    1844: ouverture des Néothermes, établissement hydrothérapique

    Royan réagit en modernisant le port et en créant un établissement de médecine balnéaire.

    1845:ouverture du premier casino

       
     

    Le premier établissement équipé pour distraire les baigneurs est construit au bord de la conche de Foncillon.

    1852: le Second Empire

    Après la révolution de 1848 et la chute de Louis-Philippe, Louis Bonaparte devient Napoléon III en 1852. Le Second Empire durera de 1852 à 1870.

    Royan, Pontaillac, villa édifiée en 1856

    1856: début du lotissement de Pontaillac par le banquier bordelais Lacaze

    Royan s’étend alors à l’ouest vers Pontaillac, toujours sous l’impulsion de riches Bordelais.

    En vingt ans, la conche de Pontaillac passe d’un lieu désert à un endroit des plus chics.

    On nous rapporte un commentaire de l'époque:

    "Tout le monde va à Royan, mais tout le monde ne va pas à Pontaillac."

       
     

    Des chalets et des castels se construisent sur les rochers face à la mer.

    Sur la falaise latérale gauche de la plage, est édifiée en 1856, une énorme villa avec portique à colonnades et baies arrondies, remarquablement orientée à l’ouest face à la pleine mer.

    Elle deviendra plus tard l’Hôtel du Golf qui restera un hôtel jusqu’à sa vente par appartements en 1965.

    Royan, le casino et la façade de Fpncillon

    1875: Premier train de voyageurs en gare de Royan

    Sous le Second Empire, la France se couvre de voies ferrées. En 1871, au début de la IIIème République, toutes les grandes lignes sont construites et les grandes villes de France reliées à Paris.

    Le chemin de fer prend une part grandissante dans le développement économique et touristique du pays.

    En 1875, Royan est raccordée à la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux par la Compagnie des chemins de fer de la Seudre.

       
     

    L’événement est considérable pour Royan qui se rapproche ainsi de la clientèle parisienne.

    La même compagnie ouvre également en 1875 la ligne Saujon-La Tremblade jusqu'au terminus de La Grève. Ce train a fonctionné jusque dans les années 1960 pour les marchandises. En période de fêtes de fin d’année, il devenait le "train des huîtres".

    1885: inauguration du casino de Foncillon

    Dès le début de la IIIème République, Frédéric Garnier devient maire et le restera de 1871 à 1905. Le développement de Royan à cette époque est son œuvre.

    Royan, affiche de la Belle Epoque

    Un nouveau casino, le Grand Casino de Foncillon, est inauguré en 1885.

    A cette époque, le casino est un élément fondamental pour l’image d’une station balnéaire.

    1890 - 1914: la Belle Epoque

    Cette expression de la "Belle Époque" est en fait née après la première guerre mondiale pour désigner la période antérieure 1890-1914.

    La réalité de cette période a sans doute été enjolivée à cause du traumatisme engendré par la guerre.

    Nous avons de cette époque une image d'insouciance, d'optimisme, de progrès technique et de prouesses technologiques.

    Si l’on en croit les souvenirs, il semble que la "joie de vivre" caractérisait la vie quotidienne.

    Pendant ces années-là beaucoup de nouveaux lieux de distractions, comme les casinos, sont apparus.

    Les images que nous avons de Royan à cette époque illustrent bien cet état d’esprit.

       
     

    La Belle Epoque revit chaque saison à Royan à travers les animations et festivités organisées par la dynamique association "Royan Capitale de la Belle Epoque".

    Pour tout savoir sur les activités et les programmes,
    visitez le site Royan Capitale de la Belle Epoque

    1886: Emile Zola à Royan

    La station est en vogue, Emile Zola vient pour la première fois à Royan en septembre 1886 et en devient ensuite un visiteur assidu. Il séjourne dans des villas, aujourd’hui disparues, situées sur le boulevard Frédéric Garnier actuel.

    La petite histoire retient deux choses des séjours de Zola à Royan, son amour pour Jeanne, la lingère de son épouse, et sa découverte de la photographie. A partir de là, la photographie devient une passion pour Zola.

    Royan, le tramway Decauville

    1890: Le tramway Decauville relie La Grande Conche et Pontaillac

    En 1890, Frédéric Garnier fait installer le tramway à vapeur Decauville qui était en service sur le Champ de Mars à Paris pour l’exposition universelle de 1889.

    Il relie d’abord le quartier du Parc de Royan à Pontaillac.

    La ligne de tramway est ensuite prolongée pour relier Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer et la Grande Côte.

       
     

    1895: ouverture du Casino Municipal, éclairage électrique

    Le Maire Frédéric Garnier décide de faire construire un casino municipal pour concurrencer le casino de Foncillon. Le Casino Municipal, construit sur la Grande Conche et inauguré en 1895, est alors le plus grand de France.

       

    Royan, le casino Municipal de 1895 et les jardins

    1899: Construction de la jetée

    Du côté du port, la jetée coudée est construite en1899.

    1899: Réduction de la durée du trajet en train depuis Paris

    L'effet chemin de fer a un impact considérable sur la fréquentation de Royan par les "baigneurs".

    Le trajet en train depuis Paris se réduit de 9 heures à 8 heures puis 7 heures.

    On voit fleurir les superbes affiches des compagnies de chemins de fer qui vantent les atouts de Royan

       
     

    avec les mots "Bains de Mer" omniprésents, "Bains de Mer de Royan", "Bains de Mer de l'Océan", "Bains de mer les plus fréquentés, plus de 200 000 baigneurs les 2 dernières saisons", "Royan sur l'Océan, Partout des arbres au bord de la mer", "Splendides plages abritées par de profondes forêts de pins et de chênes, sans une dépression, sans un galet"

    Royan, Royan sur l'Océan, affiche des Chemins de Fer

    "Casino, jardin public, parc, concerts, régates, tir aux pigeons, fêtes nombreuses, chasse et pêche", "Hôtels et villas à tous les prix".

    Ces affiches mettent évidemment également en avant les prestations des Compagnies.

    Les Chemins de Fer de l'Etat, Compagnie Internationale des Wagons-lits et des Grands Express Européens annonce pour la saison d'été 1899 la mise en service du Royan Express, train de luxe de Paris à Royan, avec départ de la gare Montparnasse les lundis, mercredis et samedis avec le premier départ le 8 juillet.

    Ce train dessert les gares de Chartres, Saumur, Niort, Saintes et Royan.

    La Compagnie des Chemins de Fer de l'Etat et du Midi annonce ses trains rapides Paris - Royan en 7 heures, "trajet direct sans changer de voiture".

    1910: l'aviation à Royan

    La tradition aéronautique est très ancienne sur la côte. La première semaine de l'aviation a lieu à Royan en 1910. Un aviateur venu de Bordeaux se pose sur la plage de Pontaillac.

       
     

    En 1911, c'est un autre aviateur qui pose son avion sur la Grande Conche de Royan.

    A Saint-Palais-sur-Mer, la chapelle Notre-Dame-du Platin, construite en 1904, fut consacrée patronne des aviateurs pour marquer les exploits des premiers aviateurs.

    Cette chapelle, proche du phare de Terre-Nègre à la sortie de Saint-Palais vers la Grande Côte a été récemment rénovée et mérite le détour.

    Un aéro-club est construit en 1924 à Médis.

    Royan, villas Belle Epoque

    1920: "les années folles"

    L'entre-deux guerres, de 1918 à 1940, est une période toujours marquée par les progrès techniques et notamment par le développement des transports individuels. La première moitié de la période a été appelée les "Années Folles".

    Royan, station balnéaire, poursuit son développement.

    Les Villas Belle Epoque

    De nombreux chalets et villas sont construits au milieu des pins, souvent avec des influences de styles régionaux comme le style basque.

       
     

    Le littoral conserve encore aujourd’hui, un patrimoine architectural très varié de cette époque.
    On peut voir de beaux exemples de ces villas avec clochetons et tourelles, datant de la fin du 19ème siècle aux années 1920-1930, en suivant le Boulevard Frédéric Garnier, le long de la Grande Conche.

    Royan, Pontaillac, La Restauration avant la construction du Sporting en 1930

    1930: ouverture du "Sporting" à Pontaillac

    Le "Sporting" construit sur la plage de Pontaillac remplace l'établissement connu sous le nom de "La Restauration".

    Une caractéristique de la plage de Pontaillac est la présence du casino au milieu de la plage.

    Le style de ce bâtiment, style carré en béton, nous fait croire que son architecture est celle des années 1950.

       
     

    C’est faux, il date de 1930. Il remplaçait sur le même emplacement ‘’La Restauration’’.

    A son ouverture, Il fut appelé le ‘’Sporting’’. On peut le voir sur les cartes postales anciennes des années 1930.

    Royan, le Café des Bains qui fut peint par Picasso en 1940

    Il a traversé sans dommage le bombardement de Royan de 1945. Il a récemment fait l’objet de rénovation et c’est maintenant ‘’Le’’ Casino de Royan.

    1937: Royan accueille le Tour de France cycliste

    Royan accueille l'étape Bordeaux-Royan, 123 kms parcourus à la moyenne de 39,85 km/h.

    Lé dérailleur est pour la première fois autorisé dans le Tour. Roger Lapébie est deuxième de l'étape de Royan et il gagnera ce Tour 1937.

       
     

    Il y avait 98 partants et 46 classés à l'arrivée. Le Tour fera à nouveau étape à Royan en 1938 et 1939 (étapes La Rochelle-Royan et Royan-Bordeaux.

    1939: Picasso à Royan

    En 1939, avec le premier exode des Parisiens vers la province, Picasso arrive à Royan en septembre. Il a 58 ans. Il y passe une année entière. De chez lui, il voit le Café des Bains qu’il peint. Le tableau "Le café des bains" a été peint en août 1940 à Royan. Ce café était à l’emplacement actuel du restaurant la Siesta, à l’angle de l’avenue principale et de la rue conduisant au port.

    Royan n'oublie pas la Belle Epoque

    Le portique en fer forgé, marqué "1900", installé sur la place centrale, dans l'axe principal qui va du front de mer au marché central est un clin d'oeil au passant pour évoquer la Belle Epoque.

    Par ailleurs, des festivités, défilés, sont organisés chaque année à Royan, pendant la période estivale pour faire revivre la Belle Epoque qui a été une époque majeure pour le développement et la notoriété de Royan, ville balnéaire.

     

      Photos

      

      

      

    Source : http://www.bernezac.com/Royan_belle_epoque.htm

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