• Histoire de la Russie....dès l'antiquité..( I )

    Histoire de la Russie....dès l'antiquité..  

      

      

    À l’ère préchrétienne, le vaste territoire, qui va devenir la Russie, est faiblement peuplé de tribus nomades. Le nord, région couverte de vastes forêts et presque totalement inconnue, est habité par des tribus indo-européennes qui sont plus tard désignées sous le nom collectif de Slaves, les ancêtres des Russes. Le sud, beaucoup plus grand et déjà familier des Anciens, comprend une région mal délimitée, la Scythie, située au nord de la mer Noire, qui est occupée successivement par différents peuples : les Cimmériens, d’origine indo-européenne (IXe siècle av. J.-C.), les Scythes, d’origine iranienne (VIIIe-IIIe siècles av. J.-C.) et les Sarmates, peuple indo-iranien (IIIe siècle av. J.-C.-IIe siècle apr. J.-C.). Les marchands et les colons grecs fondent, à partir duVIIe siècle av. J.-C., des comptoirs commerciaux et des villes, essentiellement sur la côte nord de la mer Noire et en Crimée, dans cette région connue alors sous le nom de Chersonèse Taurique et qui devient un protectorat romain en 63 av. J.-C.

    Les mouvements migratoires de peuples exogènes sont facilités par la topographie et par la présence de grandes étendues de plaines ouvertes. Invasions successives, création d’établissements et assimilation de nouveaux éléments ethniques en sont les conséquences.

     Les Russes aussi ont leur version des pyramides d'Égypte, sur les rives du lac Baïkal. Sur le cap Rytni, un mur bien étrange, constitué de cônes et de pyramides en pierres, s'étend sur 333 mètres. On ne sait toujours pas à ce jour qui l'a construit, ni pourquoi. Attention : seuls les touristes les plus coriaces pourront se rendre jusqu'aux pyramides. Le débarquement de passagers sur le cap est officiellement interdit. Les habitants locaux ne portent pas non plus particulièrement les étrangers dans leur cœur : les aubains retireraient sa puissance à l'endroit sacré. Si vous ne parvenez pas à vous rendre jusqu'au cap, vous pouvez jeter un œil sur le village voisin d'Ongouryona. Ici, on peut voir des chamanes, mais également un élément unique : le village détient la seule locomotive datant de la seconde guerre mondiale en Russie, transformée en centrale électrique.

    Histoire de la Russie....dès l'antiquité..

    C’est ainsi que, dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, les habitants de Scythie sont remplacés par les Goths, peuple germanique venu de Scandinavie, qui créent un royaume sur la mer Noire (IIIe-IVe siècles). Ils sont ensuite expulsés par les Huns, peuple asiatique turco-mongol, qui conservent le territoire de l’actuelle Ukraine et la région de la Bessarabie jusqu’à la défaite de leur roi Attila à la bataille des champs Catalauniques en Gaule en 451. Viennent ensuite les Avars, les Magyars (Hongrois), puis, à partir du VIIIe siècle, les Khazars, qui restent dans la région jusque vers le milieu du Xe siècle.

    Au cours de cette longue période d’invasions, les Slaves du nord-est du Caucase se dispersent.

    Au sud, ils entrent en contact avec les peuples d’origine iranienne ; au nord, ils se mêlent aux Baltes, aux Finnois, aux Scandinaves. C’est à cette époque que commence à se dessiner la carte de la répartition des populations de la région : les tribus occidentales évoluent graduellement en Moraves, Polonais, Tchèques et Slovaques ; les tribus méridionales en Serbes, Croates, Slovènes et Bulgares slavisés ; les tribus orientales en Russes, Ukrainiens et Biélorusses.

    Les Slaves orientaux deviennent des commerçants renommés et le réseau des cours d’eaux qui prennent leur source dans les hauteurs du plateau du Valdaï facilite la création de postes commerciaux, en particulier les villes de Kiev au sud et Novgorod au nord. Les marchandises peuvent ainsi être acheminées de la Baltique à la mer Noire. L’expansion et la plupart des mouvements migratoires des Slaves orientaux se produisent à partir de ces collines ; le contrôle de cette région stratégique est un élément important de la domination russe sur l’est de l’Europe.

      

    Russie : L’incroyable niveau technologique d’une antique civilisation aryenne vieille de 40 siècles

     

    Les scientifiques ont découvert de mystérieux cercles de pierre dans la région de ce qui fut Arkaim, une antique cité russe située dans le sud de l’Oural et aussi vieille que l’Egypte et Babylone.

     

    En juillet 2005, le président Vladimir Poutine en personne s’est rendu sur un site considéré comme l’un des plus mystérieux de la planète : les ruines de l’antique cité d’Arkaim, dans la banlieue de Chelyabinsk. Les historiens, les archéologues et même les ufologues ont tenté depuis de nombreuses années d’en percer les mystères. Qui donc vivait là, voici plus de quarante siècles ? Comment les représentants d’une civilisation aussi ancienne ont-ils pu accomplir de telles prouesses technologiques, qui nous semblent encore impensables aujourd’hui ? Un groupe de chercheurs russes, dirigé par Vadim Chernobrovy, est retourné dans la mystérieuse région pour tenter d’en savoir davantage.

     

    La vallée d’Arkaim devait être inondée en 1987 afin de permettre la création d’un immense réservoir d’irrigation. Mais des chercheurs ont mis en évidence la présence d’étranges cercles, au centre de celle-ci. Les scientifiques ont alors demandé aux autorités régionales la permission d’étudier ceux-ci et obtenu un délai de douze mois pour mener à bien leur mission. A leur grande surprise, les travaux révélèrent qu’Arkaim avait le même âge que l’Egypte et Babylone et qu’elle était même un peu plus ancienne que Troie et que Rome.

     

    Gennady Zdanovich, le responsable de l’expédition archéologique, dû alors convaincre les autorités régionales de l’importance scientifique que représentait Arkaim. « Nous avons réussi à obtenir ce qui semblait absolument impossible : l’abandon d’un projet de construction dont le coût s’élevait à plusieurs millions de roubles », explique-t-il.

     

    Les fouilles ont démontré que les habitants d’Arkaim représentaient l’une des plus anciennes civilisations indo-européennes, particulièrement celles se rattachant à la branche culturelle aryenne. Arkaim s’est révélée être non seulement une cité, mais également un temple et un observatoire astronomique.

     

    « Survoler Arkaim à bord d’un hélicoptère est une expérience inoubliable», affirme Vadim Chernobrovy. « Les énormes cercles concentriques, qui renferment la ville et ses environs, sont clairement visibles sans qu’on ait pu établir jusqu’à présent quel était leur rôle : défensif, scientifique, pédagogique, rituel ? Certains chercheurs affirment même que ces cercles étaient utilisés comme pistes de décollage pour un antique spatioport » ajoute-t-il.

     

    Les chercheurs ont découvert que la ville était dotée d’un système de drainage permettant d’éviter les inondations. De plus, les maisons et leurs parquets étaient enduits d’une substance spéciale les protégeant du feu ; substance étonnamment résistante dont on trouve encore des traces dans les ruines de la cité.

     

    Chaque habitation était pourvue de ce qu’on nommerait aujourd’hui « tout le confort moderne » : un puits, un four ainsi qu’une espèce de dôme servant de garde-manger. Du puits partaient deux tranchées propulsant de l’air, une dirigée vers le garde-manger, l’autre vers le four, où l’appel d’air pouvait atteindre une telle intensité qu’on y fondait du bronze.

     

    La seule construction carrée de la ville était le square d’Arkaim. A en juger par la façon dont étaient disposés les brasiers, tout porte à croire qu’on y célébrait des cérémonies rituelles.

     

    La ville a été bâtie selon des plans soigneusement pensés, pour être une structure complexe ayant également une fonction d’observatoire astronomique. Alors que les archéologues dépoussièrent consciencieusement chaque pierre et tentent de recréer l’antique mode de vie des habitants d’Arkaim, les ufologues, quant à eux, disent avoir détecté d’étranges phénomènes, en particulier d’inexplicables variations de voltage, de températures et de tension du champ magnétique.

     

    Natalia Leskova pour English Pravda
    Traduit de l’anglais par Michelle Favard-Jirard pour Novopress France

      

      

       

     

     sources :

    "Russie" Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne 2009
    http://fr.encarta.msn.com © 1997-2009 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

    Attila
      
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     ARKAIM

    Situé en Sibérie, Arkaïm est la version russe du Stonehenge britannique. Les scientifiques ne sont toujours pas d'accord sur cet endroit mystérieux : sont-ce les ruines d'une ville ou un observatoire antique ? Arkaïm possède une structure circulaire , orientée de manière très précise par rapport aux astes. On a réussi à établir que cette ville antique avait été fondée mille ans avant la légendaire cité de Troie. Les immenses murs de cinq mètres étaient constitués d'une charpente en bois comblée par des briques en terre. De nombreuses légendes entourent ces ruines : le prophète Zarathoustra (Zoroastre) y aurait fini sa vie pour certains, d'autres pensent que Jésus Christ lui-même se serait rendu sur une colline, la montagne Razouma. Et les belles femmes de la région disent que si l'on se lave le visage et les mains dans la rivière Karaganka, au bord de laquelle se situe la cité antique, on peut retrouver la jeunesse. Arkaïm a été transformé en une sorte de Mecque des adeptes russes de l'ésotérisme, qui considèrent que l'endroit est chargé d'un pouvoir mystique et se rendent régulièrement sur les ruines.

     

     

     

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