• Histoire des Barbotines.. ( poteries multicolores )

      

      

    Son invention a eu lieu pendant la préhistoire : généralement, on situe celle-ci au Néolithique, en Asie Mineure, vers le VIIIe millénaire av. J.-C. Cette hypothèse est toutefois contestée : au Japon, la poterie aurait été inventée vers le XIe millénaire av. J.-C. (Voir l'article Jomons).

    Epoque SONG - Pot avec couvercle, glaçure verte, X-XIIe, époque Song, Guangdong

    Au Proche-orient, elle serait apparue vers le Xe millénaire av. J.-C. Un autre foyer d'invention, situé en Afrique saharienne, a quant à lui été daté du VIIIe millénaire av. J.-C. Enfin, des découvertes récentes le long du fleuve Amur, dans l'est de la Russie, ont révélé des traces de céramique. Ces dernières ont été datées de 13 000 av. J.-C. et encore, leur conception laisse à penser que les traditions céramiques seraient encore plus anciennes.

    À Byblos, les premières traces de poterie façonnée à la main remontent à 4000 av. J.-C.. Entre 3500 et 3450 av. J.-C., la poterie subit une véritable révolution avec l'introduction du tour de potier grâce à une nouvelle population venue du croissant fertile. Entre 2900 et 2300 av.J-C., durant l'âge du bronze, on trouve des traces de décoration à base d'engobe.

    La fabrication de pièces d'argile blanche remonte en Chine au début de la dynastie Han, 200 ans avant l'ère chrétienne. Au début, les potiers chinois tiraient du kaolin des pâtes douces et blanches. La conduite de la cuisson jusqu'à 1200°C environ et les poteries blanches vitrifiées utilisant des pâtes principalement composées de kaolin existent en Chine depuis au moins l'an 600 de l'ère chrétienne. Peu à peu, ils apprirent à atteindre des températures de cuisson plus élevées et à modifier leurs pâtes pour obtenir la dureté, la blancheur et la translucidité de la porcelaine véritable.

     

    Cette découverte de la porcelaine a été un triomphe technique dans le domaine de la céramique. * En staff, la barbotine est une substance liquide composée de savon et d'huile en pourcentage appliquée comme démoulant sur un négatif en plâtre armé.
    * En maçonnerie, la barbotine est un enduit de ciment délayé servant à parfaire l’assemblage entre deux coulées de béton ou entre deux couches d’enduits, à assurer le collage de carrelage, ou à parfaire les joints.

    Les plus renommées, comme celle de Georges Delvaux (1834-1909), d'Albert Boué (1862-1918) et Charles Alphonse Petit (1862-1927), produiront jusqu'en 1922.

    D'autres manufactures, comme celle de Théodore Lefront à Fontainebleau, collaboreront avec les artistes et céramistes de Montigny.

    Simultanément, l’atelier parisien d’Auteuil, laboratoire expérimental de la manufacture Haviland de Limoges, dirigé par le graveur Félix Bracquemond, produit, de 1872 à 1881, des faïences décorées à la barbotine par des peintres issus des cercles impressionnistes.

    Emile Mousseux se consacrera de son côté au grès. Une plaque apposée sur la mairie de Bourron Marlotte lui rend hommage

            

    « ...Serments et statuts des maîtres des petites écoles.. au moyen âge !!!......CHANT TEMPLIER - Non nobis domine , non nobis , sed nomini tuo da gloriam. »
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