• HISTOIRE du CORSET ( VI )

     
       

    6/8

    4) Le triomphe du corset (3/3)

    L'ambition des filles était d'avoir à leur mariage, une taille n'excédant pas le nombre d'année de leur age (le tour de taille était mesuré en pouces sachant que 1 pouce = 2,5 centimètre). D'immenses manches aidaient à créer l'illusion. En 1892, il était dit :
    "Rien n'est plus approprié pour la silhouette ; la taille semble infinitésimale". En dépit de la bicyclette, les filles devaient se lacer elles mêmes, tandis qu'elle rembourraient leurs hanches et les cotés de la poitrine afin de ressembler le plus possible à la ligne du sablier. La mode décréta que les hanches très larges devaient prédominer avec une taille distinctement diminuée. Les dessous étaient rendus droits, donnant un soutien à la silhouette, mais la laissant souple et pleine de grâce et de souplesse, accompagnés d'un rétrécissement de la hauteur du dos permettant l'extension de la poitrine. Pour la mode victorienne, le nouveau corset à devant droit était essentiel, apportant la rigueur de la silhouette tant admirée. Les caractéristiques de celui-ci était que bien que lissant la ligne en dessous, il donnait toute sa splendeur à la poitrine de ce fait améliorant le charme et l'allure.
    En 1892, le nouveau look connu en tant que " fille Gibson ", donnait un juste équilibre des épaules, du buste débordant de sa ligne droite de devant avec ses courbes pleines de grâce au dessus des hanches.La taille maintenue bien en bas de la silhouette ; la poitrine portée bien devant et les épaules basses, la taille longue et courte derrière. En 1905, les filles Gibson, comme décrite par Miss Camille Clifford, établissaient un idéal, et ainsi le corset devint plus long en dessous de la taille et plus court au dessus. Quelques corsetiers de Paris descendirent le corset à mi-hauteur des cuisses, laissant visibles les hanches et un buste bien formé. Il donnait une rondeur à la taille et une ampleur
    aux hanches. En 1907 une ligne svelte était très populaire et les hanches étaient diminuées.
     
    Le corset de 1908 était coupé si bas qu'il semblait impossible de s'asseoir. Il n'y a pas d'évidence que les femmes victoriennes avaient leurs cotes enlevées. The English women's Domestic Magazine dit : 'Si vous voulez qu'une fille grandisse gentiment et de façon féminine suivant sa manière et ses sensations, ''lacez la serré'' '. Le célèbre " lacez la serré " a souvent été cité comme preuve que les filles et les femmes de l'époque victorienne étaient forcées d'éprouver la douleur de l'écrasement des cotes comme méthode délibérée de l'oppression féminine.
     
    Les corsets mesuraient habituellement entre 45 et 75 cm. De plus grandes tailles de 78 à 90 cm et au dessus étaient également disponibles. Une publicité pour de "très petites taille de corset" donnaient des tailles de 38-66 cm et on ciblait une clientèle d'habitués. Une petite poignée de fabricants approvisionnaient le marché fétichiste produisant inhabituellement des petits corsets pour les femmes et les hommes. La taille minuscule mentionnée dans The Englishwomen's Domestic Magazine n'était pas typique de toutes les femmes de cette époque.
     
    Portrait de l'Impératrice Elizabeth d'Autriche
    Il est par conséquent temps de rompre le mythe des tailles de 40 cm comme référence pour penser aux femme du XIXème siècle. Beaucoup de lettres de The Englishwomen's Domestic Magazine contiennent les mots "discipline", "restriction", "contrainte", "souffrance", "douleur", "torture", "agonie", "sou-mission" et la "victime". Une petite taille seule n'était pas assez pour certains correspondants, qui discutaient que 'la moitié du charme de la petite taille ne venait pas, en dépit de, mais justifiait le fait d'être fortement lacé' - 'plus il est serré meilleur c'est'. Selon une biographie moderne, l'Impératrice Elizabeth d'Autriche avait un tour de taille de 50 cm. Elle était obsédée par son régime et d'améliorer son tour de taille. Elizabeth représentait le prestige et encore aujourd'hui envers les enthousiastes du corset.
     
    La plupart des hommes du XIXème siècle ne portaient pas de corset. Des ceintures corsets existaient cependant. Dans les années 1820 en particulier, les dandys parfois portaient des corsets (baleinés et lacés dans le dos) dans le but d'obtenir un corps en sablier. The Workingwoman's Guide de 1838 dit que les vêtements de l'homme étaient utilisés dans l'armée, pour la chasse et les exercices fatigants. Selon un historien, ces vêtements étaient juste des bandes ou des ceintures, qui n'avaient rien à voir avec les courbes féminines. Parfois les corsets d'homme étaient justifiés pour des raisons de santé tels que les "mal de dos". Ils étaient également recommandés aux fortes personnes. En 1910 Photos Bits publia plusieurs numéros spéciaux sur les " tailles minuscules ", l'un d'entre eux envisagea le possibilité de fonder un club sur les corsets et une ligue Minéenne dans le but de promouvoir le laçage serré masculin. 
     
       

    < Le triomphe du corset (2/3)

     
     

    La fin du corset >

     
     
    « HISTOIRE du CORSET ( V )HISTOIRE du CORSET ( VII ) »
    Delicious Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter