• Jeanne LANVIN, couturière des années 20,visionnez son appartement 1925, en 360°

    Royauté de France

     

     

     

     

     

    L'appartement privé de Jeanne Lanvin par Armand-Albert Rateau, 1924-1925

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    Royauté de France

    Chambre à coucher de Jeanne Lanvin

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    France, 1925
    Bois peint, soie
    Don Prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39948

     

    La chambre réalisée en 1925 est entièrement revêtue de soie « bleu Lanvin », ce bleu dont Jeanne Lanvin se serait éprise en découvrant les primitifs italiens. La tenture ornée dans sa partie inférieure de motifs de palmes, rosaces et marguerites, en hommage à sa fille Marguerite, plus tard Marie-Blanche de Polignac, fut brodée mécaniquement dans les ateliers de broderie de Jeanne Lanvin avec fils de coton blanc et orangé et de fils de cuivre. Le dessus de lit, les rideaux et les caches-radiateur sont réalisés dans le même tissu brodé. Le motif principal, la marguerite, se retrouve sculpté dans le bois sur la large plinthe à arceaux et sur les entourages cintrés des passages. Les pièces les plus importantes du mobilier sont réalisés en bronze patiné façon antique, certains reprennent le motif de la marguerite, d’autres le motif des faisans qui se retrouve dans le boudoir. Ce mobilier est complété par des sièges en chêne vernis et tapisserie au point, passe-temps favori de Jeanne Lanvin. Les poignées de porte en bronze doré sont agrémentées de boules presse-papier, objets collectionnés par la couturière. La chambre est séparée du boudoir par une grande baie-vitrée qui confère au lieu une certaine théâtralité.

    Pour restituer la couleur originale, la tenture de soie présentée dans la chambre de Jeanne Lanvin a été refaite à l’identique selon le modèle d’origine conservé dans les collections du musée, les broderies ont été refaites à la main dans des ateliers indiens.

     

     

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    Paravent

    Armand-Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1921-1922
    Bois laqué et doré
    Don Prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39952 B

    Ce paravent provient de la salle à manger de l’hôtel particulier de Jeanne Lanvin à Paris.

     

     

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    Jeanne Lanvin achète l’ancien hôtel particulier de la marquise Arconati-Visconti, 16, rue Barbet-de-Jouy en 1920. Elle fait construire une aile de réception dont les salles (vestibule, bibliothèque, galerie, salle à manger) sont aménagées par le décorateur Armand-Albert Rateau de 1921 à 1924. Un paravent et une paire de vases en dinanderie par Jean Dunand, présentés ici, proviennent notamment de la salle à manger.

    Armand-Albert Rateau met au point dans les années 20 un style tout à fait particulier issu de son intérêt pour l’art antique et le recours à un bestiaire original. Les trois pièces (salle de bain, chambre et boudoir) de l’appartement privé de Jeanne Lanvin, la grande couturière, qu’il décore en 1924-1925, illustrent un luxe très personnel avec ses meubles en bronze à patine antique, en chêne ou en bois doré.

     

     

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    Salle de bain de Jeanne Lanvin

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1924-1925
    Marbre, bronze, verre, staff et stuc
    Don prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39903, 39904, 39915, 39944 A-B, 39947

     

     En 1920, le décorateur Armand Albert Rateau se vit confier par la célèbre couturière Jeanne Lanvin l’aménagement de son hôtel particulier, 16, rue Barbet-de-Jouy à Paris. En marge de ses contemporains, Rateau se fia à sa culture et à son imagination, intégrant l’Antiquité, l’Orient, les motifs zoologiques et végétaux dans un univers décoratif très personnel. Il partageait avec Jeanne Lanvin le goût de la qualité et des matériaux rares, c’est pourquoi elle le chargea également de diriger son agence de décoration, faubourg Saint-Honoré. Lors de la démolition de l’hôtel en 1965, le prince Louis de Polignac, en souvenir de la comtesse Jean de Polignac, fille de Jeanne Lanvin, proposa au musée des Arts décoratifs l’installation complète, avec l’ameublement, des appartements privés, qui comprenaient une chambre à coucher, un boudoir et une salle de bains. Pour la salle de bains, Rateau a utilisé le marbre, le stuc et le bronze patiné vert antique. Les appareils sanitaires – lavabo, bidets – et les deux vitrines encastrées sont en marbre Hauteville de couleur beige. Les murs sont recouverts de stuc tandis que l’alcôve de la baignoire est ornée d’un bas-relief en staff représentant un cerf et une biche dans un sous-bois. Le sol, dallé de marbre Hauteville beige, noir et blanc, dessine des motifs losangés encadrés de marbre blanc tandis qu’un chemin de marbre noir relie le lavabo à la baignoire. Les appliques et la robinetterie en bronze patiné reproduisent des faisans, des marguerites et des pommes de pin. Les cornières des murs sont également en bronze, tout comme le mobilier composé d’une table de toilette et d’une paire de lampadaires. L’art de Rateau reflète un goût profond pour l’Antiquité et pour les arts du Moyen-Orient, notamment la Perse. Le luxe inouï de cette salle de bains rappelle les revêtements de marbre des bains antiques et des hammams orientaux. Les soins du corps furent une des préoccupations majeures de Jeanne Lanvin qui, parallèlement à ses activités de couturière, créa des lignes de cosmétiques et de parfums, dont le fameux Arpège, lancé en 1927.

    É. P.

    Franck Olivier-Vial et François Rateau, Armand Albert Rateau, un baroque chez les modernes, Paris, Éditions de l’Amateur, 1992.
    Hélène Guéné, Décoration et haute couture. Armand Albert Rateau pour Jeanne Lanvin, un autre Art déco, Paris, Les Arts décoratifs, 2006.

     

     

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    Salle de bain : baignoire, lampadaire et table de toilette

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1924-1925
    Marbre, bronze, verre, staff et stuc
    Don prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39903, 39904, 39908, 39915, 39947

     

    La salle de bain réunit tous les éléments de confort mis en œuvre à l’aide de matériaux précieux et coûteux : le marbre, le stuc et le bronze patiné vert antique. Les appareils sanitaires sont en marbre de Hauteville ainsi que les deux vitrines qui flanquent les portes garnies de miroir autour du lavabo. Une partie des murs est en stuc et le bas-relief de l’alcôve, sculpté d’après un dessin de Rateau, représente une biche et un cerf dans un sous-bois.

     

     

     

     SOURCE : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/arts-decoratifs/collections-26/parcours-27/chronologique/art-nouveau-art-deco/les-salles-300/l-appartement-prive-de-jeanne/

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