• l'histoire du tatouage

      

      

    Un tatouage est un dessin à l'encre, habituellement décoratif ou symbolique, indélébile, sous la peau. La technique du tatouage consiste à introduire dans la peau des matières colorantes (pigments) : la couleur ainsi introduite apparaît ensuite par "transparence" après cicatrisation de la plaie provoquée par le piquage. La peau est composée de trois couches (épiderme, derme et hypoderme) : l'encre est déposée par l'aiguille dans un espace assez précis à la limite entre le derme et l'épiderme. La profondeur de la piqûre varie en fonction des types de peaux et des parties du corps : entre 1 et 4 mm, les zones les plus épaisses se situant dans le dos.

      

     

    Tribal

    HISTOIRE

     

    Le tatouage est une pratique attestée en Eurasie depuis le néolithique. « Ötzi », l'homme des glaces découvert gelé dans les Alpes italo-autrichiennes est mort vers 3500 av. J.-C, arbore des tatouages thérapeutiques (petits traits parallèles le long des lombaires et sur les jambes). Le bassin du Tarim (Xinjiang en Chine) a révélé plusieurs momies tatouées de type physique européen. Encore mal connues, certaines d'entre elles pourraient dater de la fin du IIe millénaire avant notre ère. Trois momies tatouées ont été extraites du permafrost de l'Altaï dans la seconde moitié du XXe siècle (l'Homme de Payzyrk dans les années 1940 ; défunts du plateau d'Ukok dans les années 1990). Leurs tatouages mettent en œuvre un répertoire animalier exécuté dans un style curviligne virtuose.

     

    Le tatouage a longtemps été mal considéré dans la culture occidentale à cause des condamnations judéo-chrétiennes qui l'entourent : Lévitique 19:28 (Ancien Testament) : « Vous ne vous ferez pas d'incisions sur le corps à cause d'un mort et vous ne ferez pas dessiner des tatouages sur le corps. »

     

     

     

    Polynésien

     

    Les Européens ont redécouvert le tatouage lors des explorations dans le Pacifique sud avec le capitaine James Cook dans les années 1770 et les marins en particulier étaient particulièrement identifiés avec ces marques dans la culture européenne jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. Ces mêmes marins européens se tatouaient souvent un crucifix sur tout le dos afin de se prémunir de la flagellation en cas de punition car c'était un crime que de défigurer une image pieuse...

     

    Ce système d'identification était aussi un moyen sûr et efficace de renseignements des fiches des forces de police sur la pègre avant l'arrivée de la photo d'identité. Les fiches de polices jusqu'au XIXe siècle comportaient la signalisation et la description de chaque tatouage qui permettait ainsi de caractériser sans erreur un individu.

      

            urbain...

      

    FINALITE :

    Les raisons pour lesquelles les gens choisissent d'être tatoués sont diverses :

    identification à un groupe, un clan. le marquage.

    cosmétique,

    rituel religieux, et utilisations magiques sont les plus fréquentes.

    Aussi, la sociologie du corps les tient pour un objet d'étude important.

     

    À l'origine ces marques sur la peau étaient des signes d'appartenance à un groupe :

    religieux chez les Maoris, de pirates, d'anciens prisonniers ou de légionnaires.

     

    Dans les années 1970 un véritable engouement pour le tatouage est né et a connu une forte amplification vingt ans plus tard. Le tatouage n'est plus alors une manière d'afficher son appartenance à un groupe, à une tribu ou à un quartier. C'est un moyen de revendiquer son originalité, de séduire, de s'embellir, de provoquer, de compenser.

     

    Un tatouage correspond souvent à un moment important de la vie, agréable ou douloureux.

    Certains adolescents le vivent comme un rite de passage et agissent parfois sur une impulsion qu'ils regrettent plus tard.

      

    tatouage de prostituée

    Le lieu de l'inscription, creux des reins, dos, poitrine, cheville, épaule, voire main ou visage a également une importante signification.

      

     

    Celtique

      

    TATOUAGES CONTRAINTS ( le marquage comme les animaux)

     

    Tout au long de l'Histoire humaine, on peut repérer de nombreuses et diverses raisons à l'acte de tatouer par la force un individu non consentant.   

    Le plus souvent, il s'agit de punir, ou de s'assurer qu'un individu ne puisse, de son vivant, cacher certains faits à la société.

     

    Antiquité : la marque des esclaves

     

    Dans la Grèce antique, les esclaves sont systématiquement tatoués d'une chouette sur le front, afin qu'ils restent reconnaissables en tout lieu et de façon permanente.

    Les Romains héritent à leur tour de la pratique du tatouage, toujours dans une utilisation punitive. Les esclaves sont marqués par un tatouage plus discret que chez les Grecs : au lieu d'un dessin de chouette, les Romains tatouent la première lettre du nom de famille du maître entre les deux yeux des esclaves. Les généraux romains étendront la pratique aux mercenaires, dont ils se méfient, afin de s’assurer que les déserteurs soient identifiés.

      

    C'est en remplacement de la brûlure au fer rouge que les autorités romaines vont utiliser le tatouage sur les condamnés, comme sanction définitive.

    Le sort des voleurs et parias de Rome ne s'améliorera qu'au IVe siècle, lorsque Constantin (l’Empereur qui fait du christianisme la religion officielle en 325), décrète que les condamnés pourront être tatoués sur les jambes ou les mains, mais en aucun cas sur le visage, qui, créé à l’image de Dieu, doit rester vierge.

     

      

    Le IIIe Reich les nazis :

     

    L'identification ka-tzetnik dans les camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale mis en place par les Nazis consista à marquer une partie des déportés des camps de concentration et d'extermination du tatouage, sur l'avant-bras, d'un numéro matricule.

      

    Ce fut particulièrement le cas à Auschwitz. Les tsiganes, dans ces mêmes camps, étaient tatoués d'un Z, comme Zigeuner, tsigane en allemand.

     

    Dans ce cadre, le tatouage contraint participait d'une entreprise de déshumanisation. Après la guerre, les survivants des camps eurent des réactions différentes : si la majorité d'entre eux les conservèrent, certains se les firent effacer.

    Par ailleurs, les soldats de la Waffen-SS étaient aussi tatoués (Blutgruppentätowierung - tatouage de groupe sanguin). Il recevaient leur groupe sanguin sur la face intérieure du biceps du bras gauche. Ce tatouage était surnommé « Kainsmal » - la « Marque de Caïn » (allusion à la marque que Dieu apposa sur Caïn afin de l'empêcher d'être tué et de fuir à jamais) et ne comportait qu'une seule lettre. Contrairement à la légende, aucune autre inscription, matricule ou unité militaire n'étaient tatoués. Après la guerre, ces marques facilitèrent l'identification de certains ex-SS.

     

      

      

    Le tatouage criminel :

     

    Différents groupes du crime organisé usent du tatouage de façon symbolique. C'est le cas, par exemple, des yakusas au Japon, ou des voleurs dans la loi de la mafia russe. Ces deux organisations ont recourt au tatouage forcé sur certains de leurs membres, la plupart du temps pour des raisons punitives.

    Au japon, un yakuza qui a manqué à son devoir ou commis une lacheté peut s'auto-mutiler ou subir un tatouage déshonorant.

      

    En Russie le tatouage par la force peut se dérouler entre prisonniers d'un même milieu carcéral, ou au sein d'une "famille".

    Lorsqu'il s'agit d'une punition, l'image tatouée est souvent obscène voire pornographique, contraignant l'individu sanctionné à la honte. Mais il se peut également qu'une lâcheté ou une trahison soit inscrite de façon symbolique.

      

    L'usage du code symbolique des tatouages par les criminels en Russie veut qu'un prisonnier soit tatoué par ses pairs selon ses antécédents et peut constituer en lui-même une contrainte, car le sujet tatoué n'a alors aucune possibilité de refuser.

    Il en est de même des criminels novices qui se voient attribuer des tatouages par leur hiérarchie indépendamment de leur volonté.

     

    METHODES D'EFFACEMENT :

     

    Il existe deux moyens assez efficaces de faire disparaître un tatouage : soit le faire recouvrir par un nouveau tatouage, soit le faire retirer au laser chez un dermatologue disposant de l'équipement adéquat. Dans les deux cas les conséquences ou séquelles peuvent être importantes.

     

    Le recouvrement implique nécessairement l'élargissement de la zone tatouée et les pigments renouvelés seront plus visibles qu'un tatouage ancien, qui a pu, avec le temps, s'estomper sous l'action d'une exposition régulière au soleil ou d'abrasions de l'épiderme.

     

    STYLES

    • Pointillisme (dotart ou dotwork pour les Anglophones), le graphisme du tatouage est réalisé partiellement ou intégralement en points donnant ainsi des effets de matières inédites en tatouage.
    • tribal : graphismes en lignes épaisses, le plus souvent en noir, inspirés des tatouages primitifs en général, polynésiens en particulier ;
    • flash : images couvrant les murs des studios de tatouages ;
    • custom (ou personnalisé) : tatouage sur-mesure, il peut être conçu par le client, en collaboration avec un artiste pour donner un tatouage unique ;
    • réaliste : motifs exécutés de la manière la plus réaliste qui soit, les tatouages les plus réussis donnent l'impression de véritables photos ;
    • old school ou « traditionnel » : motifs d'inspiration rock'n'roll, pin-up, années 50, etc. exécuté selon les principes traditionnels occidentaux : contours épais, fortes ombres noires, usage de couleurs primaires vives ;
    • celtique : rappelle l’art celtique (entrelacs, croix celtiques, créatures mythologiques, etc.) ;
    • asiatique : inspiré de l'art asiatique (dragons, poissons, bouddha, kanji, etc.) ;
    • new school : old school version moderne ;
    • abstract ;
    • obligatoire ;
    • biomécanique : tatouage abstrait incorporant des composants mécaniques, végétaux, organiques ou un peu tout ce que l'on désire, donnant généralement l'impression que tout ceci se trouve sous la peau du tatoué.

      

      

    D'après Wikipédia

    photos google.

     

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