• La médecine chez les gaulois et celtes antiques.

    La médecine chez les gaulois et celtes antiques.

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    La médecine chez les gaulois et celtes antiques

     

    La médecine entre dans les attributions et connaissances des druides. Ils connaissaient les plantes médicinales et leur usage, ainsi que leurs interactions entre elles, faisaient toutes sortes de préparations thérapeutiques, sirops, baumes, onguents, mais pratiquaient aussi la chirurgie, et étaient réputés pour la chirurgie ophtalmique qu’ils pratiquaient avec succès.

    Après la conquête, les druides furent systématiquement persécutés, mais bien vite, les romains eux-mêmes eurent recours aux derniers savants gaulois capables de les soigner et de les opérer tant leurs connaissances et méthodes étaient très supérieures à celles des médecins romains.


    Ci-dessous : Instruments chirurgicaux des celtes antiques ;

    A Batina-Kis Köszeg en Yougoslavie, furent trouvés huit instruments de chirurgie en bronze, malheureusement disparus pendant la 2ème guerre mondiale. En voici la photo.

     

     

    http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/sciences/chirurgie3.gif

     

    http://i16.photobucket.com/albums/b9/Power2the1/BronzesurgicalprobesfromLateHallsta.jpgCi contre instruments de chirurgie trouvés en Bavière, dans une tombe de 3ième siècle avant notre ère

     

     

     

     

     

     

    A München-Obermenzing en Bavière, fut découvert une tombe du III ème siècle avant J.-C., Contenant les armes d'un guerrier qui était aussi chirurgien. Trois instruments de chirurgie en fer furent découverts, un scie à trépanation, un crochet à bout arrondi, et une poignée à usage indéterminé.

    La poignée fait partie de l'ensemble, et doit donc être aussi un instrument de chirurgie. Mais son usage n'est à ce jour pas déterminé. Le crochet à bout arrondi avec un anneau de préhension. Celui-ci peut servir pour des opérations sur n'importe quelles parties du corps, mais peut aussi servir à protéger les méninges, lors d'une trépanation. Celui-ci est très ressemblant à ceux qui étaient encore utilisés au début du XXème siècle

    Sources:

    • Les Celtes, édition collective, p. 372-373, EDDL, 2001 (Textes & photo)

     

    Après la conquête romaine,les romains eux-mêmes firent appel aux rares détenteurs survivants de l'art médical et chirurgical druidique, notamment pour la chirurgie ocualire, l'opération des glaucomes entre autres.

     

    La pharmacopée gauloise provenait essentiellement des plantes. Théophraste et Dioscoride signalent plus de cinq cents médicaments, Celse environ deux cent cinquante, Pline l’Ancien un millier et Galien plus de quatre cents. L'une des meilleures sources sur les médicaments utilisés en Gaule est constituée par des manuscrits du IVe siècle d’un gallo-romain, Marcellus EMPIRICUS. Celui-ci, né à Bordeaux, probablement médecin ambulant, avait parcouru la Gaule avant d’être archiatre à la Cour de l’Empereur Théodose et indique de nombreux remèdes utilisés par les Gaulois. Dans ces manuscrits on relève environ deux mille cinq cents recettes groupées en trente-six chapitres correspondant aux médicaments des différents organes : contre les maux de tête, contre les maux de cœur, contre les angines et la toux, remèdes pour les maladies du foie, les affections de la rate, des reins et de la vessie, etc. 

     

    Parmi les plantes médicinales utilisées, on trouve la Bétoine (blutagio en gaulois), plante astringente, et la Verveine commune (ferfaere en celte) utilisée dans les maux d’yeux et, encore de nos jours, en médecine populaire comme digestive et vulnéraire et en cataplasme. On peut également citer la serpentaire ou l'hièble, une variété de sureau. Les Gaulois utilisaient aussi les Artemisia : l’Absinthe marine, herbe santonica ou herbe de Saintonge, douée de propriétés vermifuges, et l’Armoise commune (bicrunum) préconisée contre les maux de reins pour les hommes et comme emménagogue pour les femmes.


    L’Ail avait également de multiples applications : dans les dermatoses, dans les affections du rein et de la rate, dans les maux d’estomac. L’emploi de la Chélidoine ou Grande éclaire dans les maux d’yeux était déjà connu des Gaulois. Il en est de même de la Petite Centaurée, drogue amère appelée pour cette raison fiel de la terre. Les druides lui reconnaissaient des propriétés fébrifuges, elle servait contre les piqûres d’animaux venimeux (serpents, insectes, scorpions). Les graines et le jus de concombre sauvage étaient employés contre certaines dermatoses et comme laxatif. Le Fenouil, surtout la racine, est rencontré fréquemment dans les recettes, surtout pour les maux de reins. Parmi les autres plantes utilisées par les Gaulois, on peut citer la Jusquiame (bilinoutio), le Lierre (souivitis en gaulois, hedia en celtique), le Marrube, les Menthes, l’ache, l’anis, le basilic, etc. Mais les druides utilisaient aussi des plantes exotiques provenant vraisemblablement de la Méditerranée et du Moyen Orient : l’aloès, les cannelles, l’encens, le galbanum, la gomme adragante, l’iris d’illyrie, le mastic, la myrrhe, le myrte, le nard (le nard utilisé par les druides devait être le nard celtique, confondu à tord avec le nard de Syrie. il était obtenu à partir d'une valériane des régions alpines (Valeriana spica) maintenant introuvable2), l’opium, l’opoponax, le poivre, la gomme ammoniaque, le safran, la sandaraque, le styrax et sans doute le gingembre.

    Si certaines préparations étaient relativement simples avec un nombre de constituants inférieur à quatre ou cinq, d’autres (électuaires, antidotes) en contenaient plusieurs dizaines. Il faut aussi mentionner les collyres secs dont l'usage est assez caractéristique de l'époque gallo-romaine (I°-III° siècles) avec de nombreuses formules, se présentant sous forme de bâtonnets imprimés en relief qui devaient être pour l'usage dissous dans de l'eau ou une huile, voire pulvérisés2. Les Gaulois étaient donc très avancés dans l’art de préparer les médicaments. PLINE attribue d’ailleurs l’invention de la Thériaque à un médecin gaulois dénommé Crinés. La pharmacie y était très honorée. On a découvert à Grand (Vosges) en 1842 une statuette œuvre d’un sculpteur gallo-romain du I° ou II° siècle, qui est conservée au Musée d’Epinal. Appelée Meditrina ou pharmacienne par Espérandieu et regardé par Jullian comme une femme « fabricant de savon », elle est considérée aujourd’hui notamment par le Professeur Duval comme la divine patronne de la Pharmacie. Cette statuette est sans doute la première représentation d’une apothicairerie française.

     

    Le tableau médical gaulois ne serait pas complet si on ne mentionnait pas le thermalisme dont l'antériorité n'est pas romaine comme on le laisse souvent à penser, mais celte, comme en attestent de très nombreuses trouvailles d'ex-votos, statuettes de bois, offertes en remerciements des vertus curatives des eaux, et dont voici un exemple ci-dessous :

     

    http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celtes/ex-voto-chamal.jpg

     

    http://www.augustonemetum.fr/News/files/PieceJointeInfo/fichier/medium/68952a7bffd08a02e6642f6af4e9156c.jpg

     

    Dépôt d'ex-votos gaulois dans une source thermale (Source des Roches à Chamalières).

     

    Au vu de cette panoplie très large de l'art médical gaulois, bien outillé, connaissant les vertus curatives des ressources naturelles,qu'il s'agisse des plantes ou des ressources minérales, sachant pratiquer des interventions chirurgicales complexes, nous pouvons affirmer que mieux valait sans doute à cette époque, être soigné par un druide gaulois que par un médecin issu d'autres civilisations. Ce caractère développé et finalement relativement moderne de la médecine gauloise, explique t'il la plus grande longévité des gaulois à l'époque de leur indépendance, que celle des autres peuples ? La médecine avancée est sans doute l'un des éléments explicatifs de cette caractéristique, relevée en de nombreux sites funéraires gaulois, l'autre élément à prendre en compte, étant sans doute un art de vivre sainement, et donc d'éviter la maladie.


     

    http://www.shp-asso.org/index.php?PAGE=gaulois

     

     Source : (1) R. PARIS. La Pharmacopée gauloise. Bulletin de l’Ordre des pharmaciens, n°237, Octobre 1980. (2) J. POISSON. Revue d'Histoire de la Pharmacie, LII, 2004, n°343, p. 393-390.

    Voir aussi :

    P.BOUSSEL et H. BONNEMAIN . Histoire de la Pharmacie, Ed. de la Porte Verte, Paris, 1977

    M. BOUVET. La pharmacie chez les gaulois, dans l’histoire de la Médecine par Laignel-Lavastine, Albin Michel, Paris 1936

      

      

    sources : http://lecercledevie.over-blog.com/article-la-medecine-chez-les-gaulois-et-celtes-antiques-71710586.html

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