• La mort de CADOUDAL

      

      

    Cadoudal.

    25 juin 1804 : Cadoudal refuse de demander sa grâce. Onze ans après l'année terrible de 1793, l'échafaud se dresse toujours en plein Paris ! Depuis la Terreur, on n'avait jamais vu en un seul jour répandre tant de sang: on va tuer onze de ses compagnons avec lui !

    Fils d'un meunier du Morbihan, "Georges", le colosse, rebelle indomptable et Chouan depuis la première heure, resta fidèle jusqu'au bout au Roi et à la Foi. Ferme jusqu'au dernier moment de son existence, il dit au bourreau: "Monsieur, on a dû vous apprendre que j'ai demandé à mourir le premier. C'est à moi, d'ailleurs, de montrer l'exemple."

    sentier de Cadoudal

    Le sentier de Cadoudal à Locoal-Mendon se situe à la Forest, un magnifique observatoire permettant de surveiller sans être vu.

    Cette région parfaitement sûre pour les chouans et leur chef est appelée l'île du Bonheur. C'est là que Cadoudal se retrouve avec ses compagnons et les prêtres réfractaires.

    Au cours du remembrement de 1971, le site est menacé. Grâce à de multiples interventions, un ancien chemin bordé de talus et de pierres est débroussaillé. Il conduit le visiteur des « caches de Cadoudal » jusqu'aux falaises qui surplombent le bras de mer d'Étel.

     

     

      

    Il avait été nommé Lieutenant Général par le Comte d'Artois.

    Après avoir eu la vie de fidélité et d'héroïsme que l'on sait, il atteint au sublime en déclarant à ses compagnons: "Nous avions assez souvent battu les bleus pour avoir droit à la mort de soldats ; mais nous ne devons rien regretter, en nous rappelant que l'échafaud sur lequel nous allons monter a été consacré par le martyre de notre roi !"

    Il retrouvait là la veine épique et héroïque de cette femme Tricot qui, pour réconforter ses parents qu'on allait guillotiner, leur lança: "Souvenez-vous que votre Dieu est mort sur une Croix, et votre Roi sur l'Echafaud !..."

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