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    arrivée de Nicolas, d`Alexandra et de Maria à Ekaterinbourg en 1918

    Représentation de l'arrivée du tsar Nicolas II, de l'impératrice Alexandra Feodorovna et de la grande-duchesse Maria en Avril 1918 à Ekaterinbourg.

    Le 30 avril 1918, le train arrive en gare d'Ekaterinbourg. L'empereur, l'impératrice et la grande-duchesse Maria descendent de leur wagon. Nicolas est vêtu d'une capote en drap militaire et coiffé d'une casquette d'officier. Alexandra et Maria portent des paletots sombres. Ils sont tous les trois calmes, dignes et un peu crispés. Ils prennent place dans une calèche qui doit les emmener au lieu de leur détention. Pendant leur trajet, ils se rendent compte que la population d'Ekaterinbourg les aiment beaucoup moins qu'à Tobolsk, on crie d'ailleurs aux soldats de l'escorte: "Montre-nous les Romanov!"

    Ils sont directement emmenés dans la maison "à destination spéciale", située en plein centre ville d'Ekaterinbourg. Cette maison a été réquisitionnée à son propriétaire, le riche industriel Nikolaï Ipatiev, d'où le nom de celle-ci: la villa Ipatiev. A leur arrivée, ils découvrent une grande maison, entourée de palissades de plusieurs mètres de hauteur. Aussitôt qu'ils descendent de la calèche, ils se voient séparés de deux de leurs suivants. Les Romanov ne le savent pas, mais les deux hommes seront fusillés dans le cimetière d'Ekaterinbourg. Les soldats ouvrent la porte de la palissade et attendent devant la porte d'entrée de la maison. Là un chef chargé de leur captivité leur annonce :"Citoyens Romanov, vous pouvez entrer!"

     

    Villa ipatiev

    La villa Ipatiev est la dernière demeure où logèrent les Romanov. Elle se situe en plein centre ville d'Ekaterinbourg.

    Lorsqu'ils entrent dans la maison, on exige qu’ils ouvrent leurs bagages pour vérification, l'impératrice proteste mais se fait sévèrement réprimée par le chef chargé de leur surveillance, et on la menace de travaux forcés. Effrayée, elle obéit.

    Les prisonniers de la maison Ipatiev vivent dans l'angoisse et l'ennui. L'arrivée, en mai 1918, du tsarévitch et des grandes-duchesses Olga, Tatiana et Anastasia donne de la joie aux trois Romanov. A présent, quoi qu'il arrive, ils sont ensemble. Mais tout se dégrade pour eux, lorsque le comité exécutif de l'Oural, met à la tête de la villa Ipatiev Avdeïev, un alcoolique violant et borné, n'adressant la parole au tsar qu'en le traitant de "buveur de sang". Les soldats chargés de leur surveillance ne sont guère mieux, buvant de l'alcool toute la journée, ils maltraitent les prisonniers. Quoi qu'il en soit, les geôliers sont étonnés que les grandes-duchesses ne portent pas chez elles des traces d'arrogance ni même de supériorité sociale, et qu'elles soient sensibles aux moindres marques de sympathie. A l'inverse d'Alexandra, qui déplaît à ses geôliers par son comportement hautain. Nicolas et Alexei sont vus quant à eux comme des personnes simples mais assez timides.

     

    Villa Ipatiev

    La villa Ipatiev lors de la captivité des Romanov, on y voit d'ailleurs les palissades entourant la maison

    Les Romanov ont même presque oublié les fastes du palais d'hiver, les réceptions solennelles, les robes surchargées de broderies et de bijoux. Ils se concentrent désormais exclusivement à la joie d'être tous ensemble, même si ils sont prisonniers et s'ils se trouvent dans une maison affreuse au fin fond de la Sibérie de l'ouest. Les grandes-duchesses se sont énormément rapprochées lors de leur longue captivité, elles partagent leurs vêtements, leurs livres et signent même parfois leurs lettres de leurs initiales respectives "O.T.M.A." (Olga, Tatiana, Maria et Anastasia). Quand Alexeï va bien, la villa Ipatiev est métamorphosée et respire la joie et la bonne humeur. Mais la tsarine pressent un dénouement tragique à Ekaterinbourg. Elle écrit d'ailleurs dans son journal: "L'Ange approche..."

    Les troupes blanches, celles fidèles au tsar, se forment, elles ont l'intention de libérer la famille impériale. La liquidation des membres de la famille impériale ne tarde pas à commencer, déjà en juin 1918, le grand-duc Michel Alexandrovitch, frère du tsar, est assassiné à Perm. Puis vient le tour de plusieurs princes, grands-ducs et grandes-duchesses, dont la soeur de la tsarine, la grande-duchesse Elizabeth Fedorovna. Tous les membres de la famille impériale qui n'ont pas pris le chemin de l'exil sont assassinés au fur et à mesure. D'ailleurs, au comble de l'horreur, Lénine lui-même, envoie un télégramme à l'Oural soviétique et demande la liquidation totale de la famille Romanov détenue dans la villa Ipatiev ...

     

    Villa Ipatiev

    La villa Ipatiev lors de la captivité de la famille impériale.

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  • La maison où logeait la famille impériale à Tobolsk, on peut y voir les palissades qui entouraient le jardin lors de la captivité des Romanov.

    Le 6 août 1917, après cinq jours de voyage, la famille impériale arrive enfin à Tobolsk. A leur arrivée, on les emmènent dans la maison du gouverneur de la province, une vaste bâtisse blanche et confortable. Kobylinski, chargé de leur surveillance, s'efforce d'adoucir le sort des captifs. Mais des palissades furent construites tout autour de la maison et le tsar ainsi que ses enfants souffrent du manque d'espace pour circuler dehors, car ils n'ont le droit de marcher que dans un tout petit jardin. Le docteur Botkine, sa fille et les autres suivants de la famille impériale logent dans une villa en face de celle des Romanov. Tatiana Botkine, fille du médecin de la famille impériale, témoigne: "Des fenêtres de ma chambre, on voyait la maison où logeaient Leurs Majestés et l'espace réservé à leurs promenades. Ce matin-là, malgré la pluie, Sa Majesté et Leurs Altesses sortirent se promener à onze heures et je les vis pour la première fois ici, après Tsarskoïe-Selo. Sa majesté, vêtue d'un manteau de soldat et coiffée d'une casquette militaire, allait d'une barrière à l'autre, du pas vif qui lui est habituel. Les grandes-duchesses Olga Nicolaïevna et Tatiana Nicolaïevna, habillées de capes grises et coiffées de chapeaux ouatés, bleu et rouge, marchaient rapidement à côté de leur père, et Anastasia Nicolaïevna et Maria Nicolaïevna, assises sur une barrière intérieure séparant le potager des magasins à provisions, bavardaient avec les soldats de garde."

     

    Les Romanov lors de leur arrivée à Tobolsk en 1917. De gauche à droite: Tatiana, Anastasia, Maria, Olga, Nicolas, Alexandra et Alexei.

      Nicolas ne reçoit presque aucune nouvelle de Petrograd, et les rares qu'il reçoit proviennent d'un journal local. Il y apprend avec effroi que Lénine, un homme qu'il ne connaît que de réputation, est revenu de Suisse pour la Finlande et qu'il compte s'emparer du pouvoir. Cela ne rassure guère les Romanov: il serait apparemment prêt à couvrir la Russie de cadavres pour assurer le triomphe de son idée fixe. Bientôt, le gouvernement provisoire est renversé par les bolchéviques lors de la prise du palais d'hiver. Kerenski s'est enfuit et ses ministres ont été arrêtés. A présent, le sort des Romanov semble scellé, ils sont condamnés à mourir: les bolchéviques sont à la tête de la Russie et prennent comme siège Moscou qui devient la nouvelle capitale. La nouvelle de la chute de Petrograd parvient à la famille impériale le 15 novembre 1917. Mais Nicolas tient bon et ne laisse rien transparaître. L'impératrice admire d'ailleurs son mari pour cela: "Il est tout simplement merveilleux, écrit-elle à Anna Vyroubova. Tant de douceur et de mansuétude, alors qu'il ne cesse de souffrir pour la patrie!"

     

    Nicolas et Alexei en hiver 1917 à Tobolsk.

    De gauche à droite: Olga, Nicolas, Anastasia et Tatiana en hiver 1917-1918.

    Ces événements précipitent les Romanov dans une grande précarité: "Je fais tout moi même, écrit Alexandra, je tricote des chaussettes pour Alexei, les pantalons de Nicky sont couverts de pièces et de reprises, le linge de corps des filles est en lambeaux. On ne nous autorise plus les promenades, si ce n'est devant la maison à l'intérieur des clôtures, mais ça permet quand même de prendre l'air". En décembre, le thermomètre descend jusqu'à - 38°C, malgré le feu allumé, il fait très froid à l'intérieur de la maison. Mais les prisonniers tiennent bon, Alexeï ne s'est jamais senti aussi bien depuis longtemps. D'ailleurs, il improvise des pièces de théâtre avec son père, ses soeurs, et Pierre Gilliard, qu'ils jouent pour passer le temps.

    Mais l'arrivée des bolchéviques au pouvoir, change le comportement des soldats envers les Romanov, ils deviennent de plus en plus distants. La captivité de la famille impériale devient de plus en plus difficile. Bientôt, les dépenses des détenus seront même réduites, les Romanov n'ont plus le droit de ce rendre à l'église, ou seulement pour les fêtes orthodoxes. Quelques temps plus tard, un nouveau commissaire est chargé de prendre tête à la garnison qui surveillent les prisonniers, Yakovlev, un homme robuste mais avec des manières courtoises: "Nous sommes tous angoissés, note Gilliard. Nous avons le sentiment que nous sommes oubliés de tout le monde, abandonnés à nous-mêmes, et à la merci de cet homme. Est-il possible que personne ne fasse la moindre tentative pour sauver la famille?"

     

    Alexandra, Olga et Tatiana en 1918 à Tobolsk. Cette photo est la dernière prise d'Alexandra.

    Dernière photo prise de Nicolas et ses enfants sur la verrière de la maison du gouverneur à Tobolsk en avril 1918.

     

    Bientôt, on avertit les Romanov qu'ils vont être prochainement transférés dans une autre ville, mais la santé du tsarévitch c'est énormément dégradée et il lui est impossible de voyager. Le tsar essaie de repousser le départ, mais on lui dit qu'il doit partir de Tobolsk maintenant. Nicolas et Alexandra tentent de négocier pour repousser leur transfert, mais rien n'y fait, Nicolas doit partir. Ils tombent alors d'accord sur un compromis: Nicolas partira avec Alexandra et sa fille Maria. Les autres grandes-duchesses et le tsarévitch rejoindront leur famille une fois qu'Alexeï ira mieux: "Le soir, à dix heures et demie, nous montons prendre le thé, écrit Gilliard. L'impératrice est assise sur le divan, ayant deux de ses filles à côté d'elle. Elles ont tant pleuré qu'elles ont le visage tuméfié." Le lendemain, au petit matin, Nicolas, Alexandra et Maria quittent Tobolsk pour une destination inconnue.

     

    Départ de Tobolsk de Nicolas, d`Alexandra et de Maria

    Calèche où prirent place Nicolas, Alexandra, Maria et quelques servants lorsqu'ils quittèrent tobolsk.

    Olga, Tatiana et Anastasia vivent l'horreur à Tobolsk. Le soir juste avant qu'ils ne rejoignent le reste de leur famille, elles se font harcelées toute la nuit par des soldats qui veulent récupérer leurs diamants et leurs pierres précieuses, les soldats fouillent dans leurs affaires mais ne trouvent rien. S'ils n'ont rien trouvé dans leurs affaires, c'est parce que les grandes-duchesses ont cousu leurs bijoux dans les doublures de leurs vêtements.

    Le lendemain, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Anastasia, le tsarévitch Alexei, Pierre Gilliard, Sydney Gibbs et quelques autres servants quittent Tobolsk. Ils partent comme Nicolas, Alexandra et Maria: par calèche. Ils prennent ensuite un bateau qui doit les conduire jusqu'à Tioumen, "le Rus". A bord du bateau, les grandes-duchesses sont harcelées et même bousculées par les gardes à la recherche de leurs bijoux. Gilliard et Gibbes sont retenus par d'autres soldats et ne peuvent venir en aide aux filles. Gibbes écrit dans ses mémoires qu'il sera "hanté le reste de sa vie par le souvenir des cris des grandes-duchesses."

     

    De gauche à droite: Olga, le docteur Botkine, Pierre Gilliard, la baronne buxhoeveden, Tatiana et Anna Demidova à Tobolsk en 1918.

    Olga, Tatiana, Anastasia et Alexei à Tobolsk au printemps 1918.

    Une fois arrivés à Ekaterinbourg, Gibbes et Gilliard ont été retenus dans le train pris à Tioumen. Les enfants doivent descendre, Gillard essaie de descendre du train mais est retenu. Il revient alors à la fenêtre du train et écrit les dernières images qu'il a de ses élèves: "Je voulus sortir, mais je fus brutalement repoussé dans le wagon par la sentinelle. Je revins à la fenêtre. Tatiana s'avançait la dernière, portant son petit chien et traînant péniblement une lourde valise brune. Il pleuvait et je la voyais s'enfoncer à chaque pas dans la boue. Nagorny voulut se porter à son aide : il fut violemment rejeté en arrière par un des commissaires." Les enfants et leurs suivants sont ensuite emmenés auprès de Nicolas, Alexandra et Maria, dans une bâtisse rebaptisée pour l'occasion de manière terrifiante: "La maison à destination spéciale".

      

    sources : http://www.les-derniers-romanov.com/tobolsk.php

     

    Dernière photo prise d'Anastasia lors du trajet en train de Tioumen à Ekaterinbourg en mai 1918. Dernière photo d'Olga et d'Alexei prise par Pierre Gilliard, lors du trajet en train de Tioumen à Ekaterinbourg, en mai 1918, soit deux mois avant leur mort.
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  • ROMANOV - la détention ( I )

      

    Suite à l'abdication du tsar Nicolas II, la famille impériale est arrêtée et assignée à résidence dès mars 1917 dans leur palais de Tsarskoie-Selo. Les Romanov, menacés de mort par les troubles révolutionnaires qui font rage dans la capitale impériale, sont exilés par le gouvernement de Kerenski à Tobolsk, en Sibérie, une ville préservée des agitations que connaît la Russie depuis février 1917. Le coup d'état des bolchéviques en octobre 1917 scelle le destin du tsar et des siens. En avril 1918, Nicolas II, Alexandra Fedorovna et leur fille Maria sont transférés dans la capitale rouge de l'Oural, Ekaterinbourg...

     

    Tsarskoie-Selo

    Tobolsk

    Ekaterinbourg

     

     

    Tatiana s'occupe en faisant du jardinage avec son père et quelques servants en 1917.

     

    Après quelques jours éloigné de sa famille, Nicolas, partit en héros à Mokilev, revient prisonnier et hué par la foule au palais de Tsarskoïe-Selo. L'ex-impératrice, ses filles et son fils, l'attendent toute la journée. A son arrivée, ils se mettent tous à pleurer. A présent, ils ne sont plus que des prisonniers. Mais leur captivité à Tsarskoïe-Selo commence plutôt bien. Les grandes-duchesses vont souvent discuter avec les gardes pour leur décrire la vie qu'elles voudraient avoir une fois qu'elles seraient libérées. En plus de cela, pour passer le temps, Pierre Gilliard, leur précepteur, continue à leur apprendre le français et leur fait jouer des pièces de théâtre. Alexandra lit et s'occupe d'Alexeï toute la journée. Nicolas trouve quant à lui une activité qui occupe la famille et qui permet aussi de ne pas dépenser tout l'argent qui leur est accordé: il cultive avec ses enfants un potager. N'ayant presque plus de servants à leurs côtés, ils doivent presque tout faire par eux-mêmes. Les gardes sont d'ailleurs étonnés, même si la Tsarine a du mal à s'accommoder à sa nouvelle façon de vivre, le Tsar et ses enfants s'y sentent parfaitement à l'aise et mettent facilement la main à la pâte: en plus du potager, Nicolas s'occupe des jardins, les grandes-duchesses et le Tsarévitch aident quant à eux les servants dans les tâches quotidiennes.

     

    Anastasia, Maria et Tatiana en captivité au palais Alexandre en 1917.

    Tatiana et Anastasia en captivité en 1917.

     

    Après plus de quatre mois de captivité, la vie au palais devient très monotone. Les Romanov n'ont plus aucune nouvelle du monde extérieur depuis bien longtemps. Pourtant, beaucoup de menaces pèsent sur eux: des manifestations dans la capitale demandent l'exécution du Tsar, surnommé à présent "Nicolas le sanglant" ou bien encore "le boucher couronné". Kerenski, chef du gouvernement provisoire s'en inquiète, mais se soucie aussi d'autre chose: les royalistes deviennent de plus en plus menaçants et une prise du palais pour la libération de l'ex-famille impériale, devient, à long terme, inévitable. Il doit agir pour garder les prisonniers en captivité mais aussi en toute sécurité. Cependant, aucun pays, même l'Angleterre dont le roi Georges V est le cousin germain de Nicolas, ne veulent d'eux. Ils sont donc condamnés à rester en Russie. Mais où? L'impératrice propose la Crimée, où la famille possède un palais. Kerenski refuse cette solution: il ne peut pas faire ce traitement de faveur aux souverains détestés de presque tout le pays. Il doit trouver un endroit digne d'une rude captivité mais aussi un endroit où ils seront en sécurité, loin des mouvements révolutionnaires. Il trouve alors une idée: les envoyer dans la profonde Sibérie. Kerenski trouve d'ailleurs une ville calme, bien à l'abri des idées révolutionnaires, la ville de Tobolsk. A cet endroit, leur sécurité sera assurée. De plus, il ne risque pas de voir la famille s'évader: le chemin de fer le plus proche se trouve à 300 kilomètres.

     

    OTMA en captivité

    De gauche à droite: Maria, Olga, Anastasia et Tatiana en 1917, se reposant après s'être occupées du potager.

    Le 30 juillet 1917, Kerenski vient rendre visite aux Romanov. Il leur annonce qu'ils ne sont plus en sécurité à Tsarskoïe-Selo, et que leur départ se fera dans les jours prochains. Nicolas lui demande pour quelle destination, mais il ne répond pas. Il ajoute seulement qu'ils doivent préparer des vêtements chauds. C'est une grande déception pour la famille, qui espérait se voir exiler vers le sud.

    Les Romanov quittent le palais le 1er août 1917, très tôt le matin, afin que personne ne s'attaque à eux. Avant de partir, Pierre Gilliard et les grandes-duchesses font un dernier tour dans le parc du palais, Maria et Anastasia ne peuvent s'empêcher de verser quelques larmes. A cinq heure du matin, les calèches où ont pris place la famille impériale, Pierre Gilliard, Sydney Gibbes, le docteur Botkine et quelques servants quittent Tsarskoïe-Selo. Ils ne reverront jamais plus leur palais bien-aimé.

      

    sources :http://www.les-derniers-romanov.com/tsarkoie-selo.php

    De gauche à droite: Anastasia, Olga, Alexei, Maria et Tatiana. Du fait des médicaments qu'ils utilisaient contre la rougeole, les cheveux des enfants sont tombés quelques temps après l'abdication de Nicolas. 

      

    sources sources : http://www.les-derniers-romanov.com/tobolsk.php

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    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

      

      

    NOUS sommes à l'aube du vingtième  siècle. La dynastie des Romanov vient de fêter son trois-centième  anniversaire à la tête de l'Empire de Russie. Nicolas II, l'actuel  empereur, est l'héritier d'une longue lignée de Tsars et de Tsarines qui  ont fait de la Russie le plus vaste empire du monde. Si une phrase  pouvait résumer l'époque de la Russie tsariste, celle-ci ressemblerait  sûrement à : "Pas de pitié pour les traitres, et encore moins pour les  faibles". Et, en effet, près de la moitié des tsars qui se sont succédés  à la tête de la Sainte Russie ont été assassinés, le plus souvent par  faiblesse et par manque d'autorité. Une petite rétrospective de  l'histoire de la Russie impériale s'impose afin de mieux comprendre  l'histoire des derniers Romanov.
     

    L'avènement des Romanov 

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOV

    L'un d'entre-eux sera même proclamé tsar, mais son règne ne  durera qu'un an avant qu'il ne soit assassiné. Un autre faux-Dimitri se  proclamera également tsar, mais n'est pas parvenu à s'emparer de Moscou.  Pour mettre un terme à ces troubles qui déstabilisent l'Etat, le Zemski sobor  (Congrès de la Terre russe) élit le 21 février 1613 un nouveau tsar,  Michel Romanov, en sa qualité de petit-neveu d'Anastasia Romanova, la  première femme d'Ivan le Terrible. Sa prétention au trône est donc  légitime. Lors de son élection, le jeune Michel (âgé de seize ans), ne  se trouve pas à Moscou, mais à Kostroma, au monastère Ipatiev. Trois  siècles plus tard, en 1918, le tsar Nicolas II et sa famille seront  assassinés dans la maison Ipatiev. La dynastie des Romanov est donc née  au monastère Ipatiev, pour s'éteindre dans la maison Ipatiev. Tout un  symbole !
     

    Les tsars de la dynastie Romanov
     

    Autoritaire sans être sanguinaire, Michel Ier utilise sa légitimité pour  mettre fin aux désordres et renforcer les pouvoirs du souverain. A sa  mort en 1645, le premier tsar Romanov laisse un pays en bon état, où  l'autorité est restaurée. Son fils, Alexis Ier, est surnommé Alexis le  très paisible pour son ouverture d'esprit et sa clémence. Cela ne  l'empêche cependant pas d'adopter durant son règne un nouveau code  légalisant le servage à travers toute la Russie. Alexis Ier aura douze  enfants, dont le plus jeune deviendra Pierre le Grand. Le règne de  celui-ci commence en 1682, conjointement avec son demi-frère, Ivan V, et  sa demi-soeur, Sophie. Suite à un complot formenté par Sophie contre sa  personne, Pierre, jeune homme de dix-sept ans, écarte son frère et sa  soeur du pouvoir. Le nom de ce souverain incarne la modernisation et  l'occidentalisation de la Russie. En 1704, il décide la construction de  Saint-Pétersbourg sur le modèle des métropoles occidentales. Dès 1712,  il en fait la capitale de l'empire. La Russie de Pierre Ier s'impose  ainsi dans le monde entier. Tous ces succès qui font tant la gloire du  tsar cachent cependant une autre facette de sa personnalité.

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOVA l'instar  d'Ivan le Terrible, Pierre le Grand était un souverain particulièrement  cruel. En effet, il n'hésitait pas à prendre part aux séances de  tortures infligées à ses opposants et ira même jusqu'à faire fouetter à  mort son propre fils, Alexis, hostile aux réformes de son père, en juin  1718. En 1725, Pierre meurt et c'est son épouse, Catherine, qui devient  impératrice de Russie, contre la volonté du défunt monarque qui l'avait  écartée de la succession. Deux ans plus tard, le 17 mai 1727,  l'impératrice est emportée par la maladie à l'âge de quarante-trois ans.  Deux monarques succèdent à la première impératrice Romanov, Pierre II  et Anna Ivanovna, mais aucun d'entre-eux ne se montre à la hauteur de la  succession du désormais légendaire Pierre le Grand. En 1741, Elisabeth  Petrovna, la fille de Pierre Ier, accède au pouvoir par un coup d'Etat.  La seconde impératrice de Russie se révèle être la digne héritière de  son père en développant considérablement l'empire. Elle décède le 25  décembre 1761, après vingt ans de règne, sans aucune descendance.
     

    Les Holstein-Gottorp succèdent aux Romanov sous le nom de... Romanov !
     

    Avant de disparaître, Elisabeth Ière avait désigné son neveu, Pierre de  Holstein-Gottorp, pour lui succéder. La branche des Holstein-Gottorp,  d'origine germanique, descend de Pierre le Grand. Elle adopte le nom de  Romanov et règnera sur la Russie jusqu'en 1917. Intronisé sous le nom de  Pierre III en 1761, ce nouveau souverain âgé de trente-trois ans ne  brille pas par son intelligence. Devant l'incapacité de son époux à  gérer convenablement les affaires de l'Etat, Sophie d'Anhalt-Zerbst,  princesse d'origine allemande connue en Russie sous le nom de Catherine,  s'empare du pouvoir par un coup d'Etat le 28 juin 1762 et fait exécuter  Pierre III, l'homme qui a été son mari pendant plus de dix-sept ans. 

      

     Catherine est couronnée le 22 septembre 1762 sous le nom de Catherine  II, dite la Grande.L'Histoire de la dynastie des ROMANOV Correspondante des plus grands philosophes français  tels que Voltaire et Diderot, Catherine la Grande a hissé la Russie au  rang des grandes nations et, malgré ses origines allemandes, s'est  montrée à la hauteur de l'empire de Pierre le Grand. Elle décède en 1796  et laisse la place à son unique fils légitime, le timide Paul Ier.  Intelligent et érudit, mais aussi imprévisible et colérique, il a grandi  dans la haine de sa mère, et n'a cherché qu'à détruire son oeuvre.  Toute sa vie, il a été hanté par l'assassinat de son père et ne voyait  que des complots autour de lui, au point de sombrer dans la folie. En  1801, un complot voit cette fois véritablement le jour. Paul Ier est  assassiné dans la nuit du 11 au 12 mars 1801 avec la complicité passive  de son fils, le futur Alexandre Ier, qui en portera toute sa vie la  culpabilité. Alexandre Ier est couronné tsar quelques jours plus tard. 

    Son règne est placé sous le signe du conflit. A l'extérieur, il subit  les défaites d'Austerlitz et de Friedland face à Napoléon Ier, tandis  qu'à l'intérieur, il repousse la Grande Armée parvenue aux portes de  Moscou au moment même où la révolte gronde dans les rangs de l'armée.  Alexandre Ier décède officiellement le 1er décembre 1825 de la typhoïde à  l'âge de quarante huit-ans. A cette époque, des rumeurs prétendaient  que le tsar n'était pas mort, mais qu'il s'était retiré en secret de la  vie politique, comme il l'avait toujours souhaité. Parmi les  différentes versions accréditants cette thèse, on retiendra le nom de  Fedor Kouzmitch, un moine sibérien qui ressemblait étrangement au tsar  défunt et dont les connaissances sur la politique de l'Etat en étonnait  plus d'un. Il meurt en 1864. En 1926, Staline, exaspéré par toutes les  spéculations entourant la mort d'Alexandre Ier, fit ouvrir sa tombe :  elle était vide. Au lieu de faire taire les rumeurs, cette découverte ne  fit que les raviver. Encore aujourd'hui, le mystère reste entier. 

     

    L'Histoire de la dynastie des ROMANOVAlexandre Ier n'ayant pas de descendance mâle, c'est son frère, Nicolas,  qui devient tsar de Russie sous le nom de Nicolas Ier. Surnommé le  "gendarme de l'Europe", Nicolas Ier n'était guère populaire. Sa mort en  1855 provoque la joie à l'étranger, mais aussi en Russie, où il était  appelé "l'ennemi du genre humain". Son fils, Alexandre II, abolit le  servage en 1861, tandis que la révolution industrielle transforme le  pays en profondeur. Un vent réformateur parcours alors la Russie. Le 1er  mars 1881, le tsar est assassiné, après un énième attentat perpétré contre sa personne . Son successeur, Alexandre III, en tant qu'autocrate convaincu,  affirme les pouvoirs suprêmes du souverain, tandis que le pays s'enfonce  dans l'agitation révolutionnaire. Il meurt subitement en 1894 à l'âge  de quarante-neuf ans en laissant comme héritage à son fils, Nicolas, un  Empire à l'agonie.
     

    La fin d'un Empire
     

    A la mort de son père, Nicolas devient tsar sous le nom de Nicolas II.  N'ayant aucun intérêt pour la politique, il confie à son futur  beau-frère, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch : "Que dois-je faire ?  Je n'ai pas été préparé à régner. Je ne comprends rien aux affaires de  l'Etat. Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont on parle aux  ministres. Je n'ai jamais voulu être tsar ! Qui peut sauver la Russie  ?". La même année, Nicolas épouse une jeune princesse d'origine  allemande, petite-fille de la reine Victoria, dont il est amoureux  depuis plusieurs années, Alix de Hesse-Darmstadt, connue en Russie sous  le nom d'Alexandra Feodorovna. Entre 1895 et 1901, l'impératrice met au  monde quatre filles : Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. En 1904,  Alexandra met enfin au monde un fils, le Tsarévitch Alexis. La joie des  souverains ne dure guère longtemps.

    Peu de temps après sa  naissance, les médecins détectent à Alexis une maladie incurable :  l'hémophilie, "la maladie des rois", qui empêche le sang de coaguler  correctement. Un seul cognement, une seule chute ou un seul saignement  de nez, peuvent à tout instant tuer l'unique héritier au trône. Pour  sauver la vie de son fils, Alexandra se tourne vers un homme de Dieu  qui, semble-t-il, est le seul capable d'arrêter les hémorragies du petit  Prince. Il s'agit de Grigory Raspoutine, un moujik venu de Sibérie. Sa  vie de débauché ternie à jamais l'image des Romanov. Nicolas II doit  également faire face à un autre problème. Tandis que les troubles  révolutionnaires gagnent en intensité, le tsar n'arrive plus à imposer  son autorité et peine à s'engager sur le chemin des réformes. C'est dans  le contexte de la Première Guerre Mondiale que l'opposition  sociale-démocrate, dominée par les bolchéviques, jure la perte de la  Monarchie. La Révolution est en marche et elle emportera tout sur son  passage. La dynastie des Romanov en premier.
               

     Qui étaient vraiment les derniers Romanov ? Quelle a été l'influence de  Raspoutine ? Comment la terrible maladie du Tsarévitch Alexis a-t-elle  contribué à la chute de la Russie impériale ? Cette section tentera de répondre à toutes ces questions.


    Personne  ne devait savoir qu'on  avait  massacré des enfants au nom d'une "juste  cause". Personne ne  devait  soupçonner que l'idée généreuse du  communisme avait été tuée  avec ces  mêmes enfants dans la maison  Ipatiev. Car le communisme n'est  pas mort  le 9 novembre 1989 avec la  chute du mur de Berlin. Il est mort  le 17  juillet 1918 à  Ekaterinbourg."

    ~ Marcel Godfroid ~

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    Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..

                            Moi,  Anastasia et mes soeurs, Maria, Tatiana, Olga et mon frère Alexis             

     

     

     

     

    Mon nom est Anastasia Romanov Nikolaïevna.

    j'étais la plus jeune fille du dernier tsar de la Russie impériale, Nicolas II et la tsarine Alexandra de. J'ai eu trois autres sœurs, Olga, Tatiana et Maria et un jeune frère pour moi, Alexis. Ma naissance , qui a eu lieu le 18 Juin 1901 à Peterhof , a été une déception pour tout le monde, parce attend un enfant. Ils disent que mon père est venu me voir après ma naissance, mais il est allé faire une longue marche pour diminuer sa  déception . Tout le monde attendait un garçon...

     

    Ma naissance a causé de vives déceptions parmi la population et les étudiants.

    Bien que mon père était un des hommes les plus riches du monde et que nous étions une famille impériale, nous avons vévu une vie très austère et rigoureuse.

    Nous n'avons pas dormi dans un lit avec des coussins muñidas nombreux, mais des lits pliants, durs  et même  sans les oreillers, sauf quand nous étions malades. Nous ne savions pas qu'il était de l'eau chaude tous les matins parce que, de nécessité, nous nous  douchions à l'eau froide. Nous devions garder et entretenir nos chambres tous les matins, les chambres evaient être propres et bien rangées .

      

    Quand nous avons eu d'autres tâches, nous devions faire de la couture,  et nos travaux (broderies, vêtements, cols, draps étaient mis à la  à vente, nos gains étaient des actes de bienfaisance.Les personnes qui travaillaient pour nous, ne nous appelaient pas comme à une altesse impériale ; ils ne nous appelait même pas pas nos prénoms  comme  Anastasia Nikolaïevna, Anastasia (la version française), laus oar des diminutils comme  Nastia, Nast, Nastenka  Malenkaya (qui signifie le plus jeune) et shvibzik (IMP ou elfe, j'ai gagné un surnom pour mes pitreries ( nombreuses !   j'étais la première à taquiner et à faire le clown).

     J'ai était petite et trapue, avec des yeux bleus si caractéristiques de ma famille et avec des cheveux roux blond (ne comprends pas cette tendance à mettre sur mes cheveux le rouge feu). j'étais quelqu'un de grand talent et brillant (pour ne pas être fiere est tout dire), mais je ne pouvais pas absorber trop heures d'études. Wish, je m'ennuyais et préfère les arbres  aux  classes ! grimper et je ne pouvais pas rester assise (malheureusement pour moi tout autour).Mais curieusement, j'adorais dessiner.

    Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..Il a également été une grande actrice (les imitations ont été ma spécialité! ) et mes commentaires pointus et souvent pleins d'esprit et d'humour surtout pour embêter les gens et blesser leur sensibilité. Tout le monde pensait que mon comportement dépassait...  l'inacceptable. 

    J'ai été la cause de la La plupart des farces. J'ai essayé de tromper les serviteurs et plaisanter avec mes tuteurs. Mon look les rendait plutôt inquiets... . A dix ans, j'ai mangé des chocolats avec des gants d'opéra !!!!  Cela peut paraître idiot, mais  la buanderie a été très importante pour moi. je  pretextais  à oublier une chose dans ma chambre, pour ne pas y aller....je l'ai partagée avec Marie (nous étions appelées,  le petit couple. Olga et Tatiana ont également partagé leur chambre)

    Malgré les différences d'âge, quatre d'entre nous sommes très bien entendus. Les lettres ont été utilisées pour signer avec le sigle de l'OTMA (Olga, Tatiana, Maria et Anastasia). Et vers moi, je dois dire que malgré ma vitalité, ma santé  a laisse à désirer . 

    J'avais  des problèmes de dos, ce qui rendait nécessaire un massage deux fois par semaine, quelque chose que je détestaits et j'ai essayé d'éviter de me cacher sous les armoires et les lits. Pour moi c'était un massage très douloureux. et j'avais aussi  mal aux orteils. Mon Tante Olga  nous avons pensé plus que le reste des gens étaient normaux et aussi pensé que nous étions porteurs d'hémophilie. Sur d'autres faits. 

    A la Première Guerre mondiale, avant la révolution russe qui a détruit toute ma famille. Pendant la guerre, Marie et moi avons visité les blessés de guerre dans les hôpitaux. Nous étions trop petits pour être des infirmières, comme Olga et Tatiana, mais nous avons aimé jouer avec les soldats pour se remonter le moral. Anastasia Romanov Nikolaïevna.. mes dernières heures..

    Et en 1917, éclate la Révolution. nous aurions pu y   échappé, mais nous avons tous été très malades. Nous avions attrapé la rougeole.  à l'époque  cette maladie était  mortelle,.

    Nous étions tenus à demeure, dans le Palais Alexandre, une fois mon père abdique. Cette situation était vraiment mauvaise. Lorsque nous sommes arrivés à Tobolsk, ma mère nous a fait se cacher dans les bijoux nos robes, travail inutile, que les soldats nous ont fouillés quand on à bord du Rus.

    C'était très humiliant. pleurant et hurlant de peur et personne ne pouvait nous aider.

    Alors que nous étions prisonniers dans Ekatekimburgo essayé de rendre la vie de chacun plus facile, en organisant des jeux nous avons fait un peu plus heureux. Un de mes plus beaux souvenirs de cette époque était quand un après-midi j'ai donné un coup sur une balançoire.

    Merci à mon caractère, de nombreux gardes pensé que j'étais un diable de charme. Seuls ceux qui avaient plus de nous haïssent, ils ont pensé J'ai été extrêmement dangereux pour le moral de tout le monde. vous pouvez demander que nous avons pensé qui allait se passer. Je n'ai jamais pensé que nous allions faire, nous avons tous pensé que nous allions à l'exil en Angleterre, où il avait des parents. Comme nous avions tort! Y est venu le matin du 17 Juillet 1918, nous a réveillé.

    Il a été deux ou trois heures du matin nous nous sommes réveillés et nous ont ordonné de se rhabiller. On nous a dit que nous étions transférés par les émeutes étaient sur le point. Pour plus de sécurité, nous au sous-sol. Et nous allions faire une photo souvenir. Quand il a finalement daigné y assister, nous avons lu une lettre qui dit que nous sommes condamnés à mort. Mon père ne pouvait pas y croire. "Quoi?" dit mon père comme elle se tourna vers nous. Il ne pouvait dire ou faire autre chose. Yurovski lui a tiré dans la tête. Ma mère, Olga, après avoir vu cela, a essayé  de faire le signe de la croix, mais avant qu'ils aient fini, ils tombent morts avec Chaque balle dans la tête.

    Ainsi commença la première salve de tirs.

    Le Dr Botkine, le cuisinier Ivan Kharitonov et Trupp, laquais. heureusemnet  ou plutôt, malheureusement, nous avait cousu dans les corsets nos  joyaux  ce qui a maintenu en vie ma soeur et Tatiana moi. Aussi mon frère était vivant Alexis et la Demidova bonne et ma sœur Ana Maria, qui n'avait pas de bijoux. Maria et moi blotties  dans un coin en train de pleurer, les mains sur sa tête. Nouveau  tir, mais nous avons été terminés à la baïonnette. Mon chien, Jimmy, qui était là aussi, a été tué  le soldat en fracassant son crâne avec la crosse de l'un des baïonnettes. Un Ana a également  tiré avec son fusil baïonnette propre, car l'oreiller était rempli de bijoux, il l'a pris et mon frère a été tué dans l'oreille.

    Même heure plus tard, nous avons vu que nous n'étions pas tous morts. Et encore une fois les enchères, mais cette fois avec des coups à la tête de ceux qui ont réalisé qu'ils étaient vivants . Pendant plusieurs heures, notre corps est resté dans la cave et, plus tard, le camion haberío pendant trois heures. Ils disent que je survécu au massacre. Mais il dit aussi que mon corps a été retrouvé en 1991, mais je vais vous donner un curieux 6 mois avant ma mort supposée, j'ai mesuré 1, 57 pouces, et pourtant  lorsque l'on m'a retrouvée  dans mon cercueil je mesurai près de 1,69 pouces.

    Il a été dit avoir trouvé des ossements de deux personnes disparues, mais surprise ils n'ont trouvé  que  très peu ossements,  et quelle est l' explication de quelle manière ont-il retrouvé le tombeau, quelque chose d'étrange, c'est grâce à des documents déclassifiés de notre bourreau. Que demander pourquoi? Parce que la personne qui a trouvé le premier au tombeau Vlatsheslav Popov, a déclaré qu'il avait utilisé tous les documents Yudoski et  si j'ai survecu.... beaucoup de personnes ont prédendu être moi.. ...., et je vais tout vous dire, je pourrai en rire......

     

                       Dernière photo prise d'Anastasia lors du trajet en train de Tioumen à Ekaterinbourg en mai 1918.

     

    traduction  sources de l'allemand.

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    Anastasia Romanov

     Image du Blog soeurclemantine.centerblog.net

    La monarchie a disparu quand le Tsar et sa famille ont été assassinés dans des circonstances mystérieuses par les bolcheviks. Nicolas II et Alexandra, le dernier Tar de Russie, ont été les protagonistes de la plus grande histoire d'amour et, quoique tragique, de la dynastie les Romanov.  

    Ils se sont rencontrés quand il avait 16 ans et elle 12. 

     

     

     

    Anastasia Romanov est née en 1901. Fille de Nicolas II et Alexandra. Une de ses parentes, Anastasia Romanova , était l'épouse préférée de Ivan IV le Terrible  . Il avait un frère (Alexei) et trois soeurs (Tatiana, Olga et Maria).

    Elle vivait dans l'une des 100 chambres du palais avec sa sœur Marie, et à côté de sa chambre à coucher Tatiana et Olga.

    Après la révolution, les bolcheviks ont saisi toute la famille Romanov,  isolée pendant 5 mois dans le palais, puis les ont emmenés en  Sibérie. Une nuit,  ls révolutinnaires ont réveillé la Famille  et les a fait changer. Ils ont été emmenés dans une petite pièce et les ont abattus. Il est dit que Anastasia et ses soeurs ne ne sont pas morts immédiatement parce qu'il avait des diamants vêtements cousus, et ces balles ne pénètrent pas dans le costume. . Alors, ils ont été  achevés à la baïonnette et leur a tiré dans la tête.

     

    C'était la plus petite des quatre filles du tsar et était réputée pour celle qui ne cessait de prendre soin de son petit frère, le tsarévitch Alexis, le benjamin de la famille. Anastasia a grandi avec ses trois autres sœurs: Olga, Maria et Tatiana. Avec son frère bien-aimé qu'elle avait toujours Alexis deux ans son cadet. I

    Ils a vécu entouré, choyé par sous la coupe familiale sublime, affectueuse et aimante.

     

     

    Nicolas Alexandrovitch Romanov est né à Saint-Pétersbourg le 18 mai 1868. a été le dernier tsar de Russie jusqu'à son abdication en 1917, avec la mise en œuvre par le mouvement révolutionnaire des bolcheviks durant la Révolution russe Romanov II dynastie des morts. Nicolas, déjà si elle était faible, un homme bon, mais un mauvais roi . Entré au trône confus, mal préparées. Il a cherché à s'appuyer sur quelque chose qu'il devrait vous faire sentir en sécurité, quelque chose qu'il aimait, et il y avait son épouse. Alix

    (données Wikipedia)

    Anastasia avait un caractère  un peu réservé, profitant des activités de loisirs ainsi qu'entre ses hobbies, de prendre le terrain, jouer au tennis, jouer avec ses sœurs ou être toujours à l'écoute de sa grand-mère paternelle, l'impératrice Marie du Danemark qui jouissait des milliers d'histoires à raconter et histoires pour enfants. Nous savons que les fermiers  ont participé aux événements officiels tels que Noël ou Pâques. On sait peu de détails de la vie  d'Anastasia jeune, mais c'était une jeune fille polie, gentille et élégante, humbe et humaine.

    ANASTASIA

     

    Anastasia et sa Mère

     

    ALEJANDRA était une petite-fille de la reine Victoria. Le caractère de l'impératrice type très sociable de vie nécessitait un moins «officiel». Le drame qui a conduit à voir son fils souffrant d'hémophilie, de la même maladie qui a tué un de ses frères (hémophilie), peut encore augmenter l'isolement d'Alexandra et de son mysticisme délirant. En bref, la mère d'Anastasia n'était pas exactement la joie de la famille de culpabilité et d'auto-accusation de la condition de son fils et qui vivait dans l'angoisse permanente,  comme une mère  aimante, craignant que, à tout moment  un accident mortel pour Alexis.

     

    Anastasia et ses soeurs

     

      

    Palais de Livadia de Nicolas et Alexandra.

     

    Livadia

     

    Dans la nuit du 17 Février 1920, un policier  a sauvé une jeune fille de 20 ans, qui a sauté dans un canal à Berlin. Comme elle  a refusé de révéler son identité ou de répondre aux questions sur la cause de sa tentative de suicide,  elle a été admise dans un hôpital psychiatrique enregistrée comme Fraulein Unbekannt («Miss Unknown"). Diagnostiquée pour  la "maladie mentale caractère dépressif depuis un an, elle a finalement avoué à une infirmière qu'elle a effectivement été la Grande-Duchesse Anastasia, la plus jeune des quatre filles du tsar Nicolas et sa femme 11 tsarine Alexandra.

    ANASTASIA, imposteur? .

    Anna Anderson Manahan, une immigrante américaine, est morte en Klostersee (Allemagne) en 1984 à l'âge de 83 ans à cause d'une pneumonie. Elle a été incinérée par sa volonté. De son apparence lointaine, à Berlin, il a continué de réclamer durant sa vie, il était la fille cadette de l'empereur et l'impératrice. Selon son récit avait survécu, gravement blessée et inconscient, à l'exécution, dit avoir été sauvée par un soldat russe qui a été tué plus tard. La vie d'Anna Anderson est venu en 1920 quand il a été sauvé du suicide au pont sur la rivière Spree dans la ville de Berlin. Elle a été admise dans un hôpital psychiatrique pour un temps dans lequel elle définit comme être la  seule survivante de la famille impériale russe et fille de Nicolas II. Les nouvelles ont commencé à  se propager à travers  toute l'Europe. On admira la magnifique histoire, a donné raison de croire que si cette fille était vraiment la vraie fille du tsar, et  l' espoir de milliers de sujets russes de placer un Romanov sur le trône, qui a été saisi par les bolcheviks.

      

    La fin de l'histoire :

     

    Anna Anderson, non seulement n'avait rien à voir avec la famille royale russe, mais son ADN est strictement déclaré comme l'ADN d'une immigrante de la Poméranie, région frontalière entre la Pologne et l'Allemagne. Ce fut le petit-fils d'un immigrant polonais Schanzkowska Franzisca et, fait intéressant, un enquêteur privé, fondée sur des preuves certaines avaient déjà suggéré il ya plusieurs années qui a été le vrai nom d'Anna Anderson. Le commentaire est donc un exemple clair de la façon dont des techniques génétiques modernes pour aider à résoudre des énigmes historiques fascinants que pour près de 80 ans a conduit à la mort violente de la famille royale russe aux mains des bolcheviks.

    Sa génétique ont été comparée avec les familles sur une liste de disparus entre 1918 et 1920 et constaté que Anna Anderson n'était pas la Tsarinne Anastasia, et  que sa véritable identité était  différente. Son nom de baptême était celui de Franziska Schanzkowska , né en Poméranie (Pologne) le 16 Décembre, 1896 et disparue en Mars 1920, a perdu sa mémoire quand il travaillait dans une usine à Berlin et a trouvé près d'un pont dans cette ville, a pris l'histoire d'Anastasia que son mari lui  a raconté souvant,  comme sa propre vie.  Elle était mariée à un soldat (russe-polonais) de Tchaïkovski qui était présent lors du meurtre des Romanov en 1918 .

                               Maintenant se trouve sous une pierre tombale on peut lire:

                                                      Anastasia Manahan 1901-1984

      

      

    Traduction française de l'espagnol : http://www.cecilgoitia.com.ar/anastasia_romanov.htm

    et (données Wikipedia)

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    LE MYSTERE ANASTASIA

     

    LE MYSTERE ANASTASIA

     

      

    Tout commence en 1917, en Russie :

    Les révoltes russes se font de plus en plus importent et le tsar Nicolas II est obligé d'abdiquer. Mais la révolution russe ne commence que plus tard en 1917 et là, elle concerne tout le pays. Cette fois, le tsar nicolas II est arrêté et envoyé en Sibérie avec toute sa famille : Alexandra, sa femme, Olga, Tatiana, Maria, Anastasia, ses quatre filles, et Alexis, son jeune fils de 14 ans, le dernier membre de la famille des Romanov. Trois domestiques les accompagnent, ainsi que le docteur Botkine. Le temps passent jusqu'à la nuit tragique du 16 juillet au 17 juillet 1918. La famille impériale, leurs domestiques et le docteur Botkine sont réveillés à deux heures du matin, conduits à la cave et fusillés. Ce que l'on fait de leurs cadavres, nul ne le sait à l'époque 1920

    Le 18 février 1920, on recueille une jeune femme qui a tenté de se suicider à Berlin.Mais, àl'hôpital psychiatrique où elle est envoyée, les médecins remarquent que son corps est couvert de cicatrices, et que sa tête porte des marques de coup. Les médecins la baptisent "Mademoiselle l'inconnue" car elle refusait de donnait son nom. Elle séjourne deux année à l'hôpital,et ne prononce pas un mot. Et puis, un jour, coup de théâtre, elle déclare être Anastasia, l'une des filles du dernier tsar de Russie. C'est le début de la grande énigme.

    Les mêmes yeux

    Comment la croire ? Certes, l'inconnue présente des similitues physiques avec Anastasia : les mêmes yeux bleu-gris, la même malformation à un doigt de la main gauche, et le même oignon à un pied. Mais comment reconnaître la princesse Anastasia, adolescente pleine de vie (elle avait 17 ans au moment de la Révolution), dans cette femme décharnée et édentée?

    Des faits troublants

    LE MYSTERE ANASTASIAUne chose trouble pourtant certains de ceux qui l'observent. L'inconnue connaît beaucoup de détails de la vie à la Cour. Mais à l'époque, il n'y avait ni télé, ni journaux. Comment est-ce possible ? Autre anecdote troublante : alors qu'elle vivait à Saint-Pétersbourg, Anastasia visitait des blessés de guerre à l'hôpital. Parmi eux, une certain Philippe Dassel. Celui-ci rencontra l'inconnue et lui montra la photo d'un des blessés. Elle s'exclama : "Mais, c'est l'omme aux poches!" Or, c'est Anastasia qui avait donné ce surnom à cet homme. Etrange !

    LE MYSTERE ANASTASIA

    L'aide d'un détective

    Et voilà que les proches de la famille impériale accourent, eux aussi, au chevet de l'inconnue. Certains, comme sa cousine Xenia ou les enfants du docteur Botkine reconnaissent Anastasia. Mais d'autres en doutent : c'est le cas de son ancien précepteur, qui parle d'imposture. Cest vrai que, lorsque qu'on demande à l'inconnue comment elle a échappé au massacre, elle répond qu'elle ne veut pas "parler de cet horrible souvenir". Et puis, elle ne s'exprime pas en russe ! Pour mettre fin à cette affaire qui commence à faire trop de bruit à leur goût, les Romanov (membre de la famille impériale russe) engagent un détective privée. Il conclut que l'inconnue est ouvrière polonaise, Franziska Schwanzkowska. Elle aurait été blessée dans une explosion en 1916 (pendant la guerre), puis internée. On convoque son ancienne logeuse, qui la reconnaît, et son frère qui, lui, déclare que "cette dame a de trop belles manières pour être sa soeur". On n'est guère plus avancés !LE MYSTERE ANASTASIA

    Des procès en série

    Les années passent, les procès se multiplient contre Anna, qui meurt en 1984, dans la misère. En 1991 : nouveau coup de théâtre ! On retrouve en Russie, non loin du lieu du massacre, les squelettes de la famille impériale. Mais, à la surprise générale, il en manque deux... Les scientifiques déclarent alors que les corps manquants seraient ceux de la princesse Anastasia et de son frère Alexis. Le mystère est donc relancé! En 1993, l'ADN (porteur des gènes qui nous caractérisent) d'Anna, prélevé sur un morceau d'intestin est comparé à celui des ossements des squelettes retrouvés en Russie. Ils sont différents. Anna Andersen n'était donc pas Anastasia. Un verdict que les partisans "d'Anna-Anastasia" refusent. Ils parlent d'un complot de la famille Romanov pour garder l'héritage du tsar : Anastasia vivante, c'est elle qui aurait hérité. Quoi qu'il en soit, la mystérieuse Anna Andersen a emporté son secret dans la tombe...

     

    Suite de l'affaire (c'est un visiteur qui me l'a écrit) : 

    Il a été prouvé depuis que Anna Anderson ne pouvait être La Grande duchesse Anastasia, puisqu'un test ADN a été fait sur les restes du gros colon de Anna Anderson avec un cousin vivant encore en Pologne et qu'il a été négatif.

    Le mystère est donc terminé mais il est toutefois certains que cette histoire à sa place dans la catégorie "énigmes et mystères" !!!

      

    Carte postale éditée en Russie avant la révolution, pendant la guerre et représentant la grande duchesse Anastasia enfant, dernière fille du tsar Nicolas II. Cette carte est éditée au profit des oeuvres de guerre. Anastasia, née le 18 juin 1901  a été assassinée avec le tsar Nicolas II et toute sa famille par le pouvoir bolchévique en juillet 1918 à Ekaterinbourg. Elle avait 17 ans. Les cartes représentant les enfants de Nicolas II, ont largement circulé dans l'émigration russe (voir bibliophilieemigrationrusse), surtout dans les milieux monarchistes.
    En 2000, elle fut canonisée avec toute sa famille par l'Église orthodoxe russe. Une légende tenace affirme qu'Anastasia a survécu au massacre.

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    La quatrième fille de l’empereur Nicolas II de Russie et de l’impératrice Alexandra Feodorovna (Alix de Hesse et du Rhin) aurait survécu au massacre de la famille impériale russe le 17 juillet 1918 à Villa Ipatiev à Iekaterinbourg, grâce aux bijoux et aux diamants cousus dans sa robe, qui auraient fait ricocher les balles sans la toucher.

    Lors d’un interrogatoire, un soldat a certifié qu’il manquait un corps avant de les enterrer et que pendant le chemin, il a entendu des gémissements humains, de plus Anastasia a survécu aux coups de feu et aux coups des soldats léninistes dans la maison, les soldats l’ont frappée de nouveau mais n’ont pas vérifié si elle était morte, le mystère commence à cette scène, l’erreur de la non-vérification d’Anastasia et l’empressement d’enterrer tous les corps. De nombreuses femmes ont prétendu, tout au long du XXe siècle, être la grande-duchesse Anastasia. Anna Anderson est la plus célèbre d’entre elles avec Eugenia Smith (mais des tests ADN prouvent leur impostures).

    En 1990, les corps de la famille impériale ont été retrouvés et exhumés, puis identifiés par une analyse ADN. Deux corps manquent, celui du tsarévitch Alexei et celui de la grande-duchesse Anastasia ou celui de la grande-duchesse Maria. D’après le rapport de Yourovsky, qui dirigea l’exécution, ces deux corps furent brûlés dans les bois voisins. Cependant, il n’existe aucune preuve réelle de la mort du frère et d’une des sœurs.

    Le 16 juillet 1998, Nicolas II a été inhumé avec les membres de sa famille (sauf Alexei et Anastasia ou Maria, dont les corps n’ont pas été retrouvés) et les quatre membres de sa suite dans la Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg. Ils furent inhumés en présence des descendants de la famille Romanov, notamment du prince Nicolas Romanov, chef de la maison impériale de Russie. Le 14 août 2000, Nicolas II et sa famille ont été canonisés par l’Église orthodoxe de Russie, qui les considère comme morts martyrs.

    Mais d’après des fouilles récentes et la découverte des deux corps introuvables jusque là, on a pu certifier que les corps qui manquaient étaient ceux de la grande-duchesse Maria Nicolaevna Romanov (et non celui de la grande duchesse Anastasia) et de son frère, le tsarévitch Alexei, et qu’ils sont bel et bien morts avec leur famille (vérifié grâce à des tests ADN).

      

      

    sources : http://siteetcompagnie.free.fr/lemystre.htm

     

     

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  • Cathédrale russe de Nice.

    La justice française a confirmé jeudi 19 mai 2011 en appel, que la Fédération de Russie était bien propriétaire de la cathédrale russe Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par une association cultuelle orthodoxe qui entend se pourvoir en cassation. En janvier 2010, le tribunal de grande instance de Nice avait en première instance donné à l’Etat russe la propriété intégrale du terrain, du bâtiment et de toutes les oeuvres d’art et biens se trouvant à l’intérieur de la cathédrale, bâtie au début du XXe siècle par le tsar Nicolas II.

    La splendide cathédrale de Nice, actuellement sous protection du Patriarcat de Constantinople, est le symbole de ces guerres de chapelles.

    Plaque commémorative.

    Lors de l’audience, l’avocat avait estimé que les substantiels bénéfices produits par les droits d’entrée (3 euros par visiteur), n’étaient pas étrangers à l’attitude intransigeante, selon lui, de l’association cultuelle. La cathédrale  accueille chaque année 100.000 à 150.000 visiteurs. Du côté de l’association, on affirme que ces revenus servent exclusivement à payer des travaux et les neuf salariés des lieux.

    Classée monument historique, la cathédrale Saint-Nicolas de Nice renferme de nombreux trésors, dont une superbe iconostase et quelque 300 icônes, pour certaines offertes par les familles de russes blancs, venus en France au moment de la Révolution russe de 1917.

    La Paroisse Saint-Nicolas a 150 ans !

    Le 12 janvier 1860 était consacrée l’église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra de la rue Longchamp.

    Le 24 mars 1868 était inaugurée la Chapelle commémorative (le “Mausolée Impérial”) du Grand Duc Héritier, le Tsarévitch Nicolas décédé à Nice en 1865.

    En mars 1868 sur le territoire du Cimetière récemment fondé était consacrée une chapelle, elle aussi dédiée à Saint Nicolas, en souvenir du Tsarévitch.

    En décembre 1912 eut lieu la consécration solennelle de la cathédrale, érigée sur le terrain dit “du Mausolée Impérial”, en l’honneur de Saint-Nicolas et de Sainte-Alexandra.

    Le Grand duc Nicolas Alexandrovitch Romanov

    Avant la Révolution de 1917, la noblesse russe aimait à séjourner à Nice, où s’est installée par la suite une importante communauté exilée.

    17 janvier 1912, inauguration de la cathédrale de Nice

    Le chœur et son chef, M. Solar (tchèque). Près du porche,la grande-duchesse Anastasia Mikhailovna, et près d’elle le prince Alexandre Gueorguievitch Romanovsky, duc de Leuchtenberg.

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    ADN: la fin des impostures Alain Decaux raconte

     

     

    Alain Decaux

     

    L’ADN ne tranche pas seulement dans les controverses de l'actualité. Il révèle aussi la vérité des mystères du passé. Du nouveau sur le cas Naundorff et le cas Anastasia avec le célèbre historien, de l'Académie française

    Femme : En tant qu'historien, que pensez-vous de cette nouvelle donne ?

    Alain Decaux : C'est vrai qu'elle change tout en ce qui concerne les mystères de l'Histoire. C'est à la fois merveilleux et terrifiant pour les historiens. En effet, voilà tranchés, tout à coup, des débats datant de plus de cent ans. On peut se demander si ce n'était pas plus positif de rêver sur une énigme. Mais, pour l'Histoire, seule la vérité est souveraine.

    F. :Aujourd'hui, Par exemple, on n’a plus de doute sur Kaspar Hauser ?

     

    A.D. : C'est un personnage qui a surgi dans l'Histoire à Nuremberg. On a cru deviner dans l’arrivée de cet adolescent la révélation d’un être important dont l'identité aurait été longtemps dissimulée. Selon ses dires, il a été élevé dans un souterrain. Et pour un magistrat considérable à cette époque, Von Feuerbach, si on pris tant de soin pour l'élever loin de tout, c'est donc que cet enfant n'est pas n'importe qui. Et comme il est né sous le premier Empire, on va rechercher à cette époque s'il n'y a pas un bébé qui soit né et qui soit mort presque aussitôt. C’est alors qu’apparaît l'hypothèse selon laquelle ce Kaspar Hauser serait en vérité l'enfant caché de la grande-duchesse de Bade, née Stéphanie de Beauharnais. Durant fort longtemps, on a étudié et retourné cette affaire dans tous les sens. Après la guerre, le cinéaste Werner Herzog lui a consacré un chef-d’œuvre au grand écran. Les historiens ont beaucoup travaillé, moi je ne croyais pas à cette origine aussi noble qu'énigmatique. Aujourd'hui, l'ADN confirme mon jugement.

    F : Récemment, grâce à l’ADN toujours, on a acquis la certitude que ce Naundorff, qui se disait Louis XVII échappé du Temple, n'était en fait qu'un vulgaire imposteur ?

     

    A.D. : Au début de ma carrière, je suis allé interviewer André Castelot qui venait de publier un livre sur Louis XVII. J'ai toujours dit d'ailleurs que c'est à Louis XVII que nous devons de nous être rencontrés. Le professeur Locard, grand expert, directeur du laboratoire technique de police de Lyon - celui qu'on appelait pour l'empoisonneuse Marie Bénard - avait développé une thèse scientifique expliquant que Naundorff était bien Louis XVII. J'ai été ébloui par cette expertise : les cheveux de l'enfant Louis XVII et ceux de Naundorff étaient du même personnage. Mais un Hollandais a repris l'expertise et a dit que ce n'était pas tenable.

    F : Pourquoi Naundorff, de son temps, a-t-il eu tant de partisans et pourquoi en a-t-il encore ?

    A.D. : Naundorff n'était pas n'importe qui. C'était un inventeur spécialisé dans les explosifs et les fusées et qui avait mené plusieurs expériences en Angleterre dont certaines étaient relatées par la presse. Il est passé en Hollande et il a proposé à son roi ses inventions. Il a été nommé directeur de ce département militaire et longtemps la bombe Bourbon est demeurée en usage. Il a eu plusieurs enfants dont le dernier en Hollande. Il l'a déclaré sous le nom de Bourbon et personne n'a protesté. Quand il est mort, sa veuve et ses enfants ont continué de prétendre à la couronne de France. A Delft, j'ai vu sa tombe et j'ai assisté à l'exhumation de ce qui demeurait de son corps. Jeune journaliste, envoyé par Paris-Presse, j'ai fait faire une photo représentant le professeur qui examinait le squelette. En vérité, cette exhumation avait été faite pour une vérification d'âge, afin de comparer celui de Louis XVII et celui de Naundorff.

    E : Pourquoi les imposteurs, la plupart du temps, ne parlent-ils même pas leur langue d'origine ?

    A.D. : Etre silencieux, faire semblant, écouter, ne pas se dévoiler, est-ce que ce n'est pas cela qui facilite beaucoup le rôle des imposteurs ? Anastasia sortie de son asile d'aliénés rejoint la colonie russe de Berlin. Elle ne veut pas parler. Elle s'enferme dans un mutisme total. Elle a voulu se suicider dans un canal de Berlin. Après être demeurée deux ans dans un asile, une co-pensionnaire dit aux Russes blancs immigrés : " Là, il y a votre grande-duchesse Anastasia ! " Pendant qu'elle se taisait et qu'on croyait la reconnaître, on lui a raconté tout sur les rites, les histoires, les caprices de la cour. Et l'homme qui avait accueilli cette malheureuse chez lui se met à l'appeler " Altesse ". Mais il ne sait pas si parmi les filles du tsar, elle est Anastasia ou Tatiana. Alors, il se retire de la chambre en lui laissant deux feuilles de papier immaculé, l'une au nom d'Anastasia et l'autre au nom de Tatiana. Et il dit à la femme murée dans son silence : " Quand je rentrerai dans cette pièce de nouveau, je veux que vous ayez barré le nom de celle que vous n'êtes pas. " L’inconnue a barré le nom de Tatiana. Quand Anastasia a commencé à entrer dans son personnage, elle n'avait plus probablement d'identité. C'est pourquoi, elle a totalement endossé ce nouveau rôle avant de se mettre plus tard à apprendre le russe. J'ai été amené à l'approcher lors d'une réception donnée en son honneur au Figaro par Dominique Auclères qui était l'un de ses plus fervents soutiens. Plus tard, tournant un film sur Anastasia, je me suis rendu près de cette baraque dans la Forêt Noire où elle vivait cernée de chiens loups. Cette dame racontait qu'elle avait échappé aux massacres d'Ekaterinenbourg, enlevée par un homme qui l'emmenait en Roumanie. J’avais écrit alors que je voulais bien croire qu'elle ait oublié sa langue mais que j'étais surpris qu'elle parle l'allemand, la seule langue qu'on n'utilisait pas à la cour de Russie, où l'on parlait aussi aisément le français que l'anglais. Je me souviens d'un débat houleux, où nous nous étions, Michel de Saint-Pierre et moi-même heurtés violemment aux Dossiers de l'Ecran. Un Américain qui assistait au débat était stupéfait de la violence de nos propos et du calme après la tempête de l'émission : " Vous vous battiez comme si c'était un problème capital ", m'a-t-il dit. Je lui ai souri et expliqué que c'était un jeu très français. Cependant, ma conviction sur la langue utilisée par Anastasia était confirmée par le texte de Gilliard, le Français qui avait été pris comme précepteur des enfants impériaux. Dans ses souvenirs, il est formel ; les grandes-duchesses n'ont pas étudié l'allemand.

    F. :Grâce à l’ADN encore, on a pu reconnaître les ossements de Nicolas II ?

    Le tsar Nicolas II et la famille Impériale

    A.D. :Effectivement, la tragédie des derniers des Romanoff emprisonnés à Ekaterinenbourg s'est achevée avec l'approche de l'armée des Russes blancs qui voulaient délivrer la famille impériale de leur geôliers bolchéviques. C'était donc une course-poursuite entre les Blancs et les Rouges et, dans la précipitation autant que dans la peur de voir le tsar et sa famille délivrés par leurs partisans, les bolchéviques prirent la décision fatale. Après la fusillade d'Ekaterinenbourg, les cadavres ont été emportés en camion dans la nuit. Les Russes blancs approchaient. On entendait le son de leurs canons. Les Blancs sont arrivés presque tout de suite et ils ont arrêtés les gardes rouges qui avaient tiré. On les a interrogés et ils ont indiqué le puits de mine désafecté où d'après eux on avait jeté les cadavres. On a fouillé le puits mais on y a trouvé un magma informe. On a trouvé aussi des armatures en fer de corsets de femmes, autant de femmes que dans la cave du massacre et c'est sans doute pourquoi on n'est pas allé plus loin. Un brave homme obsédé par cette énigme a cherché ailleurs, au temps des communistes, et a trouvé des squelettes. Il l'a fait savoir un peu plus tard quand Gorbatchev a accédé au pouvoir. On a retrouvé ces squelettes et on a envoyé certains ossements à Londres où on les a soumis au test de l'ADN.

    F : Quelle est donc votre conclusion en tant qu'historien ?

    A.D. :L’historien a bien sûr envie qu'on résolve les mystères. Je suis très content pour ma part de ces découvertes modernes mais je pense aux lecteurs et au public à qui l'on ôte le droit de rêver. Finalement pourtant, la vérité doit l'emporter sur le rêve.

    Alain Decaux vient de publier, aux éditions Perrin, un nouveau livre : " La Guerre absolue ". L’ouvrage contient dix histoires qui se déroulent toutes pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles sont si extraordinaires qu'on les croirait surgies d'une imagination débridée. Or elles sont parfaitement authentiques. " Aucune de ces affaires n'auraient pu exister hors du climat né de la dernière guerre, affirme Alain Decaux, c'est pourquoi je l'appelle la guerre absolue. "

    Article du Magazine "FEMME" N° 120 Juillet-Aout 1998

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    Situé à 3 kilomètres de Yalta en Crimée, le palais de Livadia est aujourd’hui utilisé par les autorités de la république d’Ukraine. Jadis, il fut le lieu de villégiature estivale de la famille impériale de Russie et en particulier du tsar Nicolas II et de sa famille qui appréciaient tout particulièrement le climat de la région.

    A la base, c’est le tsar Alexandre II qui acheta le terrain et fit ériger un palais, un plus petit ainsi qu’une église. L’empereur Alexandre III aimait venir s’y reposer et y décéda en 1894.

     

    En 1911, après deux années de travaux sous les ordres de l’architecte Krasnov afin d’y apporter toutes les commodités nécessaires (entre autres l’éléctricité et le téléphone), fut inauguré le nouveau palais d’inspiration « Renaissance » construit avec du marbre de Carrare. Le palais comprenait plus d’une centaine de pièces.

    La famille impériale venait y passer ses étés en famille. Après la chute des Romanov, les lieux abritèrent une maison de repos mais tout le mobilier et les objets de valeurs furent pillés ou détruits.

    Lors de la Conférence de Yalta en 1945, la délégation américaine avec à sa tête Franklin Roosevelt y séjourna. (Merci à Patricio)

      

      

      

      

      

    http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2009/05/le-palais-de-livadia/

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