• ADDITIF :

     

      

    On a pu noter certaines ressemblances entre les destinées de Louis XVI (et de sa famille) et celle de Nicolas II (et de sa famille) . Bizzareries de l’Histoire … Notons quelques similitudes approximatives :

    Les deux Souverains sont intelligents, cultivés, mais ni prêts ni intéressés à règner.

    De plus ils sont tous les deux timides et velléitaires.

    Louis XVI a 20 ans quand il succède à Louis XV... Nicolas II 23 à la mort d’Alexandre III.

    Lors des fêtes publiques du Mariage de Louis avec Marie-Antoinette, des estrades s’effondrent dans la foule faisant des centaines de victimes... Lors fes fêtes du Couronnement de Nicolas et d’Alexandra la même catastrophe se produit.

    La Couronne de France attend un héritier pendant 15 ans, ...celle de Russie pendant 10.

    Marie-Antoinette, pour sa légèreté et ses dépenses, est vite détestée et surnommée "l’Autrichienne" ... Alexandra, pour son manque d’implication populaire, devient "l’Allemande".

    Louis XVI est obligé de convoquer les Etats Généraux... et Nicolas II de former la Douma.

    Révolution française en 1789 ... Révolution russe en 1917.

    Après 23 ans de mariage pour les Souverains français, c’est leur exécution ainsi que l’effroyable mort lente en prison du Dauphin... Après 24 ans de mariage c’est le massacre de la famille impériale russe.

    Pendant longtemps rumeurs de survie de Louis XVII et du Tsarévitch Alexis

    20 janvier 1793 : Les adieux de Louis XVI à sa famille la veille de son exécurtion

    Avril 1918 : Dernière photo de la famille impériale, à Tobolsk

     

    *****

    Bibliographie succincte :

    Jean des Cars : La saga des Romanov
    Henri Troyat : Nicolas II
    Hélène Carrère d'Encausse : Nicolas II
    Marc Ferro : Nocolas II

      

      

    sources : http://ancre.chez-alice.fr/romanov/romanov6.html

      

      

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  • Epilogue

    En 1976 deux chercheurs-enquêteurs privés, se fondant sur divers témoignages et écrits,
    se lancent à la recherche de l'emplacement où fut enterrée la famille impériale.

    En 1979, sur les lieux, à 80cm de profondeur, ils découvrent des ossements.
    Ils reboucheront soigneusement la fosse sans en parler le contexte politique
    de l'époque n'y étant pas favorable.

    En 1989, le système s'étant quelque peu modifié, ils révèlent leur découverte aux autorités.

    En 1991 les corps, au nombre de 9, sont exhumés et, grâce aux tests ADN, identifiés.
    Il s'agit bien des restes du tsar, de la tsarine et de 3 de leus filles.
    Les 4 autres étant ceux de leurs serviteurs massacrés avec eux.
    Manquent ceux du tsarévitch et d'une des grandes-duchesses (Maria ou Anastasia).

    En 1998 les restes des Romanov (et de leurs serviteurs) sont officiellement inhumé
    à Saint-Pétersbourg dans la cathédrale Saint Pierre - Saint Paul,
    en présence des membres descendants de la famille et des autorités russes.

    Le tombeau de Nicolas II et sa famille

    En 2000 l'ancien tsar et sa famille sont canonisés à Moscou (Cathédrale SaintSauveur)

    Icône repésentant la famille impériale

    Eglise construite sur l'emplacement
    de la maison Ipatiev,
    à Ekatérienbourg

    En 2007, à quelque distance de la première fosse sont découverts les 2 derniers corps, authentifiés aussi par l'ADN, du tsarévitch Alexis et d'une de ses soeurs.

    En 2008 le Parquet Général de Russie a décidé de réhabiliter le tsar et sa famille les considèrant comme "victimes de répressions politiques",

     

      

    sources de cet article : http://ancre.chez-alice.fr/romanov/romanov5.html

      

      

      

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  • Le Calvaire

      

    Consignés à Tsarkoïé Selo (palais d'été) de Mars à Juillet 1917 les prisonniers ont encore une vie presque normale, même si sorties et visites leur sont interdites ; ils sont dans le palais avec leurs serviteurs et les ex-souverains s'improvisent précepteurs de leurs enfants. 
     

    Le Gouvernement provisoire de Kérensky souhaite, au départ, favoriser l'exil de la famille vers la Grande-Bretagne, mais celle-ci, y compris le Roi, cousin du Tsar, n'y sont pas favorables.... Les choses traînent et deviennent impossibles.
    La surveillance et les brimades se multiplient ; les gardes changés souvent, sont de plus en plus hostiles et grossiers.

      

    Le 31 juillet, les prisonniers sont transférés à Tobolsk, en Sibérie, dans la maison du Gouverneur où la vie est encore convenable ; ils ont toujours leurs serviteurs, peuvent parfois sortir et les habitants leur apportent fréquemment des provisions car les vivres commencent à manquer.

      

    En Avril 1918, les bolchevicks se sont installés. On prévient l'ex-Tsar qu'il va être transféré.
    Il est arrêté dans l'Oural, à Eckatérienbourg. L'état d'Alexis ne lui permettant pas de voyager il va rester avec 3 de ses soeurs encore quelque temps à Toboslk avant que la famille soit à nouveau réunie.
    Ils sont alors enfermés dans une grande bâtisse inconfortable, la maison Ipatiev, bientôt entourée d'une palissade, fenêtres barbouillées de peinture afin de ne pas voir - et de n'être pas vus- à l'extérieur. Les portes intérieures sont constamment ouvertes ne laissant aucune intimité et les Gardes sont choisis parmi les plus farouches ennemis du régime impérial ; la famille subit les obscénités et les pires vexations.

    - Seule leur unité et leur foi en Dieu ont pu permettre leur survie dans de telles conditions -

     

     

    L'ex-Tsar, à Tsarkoïé-Selo
    où il est prisonnier avec sa famille,
    gardé, dès la mi-mars, par des contingents révolutionnaires.

    Tobolsk : 1918

     

    La maison Ipatiev

    Pendant ce temps la situation du Gouvernement russe, maintenant assuré par Lénine,
    depuis Octobre, s'est détériorée tant à l'extérieur qu'à l'intérieur où une armée "blanche" (monarchiste) a été levée et s'approche d'Ekatérienbourg.
    Lénine
    aurait alors donné alors l'ordre de tuer la famille impériale.

    L’exécution a lieu dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 au sous-sol de la maison Ipatiev où toute la famille est rassemblée .


    Le Massacre

    Les premières balles tuèrent sur le coup le Tsar, sa femme, son fils et leurs serviteurs. Les autres balles avaient blessé les filles du Tsar. Le groupe s'approcha d'elles et les exécuta d'une balle dans la tête. Puis, en cas de doute, les corps furent achevés à coup de hache et de baïonnette. sur le même lieu, en même temps étaient assassinés le médecin de la famille, la femme de chambre, le valet de chambre et le cuisinier.
    Les corps sont ensuite chargés dans un camion et jetés dans un ancien puits de mine après avoir été dépouillés de tous leurs vêtements et bijoux.
    De crainte qu'ils ne soient retrouvés, la nuit suivante, un autre groupe récupère les corps pour les enfouir plus loin dans les bois. Deux corps sont brûlés pendant que l'on creuse une fosse pour les autres que l'on arrose d'acide sulfurique avant de les recouvrir de terre et de traverses de chemin de fer.

    Quelques jours plus tard les "Blancs" prennent Ekatérienbourg
    mais ne savent pas ce qu'est devenue la famille impériale....

    ***

    De juin 1918 à janvier 1919, 18 membres de la dynastie des Romanov sont assassinés.


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  • Les années sombres

    Nicolas et Alexandra ont eu 4 filles mais le trône attend un héritier, accueilli dans la liesse le 12 août 1904. Mais quelques semaines plus tard on se rend compte que le tsarévitch Alexis est atteint d'hémophilie (maladie génétique transmise par les femmes - ici sa grand-mère Victoria de Grande Bretagne- qui n'atteint que les hommes). L'enfant est très fragile, sujet à de fréquentes hémorragies, maladie que les médecins sont impuissants à soigner à cette époque. La vie de la famille impériale va se concentrer sur le petit malade . Il semblerait que le moine Raspoutine l'aurait sauvé, par l'impostion des mains et la prière, en 1907 et en 1912, d'où son influence à la Cour.

    La situation internationale est alors très tendue. En juillet 1914 un Serbe assassine l'héritier de l'Empire austro-hongrois.

    L'Autriche déclare la guerre à la Serbie ; la Russie s'est rangée aux côtés des Serbes (slaves), laPrusse à ceux de l'Autriche. Par le "jeu des alliances" la France et l'Angleterre vont entrer en guerre contre la Prusse...

     

    Alexis Nicolaïevitch Romanov

    Alexis et Nicolas II passant les troupes en revue

    La Guerre

    Les opérations militaires s'ouvrent à l'est par l'offensive des troupes russes en Prusse orientale. Cette offensive est écrasée par Hindenburg, montrant le manque d'équipement et d'armement de l'armée impériale.

    En août 1915, Nicolas II prend lecommandant des armées, écartant son oncle le grand-duc Nicolas Romanov. Plus tard il fera venir à ses côtés le tsarévitch dont la santé s'est provisoirement améliorée.

    Trop éloigné de la capitale il laisse le pouvoir à l'impératrice Alexandra Feodorovna et à celui qui est devenu son conseiller, Raspoutine, tous les deux discrédités auprès de la noblesse et du peuple. L'assassinat de Raspoutine, en décembre 1917, ne rétablit pas la situation politique.
    La Douma et les partis ouvriers s'agitent.

    On demande alors ouvertement l'abdication du tsar et l'exil de la tsarine !

    Des promesses du Tsar à la Douma pour donner à celle-ci plus de pouvoirs seraient absolument indispensables. Il s'y refuse.
    Les mouvements des grève ont repris et se s'amplifient d'heure en heure.
    Les militants bolcheviks s'emploient à démoraliser les troupes.
     

    Lénine veut transformer la guerre en guerre civile pour renverser le régime.

    Le Tsar, loin de Pétrograd (Saint-Pétersbourg) est à son Q.G. en Biélorussie
     

    Le 25 février, ne réalisant pas le danger de la situation, il ordonne de faire cesser par la force les désordres à Pétrograd.

    Ce refus de toute négociation, de tout compromis fait basculer cette révolte en une révolution .

    Le 27 février, la garnison de Pétrograd (150 000 hommes) se joint aux insurgés.

    L'État-major fait pression sur le Tsar pour que celui-ci abdique afin de sauver l'indépendance du pays et assurer la sauvegarde de la dynastie.
    Le 2 mars 1917, Nicolas II renonce au trône, non en faveur de son fils qu'il sait très fragile, mais de son frère, le grand-duc Michel.
    Devant l'opposition populaire celui-ci renfuse
    la couronne le lendemain.

    L'Acte d'Abdication de Nicolas II

     

    - En moins d'une semaine le Régime impérial des Romanov a été abattu. -

     

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  • LE DRAME DES ROMANOV

      

      

    Dans la nuit du 17 juillet 1918, le Tsar Nicolas II, son épouse Alexandra Feodorovna, leurs enfants Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexis ainsi que leurs serviteurs sont massacrés par les bolchevicks.

    Le règne de Nicolas II s'était achevé le 2 Mars 1917 par une abdication.

    Comment la dynastie ROMANOVen est-elle arrivée là ?

     

    ***

      

      

    D'abord, un peu d'HISTOIRE :

    En 1605 "le tsar" (césar, empereur) Boris Goudounov, qui avait succédé, après avoir été choisi par l'assemblée des "boyards" (seigneurs) à Ivan IV le terrible, meurt. Suit une période de troubles pendant laquelle plusieurs prétendants au trône sont en lutte. Le 21 février 1613 l'assemblée élit comme nouveau tsar Michel Romanov (16 ans) dont le grand-père était le frère de la première épouse d'Ivan IV. C'est le début de la dynastie des Romanov.

    ---------- A titre de repère sachons qu'en France, Henri IV a été assassiné en 1610 et que Louis XIII (9 ans en 1613) règne, sous la Régence de sa mère Marie de Médicis. ----------

    Michel 1er et ses successeurs vont rétablir l'ordre, agrandir et asseoir leur Empire pour en faire un des principaux Etats du monde. Parmi les tsars de cette dynastie notons particulièrement :

    Pierre 1er le grand, qui en 1689 prend le pouvoir, fonde Saint-Pétersbourg, ouvre la Russie sur l'Occident et la modernise ; CatherineII la grande, dès 1762, fut un "despote éclairé"qui agrandit l'Empire et réorganisa l'administration ; Alexandre 1er, en 1801, rival de Napoléon 1er et dit "le libérateur de l'Europe" ; Alexandre II, en 1856, tsar réformateur qui abolit le "servage" et entama de nombreuses réformes mais fut assassiné en 1881 ; Alexandre III qui lui succède, entreprend la répression du terrorisme (durcissant à nouveau le régime impérial) et est l'artisan de l'alliance franco-russe . Il meurt très rapidementen 1894 ; son fils Nicolas II n'est pas préparé à règner...

    Pierre Ier le grand ------ blason des Romanov ----- Catherine II la grande

    Alexandre Ier ------- Alexandre II ------- Alexandre III

     

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  • LE REGNE DE NICOLAS II

     

    Les premières années

    Le jeune tsar est très réservé, bien éduqué (il est bon cavalier, parle plusieurs langues, ...) mais n'a pas été initié à la politique sauf pour des démarches officielles. C'est au cours d'un de ces voyages qu'il rencontre sa future femme Alix de Hesse, cousine de Guillaume II de Prusse.

    Il l'épouse, le 28 novembre 1894, sous le nom russifié d'Alexandra Fédorovna.

    Le 26 mai 1696 il est couronné à Moscou Empereur et autocrate de "toutes les Russies" (terme hérité du temps de diverses principautés russes) et Basileus (ancien titre des empereurs de Byzance) de l'église orthodoxe russe.

     

    Couronnement de Nicolas II

    Conseil d'Etat présidé par le Tsar

    Un règne difficile

    Malgré une conjoncture économique favorable et un premier ministre, Serge de Witte, très entreprenant qui sait attirer les capitaux étrangers pour moderniser le pays, Nicolas II ne voudra pas comprendre que la modernisation du pays passe aussi par l'évolution sociale, particulièrement l'amélioraion du sort des ouvrierset des paysans. Il ne conçoit pas non plus cèder lea moindre parcelle de son pouvoir autocratique Le 22 Janvier 1905 une manifestaion pacifique est menée à Saint-Pétersbourg devant le palais impérial (d'où le Tsar est absent) et réprimée dans le sang - le dimanche rouge - prélude à une première Révolution qui amènera Nicolas II à autoriser la Douma assemblée parlementaire aux pouvoirs limités... qu'il s'efforcera vite de réduire.

    En politique extérieure il souhaite renforcer ses positions par des victoires de prestige et fait occuper la Mandchourie en 1901. Début 1904 les Japonais, menacés dans leur hégémonie asiatique, attaquent l'escadre russe ; c'est la guerre et l'accumutation des défaites pour l'armée russe jusqu'à la paix en 1905.

     

    A partir de 1906, Piotr Stolypine est au pouvoir. Il pense que seul le développement économique du pays peut stopper la montée révolutionnaire et va mener de front une politique de répression et de modernisation, particulièrement une "réforme agraire" qui va lui valoir la haine des grands propriétaires fonciers qui seront probablement à l'origine de son assassinat en Septembre 1911.

    Malheureusement son oeuvre, qui aurait pu sauver le régime tsariste, n'est pas poursuivie. Les troubles et les grèves redoublent.

    Parallèlement, l'emprise du moine Raspoutine sur l'esprit du Tsar, et surtout de la Tsarine, s'est affirmée et ne contribue pas à la popularité de cette dernière... (voir sur ce même site, dans "Enigmes " : Raspoutine.)

    Quelques bonnes mesures sociales sont cependant adoptéese n 1912 et, en 1913, la célébration du tricentenaire de la Dynastie Romanov est un grand succès populaire... mais qui sera de courte durée car déjà la Guerre se prépare en Europe.

     

    Piotr Stolypine

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Tricentenaire de la Dynastie ROMANOV

     

                                                                   

     

     

     

     

                                                                            suite

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  •  
       
     COEUR!!!!

    histoire

    Moi, diamant du tsar Nicolas II, échoué à Genève

    Un diamantaire genevois a acquis un solitaire ayant appartenu au dernier tsar de Russie. Récit du périple d'une pierre précieuse.

    Par Laure Lugon Zugravu - Bilan No.21 - 04.12.2009

     

    Si les cailloux sont doués de mémoire, il semble que la mienne vaille le récit. C'est à tout le moins le point de vue de l'homme qui m'acquit le dernier: un diamantaire genevois dont l'originalité la moindre tient au fait qu'il se considère dépositaire de mon histoire davantage qu'heureux propriétaire d'une chose de prix. On peut le croire. Sa discrétion m'a soustrait à la concupiscence des temps, sa poésie a rehaussé mon éclat d'origine. En un coup d'oeil, il avait deviné dans les miroitements pétrolés et bleuâtres de mes facettes la signature des terres de Golconde.C'est en effet aux alentours de ce fort anglais de l'Andhra Pradesh, en Inde, seule source au monde de diamant jusqu'au XIXe siècle, que je naquis, vive fulgurance dans la roche noire.

    Des mains d'un paysan misérable, je passai à celles d'un soldat de garnison, puis à celles des trésoriers de l'Empire britannique. J'aurais pu finir serti sur la couronne de Sa Très Gracieuse Majesté, le sort me jeta dans le coffre des Romanov. C'était aux alentours de 1860, s'il m'en souvient bien, que m'acheta l'empereur Alexandre II Nicolaïévitch. A sa mort, je revins à son fils Nicolas II, dernier tsar de toutes les Russies, assassiné en 1918 par les bolcheviks.Il devait être écrit que je ne resterais pas aux mains des grands de ce monde, leur préférant ses valets.

    Nicolas II ne tenait de son père ni la stature, plantureuse, ni le style, autoritaire. Il en souffrait. Aussi avait-il fait appel à un tailleur autrichien pour donner à sa silhouette un peu de l'envergure dont elle manquait, pour tenter de réduire le fossé entre l'ogre de père et le danseur de fils - le tsarévitch valsait comme un dieu. Je ne sais si ce couturier réussit ou échoua dans sa tâche à «relooker» Nicolas II, diraient vos contemporains. Probablement, puisque l'empereur m'offrit un jour à celui-ci. Pour un tsar, fût-il sentimental, je n'étais que de la poussière de gilet.

    De pierre précieuse à caillou du chagrin

    Va donc pour la poche du tailleur viennois où je m'encanaillais désormais avec de la menue passementerie. Permettez que je taise le nom du tailleur, par égard à feu son épouse qu'il fit passablement pleurer. Car l'Autrichien, lors de ses nombreux séjours à Saint-Pétersbourg, succomba aux charmes d'une belle Russe aux yeux gris. Elle lui fit perdre la tête et le sens des responsabilités, encore que certains pourraient en disconvenir, puisqu'en quittant son épouse et ses enfants, il leur laissa tout de même une poire pour la soif, votre serviteur.

    Et c'est ainsi que de précieuse je devins la pierre du chagrin, cristallisant dans la brillance contrastée de mes brisures l'amour adultère des lointaines Russies et la douleur d'une femme qui aurait préféré l'homme au diamant.Ma disgrâce dura un siècle, même si, pierre éternelle, j'avais le temps. Elle se transmit de l'épouse éplorée à la fille, puis à la petite-fille. Même taillé à la mode fin XXle, je n'ornai le doigt d'aucune de ces dames, persuadées que mon éclat n'apportait que malheur à celles qui s'en approcheraient. J'avais passé des millions d'années dans les terres volcaniques, je pouvais bien durer dans la poussière d'un tiroir parmi des bijoux de pacotille.

    Jusqu'à il y a dix ans, lorsque la petite-fille du tailleur, établie à Genève, contacta un gemmologue pour évaluer la succession familiale. Je me souviens comme si c'était hier du regard du bonhomme derrière sa loupe: sa joie n'était pas raison de ma valeur vénale, 5,26 carats, 60 000 francs, elle était la marque d'un pur plaisir d'esthète. Je me souviens tout aussi distinctement de ses mots: «Madame, cette pierre est immensément belle. Je ne vous fais pas payer cette expertise, en échange de quoi vous vous engagez à me contacter si vous décidez un jour de la vendre.»

    La dame lui conta mon histoire, son romantisme fit le reste. De moi, il devait dire que je suis plusieurs fois beau, à la croisée des destins et des époques. C'est de ces histoires plurielles qu'il m'investit: Golconde la colline mythique, la dynastie russe exécutée, la fragilité des grands, la souffrance des simples, la pierre de légende investie d'une humanité chancelante. «Ce caillou a un charme absolu, et Dieu sait si ma femme le porte bien».Car neuf ans après l'expertise, alors que je sommeillais toujours dans la naphtaline des descendants du tailleur, la vieille dame tint parole et appela mon diamantaire. Elle dit: «Ça va m'aider à payer mes impôts.» De ce contraste entre prosaïsme de la vendeuse et poésie du diamant solitaire, mon nouveau propriétaire s'amuse encore. Si les cailloux sont doués de mémoire, c'est cet homme qui m'aura donné la parole.


    Crédit photo:D.R.

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    Nicolas II - son assassinat.

     

    Nikolaï Alexandrovitch Romanov est né près de Saint-Pétersbourg le 18 mai 1868, le fils aîné du tsar Alexandre III. Quand il succède à son père en 1894, il avait très peu d'expérience de gouvernement. Dans la même année, Nicolas a épousé la princesse Alexandra de Hesse-Darmstadt (un duché en Allemagne). Ils ont eu quatre filles et un fils, Alexis, qui a souffert de la maladie de l'hémophilie.

    Alexandra était la personnalité dominante dans leur relation et a encouragé les tendances autocratiques faibles Nicolas. Il se méfiait plupart de ses ministres et pourtant été incapable d'accomplir la tâche de gouverner le vaste empire de Russie.

    Déterminé à ce que la Russie ne doit pas être laissé de côté dans la lutte pour les possessions coloniales, Nicolas encouragé l'expansion russe en Mandchourie. Cela a provoqué la guerre avec le Japon en 1904. La défaite russe en résulte conduit à des grèves et des émeutes. En Janvier 1905, sur «Bloody Sunday», l'armée de Saint-Pétersbourg a tiré sur une foule réclamant des réformes radicales. L'opposition au tsar Nicolas a grandi et a été contraint d'accorder une constitution et d'établir un parlement, la Douma.

    Nicolas concessions étaient limitées. Modifications ont été apportées dans le vote des lois pour empêcher l'élection de radicaux et la police secrète a continué à écraser l'opposition. Toutefois, la Douma a donné beaucoup plus de gens, surtout les classes moyennes, une voix au sein du gouvernement.

    Le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 temporairement renforcé la monarchie, avec la Russie alliée à la France et la Grande-Bretagne contre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. À la mi-1915 Nicolas a pris la décision désastreuse pour prendre le commandement direct des armées russes. Dès lors, chaque échec militaire était directement associé avec lui.

    Avec Nicholas souvent absent, Alexandra a pris un rôle plus actif dans le gouvernement. La Russie subissait de lourdes pertes dans la guerre, il y avait une inflation élevée et de graves pénuries alimentaires à la maison, ce qui a aggravé la pauvreté écrasante majorité des Russes déjà enduré. D'origine allemande Alexandra est rapidement devenu le foyer de mécontentement, de même que sa confidente, la mystique, Raspoutine, qui avait été à la cour depuis 1905 et avait acquis une grande influence grâce à son apparente capacité à traiter les hémophiles d'Alexis, l'héritier du trône.

    En Décembre 1916, Raspoutine fut assassiné par un groupe de nobles mécontents. Puis en Février 1917, répandue manifestations populaires ont commencé dans la capitale de Petrograd (Saint-Pétersbourg comme a été rebaptisé en 1914). Nicolas a perdu le soutien de l'armée et n'avait pas d'autre alternative que d'abdiquer. Un gouvernement provisoire fut établi fragile. Le tsar et sa famille ont été détenus dans des lieux différents, d'être finalement incarcéré à Ekaterinbourg dans l'Oural.

    En Octobre 1917, les bolcheviks renversent le gouvernement provisoire. Suite à un traité de paix avec l'Allemagne dans rudes Mars 1918, la Russie sombré dans la guerre civile. Le 17 Juillet 1918, que les anti-bolcheviks approché Ekaterinbourg, Nicolas et sa famille ont été exécutés. Ce fut presque certainement sur les ordres du chef bolchevique Vladimir Lénine.

      

     

    Le tsar Nicolas II, 1918

     

    Avait -il des pressions croissantes de la Première Guerre mondiale, combinée avec des années d'injustice, a renversé la règle du tsar Nicolas II en Mars 1917.Forcé d'abdiquer, il a été remplacé par un gouvernement provisoire s'engage à continuer la guerre.

    L'augmentation des pertes à l'avant et la crainte d'une offensive allemande sur Moscou éroder le soutien restait peu pour la guerre

    La famille Romanov
    ont été exécutés tous les Placez votre curseur sur chaque pour plus d'informations
     

    et sapé l'autorité du gouvernement provisoire. Capitalisant sur ​​cette situation, les Allemands secrètement transporté les exilés Vladimir Lénine dans un wagon plombé de la Suisse vers la Russie dans l'espoir qu'il serait enflammer la tourmente. Attentes allemandes ont été réalisées dans la nuit du 6-7 Novembre où Lénine a conduit les bolcheviks dans une tentative réussie pour saisir les rênes du pouvoir à Saint-Pétersbourg.Les forces anti-bolcheviques (les Russes blancs) a immédiatement pris les armes pour renverser le régime communiste et la Russie a été plongé dans une guerre civile brutale.Les éléments suivants Mars le régime communiste ont signé un traité avec les Allemands fin à la participation de la Russie dans la Première Guerre mondiale

    Dans ce contexte de chaos politique, le tsar et sa famille ont d'abord été gardé comme prisonniers près de Saint-Pétersbourg, puis transporté au-delà des montagnes de l'Oural pour finalement atteindre la ville d'Ekaterinbourg, au printemps 1918.Les sept membres de la famille royale et leur cortège de petites étaient confinées à la maison d'un marchand local réussi, NN Ipatiev, qui avait été réquisitionné par les bolcheviques de ce but.

    A la mi-Juillet un contingent tchèque de l'armée blanche s'approchait Ekaterinbourg et les sons de coups de feu pouvaient être entendus dans le lointain par les prisonniers royaux et leurs ravisseurs bolchevique.L'arrivée de leurs libérateurs potentiels ont scellé le destin du tsar et de sa famille.

    Pendant les premières heures du matin du 17 Juillet au Tsar, sa femme, enfants et serviteurs furent parqués dans la cave de leur maison de prison et exécutés.

    «Nous devons tirer tous ce soir. "

    Pavel Medvedev a été un membre de l'escouade de soldats gardant la famille royale. Il décrit ce qui s'est passé:  

    =

    «Dans la soirée du 16 Juillet, entre sept et huit heures, quand le moment de mon devoir venait de commencer; commandant Iourovski, [m'a ordonné de prendre toutes les revolvers Nagan des gardes et de les traduire à lui. je pris douze revolvers des sentinelles ainsi que de certains autres des gardes et les apporta au bureau du commandant.

    Iourovski m'a dit: «Nous devons tuer tous ce soir, en aviser les gardes de ne pas être alarmé si ils entendent coups."J'ai compris, par conséquent, que Iourovski qu'il avait dans son esprit pour tirer l'ensemble de la famille du Tsar, ainsi que le médecin et les serviteurs qui vivait avec eux, mais je ne lui demande pas où et par qui la décision avait été prise. .. Vers dix heures du soir, en conformité avec l'ordre de Iourovski j'ai informé les gardes de ne pas être alarmé si ils devraient entendre les tirs.

    Vers minuit Iourovski réveillé la famille du Tsar.Je ne sais pas si il leur dit la raison qu'ils avaient été réveillés et où ils devaient être prises, mais je affirmer positivement qu'il était Iourovski qui sont entrés dans la chambre occupée par la famille du Tsar.Dans environ une heure dans l'ensemble de la famille, le médecin, la femme de ménage et les serveurs se leva, lavés et habillés eux.

    Juste avant Iourovski alla réveiller la famille, deux membres de la Commission extraordinaire [de l'Union soviétique Ekaterinbourg] est arrivé à la maison Ipatiev. Peu de temps après une heures, le tsar, la tsarine, leurs quatre filles, la femme de ménage, le médecin, le cuisinier et les serveurs ont laissé leur chambres. Le tsar réalisé l'héritier dans ses bras. L'empereur et l'héritier étaient habillés en gimnasterkas [chemises des soldats] et coiffés de casquettes.L'impératrice, ses filles et les autres le suivirent.Iourovski, son adjoint et les deux mentionnés ci-dessus les membres de la Commission extraordinaire les accompagnaient.J'étais également présent.

    Lors de ma aucune présence de la famille du Tsar posé de questions.Ils n'ont pas pleurer ou pleurer.Ayant descendu l'escalier de la

    La maison Ipatiev

    Au premier étage, nous sortîmes dans la cour, et de là à la deuxième porte (en partant de la porte) nous sommes entrés dans le rez de chaussée de la maison.Lorsque la chambre (qui jouxte la salle de magasin avec une porte étanche) a été atteint, Iourovski commandé des chaises pour être portée, et son assistant ont apporté trois chaises.Une chaise a été donnée à l'empereur, l'un à l'impératrice, et le troisième à l'héritier.

    L'impératrice était assis au mur par la fenêtre, près de la colonne noire de l'arche.Derrière elle se tenaient trois de ses filles (je connaissais leurs visages très bien, parce que je les avais vus tous les jours quand ils marchaient dans le jardin, mais je ne connais pas leurs noms).L'héritier et l'empereur assis côte à côte presque au milieu de la salle.Docteur Botkine se tenait derrière l'héritier.La servante, une femme très grande, se tenait à la gauche de la porte menant à la salle de magasin; à ses côtés se tenait l'une des filles du tsar (le quatrième).Deux serviteurs debout contre le mur sur la gauche de l'entrée de la salle.

    La femme de ménage effectué un oreiller. Filles du tsar aussi apporté avec eux de petits oreillers. Un oreiller a été mis sur la chaise de l'impératrice, un autre sur la chaise de l'héritier. Il semblait que tous deviné leur sort, mais pas l'un d'eux poussa un son unique. En ce moment onze hommes entra dans la chambre: Iourovski, son adjoint, deux membres de la Commission extraordinaire, et sept Lettons[agents de l'infâme Tcheka ou police secrète] ..

    Iourovski m'a ordonné de quitter, en disant: «Allez dans la rue, voir s'il ya quelqu'un là-bas, et attendre de voir si les coups de feu ont été entendus." Je suis sorti de la cour, qui était entouré d'une clôture, mais avant que je sois à la rue, j'ai entendu les tirs. Je suis retourné à la maison immédiatement (seulement deux ou trois minutes se sont écoulées) et entrant dans la chambre où l'exécution avait eu lieu, j'ai vu que tous les membres de la famille du Tsar étaient couchés sur le sol avec beaucoup de blessures dans leur corps. Le sang coulait dans les ruisseaux. Le médecin, la femme de ménage et deux garçons avaient également été abattu. Quand je suis entré l'héritier était toujours vivant et gémit un peu. Iourovski monta et tira deux ou trois autres fois à lui. Puis l'héritier était encore. "

     

    Comment citer cet article:
    "L'exécution du tsar Nicolas II, 1918,« témoin de l'Histoire, www.eyewitnesstohistory.com (2005).

     

     

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    PEINTRES XIXè siècle

    De 1828 à 1910, Léon Tolstoöi a vécu sous les règnes de quatre Tsars: Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III et Nicolas II.

    Deux d'entre'eux ( Alexandre II et Nicolas II) seront assassinés par des révolutionnaires.

    Tolstoï aura vu l'Empire russe se transformer à une vitesse vertigineuse et par ailleurs, demeurer dans l'incapacité à anticiper les évènements et à s'adapter sereinement aux grandes mutations économiques et politiques du XIXe et du début du XXe siècle.

     La fin du règne du Tsar Nicolas et de toute sa famille.

     

    Le Tsar Nicolas II qui règna sur un Empire immense de 1894 à 1917.

    Sous son règne, la Russie se modernisa rapidement sous la houlette du Premier ministre Stolypine, au point de devenir un partenaire économique et culturel très recherché par la république française (Emprunts russes) et l'Angleterre.

    En dépit du caractère autocratique du régime impérial russe, ou peut-être grace à lui, les talents artistiques ne manquèrent pas de fleurir dans tous les domaines durant cette période...

    Les révolutionnaires, inquiets des progrès accomplis par le gouvernement, assassinèrent Stolypine (1911) et multiplièrent les actions violentes afin d'affoler le pouvoir impérial qui freina les réformes libérales et se crispa sur ses prérogatives, précipitant sa chute.

    Nicolas II fut sauvagement massacré avec toute sa famille en 1918 par les Bolchéviks sur ordre de Lénine.

     Née à la fin du temps des Troubles, installée sur le trône en 1614, la dynastie des Romanov n'aura cessé d'affronter la défiance des slavophiles, l'ambition des prétendants et les désordres qui menacent depuis toujours l'équilibre de la Russie. De Michel Ier à Nicolas II, ils ont gouverné au bord du gouffre pour écrire des pages les plus fascinantes de l'histoire du monde. La leur s'est achevée en tragédie.

    La fin du règne du Tsar Nicolas et de toute sa famille.

                                                      Le Tsar Nicolas II et sa famille.

    Ils étaient d'une beauté racée, très unis dans la vie, comme il le seront dans la captivité et la mort...

     

      

    En massacrant la famille impériale en 1918, les Bolchéviques, comme les Révolutionnaires français en 1793, condamnent tout le peuple à la laideur et à l'emprisonnement des corps et des esprits.

      

    photographies google.

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  • Maria Nicolaievna Romanov

     





















    Maria Romanov est née le 26 juin 1899.
    Si elle était très jolie avec ses cheveux brun clair aux reflets dorés et ses immenses yeux bleu foncé, sa mère disait qu'elle avait une"masse graisseuse considérable".Grande pour son âge, pleine de vie et de couleurs, Maria était aussi romantique, rêveuse et elle adorait les bébés.
    Très proche d'Anastasia, sa soeur cadette, elles se font appelées "La Petite Paire".Mais, plus communément, elle est surnommée"Ange"par ses trois soeurs car elle ne faisait presque jamais de bêtises et était considérée comme un exemple pour Olga et Tatiana qui sont pourtant ses soeurs aînées.
    Elle a été assassinée par les Bolchéviks le 17 juillet 1918.

     

    Source /http://lesromanov.blogspot.com/2008/01/maria-nicolaievna-romanov.html

     

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