• Louise de la Fayette, favorite de Louis XIII

     Louise de la Fayette (1618-1665)

     


    Issue d'une noble famille auvergnate, Marie-Louise Motier de la Fayette fut aimée de Louis XIII à partir de 1635. Favorite platonique, elle eut sur lui beaucoup d'influence, mais point autant que le cardinal de Richelieu qui la poussa à se retirer à la Visitation en 1637. Modèle de vertu pour ses soeurs, elle devint Supérieure de Chaillot en 1655, fut très estimée des reines de France et d'Angleterre et mourut en odeur de sainteté.

      

     

    Une enfance obscure

     

     Marie-Louise Motier de la Fayette « naquit le jeudi 8 novembre, à neuf heures du matin, l’an 1618, à Vésigneux, fut baptisée à Saint-Martin-du-Puy, paroisse dudit Vésigneux », dans une famille comptant quatorze enfants. Sa naissance était distinguée : ses parents, Jean Motier de la Fayette, seigneur de Hautefeuille, et Marguerite de Bourbon-Busset, faisaient partie de la plus haute noblesse auvergnate. Leur parenté noble remontait avec certitude au XIIIe siècle. Le premier seigneur de la Fayette, Pons Motier, s'était croisé avec Saint Louis. Bien que provinciaux, ils comptaient beaucoup de parents bien en cour et familiers du roi de France Louis XIII.

     

     

     L’enfance de Mlle de la Fayette est assez obscure. On sait que son éducation fut soignée. Selon ses biographes, tels l’abbé Sorin, elle la dut au mérite reconnu de sa mère qui lui transmit sa grande piété et son sens du devoir. Marguerite de Bourbon-Busset était reconnue comme une âme pleine « de foi et d’élévation, qui aimeraient mieux mourir que de trahir Dieu et leur conscience » et « se pouvait dire la plus heureuse femme du monde, non tant pour les belles qualités dont elle était pourvue que parce qu’elle eut le bonheur d’être mère d’une si excellente fille » 

     

     

     La vocation monastique de la petite Marie-Louise s’éveilla dès cette époque, dit-on. Lorsque l’on parla de la faire aller à la cour, ce qui arriva en 1632, elle en aurait été fort enthousiasmée, espérant par là pouvoir entrer plus vite en religion. Plus tard, elle dira : « Le seul plaisir que j’ai eu d’y venir [à la cour] était de penser que je pourrais plus facilement, dans cette grande ville, me faire religieuse » A relativiser cependant : la cour n’était pas vraiment un carrefour entre le cloître et le monde, et sans doute les espérances de la fillette ne se résumaient pas, en ce temps-là du moins, à s’enfermer promptement dans quelque couvent.      

     

     

    Louise de la Fayette

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