• MICHELE MORGAN

     

    ACTEURS

    ENFANCE :

    Elle est l'aînée de 4 enfants. Lorsqu'elle a 3 ans, Marcel Schultz, un collègue de travail de son père et astrologue amateur, lui prédit dans son thème astral la célébrité dans le monde. Son père, chef de service dans une maison de parfum d’exportation, est au chômage après la crise de 1929. Il installe sa famille à Dieppe en 1933 où il reprend le fonds de commerce d'une épicerie mais fait faillite deux ans plus tard[1]. Elle découvre la scène lors des spectacles du Casino de Dieppe.

    Elle a publié ses mémoires, Avec ces yeux-là, en 1977 :
    1935 : elle décide avec son frère cadet Paul de fuguer de l'école et d'aller chez ses grands-parents à Paris ; par l'intermédiaire d'agences de casting, elle y décroche son premier rôle de figurante dans Mam'zelle Mozart au cours duquel le réalisateur Yvan Noé lui conseille de se perfectionner en prenant des cours d’art dramatique
    1936 : elle suit des cours de formation théâtrale chez René Simon
    1937 : Jeanne Witta la recommande à Marc Allégret. Après un essai concluant, elle signe son premier contrat (12 500 F) pour Gribouille. Tournage de Février à Avril. Premier succès. RKO lui propose un contrat à Hollywood sur la base de 2000 F par semaine. En octobre et décembre, elle tourne Orage avec Charles Boyer, la grande star de l'époque. Elle prend le surnom de Michèle Morgan grace à Marc Allégret.

     

    Morgan Michèle

      

    Michèle Morgan, de son vrai nom Simone Roussel, naît le 29 février 1920 à Paris.

    Dès son plus jeune âge, elle décide qu'elle fera du cinéma. Elle effectue ses débuts en 1935 dans “Mademoiselle Mozart” avec Danielle Darrieux était déjà une grande vedette. Son metteur en scène lui conseille de prendre des cours d'art dramatique chez René Simon.

    Parallèlement, elle continue à faire de la figuration pour ”Une Fille A Papa” de René Guissart puis en 1936, dans “Gigolette”, “Mes Tantes Et Moi” et “Le Mioche” de Léonide Moguy. C'est une collaboratrice de Marc Allégret qui lui fait faire un essai pour être la partenaire de Raimu dans “Gribouille” en 1937 d'après la pièce de Marcel Achard. Ce sera son premier rôle et tout de suite le succès.

    C'est à cette occasion qu'elle adopte le pseudonyme de Michèle Morgan. Dès lors, les films vont s'enchaîner, avec les partenaires les plus prestigieux : Charles Boyer (”Orage” 1938), d'après une pièce d'Henri Bernstein, réalisé par Marc Allégret, Jean Gabin (”Le Quai Des Brumes”).ACTEURS

    Le choix de son pseudo
    C'est à l'occasion du film de Marc Allégret, 'Gribouille', en 1937, que l'actrice prend le pseudo de Michèle Morgan.

    En 1938, elle reçoit le prix Louis Delluc, couvert de récompenses internationales : ”Le Quai Des Brumes” fait de Michèle Morgan une vedette internationale. C'est son succès aux USA qui décidera la RKO à lui faire signer un contrat en 1940.

    Avant de partir aux USA, à cause de la guerre, elle tourne films sur films : “L'Entraineuse”, d'Albert Valentin avec Gilbert Gil, “Le Récif De Corail” de Maurice Gleize, où elle retrouve Gabin, “La Loi Du Nord” de Jacques Feyder avec Pierre Richard Wilm et Charles Vanel qui ne sera distribué qu'en 1942 avec d'importantes coupures. “Remorques” de Jean Grémillon, encore avec Gabin mais le tournage sera compliqué par la guerre. “Untel Père Et FILS” de Julien Duvivier, son dernier film français jusqu'en 1946.

    Elle quitte la France en 1940. Son premier film américain “Joan Of Paris” est déjà à la gloire de la résistance française en 1941. En 1942, Edwyn L.Marin la dirige dans “Rencontre A Londres”.

    En 1943 elle apprend à chanter et à danser pour être la partenaire de Frank Sinatra dans “Amour Et Swing”. Sa carrière américaine se termine en 1944 avec “Passage To Marseille”, un autre film sur la résistance française avec Humphrey Bogart.

    Le 15 septembre 1942, elle a épousé Bill Marshall. Ils eurent un fils : Mike Marshall (1944-2005) naît le 13 septembre 1944.

      

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    Sa carrière américaine l'ayant quelque peu déçue, elle fait son grand retour en France avec “La Symphonie Pastorale” de Jean Delannoy. C'est le premier de ses 6 films avec Delannoy et un triomphe qui lui vaut le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de Cannes 1946, le premier de l'après-guerre.

    Redevenue avec ce film l'actrice française numéro 1, elle fera désormais l'essentiel de sa carrière en France.

    En 1950, elle épouse Henri Vidal, ils tourneront plusieurs films ensemble. En 1957, pendant le tournage du “Miroir A Deux Faces” elle retrouve Gérard Oury qu'elle avait perdu de vue depuis l'époque du cours Simon.

    Henri Vidal meurt en 1959 d'un arrêt cardiaque. Celui-ci étant héroïnomane, son éspèrance de vie s'est raccourci et son corps en a souffet. C'est alors que Gérard Oury entre dans sa vie. Ils finissent par vivre ensemble en 1960 jusqu'en 2006, année où Gérard Oury nous a quitté. En 1960 et 1965, elle tourne sans arrêt. Après “Benjamin”, Michèle Morgan suspend sa carrière.

    ACTEURS

    Elle se consacre à la peinture, à la haute couture et enregistre des poèmes. Elle est présidente du Jury au Festival de Cannes 1971 puis est décorée de la légion d'honneur. En 1976, elle fait un retour au cinéma sous la direction de Claude Lelouch.

    En 1977, elle publie son autobiographie : “Avec Ces Yeux-Là”. En 1986, elle apparaît dans “Le Tiroir Secret”, feuilleton télévisé.

    ACTEURS

      

    Formation

    Michèle Morgan suit les cours d'art dramatique de René Simon à Paris. Elle débute au cinéma dans Le Mioche (1936) de Léonide Moguy puis dans Gribouille (1937) de Marc Allégret.

    Carrière au cinéma

    Michèle Morgan est connue pour le charme de son regard souligné par la célèbre réplique de Jean Gabin dans Quai des brumes (1938) de Marcel Carné : " T'as d'beaux yeux, tu sais ? " Le film, récompensé par un prix à la Mostra de Venise, révèle au monde entier une comédienne photogénique à la voix musicale, qui comptera parmi les plus populaires du cinéma français des années 1940 et 1950. Dès le début de sa carrière, la jeune actrice partage l'affiche avec de grandes vedettes : Raimu, Charles Boyer, Jean Gabin. Après le succès de Quai des brumes, elle enchaîne les tournages, dans des compositions de femmes brisées par la vie. En 1939, elle retrouve Jean Gabin dans Remorques de Jean Grémillon, qui ne sort en salles qu'en 1941. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle part outre-Atlantique pour entamer une carrière américaine. Elle tourne notamment avec Humphrey Bogart dans Passage to Marseille (1943) de Michael Curtiz. A son retour en France, elle triomphe au premier Festival international du film de Cannes avec un prix d'interprétation féminine récompensant sa performance d'aveugle dans La Symphonie pastorale de Jean Delannoy, d'après André Gide. Elle devient alors l'actrice la plus représentative du cinéma français dit " de qualité ", celui-là même que décrient quelques années plus tard les cinéastes de la Nouvelle Vague. A partir des années 1960, elle apporte son charme et sa présence à des films policiers (Le Crime ne paie pas, 1961, de Gérard Oury ; Les Yeux cernés, 1964, de Robert Hossein) et des comédies dramatiques (Les Lions sont lâchés, 1961, d'Henri Verneuil ; Benjamin ou les Mémoires d'un puceau, 1967, de Michel Deville). Après ce dernier film, dans lequel elle campe une comtesse du XVIIIe siècle à la fin de sa vie, elle espace ses apparitions à l'écran. Elle effectue un retour remarqué dans Le Chat et la Souris (1975) de Claude Lelouch en femme accusée d'un crime qu'elle n'a pas commis, puis se consacre à sa carrière théâtrale. On la voit encore à l'écran en 1989 dans Ils vont tous bien de Giuseppe Tornatore.

    Autres activités

    Michèle Morgan apparaît à la télévision dans La Dame aux camélias (1953), La Bien-Aimée (1968), qui lui vaut un prix d'interprétation féminine au Festival de télévision de Monte-Carlo, et dans Le Tiroir secret (1986).
    Elle se produit également au théâtre dans Le Tout pour le tout (1978-1979), Chéri (1982), Une femme sans histoire (1988), Les Monstres sacrés (1992-1993).
    Elle publie Mes yeux ont vu (1965), Avec ces yeux-là (1977) et Le Fil bleu (1993).

    Prix

    • Lion d'or pour l'ensemble de la carrière, 1996 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia)
    • César d'honneur, 1992 au Césars du Cinéma Français
    • Prix d'interprétation féminine, 1946 au Festival International du Film (Cannes) pour le film : La symphonie pastorale

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