• Une noce bourgeoise  en 1930


     

     

    Voici la photographie d’une noce bourgeoise :

    la mariée est très jolie et le marié semble bien timide.

     

     

      

    Les participants à cette noce sont plutôt aisés.

    Les dames portent des cols de fourrure. Les hommes arborent le nœud papillon ou la cravate et leur costume et manteau paraissent de bonne facture.

     

      

    Cette photo date probablement des années 1920-1930, si je me fie à la coiffure de la mariée et aux chapeaux des dames.

     

      

    Le seul que je connaisse est l’un de mes arrières-grands-pères Charles-Constant Jeannet, 2e à partir de la gauche au dernier rang.

     

    Est-ce l’hiver ou la fin de l’automne.

    À quelle ville ou à quel village appartient cette église ?

    Charles-Constant Jeannet est né, a vécu et est mort à Santans à la lisière de la forêt de Chaux dans le Jura. Si j’en juge par sa place au dernier rang, il assiste au mariage d’une parenté éloignée, mais laquelle ?

    Merci à toutes les personnes qui pourront me fournir des informations ou des compléments au sujet de cette photo.

    P.-S. : Avez-vous remarqué qu’il y a souvent un enfant qui pleure sur les photographies de famille ?

     

      

      

    sources :

    http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article1620

      

     

     

      

     

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    Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

     

     

    Elsa Schiaparelli (née le 10 septembre 1890 à Rome et morte le 13 novembre 1973 à Paris ) est une créatrice de mode italienne.

    Elle est notamment l'inventrice du « rose shocking ».

    Biographie

    D'origine italo-égyptienne, fille de Celestino Schiaparelli, Elsa Schiaparelli est la nièce de Giovanni Schiaparelli[1], découvreur des canaux martiens. Elle est l'épouse du comte Wilhelm de Wendt de Kerlor, un théosophe, rencontré à Londres en 1912. Ensemble, ils eurent une fille, la comtesse Maria Luisa Yvonne Radha de Wendt de Kerlor. Elle est donc la grand-mère de Marisa et Berry Berenson, femme de l'acteur Anthony Perkins.

    Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

    En 1927, elle ouvre à Paris son premier magasin, Pour le Sport. Elle y crée des pulls avec de grands nœuds en trompe-l'œil qui font ses premiers succès. Elle collabore avec des artistes surréalistes tels Salvador Dali (qui crée un tissu avec homard pour l'une de ses robes), Jean Cocteau, ou Alberto Giacometti au cours des années 1930.

     

    Elle introduit dans l'esthétique vestimentaire de l'époque la dimension symbolique et le détournement de fonction, notamment en transformant un escarpin en chapeau. En 1936, elle lance le parfum Shocking dont le flacon qui représente un torse de femme, moulé d'après Mae West, fait scandale.

    En 1940, elle s'exile aux États-unis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

      

    En 1954, victime de difficultés financières, elle doit fermer boutique et déménage à New York. Après 1959, elle fait partie du Comité de réceptions de la Biennale de Paris. Elle meurt le 13 novembre 1973 à New York.

     

    Bibliographie

    • Dilys E. Blum, , Paris, Union centrale des arts décoratifs, 2004.Elsa Schiaparelli

     

    Née à Rome en 1890, Elsa Schiaparelli est une créatrice de mode protéiforme, proche du milieu dadaïste.

    Tout au long de sa vie, elle collabore avec des artistes de tous bords, comme Salvador Dali, Jean Cocteau ou encore Alberto Giacometti.

    Elle introduit dans l'esthétique vestimentaire de l'époque la dimension symbolique et le détournement de fonction, notamment en transformant un escarpin en chapeau.

    En 1936, elle lance le parfum Shocking dont le flacon représente un torse de femme. Dès lors, elle ne manque pas de faire scandale dans la bonne société.

    Femme de talent, son imagination sans borne a fait d'elle une des personnalités les plus remarquées et remarquables de son époque. Bon nombre de ses créations sont reprises aujourd'hui par l'ensemble des acteurs de la mode.

    En effet, dès 1927, dans son premier atelier parisien, elle crée des tricots aux motifs insolites (squelette vu au rayon X...) qui marquent les esprits.

    En 1930, elle crée la première robe de soirée avec une veste, et les premiers vêtements à fermetures éclaires visibles.

    L'année suivante elle choque le monde du tennis avec sa jupe divisée, précurseur de nos shorts actuels.

    De retour en France après la seconde guerre mondiale (elle migre vers les USA en 1940), Elsa fait la couverture du premier numéro du magazine Elle. De nombreux représentants de la génération des années 1950, comme Hubert de Givenchy et Pierre Cardin, sont formés dans ses ateliers.

    Le nom "Schiaparelli" appartient désormais au propriétaire de la maison Tod's. Olivier Theyskens a longtemps été préssenti pour reprendre la direction artistique de l'illustre maison. Mais il n'en est point. La place est donc toujours libre!

      Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

    Elle a transformé le visage de la mode entre les deux guerres mondiales avec une bonne dose de créativité, un peu d'aide de ses amis surréalistes et pas de formation officielle. Qu'était-ce donc que le monde aime à propos d'Elsa Schiaparelli?Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

     

     

     Elsa est née en Italie à une famille riche et n'a pas été porté à croire que les femmes doivent gagner leur vie.Ayant refusé d'épouser un flux de parents approuvé prétendants, Elsa se sont fiancés au comte Guillaume de Wendt de Kerlot le lendemain de leur rencontre, et, malgré la désapprobation de sa famille, l'a épousé.Quand elle a divorcé six ans plus tard, après un mariage tumultueux, elle eut une fille petite et vivait aux Etats-Unis.Maintenant luttent pour l'argent, un ami a aidé son installation à Paris où sa carrière a commencé la mode.


     

    Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30


    La légende veut que Paul Poiret a relancé sa trajectoire vers la célébrité de la mode.L'histoire raconte que, après un de ses défilés de mode, Elsa a essayé sur un de ses manteaux et le concepteur a suggéré qu'elle l'acheter.Elle a répondu qu'elle ne pouvait pas se le permettre et, de toute façon, n'auraient jamais l'occasion de le porter.«Une femme comme vous», dit Poiret, «peut porter n'importe quoi, n'importe où.Et ne vous inquiétez pas de l'argent. "Ainsi commença une longue amitié qui a encouragé Schiaparelli pour commencer à concevoir.


     

    Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

     

    Elle est surtout connue ces jours-ci pour son spectacle à couper le souffle robes, mais quand Schiaparelli initialement conçu son label c'était avec l'idée d'apporter à l'américaine vêtements de sport à l'Europe.Dans un pays où les maisons de mode traditionnel produit complexe conçus, et laborieusement construit articles, elle a voulu produire un discours simple, pratique sépare adapté à la femme au travail.Elle a commencé avec de simples morceaux de tricot et devint rapidement connue pour les chandails avec des motifs en trompe-l'œil, attirant un public des deux côtés de l'Atlantique qui comprenait Greta Garbo, Katharine Hepburn et Joan Crawford.

     

     Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

     En 1933, Schiaparelli se lance dans des tenues de soirée, et voici qu'elle avait une chance de vraiment laisser son imagination courir sauvage.Un artiste dans l'âme, ses robes glamour et des accessoires pour les accompagner ont été considérées comme extrêmement choquante à l'époque et synonyme du mouvement surréaliste.Elle a été championne de collaborations, d'obtenir l'aide de ses amis à venir des designs toujours plus audacieuse; Man Ray, Salvador Dali, Cecil Beaton et Picasso avaient tous une main dans ses collections.Ses pièces les plus mémorables?La robe de homard qui a comporté un homard de Dali peint sur la jupe, le chapeau de chaussures, un casque en forme d'une chaussure retroussé; ses gants noirs avec des clous d'or attachée, et l'ombre de la signature de son rose shocking dont elle a utilisé tout au long de ses collections .

     

    Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

     

     

     Entre les deux guerres mondiales a été Schiaparelli chouchou de la mode, rivalisant avec Chanel dans les cotes de popularité et d'aider à changer le visage de la mode. Non seulement elle sème les graines de collections modernes, mettant l'accent sur la créativité plutôt que la construction traditionnelle, elle a contribué à insuffler un sentiment de plaisir et de jeu dans une industrie qui se prenaient très au sérieux. Malheureusement, pendant la Seconde Guerre mondiale, son label a dans un déclin, comme elle a passé les années de guerre dans les Etats. Quand elle est revenue, le visage de la mode avait changé de façon spectaculaire et son esthétique scandaleuse ne correspondent plus à l'humeur du public. Elle a fermé sa maison de couture en 1954 et mourut en 1974, mais son style n'a jamais été oubliée et continue d'influencer la mode d'aujourd'hui.

     

     Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     

    Par Emma Vend

     Elsa Schiaparelli, Couturière de la Haute Couture.... années 30

     Sources Wikipedia

    Photographies diverses google.

     

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    MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

      

    Maggy Rouff, Marguerite Besançon de Wagner, est une créatrice de mode française d'origine belge, née en 1896 à Paris, où elle est morte le 7 août 1971. Elle a créé en 1929 la maison de haute couture Maggy Rouff qu'elle a dirigée jusqu'en 1948.

    Parcours

    Marguerite de Wagner commence à travailler comme styliste dans la maison de couture Drecoll, que ses beaux-parents M. et Mme. Besançon de Wagner, respectivement directeur et styliste, avaient racheté en 1900 au Baron Christoph Drecoll[1], son fondateur. Elle devient directrice de la maison dans le courant des années 1920, et en janvier 1929, elle en prend le contrôle avec son mari et la renomme Maggy Rouff. La maison est installée au 136 avenue des Champs-Élysées. En 1937, Maggy Rouff ouvre un deuxième salon, à Londres, dans lequel elle se consacre uniquement à la clientèle particulière.

    MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30La Maison Maggy Rouff était l’une des grandes maisons de haute couture, de 1929 à sa fermeture en 1979. Maggy Rouff surnommée « l'architecte de la couture » aimait jouer sur l’asymétrie. La perfection de sa technique, venant de ses études de médecine, lui valut l’admiration de ses pairs et le succès commercial. Après sa disparition en 1971, la Maison Maggy Rouff perpétua ses designs innovants et ses imprimés colorés. Par son histoire et la richesse de ses gammes, Maggy Rouff connaît toujours une forte notoriété en France et à l'étranger.

    En parallèle de son activité au sein de sa Maison, Maggy Rouff devient présidente de la PAIS (Protection artistique des industries saisonnières). Au cours des années 1930, elle effectue notamment une tournée de conférences aux États-Unis et écrit plusieurs ouvrages relatifs à son expérience dans la couture et aux États-Unis.

    Le Figaro : « La Callas est au sommet, le Rossignol milanais devient élégante à la scène comme à la ville, enfilant, à l'instar de la Divine, des robes inspirées de Christian Dior ou Maggy Rouff, des bijoux de Schiaparelli, des chaussures de Bally pour l'après-midi et de Roger Vivier pour les grands soirs. »

    « Depuis les 18 centimètres du sol de l'avancée Christian aux 35cms de Worth ou de Maggy Rouff, la guerre entre les jupes longues et les jupes courtes a seulement commencée. »

    Dans les années quarante du siècle passé, Paris était la capitale de la Mode. Frédéric Worth et Maggy Besançon de Wagner, présentaient de nouveaux modèles qui se différenciaient, entre autres aspects, par la longueur et largeur des jupes.MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

    En 1957, neuf couturiers: Madeleine de Rauch, Nina Ricci, Jean Dessès, Jacques Heim, Madame Grès, Maggy Rouff, Lanvin et Jacques Griffe, se sont regroupés pour créer le prêt-à-porter de création.

    La maison Maggy Rouff s'est occupée des costumes dans différents films dont Si Versailles m'était conté (1954), Cette sacrée gamine (1956), La Belle Américaine (1961),..

    Honneurs : Chevalier de la Légion d'Honneur ; Conseillère au Commerce Exterieur.

    Ouvrages[modifier]

    • Maggy Besançon de Wagner, , Éditions des Portiques, Paris, 1933L'Amérique au microscope
    • (sans nom d'auteur), Illustrations de , Librairie des Champs-Élysées, Paris, 1938Ce que j'ai vu en chiffonnant la clientèleDignimont
    • Maggy Rouff (Maggy Besançon de Wagner), , Éditions littéraires de France, Paris, 1942, réédition 1945La Philosophie de l'élégance

    MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

                                                               Manteau crée en 1932

     MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

     

    "Ballade de la mode" Maggy Rouff 1942

     


    Ballade de la mode

     
    Quasimodo!vite au toscsin...
    De fantaisie et d’Arlequin
    Mode est née au petit matin.
    Chacun naît avec son destin.
     
    De la Mode et de sa chanson
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     
    Il se peut que, très malveillante,
    elle vous déguise en communiante,
    ou bien vous costume en bacchante !
    Elle peut-qui sait-être charmante.
     
     De la Mode et de sa version
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     
    les femmes crieront à l’hyperbole
    Et les hommes à la cabriole.
    Le sage vous dira qu’elle est folle
    Et le fou qu’elle est symbole.
     
     De la Mode et de son jargon
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     
    Ici, nul ne sait où commence
    La vérité et la démence...
    Ni où finit l’incohérence.
    Elle est éternelle expérience.
     
     De la Mode et de sa leçon
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     
    Oh! plaisante philosophie!
    Sagesse et tragi-comédie!
    Pour qui combat en effigie
    Du succés c’est la stratégie.
     
     De la Mode et de son bâton
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     
    De la mort jusqu’à l’alphabet
    Ont couru bien des feux follets
    Et... tourne plus d’un moulinet
    Au théâtre de Guignolet!
     
     De la Mode et de son illusion
    Dig! ding! dong!
    Entendez vous le carillon.
     

     
    O toi ! qui cherche à te voir
    Toujours autre, sans t’apercevoir !
    Phalène ! Il te faut savoir
    Que mode est le changeant mirroir
    Où chacun se voit...en espoir !

    Maggy Roof "la philosophie de l’élégance"
    (prologue)
    1942

     
     
    La maison Maggy Rouff était l’une des plus grandes Maisons de Haute Couture de 1929 à sa fermeture en 1979.
    Cette très grande couturière, surnommée « l’architecte de la couture » aimait jouer sur l’asymétrie de ses créations.

    Des petites rimes toutes simples qui me font sourire!
     

     

    MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

      

      

    Filmographie

     

    MAGGY ROUFF - Couturière Haute Couture des années 30

     

     

    sources wikipedia

    photographies google

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    Vous vous souvenez de ces jolis magazines que j'ai acheté sur une brocante pour une somme miséreuse ? Et bien voilà les scanns comme promis, je vous en publierai de temps en temps.

    Celui-ci date d'il y a exactement 79 ans en arrière et un jour... Bonne lecture !

    Cliquez sur les images pour les voir en taille réelle.

     

    Couverture du magazine n°34 datant du 24 août 1930.

    Idées de styles...

     

    Un peu de customisation !

    Une petite page de pub...

     

    Trucs et astuces de l'époque...

    Petit tutoriel pour se faire une belle écharpe.

    Bon cet article m'a demandé pas mal de boulot pour pas grand chose au final... oui car les pages sont au format journal, donc j'ai du tout reconstituer...

     

    Bien sûr, je n'ai pas mis tout le contenu du journal, tout ce qui est lisibles est ici, le reste était écrit en trop petit, même sur l'original j'ai du mal à lire, et pourtant j'ai de bons yeux !

     

    Je trouve assez sympa de voir les tendances de l'époque, surtout quand on voit que certains trucs reviennent à la mode aujourd'hui.

    Alors certes, vous ne prendrez pas autant de plaisir que moi à lire tout ça, car en plus d'avoir le journal complet, j'ai l'odeur ! Et oui... c'est important aussi l'odeur du vieux journal pour se plonger la dedans.

      

    sources : une passionnée de mode..

    http://www.lesdessousdemarine.com/2009/08/25/le-petit-%C3%A9cho-de-la-mode-24-ao%C3%BBt-1930/

     

     

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  • En libérant la femme du corset, ce grand rénovateur de la mode a inventé une nouvelle silhouette féminine.

     
    Paul Poiret est né à Paris le 8 avril 1879, dans une famille de marchands de draps. Au-delà du vêtement, Poiret peut-être considéré comme un véritable éclaireur de son époque. Après son bac, son père le fait travailler chez un fabricant de parapluies : il ne cessera plus jamais de déplorer, gaiment, l'incompréhension de ceux qui l'entourent car il se démontre fou de dessin et d'idées. Avec un petit mannequin offert par ses soeurs, il improvise quelques modèles qu'il coupe en utilisant les chutes de soie chipées à l'atelier des ombrelles. Nous sommes en 1898, premier centenaire de la Révolution française. Sur la rive gauche de la Seine s'élève un symbole de progrès, la Tour Eiffel. A Montmartre on ouvre le Moulin Rouge. Les médecins (pour des raison médicales) et les jeunes femmes demandent l'abolition du corset haut lacé baleiné. L'apparence de la femme élégante n'a guère évoluée. Vers 1900 Paul Poiret commence à envisager la robe comme le moyen pour lui de concrétiser les désirs de changement de la jeune femme élégante qui est encore aux prises avec un carcan moral et son corset baleiné. Il commence à montrer ses croquis à Jacques Doucet qui, dans sa maison de couture laisse à quelques modélistes le soin de dessiner les toilettes. Poiret devient l'assistant de Doucet, mais seulement pour quatre ans. Après son service militaire le jeune Poiret entre chez Worth, la plus grande maison de l'époque où il va y parfaire sa connaissance du métier. Après une formation chez Jacques Doucet puis dans la traditionnelle maison Worth (voir Worth, Charles Frédéric), il ouvre son propre salon de couture en 1903. Respectant d’abord les exigences du corset, il les abandonne en 1906, rejetant également les dentelles et les postiches qui alourdissent la silhouette, et adopte des coupes simples qui font scandale. Cette démarche le rapproche de l’Italien Mariano Fortuny et de ses robes fluides, et reflète son admiration pour Isadora Duncan et ses tuniques à la grecque. Cette expérience ne durera que deux ans. En 1903 madame Poiret avance à son fils Paul cinquante mille francs qui lui permettent de s'établir à son compte. Au début de cette expérience il se borne à simplifier les lignes. Il se marie avec une jeune fille, Denise, sur laquelle il va tester ses premières innovations audaucieuses. Sa femme, qu lui donnera cinq enfants, va devenir bientôt l'une des reines de la mode nouvelle. Trois ans après l'ouverture de sa maison de mode, Poiret lance la ligne Directoire: dès lors la taille est placée sous la poitrine, la jupe tombe jusqu'aux chevilles. Il n'y a plus raison d'adopter le corset. Poiret encourage ses clientes à le supprimer [….]
    La silhouette « Poiret » se définit d’abord par une taille haute et un retour du style néoclassique du Directoire. Ses robes sont sinueuses et ajustées, fendues sur le côté pour ne pas entraver la marche. En 1911, il ouvre l’atelier Martine, sorte d’école d’arts décoratifs, puis lance une ligne d’ameublement (mobilier, tissus, papiers). Proche des milieux artistiques, Poiret est le premier couturier à solliciter la collaboration de peintres : Raoul Dufy dessine ainsi des tissus et des modèles pour la maison de couture. La Première Guerre mondiale met fin aux activités de la maison Poiret.

    Manteau du soir, vers 1911

    Manteau drapé ample du haut, étroit du bas, en velours ciselé, à motifs de roses stylisées, vert bouteille, sur fond de satin de couleur cuivrée. Le col, dégageant le cou, et le bas des manches sont garnis de plume de grèbe blanche.
    Cette splendide création de Poiret appartient à une série de manteaux en entonnoirs, où l'ampleur de l'emmanchure contraste avec l'étroitesse de la petite traîne.

    Détail

    Manteau drapé ample du haut, étroit du bas, en velours ciselé, à motifs de roses stylisées, vert bouteille, sur fond de satin de couleur cuivrée. Le col, dégageant le cou, et le bas des manches sont garnis de plume de grèbe blanche.

       

    Robe de mariée, 1923.
    Satin de soie blanc, broderie de fils métalliques or et galon. Transposition en robe de mariée du modèle original Sérail, une robe du soir. Corsage à manches pagode, jupe longue ornée d'un volant court sur bourrelet à la taille, jupe portefeuille, décor d'inspiration orientale et bretonne.

    Détail.

    Satin de soie blanc, broderie de fils métalliques or et galon. Transposition en robe de mariée du modèle original Sérail, une robe du soir. Décor d'inspiration orientale et bretonne.
     
    Robe de soirée
         
       
         
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    Jeanne Paquin (1869-1936), couturière française à qui les modèles romantiques de robes du soir ont valu, dès la fin du XIXe siècle, une renommée équivalente à celle de Worth.
     
    Les premiers modéles
    .Née à Saint-Denis, près de Paris, Jeanne Beckers fait son apprentissage de couturière chez Rouff. En 1891, après son mariage avec Isidore Jacobs, dit Paquin, elle ouvre sa propre maison de couture à Paris, 3, rue de la Paix. Ses robes du soir aux tons pastel, inspirées de motifs du xviiie siècle, ses modèles ornés de fourrure ou d’incrustations de dentelle, lui assurent rapidement une grande notoriété. Femme d’affaires avisée, elle est en outre l’une des premières à pressentir l’intérêt des techniques de promotion (la « réclame », comme on disait à l’époque), n’hésitant pas à apparaître entourée de ses mannequins à l’Opéra ou les jours de Grand Prix, et à organiser de véritables défilés de mode pour promouvoir ses nouveaux modèles.
    Associée à des partenaires britanniques, Jeanne Paquin transfère, en 1896, son siège à Londres, 39 Dover Street, tout en gardant sa succursale de Paris. En 1912, elle ouvre à New York, au 398 de la Cinquième Avenue, une boutique consacrée à la fourrure, qu’elle confie à son demi-frère, Henri Joire, tandis que, peu après, deux nouvelles succursales voient le jour à Madrid et à Buenos Aires.
     
    L'esprit moderne
     
    Si l’inspiration de Jeanne Paquin puise largement dans le passé (elle est, par exemple, la première à relancer une ligne Empire, peu après 1900, puis à interpréter somptueusement le style japonisant, alors très en vogue), elle sait également s’adapter aux évolutions de l’époque, proposant notamment un modèle de tailleur avec jupe plissée, adapté à ce qu’elle appelle la « civilisation du métro » ou, à la veille de la Première Guerre mondiale, une robe intermédiaire entre le tailleur et le costume flou, permettant à la femme active de ne pas changer de tenue entre l’après-midi et le soir. Son esprit résolument moderne s’exprime encore dans sa collaboration avec Léon Bakst pour la création de costumes de théâtre, avec Paul Iribe, George Barbier et Georges Lepape pour la publication d’albums d’accessoires de robe, avec Robert Mallet-Stevens et Louis Süe pour la décoration de ses salons et de ses résidences privées.
       
    Présidente de la chambre syndicale de la couture de 1917 à 1919, Jeanne Paquin se retire en 1920, laissant l’administration de la maison à Henri Joire, et la direction artistique à Madeleine Wallis, qui perpétue l’utilisation de la fourrure dans de nombreux modèles. Ana de Pombo la remplace en 1936, et cède la place en 1942 à Antonio Canovas del Castillo, qui signe en 1946 les costumes du film la Belle et la Bête de Jean Cocteau.
    La direction de la maison revient ensuite à Colette Massignac, puis à Lou Claverie, qui sauront adapter le style des collections au « new-look » mis à la mode par Christian Dior. En 1953, la maison Paquin rachète la succursale française de Worth, mais des difficultés financières la contraignent à cesser son activité en 1956.
         
         
     
     
       
     
       
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    Années 1920 la mode a près de 80 ans été définie par la "garçonne" - cheveux courts coupés au carré, frangé robes informes, trop longs brins de perles, et un flacon maintenu en place contre la cuisse par une jarretière.Le jazz rugit à travers les rues de la ville et de l'argent coulait comme du vin, comme le magnifique jeune fille a dansé toute la nuit dans scintille jolie et perles.

    Il y avait beaucoup plus à cette époque que juste le clapet et Al Capone.Tout au long de l'année une grande partie de l'histoire a été perdue au stéréotype que nous connaissons aujourd'hui.Les robes chinsy nous achetons dans les magasins à bas prix costumes ne peut pas commencer à imiter l'élégance et la gloire de l'époque.Des designers comme Coco Chanel, Jean Patou, Jeanne Lanvin et redéfini la sophistication de la couture.

    Comme les femmes ont augmenté dans le spectre de puissance, ayant gagné le droit de vote en 1920 et le marché du travail en nombres indescriptibles, la mode a pris une allure plus masculine.Les lignes douces flowy de la décennie précédente avait tendu à droite, a chuté conceptions de taille, avec des manteaux en fourrure fabuleux et chapeaux cloches.Le corset a disparu.Les jupes étaient plus courtes.Et les cheveux ....les cheveux étaient une déclaration à lui tout seul.

    Le "Bob" look a déclenché la controverse plus de cheveux du XXe siècle.Les cheveux ont été carrément coupés à la ligne de mâchoire ou de la ligne d'oreille, et de nombreuses fois dans les vagues formées doigt ou boucles.Avec l'engouement clapet est venu soyeuse bobs droite, avec une forme de bardeaux à la nuque.Les parents sont plaints qu'ils ne pouvaient pas immédiatement dire si elle était leur fils ou leur fille marchant devant eux.Les hommes divorcés leurs épouses à cause de leur trop viril d'une apparence.Beaucoup d'employeurs ont même tiré tous leurs employés de sexe féminin qui avait bobbed écluses.

    Les choses ont commencé à s'installer d'ici la fin de la décennie, cependant.La nouvelle tendance a déclenché booms économiques dans l'industrie de la coiffure, et a ouvert de nombreux emplois pour les femmes à travers la nation.Les concepteurs créaient ornements magnifiquement luxe et le chic pour orner les cheveux avec, parallèlement à l'chapeaux cloches belle sur le marché.

     

    sources : http://nostalgicvintage.wordpress.com/2009/05/27/4/

     

     

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  • LES ANNÉES 30

    Àprès une décennie d'années folles, la France est en crise suite au krach de 1929. Il touche de nombreux secteurs et plongue le monde dans un climat d'hostilité générale, de crainte et de restrictions.

    Il en est fini des tenues frivoles et des cheveux à la garçonne. La mode des années 1930 marque le retour au classicisme de l'avant-guerre où le tenues étaient plus conseratrices et conventionnelles.

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    30_b La photographie de mode voit le jour au milieu des années 30 avec Christian Bérard et Man Ray. Ils sont les premiers à illustrer, en photo, les magazines féminins Vogue, Marie-Claire et Harper’s Bazaar. Pour la première fois, la Française où qu’elle vive reçoit une image unique de la femme à travers les publications féminines, où les mannequins posent dans des tenues de haute couture. Les photographes les mettent en scène, à la plage, faisant du sport, devant une voiture… Ces magazines renvoient une image parfaite de la mère de famille dévouée, une vision délaissée au sortir de la Première guerre mondiale au profit de la femme moderne et indépendante.

    Désormais, les femmes se doivent de revêtir l’image de la mère de famille dévouée mais élégante. Elles portent le plus souvent le tailleur dans la journée, et réservent les robes moulantes et longues pour les soirées. Les épaules sont légèrement rembourrées pour donner au buste la forme d’un V, et les décolletés dévoilent le dos. Pour les robes de jour, chaque femme adapte sa tenue à ses activités même si deux tendances se dégagent : la robe moulante à la taille et au tombé droit, et celle étroite, nouée ou drapée dans le dos.

     

     

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    Au grand dam des féministes, la mode des années 1930 se réconcilie avec le corset qui revient dans les garde-robes sous forme de gaine, pour maintenir le ventre plat. Le chapeau qui n’a jamais cessé d’être en vogue est porté sur le côté de la tête, de façon asymétrique, sur une chevelure souvent ondulée ou bouclée. C’est à cette époque qu’apparaissent les premières teintures à cheveux, popularisées par les stars de cinéma.

     

     

    Dès 1936, les premiers congés payés vont faire évoluer la mode des années 1930: elles sont à la recherche de tenues décontractées. Les grands noms du tennis imposent leur mode : les tenniswomen anglaises délaissent la robe pour porter des shorts, pièce qui sera reprise par de nombreuses femmes.

     

     

    La mode des années 30 voit naître, dans les maisons de couture, les premières coupes en trois dimensions qui adaptent le vêtement aux différentes formes du corps et remplacent les coupes à plat ne donnant aucun volume. La maison Vionnet expérimente les coupes en biais pour donner plus de souplesse au vêtement. Les couturiers utilisent des matières encore peu usitées, comme le lamé, et ornent les créations de strass et sequins. À la fin des années 1930, le nylon est commercialisé et deviendra l’une des matières les plus demandées de la décennie d’après.

     

     


    Annees_30 ANN_ES_30

     

    Internet

    COCO CHANEL en 1929

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    Madeleine VionnetUne géante de la mode

    La grande Madeleine

    Nombreux sont les couturiers qui ont marqué l’Avenue Montaigne. Parmi eux : Jacques Doucet, les soeurs Paquin, ou Christian Dior.

    Mais il est une personnalité qui occupe une place particulière, flamboyante, dans l’entre-deuxguerres : la grande Madeleine Vionnet, installée au numéro 50. Un célèbre écrivain contemporain, Madeleine Chapsal connaît bien son histoire.

    Et pour cause ! “Madeleine Vionnet était ma marraine. Ma mère était son bras droit et j’ai donc connu le 50 avenue Montaigne alors que j’étais encore dans son ventre. Il faut dire qu’à l’époque, on ne s’arrêtait de travailler que peu de temps avant l’accouchement. C’était en 1925…” 1925, les Années folles, la révolution Art déco !

    Qui peut prétendre mieux connaître l’Avenue Montaigne ?

    Eloge de la coupe en biais…

    Madeleine Vionnet est connue comme la grande dame de la coupe en biais, qu’elle introduit dans la mode féminine au moment de la Première Guerre mondiale. Comble de modernité, elle peut l’appliquer à un vêtement moderne, comme un manteau trois quarts à col en soie ivoire.

    Son autre grand titre de gloire, qui continue d’inspirer des créateurs d’aujourd’hui, comme Issey Miyake, c’est son plissé merveilleux, que seule Madame Grès pouvait égaler. Il était dans l’air du temps depuis que la célèbre danseuse Isadora Duncan, au tournant du siècle, avait popularisé les drapés de la Grèce antique. Les vêtements de Madeleine Vionnet étaient recherchés par les dames de la haute société mais aussi par les actrices en vogue comme Greta Garbo ou Marlène Dietrich. Pionnière en de nombreux domaines, elle fut l’une des premières personnalités de la mode à savoir défendre
    ses créations par un système de copyright.

      

    Journaliste : persona non grata

    Quelle allure avait donc cette Maison, la plus courue de Paris ? “Je me souviens encore de l’entrée imposante, du portier avec tous ses galons. Et aussi de la plaque tournante, au bout de l’allée : c’était un raffinement pour que les automobiles n’aient pas à manoeuvrer dans la cour…” On est à la pointe de la technique mais l’on n’oublie pas les défilés. Comment cela se passait-il alors ?

      

    “Dès l’âge de trois ans, j’assistais aux collections. Ce n’était pas comme aujourd’hui où les mannequins coûtent si cher : à l’époque, il y avait une présentation par jour, à 15 heures. Et quelle clientèle ! Des duchesses, des marquises, des reines, des actrices”. Et, l’on suppose, une nuée de journalistes… “Pas du tout. Contrairement à aujourd’hui, où tout est surmédiatisé, les journalistes n’étaient pas les bienvenus : on tentait plutôt de les décourager de venir !”

    Une ruche effervercente

    La Maison Madeleine Vionnet était un empire local. Pour la jeune Madeleine Chapsal, qui a fait revivre ses souvenirs dans La Chair de la robe, c’est une véritable fascination : “Mille deux cents couturières et ouvrières travaillaient là.

     

     

    Il y avait de nombreux services fournis par la Maison : un médecin et même un cabinet dentaire ! Le soir, c’était une vraie sortie d’usine. Il n’y avait pas de contre-allées pour les voitures, comme c’est actuellement le cas, mais de larges trottoirs. Plutôt que de rentrer à la maison, les employées aimaient aller faire un tour sur les Champs-élysées.” La guerre approche et tout va changer.
    “En 1939, Madeleine Vionnet, qui était âgée, a mis fin au bail et a fermé sa Maison, bien qu’elle ait dit qu’elle la laisserait à ma mère.”

    Adieu Madeleine

      

    “Je me souviens de la liquidation de tout le stock, par un commissaire-priseur parisien. Même les boutons ont été vendus !

    J’ai une âme d’archiviste : j’ai conservé les documents de cette vente aux enchères. Ma mère a ensuite ouvert sa propre Maison, sous son nom, Marcelle Chaumont, au 19 avenue George V, et l’a dirigée jusqu’en 1953. Elle avait trois ateliers seulement.


    Cela vous donne une idée des dimensions qu’avait le “50 avenue Montaigne” puisqu’il y avait vingt-six ateliers ! Et il y avait peu de boutiques autour, Dior, par exemple, n’avait pas encore ouvert.” Madeleine Chapsal se promène encore Avenue Montaigne.

      

      

    Madeleine Chapsal

    Né en 1925, Madeleine Chapsal est la fille de la couturière Marcelle Chaumont, elle même bras droit de Madeleine Vionnet. Ecrivain prolifique (on retiendra des romans comme La Maison de jade, La Femme abandonnée ou, à venir cet automne,

    Affaires de coeur et Journal d’hier et d’aujourd’hui), Madeleine Chapsal a aussi eu une importante activité de journaliste puisqu’elle a participé à la fondation et au développement du magazine L’Express, aux côtés de son mari Jean-Jacques Servan-Schreiber.

      

    Elle a laissé une belle description du monde de la haute couture parisienne dans La Chair de la robe, où elle raconte la saga Vionnet. Enfant, elle passait ses étés chez la grande créatrice, à Bandol. Un demi-siècle plus tard, elle réussit un petit exploit en réunissant les ouvrières survivantes de la grande Madeleine. Juste à temps pour recueillir les ultimes souvenirs d’une époque rêvée…

     

     

    Quelques dates…

    1876 Naissance de Madeleine Vionnet à Chilleurs-aux-Bois (Loiret)

     

    1891 Naissance de Marcelle Chaumont

     

    1896 Madeleine Vionnet travaille un an à Londres comme lingère

     

    1901 Madeleine Vionnet chez les soeurs Callot, avenue Montaigne

     

    1911 Premier vol direct Paris-Londres

     

    1912 Ouverture de la Maison Vionnet au 222 rue de Rivoli

     

    1914 Le début de la guerre contraint la Maison à fermer

     

    1919 Création du logo Madeleine Vionnet

     

    1922 Madeleine Vionnet s’installe au 50 avenue Montaigne

     

    1925 Naissance de Madeleine Chapsal

     

    1929 Krach à Wall Street

     

    1933 André Malraux prix Goncourt avec La Condition humaine

     

    1936 Front populaire

     

    1939 Madeleine Vionnet ferme brutalement sa Maison à la veille de la guerre

     

    1975 Décès de Madeleine Vionnet

     

    1990 Décès de Marcelle Chaumont

     

    2006 Le nom Vionnet, racheté en 1988, va revenir sur les podiums. Les propriétaires ont annoncé le lancement d’une nouvelle collection avec Sophia Kokosolaki comme directrice artistique.

      Royauté de France

      

      

    source :

      

    http://www.avenuemontaigneguide.com/avenue-montaigne-article.php?id=2&type=6

     

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