•  

     

     

    Il ne compte pas moins de 300 personnages de cire allant de Albert Einstein au Mahatma Gandhi en passant par Michael Jackson ou Alfred Hitchcock. De nombreuses scènes de l'Histoire de France y sont reconstituées, comme la captivité de Louis XVI au Temple ou Jeanne d'Arc sur le bûcher. On y retrouve également les grands événements du XXe siècle avec le premier pas de l'Homme sur la Lune ou la chute du Mur de Berlin.

    Régulièrement, de nouvelles personnalités font leur entrée au musée Grévin : la statue de Nicolas Sarkozy y est exposée depuis le 13 juillet 2006 et le basketteur français Tony Parker est entré au musée le 8 octobre 2006.

      

      

    Historique :

    Le Musée Grévin, lieu mythique de l'illusion

      Cela fait 125 ans que les visiteurs se font berner par les poupées de cire plus vraies que nature du Musée Grévin. Ouvert en 1882 sur les grands boulevards parisiens, il fait aujourd'hui partie des escales touristiques incontournables. Retour sur une histoire passionnante.

     

    Façade du musée Grévin en 1896, Archives Grévin
     
    Façade du Musée Grévin en 1896 © Archives Grévin
     

    Le "journal plastique" d'Arthur Meyer

    A la fin du XIXe siècle, le journaliste Arthur Meyer (1844-1917) décide de dévoiler au grand public le visage de ceux qui font la une de son célèbre journal "Le Gaulois". Alors que la photographie de presse en est à ses balbutiements, il rêve d'un "journal plastique" qui mettrait en scène des figures de l'actualité en trois dimensions. Pour mener à bien son projet, il s'entoure d'une équipe de professionnels : sculpteurs, architecte et financier se lance dans l'aventure. L'architecte Eugène-Emile Esnault-Pelterie prend en charge la construction du bâtiment et des annexes où seront installés les ateliers de sculpture et moulage.

     

    L'entrée en scène d'Arthur Grévin :

    Arthur Grévin en 1883, Archives Grévin
     
    Arthur Grévin en 1883 © Archives Grévin
     

    Les premiers personnages sont sculptés par le caricaturiste et costumier de théâtre Alfred Grévin (1827-1892). Séduit par le projet, il s'investit au point de donner son nom au musée et de voler la vedette à Arthur Meyer le 5 juin 1882, jour le l'inauguration. Le journal "Le Moniteur", qui couvre l'événement, écrit : "Le jour de l'inauguration, le Tout-Paris se presse autour d'Alfred Grévin qui pose en plastronnant, debout, un crayon à la main, appuyé sur une console, le bérêt enfoncé sur la tête". Grévin sera même nommé directeur de la société du musée le 29 août 1883. Dès l'ouverture, le succès est immédiat. En 1883, Gabriel Thomas, financier à l'origine de la société d'exploitation de la Tour Eiffel et du théâtre des Champs-Elysées, s'intéresse au musée et le dote d'une structure économique viable. Il l'enrichit de nouveaux décors et ajoute des tableaux historiques aux scènes d'actualité. Le financier rachète ensuite le palais des mirages créé par Eugène Hénard pour l'Exposition Universelle de 1900 et l'installe à Grévin en 1907.

     

    Arthur Meyer, Archives Grévin
     
    Arthur Meyer © Archives Grévin
     

    Le Musée Grévin, héritier du "Madame Tussauds"

    Certes originale, l'idée de Meyer n'est pas nouvelle et s'inscrit dans une longue tradition de portraitistes de cire. Notamment Curtius, anatomiste irlandais installé à Paris, spécialiste des guillotinés. Aidé de sa nièce Marie Greshlotz, plus connue sous le nom de Madame Tussaud, il moule les portraits des grands révolutionnaires tels Robespierre ou Marat. La jeune Marie a même eu l'autorisation de recueillir les têtes de Louis XVI et Marie-Antoinette pour prendre leurs empreintes. Après avoir quitté la France pour l'Angleterre, elle ouvre son propre musée en 1835. Le professeur Schwartz, un anatomiste de Stockholm, réinvestit le terrain parisien en ouvrant en 1865 le musée Hartkoff. Située dans le passage de l'Opéra, cette galerie géologique, ethnologique et anatomiste, expose des corps (de cire) disséqués. Enfin, le Musée Grévin est un clin d'œil à la "Maison de la figure de cire", petite échoppe sur les Champs Elysées. Les badauds n'ont qu'un rideau rouge à pousser pour se trouver nez à nez avec une poupée cul-de-jatte qui danse la polka avec un criminel en habit noir. Se démarquant des moulages anatomiques du professeur Schwartz, des guillotinés de Madame Tussaud ou de l'animation de foire, le Musée Grévin a su se créer une place bien à lui. Mondialement connu, il expose aujourd'hui plus de 450 personnages de cire.

      

     

     

      

      

    Origines des masques de cire en France :

      

    Jusqu'au XVIIe siècle, il était commun après la mort d'une personnalité royale, d'exposer une représentation du visage de cette-dernière en cire. À partir de ce siècle, ce travail se développe et devient un art de Cour à part entière. Ainsi, le masque funéraire en cire du roi de France Louis XIV par Antoine Benoist est fameux. Celui-ci met même à la mode le « cabinet de cire », en créant une exposition présentant tout l'entourage direct de la reine Marie-Thérèse. Un siècle plus tard, un allemand, Curtius, est invité à Paris par le prince de Conti, qui l'autorise à présenter au Palais Royal l'exposition : « la famille royale au Grand couvert à Versailles ». Sa nièce, qui l'aide, n'est autre que Marie Tussaud, créatrice du musée londonien homonyme. Celle-ci, pendant la Révolution française, moule ainsi les visages morts de Marat, Robespierre et du couple royal. Son oncle décédé, elle déménage à Londres.

    Influence de Marie Tussaud :

    En 1881, Arthur Meyer, alors directeur du quotidien Le Gaulois avait envie que ses lecteurs puissent mettre un visage sur les personnalités dont il était question dans son journal. À cette époque la photographie en était à ses débuts et n'était pas encore devenue la norme dans la presse. Il reprend un principe vieux de plus d'un siècle, lancé vers 1770 par Curtius, le maître de Marie Tussaud. Cette dernière était partie en Angleterre en 1795 et n'avait pu revenir en raison des guerres franco-britanniques. Le musée de cire Madame Tussauds fut fondé en 1835 et Marie décéda en 1850. En 1865, un musée de cire nommé musée Hartkoff s'ouvre dans une salle du passage de l'Opéra. C'était un musée géologique, ethnologique, et anatomiste dont les moulages avaient été réalisés par le professeur Shwartz de Stockholm.

    Arthur Meyer se tourne vers le sculpteur, caricaturiste et créateur de costume de théâtre : Alfred Grévin, avec qui il avait déjà travaillé. Grévin avait réalisé des caricatures pour son journal. Il lui demande de créer les sculptures des personnalités qui font l'actualité.

     

    Le musée Grévin :

     http://www.grevin.com/

     

     

    Le 5 juin 1882, le musée Grévin ouvre ses portes et c'est un succès immédiat. En 1883, c'est au tour de Gabriel Thomas de s'intéresser au projet. C'était un grand financier à l'origine de la Société d’Exploitation de la tour Eiffel et du Théâtre des Champs-Élysées. C'est lui qui a mis en place les structures financières qui ont permis au musée de se développer jusqu'à nos jours. Gabriel Thomas a également beaucoup contribué à développer le cadre et les décors du musée.

    Ce musée a également été le lieu de la première projection en public d'un dessin animé, le 28 octobre 1892, grâce au théâtre optique d'Émile Reynaud.

    Le musée Grévin est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, pour le décor intérieur de sa salle de théâtre : le rideau de scène est une toile originale de l'affichiste Jules Chéret ; le haut-relief « Les Nuées » destiné au-dessus de scène est l'œuvre du sculpteur Antoine Bourdelle.

     

    Le parcours de visite :

    Le public parcourt dans l'ordre les salles à thèmes suivantes :

    • le grand escalier de marbre
    • le palais de Mirages
    • la salle des cocktails
    • le théâtre du Tout-Paris
    • le Paris Grévin Magazine
    • le clichés du XXème siècle
    • l'Histoire de France
    • la boutique
    • la collection Grévin

     

     Fabrication des sculptures :

    Plusieurs sculpteurs travaillent en permanence pour le musée. Les visages sont modelés en terre glaise au cours de séances de pose avec la personnalité lors desquelles de nombreuses mesures, photos, vidéos et images en 3D sont prises. Les corps sont également modelés en terre, les mains sont moulées sur le vif.

    Léopold Bernstamm et Daniel Druet ont été des sculpteurs attitrés du musée.

     

      

    Personnages :

    Depuis 1882 le musée Grévin a fabriqué et exposé plus de 2 000 figures de cire. Des figures de cire et des tableaux sont régulièrement retirés et remplacés en fonction de l'actualité. Les plus anciens sont exposés depuis 1889 (figures de cire et tableaux de la Révolution Française) ou depuis 1900 (figures du tableau napoléonien "une soirée à la Malmaison"). Aujourd'hui le musée compte environ 250 figures de cire.

      

    Voici les personnalités représentées au musée Grévin :

     

    • Brad Pitt

     

                Isabelle Adjani

    Thierry Lhermitte

     

     

    Les personnages fictifs :

     

     

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  • MODE Premier Empire

    MODE Premier Empire

     

     

    LA TAPISSERIE DE BAYEUX (14)

    La tapisserie de Bayeux, cette broderie de laine, décrit en images la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. L’histoire dit que la broderie aurait été commandée par le demi-frère du duc de Normandie. La légende dit que cette tapisserie aurait été fabriquée par la reine mathilde elle même aidée de ses dames de compagnie. D’autres historiens s’accordent à dire que la broderie fut fabriquée à Winchester en Angleterre 30 ans aprés les évènements qu’elle relate. La tapisserie a traversé les siècles jusqu’à nos jours de façon chaotique, elle fut pendant plusieurs siècles exposée à Bayeux, elle fut cachée pendant la Révolution Française, soumise à des études scientifiques en 1842 (exposée sous verre depuis cette date), elle fut ensuite à nouveau cachée pendant la guerre franco-prussienne de 1870 puis pendant la deuxième guerre mondiale.

    La tapisserie de bayeux en version animée sur YouTube.

     

     

    Le mora est un type de navire apparu au Xe siècle après J.C., (apparenté aux langskips scandinaves) lorsque les Normands reçurent le duché de Normandie. La construction navale scandinave se marie alors avec les techniques franques. Ainsi, les moras avaient, comme les navires scandinaves :

    MODE Premier Empire

    - une proue de lion ou de dragon,
    - le mât rabattable,
    - les avirons fixes,
    - une construction à clins,
    - mais un plus haut bord et une largeur supérieure : ils étaient jugés plus stables mais moins rapides. Ils étaient parfaits pour embarquer une cavalerie. Leur taille oscillait entre 12 et 24 mètres et embarquaient de 20 à 30 rameurs.

    En 1066, Guillaume le Conquérant fit construire plusieurs centaines de moras pour faire débarquer ses 15 000 guerriers sur les côtes anglaises. Cet épisode et les navires qu’il construisit nous sont fort bien connus grâce à la très longue tapisserie de Bayeux.

     


    Flotte de Guillaume © Tapisserie de Bayeux

     La Tapisserie de Bayeux

    Tapisserie de Bayeux (8)

    Tapisserie de Bayeux (9)

     

    La tapisserie de Bayeux est certainement l’un des témoignages les plus précieux de l’art roman. Ses dimensions, sa composition générale, la maîtrise dans sa réalisation en font une œuvre unique pour l’époque. La tapisserie est un immense récit en image qui retrace la conquête de l’Angleterre par les normands de Guillaume le conquérant. C’est à la fois un témoignage historique précieux sur les événements, les personnages, la vie quotidienne et guerrière de l’époque et également une grande fresque à la gloire de Guillaume.

     

    La tapisserie est en fait une broderie de fils de laine teintés et réalisé à la demande d’Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère du roi Guillaume. Exposée chaque année dans le chœur de la cathédrale de Bayeux, la Tapisserie proposait aux fidèles un exemple moral sur le destin des parjures. Harold est accueilli à sa cour par Guillaume de Normandie, lié au duc par le compagnonnage guerrier lors de l'expédition de Bretagne (1064), et est enfin attaché à sa personne par des serments prêtés sur les reliques de la cathédrale, dont l'authenticité et l'efficacité sont ainsi proclamées. Car en s'emparant de la couronne d'Angleterre, Harold devient un héros tragique, puni par la puissance divine pour avoir manqué à la foi jurée.

     

    Tapisserie de Bayeux (2) Tapisserie de Bayeux tapestri (2)
    Tapisserie de Bayeux tapestry Tapisserie de Bayeux

     

    La scène centrale de la Tapisserie est bien entendu la bataille d'Hastings, la troisième et dernière des batailles rangées livrées par Guillaume dans toute sa carrière, après le Val-es-Dunes en 1047, et Varaville en 1057. Elle est présentée sous l'aspect d'un ultime Jugement de Dieu en faveur de Guillaume de Normandie, pleinement justifié dans sa prétention à la couronne d'Angleterre. Le récit en images est confirmé par la "propagande" des chroniqueurs contemporains de l'entourage ducal, sans que l'on puisse toujours préciser les influences de l'un à l'autre.

    Tapisserie de Bayeux (3)

     

    Tapisserie de Bayeux (7)

     

    Visite virtuel de la tapisserie:

    http://medieval.mrugala.net/Tapisserie%20de%20Bayeux/tap1.htm

      

      

    sources :

    http://www.lankaart.org/article-tapisserie-de-bayeux-50119269.html

     

     

     

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  • LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

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    Par sa densité en monuments historiques, la Normandie se place dans le groupe de tête des régions françaises. La mise en valeur de ce riche partrimoine est une lourde charge financière pour les collectivités locales, mais elle représente un enjeu touristique important, comme en témoignent les grandes restaurations des

    abbayes caennaises ou du château de Gaillon. Selon les matériaux utilisés, l’architecture normande est extrèmement variée : belles pierres à bâtir dans l’eure ou dans la plaine Caen, schistes et granites austères dans les bocages de l’Ouest, briques polychromes et colombages entre Dives et Seine. L’image de la Normandie, pays de fermettes à colombages, torchis et toit de chaume est un cliché réducteur.

    Un nouveau patrimoine

    Depuis 30 ans, la notion de patrimoine s’est élargie et l’on y inclut les fortifications côtières élevèes face à l’Angleterre, à Saint-Vaast-la-Hougue et à Dieppe (époque Vauban), à Cherbourg (XIX ème siècle) et tout au long du mur de l’atlantique ; les vestiges de l’industrie minière de la Basse-Normandie ou l’architecture textile de la région rouennaise ; de nombreuses demeures d’hommes célèbres (Corneille, Hugo, Michelet), qui ont été intelligemment aménagées ; et des oeuvres du XX ème siècle, telles que la gare maritimes “Arts déco” de Cherbourg ou le centre-ville du Havre par A. Perret.

    Diaporama

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  • Milan Kundera, né en 1929
    Alphonse Allais, 1854-1905
    Charles Gounod, 1818-1893
    Christoph Willibald Gluck, 1714-1787
    Ludwig van Beethoven, 1770-1827
    Gustave Moreau, 1826-1898
    Louis-Ferdinand Céline, 1894-1961
    Albert Camus, 1913-1960
    Alexandre Vialatte, 1901-1971
    Claude Monet, 1840-1926
    Ambrose Bierce, 1842-1914
    Anselm Kiefer, né en 1945
    Anatole France, 1844-1924
    Edouard Manet, 1832-1883
    Giuseppe Verdi, 1813-1901
    Guillaume Apollinaire, 1880-1918
    Francis Bacon, 1909-1992
    Miguel de Cervantes, 1547-1616
    Jules Supervielle, 1884-1960
    Paul Celan, 1920-1970
    Charles Baudelaire, 1821-1867
    Chamfort, 1740-1794
    Théodore de Banville, 1823-1891
    Charles Peguy, 1873-1914
    Louis Aragon, 1897-1982
    Hector Berlioz, 1803-1869
    Tahar Ben Jelloun, né en 1944
    Jorge Luis Borges, 1899-1986
    Jean Anouilh, 1910-1987
    Masaoka Shiki, 1867-1902
    Carl Maria von Weber, 1786-1826
    Arthur Rimbaud, 1854-1891
    Eric Hazan, né en 1936
    Évariste de Parny, 1753-1814
    Gustave Flaubert, 1821-1880
    Henry James, 1843-1916
    Renaud Camus, né en 1946
    Chateaubriand, 1768-1848
    Jean Moréas, 1856-1910
    St Augustin, 354-430
    Camille Saint-Saëns, 1835-1921
    Josef Albers, 1888-1976
    Christian Bobin, né en 1951
    Alfred Sisley, 1833-1899
    Marcel Achard, 1899-1974
    Claude Levi-Strauss, 1908-2009
    Pierre-Auguste Renoir, 1841-1910
    Jean Cocteau, 1889-1963
    Emil Cioran, 1911-1995
    Saint-Exupéry, 1900-1944
    Confucius, 551 BC - 479 BC
    Paul Verlaine, 1844-1896
    Diderot, Denis 1713-1784
    Paul Gauguin, 1848-1903
    Émile Zola, 1840-1902
    François Villon, 1431-14??
    George Bernard Shaw, 1856-1950
    Goethe, (Johann Wolfgang von) 1749-1832
    Grégoire Lacroix, né en 1933
    Guy de Maupassant, 1850-1893
    Hubert Monteilhet, né en 1928
    Albert Einstein, 1879-1955
    Marcel Proust, 1871-1922
    Hoshinaga Fumio, né en 1933
    Iida Dakotsu, 1885-1962
    Jacques Prévert, 1900-1977
    François Mauriac, 1885-1970
    Jacques Sternberg, 1923-2006
    Edgar Degas, 1834 - 1917
    Jean de La Fontaine, 1621-1695
    Jean Dutourd,1920-2011
    Jean Giono, 1895-1970
    Joseph Joubert, 1724-1824
    Jules Renard, 1864-1910
    Kaneko Tôta, né en 1919
    Kobayashi Issa, 1763-1828
    Marcel Aymé, 1902-1967
    Matsuo Bashô, 1644-1694
    Michel Tournier, né en 1924
    Montaigne, (Michel de) 1533-1592
    Michel Houellebecq, né en 1956
    Nakamura Kusatao, 1901-1983
    Ozawa Minoru, né en 1956
    Paul Eluard, 1895-1952
    Blaise Pascal, 1623-1662
    Marc Escayrol, né en 1957
    Pascal Bruckner, né en 1948
    Philippe Muray, 1945-2006
    Pierre Dac, 1893-1975
    Rainer Maria Rilke, 1875-1926
    Raymond Queneau, 1903-1976
    Rabelais, (François) 1493-1553
    Rivarol, (Antoine de ) 1753-1801
    Samboku, 17ème siècle
    Alain, (Émile-Auguste Chartier) 1868-1951
    Stanislaw Jerzy Lec, 1909-1966
    Pierre Desproges, 1939-1988
    Robert Louis Stevenson, 1850-1894
    Sénèque, vers 4 av JC- 65 ap. JC
    Terayama Shûji, 1935-1983
    Tomiyasu Fûsei, 1885 - 1979
    Tony Duvert, 1945-2008
    Uejima Onitsura, 1660-1738
    Victor Hugo, 1802-1885
    van Gogh, (Vincent ) 1853-1890
    Voltaire, (François Marie Arouet) 1694-1778
    Marguerite Duras, 1914-1996
    Philippe Parrot, 1831-1894
    Jean-Edern Hallier, 1936-1997
    Franz Schubert, 1797-1828
    Octave Mirbeau, 1848-1917
    Hans Holbein, (le Jeune) 1497-1543
    Le Caravage, 1571-1610
    Seiho Awano, 1899-1992
    Gustave Courbet, 1819-1877
    Richard Wagner, 1813-1883
    Sainte-Beuve, Charles-Augustin 1804-1869
    Jean Genet, 1910-1986
    Chesterton , Gilbert Keith 1874-1936
    Pierre Paul Rubens, 1577-1640
    Bach, Johann Sebastian 1685-1750
    Eugène Delacroix, 1798-1863
    Edouard Boubat, 1923-1999
    Rodin, Auguste 1840-1917
    Balzac, Honoré de 1799-1950
    Salvador Dali, 1904-1989
    Charles de Gaulle, 1890-1970
    Robert Schumann, 1810-1856
    Lucien Jacques, 1891-1961
    Robert Doisneau, 1912-1994
    Friedrich Nietzsche, 1844-1900
    Georges Bizet, 1838-1875
    Paul Bocuse, né en 1926
    William Shakespeare, 1564-1616
    György Ligeti, 1923-2006
    Dominique Ingres, 1780-1867
    Jacques-Louis David, 1748-1825
    Le Dominiquin, (Domenico Zampieri) 1581-1641
    Antoine Watteau, 1684-1721
    Chaïm Soutine, 1893-1943
    Léonard de Vinci, 1452-1519
    Zadkine, (Ossip ) 1890-1967
    Dubuffet, (Jean Philippe Arthur ) 1901-1985
    Paul Morand, 1888-1976
    André Malraux, 1901-1976
    El Greco,1541-1614,
    Virgile, 70 - 19 av. J.-C.
    Julien Green, 1900-1998
    Gustave Caillebotte, 1848-1894
    Giotto, (di Bondone) 1267-1337
    Iannis Xenakis, 1922-2001
    Antonin Artaud, 1896-1948
    Paul Claudel, 1868-1955
    Gen Paul, (Eugène Paul) 1895-1975
    Maurice de Vlaminck, 1876-1958
    Alberto Giacometti, 1901-1966
    Henri Poincaré, 1854-1912
    Oscar Wilde, 1854-1900
    Ron Mueck, né en 1958
    Stendhal, (Henri Beyle) 1783-1842
    Geroges Perec, 1936-1982
    Douglas Hofstadter, né en 1945
    Maurits Cornelius Escher, 1898-1972
    Jean-Paul Sartre, 1905-1980
    Vladimir Nabokov, 1899-1977
    Arthur Tress, né en 1940
    Augustus Saint-Gaudens, 1848-1907
    Pablo Picasso, 1881-1973
    Jean-Michel Mayot,.....
    anonyme ou inconnu, où ?
    Wolfgang Amadeus Mozart, 1756-1791
    Mel Brooks, né en 1926
    Henri Michaux 1899-1984
    Philippe Sollers, né en 1936
    Jean-Marie Gustave Le Clézio, né en 1940
    Georges de La Tour,1593-1652
    Boris Vian, 1920-1959
    Jim Harrison, né en 1937
    Léon Tolstoï, 1828-1910
    Ryōkan, 1758-1831
    Gustave Doré, 1832-1883
    Pierre Loti, 1850-1923
    Marie Laurencin, 1883-1956
    Van Eyck, (Jan) 1390-1441
    Francis Ponge, 1899-1988
    Kyoshi Takahama, 1874-1959
    Franz Marc, 1880-1916
    François Coppée, 1842-1908
    Jean Fouquet, 1415/1420 - 1478 / 1481
    Jean-Paul Marcheschi, né en 1951
    Charles André van Loo, 1705-1765
    Taneda Santôka, 1882-1940
    Suju Takano, 1893-1976
    Bernard Buffet, 1928-1999
    Philippe Drumel, né en 1952
    Marc Chagall, 1887-1985
    William Bouguereau, 1825-1905
    Henri Cartier-Bresson, 1908-2004
    Blaise Cendrars, 1887-1961
    Fedor Dostoïevski, 1821-1881
    Erik Satie, 1866-1925
    Georg Christoph Lichtenberg, 1742-1799
    Thomas Wolfe, 1900-1938
    Sophie Kowalewski, 1850-1891
    Fransisco de Goya, 1746-1828
    Yue Minjun, né en 1962
    Diego Vélasquez, 1599-1660
    Sergueï Eisenstein, 1898-1948
    Koloman Moser, 1868-1918
    Robert Crumb, né en 1943
    Marc-Edouard Nabe, né en 1958
    Louis-Philippe de Ségur, 1753-1830
    Watanabe Suiha, 1882-1946
    Jacques Linard, 1597-1645
    Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778
    Paul Valéry, 1871-1945
    Man Ray, 1890-1976
    Gabriel Fauré, 1845-1924
    Sylvain Tesson, né en 1972
    Pierre Michon, né en 1945
    Franz Schubert, 1797-1828
    Egon Shiele, 1890-1918
    Martin Parr, né en 1952
    Paul Cézanne, 1839-1906
    Robert Delaunay, 1885-1941
    Paul Seawright, né en 1965
    Sinan, 1490-1588
    Henri Matisse, 1869-1954
    Philippe Meyer, né en 1947
    Roy Campbell, 1901-1957
    Pedro Figari,1861-1938
    Ichihara No Ôkimi, VIIIème siècle
    Alex Colville, né en 1920
    Yamamoto Yasuo , 1902-1983
    Lucas Cranach l'Ancien, 1472-1553
    Vassily Kandinsky, 1866-1944
    Mukai Kyôrai, 1651-1704
    Sully Prudhomme, 1839-1907
    Abe Seiai, 1914-1989
    Tan Taigi, 1709-1771
    Félicien Rops, 1833-1898
    Léon Bloy, 1846-1917
    Christian Boltanski, né en 1944
    Pierre Bonnard, 1867-1947
    Marcel Duchant, 1887-1968
    Raoul Dufy, 1877-1953
    Brassaï, (Gyula Halász), 1899-1984
    Honoré Daumier, 1808-1879
    Raymond Roussel, 1877-1933
    Félix Fénéon, 1861-1944
    Georges Seurat, 1859-1891
    Paul Signac, 1863-1935
    Matsumoto Takashi, 1906-1956
    Pierre de Ronsard, 1524-1585
    Joachim du Bellay, 1522-1560
    Hekigodo Kawahigashi, 1873-1937
    Jean-François Millet, 1814-1875
    Takarai Kikaku, 1661-1707
    Odilon Redon, 1840-1916
    Albert Brie, né en 1925
    Jean-Baptiste Corot, 1796-1875
    Félix Vallotton, 1865-1925
    René Girard, né en 1923
    Henry de Montherlant, 1895-1972
    Dino Buzzati, 1906-1972
    Albrecht Dürer, 1471-1528
    Sacha Guitry, 1885-1957
    Lucas Cranach l'Ancien, 1472-1553
    Dominique de Roux, 1935-1977
    Colette, 1873-1954
    Henri de Toulouse-Lautrec, 1864-1901
    Georges Braque, 1882-1963
    Jean de La Bruyère, 1645-1696
    César Franck, 1822-1890
    Francis Blanche, 1921-1974
    Mark Rothko, 1903-1970
    Sengai Gibon, 1750 - 1837
    André Suarès, 1868-1948
    Lucrèce, Ier siècle av. J.-C.
    Charles Trenet, 1913-2001
    Emmanuel Bove, 1898-1945
    Jacques Chardonne, 1884-1968
    Kakio Tomizawa, 1902-1962
    Raphaël, 1483-1520
    Théophile Gautier, 1811-1872
    Nobuko Yoshiya, 1896-1973
    Georges Bernanos, 1888-1948
    Duane Hanson , 1925-1996
    Paul Léautaud, 1872-1956
    Nicolas Poussin, 1594-1665
    Simone Weil , 1909-1943
    Titien, 1490-1576
    Gérard de Nerval, 1808-1855
    Johan Barthold Jongkind, 1819-1891
    Maximilien Luce, 1858-1941
    Yukio Mishima, 1925-1970
    Alain Finkielkraut, né en 1949
    Daniel Boulanger, né en 1922
    Ezra Pound, 1885-1972
    Julien Gracq, 1910-2007
    Henri Rousseau, dit le Douanier, 1844-1910
    Ikadai Kaichi, 1899-1971
    Imai Sei, né en 1950
    Jean Sulivan, 1913-1980
    Stéphane Mallarmé, 1842-1898
    Marquis de Sade, 1740-1814
    Suzuki Masajo, 1906-2003
    Masaki Yûko, née en 1952
    Paul-Jean Toulet, 1867-1920
    René Char, 1907-1988
    Jean-François Revel, 1924-2006
    Roland Barthes, 1915-1980
    Shôno Takeshi, né en 1970
    Pierre Soulages, né en 1919
    Ishikawa Keirô, 1909-1975
    Johannes Vermeer, 1632-1675
    Woody Allen, né en 1935
    Yamagushi Seishi, 1901-1994
    Jerome David Salinger, 1919-2010
    Nicolas Boileau, 1636-1711
    Alfred de Musset, 1810-1857
    Edvard Munch, 1863-1944
    Philippe Halsman, 1906-1979
    Robert Desnos, 1900-1945
    Francis Poulenc, 1899-1963
    BeauMarchais, 1732-1799
    Paul de Kock, 1793-1871
    Franz Liszt,1811-1886
    Hassan Massoudy, né en 1944
    Yvette Guibert, 1865-1944
    Maître Eckhart, 1260-1327
    Maria Elena Vieira da Silva, 1908-1992
    Albert Schweitzer,1875-1965
    Zez Confrey, 1895-1971
    Arno Rafael Minkkinen,né en 1945
    Philippe Geluck, né en 1954
    Koi Nagata, 1900-1997
    Stefan Zweig, 1881-1942
    Watanabe Hakusen, 1913-1969
    Clément Marot, 1496-1544
    Rainer Werner Fassbinder, 1945-1982
    Claude Roy, 1915-1997
    William Blake, 1757-1827
    Charlie Parker, 1920-1955
    Claude Debussy, 1862-1918
    Constantin Brancusi, 1876-1957
    Ferruccio Busoni, 1866-1924
    Henri Gaudier-Brzeska, 1891-1915
    Henri Duparc, 1848-1933
    Jean Mistler, 1897-1988
    Mark Twain, 1835-1910
    Masaccio, 1401-1428
    Ochi Etsujin, 1656-1739
    Omar Sharif, né en 1932
    Joan Miro, 1893-1983
    Primatice, 1504-1570
    Edmond Rostand, 1868-1918
    Natsumé Sôseki, 1867-1916
    Vladimir Jankélévitch, 1903-1985
    Kubo Yorie, début du XXème
    Hirose Izen, vers 1650-1711
    Ozaki Hozai, 1885-1926
    Andrea Mantegna, 1431-1506
    Buson Yosa, 1716-1783
    Hendrick van Balen, 1575-1632
    Jean Yanne, 1933-2003
    Zhang Lin Hai, né en 1963
    Stephen Bone, 1904-1958
    François Girardon, 1628-1715
    Jacques Bousseau, 1681-1740
    Pierre Lepautre , 1659–1744
    Shirai Chôsui, 1700-1769
    Tôsei Ishida, né en 1920
    Maeda Yûgure, 1883-1951
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  • Liste des châteaux français par région

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

     

     

    Cette liste non exhaustive répertorie les principaux châteaux en France métropolitaine et d'outre-mer.

    Départements+régions+capitales(France).svg
    À propos de cette image

    Elle inclut les châteaux au sens large du terme, c'est-à-dire :

    quel que soit leur état de conservation (ruines, bâtiments d'origine ou restaurés) et leur statut (musée, propriété privée, ouvert ou non à la visite).

    Elle exclut :

    • les citadelles
    • les domaines viticoles qui n'ont de château que le nom, en l'absence d'édifice répondant à la définition de château.

    Les châteaux répertoriés sont ceux bâtis à partir du Moyen Âge (voir motte castrale) jusqu'à nos jours. Le découpage est géographique, le classement est alphabétique, par région et par département. Les châteaux datant de l'Ancien Régime ont été bâtis dans la logique du maillage territorial des anciennes provinces de France. Le découpage suivant ces anciennes provinces n'a pas été retenu, car leurs frontières ont évolué au cours du temps au gré des guerres, mariages, dons, achats, et aussi car la présente liste inclut les châteaux bâtis après la Révolution française. Une mention des anciennes provinces pourra apparaître en rappel sous le nom des départements.

    La carte de France permet d'accéder rapidement à la région souhaitée en cliquant sur son nom. Étant donné le nombre très important de châteaux en France et leur grande concentration dans certains départements (plus de mille en Dordogne), des renvois vers chaque région administrative se sont révélés utiles.

    Pour préciser les homonymies de noms de châteaux, quelquefois même à l'intérieur d'un département, merci de préciser la commune, et si possible l'époque, s'il est classé, s'il est ouvert au public et éventuellement anecdote du château lorsqu'il n'a pas encore d'article.

    Listes par régions

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    LES MUSEES INSOLITES EN FRANCE

    Eclairés ou illuminés ?

     

     
     


    Nombreux sont les villages, traversés pendant les vacances, dans lesquels on a découvert un musée insolite. De ceux dont la thématique semble improbable, comme des légendes, des objets du quotidien ou des animaux. Loin d'être des cas isolés, l'immense majorité des musées français entrent dans cette catégorie indéfinissable, mais qui vaut le détour.


     

    Musée de l'Escargot, de la Cafetière, du Bizarre, de la Vaisselle cassée, de la Tanière enchantée ou des Vampires… voici quelques exemples parmi les centaines de musées insolites qu'abrite la France. Nos voisins ne sont pas en reste non plus : le musée de la Rupture en Croatie, des Parasites humains au Japon ou du Slip en Belgique. Pourtant, la noble étymologie du mot musée - du grec "museion", qui signifie "le temple des muses", "les divinités des arts" - devrait le placer au rang de sanctuaire, dans lequel on célèbre chaque jour et surtout le dimanche, la grand-messe de la beauté, du génie, ou tout au moins du geste créateur. On est loin de la réalité : au fil des siècles et malgré de vives et incessantes critiques, le succès de l'institution a prouvé sa nécessité et ce faisant, les champs de l'activité humaine sont tous devenus éligibles au panthéon des arts, précisant ainsi la typologie du musée : d'art, d'histoire, de science, technique ou ethnologique. Chacun remplissant les mêmes missions dans leur domaine : la conservation, la recherche et la diffusion, dans un encadrement législatif strict. C'est du moins le cas pour les musées de France qui ne représentent que 1.207 institutions (incluant les musées nationaux) sur les quelque 10.000 musées français. (1) Et pour les autres ? Tout est permis ! De la niche historique à la technique d'artisanat rarissime, en passant par les animaux, les légendes et la "collectionnite" aiguë jusqu'au grand n'importe quoi, bienvenue au pays des musées inclassables.


    Rien ne doit disparaître

    Musée de la Foudre, (c) DR');">
    Musée de la Foudre, (c) DR');">Zoom

    Dès le début du XIXe siècle, et à mesure que les systèmes de production se perfectionnent et s'intensifient, un patrimoine se constitue presque simultanément, qu'il faut montrer pour prouver à une population encore sceptique et rurale les bienfaits du progrès. Par exemple, l'histoire de la fabrication du plastique présente certainement un intérêt industriel, social et culturel, spécifique à une région. Mais est-ce le cas du musée du Peigne ? Entre musée et collection, la limite reste floue. Sans doute parce que le terme de musée reste difficile à définir : "Le musée est une institution permanente, à but non lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, communique et expose, à des fins de recherche, d'éducation ou d'agrément, des témoins matériels de l'activité humaine et de l'environnement." (2) On peut donc y ranger absolument n'importe quoi. Il reste un vieux moulin à l'orée d'une commune ? On ouvre un musée de la Meunerie (Métabief). Des objets foudroyés ? Un musée de la Foudre (Marcenat). De vieux objets disparates ? Un musée des Oubliés. On peut pourtant s'interroger sur l'utilité de telles collections. Le fait que notre conception du musée soit si large, qu'elle puisse tout admettre, ne constitue pas une raison pour le faire. Ces musées insolites posent ainsi la question de la hiérarchie des valeurs que nous voulons bien attribuer à ce qui fait notre quotidien.


    La passion de l'objet

    Dans la plupart des cas et même ceux qui semblent être les plus obscurs, l'objet thématique du lieu correspond à une spécificité locale. Le musée de la Pince, situé à Montécheroux, trouve son origine dans l'histoire de la région et permet de recycler la présence des usines proches, dont certaines fonctionnent encore. Mais d'autres espaces n'ont de fonction que celle d'accueillir une accumulation d'objets semblables ou non : des landaus (Saint-Aubun-de-Scellons), des boîtes en fer blanc (Francescas) ou des oeufs peints (Soyans) pour n'en citer que quelques-uns. Il faut croire que la passion préside toujours à la création de ces mausolées, car d'une curiosité historique à un engouement total pour un objet, il faut bien ce sentiment pour les animer. Mine de rien, un musée demande un certain investissement, physique et financier, même si beaucoup sont subventionnés par la commune ou le département. Michel Bonnet, du musée de la Pince précise : "On a vivoté pendant vingt ans, en faisant un événement dès que l'on avait 3 sous, jusqu'à une subvention européenne en 2000 qui nous a permis d'avoir un musée digne de ce nom." (3) Souvent l'affaire d'une association locale, voire à l'initiative d'un féru d'histoire, ces lieux ont des horaires fantomatiques, des tarifs dérisoires et les visites tiennent plus de la sympathique discussion au coin d'une table que du cours magistral. Lire la suite de Eclairés ou illuminés ? »

    (1) Liste des musées de France : http://www.culture.gouv.fr/culture/min/index-dmf.htm
    (2) Définition par l'I.C.O.M. (International Council of Museum) en 1974.
    (3) Propos recueillis lors d'une interview.

     

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