• Nicolas Edme Restif de La Bretonne

      

      

    Entrée de Restif.

     

    Nicolas Edme Restif de La Bretonne

     

     
     
    Nicolas Edme Restif de La Bretonne
    Portrait de Nicolas Edme Restif de La Bretonne en 1785. Gravure de Berthet d'après un dessin de Louis Binet, parue dans Le Drame de la vie.
    Portrait de Nicolas Edme Restif de La Bretonne en 1785. Gravure de Berthet d'après un dessin de Louis Binet, parue dans Le Drame de la vie.
     
    Nom de naissance Nicolas-Edme Rétif[1]
    Autres noms Monsieur Nicolas, le Hibou, le Spectateur nocturne, M. Dulis, M. Saxancour
    Activités Imprimeur, écrivain
    Naissance 23 octobre 1734
    Sacy France monarchie
    Décès 3 février 1806 (à 71 ans)
    Paris Drapeau de la France
    Langue d'écriture Français
    Genres Roman, nouvelles, théâtre, autobiographie
    Œuvres principales
    Le Paysan perverti, La Vie de mon père, Monsieur Nicolas, Les Nuits de Paris

    Nicolas Edme Restif (/ʁe.tif/[2]), dit Restif de La Bretonne, également épelé Rétif et de La Bretone[3], est un écrivain français né à Sacy, près d'Auxerre, dans une maison actuellement située 115 Grande Rue, le 23 octobre 1734. Huit ans après sa naissance, il emménage avec sa famille dans la ferme de La Bretonne (aujourd’hui « La Métaierie »), située dans le même village. Il meurt à Paris, au 16 rue de la Bûcherie, le 3 février 1806.

    Fils de paysans de l'Yonne devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Par son métier dans l'imprimerie, il rencontre des écrivains comme Beaumarchais, Louis-Sébastien Mercier, Grimod de La Reynière ou Cazotte.

    Graphomane, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à des genres divers, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour ) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779), où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également écrit des pièces de théâtre qui n'ont jamais été jouées. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde.

    Cependant, l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle.

      

    Piéton tenace, capable de traverser la ville en tous sens, Restif de la Bretonne sera pourtant surtout fidèle à l'Ile de la Cité et aux ruelles du quartier Saint Séverin, où il avait ses habitudes, ses repères et ses secrets. Et maints petits rendez vous dans des mansardes pour câliner des petites couturières auxquelles il apprenait l'art de la débauche.
    Là où Sade, son contemporain, est pervers et hautement cérébral, lui est plus simplement fripon. Avec même, une tendance à la sentimentalité appuyée et vaguement théâtrale. Coté Fragonard, côté Greuze pour faire bonne mesure.

    C'est dans ce vieux Paris, miraculeusement conservé (et rénové) que l'on peut encore trouver des maisons qui furent de celles qu'il fréquentait. Salles de jeu, repaires de fêtards, petites maisons dispensant des alcôves discrètes et des rencontres câlines.
     

     

    série de détails de gravures des femmes du commun .

    Une mine d’informations vestimentraires de l’époque pré-révolutionnaire

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    L'homme aura une vie familiale ponctuée de naissances qui le perturbent plutôt, encore qu'il ait des rapports intimes avec sa fille.
    Piéton avide de ces petits faits qui rendent la promenade attrayante, et le Paris du XVIII° avait cette qualité particulière qui veut que la vie sociale du peuple s'y déroulait sans complexe et avec une hardiesse de ton qui va nourrir la pensée révolutionnaire. Restif qui participe si pleinement de l'esprit galant du XVIII° va vivre la Révolution de l'intérieur, d'où les fameuses "nuits", alors qu'il déambule dans les rues avec son immense cape et son hibou sur la tête, ce qui sera la raison pour laquelle on le soupçonne parfois d'avoir été une sorte d'espion du pouvoir du moment.
    Le galant transformé en agent de renseignements. La métamorphose est trop violente pour qu'elle paraisse crédible.

     

    Restif de la Bretonne espion.

      

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