• ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Il ne faut pas croire que les surnoms étaient purement fantaisistes, ils servaient à caractériser, voire à identifier un individu, souvent en reprenant un trait physique.
     N'oublions pas que beaucoup de surnoms deviendront par la suite les noms de famille (avec aussi les
      
    origines toponymiques et des métiers ) par exemple: le roux, le petit...boulanger...dubois...
    En ce qui concerne la reine Berthe son surnom viendrait non pas du fait qu'elles auraient eu de grands pieds mais qu'elle en avait un légérement plus grand que l'autre.

     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Origine des noms de famille
    Il convient avant tout de définir la notion de nom. Les noms sont divisés en deux ensembles distincts.

     

    Les premiers à apparaître dans l'histoire de l'anthroponymie sont les noms individuels, répartis en trois sortes :

    • Les (ou noms de baptême) sont ceux que l'on a reçus à la naissance ; on peut en posséder un ou plusieurs.prénoms
    • Les (ou sobriquets) sont ceux que l'on peut recevoir au cours de sa vie. surnoms
    • Les sont ceux que l'on se donne soi-même, pour une raison ou pour une autre. pseudonymes

    Les noms individuels sont attachés aux personnes qui les portent. Ils disparaissent à leur mort sans être transmis à qui que ce soit.

    Apparus plus tardivement, les noms collectifs sont ceux qui nous intéressent ici ; il s'agit des noms de famille. A l'heure actuelle en France, ils sont généralement uniques et demeurent héréditaires.

    Afin d'avoir une idée précise du parcours du nom de famille, de ses origines à sa forme actuelle, plusieurs point sont à étudier. Dans un premier chapitre, l'histoire du concept d'identification d'une personne par un nom qui lui est attaché sera évoquée. Dans un deuxième temps, l'origine linguistique des noms fera l'objet d'une étude regroupant les origines des noms français, les origines spécifiques à certaines régions et les noms étrangers. Enfin, nous verrons les différents types de noms de famille : ceux formés à partir de prénoms, de surnoms, ceux exprimant la parenté et ceux d'origines incertaines, pour terminer en évoquant le cas des noms à particule.

    I - HISTOIRE DES NOMS DE FAMILLE

    Dans la plupart des civilisations antiques, un seul nom servait à désigner l'individu. Ce nom restait attaché à la personne de sa naissance à sa mort, sans être toutefois héréditaire.

    Seuls les Romains utilisaient un système de trois noms : le prénom, le gentilice (nom du groupe de familles) et le cognonem (surnom, devenu nom de famille). Cependant, les gens du peuple ne portaient en général que deux noms : le prénom et le cognonem.

    Avec l'expansion romaine, le système à trois noms s'est étendu sur tout l'Empire et notamment la Gaule.

    Les invasions barbares du Vème siècle détruisent l'Empire romain d'Occident et font disparaître le système à trois noms de la Gaule.

    En effet, les populations adoptent alors la coutume des vainqueurs, qui était la leur avant l'arrivée des Romains. Il ne portent désormais qu'un nom individuel, qui ne se transmet pas d'une génération à l'autre. Ce système va perdurer jusqu'au Xème siècle.

    C'est en effet au Xème siècle que le processus de création des noms de famille s'amorce. Face aux problèmes engendrés par un trop grand nombre d'homonymes, le nom individuel est peu à peu accompagné par un surnom. Avec l'usage, ce surnom tend à devenir héréditaire. Ce phénomène se rencontre d'abord parmi les famille nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population à partir du XIIème siècle.

    A partir du XVème siècle, un long processus de fixation des noms de famille s'amorce. Par ailleurs, le pouvoir politique s'intéresse à la question et réglemente progressivement l'existence des noms de famille.

    En 1474, Louis XI interdit de changer de nom sans une autorisation royale.

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE En 1539, François Ier promulgue l'ordonnance de Villers-Cotterêt. Celle-ci rend obligatoire la tenue de registres d'état-civil. Cette tâche est confiée aux curés, le Clergé constituant la seule « administration » présente dans tout le royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans les villes.

    Avec la Révolution française, la tenue de l'état-civil quitte le cadre de le paroisse. Elle passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie de chaque commune.

    La loi du 6 fructidor de l'an II (23 août 1794) interdit de porter d'autre nom et prénoms que ceux inscrits à l'état-civil. Cependant, le Conseil d'État peut autoriser un changement de patronyme (ils sont actuellement environ 800 par an).ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    En 1870, l'apparition du livret de famille fige définitivement l'orthographe de tous les patronymes.

    II – ORIGINES DES NOMS DE FAMILLE

    Les noms existants en France sont liés aux origines de la population française, formée par les colonisations, les invasions et l'immigration. Chacun a apporté avec lui sa propre langue et donc ses propres noms. En effet, l'onomastique est étroitement liée à la linguistique, la plupart des noms ayant une signification précise.

    Nous allons donc étudier les différentes origines des noms présents sur l'ensemble du territoire ; puis les origines spécifiques à certaines régions ayant eu une histoire ou un peuplement particulier ; enfin, nous terminerons en évoquant succinctement les origines des noms apparus avec l'immigration.

     


     
     
     
     
     
     
       
       


    Typologie des noms de famille

     

     
     
       


     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    La particule et la préposition « de ».
    Le cas des noms précédés de la particule « de » est particulier dans l'onomastique française. En effet, la particule « de » est réputé caractériser un nom de famille noble.ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

     

    Lors du processus de formation des surnoms, beaucoup étaient des noms de lieux précédés de la préposition « de ». Ce cas de figure se rencontrait à la fois chez les nobles et à la fois chez les roturiers. Certains aristocrates se passaient même de la particule. Elle était pourtant de rigueur lorsqu'un nom de terre était joint aux appellations « seigneur » et « monsieur ». C'est ce qui fit naître la croyance que la particule « de » caractérisait l'appartenance à la noblesse.

    Par la suite, les personnes nouvellement anoblies cherchèrent à s'intégrer à leur nouveau milieu en rajoutant la particule à leur nom, même si celui-ci n'avait rien à voir avec un nom de fief.

    Enfin, certains porteur de noms de lieux, commençant par la préposition « de », les modifièrent. Cherchant à asseoir leur réussite sociale, ils transformèrent la simple préposition en particule, sans pour autant faire partie de la noblesse.

     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Les surnoms.
    Les surnoms constituent la catégorie de base des noms de famille. S'ils peuvent être facilement confondus avec les surnoms dits « physiques » ou « moraux », ou encore les « sobriquets », ils étaient motivés par un trait marquant de l'individu qui se trouvait ainsi nommé sans ambiguïté, dans le cercle restreint de son village et de ses proches.

     

     ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE C'est ainsi, par exemple, que deux personnes ayant le même nom de baptême, se verront distinguées par l'attribution d'un adjectif qui, au fil des évolutions, deviendra son nom de famille. Par exemple, si deux personnes d'un même village portent le nom de Bernard, on attribuera à l'un des deux un nom faisant référence soit à une de ses qualités propres, soit à son lieu d'habitation. Le nom ainsi donné sera alors Petibernard ou Bernarmont.

    Les surnoms peuvent également désigner une expression employée fréquemment. Ainsi, un homme répétant souvent « par la grâce de Dieu » se verra appelé Pardieu.

    Nous allons poursuivre en évoquant ci-dessous différentes formes de surnoms utilisés pour caractériser leurs porteurs : les noms de lieux, les noms « d'état », les noms de métiers, les sobriquets, puis les surnoms moraux et physiques.

    Les noms de lieux :
    Au Moyen-Âge, pour différencier les personnes (nobles et roturiers) qui n'avaient qu'un nom de baptême, on les surnommait souvent du nom de leurs terres d'origines. C'est à cette époque que des noms comme Duhamel (« le hameau »), Dumas (« la ferme ») ou Castel (« le château ») virent le jour. ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    A l'heure actuelle, les noms de lieux constituent une grande partie des noms de famille. Ils font référence à deux types de lieux:

    • Les lieux-dits :

    Ce sont des noms empruntés aux domaines dont la propriété passait d'une génération à une autre au rythme des héritages. Parmi les porteurs de ces noms, il en est beaucoup qui ne possèdent plus les domaines correspondants. Pourtant, il n'est pas rare de retrouver certains porteurs de noms de lieux non loin de l'endroit en question.ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    • La provenance :

    Ces noms désignaient les lieux proches du domicile d'un individu (route, chemin, source, cours d'eau, marécage, toponymie alpine, monastère, chapelle, etc.), ou les régions d'origine de nouveaux habitants (hameau, village, ville, région, pays, etc.).

    Il pouvait s'agir, par exemple, d'une personne vivant près d'un pont (Dupont, Dupontet, Dupontel etc.), ou venant d'Auvergne (Lauvergne, Larverne, Larvergne etc.).

    Mais on désignait également l'individu par un terme rappelant la caractéristique de sa maison : Kergoat (« maison en bois »), Piarresteguy (« demeure de pierre »).

    Les noms dit « d'état » :
    Cette catégorie regroupe des noms issus des fonctions occupées par les personnes auxquelles ils ont été attribués.

    Ils apparaissent en France à partir du XIIème siècle, époque à laquelle la vie sociale prend une véritable place en France. C'est en effet la période où naît la petite bourgeoisie englobant les artisans, les petits commerçants, ainsi que toutes les professions issues de la fonction publique. Les avocats et les religieux, jusqu'alors au service de la noblesse, se mettent a côtoyer cette bourgeoisie génératrice de développement économique.

    Les porteurs de ces noms n'exerçaient pas forcement cette profession. En effet, le maître dont ils dépendaient transmettait a ses serviteurs son nom générique.

     ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE La quasi totalité de ces noms révèlent une caractéristique liée a la vie sociale (Ex. : Avoyer « Avocat », Chevalier, Maréchal, Prévosts, Clerc, Abbey, Évêque).

    Il est a noter que ces noms se retrouvent sur l'ensemble du territoire français, avec dans certains cas des modifications orthographiques liées au changement de région, le sens ne changeant guère.

    De part leur spécificité ces noms sont les plus rares en France.

    Les noms de métiers :
    Entre le Vème et le Xème siècle, les habitants de la France ne portaient que leurs noms de baptême. A partir du XIIème siècle, pour différencier les homonymes devenus trop nombreux, certains noms de métiers furent adoptés pour désigner les individus. ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    C'est plus tard, au hasard d'un acte de baptême, de mariage ou de sépulture que les noms de métiers sont devenus héréditaires, se transformant en nom de famille.

    Il est a noter, que ces noms relèvent plutôt d'une origine citadine. En effet, c'est dans les bourgs et dans les lieux de foires que l'on retrouve le plus souvent artisans et négociants. Voici quelques exemples de noms de métiers : Couturier, Fournier, Lefebure, Barbier, Wagner (charron), Schumacher (cordonnier), Mitterand (le mesureur).

    Les sobriquets : ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE
    Il est assez difficile de bien repérer un nom répertorié comme « sobriquet ». Ces noms sont en effet des déformations humoristiques ou fantaisistes. Cependant, ils peuvent également exprimer une caractéristique morale ou physique, sans pour autant devoir être considérés comme des noms dits « à caractère physiques ou moraux ».

    Ils ne sont pas forcément péjoratifs, mais expriment plutôt une particularité chez un individu. Ce dernier, une fois dénommé par ses pairs, créait sa propre famille autour de ce nom.

     ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE Ces noms sont apparus au Moyen-Âge et sont dans bien des cas des adjectifs. Par exemple : Bachelard (« jeune garçon a marier »), Gagnebin (« qui sait gagner de l'argent »), Lesot (« celui qui ramenait l'eau »), Couard (« désignait un homme peureux »), Romeu (rappel le pèlerinage d'un individu à Rome), Lesoldat, etc.

    Les surnoms « moraux » :
    Les noms dits « moraux » sont apparus en France aux alentours du XIIème siècle. Ils désignaient les personnes qui se distinguaient par leurs qualités ou leurs défauts : Vaillant, Hardy (« homme brave »), Doucet (« homme gentil », « doux »), Lesage (« homme savant »), Agassi (« celui qui jacasse »).

    Les animaux servaient aussi de référence pour qualifier les surnoms moraux : Renard (« le rusé »), Chevrier (« chèvre », désignait un homme leste, agile), Cocteau (« coq », désignait un homme vaniteux, orgueilleux, querelleur).

    Les surnoms « physiques » :
    Les noms a caractéristique « physiques », sont apparus en France, comme d'autres types

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    de noms, aux alentours du XIIème siècle.

    Ces noms de famille étaient donnés aux personnes qui présentaient une particularité physique apparente permettant de les distinguer. Ces particularités étaient bien souvent en rapport avec la morphologie.

     


     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Les prénoms
    Lors de la formation des noms de famille, entre le XIIème et le XVèmesiècle, on eut recours aux noms individuels. On retrouve aujourd'hui parmi les noms de famille des prénoms encore portés de nos jours (Alexandre, du grec « celui qui repousse l'ennemi » ; Renaud, du germanique « celui dont l'intelligence gouverne » ; Richard, du germanique « le chef hardi » ; etc.) et d'autres noms de baptême désormais plus rares (« Garnier, du germanique « le guerrier défenseur » ; Béranger, du germanique « l'ours armé d'une lance » ; Landry, du germanique « le chef du pays » ; etc.).

     

    Origines germanique et « chrétienne » des prénoms :
    On distingue en effet les prénoms d'origine germanique et ceux d'origine dite « chrétienne ». Les prénoms germanique remonte à la période faisant suite aux invasions du Vème siècle : les noms des nouveaux maîtres de l'Europe occidentale connaissent un immense succès. Toutefois, l'habitude de choisir des prénoms inspirés par la Bible et les recueils hagiographiques s'établit peu à peu. Ces noms « chrétiens » sont d'origines hébraïque, grecque et latine.

    Noms composés à partir de prénoms :
    Une autre catégorie rassemble les noms composés de deux noms de baptême accolés, ou bien d'un prénom suivi d'une épithète. On retrouve ainsi des noms de famille comme Jeanpierre, ou encore Petitjean que l'on peut également classer avec les surnoms.

    Les hypocoristiques :
    Il s'agit de diminutifs dérivés des noms de baptême. Ils sont le principale champs de création du Moyen-Âge dans le domaine des noms individuels, notamment à partir du XIIIème siècle. Cette période correspond à la généralisation de l'usage du français dans les actes écrits.

    Ces diminutifs s'obtiennent au moyen de suffixes variés. L'héritage germanique a laissé des dérivations basées sur les consonnes k, l, n et s, ainsi que sur -eko, -uko, -kin, -quin, -cart, -quart, -kel -esson, -eson, -essin et -enus. D'autre part, le latin a donné les suffixes -et, -ot, -in, -on et -ellus ; on retrouve également -in, -on et -el. Enfin, l'ancien français utilise les terminaisons -ard, -art, ault, -aut ou -ier pour remplacer le germanique -hard. Au fil du temps, de nouveaux éléments sont apparus à partir des précédents : -elet, -elot, -elin, -elain, -elart, -elon, -eron, -ignon, -ilot, -illot, -illart, -inet, -onet, -sonet, -etin, -otel et -otin ; ou bien, un second suffixe a pu se superposer au premier. Les hypocoristiques féminins reprennent ces suffixes en les adaptant, selon les cas, par le rajout d'un e et le doublement de la consonne finale (exemple : -et, -ette ; -ot, -ote ; etc.), ou en utilisant une variante spécifique (-ain, -ée, etc.).

    Les noms de saints :
    Certains prénoms tirent leur origine directement parmi les noms des saints des calendriers. Cette pratique remonte au concile de Trente (XVIème siècle), quand l'Église recommanda aux fidèles d'adopter des noms illustrés par les saints.

    Par la suite, ces prénoms ont fournis certains noms de famille, parfois en étant précédé du mot « saint ». Cette méthode a l'avantage de procurer un large choix de nouveau patronymes, par exemple lorsqu'il est urgent d'en créer un grand nombre. Elle fut notamment utilisée pour donner un état-civil aux enfants abandonnés, ou aux nouveaux citoyens lors de l'abolition de l'esclavage en 1848.

    Les prénoms renversés :
    Enfin, il peut arriver que l'orthographe des noms de baptême soit renversé pour servir de patronyme : Lerigab (Gabriel), Luap (Paul), etc.

      

      

      

      

      

      

      

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

      

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Les origines des noms français
    Plusieurs peuples ont marqué la formation des noms français. Si les plus importants l'ont fait en colonisant ou en occupant notre territoire (Gaulois, Romains, Germains), d'autres ont utilisé ces derniers comme intermédiaires en influençant leurs noms avant que ceux-ci n'influencent les nôtres (Hébreux, Grecs). Enfin, la dernière étape de ce processus fut réalisée avec la forme ancienne de notre propre langue.

     

    Origine hébraïque :
    Les noms hébreux appartiennent a plusieurs langues sémitiques différentes, telles que le phénicien, l'araméen, le syrien, le moabite, etc. Plusieurs de ces noms sont anciens et leurs sens restent obscurs.

    Certains évoquaient des particularités physiques ou morales. Par exemple Laban signifie « blond » ou « blanc », Salomon « le pacifique ». D'autres étaient des noms d'animaux ou de fleurs : Jonab « pigeon », Rachel « brebis », Suzanne « lys ». D'autres encore avaient des sens variés, comme Anne « la bienfaisante ».

    Beaucoup de noms sémitiques renfermaient un nom de divinité : on les appelle des noms théophore, ce sont des noms composés dans lesquels l'élément signifiant « dieu » est souvent el, et parfois iahouh. Ainsi Samuel signifie « Dieu a entendu mes prières », et Mathieu « l'homme de Dieu ».

    On trouve de nombreux noms symboliques, comme Abel « fils », Ainsi que des noms simples et composés, à caractère mystique : Jacob est par exemple devenu Jacques « celui qui suit Dieu ». Peu a peu, des noms étrangers apparurent dans l'anthroponymie hébraïque. Des noms babyloniens furent ainsi adoptés pendant la captivité des Hébreux à Babylone. L'usage du surnom, souvent étranger, se développa tardivement.

    Dès l'époque chrétienne, certains noms hébreux dont la signification était apparente ont été traduits en grec, puis en latin. Ainsi Nathael « présent de Dieu » est devenu Théodore ; Cephas « le rocher » , est devenu Petros, Petrus, puis Pierre. Grâce au christianisme et à la propagation de l'écriture, les noms hébreux se sont répandus partout dans le monde. Ces noms ont joué un rôle immense dans l'histoire des noms de personnes.

    Les noms hébreux représentent environ 3,3% des noms portés en France.

    Origine grecque :
    Les noms grecs sont apparus sous leur forme actuelle aux alentours du IVème siècle. Les anciens ne portaient qu'un seul nom, individuel et viager. La plupart de ces noms étaient d'anciens surnoms exprimant une qualité ou un défaut, une caractéristique quelconque, physique ou morale. Par exemple Agathe signifie « la bonne femme », Aristide « le meilleur ». ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Dès l'époque chrétienne, les surnoms métaphoriques firent place a des surnoms formés sur le modèle de ceux des esclaves. André, le nom d'un esclave, signifie « viril ».

    Dans les temps les plus anciens (avant l'époque homérique), des patronymes s'étaient formés parmi les familles nobles à l'aide d'un suffixe ajouté au nom de l'ancêtre fameux dont ils prétendaient descendre. Ce suffixe était généralement eides : ainsi, les Atrides prétendaient descendre d'Atrée, les Héraclides, d'Héraclès, etc.

    Malgré leurs originalités et leur diversité, les noms pouvaient prêter à confusion. C'est pourquoi on avait l'habitude de joindre au nom individuel, celui du pere (ou génitif) et celui du deme (district) dont le jeune Athénien faisait partie.

    Ces noms grecs ont donné de nombreux prénoms et quelques noms de famille qui en sont dérivés tels que Nicolas, Georges ou André.

    Les noms grecs représentent environ 2,1% des différents noms portés en France.

    Origine latine :
    Pour différencier les personnes portant un même nom individuel, les Romains ont eu recours à des surnoms devenus héréditaires.

    Dès l'époque la plus ancienne, le Romain de condition libre porte un prénom (praenomen) et un nom de famille (ou gentilice).

    Le gentilice est le nom par excellence, commun à tous les individus mâles et femelles de la lignée (la gens), à leurs affranchis et à leurs clients ; la gens, famille au sens large du terme, regroupe toutes les familles descendant d'un ancêtre commun.

    Plus tard, le citoyen romain possède deux noms de famille. Désormais il porte, à côté du gentilice, le nom de sa branche familiale, c'est-a-dire de sa famille dans son sens restreint : c'est le cognomen (ou secondnom).

    Le citoyen romain dispose ainsi de trois noms, auxquels il faut éventuellement ajouter le surnom personnel, l'agnomen ou « sobriquet personnel ».

    Scipio l'Africain, vainqueur d'Hannibal a Zama en 202 avant notre ère, s'appelait Publius Cornelius Scipio Africanus. Cet exemple montre que le nom de la gens occupait toujours la seconde place lorsque le prénom était exprimé.

    Manius, venant de mane « le matin », était le nom donné a l'enfant né le matin. On peut également citer d'autres exemples comme Marcus « le marteau », Paulus « petit », etc...

    Les noms des gentes, les gentilices, sont presque tous d'anciens sobriquets, des surnoms agricoles. Par exemple Aemilius signifie « le rival », Aurelius « celui qui brille », Fabius, (qui vient de faba « la fève ») « le producteur de fèves », Hortensius (de hortus, « le jardin ») « le jardinier ».

    Les noms des familles sont aussi d'anciens surnoms devenus héréditaires. Ils devaient primitivement caractériser une qualité ou un défaut physique ou moral, ou bien donner une indication de parenté. Ainsi, le sens d'Albinus est « blanc de teint », Avitus « l'aïeul », Balbus « bègue », Regulus « petit roi », Varus « qui a les jambes arquées en dehors ».

    Ce système de trois ou quatre noms a pris fin avec la chute de Rome au Vème siècle.

    Les noms latins sont très nombreux en France. Ils représentent a peu près 30% des noms portés.ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Origine gauloise :
    Les noms gaulois, sont les plus anciens de notre pays. Ils désignaient autrefois les rivières, les montagnes, les vallées et les forêts de la Gaule antique. Compte tenu des différentes invasions que cette région a subies tout au long de son histoire, peu de Français peuvent se prévaloir d'un nom réellement et authentiquement gaulois.

    Les noms gaulois se répartissent en deux catégories distinctes :

    • Ce sont les plus anciens. Leurs radicaux sont souvent obscurs : « le cerf », « doux ». Les noms féminins correspondants étaient et . Les noms simples :
      CarvosMelissoCarvaMelissa
    • Ce sont des noms plus récents, à caractère métaphorique, c'est-à-dire à valeur imagée. C'étaient surtout des noms de guerriers et d'aristocrates : « le roi des tueurs », « fils du droit ».Les noms composés :
      OrgetorixRestugenos

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE Avec l'expansion romaine, le système de noms romain s'est étendu à la Gaule et à l'Helvétie provoquant ainsi des mélanges entre noms latins et gaulois. C'est pour cette raison que l'on retrouve encore à l'heure actuelle dans les noms français, des préfixes ou des suffixes des deux cultures.

    Environ 3% des noms actuellement portés en France sont d'origine gauloise.

    Origine germanique :
    Les noms d'origine germanique constituent une grande partie des noms de famille qui existent actuellement en France. Ils en représentent a peu près 21%.

    Leur origine remonte aux invasions germaniques qui ont touché la Gaule aux IVème et Vème siècle. Ces noms ont été adoptés par les populations comme noms de baptême, par imitation des vainqueurs et nouveaux maîtres (ex. : Hrodberht « glorieusement brillant » (Robert) ou Richard « qui règne fort »).

    Ainsi, au IXème siècle, la quasi-totalité du nord de la France a adopté un nom d'origine germanique. Dans le sud et surtout le sud-est, l'influence romaine y était plus ancienne et plus forte : les consonances germaniques y sont donc moins présentes.

    • Solennels, officiels, le plus souvent aristocratiques, ils représentent la majorité des noms germaniques. Ce sont généralement des mots métaphoriques, à valeurs sentimentales. Ils évoquent les dieux, la protection divine, la gloire, le combat, etc. Ils sont également caractéristiques de la mentalité active et guerrière des Germains : « glorieusement brillant », « au cœur de lion », (roi des Wisigoths) signifiant « roi laborieux, actif ».Les noms composés :

      RobertLéonardAlamariko
    • On les retrouve fréquemment dans les actes médiévaux et un très grand nombre ont donné des prénoms et des noms de famille français : « courroucé » (Bozon, Bozonnet), (Aud) « le propriétaire ». Les noms simples :
      BosoOtto

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'ancien français :
    L'ancien français est une langue qui vient de la forme populaire du latin et qui s'est enrichi de l'apport de différentes langues comme celles des envahisseurs Germaniques, Saxons, Espagnols, Italiens, ou Flamands. C'est ainsi que la langue parlée par les Gallo-romains fut d'abord notablement modifiée par les Francs.

    Les noms en ancien français représentent actuellement les noms les plus portés en France, avec environ 34% de ces noms encore représentés.

    Cela s'explique par leur apparition plus tardive que les autres catégories de noms. Leur enregistrement systématique sur les registres d'état civil, qui commençaient a rythmer la vie sociale en France, ont permis de les sauvegarder sans subir de trop grandes déformations orthographiques.

         

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

     

    REGIONS

    Les origines spécifiques à certaines régions.
    Certaines régions françaises possèdent des noms de famille qui leurs sont spécifiques. Cela vient de leur histoire : peuplements différents, langues différentes ou rattachements tardifs à la France. C'est le cas du Pays basque, de la Bretagne, des Flandres françaises, de l'Alsace-Lorraine, du Roussillon, de la Corse, et des régions de langue occitane et franco-provençale.

     

      

    Origine basque :
    Le basque est une langue non indo-européenne à l'origine inconnue. En effet, personne ne sait exactement d'où vient le peuple basque. Cette langue est parlée au Pays basque (département des Pyrénées-Atlantiques) et y est nommé euskera . Environ 200 000 personnes la pratique en France (Michel Malherbe, Les langages de l'humanité, Éditions Seghers, Paris, 1983, p. 212).

    Les noms de famille basques sont issus dans leur très grande majorité du nom de la maison-souche (extondoa). Elle-même était le plus souvent déterminée par les détails du lieu où elle était érigée. En effet, 90% de ces patronymes sont des noms de lieux-dits ou de localité. C'est ainsi que le peuple basque s'est singularisé en rattachant l'homme à sa maison et à sa terre jusque dans son nom. Cet usage est très ancien.

    Le nom de famille est entré progressivement en usage entre le XIIème et le XIIIème siècle. Les patronymes et noms de maison ont donc été pendant longtemps indissociables.

    Une autre série de noms de famille désignent les maisons, non par leur toponymie, mais par le nom de leur propriétaire, son prénom, ou bien encore sa profession : Pierrasteguy « domicile de Pierre », Paulorena « la maison de Paul », Arosteguy « forge », Barberteguy « maison du barbier ».

    Enfin, il y a des patronymes basques originaux et plus rares. Ceux basés sur le règne animal : Otchoa « loup », Belasta « l'épervier ». Ces noms ont pu être choisis comme sobriquets à cause d'analogies mentales ou physiques entre l'homme et l'animal.

    Les noms d'origine basque représentent environ 1,3% de l'ensemble des noms français. Ils sont bien sûr plus nombreux dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où se situe le Pays basque.

    Origine bretonne :
    Le breton est une langue celtique de la branche brittonique (breton, gallois, cornique), proche du gaulois . Ses dialectes principaux sont le trégorrois, le léonard, le cornouaillais et le vannetais. La Bretagne « bretonnante » (parlant le breton) représente actuellement toute la zone se trouvant à l'ouest de la ligne Plouha-Corlay-Elven-Muzillac : sur le territoire des départements du Finistère, et de l'ouest de ceux du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Dans cette aire, 200 000 personnes parlent le breton, sur les 1 500 000 habitants de la Basse-Bretagne, à l'ouest de la ligne Paimpol-Vannes (Michel Malherbe, Les langages de l'humanité, Éditions Seghers, Paris, 1983, p. 160).ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    La langue bretonne est apparue en France à partir du Vème et du VIème siècle. C'est à cette époque que des vagues d'immigrations venant de la Grande-Bretagne actuelle déplacèrent les populations bretonnes en Armorique. Les Bretons, peuple celte proche des Gaulois, avaient eux-mêmes été chassés de leur île par les Angles et les Saxons venus du continent. Les immigrants donnèrent alors leur nom à leur nouvelle patrie.

    Les noms réellement bretons apparurent à la fin du Moyen-Âge, période à laquelle la langue bretonne se parlait à l'ouest d'une ligne allant de Saint-Brieuc à Saint-Nazaire, en passant par Loudeac et Ploermel. Pourtant, la limite entre les noms bretons et les noms français n'est pas aussi nette, puisque de nombreuses migrations eurent lieu au cours des siècles entre les deux côtés de cette ligne. On peut estimer que les plus anciens noms de famille bretons remontent aux alentours du XIème siècle.

    Il s'agissait là de noms dits « solennels », c'est-à-dire très proches de la légende des chevaliers comme Gwenole qui vient de Gwenn « blanc » et Uual « valeureux ». On peut également citer Catuun « l'homme de combat », formé de cat « combat » et de uun « l'homme ».

    Voici quelques exemples de noms bretons courant : Legoff (« forgeron »), Prigent (vient de prit « belle » et de gent « race »), etc. Quelques préfixes peuvent aider à reconnaître un nom breton: ab et ap viennent ainsi de mab « fils de » ; Ker signifie « le domaine », « le village », « le hameau ».

    Origine flamande :
    Le flamand (ou néerlandais) est une langue germanique parlée aux Pays-Bas, en Afrique du Sud (afrikaans), au Surinam, en Belgique et dans la région de Dunkerque en France (département du Pas-de-Calais).ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Le flamand est issus de la langue des Francs Saliens. Ce peuple germanique colonisa l'extrémité nord de la Gaule romaine à partir du Vème siècle de notre ère. Cependant, ce n'est que vers le XIIème siècle que les noms flamands ont été progressivement utilisés pour désigner les personnes.

    Jusqu'alors, l'individu n'avait qu'un seul nom équivalent au prénom romain et son ascendance était indiquée par un patronyme, c'est-à-dire une dénomination indiquant le prénom de son père.

    Une caractéristique des noms flamands est la présence régulière de préfixes (De, Van), mais également de suffixes (en, els, ez) : Pieters, Willems, Merckx, etc. On peut aussi exprimer le génitif par en : Jorgen, Jaenen, Willemen.

    Actuellement, on recense sur l'ensemble des noms portés en France, environ 2% de noms Flamands. Ils sont naturellement plus nombreux dans le département du Nord-Pas-de-Calais.

    Les noms alsaciens et lorrains :
    L'alsacien est un dialecte germanique alémanique, parlé en Alsace (départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin). Bien qu'en recule, il est encore utilisé comme langue principale au sein de certaines familles.ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Certains dialectes lorrains sont également germaniques alémaniques, apparentés au luxembourgeois, au sarrois et à l'alsacien. Localisés dans le département de Moselle, ils ne sont plus que les langues familiales d'une très petite minorité.

    Au sein du groupe des noms d'origine germanique, le cas de l'Alsace et de la Moselle est à part. Ces régions se distinguent, en effet, par la prédominance des noms à consonance germanique. Leur particularisme linguistique ainsi que leur situation frontalière, a contribué à accentuer la consonance germanique de leurs noms de famille. Cependant on retrouve des noms de formes voisines dans toutes les autres régions françaises.

    Origines catalanes :
    Le catalan est une langue romane parlée en Catalogne, aux îles Baléares, en Andorre et en France dans le Roussillon (département des Pyrénées-Orientales). Le nombre total de locuteurs s'élève à 5 millions de personnes, dont 100 000 en France (Michel Malherbe, Les langages de l'humanité, Éditions Seghers, Paris, 1983, p. 418).

    Origine corse :
    Le corse est une langue romane. Ses formes septentrionales sont proches du Toscan et ses formes méridionales des dialectes du sud de l'Italie. Le corse est parlé par 200 000 personnes (Michel Malherbe, Les langages de l'humanité, Éditions Seghers, Paris, 1983, p. 418).ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    On peut remarquer, parmi les noms d'origine corse, la forte proportion de noms finissant avec un « i » (Albertini, Luciani, Mattei, etc.). Cette terminaison est une marque de filiation signifiant « fils de ».

    Les pays de langue d'oc :
    L'occitan (ou langue d'oc) est une langue romane couvrant le sud de la France. D'abord relativement unifiée et langue de culture au Moyen-Âge, elle s'est ensuite morcelée en dialectes.

    On distingue trois grandes aires dialectales : le nord-occitan (dialectes limousin, auvergnat et vivaro-alpin), l'occitan moyen qui est le plus proche de la langue médiéval (dialectes languedocien et provençal) et le gascon.

     

    Les pays de langue franco-provençal :

     

     


    Le franco-provençal regroupe les dialectes intermédiaires entre les langues d'oïl et d'oc. Il couvre la Suisse romande, le Val d'Aoste, la Savoie, le Dauphiné et le Lyonnais (départements du Doubs, du Jura, de l'Ain, du Rhône, de la Loire, de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie).

     

     

    ORIGINE DES NOMS DE FAMILLE

    Les autres types de noms.
    Après les deux grands groupes des noms issus de prénoms et ceux issus de surnoms, il reste a en étudier d'autres quantitativement plus restreints : les noms exprimant un lien de parenté ; les noms ayant une signification incertaine ; et diverses autres origines ( noms de végétaux, d'armes, d'outils, d'objets divers, de divinités antiques et de personnages mythologiques).

     

     

    Les noms exprimant la parenté :
    Les noms dits de « parenté » sont généralement très courants chez tous les peuples quelque soient leurs origines.

    Ces noms ont servi à rattacher les individus à leur ascendance au Vème siècle, époque ou les noms de familles n'étaient pas héréditaires. On comptait différents modes de filiation selon les pays. C'était une façon naturelle de créer des patronymes qui identifiaient les familles.

    Pour bien comprendre les différentes formes que ces noms pouvaient prendre, voici une liste non exhaustive des différentes formes de noms de « parenté ».

    • chez les Grecs (-poulos) : Xantopoulos, Rastapopoulos ;

    • chez les Arabes (ben -) : Ben Guigui ;

    • chez les Irlandais (o'-) : O'Neal , O'Brien ;

    • chez les Écossais (mac-) : Mac-Mahon, Mac-Donald, Mac-Cormick ;

    • chez les Germains (-s) : Robberts ;

    • chez les scandinaves et les néerlandais (sen, soone, en, s) : Leenesoone, fils d'Helene, Matheeusens (fils de Mathieu), Wilsen (fils de Guillaume).

    • chez les slaves (-vitch) : Petrovitch (Fils de Pierre) ;

    • chez les polonais (-ski), : Poniatowski ;

    • chez les roumains (-escu) : Basilescu (fils de Basile) ;

    • chez les bretons (ab-, ap-) : Abalan, Abguillerm.

    Toutes ces adjonctions ont la même signification : « fils de » ; elles sont ajoutées au prénom de l'ancêtre fondateur de la famille.

    En français, la filiation se rend par les prépositions « a », « de » ou « d' » : Degeorges, Dejean, Dustin, Ageorges, Alamartine, etc.

    Il est à noter que les noms de parenté sont très rares en France.


    Les noms à l'étymologie incertaine :
    Les noms d'origines incertaines, sont les noms qui ne peuvent pas se classer clairement dans les grandes catégories de noms que l'on a pu répertorier en France au cours des époques et que nous avons vu ci-dessus.

    Ces noms peuvent être classés en quatre catégories:

    • Les noms dont l'origine est connue et dont le sens est difficile a interpréter :

    Beaucoup de noms d'origine germanique, gauloise et latine font partie de cette série.

    Exemple: Rocard (d'origine germanique).

    • Les noms qui ont été donnés aux enfants trouvés :

    Le choix des noms se faisaient en fonction de divers éléments : nom du saint du jour où a été trouvé l'enfant, nom de mois, etc.

    Exemple: Avril.

    • Les noms dont le sens est variable selon les régions :

      Par exemple, le nom Varay désigne l'originaire du Varay, pays du Doubs. Cependant, il s'agissait dans le bordelais, du fusain utilisé pour faire des quenouilles.

    • Les noms dont le sens a évolué suite à des modifications phonétiques successives :

    Ces noms ont subit une telle évolution, qu'il est désormais pratiquement impossible d'en trouver l'origine.

    Exemple: « Vrayer » est un dérivé de « vrai », ou représente une forme de « brailler », dans ce derniers cas le « v » et le « b » se confondent souvent).

    Origines diverses :
    On peut également évoquer les patronymes provenant de noms de végétaux (Dubois, Castan « châtaignier », Lavigne, etc.) ; d'armes, d'outils et d'objets divers (Beaudelaires « coutelas », Hachette, Bonnet, etc.) ; et enfin de divinités antiques et de personnages mythologiques (Apollon, Narcisse, Jason, etc.).

     


     

      SOURCES : http://www.geopatronyme.com/cdip/localreg2.htm

      

     

     

    http://ekladata.com/dona-rodrigue.eklablog.com/mod_article4952253_14.jpg

    « Reines de la dynastie des MérovingiensL'éternelle chanson »
    Delicious Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter