• Tourisme et histoire - Paris - Mystères et rites religieux -
     
     
     
    Paris naît de l’installation de la tribu celtique des Parisii venue de Germanie dans une île de la Seine.
    Avant leur arrivée, ce lieu était nommé Lucoticia qui deviendra Lutèce. Entouré de forêts et de marécages, ce village, Lutèce, tombe en 52 avant J.-C. aux mains des Romains. Il s’étend sur la rive gauche et prend l’aspect d’une ville gallo-romaine.
    Le christianisme apparaît vers le milieu du IIIe s.
     
     
    Lors de l’invasion des Huns d’Attila, la population veut fuir, mais sainte Geneviève l’en empêche. Lutèce s’appelle alors Paris.
     
    L’élément religieux joue un rôle essentiel dans le développement topographique de Paris, les monastères donnant naissance à des bourgs ensuite intégrés dans le réseau des voies : bourgs Saint-Germain-des-Prés, Sainte-Geneviève, Saint-Victor et Saint-Marcel, Saint-Germain-l’Auxerrois et du Temple. Le centre religieux reste cependant l’île de la Cité, avec la cathédrale Notre-Dame, reconstruite à partir de 1163.
     
     
    De fait, Paris a incontestablement deux histoires. Celle que l'on apprend dans les manuels ou les guides touristiques et l'autre, aussi vieille que la ville et toute de ténèbres, celle des événements insolites, des sortilèges et des messes noires.
     
     
     
     
    Le culte d’Isis
     
     
     
    Les amateurs de l’Egypte ancienne connaissent bien Isis qui joue un rôle très important dans le culte des morts en surveillant les cérémonies de momification.
    Plus tard, Isis a été considérée comme la protectrice des navigateurs. Elle est représentée sous l’aspect d’une femme portant sur la tête le hiéroglyphe de son nom qui signifie « siège » et par extension « trône royal ».
     

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    Isis et Horus. Image Gerry Vandermaesen
     
     
     
    Les touristes curieux seront donc étonnés de trouver dans une cour de la rue du Cherche-Midi, un sphinx verdâtre à tête de femme. C’est l’un des vestiges du culte d’Isis pratiqué à Paris.
     

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    Un des sphinx de la fontaine du Châtelet. Image Happy A
     
     
     
    En fait, la présence de cultes d’origine égyptienne est attestée par de nombreux monuments de Paris.
     
     
    La mystérieuse Dame noire de l'île de la Cité a fait naître une autre hypothèse sur les origines initiatiques de Paris. Cette déesse ne serait autre qu'Isis, figure pratiquement universelle de la Grande Mère, dont les noms et les attributs diffèrent d'ailleurs selon temps et lieux et dont le culte aurait été apporté jusqu'à l'emplacement de Paris par les navigateurs phéniciens.
     

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    Image Netieret men-Nefer
     
     
     
    Le nom de la capitale viendrait de cette grande figure du panthéon égyptien et, par extension, universelle. « Paris » découlerait de Bar-Isis (la barque d'Isis), parce que la première représentation de la Dame noire serait arrivée sur un navire remontant la Seine jusqu'à l'île de la Cité. Cela expliquerait, de plus, pourquoi le blason de la ville porte un bateau dans ses armes.
    On a pu mettre en doute cette théorie «L'on ne peut raisonnablement douter, écrit pourtant l'Encyclopédie, qu'il n'y eut à Paris ou dans son voisinage un fameux temple dédié à la grande déesse des Égyptiens. Les anciennes chartes de Sainte-Geneviève et de Saint-Germain-des-Prés en font mention elles disent que Clovis et Childebert, leurs fondateurs, leur ont assigné les dépouilles d'Isis et de son temple... »
     

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    L'Egyptien de la fontaine de la rue de Sèvres. image Happy A
     
     
     
    Il est souvent signifié, dans les chroniques les plus anciennes de la capitale, qu'Isis, maîtresse de la doctrine ésotérique et de tous les arts de la magie, a été vénérée à Paris soit d'abord dans l'île de la Cité même, à l'emplacement de Notre-Dame, soit sur les lieux où fut édifiée par la suite l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le moine Abbon, de ce cloître, considère Isis comme la première protectrice des Parisiens dans un poème écrit au lXe siècle sur le siège de la ville par les Normands. D'ailleurs, le maître d'oeuvre de la cathédrale n'omettra point par la suite de la représenter en bonne place, au portail Sainte-Anne, sous les traits d'une femme portant le thyrse. La Vierge, autre Grande Mère mythique, n'aurait donc fait que remplacer la magicienne de la vallée du Nil.
     

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    Animal mythique apparenté au dragon sur une porte de Parisdans la rue de Rennes. image Claudecf
     
     
     
    Il se pourrait aussi que les cultes isiaques aient été apportés bien après la fondation de la ville dans le sillage des armées romaines, qui véhiculèrent dans leurs bagages, comme on le sait, nombre de croyances et de rites en provenance de tout le Bassin méditerranéen.
     
     
    Quoi qu'il en soit, cette vénération pour Isis se retrouve périodiquement d'un siècle à l'autre tout au long de l'histoire insolite de la capitale. En 1643, on arrêta deux sorcières en train de pratiquer nuitamment des envoûtements dans le cimetière Saint-Sulpice, à l'aide d'une figurine représentant la déesse pourvue de tous ses attributs occultes. En 1720, il existait une chapelle mortuaire au cimetière des Innocents, dans laquelle se réunissaient les sectateurs d'un culte isiaque pratiquant la nécromancie. Après 1850, sans doute à cause du décryptage des hiéroglyphes par Champollion et des nombreuses campagnes de fouilles organisées dans la vallée du Nil, une véritable mode d'égyptologie sacrée s'empara de l'occultisme parisien.
     
     
     
    Paris : un lieu sacré ?
     
     
    Plusieurs historiens ont écrit que l'île de la Cité avait été spécifiquement choisie par les druides gaulois comme emplacement privilégié de célébration de leurs cultes. L'exhumation, entre autres, de plusieurs représentations du dieu Cernunnos vient à l'appui de cette thèse.
     
     
    On sait que les prêtres du celtisme déterminaient les lieux sacrés en fonction d'une géographie secrète qui tenait grand compte de certaines lois telluriques, aujourd'hui perdues. Il est tentant de penser que l'emplacement du futur Paris a ainsi fait l'objet d'une sorte de triangulation magique lui assurant gloire et pérennité.
     
     
    Par la suite, le christianisme réduisit les croyances druidiques à la clandestinité. Elles survécurent cependant sous forme de sorcellerie et de rites dont certains ont traversé les siècles jusqu'à nous. Il y a aujourd'hui dans la capitale près d'une dizaine d'associations religieuses celtisantes qui ne sont pas toutes fantaisistes. Deux ou trois d'entre elles célèbrent à Vincennes ou dans le bois de Meudon les grandes fêtes annuelles du calendrier druidique, dans la plus stricte tradition de la Gaule antique.
     
     
    Le diable à Paris
     
     
    A Paris, le Satan traditionnel, avec ses cornes et ses pieds fourchus, n’apparaît pas avant le XIe siècle. Afin de combattre l’influence des anciens rites et de la faire disparaître, le christianisme a tenté d’en assimiler les éléments principaux chaque fois qu’ils pouvaient s’accorder avec ses propres conceptions.
    Il a bâti ses églises sur les vieux temples. Il a également transformé Esus, Pan ou Cerrunnos en une seule image, celle du Diable.
     
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    image Prescott
     
     
     
    Le Diable est d’ailleurs partout présent à Paris et notamment sur la Cathédrale de Notre-Dame. La légende raconte que les chanoines commandèrent la ferronnerie à un artisan du nom de Biscornet.
    Le travail était colossal et le serrurier se rendit dans une officine d’un suppôt de Satan. Il signa un pacte avec le sang de son index et le Diable l’assura de son assistance.
    La veille du jour où il devait rendre son œuvre, il tomba en syncope. Pourtant, tous purent admirer les ferronneries grandioses qu’il n’avait pas façonné. Satan avait œuvré pour lui.
     
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    Travail de serrurerie des portes de Notre-Dame. image Claudecf
     
     
     
    Gargouilles et diables sculptés ornent les murs de la cathédrale. Ces monstres païens deviennent l’incarnation du Diable. Au Moyen-Âge, ces créatures cauchemardesques sont là pour effrayer et non comme ornement.
     
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    Gargouille de Notre Dame de Paris. image pierre pouliquin
     
     
     
    C’est en Egypte que la métempsycose est née. Selon cette croyance, l’homme et l’animal se confondent. A la mort, l’esprit quitte le corps et redevient libre. Il peut alors entrer dans un nouvel être, quel qu’il soit.
    Cette croyance n’avait aucun rapport avec les notions de bien ou de mal. Il a fallu environ deux siècles pour que la mythologie païenne s’émancipe de l’enfer.
     
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    Image Bdesveaux
     
     
     
    Cependant, une foule de croyances ont subsisté. Ces rites sont, pour beaucoup, à l’origine de l’histoire mystérieuse de Paris. Il y a eu véritablement un règne du Satan parisien. Ce passé n’est d’ailleurs pas révolu puisque Paris compte le plus grand nombre de sorciers, pythonisses ou thaumaturges.
     
     
    En ce qui concerne la sorcellerie celtique proprement dite, on sera étonné d'apprendre que, pour être fort discrète, et donc très peu connue, elle a traversé les siècles jusqu'à nos jours. Aujourd'hui, il existe toujours un groupement ésotérique de la capitale qui affirme être en possession du savoir druidique depuis les premières décennies de notre ère. A dates fixes, ses membres, par ailleurs gens en place et hauts responsables, se réunissent dans la crypte de Notre-Dame, où l'on a jadis adoré les dieux celtes.
     
     
    De plus, de nos jours, il y a plusieurs groupements initiatiques à Paris qui se réclament de la magicienne (Isis), qui fut peut-être la déesse tutélaire de la ville.
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  • 45 boulevard Raspail (6e arrondissement)

     

     
      
    S’il est un édifice capable de symboliser tout ce que l’Art Nouveau était malheureusement devenu, lorsqu’éclata la Première Guerre mondiale, à force de compromis avec l’architecture éclectique que seule semblait vouloir reconnaître l’Académie des Beaux-Arts - et l’école du même nom -, c’est bien le bien pompeux Hôtel Lutetia. gigantesque pâtisserie aux allures de palace niçois.
    Pourtant Boileau fils et Henri Tauzin, ses architectes, n’étaient pas des petits maîtres. Le premier, surtout, était Louis-Hippolyte (1878-1948), descendant d'une belle famille d'architecte : son père était l'auteur du magasin tout proche du Bon Marché, justement célèbre pour son apport essentiel à l’histoire et à l’esthétique de l’architecture métallique.


    Mais l’hôtel Lutetia est d’une monumentalité impossible à gérer et le désir trop affirmé d’une régularité toute classique nuit à ses belles qualités. Car celles-ci sont réelles, en particulier la superbe animation des étages supérieurs, qui n’auraient demandé qu’une plus grande variété dans la forme cintrée des fenêtres, ou un dessin plus acéré pour marquer le couronnement de l’immeuble, à l’angle de la rue de Sèvres. Au lieu de signaler l’établissement par un pittoresque un peu voyant, des volumes variés ou même de la couleur, les architectes se sont contentés de lui donner l’allure presque impersonnelle d’un immense immeuble de rapport bourgeois, aux lignes douces. Doucereuses, serait-on tentés de dire ?
    Un tel monument ne fut pas construit d’un seul jet, ce dont témoignent les deux demandes de permis de construire, en apparence assez contradictoires, qui s’y rapportent. La première, publiée le 9 juillet 1908, situe la construction sur la rue de Sèvres. Boileau et Tauzin y sont bien désignés comme les concepteurs et le commanditaire n’y est que très simplement dénommé : “Société du grand hôtel de la Rive gauche”. Apparemment, à cette époque-là, le nom de “Lutetia” ne lui avait pas encore été trouvé. Ces informations correspondent parfaitement à la signature figurant à l’angle des deux rues, où apparaît aussi, et en chiffres romains, la date de 1910.

    Pourtant, le 11 avril 1912, une seconde demande apparaît, dont la “Société du Grand-Hôtel de la rive gauche (Lutétia)” est le commanditaire, Boileau l’unique architecte, et le 45 boulevard Raspail l’adresse mentionnée. Ce nouveau projet ne pouvait évidemment pas se rapporter à un édifice déjà construit et achevé, mais à sa seule partie extrême, sur le boulevard. Cet agrandissement est clairement marqué par une perturbation dans l’ondulation jusqu’ici régulière de la façade, par un traitement très différent des deux premiers niveaux, de très sensibles changements dans l’agencement des ouvertures et, surtout, l’importance du décor sculpté.

    Car l’intervention de Léon Binet, remarquable sculpteur ornemaniste, fut aussi déterminante dans la perception de l’œuvre que le travail des architectes. L’artiste avait déjà collaboré avec Lavirotte, avenue et rue de Messine, et fut le brillant assistant de Boileau seul pour son bel hôtel du quai d’Orsay, en 1912. On retrouve d’ailleurs, dans la partie ajoutée de 1912, une réminiscence de la treille peuplée d’oiseaux conçue pour le quai d’Orsay.


    Ce décor sculpté met presque exclusivement en scène le raisin et la vigne. Mais une kyrielle de putti enjoués viennent animer de leurs facéties la corniche du grand balcon courant, et plus particulièrement les petits chapardeurs, agrippés à deux grands vases monumentaux, sous l’enseigne principale, à l’angle des deux rues. Autour des occuli du rez-de-chaussée et d’un grand nombre de fenêtres isolées, on remarque plutôt des abricots. Les amateurs possédant de bon yeux y verront des oiseaux gourmands, dégustant les fruits avec application.
    La qualité de ce décor, doublé d’une belle et poétique imagination, ne compense qu’en partie les masses écrasantes de l’hôtel et ne servent malheureusement qu’à en souligner les lignes rondes et le rythme pesant. Sans doute est-ce pour rompre cette trop sage harmonie que la partie ajoutée en 1912 par Louis-Hippolyte Boileau fait un usage beaucoup plus abondant de ces motifs sculptés.
      
    De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent en effet, exilés, écrivains et artistes, puis pendant l'occupation, ce sont les renseignements allemands, l'espionnage, officiers nazis et trafiquants du marché noir, qui occupent l'hôtel
     

    A la Libération, ce sont les déportés de retour des camps qu'accueille le Lutetia.

     

     

     

     

    sources : Paris 1900 

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    Les Explorateurs

    Eglise Saint Germain des Prés, gravure du XIXè siècle.

      

    Depuis le XIIIe siècle, le Quartier Latin ( Ve et VIe arrondissements ) est le fief de l’université et des écoles parisiennes. En effet, dès 1215, sur les flancs de la Montagne Sainte-Geneviève, la plus ancienne université d’Europe se dote de ses premiers statuts.

     La Sorbonne est fondée en 1257; le Collège de France, en 1530. Le Jardin des Plantes est créé au XVIIe siècle. Viendront ensuite, au siècle suivant, et entre autres, l’Ecole Polytechnique, l’Ecole Normale Supérieure, les lycées Louis-le-Grand et Henri IV.

      

    UN QUARTIER RICHE EN MONUMENTS:

    Le Quartier Latin, assez étendu, et célèbre, plus récemment, pour avoir été le principal théâtre des « événements » de 1968, comporte de nombreux lieux méritant une visite. Pour n’en citer que quelques-uns :

    le boulevard et la place Saint-Michel, ainsi que les rues avoisinantes, l

    es Thermes gallo-romains et l’Hôtel de Cluny (Renaissance) qui abritent le Musée national du Moyen-Age et sa célèbre tapisserie de « La Dame à la licorne » ( XVIe s. ),

    le Panthéon, voué au souvenir des grands hommes,

    l’église Saint-Etienne-du-Mont et son jubé, le dernier de Paris,

    la rue Mouffetard et la place de la Contrescarpe, particulièrement pittoresques,

    les Arènes de Lutèce, le Jardin des Plantes, ses serres et sa ménagerie,

    le Muséum d’Histoire Naturelle et sa Grande Galerie de l’Evolution,

    la Mosquée de Paris et l’Institut du Monde Arabe,

    le Val-de-Grâce, le Palais ( Sénat ) et le Jardin du Luxembourg, et, bien sûr, le quartier de Saint-Germain-des-Prés, entre son église abbatiale, fondée en 542,

    et l’église Saint-Sulpice, universellement connue depuis peu grâce à un célèbre roman à scandale, quartier où se trouve le plus ancien des cafés de Paris,

      

    «Le Procope»,fondé en 1689, et dont la vocation littéraire et artistique, réputée, notamment, grâce à Jean-Paul Sartre et aux Existentialistes, remonte au lendemain de la Révolution.

      

      

    SOURCES -

    Monsieur Jean GRANAT

      

    http://www.parisquartierlatin.fr/about/granat.php

      

      

      

     

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    Expositions Universelles de Paris

     
     
    Expositions Universelles de Paris


    "Sur les traces des Expositions universelles
    Paris 1855-1937"

    De Sylvain Ageorges
    196 pages,
    Editions Parigrammes
    Sylvain Ageorges, photographe et auteur de cet ouvrage, a mené une enquête pendant plus de cinq ans pour retrouver les pavillons construits à Paris entre 1855 et 1937, durant les 8 grandes Expositions qu'accueillit la capitale : 6 Expositions universelles et 2 Expositions coloniales. Ces grandes manifestations furent une vitrine du progrès technique de l'époque, mais aussi l'occasion d'affirmer la puissance du pays aux yeux des millions de visiteurs qui convergaient vers Paris pendant des mois.

    Expositions Universelles

      
    150 ans d'Expositions

    Les Expositions ont connu leur âge d'or à la fin du XIXème siècle et déclinent peu à peu au XXème siècle, avant de renaître aujourd'hui, transformées.

     
      
      
      
      
      
    Film rare de l'Exposition Universelle de Paris en 1900 - pour apprécier cette vidéo - cliquer sur le logo central de DEEZER - colonne de gauche, en bas, le fond musical de ce blog sera supprimé.
      
      
      
      
    1855-1900 : l'âge d'or

    Depuis le Moyen-âge, de grandes foires rassemblent déjà badauds et négociants, mais ce n'est qu'au XIXème siècle qu'apparaît le concept d'Exposition universelle. La capitale britannique ouvre le bal en 1851 avec une "Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations" au Palais de Cristal. Il s'agit désormais de présenter les produits et inventions nationales, mais aussi d'inviter tous les pays à en faire de même. Chaque pays est donc libre de présenter ce que bon lui semble dans un pavillon construit par ses soins. Lieu d'échange scientifique et intellectuel, l'Exposition apparaît aussi comme une formidable vitrine pour les nations participantes et d'abord pour le pays d'accueil. Cette première londonienne remporte un franc succès, de quoi rendre jaloux Napoléon III. L'empereur veut lui aussi son Exposition, chose faite en 1855.
      
    Dès lors, les manifestations se succèderont en Europe et en Amérique, mais Londres et Paris tiennent le haut de l'affiche pendant plus de 30 ans. Les Expositions peuvent alors durer près de 6 mois, métamorphosant les capitales et attirant des millions de visiteurs du monde entier. Leur apogée a lieu au tournant du siècle, avec notamment l'Exposition Paris 1900, immense fête qui reçoit 51 millions de personnes.

    Guerres mondiales et déclin d'un concept

    Les Expositions connaissent par la suite quelques déboires et les dissensions internationales rendent nécessaires une entente sur leur déroulement. En 1928, est donc crée le Bureau International des Expositions, toujours en activité aujourd'hui, chargé de réglementer la fréquence des Expositions et de veiller à leur qualité. Mais l'esprit de compétition prend le dessus durant cette période de nationalisme exacerbé. Les Expositions universelles s'espacent et s'effacent au profit des Expositions coloniales, vitrines de l'expansionnisme ambiant, comme celle de Paris en 1931.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le temps n'est pas aux festivités. Les pays sont occupés à la reconstruction. Le changement de regard sur les peuples colonisés rend obsolète ces rendez-vous des grandes puissances. Enfin, l'avènement des médias de masse destabilise encore un peu ces manifestations visant à faire découvrir au monde entier les inventions des pays exposants.

    A l'heure de la mondialisation

    Les Expositions disparaissent donc jusqu'en 1958 et peinent à briller par la suite.
    Il faut attendre 1992, avec l'Exposition de Séville, 1998 à Lisbonne et 2005 à Aichi au Japon, pour que les Expositions retrouvent la capacité d'innovation qui fit leur succès passé. L'organisation se renouvelle également : le pays d'accueil est aujourd'hui chargé de construire la majorité des pavillons autour d'une thématique choisie ("L'eau et la mer" à Lisbonne, "La sagesse de la Nature" à Aichi ).



     

    Exposition Universelle : Paris 1937

     
    Exposition Universelle : Paris 1937
    1937

    est aussi l'Exposition du génie électrique, des illuminations et d'un grand feu d'artifice.

    Mais le glas des grandes Expositions a sonné.

    Celles de l'après-guerre ne rivaliseront pas avec leurs aînées. Photo © Coll. Kharbine-Tapabor.
      

    Exposition Universelle : Paris 1937

     
    Exposition Universelle : Paris 1937
    1937

    En 1937, l'Exposition exclut les pavillons traditionnels et se transforme en grand concours d'architecture.

    Le nouveau Palais de Chaillot, aux lignes épurées, en est la principale illustration. Carte Postale © Coll. Kharbine-Tapabor
     

    Exposition Universelle : Paris 1900

     
    Exposition Universelle : Paris 1900
    1900

    Le trottoir roulant à deux vitesses (4,2 km/h et 8,5 km/h) remporte un grand succès.
    Il est installé sur un viaduc à 7 m de haut et court sur 3 km, du quai Branly, à l'Ecole militaire, jusqu'aux bords de Seine. Photo © ND/ Roget-Viollet

     

    Exposition Universelle : Paris 1889

     
    Exposition Universelle : Paris 1889
    1889

    Au pied de la Tour Eiffel en 1889, on visite aussi des chalets retraçant l'histoire de l'habitation dans le monde, conçus par Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra.

    Ici, chalet scandinave dans lequel on avait recrée une ambiance de maison de pêcheur. . Photo © ND/ Roget-Viollet
     

    Exposition Universelle : Paris 1889

     
    Exposition Universelle : Paris 1889
    Ce Palais de 1889 bat tous les records : sa nef en acier court sur 77 000 m² au sol et il a coûté 7 fois plus cher que la Tour Eiffel.

    La foule s'y presse pour découvrir toutes sortes d'inventions, phonographes ou téléphones.

    Il sera rasé en 1910. Photo © ND/ Roget-Viollet
      

    Exposition Universelle : Paris 1878

     
    Exposition Universelle : Paris 1878
    1878

    Sur la colline de Chaillot, appelée Trocadéro, on construit une grande salle de concert et de congrès.

    Cette rotonde à colonnes flanquée de deux minarets sera rénovée en 1937 pour revêtir l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui. Photo © Roget-Viollet
      

    Exposition Universelle : Paris 1867

     
    Exposition Universelle : Paris 1867
    1867


    Sur le Champ de Mars, un Palais de 40 000 m² accueille les exposants.

    Les visiteurs y découvrent ce qui se fait de plus moderne dans le monde, des scaphandriers aux machines à laver.

    A l'extérieur, on goûte aux spécialités culinaires de tous les pays.

    Le Palais sera démonté dès la fin de l'Exposition. Photo © Roget-Viollet
      

    Exposition Universelle : Paris 1855

     
    Exposition Universelle : Paris 1855
    1855

    C'est Napoléon III qui est à l'initiative de la 1ère Exposition parisienne.

    Très impressionné par une manifestation similaire organisée par Londres en 1851, l'empereur veut lui aussi faire briller sa capitale.

    Le public est au rendez-vous. Ici, de nombreux visiteurs sur le Pont de l'Alma, édifié à la gloire de la bataille de Crimée en 1855. Photo © Roget-Viollet
      
      
      
      
      
    Sources diverses...
     
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    HISTOIRE du CORSET

    L'Exposition Internationale de 1937 à Paris

     

    du 4 mai au 27 novembre 1937

     

    L'Exposition Internationale des arts et techniques de 1937 s'est déroulée dans des pavillons des différents pays construits le long de la Seine entre le pont d'iéna dont la largeur a été doublée et le pont Alexandre III, dans le jardin du Trocadéro et sur le Champs de Mars au pied de la Tour Eiffel, ainsi que dans l'île aux Cygnes.

      

     

     
         

     

     

     

    les fontaines des Trocadéro

     
    Feux d'artifice sur la Tour Pavillon de l'Allemagne  

     

    Perspective du Champs de Mars

      

    ieux dans Paris - plans de l'Expo - affiches de l'Expo

    Pavillons des provinces françaises - Pavillons de pays  les bords de Seine

    Pavillon des colonies - vues de nuit  - Pavillons français

     

    L’Exposition fut inaugurée le 4 mai 1937 par Albert Lebrun, président de la république. elle se termina le 25 novembre 1937.

    Bilan: 31 053 700 visiteurs, 52 pays exposants, superficie totale de 100 hectares de la colline de Chaillot à la place d’Iéna.

    Elle comprenait un parc d’attractions, le parc colonial, le train électrique pour circuler et les fontaines illuminées du Trocadéro.

    C’est à cette occasion que le Palais du Trocadéro fut démoli et remplacé par l’actuel Palais de Chaillot, monument plus sobre. Le pavillon des Travaux Public a été conservé, il abrite aujourd'hui le Conseil économique et social.

    Cette exposition voulait démontrer que l'Art et la Technique ne s'opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : le Beau et l'Utile doivent être indissolublement liés. Elle devait promouvoir la paix.

    Cette exposition est restée surtout célèbre par l'affrontement symbolique qui y eut lieu entre le pavillon de l'Union soviétique (avec sa colossale sculpture de l'ouvrier et la kolkhozienne) et celui de l'Allemagne hitlérienne (gigantesque et surmonté de l'aigle nazi) qui se font face de part et d'autre du pont d'Iéna.

     

    Les Expositions Universelles à Paris :  1855 - 1867 -  1878 - 1989 - 1900 

    l'Exposition des Arts décoratifs de 1925 - l'Exposition coloniale de 1931

     

    Documents.

     

    Livre-catsorti en mai 2007 sur l'Exposition Internationale de 1937

     

     Liens internet - lieux de l'expo en 1900 et aujourd'hui.

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