• Théroigne de Méricourt.. une héroïne de la révolution.

      

    THÉROIGNE DE MÉRICOURT (1762-1817) - Anne Therwagne, dite Théroigne de Méricourt. Née en Belgique de paysans aisés, demoiselle de compagnie d'une dame d'Anvers qui lui fera soigner son éducation. Jeune, belle, et aventureuse, elle parcourt l'Europe en courtisane. 1786 la voit devenue chanteuse à Paris puis dans une partie de l'Europe. Dès la convocation des États Généraux la panthère se précipite dans la tourmente révolutionnaire. C'est l'une des première féministes des Temps modernes.

    Assagie pour quelque temps, elle tiendra au 8, rue de Tournon et rue de Noailles, à Paris, un salon révolutionnaire où vont se retrouver Georges-Jacques Danton, Philippe Nazaire François Fabre d'Églantine, Emmanuel Joseph abbé Sieyès et son frère Joseph-Barthélémy Sieyès; Louis-Joseph Charlier, Charles Gilbert Romme, l'inventeur du nouveau calendrier r&eaqcute;publicain; Honoré Gabriel, comte de Mirabeau, Antoine Barnave, Jacques-Pierre Brissot de Warville, Jérôme Pétion de Villeneuve et Camille Desmoulins.

    Le 25 mai 1793, liée aux Girondins, incomprise des femmes de son temps, la passionaria est rossée par un groupe de révolutionnaires parisiennes.

    Sa raison va chavirer.

    Elle finira ses jours démente à la Salpètrière.

     

    Une des grandes fessées de l’histoire : Théroigne de Méricourt

    Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt ( 1762-1817) égerie révolutionnaire, engagée dans le combat en faveur de la liberté, réclame l'égalité civile et politique pour les femmes….

    Se trouvant à Paris, elle sortait de la convention pour se rendre aux Tuileries, sur la terrasse des Feuillants.

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    Elle rencontra une bande de tricoteuses, femmes jacobines dont plusieurs étaient munies de battoirs.

    Une opposition politique déclencha une vive discussion suivie d'injures.

    Les femmes ne lui laissèrent pas le temps de placer le moindre mot.

    L' une d'elle, la tirant par le cou, lui courba le corps. On lui releva ses jupes par dessus la tête, une main troussa la chemise, les battoirs tombèrent à toute volée sur le derrière nu.

    Malgré les hurlement de la malheureuse, folle de honte et de douleur, les jacobines lui infligèrent une terrible fessée.

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    L' arrivée impromptue de Marat prit la fustigée sous sa protection.

    C'est ainsi que Théroigne de Méricourt échappa aux femmes de la Halles….

    Certains analystes prétendirent que cette fustigation fut la cause de sa folie. Pour d'autres, déjà fragile, elle ne serait pas devenue subitement folle à la suite de l'épreuve qui lui fut infligée…

    Internée en 1794, elle passera vingt- trois années de sa vie à l'asile de l'Hôtel Dieu, puis de la Salpêtrière, abandonnée par ses proches…..

    Sa vie, qui fait d'elle l'une des premières féministes de l'histoire inspira Michelet, les Goncourt, Sarah Bernard, Beaudelaire, Lamartine.

    Elle décède en 1817 à l'âge de 55 ans.

     

    Théroigne de Méricourt et Marie-Olympe de Gouges, toutes deux premières féministes sous la Révolution...

     

     

    source : http://saadiennes.unblog.fr/2007/11/25/une-des-grandes-fessees-de-lhistoire-theroigne-de-mericourt/



     

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