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Par Dona Rodrigue le 8 Mai 2015 à 09:54
La vulgarité est ce qui caractérise le langage et le comportement du bas peuple, aux yeux de ceux qui estiment ne pas en faire partie, mais de nos jours
il est très similaire à la grossièreté.
L'origine du mot vient du latin vulgus signifiant "bas peuple".
Langage
Le vocabulaire du quotidien, de la « rue », regorge d'expressions orales ressenties comme basses, prononcées non par négligence, mais en toute connaissance de cause, dans le but de choquer l'entourage et de s'affirmer.
Cette attitude relâchée ne peut être que constatée dès le plus jeune âge, dans les cours de récréation et autres lieux de regroupement social.
À la différence des termes familiers ou argotiques, employés dans un milieu donné et le plus souvent dans la langue parlée et sans volonté de choquer, l'emploi de termes vulgaires entraîne un mauvais regard sur soi par la société, en raison de tabous historiques,
moraux, sentimentaux, dont les locuteurs sont du reste pleinement conscients, recherchant cette réprobation des gens en place dans la société, pour mieux s'en démarquer.
Les dictionnaires ont créé une hiérarchie de qualificatifs pour les mots du peuple : familier, populaire, vulgaire, trivial, grossier, ordurier, dont il est bien difficile de fixer ou d'apprécier les limites, d'autant plus qu'un mot pourra être considéré comme "vulgaire" dans une région et "commun" dans une autre.
Comportement
La vulgarité n'appartient pas seulement au domaine du langage :
elle peut être aussi dans la gestuelle ou le comportement général, comme dans les pratiques sociales et les modes de pensée.
Elle n'implique plus alors la grossièreté (on peut imaginer des charretiers au coeur d'or et des monstres de vulgarité au langage châtié) et peut caractériser des milieux non plébéiens.
Comportementalement, la vulgarité se distingue de la grossiereté en ceci que si l'une est fracassante mais curable, l'autre est insidieuse et profondément enracinée.
A défaut d'être une catégorie ou un style à part entière, elle tient de la tournure d'esprit et engage la vision du monde. Aucune bribe de vulgarité n'est fortuite.
Elle menace directement la dignité.
Pathologie
Certaines affections mentales, syndrome de Gilles de La Tourette par exemple, ou certaines formes de la dépression, sont souvent la cause de débordements d'injures et d'expressions vulgaires (coprolalie), involontairement proférées.
L'alcoolique, souvent grand dépressif, projette son mal être, profère et projette des expressions vulgaires..... d'ordre insultes salaces, grossieretés d'ordrer sexuel... ( frustré lui même dans son vécu )
Psychiatrie
LA DECOMPENSATION NEVROTIQUE
Empruntée au modèle de fonctionnement organique, la notion de décompensation désigne la rupture d'un état d'équilibre précaire obtenu par un organe malade grâce à des systèmes d'adaptation (décompensation d'une insuffisance cardiaque).
Dans le domaine psychique, la décompensation est une crise qui marque l'effondrement des mécanismes de défense névrotiques habituels d'un sujet confronté à une situation affective nouvelle et insupportable. La déficience psychique originelle du sujet se manifeste alors d'une façon aiguë. La fragilité du moi, les effets des carences affectives et, même, les tendances psychotiques se réactivent.
Sur le plan clinique la décompensation peut prendre le visage d'une phobie, d'un épisode confusionnel, d'une bouffée délirante, ou bien d'une somatisation. Cette symptomatologie est la plupart du temps transitoire.
Cependant une décompensation névrotique peut révéler une pathologie sous-jacente plus grave et représenter un mode d'entrée dans la psychose ou toute autre psychopathie chronique.
Le rôle de l'entourage et l'importance d'une prise en charge thérapeutique sont primordiaux.
La décompensation psycho-névrotique des personnes âgées est un cas particulier. Elle est fréquente et est favorisée par une transplantation en maison de retraite ou à l'hôpital, par la perte du conjoint, par une chute avec fracture qui entraîne une intervention chirurgicale.
Elle marque la difficulté de la personne âgée à s'adapter à une situation de stress qui provoque la faillite des anciens mécanismes de défense. La sémiologie peut être assez sévère :
états confuso-anxieux, désorientation dans le temps et l'espace, dénutrition, déshydratation, états de régression aiguë, accès mélancolique ou agitation de type hystérique.
LA DÉCOMPENSATION PSYCHOTIQUE
État pathologique dans lequel les troubles dus à une fonction lésée ne sont plus compensés par une adaptation des fonctions restées saines.
Le patient psychotique ne peut plus compenser (pallier) par ses fonctions non atteintes (cognition) son délire et les effets de celui-ci.
C’est donc une sorte de barrière qui s’ouvre à ce moment et qui laisse libre cours aux idées incohérentes du patient et à son délire.
A l'origine de cette décompensation, un facteur déstabilisant essentiel, les décalages horaires, une autre élément perturbateur, la perte des repères culturels avec notamment la langue étrangère.
« L'être humain est par essence en quête perpétuelle de moments intensives à vivre, explique le Dr Samuel Lepastier, psychiatre, notre psychisme n'apprécie guère la continuité de l'existence,c'est-à-dire le monotone, mais nous ne sommes pas tous égaux pour affronter les ruptures avec notre environnement... »
Humour
Certains humoristes se réclament expressément de la vulgarité,
qu'ils considèrent comme un créneau à occuper, car dédaigné par la plupart de leurs pairs :
En France, on peut ainsi mentionner par exemple
Jean-Marie Bigard ou Élisabeth Buffet, qui sont le pur reflet de la société française actuelle,
sans parler des émissions dites -
d'amusement public -
là l'apothéose de l'anticulture actuelle télévisuelle.
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Par Dona Rodrigue le 20 Décembre 2014 à 21:35
L'as de l'aviation allemande abattu
comme un perdreau de l'année...
"Kaput". Le sergent Ted Smout, du corps médical australien, est arrivé juste à temps pour recueillir la dernière parole du pilote du Fokker qui vient de se poser. Il n'en croit pas ses yeux. Affalé sur son siège, il a devant lui le corps sans vie du Baron rouge.
L'as des as de l'aviation allemande.
Celui qui compte 80 victoires officielles à son palmarès. Davantage que tout autre aviateur de la Grande Guerre.
Manfred von Richthofen, 25 ans, ne sèmera plus jamais la mort dans le ciel. Soulagement et respect.
C'est une mort pourtant bien peu glorieuse pour le héros allemand, dégommé en plein ciel par un tir venant du sol. Dégommé comme un perdreau de l'année...
Le Baron rouge
Né à Breslau (Pologne) le 02/05/1892 ; Mort à Vaux-sur-Somme (France) le 21/04/1918
Héros de l’aviation allemande, Manfred von Richthofen, dit le Baron Rouge, est l’un des plus grands pilotes de la Première Guerre mondiale. Cumulant 80 victoires dans les duels qui animaient le ciel de la Somme, il est l’un des derniers représentants des valeurs aristocratiques au combat : honneur, fair-play et surtout courage, jusqu’au combat fatidique.
De la cavalerie à l’aviation
Le baron Manfred von Richthofen naît le 2 mai 1892 à Breslau, une ville allemande désormais rattachée à la Pologne.
Selon la légende, il se distingue dans déjà dans sa jeunesse pour ses exploits risqués.
Animé par les valeurs aristocratiques de son milieu, Manfred s’engage dans l’armée et intègre la cavalerie.
En 1914, il combat sur le front Est, mais la guerre s’enlisant dans les tranchées, la cavalerie devient inutile.
Refusant de tenir un rôle de second rang, il s’oriente vers l’aviation. Au cours de l’année 1915, il s’exerce difficilement au métier de pilote et participe à des missions de reconnaissance à l’Est.Ne livrant guère de combat dans cette région, il demande à rejoindre le front Ouest où les Allemands ont fort à faire avec l’aviation anglaise.
Dans un premier temps mitrailleur, le baron de Richthofen obtient au début de l’année 1916 l’autorisation de voler seul.Mais il ne l’obtient qu’au prix d’un retour à l’est où il effectue des bombardements. Si son unité est très efficace, le baron n’a pas encore révélé son génie.
Le diable rouge
En septembre 1916, il rejoint Verdun et prend enfin part aux combats singuliers. Rapidement, il se distingue et reçoit la médaille Ordre Pour Le Mérite.
Aux commandes de son nouveau Fokker Triplan Dr1 rouge, il devient la bête noire des anglais.
L’as Hawker Lanoe, victime du « Baron Rouge »
Le 23 novembre 1916, il abat l’as britannique Lanoe Hawker.
Au cours du seul mois d’avril 1917, il gagne vingt combats. Les Anglais le nomme alors le « diable rouge », en référence à la couleur de son avion.
Mais en juillet, la chance manque de tourner. Il est touché lors d’un combat. Grièvement blessé à la tête, il réussi toutefois à se poser.Dès qu’il est à nouveau sur pieds, le Baron reprend les armes malgré les réticences de l’Etat-major. En effet, les autorités craignent la mort de Richthofen, qui démoraliserait les troupes. Ce dernier est en effet une véritable légende au sein de l’armée du Kaiser.
La mort au combat
Le 21 avril 1918, alors qu’il cumule déjà 80 victoires, le Baron rouge prend part à une nouvelle mission auprès de son cousin Wolfram. Ils se heurtent alors à une escadrille de la Royal Air Force. Lancé à la poursuite du canadien Wilfred May, il entre en zone ennemie à basse altitude avant de tomber quelques minutes plus tard.
Les versions sont alors contradictoires. Il aurait été abattu par les tirs d’un autre pilote ou bien par la DCA Alliée.
Le héros est tombé mais les Alliés rendent hommage au courage de leur ennemi. Car l’aviation occupe une place à part dans la Première Guerre mondiale : elle est le dernier espace des combats singuliers.Tandis que la guerre révèle son visage le plus absurde et horrible - des hommes croupissant en masses dans les tranchées pour mener des attaques condamnées à l’échec, l’aviation est le refuge des valeurs aristocratiques d’honneur et d’héroïsme.
Elle forme de nouveaux Achille qui ont troqué le char et la lance contre le biplan et la mitraillette. Parmi eux, le Baron rouge se distingue par le nombre de ses victoires et sa vaillance au combat.
Ainsi les Alliés reconnaissent dans le Baron un soldat autant qu’un ennemi.
Ils l’enterrent avec les honneurs militaires.
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Par Dona Rodrigue le 27 Septembre 2014 à 11:35
La Communication: Les enjeux de la communication.
A. Les facteurs qui détériorent la communication.
La communication est détériorée par différents facteurs que nous allons essayer de cerner ici.
Reprenons l'exemple de Marc et Jean-Jacques envisagé précédemment.
Nous pouvons y déceler deux facteurs de déterioration de la communication.
Comme nous l'avons dans l'exemple de l'agraffeuse, les émotions de Jean-Jacques sont venues perturber et orienter son décodage.
S'il avait pris conscience de ce qui se passait, il aurait pris de la distance par rapport à ses émotions et aurait été sans doute capable de réagir de manière adaptée.
Il aurait répondu à Marc sans s'énerver et sans passion interne qu'il se méfiait s'il devait lui prêter son agraffeuse car cela fait déjà plusieurs fois que les objets qu'il lui a prêté ne sont pas revenus.
Il aurait négocié.
Ici, pris par le jeu des émotions, il s'est mis en tort et a gravement déteriorié sa relation avec Marc.
Si nous y prêtons attention et si nous voulons bien regarder la réalité en face, nous sommes fréquemment et sans nous en rendre compte la victime ou le jouet de mécanismes de la passionnalisation.
Nos dirigeants n'y échappent pas. Regardez l'actualité nationale et internationale, elle fourmille de phénomènes de passionnalisation (Grèves, guerre, attentats, provocations diverses, ....).
La personne victime d'une passionnalisation n'est pas à juger, elle est victime de ses réflexes émotifs de son passé de primate.
A nous d'être capable de prendre de la distance par rapport à ce qui se passe et à être capble de ne pas nous laisser emporter par nos prpres réflexes de passionnalisation.
2. Les conditionnements et les vieux programmes mentaux.
Nous avons des "programmes" que nous avons mis en place à un moment donné, qui étaient alors adaptés aux circonstances. Malheureusement, nous souffrons parfois de rigidité dans notre comportement lorsque les circonstances changent.
Dans l'exemple précédent, nous avons vu que Marc avait provoqué la colère de Jean-Jacques en lui envoyant un signal d'apaisement mal décodé par Jean-Jacques et interprété comme les prémices d'une agression. Nous avons également vu que confronté à des manifestations de colère de Jean-Jacques, Marc ne va pas adapter son programme. Au lieu d'arrêter de sourire et de chercher une autre stratégie, il persite dans son comportement inadapté et l'accentue, avec les conséquences que nous connaissons.
Lorsque Jean-Jacques s'énerve sur Marc sans avoir conscience de ce qui se passe, il est lui aussi victime de vieux programmes liés à son père et ses mésaventures conjugales.
Ce que j'ai décrit dans cet exemple est très loin d'être des cas isolés, nous sommes très souvent victime de comportements inadaptés que nous persistons à utiliser.
Dans ces programmes, j'ai envisagé le cas de programmes individuels mais il y a aussi des programmes collectifs tels que décrit en psychologie qu'elle soit individuelle ou sociale.
Par exemple, on peut observer que la proximité des stimulis provoque dans notre esprit une association affective et même une relation de cause à effet.
C'est en passant dans le couloir après une manifestation et en voyant les étudiants prendre note fébrilement de leur horaire que je me suis rappelé ce principe.
L'affichage du nouvel horaire concordait en effet avec le retour de manifestation.
C'est évidemment un concours de circonstance mais il s'est produit un mix entre les émotions générées par la manifestation et celle liées à la découverte de l'horaire.
Le danger est également de nature mentale car un raisonnement de cause à effet peut se produire entre les deux événements surtout grâce au concours d'une certaine effervescence émotive (peur, colère, joie, joie de la manif contrebalancée par un horaire "pourri" ).
cela pourrait donné inconsciemment, on s'est vengé de notre comportement (manif) en nous faisant un horaire pourri ou après avoir eu le courage de manifesté, j'étais en droit d'espérer un meilleur horaire.Ce phénomène est une conséquence de la passionnalisation.
Cette fois-ci nous sommes à l'opposé de la personne qui se laisse emporter par ses émotions.
Je vais vous décrire deux exemples très différents d'objectisation. Ils sont tous les deux normaux.
Nous en verrons ensuite d'autres beaucoup plus critiquables.
Lorsque nous sommes entassés dans une rame de métro ou dans les transports en communs, nous adoptons un comportement qui va nous permettre de ne pas créer de conflits avec les personnes qui sont autour de nous.
Nous allons nous faire le plus discret possible et éviter d'avoir des interactions visuelles et autres avec les interlocuteurs éventuels. Nous baissons le regard, évitons de regarder le voisin et à fortiori s'il est de sexe différent. Nous traitons notre entourage comme des objets, des potiches animées afin d'éviter les émotions.
Si nous ne le faisons pas, il y a risque de conflits.
Deuxième cas, où nous rencontrons l'objectisation, c'est dans les métiers médicaux et paramédicaux.
Le personnel soignant, les chirugiens évitent de s'attacher aux personnes car s'ils ne le faisaient pas, ils seraient confrontés à des chocs, des épreuves dans l'émotif. Ils perdraient leur efficacité professionnelles puisqu'ils ne seraient plus en mesure de poser certains actes médicaux délicats.
Malheureusement ce programme appliqué sans discernement débouche sur des effets pervers, c'est ce que le langage commun nomme la déshumanisation. On traite l'autre comme un objet, on lui enlève son droit à la parole. il devient un simple pion quand ce n'est pas une tête de bétail.
C'est ce qui arrive quand un homme d'affaire raye d'un simple trait de plume des milliers d'emplois au bénéfice d'un plus grand profit pour lui-même.
Les services sociaux peuvent connaître cette dérive surtout quand ils sont aux prises avec des difficultés budgétaires.
Nous voyons bien que l'objectisation est l'un des résultats possible d'un "mix" entre une forme de défense contre la passionnalisation et un vieu programme de primate vivant dans un monde surpeuplé.
Nous sommes dans la suite logique des problèmes de l'objectisation et de la passionnalisation.
Trop proche d'un interlocuteur, nous passionnalisons, nos émotions risquent de prendre le dessus.
Nous risquons d'être aveuglés par nos sentiments.
Trop éloigné, c'est l'objectisation et la déshumanisation.
Nous devons réussir à nous ajuster entre les limites de l'un et de l'autre et à trouver notre réglage personnel.
Les parasites sont des bruits ou des variantes (froid, chaleur, objets dans le champ de vision, actions dans l'environnement, ...) qui perturbent l'échange de données entre deux interlocuteurs.
Ces parasites déteriorent évidemment la communication et peuvent contribuer à la "passionnaliser" en augmentant la tension émotionnelle.
Par exemple être toujours interrompu dans sa communication par des bruits violents énerve les interlocuteurs.
Nous devrons nous en souvenir lors d'un entretien, en nous assurant de disposer des conditions de sécurité (local à part) et de confort (temps suffisant disponible, local convenable).
Le professionnel de la communication doit viser à rendre autonome les personnes dont il s'occupe.
On peut servir de béquille à l'interlocuteur pendant un temps mais pas indéfiniement. L'idéal est de rendre l'interlocuteur autonome:
- Autonome par rapport à ses émotions de manière à ne se laisser porter par elle qu'en connaissan,ce de cause.
- Autonome par rapport à ses programmes mentaux de manière à pouvoir les remettre en question et à les réadapter selon les besoins personnels et les nécessités du milieu.
- Autonome par rapport aux pressions et manipulations exercées par d'autres personnes qui utilisent entre autres les émotions et les vieux schémas mentaux.
Cela, c'est l'enjeu principal, pour ne pas dire le seul et l'unique car tout le reste découle de lui.
Pour rendre la personne autonome, le professionnel va devoir porter ses efforts pour prendre le contre-pied des facteurs qui déteriorent la communication mais aussi notre fonctionnement psychologique.
Nous allons donc devoir aider l'interlocuteur à ...
- ... dépassionnaliser.
- ... reprogrammer, c'est-à-dire démonter les vieux programmes mentaux et les reconstruire.
- ... désobjectiser ou ne pas être objectisé.
Cela va devoir se faire via les canaux analogiques et numérique donc par le support d'échange d'informations verbales et non verbales.
Expliquer cela, c'est quasiment toute la suite des notes sur la communication et la résolution des conflits.
Si les finalités sont les mêmes pour la communication analogique et numérique, si la philosophie reste la même (éviter les problèmes de décodage et leur interprétation passionnelle, prendre de la distance), les moyens à mettre en oeuvre varient selon le canal étudié.
Nous allons donc nous intéresser à l'un puis à l'autre.
Mais au préalable, il faut tout d'abord s'intéresser à une phase importante et même déterminante.
D. La mise en place de la relation.
Former des personnes à désamorcer des bombes, c'est bien.
Néanmoins, si je ne leur apprend pas à rechercher les bombes ni à les approcher, ils risquent de ne jamais commencer leur travail et de sauter sur la bombe avant même de l'avoir trouvée... .
C'est le même problème en communication.
J'ai beau vous apprendre à dépassionnaliser, démonter un raisonnement erroné, ... , si je ne vous apprend pas à établir la relation avec les personnes.
Ce sont les premiers contacts, les premières rencontres avec les personnes qui vont être déterminantes.
Avant de pouvoir dialoguer de choses "lourdes", la personne doit avoir confiance en l'interlocuteur. Cela passe obligatoirement par une phase où il faut faire connaissance, se poser en tant qu'intervenant éducatif ("professionnel").
Cette phase va fatalement mettre en jeu des échanges de nature d'abord analogique avant d'être numérique.
Pour faire connaissance, il faudra participer au quotidien de la personne soit en s'inscrivant dans des activités en place soit en les mettant en place.
Mettre en place la relation nécessitera d'éviter l'agressivité.
Cependant, cela ne signifie pas se laisser et laisser faire.
Il faut parvenir à une forme de respect mutuel.
Prendre garde à la distance thérapeutique.
E. Donner la parole à la personne.
Il faudra veiller à donner la parole à la personne, c'est-à-dire la laisser s'exprimer ou prendre le temps de l'observer pour détecter chez elle ce qui la motive.
Quelques professionnels plus soucieux de leur confort personnel que de celui de la personne ignorent superbement cette nécessité quand ils ne la décrient pas, la taxant de démagogique, inefficace, source de désordre.
Le problème frappe à tous les niveaux et à tous les âges. On cherche à fonctionner sans chercher à donner du sens à la démarche éducative.
Pour vous aider à comprendre, voici un exemple qui peut se présenter de la classe maternelle au home pour personne âgées.
Un visiteur vient dans l'institution et voit des ponpons alignés au fenêtres en rang d'oignon. Ces ponpons pourraient être d'autres bricolages de la même bouteille. Le mois de décembre voit souvent fleurir sur les appuis de fenêtre quelques ramasse-poussières standardisés et répétitifs prêt à défiler.
Je ne critique pas le bricolage en soi, je critique la philosophie dans laquelle il est réalisé.
Si je vous demande à chacun une idée de bricolage, il serait extrèmement surprenant que vous me sortiez la même idée.
Pourquoi voulez-vous que nos résidents se conforment au même modèle ?
Il est plutôt évident que l'idée est venue d'une personne et à été imposée à l'ensemble.
Deuxième critique : En quoi réaliser des ponpons est-il porteur de sens pour un résident ?
Cette activité les occupe certes mais donne-t-elle un sens, un plaisir, une acquisition à leur quotidien ?
L'apprentissage a aussi parfois "bon dos" et les motifs oiseux foisonnent lorsqu'il faut occuper ces "jeunes" , l'oisiveté et le désoeuvrement étant le couple maudit, géniteur de tous les vices.
Oui mais ...
Une activité qui répond à une motivation intrinsèque des personnes n'est-elle pas plus porteuse ?
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Par Dona Rodrigue le 27 Septembre 2014 à 10:50
La Communication:
Nos deux cerveaux et nos deux langages ?
Quels sont les rapports entre l'analogique et le numérique etnos deux hémisphères cérébraux ?
De nombreux travaux ont été effectués ces vingt dernières années sur la spécialisation des hémisphères cérébraux (H. Sperry, H. Gordon, M. Gazzaniga). Il en ressort que chaque hémisphère possède son propre mode de fonctionnement ainsi que ses domaines de compétence.
L'hémisphère gauche est la plupart du temps, chez les droitiers, l'hémisphère dominant (les hémisphères cérébraux sont contre-latéralisés, c'est-à-dire que le gauche contrôle la partie droite du corps et inversement).Il a pour principale fonction de traduire les perceptions en représentations logiques, sémantiques et phonétiques.
C'est l'hémisphère de la pensée linéaire, du langage, de l'écriture et de l'arithmétique et, de façon générale, de la communication digitale.
Ses fonctions correspondent à peu près à ce que la psychanalyse nomme les processus secondaires.
L'hémisphère droit est d'un fonctionnement bien différent. II est spécialisé dans la perception globale des situations. C'est lui qui est en oeuvre lorsque nous sommes capables de saisir immédiatement un modèle ou une totalité complexe, autrement dit c'est le siège de l'intuition. Cet hémisphère est aussi le principal lieu de l'expérience sensorielle et émotionnelle.Dans la communication, c'est le radar que nous utilisons pour cerner intuitivement nos interlocuteurs.
Son fonctionnement est principalement inconscient.
Il a parfois été qualifié de silencieux car sa capacité linguistique est archaïque et limitée. Bien que son langage ne soit pas celui de son « frère », dont il n'a pas la compétence grammaticale, syntaxique ni sémantique, il possède le sien propre, qui est éloigné de la logique de l'hémisphère gauche, et repose plutôt sur les associations de sons, les ambiguïtés et les jeux de mots, la confusion entre sens littéral et sens métaphorique, les raccourcis de type « coq à l'âne » et autres déductions illogiques.
Les deux hémisphères sont bien moins différenciés dans l'enfance qu'à l'âge adulte, et les premiers modes de pensée auxquels accède l'enfant sont ceux du cerveau droit, le cerveau gauche ne devenant pleinement opérationnel que plus tard.Les fondations du modèle du monde d'une personne sont donc vraisemblablement rassemblées dans cet hémisphère :
ses premières perceptions de ce qui l'entoure, ses conclusions sur sa valeur et ce qu'elle peut attendre de la vie, prises sur la base de modes de pensée irrationnels et d'une compréhension limitée du langage, sont le fait de cet hémisphère et y demeurent chez l'adulte.
C'est aussi dans cet hémisphère que se trouvent les apprentissages qui, lorsqu'ils ont été suffisamment renforcés, deviennent automatiques et y sont stockés sous forme d'informations de routine.
Dans notre cadre de pensée, inconscient et cerveau droit sont pratiquement synonymes.
Cognitivement, l'hémisphère droit est également mieux armé en ce qui concerne la perception de l'espace et le sens musical.C'est un spécialiste de la communication analogique.
Les fonctions qui le caractérisent équivalent à ce que la psychanalyse appelle les processus primaires.
Là, où l'hémisphère gauche saura distinguer un arbre après l'autre sans pour autant voir la forêt, l'hémisphère droit verra la forêt sans voir l'arbre.
Dans un fonctionnement mental optimum, ces deux hémisphères communiquent entre eux et fonctionnent en collaboration. Cette connexion est assurée anatomiquement par le corps calleux qui relie l'une et l'autre partie.
En résumé:
L'hémisphère droit est plutôt artiste. Perçoit globalement. Il est plutôt intuitif.
L'hémisphère gauche est plutôt rationnel et analytique.
L'un et l'autre doivent travailler en collaboration et s'échanger leurs informations. Si elles sont contradictoire, l'hémisphère gauche devra ou trancher ou lâcher prise et laisser faire l'hémisphère droit.
A priori, rien ne permet de dire qu'un hémisphère a raison préférentiellement.Seule une comparaison des données recueillies par l'un et l'autre permet de s'y retrouver.
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Par Dona Rodrigue le 9 Septembre 2014 à 11:30
Pour inciter les Parisiens à jeter intelligemment, puis à trier leurs déchets, la communication joue un rôle important.
Nous avons retrouvé, dans nos archives, un certain nombre de documents intéressants.
Pour les découvrir, cliquez ICI.
Pour retourner sur la page "Paris trie ses déchets".
Pour retourner au sommaire du site, cliquez ICI.
Vous souhaitez soutenir l'association, cliquez ICI.
Le Préfet Eugène Poubelle "inventeur" du tri sélectif !
Le préfet Poubelle.
© Eco-EmballagesDébut de la collecte des ordures ménagères en 1884. Le tombereau, l'ancêtre du camion poubelle - Le tombereau, l'ancêtre du camion poubelle
© Eco-EmballagesModèle de tombereau utilisé pour le ramassage des ordures ménagères des Parisiens, dès 1884.
Motorisation de la collecte : 2 époques.
Photos © Jean-François SégardC'est un tout petit bout de rue, dans le 16e qui honore le Préfet Poubelle... Ne mérite-t-il pas plus ?
Nouveau
Janvier 2010
Venez jouer avec les mots
de la bataille de la propreté !Extraits de "L'écologuide de Paris, 2002" publié chez Robert Jauze (4e trimestre 2001). Planète écho a rédigé le chapitre sur les déchets et a participé aux autres chapitres. Le texte de 2001 est régulièrement augmenté et complété.
Pendant longtemps, les Parisiens ont jeté leurs déchets sur la voie publique ou dans les fossés.
C'est grâce à ces déchets, qui se sont fossilisés, que l'on peut reconstituer les modes de consommation des Parisiens depuis deux mille ans. Merci les déchets, témoins du passé !
Prenons quelques instants pour tourner les pages de l'histoire de Paris, la fameuse «Ville Lumière». Ce retour en arrière nous montre que la Capitale n'a pas toujours été aussi belle qu'on veut bien nous le faire croire.
- En voici quelques exemples :
- En 1184, Philippe Auguste souhaite lutter contre la marée montante des ordures dans Paris en commandant le pavage des rues de la cité. Quatre cents ans plus tard, seulement la moitié des rues est pavée. - - En 1348, une ordonnance du prévôt de Paris prononce pour la première fois des amendes contre le défaut de nettoiement.
- Louis XII décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation. À la taxe prévue pour ce service s'ajoute celle destinée à financer l'éclairage axial des rues. La taxe prend le nom de «taxe des boues et des lanternes». L'hostilité générale enterra cette ordonnance pour longtemps.
- En 1750, Rousseau quitte la Capitale en la saluant par un «Adieu, ville de boue !». Il est vrai que Paris était connu depuis longtemps sous ce vocable puisque Lutèce [viendrait] du latin lutum qui signifie boue. - - Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis Sébastien Mercier, véritable reporter parisien de l'époque, signe de belles formules dans son Tableau de Paris, exemples : «O, superbe ville ! Que d'horreurs dégoûtantes sont cachées dans tes murailles !» Ou encore, «En général le Parisien vit dans la crasse».
- En 1799, une ordonnance de police impose aux propriétaires et locataires parisiens de balayer chaque jour devant leur logis.
- En mars 1883 est créée une taxe spécifique «balayage». Au même moment, les découvertes de Pasteur se révèlent décisives dans l'histoire de l'hygiène. C'est aussi la période des grands travaux, entrepris par Haussmann, qui transforment le paysage urbain parisien.
Le 24 novembre 1883, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, signe le fameux arrêté qui oblige les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d'un couvercle. Ainsi naissent les poubelles (voir plus bas l'histoire de l'arrêté Poubelle). Parallèlement commence le ramassage de la boîte à ordures qui prendra rapidement le nom de poubelle !
Le préfet Poubelle avait tout prévu : dimension et contenance des boîtes. Il avait même imaginé la collecte sélective. Trois boîtes étaient obligatoires : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d'huîtres ! Ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté. Concernant le tri, plus d'un siècle après, on le redécouvre...
Il aura fallu attendre près d'un siècle entre l'invention de la poubelle et la mise en place d'une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets. En 1975, la loi confie aux collectivités locales la responsabilité d'organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé.
Devant le développement des décharges et les problèmes de pollution (des sols surtout), la loi est modifiée en juillet 1992 : les collectivités locales doivent s'organiser pour supprimer les dépôts sauvages et valoriser les déchets par le recyclage, le compostage ou l'incinération propre (ce qui reste à démontrer !).
Au même moment, dans de nombreuses communes françaises, la société Eco-Emballages (agréée par les pouvoirs publics) lance un programme de récupération et de valorisation des déchets d'emballages ménagers. Les déchets deviennent source de matière première et d'énergie, ils sont valorisés. À Paris, il faudra attendre novembre 1997 pour qu'une expérience de collecte sélective en porte à porte soit proposée dans un secteur du 13ème arrondissement (la collecte du verre date de 1984, celle du papier-carton, la fameuse poubelle bleue, est lancée à titre expérimentale dans une petite partie du XVe arrondissement en 1989 puis étendue à tous les arrondissement en... 1993 !).
La généralisation de la collecte sélective débute en juin 2000 dans 5 arrondissements. La nouvelle équipe municipale conduite par Bertrand Delanoë poursuit l'extension de la collecte sélective mais modifie considérablement le système (suppression de la poubelle bleue ; les papiers-cartons seront jetés dans le bac jaune avec les emballages). Depuis fin 2002, la collecte sélective est installée dans tous les arrondissements (consulter notre page sur la collecte sélective à Paris). Afin d'augmenter encore plus la quantité de déchets recyclés, et afin de permettre aux Parisiens de trier encore plus, une seconde collecte sélective est généralisée début 2006 (cette seconde collecte du bac jaune remplace une collecte du bac vert).Hier, les chiffonniers «faisaient» nos poubelles ; aujourd'hui, c'est une véritable industrie, créatrice d'emplois, qui s'en occupe.
- Bibliographie et sources:
- - Catherine de Silguy, Histoire des hommes et de leurs ordures (Le Cherche Midi, 1996). Une nouvelle édition est sortie en mars 2009 (ISBN : 978-2-7491-1215-2), toujours chez le même éditeur
- - Katia Weidenfeld, La police de la petite voirie à Paris à la fin du Moyen Age (L.G.D.J. Histoire du droit, 1996).
- - Mairie de Paris, Direction de la Propreté : dossiers de presse, et site internet www.paris.fr
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Le Préfet Poubelle n'est pas que le "père" des poubelles ! Bientôt d'autres informations !...
Eugène-René Poubelle, né à Caen le 15 avril 1831 et mort à Paris le 16 juillet 1907, était un juriste, administrateur et diplomate français. Il a donné son nom aux poubelles à travers les décisions qu'il prit, en tant que préfet de la Seine à partir de 1883, pour améliorer l'hygiène de la ville de Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Issu d'une famille bourgeoise caennaise, il fait des études brillantes de droit et obtient un doctorat[1]. Il devient chargé de cours à l'université de Caen, puis de Grenoble et de Toulouse. Adolphe Thiers le nomme préfet de la Charente en avril 1871[1]. Il va alors poursuivre une carrière dans la préfectorale, enchaînant successivement les postes de préfet de l'Isère, de Corse, du Doubs, des Bouches-du-Rhône, puis enfin de la Seine, de 1883 à 1896.
Le préfet de la Seine était très influent à une époque où la fonction de maire avait été mise entre parenthèses à Paris. Il était notamment chargé de l'administration courante. C'est ainsi qu'il fut amené à prendre les arrêtés du 24 novembre 1883 et du 7 mars 1884[2] qui obligeaient les propriétaires d'immeubles à mettre à disposition de leurs locataires des récipients communs, munis d'un couvercle et d'une capacité suffisante pour contenir les déchets ménagers. La dimension et même la contenance de ces récipients étaient strictement contrôlées : 40 à 120 litres. L'arrêté prévoit également le tri des déchets : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres. Cette prescription a amélioré de manière considérable l'hygiène des foyers de la capitale. En effet, le nombre d'habitants à Paris - avoisinant les deux millions - et la présence de nombreux immeubles collectifs rendaient indispensable l'organisation d'un ramassage régulier. Les Parisiens prirent l'habitude de désigner les réceptacles à ordures du nom du préfet Poubelle. Mais ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté, se heurtant à l'hostilité de la population. Les propriétaires voyaient l'ajout de nouvelles charges, les concierges, des tâches supplémentaires à accomplir et les chiffonniers, la menace de perdre leur gagne-pain. Les boîtes détériorées n'étaient pas remplacées, les anciennes pratiques perduraient par endroits. L'essentiel des décisions du préfet Poubelle a cependant été appliqué. Les hygiénistes ont fini par gagner leur combat. Les ordures furent domestiquées et enfermées et l'exemple de Paris se répandit dans les villes de province. Il faudra toutefois attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les poubelles deviennent d'un usage courant. L'enlèvement des ordures est dès lors organisé avec régularité par les municipalités.
La définition de la « poubelle » fut insérée en 1890 dans le supplément du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle.
Eugène Poubelle fut également à l'origine de la mise en route du tout-à-l'égout, concept qui, suite à la dernière résurgence du choléra en 1892, gagna la faveur du public. Cela lui permit, en 1894, de faire passer un arrêté imposant aux propriétaires de raccorder leurs immeubles au réseau d'égout et de payer les frais d'exploitation afférents à la collecte de leurs eaux usées.
En 1896, il fut nommé ambassadeur au Vatican et comte romain en 1898[3].
Il fut conseiller général de l'Aude pour le canton de Saissac entre 1898 et 1904, président de la Société centrale d'agriculture de l'Aude et un ardent défenseur des vins du midi.
Il repose au cimetière de Greze-Herminis près de Carcassonne. Son buste est visible dans la cour du musée des beaux-arts de cette ville[4].
http://www.planete-echo.net/CollecteParis/EugenePoubelle.html
votre commentaire - En voici quelques exemples :
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Par Dona Rodrigue le 30 Juillet 2011 à 01:28
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Par Dona Rodrigue le 22 Juillet 2011 à 09:53
La marguerite en guise de signature, estampée sur chaque rivure d’éventail.
Deux icônes que l’on retrouve aujourd’hui dans nos collections.
avec l'autorisation de la Maison Duvelleroy
DUVELLEROY SARL
Enseigne DUVELLEROY
Immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris
Siège social : 15 rue Saint Saëns, 75015, Paris - France
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