• HISTOIRE de l'ESCLAVAGE aux ANTILLES

     

    Afficher l'image d'origine 

     

    HISTOIRE DE L'ESCLAVAGE AUX ANTILLES 

    Soucieux du développement économique dû principalement à la canne à sucre, les Européens font venir une main-d'oeuvre abondante d'Afrique. Ils profitent du commerce triangulaire (Europe-Afrique Amérique) qui consiste à échanger, en Afrique des marchandises européennes de pacotille contre du bois d'ébène.
     
    Après une épouvantable traversée, ces futurs esclaves arrivent aux Antilles où ils sont vendus avec d'énormes bénéfices aux planteurs. Les navires repartent alors vers l'Europe chargés de sucre de canne et de rhum.
     
    Cette cargaison est revendue à prix d'or: l
     
    a boucle est bouclée et les bénéfices sont plantureux. 

     

    Colbert, ministre de louis XIV, synthétise dans un texte sous le nom de "code noir " l'ensemble des instructions concernant les esclaves dans les colonies. Les Antilles se couvrent de sucreries.
     
    Il faut environ entre 2 et 3 esclaves par hectares plantés en canne.
     
     
     
     
    L'un des problèmes auxquel est confronté le système esclavagiste
    est double : d'une part il existe une résistance des esclaves sous toutes ses formes (révoltes, empoisonnement, suicide...) et d'autre part le problème de l'équilibre du ratio entre les hommes et les femmes pour permettre la naissance d'esclaves.
     
     
    Il faut donc importer des femmes. Le statut des enfants suit le sort de la mère : un enfant né d'une mère esclave et d'un père libre deviendra esclave. 

     
    Afficher l'image d'origine 
    Révolution française

    A la suite des pressions organisées par la société des amis des noirs et d'humanistes comme l'Abbé Grégoire, la convention proclame l'abolition de l'esclavage.

    1794 - L'abolition de l'esclavage est votée par la
    Convention le 4 février 1794.

    Cependant l'esclavage est rétabli le 19 mai 1802 
    sous le règne de Napoléon 1er.


    L'abbé Grégoire -------->>>> Décret de la Convention nationale,1794

    1814-1830 : La majorité des Blancs estime que seuls un régime inégalitaire ignorant la séparation des pouvoirs et le système représentatif permettront la survie de la colonie.
     
    Lors de la rédaction de la Charte de 1814, ils obtiennent le rétablissement provisoire des institutions de l'Ancien Régime.
     
    Sans précipitation, les gouvernements de la Restauration s'efforceront d'amener les colons à accepter le droit commun.

    1822-1826 : La dégradation de la situation économique liée à la taxation des sucres à l'entrée en France, puis au début de l'industrie betteravière, entraîne des résistances.
     
    En même temps, hommes libres de couleur et esclaves sont suspectés de tendances séparatistes. On prétend que l'usage du poison ferait partie de leurs arguments.

    Au mois d'octobre, des demi-libres se révoltent au Carbet.
     
    Les accusations de subversion portées en décembre 1823 contre Bissette, un cadre de couleur, et les déportations massives opérées en 1824 pour décourager les velléités de réformes égalitaires du gouvernement, n'empêchent pas le système représentatif de réapparaître en 1826, sous forme d'un Conseil général, élu par une très petite minorité. Cependant, deux ans après, la réforme judiciaire échoue.

    1830-1848 :
     
    Le sucre perd un tiers de sa valeur pendant que l'amélioration du sort des esclaves exige des dépenses croissantes.

    Dans les habitations, le remplacement de la houe par la charrue allège le travail. Les premiers moulins à vapeur n'amènent pas de changements. 

    1830-1833 :
     
    Les libres accèdent à tous les emplois et deviennent électeurs et éligibles. L'enseignement primaire se développe. Néanmoins, l'égalité reste limitée.

    La préparation des élections au Conseil colonial qui remplace le Conseil général développe l'agitation. 
     
    En décembre 1833, dans la paroisse de Grand'Anse (aujourd'hui le Lorrain) où, de plus, les planteurs ont refusé la nomination d'un officier de milice de couleur, une révolte, soutenue par la ville de Marigot, entraîne la dissolution de la milice.
     
    L'amélioration du sort des l'esclaves est liée à une reprise démographique qui compense l'arrêt de la traite. Elle annihile en partie les efforts de l'Etat qui, après 26 000 affranchissements, n'a vraiment réussi à régler que le sort des libres de fait, personnes affranchies dont la liberté n'était pas reconnue par l'administration.
     


    Schoelcher

    1848 : En février, la révolution est accueillie avec soulagement. 
    Le décret d'émancipation est signé à Paris le 27 avril.
     
    Il ne sera connu que le 3 juin.
     
    En avril, le décret du 4 mars créant la Commission d'émancipation fait parler d'émancipation de droit, car " nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves ". 

    Publié par Montisweb

     

    Sources

     

    http://blackmetisplanet.skyrock.com/1641465372-HISTOIRE-LES-ANTILLES-ET-L-AFRIQUE.html

     

     

     

     

     

    « Famille de HESSE et du RHIN, frappée par le sceau des tragédiesLa MODE sous L'occupation »
    Delicious Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter