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    Le raisin
       

    Parmi les variétés de raisins de table les plus courantes, on trouve, pour le raisin blanc, le Chasselas au grain sphérique, à la peau fine et à la saveur bien sucrée et l’Italia avec son très gros grain ovoïde, de saveur légèrement musquée.

      

    Pour les raisins noirs, ce sont le Muscat de Hambourg au petit grain de forme allongée, à la peau assez fine et au goût « musqué » caractéristique et le Ribol  qui a un gros grain noir de forme ovoïde, à la peau épaisse et à la pulpe charnue, que nous découvrons sur nos marchés.

      

    Le raisin fournit 72 kcal aux 100 g dues essentiellement à sa forte teneur en glucides. Cependant c’est un fruit diurétique car il possède un taux élevé en potassium et en eau qui permet d’éliminer les toxines et de lutter contre la rétention d’eau.

      

    Il contient également des vitamines du groupe B, du magnésium impliqué dans les fonctions nerveuses et musculaires. et du calcium qui joue un rôle essentiel dans la structure des os et des dents, intervient aussi dans la coagulation du sang et participe à la contraction et au relâchement des muscles.

      

    Les propriétés vitaminiques du raisin dépendent en partie du cépage, mais aussi largement de la couleur : le raisin noir est généralement plus riche en vitamines du groupe B et renferme, concentré dans la peau, beaucoup plus de composés ayant une activité « vitamine P » : pigments anthocyaniques et polyphénols qui renforcent la résistance des capillaires sanguins, augmentent l’activité de la vitamine C et ont une action protectrice sur le système cardio-vasculaire.

    Choisissez des grains recouverts d’une pellicule superficielle et brillante, la pruine dont la présence atteste que le fruit n’a pas été manipulé.

    Le raisin se conserve deux ou trois jours dans la partie centrale du réfrigérateur.
    Un simple passage sous l’eau du robinet puis un égouttage suffisent avant de le déguster.

      

      

    Le RAISIN

      

      

      

      

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    Universel, le vin a des origines très anciennes.
      
    C’est en Egypte que l’on a retrouvé les plus anciennes activités liées à la viticulture. Les anciens Egyptiens appréciaient le vin mais également la bière. Les historiens notent aussi que le mot «vin » a sans doute une origine sémitique, et que plusieurs textes sémitiques, égyptiens et grecs attribuent une même origine transcaucasienne à la viticulture.
     
    Comment l’idée est-elle venue de transformer le raisin en boisson ? Nul ne le sait. Peut-être n’est-ce qu’un hasard comme beaucoup d’inventions.
     
    Toujours est-il que toutes les civilisations du pourtour méditerranéen ont fait de la viticulture l’une de leur principale activité commerciale.
     
    Les Grecs et les Romains, grands amateurs de vin, ont même rendu hommage à ce breuvage en lui dédiant un dieu. Appelé Bacchus par les Romains, Dionysos est, dans l'Antiquité, le dieu de la Vigne et du Vin. II symbolise le délire mystique, par opposition au mythe d'Apollon tout imprégné d'harmonie raisonnée.
     
      
    L’apparition des vignes
     
     
    On pense que les vignes vraies du genre Vitis ont fait leur apparition au cours de l'ère tertiaire (entre 65 et 2 millions d'années avant notre ère). Les quatre glaciations de l'époque quaternaire limitent ensuite leur aire d'implantation au pourtour de la Méditerranée, aux rives de la mer Noire et au Moyen-Orient; puis on observe une remontée vers le nord de la vigne sauvage (Vitis sylvestra), à l'origine des cépages cultivés aujourd'hui.
     
     
     
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    Vigne cultivée
    La mise en culture de la vigne débuterait, quant à elle, il y a six mille ans, dans le sud du Caucase. Il s'agit, précisons-le, d'une hypothèse déduite de la persistance vivace de vigne sauvage dans cette zone. Ainsi, dans l'Ancien Testament, le premier acte de Noé après le Déluge est de planter une vigne au pied du mont Ararat. Quoi qu'il en soit, la vigne sauvage subit des mutations successives et une sélection, qui la transforme en Vitis vinifera sativa, c'est-à-dire en vigne cultivée.
     
    En Égypte et en Mésopotamie
     
     
    Divers types de cépages se sont répandus sur le pourtour de la mer Noire et de la Méditerranée. La vigne est ainsi cultivée en Égypte, vers 3200 avant notre ère, comme en témoigne l'un des tout premiers signes hiéroglyphiques, représentant des piquets fourchus supportant un pied de vigne.
     
    Des fresques retrouvées dans les chambres funéraires de Sagqarah et de Louxor attestent l’importance de la viticulture dans l'Égypte ancienne. Les grandes régions productrices sont le delta du Nil et les oasis du désert libyque et du Fayoum.
     
     
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    Des paysans transportent des amphores de vin. Détail d'une fresque.

    En Mésopotamie, le vin commence à être fréquemment mentionné à partir de la fin du IIIe millénaire. Les plus anciennes lois relatives au vin sont édictées par le roi Hammourabi, à Babylone, au XVIIIe siècle avant notre ère. Plus récemment, au début du Ier millénaire, des scènes représentées sur les bas-reliefs montrent que les Assyriens maîtrisent toutes les techniques de fabrication du vin, dont il existe alors de nombreuses variétés.

     


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    Tombe de Kha'Enwese à Thèbes représentant les vendanges sur hautains en cerceau.
    Le vin de palme était préparé à partir de la sève du palmier-dattier. Le vin de datte était lui obtenu par macération de dattes dans l’eau, suivie de fermentation.

     

    Le nectar du Nil

     

     
     
     
     
    La bière existait en Egypte bien avant les pyramides. En 1989, des archéologues en fouillant l’ancienne cité de Hierakonpolis, sur les rives du Nil, ont découvert une brasserie vieille de 5 400 ans.
     
     
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    Four à pain. La bière était notamment composée de pain mal cuit. 
    Grecs et Romains
     
     
    À partir du VIIe siècle avant notre ère, l'activité colonisatrice des Grecs permet la diffusion de la viticulture tout le long des côtes méditerranéennes. Les Romains sont, à leur tour, d'excellents vignerons. Ils empruntent aux Grecs l'essentiel de leurs techniques viticoles, et ils les diffusent à travers leur empire, plus particulièrement en Gaule et en Germanie.
     
     
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    Buste de Dionysos. Image Clairity
    Grecs et Romains sont aussi les fondateurs de l'œnologie, ou science de la vinification, puisqu'ils font subir au vin des traitements destinés à l'améliorer et à assurer sa conservation : soutirage, plâtrage, addition d'argile, de chaux et de poudre de marbre, salage, etc.
     
    Les soins qu'ils apportent à la vigne sont, par ailleurs, incessants.
     
     
      
    Le culte de Dionysos
     
     
    Fils de Zeus, Dionysos découvre à l'âge adulte la vigne et son usage. Condamné à la folie par les dieux de l'Olympe, il erre ensuite sur les rives orientales de la Méditerranée. II n'est délivré de son mal qu'après avoir rencontré la déesse Cybèle, qui l'initie aux rites du vin. II mène alors une vie aventureuse au cours de laquelle il réussit l'exploit de libérer les Bacchantes, prisonnières d'un tyran.
     
     
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    Dionysos. Image Unforth

     


     

     

    À Athènes, durant les mois d'hiver, avaient lieu plusieurs fêtes en l'honneur de Dionysos, dont les plus fameuses étaient les Dionysies. Les Anthestéria, célébrées en février, étaient une fête des fleurs au cours de laquelle on buvait le vin nouveau tandis que Dionysos entrait dans la ville sur un char marin (en latin, carrus navalis). C'est là l'origine lointaine du carnaval précédant le Carême de la tradition chrétienne.
    Le vin et la religion

     

     
     
     
     
    Bacchus, le dieu romain du vin, fut souvent représenté sur les sarcophages datant de l'Empire romain.
    Nombre des rituels «sataniques » qu'on a connus plus tard, avec leurs sorcières invoquant Satan et leurs adeptes accédant à l'extase par l'alcool et la drogue, sont similaires aux rites des Dionysies ou des Bacchanales, au cours desquels le dieu se manifestait à ses fidèles sous la forme d'un bouc.
     
     
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    Statue de Bacchus à Florence. Image Andy Ciordia
     
     
    L'importance du vin pour les civilisations proche-orientale et occidentale est fondamentalement liée à son rôle sacramentel et religieux. Plus qu'un simple produit de la terre, le vin est, à proprement parler, un don de Dieu. Jéhovah donne la vigne à Noé pour adoucir son sort de seul rescapé du Déluge. Le dieu égyptien Amon-Rê protège l'humanité des fureurs de sa fille Hathor, en lui faisant boire une liqueur couleur de sang et en la plongeant ainsi dans le sommeil le plus profond.
     
    Plus tard, les cultes dionysiaques et bacchiques, en Grèce et à Rome, perpétuent ce caractère rituel et sacré du vin. Ce caractère symbolique joue d'ailleurs à son tour un rôle déterminant dans l'extension prodigieuse de la viticulture à travers l'Europe.
    L'Église chrétienne sacralise le vin, qui est identifié au sang du Christ, et lui attribue un rôle de premier plan dans le rituel liturgique. Le sacrifice de la messe et, surtout, le rituel de la communion donnée longtemps sous la double espèce du pain et du vin exigent dès lors un approvisionnement quasi permanent des paroisses en vin.
     
     
     
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    Au Moyen-Âge, L'Église multiplie les plantations de vignes. Les monastères, en particulier, font de la vigne une de leurs activités agricoles dominantes.
    Ainsi, des régions entières d'Europe se vouent progressivement à la viticulture. Une raison, parmi d'autres, de ce problème très actuel qu'est la surproduction viticole.
    Aujourd’hui, la production mondiale avoisine 260 millions d’hectolitres. L’Italie occupe le premier rang avec 58 millions d’hectolitres, suivie par la France (57), l’Espagne (38), les États-Unis (24).
     
      
      
      
      
      
      
     
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    HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE

    Histoire du vin de Bourgogne Le véritable essor de la qualité du vin de Bourgogne est lié à l'activité des moines bénédictins et cisterciens, au début du deuxième millénaire. Mais l'origine de la vigne en Bourgogne est plus ancienne,  L'histoire des vins de Bourgogne peut être résumée en quelques étapes importantes.

    naissance du vignoble La date de naissance du vignoble de Bourgogne reste floue. Certains avancent que l'apparition du vignoble bourguignon daterait du Vlème siècle avant J.C., d'autres entre le ler et le lllème siècle après J.C., lors des invasions romaines. Le texte le plus ancien faisant référence à la vigne et au vin de la région date de l’an 312. Il s’agit d’un discours d’un nommé Eumene qui atteste la présence de la vigne. Au Vlème siècle, Grégoire de Tours célèbre "la côte couverte de vigne".

    premier essor: le vin des moines Au Xème siècle, l'aristocratie et les communautés religieuses étaient les propriétaires des vignobles. Les moines, qui ne cherchaient pas une rentabilité immédiate, ont œuvré avec le souci permanent d'atteindre la perfection (étude sur les meilleures souches, taille, prélèvement des boutures, greffage, méthodes de vinification, dégustations comparatives. Leur plus grande contribution au monde du vin est l'invention de la notion de climat. En créant les clos et la notion de climat, les moines ont donné aux vins de Bourgogne leur identité.

      

    deuxième essor: les Ducs de Bourgogne

    Le Premier Duc de Bourgogne est Philippe de VALOIS, dit PhilippeHISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE LE HARDI, qui, par son mariage avec Marguerite de FLANDRE, à la fin du XIVème siècle, double la surface de la Bourgogne et y adjoint la Flandres. Il a permis aux vins de Bourgogne, connus sous le nom de vins de Beaune, d'étendre plus loin leur réputation. En l'espace de quatre générations, les quatre Ducs de Valois (Philippe LE HARDI (1342-1404), Jean SANS PEUR (1371-1419), Philippe LE BON (1396-1467),

      

      

      

      

      

      

      

      

    HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNECharles LE TEMERAIRE (1433-1477))ont fait de la Bourgogne un état totalement indépendant du Royaume de France, et dont la puissance et la prospérité ont valu pour un temps au vin de Beaune de devenir le plus célèbre vin du monde. Par ailleurs, n’ayant aucun débouché fluvial efficace, la recherche de la qualité était indispensable pour que le prix du vin soit supérieur à son prix de transport. De sorte que les Ducs ont édictés quelques règles destinées à garantir un bon niveau de qualité aux vins de leur région. Les moines avaient fait du vin de Bourgogne un grand produit, mais austère et fermé. Les grands Ducs en ont fait un produit brillant, ouvert, à la mode. Un produit de commerce haut de gamme pour l'exportation.

      

      

      

    Le 18ème siècle: le rôle des négociantsL’amélioration du réseau routier au XYlllème siècle a considérablement favorisé les échanges commerciaux avec Paris et, par l'intermédiaire des grands ports d'Europe du nord, avec le reste du Monde. Les premiers négociants étaient de simples commissionnaires. Mais à la fin du XVlllème siècle, certains d'entre eux ont pu s'installer vraiment et donner aux vins qu'ils stockaient dans leurs caves, tous les soins nécessaires (fûts neufs, soutirage, élevage). Peu à peu est venue l'habitude de produire des vins de plus longue garde avec l'usage de la bouteille (1750).HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE ( II )

    le grand essor: le 19ème sièclePour le vignoble de Bourgogne, le XIXème siècle (1789-1914) est le symbole du progrès et celui de l'essor. A la Révolution, la confiscation des terres de l'Eglise par l'Etat, et leur revente aux enchères comme biens nationaux, sont à l'origine de l'actuel morcellement des vignobles.Dans le courant du XIXème siècle, l'expansion du commerce des vins de Bourgogne est étroitement liée au développement des transports et du libre échange: - ouverture du canal de Bourgogne en 1832, - création de la voie de chemin de fer entre Paris et Dijon en 1851, - traité de libre échange du Second Empire avec l'Allemagne, la Belgique, la Hollande et la Grande-Bretagne. Mais en 1875, le phylloxéra apparaît en Bourgogne et décime le vignoble…

    Les garanties de la qualité: naissance des Appellations d'Origine Contrôlées (A.O.C.) A la reconstitution du vignoble au début du XXème siècle, les vins de Bourgogne se sont trouvés en position de concurrence déloyale, ce qui a valu la mise en place d'un cortège de lois en 1905, 1919 et enfin la création de l'I.N.A.O. en 1935 dont la réglementation détermine toujours aujourd'hui les conditions de production de nos vins.

      

    HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE

    LA COTE DE NUITS Le vignoble de la Côte de Nuits s'étend sur 8 villages de Dijon à Corgoloin sur 20 kilomètres et près de 3.000 hectares en production. 28% de la superficie sont couverts par les appellations régionales (840 ha), 62% en appellations communales et premiers crus (1.860 ha) et 10% en appellations Grands Crus (300 ha). Le sol est calcaire du Jurassique moyen, et très pierreux. Les cépages utilisés pour les vins rouges (92% de la production) sont essentiellement le Pinot Noir et un peu le Gamay, tandis que le Chardonnay et l'Aligoté sont utilisés pour les vins blancs (8% de la production).C'est dans cette partie du vignoble que sont produit tous les Grands Crus rouges de Bourgogne à l'exception du Corton (Côte de Beaune).

     

     

    Origine des noms des grands crus de la Côte de Nuits:HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE

    GEVREY-CHAMBERTIN : 9 grands crus

    • le Chambertin (1 2,9 ha) était le champ d’un certain “Bertin”.
    • Chambertin-Clos de Bèze (15,4 ha) cette parcelle appartenait aux moines de l’abbaye de Bèze qui y avaient planté la vigne en 630.
    • Charmes-Chambertin ou Mazoyères-Chambertin (3 1 ha) : “Charme” en bourguignon désigne d’anciens champs cultivés et retournés à la friche.
    • Chapelle-Chambertin (5,5 ha) : il existait à cet endroit une chapelle des moines de l’abbaye de Bèze.
    • Griotte-Chambertin (2,7 ha) : endroit où auraient poussé des cerisiers sauvages.
    • Latricières-Chambertin (7,5 ha) : vraisemblablement une contraction de “la tricière” qui signifie terre de petite valeur.
    • Mazis-Chambertin (9 ha) : en patois, “mazis” signifie petites maisons.
    • Ruchottes-Chambertin (3,5 ha) : “ruchots” signifie lieu qui renferme des rochers.

       

    MOREY-SAINT-DENIS : 4 grands crus

    • Clos-Saint-Denis (6,6 ha) ce clos appartenait à la collégiale de Saint Denis de Vergy.HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE
    • Clos de la Roche (17 ha) parcelle qui est sur la roche.
    • Clos des Lambrays (8,8 ha) compilation de 3 lieux-dits du cadastre de 1 826.
    • Clos de Tart (7,5 ha) ce clos appartenait au Xllème siècle aux Bernardines de l’abbaye de Tart près de Genlis.

    CHAMBOLLE-MUSIGNY : 2 grands crus

    • Musigny (10,7 ha) : il existait à cet endroit un habitat gallo-romain dont le propriétaire s’appelait “Musinus”.
    • Bonnes Mares (15 ha) existence à cet endroit, de bas-reliefs représentant la Trinité féminine protectrice des récoltes, les “Matronae “ou les “ Déesses mères “.

       

    VOUGEOT: 1 grand cru

    • Clos de Vougeot (50,6 ha) : Vougeot provient du nom de la rivière qui coule à proximité du clos, la Vouge.

       

    VOSNE-ROMANEE : 8 grands crus

    • Echezeaux (36 ha) : “échezeaux” est un dérivé d’un nom latin signifiant “bâtisses”, il indique la présence de ruines gallo romaines.
    • Grands-Echézeaux (9,1 ha).
    • La Romanée (0,85 ha) : “romanée” atteste de la culture de la vigne par les Romains.
    • La Romanée-Conti (1,8 ha) : la parcelle avait été achetée par le Prince de Conti.
    • Romanée Saint-Vivant (9,4 ha) cette parcelle avait été donnée par la maison de Vergy aux moines de l’abbaye de Saint-Vivant au Xlllème siècle.
    • Richebourg : (8 ha) : mot vraisemblablement de formation germanique (composé en -burg).
    • La Tâche (6, 1 ha) les terres y étaient travaillées à la “tâche”, c’est-à-dire dans un temps déterminé.
    • La Grande Rue (1,6 ha) elle s’étale tout en longueur comme une rue qui relierait le village à la montagne.

      

    LA COTE DE BEAUNELe vignoble de la Côte de Beaune s’étend sur environ 20 kilomètres entre Ladoix-Serrigny et Maranges et couvre une vingtaine de communes et envi ron 5.000 hectares. Le sol est marno-calcaire du Jurassique moyen et supérieur, les cépages sont les mêmes que ceux utilisés en Côte de Nuits. 1 .500 hectares produisent des appellations régionales (30% de la superficie), 3.250 hectares des appellations communales et ler crus (65% de la superficie) et 250 hectares des appel!ations Grands Crus (5% de la superfi cie). Les proportions entre vins rouges et vins blancs sont respectivement de 70 et 30%. La Côte de Beaune est à l’origine de tous les grands crus blancs de Bourgogne à l’exception du Musigny (Côte de Nuits) et du Chablis grand cru. On y produit aussi un grand cru rouge : le Corton.HISTOIRE du VIN DE BOURGOGNE

     

    Origine du nom des grands crus de la Côte de Beaune

    CHASSAGNE-MONTRACHET ET PULIGNY-MONTRACHET: 2 grands crus

    • Le Montrachet (8 ha) : “rachet” signifie chauve. Il s’agit donc du Mont Rachet, mont chauve avec une robuste charpente, austère et dénudé.
    • Bâtard-Montrachet (11 ,9 ha) : cf. Chevalier-Montrachet. Chassagne-Montrachet: 1 grand cru
    • Criots-Bâtard-Montrachet (1,6 ha) : criots” signifie “crai” et désigne une terre pierre et calcaire. Puligny-Montrachet : 2 grands crus
    • Chevalier-Montrachet (7,6 ha) on raconte qu’au Moyen-Age, le seigneur de Puligny partagea ses terres entre ses enfants : le fils aîné ou Chevalier les filles ou Pucelles et le Bâtard.
    • Bienvenues-Bâtard-Montrachet (3,7 ha). Aloxe-Corton, Ladoix-Serrigny, Pernand : 3 grands crus
    • Corton (160 ha) : toponyme romanisé qui indiquait l’existence d’un domaine rural (curtis).
    • Corton-Charlemagne (72 ha) : cette parcelle appartenait à Charlemagne.
    • Charlemagne

      

      

    sources : http://www.cellierdebourgogne.com/fr/histoire.html

    photos de l'article et photos google.

      

     

     

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    Accessoire Cuisine - Baril du vin

     

    Depuis l'aube des temps, la vigne et le vin ont marqué de leur empreinte les civilisations. Non seulement ils ont modelé les paysages et favorisé le commerce, mais ils ont aussi contribué à forger des mythologies et des religions, des traditions et des habitudes alimentaires. Nous vous proposons de retracer l’histoire du vin et son influence sur l'histoire des hommes.

    L'histoire du vin a des origines si anciennes que ce breuvage est mentionné dans les premiers écrits connus. Ainsi, la plus ancienne œuvre littéraire connue, un récit babylonien datant de 4000 ans, parle déjà du vin.
    Dans la Bible, la culture de la vigne est attribuée à Noé, le premier agriculteur : "Il planta une vigne et il en but le vin".

    L’apparition de la viticulture

    L’histoire du vin commence avec le passage progressif de la vigne sauvage à la vigne cultivée, vraisemblablement au septième millénaire avant notre ère. La vigne aurait fait son apparition 7000 ans avant Jésus-Christ dans le Caucase et en Mésopotamie. Elle aurait été domestiquée par les peuples d'Asie occidentale (les Sumériens, les Babyloniens et les Assyriens).
    HISTOIRE du VINDès 3000 ans avant Jésus-Christ, elle était cultivée en Égypte et en Phénicie. Le bassin méditerranéen, où la culture de la vigne s'est pleinement épanouie sous l’impulsion des Grecs et des Romains, est le berceau de la civilisation du vin. Les vignes gagnèrent la Sicile et l'Italie du Sud, puis le sud de la France et l'Espagne, avant de s’étendre vers l'intérieur du continent européen.
    Après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb le 12 octobre 1492, le vin partit à la conquête d'un monde nouveau. Les vignes s’étendirent sur ce nouveau continent, puis en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

    La naissance du vignoble français

    Le premier vignoble de France a été implanté à Massalia, l’actuelle ville de Marseille 600 ans avant JC. La vigne y a été apportée par les Phocéens, mais ce sont les Romains qui ont répandu la culture de la vigne à travers toute la Gaule et jusqu’en Grande-Bretagne.
    Au Ier siècle, la vigne se répand dans la vallée du Rhône. Elle apparaît en Bourgogne et dans le Bordelais au IIème siècle, atteint la Vallée de la Loire au IIIème siècle, puis la Champagne et la vallée de la Moselle au IVème siècle. La région parisienne fut pendant longtemps l’une des plus grandes régions viticoles françaises.
    Les Gaulois contribuèrent à l’histoire du vin en France en améliorant les procédés de vinification par le vieillissement en fûts de chêne. Cependant, c’est au Moyen Age qu’est apparu le vin tel que nous le connaissons aujourd’hui (dans l’Antiquité, les vins étaient coupés d’eau et agrémentés d’herbes, de Miel et d’aromates).
    Le christianisme a aussi contribué à propager la vigne et le vin en France en encourageant les viticultures épiscopales et monastiques. Au Moyen Age, la France était le premier exportateur de vin.HISTOIRE du VIN

      

    Vin et civilisation

     L’histoire du vin se confond en partie avec celle des civilisations occidentales. Le vin, synonyme d'ivresse, de convivialité et d’art de vivre, a toujours été chargé d’une valeur symbolique, voire d’une signification religieuse.
     
    Avant de devenir un élément fondamental dans la symbolique chrétienne et un ingrédient indispensable au sacrement de l'Eucharistie, le vin était associé au dieu Bacchus ou Dionysos. Source d’inspiration pour les poètes gréco-latins et les peintres, il est aussi devenu l’emblème de la culture française, de son art de vivre et de sa gastronomie.

     

     L'histoire du vin  s'enchevêtre inextricablement à celle de l'homme. Nous savons que la civilisation naquit de l'agriculture : quand les premiers nomades semèrent des graines et attendirent la récolte, leurs errances cessèrent. On pourrait dire avec plus d'exactitude que la civilisation commença avec le vin car la vigne prend plus de temps à produire que n'importe quelle autre plante et ne donne de raisins pour la vinification qu'au bout de quatre ans. Après avoir passé quatre ans en un endroit quelconque, la tribu nomade s'était bien stabilisée et pratiquait déjà quelques arts domestiques.
     
    Nous ne savons pas quand l'homme commença à boire du vin, mais il l'accepta comme un don des dieux : les Egyptiens l'attribuaient à Osiris, les Grecs à Dionysos, les Arméniens soutiennent que Noé planta le premier vignoble près d'Erivan. Etant donné qu'on a trouvé des pépins de raisins dans les cavernes préhistorique on pourrait admettre que le vin est plus ancien que l'histoire; il n'est pourtant guère vraisemblable que l'homme des cavernes aie su faire fermenter ses raisins.
      HISTOIRE du VIN
    Quand il fit cette découverte, ce fut sans doute fortuitement. Selon une légende, un roi de Perse qui raffolait des raisins, en conserva dans une grande jarre marquée "poison". Quelque temps plus tard, une des beauté de son harem qu'il négligeait, lasse de la vie, but le breuvage contenu dans cette jarre...
      
    Le poison était devenu si délicieux que, rassérénée, elle en porta un gobelet au roi; il but, accorda de nouveau ces faveurs à la dame et décréta que dorénavant il fallait laisser fermenter les raisins. Quelle que soit la manière dont les Perses le découvrirent, ils aimèrent certainement le vin; selon Hérodote, ils discutaient en conseil de l'Etat toutes les questions importantes deux fois de suite: la première fois en buvant et la fois suivante à jeun.
     
    La Mésopotamie et les flancs du Caucase comptèrent à coup sûr parmi les premières régions vinicoles; la Scène de Libation du panneau "Standard" d'Our, qui se trouve actuellement au British Museum, date de la première moitié du troisième millénaire avant l'ère chrétienne. En Egypte on plantait des vignes pour faire des vins funéraires peu après l'an 3000 avant J.-C.; les premières légendes au sujet de la consommation du vin en Chine datent sensiblement de la même période.
      
     En tout cas, on estime que la Grèce - premier pays d'Europe ou l'on fit du vin - apprit cet art de l'Orient et aussi, très certainement, de l'Egypte.
     
    HISTOIRE du VINLes plus anciennes traces écrites du vin en Egypte sont les sceaux sur les bouchons des amphores trouvées dans les tombeaux de la période prédynastique. Au premier temps, le roi possédait sa propre vigne d'où provenaient les vins funéraires et (selon H.F. Lutz.) Un lopin planté de vigne à usage domestique lui fournissait son vin de table. Les vignobles appartenant à des personnages importants portaient déjà des noms : Ramsès III ( 1198-1166 avant J.-C.) planta les célèbres vignes de Kan-Komet de même que de nouveaux vignobles dans les Oasis. Une vigne de Zoser porte un nom d'une longueur remarquable: " loué soit Horus qui est au seuil des cieux.
      
    " Les Egyptiens désignaient parfois plus succinctement le vin de ce cru en ces termes : "breuvage d'Horus" . D'autres part, certains sceaux peuvent être considérés comme des modèle de clarté, notamment celui-ci : " En l'année XXX Bon vin du vaste terrain irrigué du Temple de Ramsès II à Per-Amon. Le chef des vinificateurs, Toutmès :. "Il serait à souhaiter que toutes les étiquettes soient aussi honnêtes, explicites et rédigées aussi simplement."
     
    Etant donné l'uniformité de la température en Afrique, la récolte ne différait guère en qualité d'une année à l'autre. Le sol est d'une importance vitale pour la vigne, partout ou elle pousse; les Egyptiens se souciaient du site de leurs vignobles car ils savaient déjà que les vignes poussaient mieux à proximité du delta ou elles étaient irriguées tous les ans par la crue du Nil; mais les terrains marécageux ne leurs convenant pas, on les plantait sur des levées artificielles entourées de murs.
     
    Les reliefs et peintures murales des tombeaux nous offrent encore aujourd'hui de clairs tableaux de la vie en Egypte antique.
     
    On y voit les ouvriers vendanger avec des couteaux à lames incurvées ressemblant à la faucille dont on se sert encore à l'occasion.
     
    Les femmes cueillaient les grappes et les jetaient dans des hottes d'osier portées par les hommes ou bien dans des paniers accrochés à un balancier posé sur les épaules. C'est ainsi que le raisin allait aux presses. Les Egyptiens faisaient fermenter leur vendanges dans des cuves en bois d'acacia. Ils le foulaient au rythme d'une chanson entraînante, accompagnée de claquement de mains.
      
    Ce spectacle est encore familier à tous ceux qui ont assisté aux vendanges sur les bords du Douro ou en Espagne. Le parallèle avec les temps modernes ne s'arrête pas là. Un certain Bilgaï, "surveillant de la forteresse de la mer", nota sans vergogne sur une stèle qu'il avait imposé à la population une redevance de 23 568 mesures de vin en plus de ce qui était dû au percepteur des taxes. En outre, le code d'Hammourabi (Babylone, 2000 avant J.-C.) précise les conditions dans lesquels il est permis d'acheter du vin : le marchand qui ne donnait pas la mesure devait être jeté à l'eau. Alors comme aujourd'hui, la fraude sévissait dans les affaires du vin.
     
    HISTOIRE du VIN
      
    Nous savons peu de chose quant au vin des gens du commun car ils n'avaient pas les moyens de se faire enterrer dans de grands tombeaux ni de faire graver leur histoire et leurs méditations sur la pierre. Probablement bivaient-ils du vin de palme et de dattes ainsi que de la bière d'orge. Le vin royal et celui des riches était surtout blanc. Voici les plus célèbres types de ces vins :
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    • Le Maréotique- Produit par des vignes proches du site sur lequel Alexandrie fut bâtie par la suite. C'était un blanc doux, léger, apte à être conservé et doué d'un bouquet odorant. Il fut connu des siècles plus tard à Rome. Selon Horace ce serait la Maréotique qui aurait embrasé le coeur de Cléopatre.
    • Le Taniotique- Athénée (env. 200 de notre ère) le considère comme meilleur que le Maréotique. Vin blanc, verdâtre, doux, onctueux, aromatique, légèrement astringuent. (Athénée disait que les amateurs de vin égyptien mangeaient volontiers du choux bouilli avant les banquets et buvaient ensuite l'eau de cuisson de ces choux pour guérir leur gueule de bois.)
    • Le Sebennyticum - D'après Pline ce vin était fait d'après trois éléments différents : du raisin de Thasos, un raisin dit de suie, et de la résine de pin.

      

      

      

     

     

     

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