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    L'HISTOIRE de la GUÊPIÈRE



    La guêpière est l'accessoire séduction qui sublime la beauté de la femme et fait rêver beaucoup d'hommes. Elle s'aperçoit sous un corsage et se laisse admirer dans l'intimité. C'est le must qu'il faut avoir dans son dressing.

    LA GUÊPIÈRE, le confort et le charme

    La guêpière se compose d'un soutien-gorge pour soutenir les seins, incorporé dans un bustier pour souligner la taille, muni de jarretelles ajustables pour fixer les bas. Si cette lingerie ne réunit ces trois fonctions, ce n'est pas une guêpière.

    Pour comprendre l'évolution de la guêpière, il est indispensable de connaître l'histoire du corset dont elle est inspirée.

    Dans l'Antiquité, les coquettes qui voulaient avoir une taille de guêpe portait un corset sur les vêtements. Il a été ensuite porté sur une chemise.

    En 1370, le corset devait se porter haut et envelopper entièrement la poitrine. Ce n'était donc plus qu'un simple bustier baleiné en coutil, un souffre-douleur dur et lourd moulant le buste, aplatissant les seins et sculptant la taille.

    Dès 1550, cet objet de torture quotidienne qui se lace dans le dos fut indispensable pour être une femme à la mode et respectée car Catherine de Médicis avait interdit par décret l'apparition des tailles épaisses à la cour. Le médecin Ambroise Paré signale les risques et ravages qu'ils causent : escarres, déformation de la cage thoracique, côtes se chevauchant, risques respiratoires, mais rien n'y fait.

     

    corps de baleines XVIIè siècle

      

    En 1705, le port du corset est totalement abandonné et les femmes libèrent leurs formes.

    En 1810, redémarre malgré les recommandations du docteur Ambroise Paré, le commerce du corset avec la tendance du décolleté. Il n'écrase plus les seins, mais les soutient.

      

    En 1893, le célèbre corset victorien qui fait fantasmer plus d'un homme devient plus long et se pare de jarretelles, ce qui supprime la jarretière.

    Vers 1946, après la seconde guerre mondiale, bien après l'invention du porte-jarretelles en bandeau, la guêpière, la vraie, apparaît.

    La première guêpière offre le même soutien aux seins que le corset mais les enveloppe ce qui réduit le décolleté. C'est la période vintage de la guêpière.
    Les atouts de cette lingerie ne se trouvent pas exclusivement dans le confort de la coupe qui supprime le nombre de baleines, ni dans l'allègement de son poids.

    Les agrafes placées dans le dos, réglables selon la largeur du buste et la taille souhaitée, permettent plus de mobilité que le corset et facilitent grandement la pose. L'ajustement se fait sur le devant après réglage du dos.
    Autre avantage non négligeable de la guêpière, les jarretelles cousues au bas du bustier pour maintenir le bas suppriment l'usage du porte-jarretelles. Ainsi la guêpière offre un côté très pratique puisqu'elle conjuguent le soutien-gorge, le serre-taille et le porte-jarretelles.

    Toutefois, le port du soutien-gorge et du porte-jarretelles n'est pas délaissé par certaines car la guêpière est souvent considérée comme un accessoire sexy réservée avant tout aux femmes faciles.

    En 1947, la guêpière connaît une renommée mondiale, en devenant l'élément incontournable du New Look lancé par le couturier Christian Dior.

    Dès 1956, l'invention du soutien gorge à armature permet d'équiper la guêpière en l'intégrant dans le haut du bustier pour un décolleté très pigeonnant devenu très tendance.
    Toutefois, l'engouement des femmes pour le soutien-gorge et le collant qui vient d'apparaître sur le marché, mieux adaptés aux danses endiablées du rock, précipite le déclin de cet accessoire de charme.

    Au cours de l'année 1958, le modèle de guêpière bordée d'un jupon court fait fureur. Les femmes au foyer réalisent peu à peu que cet accessoire de charme leur est aussi dédié.

    Dans les années 60, les femmes qui prônent le port du pantalon condamnent la guêpière en l'apparentant à la soumission de la femme-objet. Elle redevient une lingerie vulgaire, un symbole d'érotisme destinée aux femmes de mauvaises vies.

    Depuis ces dernières années, la guêpière s'inscrit dans les tendances de la mode des boutiques de lingeries fines pour le plus grand plaisir de tous. 

      

     http://www.lingerie-guepiere-jarretelles.net/     

      

      

      

      

      

      

              

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    II. Qu'est devenu le corset depuis la seconde guerre mondiale ?

    Si la première guerre mondiale fut un coup dur pour le corset, la seconde guerre fut le coup de grâce. La nécessité de confort, et le besoin d'acier pour produire les armes de guerre, le corset et l'entretient de leur silhouette n'étaient pas les préoccupations premières des femmes pendant cette période.

    La guerre terminée, les femmes se remettent à prendre soin de leur apparence. Un corset appelé guêpière fut introduit par Marcel Rochas en 1947 afin de produire une petite taille. Connu en Angleterre en tant que "Waspie" et aux Etats Unis en tant que "waist cincher", il était une abréviation du corset avec une hauteur de 15 cm de matériaux durs, avec des morceaux d'élastique, des baleines, un laçage dans le dos qui permettait de maintenir la uniquement taille ; il fut admirablement adapté par le nouveau look de Dior la même année.

    Le corset, comme les chaussures, fut l'un des premiers objets à être traité comme fétichiste, et reste l'un des plus importants parmi ces modes. Il a éveillé plus de controversité qu'aucun autre objet n'a réussi à le faire. Il y a de cela deux raisons : l'une est médicale, et l'autre textuelle et sexuelle. Il a été identifié trois catégories de personnes portant un corset aujourd'hui. Les premiers sont les "non-conformistes" qui souhaitent changer la forme de leur corps et obtenir un esthétisme idéal. Les "identificateurs", qui associent le corset à la féminité et aux sous-vêtements féminins. ils ne sont pas forcement intéressé à modeler leur corps, mais le fait de porter le corset leur donne la sensation de changer de sexe. Les troisièmes sont les masochistes qui se lacent serré afin de créer une gêne érotique. Des superpositions existent entre ces catégories, et certaines personnes ne se trouvent pas nécessairement dans une catégorie. Il y a aussi les disciples de la mode, moins nombreux aujourd'hui, qui s'habillent comme au XIXème siècle.

    Dans le monde des jeux de rôles sado masochistes, le corset a une signification contextuelle et construite. La maîtresse porte un corset en tant qu'armure, avec des courbes extrêmes, l'ultime provocation sexuelle pour l'esclave qui ne peut toucher. L'esclave en contrepartie, porte un corset en tant que punition. Les maîtresses paraissent et se sentent ainsi impénétrables.
     
    Lorsque le corset réapparaît en mode, Vivienne Westwood est l'une des premières a exploiter son charisme. "C'est son corset, à première vue un remonte seins, qui a été l'une des plus grosses contributions depuis ces dix dernières années", écrivit Vogue. Westwood s'est inspirée des vêtements du XIXème siècle, plutôt que les corsets de l'époque victorienne. Bien que visuellement très attirants, ils n'étaient pas très bien structurés. Ils étaient en plastique, assez léger et se zippaient au lieu de se lacer.
     
    C'est précisément le laçage qui attirait les autres couturiers. Dans les années 50 le couturier Jacques Fath a crée une robe du soir en satin rose avec le laçage du corset dans le dos. Le couturier Jean Paul Gautier est connu pour le corset à bonnets pointus qu'il a conçu pour Madonna. Son influente collection été de 1987 mettait en scène de nombreux corsets. Il créa aussi un grand nombre de robes à corset en cuir avec le laçage de haut en bas - un style auparavant utilisé dans la photographie pornographique des années 30. La bouteille de son parfum est de la forme de l'un de ses corsets.
     
    Depuis le milieu des années 80, les corsets ont été un thème récurrent dans la mode contemporaine. Le couturier Thierry Mugler a fait du corset une partie intégrale de son design théâtrale de la "femme fatale". Il a montré des corsets agressifs avec des seins pointus et des corsets en cuir. Des couturiers comme Christian Lacroix, Ungaro ou Valentino ont crée également des modèles glamours et onéreux. Depuis, le corset est réapparu en tant que sous vêtement et vêtement. On trouve aujourd'hui le corset plutôt en tant qu'accessoire réalisé en standard par des entreprises ou des maisons corsetières telle Cadolle, qui réalise des corsets sur mesure.
     
    Ces derniers temps le corset a fait des retours majeurs. "Lacé pour le plaisir?" demanda le New York Times. Le débat sur le fait que le corset soutienne ou s'il emprisonne se représente avec les nouveaux corsets vus lors des dernières collections. "De l'air, de l'air !" s'exclame une journaliste du Figaro. Le retour du corset à la mode (en tant que dessous et dessus) révèle le fait que le vêtement est constamment revisité. En effet les derniers défilés de mode Haute couture et prêt à porter de la saisons été 2001 ont révélé de nombreux corsets. Les plus remarqués furent sans doute ceux de Jean Paul Gautier avec ce corset allant de la poitrine aux genoux porté par la pulpeuse Sophie Dahl.
     
    Sans doute moins touché par la guerre et plus traditionnels, les américaines et les anglaises sont plus nombreuses à le porter. Il reste certes quelques personnes qui le portent tous les jours, et quelques une d'entre elles à le garder la nuit, mais de part sa rigidité, reste un vêtement porté pour des occasions spéciales. Ainsi, il est fréquemment utilisé avec les robes de mariage, jour durant lequel la mariée souhaite être la plus belle et la plus séduisante. Les femmes portant un corset aujourd'hui plus encore le portent dans le but de séduire. Correctement ajusté il sait se faire discret voir invisible. Il reste cependant inadapté aux conditions de vie actuelles. Il semble évident que porter un corset durant une journée de travail n'est pas évident de par son incommodité.

    HISTOIRE du CORSET ( VIII ) fin

      

      

      

      

      

      

     
     
       

    SOURCES : http://corset.pagesperso-orange.fr/francais/histoire8.htm

     

    < La fin du corset

     
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    5) La fin du corset

    Jusqu'à la fin du siècle l'élégance et le corsetage était de pair pour toutes les modes. La silhouette à la mode pour la femme pendant la première décennie du XXème siècle était obtenue par des corsets incroyablement baleinés et l'addition de rembourrages ou d'ourlets là ou la nature n'avait pas été généreuse. Ceci pour une poitrine rebondie et en pleine forme, une taille fine, un bon dos, et des hanches droites. En France, Paul Poiret dessinait pour la haute couture la nouvelle femme de 1909-1914. Cette femme n'était plus entravée par des corsages durement baleinés. Il introduit un style néoclassique de robe. En mode à un niveau plus élevé, l'allure de la femme d'époque victorienne avec sa taille de guêpe, ses hanches généreuses et sa poitrine étaient "out". Les corsets étaient toujours portés mais n'était plus aussi longs et droits. A l'aide de corsets droits toutes les courbes étaient supprimées. Pour tous les corsets qu'ils soient lacés dans le dos ou devant, le baleinage
    était très important. Il y avait une grande tension au niveau du vêtement. Les baleines en acier inoxydable remplacèrent celle en os de baleine. En 1912, de nouveaux aciers recouverts de caoutchouc ou de celluloïd était retenus, et les usines d'os de baleine ne reprirent jamais leur souffle. Sous le titre "le corset fait la silhouette", on décréta en 1912, que "la silhouette à la mode" se rapprochait de la taille naturelle avec une ligne longue et légèrement galbée mais avec des hanches très peu formées. A travers cette période le corset resta droit, alors qu'il se raccourcissait progressivement au dessus de la taille pour se rallonger en dessous, ce qui formait un fourreau de tissu et d'acier.

    En 1913, les corsets ne montent plus aussi haut, mais descendent très bas, presque aux genoux. On imagine les contorsions pour monter la marche d'un tramway, ramasser quelque chose à terre ou encore aller aux toilettes : fallait-il de délacer, se dégrafer ou s'extirper de son corset en le remontant ?

    La première guerre mondiale fut la première tentative vers l'arrêt du port habituel du corset. Les hommes au front, les femmes doivent assurer le travail en ville. Mais malgré cette tâche, les femmes persistent à le porter, tant elles sont habituées à son maintient. Ce n'est que par soucis d'efficacité qu'elles se rendent compte de l'incommodité de travailler avec un corset, et se tournent vers des vêtements beaucoup plus légers leur permettant une plus grande souplesse et un plus grand confort pour travailler.

    Les années 1925-27 ont eu une apparence asexuée et s'en était fini avec ces cages inflexibles. Les femmes a présent confrontées aux hommes doivent apparaître plus masculines ou moins féminines. L'apparence à la mode dans les années 20 était mince et droite avec une brassière aplatissant et dissimulant partiellement les seins. Le corset produisait une compression des fesses assurant un effet amincissant. Une combinaison du corset et de la brassière apparut aux Etats Unis en 1921, et une année plus tard le "corselet sous la ceinture" avec une ceinture ajoutée pour un meilleur maintien des abdominaux. Il devint connu sous le nom de vêtement de maintien. Les variations suivantes telles que le corso silhouette qui en 1923, était un mélange de corsage, de ceinture, jupons et de pantalon.

    En 1917, les Américaines répondent à l'appel du War Industries Board en renonçant à acheter des corsets à baleines d'acier, libérant ainsi 28 000 tonnes de métal, de quoi construire 2 cuirassés.

    En 1925 un corset avec une culotte détachable et des jupons, et agrafé dans le dos était porté pour assurer un contrôle parfait. Le tour de taille naturel était ignoré. Un substitut au corset apparut, qui variait entre le support des abdominaux au léger porte-jarretelles avec ou sans baleines.

    Quelques unes étaient faites seulement d'élastiques et certaines avec des fermetures éclair. Pendant les années 30, le tour de taille était au naturel, accentué et formé par une ceinture. Les robes du soir de 1938-39 étaient sans bretelles, mais avec quelques baleines. Le développement du latex par Dunlop en 1932 était un véritable changement pour la corseterie. Ces nouvelles ceintures extensibles dans les deux sens étaient accueillies avec enthousiasme, car elles donnaient une parfaite liberté de mouvement sans aucune contrainte. Associé à la fermeture éclair, le résultat fut que les gaines rangèrent les corsets au rang d'antiquité excepté pour les fortes personnes et celles d'age moyen.
     
     
       

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    Le corset depuis la 2nd guerre mondiale >

     
     
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    4) Le triomphe du corset (3/3)

    L'ambition des filles était d'avoir à leur mariage, une taille n'excédant pas le nombre d'année de leur age (le tour de taille était mesuré en pouces sachant que 1 pouce = 2,5 centimètre). D'immenses manches aidaient à créer l'illusion. En 1892, il était dit :
    "Rien n'est plus approprié pour la silhouette ; la taille semble infinitésimale". En dépit de la bicyclette, les filles devaient se lacer elles mêmes, tandis qu'elle rembourraient leurs hanches et les cotés de la poitrine afin de ressembler le plus possible à la ligne du sablier. La mode décréta que les hanches très larges devaient prédominer avec une taille distinctement diminuée. Les dessous étaient rendus droits, donnant un soutien à la silhouette, mais la laissant souple et pleine de grâce et de souplesse, accompagnés d'un rétrécissement de la hauteur du dos permettant l'extension de la poitrine. Pour la mode victorienne, le nouveau corset à devant droit était essentiel, apportant la rigueur de la silhouette tant admirée. Les caractéristiques de celui-ci était que bien que lissant la ligne en dessous, il donnait toute sa splendeur à la poitrine de ce fait améliorant le charme et l'allure.
    En 1892, le nouveau look connu en tant que " fille Gibson ", donnait un juste équilibre des épaules, du buste débordant de sa ligne droite de devant avec ses courbes pleines de grâce au dessus des hanches.La taille maintenue bien en bas de la silhouette ; la poitrine portée bien devant et les épaules basses, la taille longue et courte derrière. En 1905, les filles Gibson, comme décrite par Miss Camille Clifford, établissaient un idéal, et ainsi le corset devint plus long en dessous de la taille et plus court au dessus. Quelques corsetiers de Paris descendirent le corset à mi-hauteur des cuisses, laissant visibles les hanches et un buste bien formé. Il donnait une rondeur à la taille et une ampleur
    aux hanches. En 1907 une ligne svelte était très populaire et les hanches étaient diminuées.
     
    Le corset de 1908 était coupé si bas qu'il semblait impossible de s'asseoir. Il n'y a pas d'évidence que les femmes victoriennes avaient leurs cotes enlevées. The English women's Domestic Magazine dit : 'Si vous voulez qu'une fille grandisse gentiment et de façon féminine suivant sa manière et ses sensations, ''lacez la serré'' '. Le célèbre " lacez la serré " a souvent été cité comme preuve que les filles et les femmes de l'époque victorienne étaient forcées d'éprouver la douleur de l'écrasement des cotes comme méthode délibérée de l'oppression féminine.
     
    Les corsets mesuraient habituellement entre 45 et 75 cm. De plus grandes tailles de 78 à 90 cm et au dessus étaient également disponibles. Une publicité pour de "très petites taille de corset" donnaient des tailles de 38-66 cm et on ciblait une clientèle d'habitués. Une petite poignée de fabricants approvisionnaient le marché fétichiste produisant inhabituellement des petits corsets pour les femmes et les hommes. La taille minuscule mentionnée dans The Englishwomen's Domestic Magazine n'était pas typique de toutes les femmes de cette époque.
     
    Portrait de l'Impératrice Elizabeth d'Autriche
    Il est par conséquent temps de rompre le mythe des tailles de 40 cm comme référence pour penser aux femme du XIXème siècle. Beaucoup de lettres de The Englishwomen's Domestic Magazine contiennent les mots "discipline", "restriction", "contrainte", "souffrance", "douleur", "torture", "agonie", "sou-mission" et la "victime". Une petite taille seule n'était pas assez pour certains correspondants, qui discutaient que 'la moitié du charme de la petite taille ne venait pas, en dépit de, mais justifiait le fait d'être fortement lacé' - 'plus il est serré meilleur c'est'. Selon une biographie moderne, l'Impératrice Elizabeth d'Autriche avait un tour de taille de 50 cm. Elle était obsédée par son régime et d'améliorer son tour de taille. Elizabeth représentait le prestige et encore aujourd'hui envers les enthousiastes du corset.
     
    La plupart des hommes du XIXème siècle ne portaient pas de corset. Des ceintures corsets existaient cependant. Dans les années 1820 en particulier, les dandys parfois portaient des corsets (baleinés et lacés dans le dos) dans le but d'obtenir un corps en sablier. The Workingwoman's Guide de 1838 dit que les vêtements de l'homme étaient utilisés dans l'armée, pour la chasse et les exercices fatigants. Selon un historien, ces vêtements étaient juste des bandes ou des ceintures, qui n'avaient rien à voir avec les courbes féminines. Parfois les corsets d'homme étaient justifiés pour des raisons de santé tels que les "mal de dos". Ils étaient également recommandés aux fortes personnes. En 1910 Photos Bits publia plusieurs numéros spéciaux sur les " tailles minuscules ", l'un d'entre eux envisagea le possibilité de fonder un club sur les corsets et une ligue Minéenne dans le but de promouvoir le laçage serré masculin. 
     
       

    < Le triomphe du corset (2/3)

     
     

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    4) Le triomphe du corset (2/3)

    En 1860's les tailles fines devinrent encore un élément de séduction et d'attrait. Les corsets reprirent leur pouvoir avec deux fois plus d'importance. Ils devinrent de courte taille à l'approche des années 1860. Ils se fermaient devant ou derrière avec un busc en métal devant, quelques baleines et pleins de goussets élastiques. Alors que le corset diminuait, il devint plus serré. Les vêtements faits à la Française étaient composés de pièces de soie élastique blanche assemblées par une fine bande de ruban formant un " réseau " contenant très peu de baleines. Ils étaient ouverts par devant et attachés par des petites bandes et des boucles, se laçant dans le dos.
     
    Pendant les années 1860's, les hanches étaient rendues incroyablement maigres, les jupes sont à godets et les jupons bouffants sont descendus plus bas avec des empiècements plus larges. Vers la fin de cette décennie et durant la phase de "laçage serré", une évidence contemporaine est qu'une taille mesurant entre 44 et 53cm était une pure aspiration de la mode, mais une réalisation fréquente, obtenue en 1867 par le corset "corset allant comme un gant" de Thomson sur lequel les attaches de devant étaient maintenues par des crochets métalliques ; ou par le corset à la Française à fermeture dans le dos avec un long busc de fer traversant de haut en bas le devant du corset.
     
    Le corset était comparativement court jusqu'en 1875, avec le grand corset et le laçage serré afin de donner une silhouette fine à la mode. A cette période, on
    admettait qu'il servait en tant que nouvel attribut, il n'avait plus qu'un but attractif mais également une fonction morale, désiré des femmes afin de s'exercer à la contrainte. Le corset à " bec de cygne " à porter sous le corset de cuirasse de 1878 et des années suivantes à un busc de fermeture à l'avant se terminant au dessous en une fine courbe. Avec les robes à fourreau à l'approche de cette période, les fermetures dorsales étaient préférées, la fermeture devant gênant avec le corsage. De tels corsets devaient être recouverts de satin noir et formés du minimum de laçage afin que cette camisole puisse être cachée, alors que, pour garder de l'espace, les dessus de jupon étaient directement boutonnés sur le corset. En 1878, les jarretelles cousues en bas du corset et attachées aux bas, commencèrent à
    remplacer l'utilisation des jarretières. En 1882, les jarretelles sont faites de satin et d'élastique avec des clips doré.
     
    En 1880, le corsage de la robe était dessiné pour ressembler au corset, afin de suggérer que la femme était complètement habillée. Le corset continua a être de longue taille, et était souvent de matériaux tel que la soie, le satin, de brocart et d'une grande variété de couleurs. En 1886 un corset de soie de couleur abricot et bleu paon était la couleur préférée. Dans les années 1890, le jaune était de tendance. A partir de 1890, le corset était toujours porté par dessus les jupons et était minutieusement décoré de volants et de rosettes colorées. Durant ces années on vit un semblant de formes raccourcies, avec une intensité considérable de laçage serré.
     
    En 1889 apparaît le "corselet-gorge" inventé par Alice Cadolle. Le but était d'inverser les forces de support. Le problème à résoudre, maintenir la poitrine. Au lieu de s'appuyer sur les hanches comme le corset et de recueillir les seins par en dessous comme dans des coupes, le principe était de suspendre la poitrine pas des bretelles. Le diaphragme était enfin libéré.  
     
       

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    Le triomphe du corset (3/3) >

     
     
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    4) Le triomphe du corset (1/3)

    Le corset réapparut en 1804, allégé et raccourcit, sans ressemblance à l'ancien. A l'origine c'était une sorte de petit corsage élastique qui couvrait seulement la poitrine, des épaules au haut de la taille. Après 1806 il était baleiné et s'accompagnait d'un busc, et en 1808, certains furent conçus pour aplatir le ventre et les hanches. Le corset peut parfois être vu à l'ouverture des robes "coupe basse". Le petit corset était également rigide, et aussi lacé dans le dos. Comme la mode était d'avoir de fines hanches et une poitrine généreuse, il y avait parfois des plaintes.

    Quelqu'un dit : 'Avec les nouveaux corsets que nous voyons, sur huit femmes sur dix, les hanches sont compressées dans une circonférence un peu plus petite que la taille et la poitrine est remontée jusqu'au menton, créant une sorte d'étagère charnue, dégoûtant pour le spectateur et incommodant pour la personne. La plupart des femmes se lacent tellement serré elles mêmes que Napoléon dit à Corvisart : "le corset est l'assassin de la race humaine." Un spécialiste A.Bretel en 1808 créa le corset à la Ninon, sans baleine, seul le busc restait afin de donner la rigidité indispensable.
    corset pour enfant
    Après 1810, le corset réapparut. La taille devint plus prononcée en 1816 avec l'apparence du "corset de divorce". Le nom est trompeur ; il permettait de séparer les seins. Il consistait en une pièce triangulaire de fer ou d'acier, rembourrée et avec des cotés courbes, la pointe se dirigeant vers le haut, les séparant et produisant le forme grecque. Les "vêtements pour femmes enceintes" sont décrit en 1811 comme enveloppant complètement le corps allant des épaules jusqu'en dessous des hanches, et minutieusement baleiné "afin de produire une compression et réduire à la silhouette désirée la protubérance naturelle de la femme en état de fécondité."

    Pendant les premières décennies du XIXè siècle, la redingote pour les hommes était cintrés et corsetés si nécessaire. Les dandys portaient fréquemment un corset comme aide à leur beauté. Des illustrations contemporaines montrent qu'après Waterloo, la taille masculine devint une attraction d'après-guerre, et resta tel le symbole du raffinement pour au moins une génération. Le tour de taille des femmes, qui avait été situé sous la poitrine, est redescendu à sa position normale, sur un corsage affiné ou ceinturé. Le serrage du corset devint plus important, en partie pour accentuer la très admirée "taille fine" et en partie en tant que contrainte morale pour corriger la perte des coutumes de la Régence. Les demi corset, faisant 20 à 25 cm de haut, avec un léger baleinage, étaient portés lors de tâches ménagères pendant la journée. Les œillets métalliques vinrent renforcer les corsets en 1828 ; et c'est en 1839 qu'un renfort élastique de substance végétale a été inventé, à la place des fils de cuivre a présent utilisé pour les bretelles, hauts de gants, corsets… Il est dit fait en caoutchouc des Indes. Les corsets etaient rembourrés pour la silhouette des années 1820, et durement serrés pour se conformer aux incroyables et exubérantes rondeurs idéales des années 1830. Le corset est taillé en soufflet et lacé pour former la taille, mais il n'est pas assez long pour recouvrir les hanches et les fesses.

    L'age romantique des années 1830 niveau de taille souligné. 1835-40 commença la procédure d'allongement de la taille à l'aide d'os de baleine et de fer. Le corset n'était pas uniquement par dessus la poitrine, mais aussi par dessus l'abdomen et le bas du dos aux hanches avec un grand busc de bois, de métal ou d'os de baleine, traversant tout le devant du vêtement ; Ils augmentèrent en longueur par degré. Le corset de jour des années 1840 avait des bretelles et était fermé à la poitrine. En 1848, les vêtements était faits avec des fils élastiques tissés dans le matériau. Mais l'expansion de la jupe, la taille compressée n'était plus en vue, on lisait "l'age des vêtements rigides est terminé, et les femmes élégantes modernes portent des vêtements avec de petites baleines, sinon sans.

     
    Vers 1850, les petites baleines étaient donc utilisées dans les corsets. Ils étaient minutieusement taillés, avec des goussets élastiques intégrés. Une fermeture sur le
    devant avec des loquets souples fut montré à l'exposition de 1851. Il y avait le 'corset amazone' qui avait un laçage élastique se détendant à chaque respiration et pouvant être raccourci de 9 cm en tirant sur une ficelle dissimulée. Les vêtements étaient restrictifs, couvrant les femmes de multiples couches et endommageant leur santé avec cette constriction. Au milieu du XVIIIè siècles, les docteurs, les philosophes et les réformateurs ont commencé à lutter contre le corset. C'est en 1851 que Mrs Amélia Jenks Bloomer voyagea pour montrer et faire connaître aux gens la "robe de la réforme" qui était une tentative de libération de la femme contre cette compression du corset et des crinolines et leur donner quelque chose de plus sain et de plus confortable à porter. La tenue était dessinée par Elizabeth Smith Miller. Elle consistait en un style turque. Elle fut regardée avec dédain, horreur et dégoût. Dur et difficile à coudre, les corsets étaient toujours faits
    par les artisans spécialisés ou par les couturiers.Vers le milieu du XIXème siècle ils furent produits en grande quantité par l'industrie.

    Un journal parisien de 1859, rapporte un fait divers :
    "Une jeune femme, dont toutes les rivales admiraient la finesse de la taille, mourut 2 jours après le bal. Qu'était-il arrivé ? Sa famille voulut savoir ce qui avait causé cette mort subite, à un si jeune âge et il fût décidé de pratiquer une autopsie. Le résultat fut étonnant : Le foie avait été percé par 3 côtes ! Voilà comment on peut mourir à 23 ans, non pas par typhus ou en accouchant, mais à cause d'un corset. "

     
     
       

    <Le corset au temps de la Cour

     
     

    Le triomphe du corset (2/3)>

     
     
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    3) Le corset au temps de la Cour

    Depuis que les couturiers ont développé les pourpoints et les armures de lin qui fournissaient des vêtements rembourrés et baleinés, la conception de corset était considérée comme partie de la mode. Le corset était souvent une partie intégralement visible de la mode. Ils étaient portés à la Cour et à cheval, par les femmes enceintes, les garçons et les filles. Il y avait une différence entre le corset anglais long, de coté droit, devant lisse et lacé dans le dos ; et les courbes du corset français avec son laçage en V à l'avant. Comme les manières devinrent plus libre, les dessous portés à la maison reçurent plus d'attention ; des robes décontractées sans corset sont inventées pour les réceptions de salons.
    De taille courte dans le XVIIème siècle, ils devinrent plus allongés dans le XVIIIème siècle. Les nouveaux procédés mécaniques furent adoptés dans l'industrie du textile. Le corset et les robes à cerceaux dominaient la silhouette des robes pendant presque tout le XVIIIème siècle. La forme était artificielle, cependant élégante et féminine. Vers 1720 la robe à paniers fut transformée en une robe plissée qui s'appellera plus tard la robe à la Française. Sur l'avant, le corsage se fermait sur les deux cotés du ventre, couvert d'un triangle de luxueuses décorations.
    Le corset particulièrement rigide et comprimant durant toute cette période, était porté pendant l'enfance. Il était fait de matériaux durs qui étaient cousus très serré en colonnes de haut en bas, enfermant l'ossature en rotin ou en os de baleine. L'ourlet du bas était découpé en lambeaux afin qu'il puisse s'adapter à la forme des hanches. L'avant supporté par des baleines, se terminait en pointe en dessous de la taille. Le dos également baleiné et habituellement plus haut que le devant, duquel partaient les bretelles qui s'accrochaient à l'avant, et les cotés remontaient jusqu 'en dessous des aisselles.
    Les costumes de la cour du XVIIIème siècle ou les grands habits étaient seulement la continuité des costumes de la cour de Louis XIV. Ils comprenaient un corsage rigide avec des épaulettes horizontales, laissant les épaules nues, lacés dans le dos se terminant en pointe à la taille. Des broderies imitaient la forme de l'estomac. Pour le décolleté pigeonnant de la Cour, les bretelles étaient passées autour des bras. Si la femme n'était pas apte à porter cet apparat, elle était autorisée à porter un corset ordinaire couvert d'une mantille.
    1750-75, les années de l'extrême, la mode caractérisée par l'atrocité du corset très serré s'atténua. Une première vague atteint la France avec le sport et l'équitation, avec un engouement grandissant vers la simplicité, tels les vêtements confortable inventés. Le "corset ouvert" était lacé devant et derrière, et pour les personnes corpulentes des laçages supplémentaires pouvaient être ajoutés. Parfois les corsets étaient recouverts avec des tissus de robe et formaient le corps de la robe, avec des œillets autour de l'épaule afin que les manches puissent se détacher.
    La projection du rail de fer devait supporter le corsage bouffant qui fut à la mode pendant les dix années suivantes. Dans les années 1770 une robe simple avec une taille moins restrictive était à la mode avec la robe à l'anglaise. En France particulièrement, le laçage serré fit une récession avec le corset court, style coïncident avec la révolution et le directoire. La simplicité des formes était la tendance générale, facilitée par l'absence du corset et la mode du léger. Toute l'ampleur des robes était dans le dos, et le corsage, qui se fermait derrière était froncé pour être plus collant.

    Avant la révolution, l'appel de Jean Jacques Rousseau pour un retour à la simplicité et à la nature fut entendu et influença même les nobles. Certaines marquises se mirent à délacer leur corsets et à allaiter leurs enfants ce qui était proprement révolutionnaire. Depuis 1750, une croisade médico-pédagogique s'était engagée contre le corset. En 1770 est publié un célèbre ouvrage signé Bormand "La dégradation de l'espèce humaine par l'usage du corps à baleines". Rousseau prit d'aillleurs part à cette bataille anti-corset. Les docteurs Winslow, Dessartz, Vandemonde, Tissot, Leroy et même le célèbre naturaliste Buffon pour l'abandon de ce "pressoir à corps".

    De 1794 à 1800 les corsets étaient courts, et n'étaient pas portés universellement. De 1800 à 1811 les corsets étaient longs. Ils se constituaient de jean ou de bougran, bien rigidifié avec des os de baleine. Il s'étendit jusqu'au dessus des hanches, et vers le haut pour remonter la poitrine. La forme du bas était souvent droite et n 'était pas coupé en lambeaux comme auparavant, car ce procédé resta considéré comme ringard jusqu'en 1820. Parfois la coupe était "vandyked" ; mais une méthode alternative de rembourrage, des bonnets utilisés pour soutenir la poitrine, était aussi utilisée afin d'atténuer la rigidité de la poitrine. Le corset était lacé par derrière, son dos étant rendu rigide par des baleines ou des buscs d'acier. Comme autrefois les œillets étaient cousus et n'avaient pas de protections métalliques.

     
     
       

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    2) Le corset au XVI et XVIIème siècle

    La première grande période du corset commença avec la propagation de la mode espagnole entre le milieu du XVI et le XVIIème siècle. L'extrême finesse de la taille des femmes élisabéthaines ne pouvait seulement être réalisé que par un impitoyable corset. De forme rigide, il était nécessaire à l'accompagnement de la crinoline (robe à cerceaux), afin de créer une longue et fine taille. Contrairement à la mode bourguignonne, la mode espagnole a presque supprimé la poitrine, à l'aide d'un corset rigidifié de planchettes de bois ou de métal, ou fait en deux parties, accroché sur le devant et lacé dans le dos et appelé "body".
    Les corsets du premier tiers du XVIè siècle étaient de rigides cages à charnières de fer et autres spécimens de ce genre, ressemblant à des armures perforées de trous ; il furent remplacés par l'acier flexible pendant l'ère de Catherine de Médicis. Durant la dernière partie du XVIè siècle, les corsets était baleinés dans des motifs tels que ceux montrés sur le corsage, et étaient allongés et fermement maintenus par le centre du busc en métal, en os ou en bois.
    Les femmes enfermées dans leur crinoline et leur corset, étaient obligées de se déplacer de manière digne et majestueuse, se déplaçant d'une marche glissante plutôt que d'une marche naturelle. La silhouette idéale espagnole était élégamment fine et aussi les femmes et les hommes se corsetaient lorsqu'il était nécessaire pour y parvenir. L'allure des femmes espagnoles était caractérisée par une élégance mince de bon goût. Mais alors que la silhouette masculine a été confinée et assistée par des baleines dans les doublures, le corps des femmes était contraint plus rigidement. Sous la robe était porté un corset de toile de lin construit pour aplatir la poitrine et maintenir les jupons, créant une taille fine, le haut de forme conique concave.
    En France de 1574-89 on nota une féminisation des hommes. Les baleines et les corsets contractaient la taille et le doublet (vêtement porté près du corps par les hommes (manteau rembourré)) avec une bombarde afin de créer la forme de ventre bombé. Le style français pour les femmes avait une tendance plus extrême pour le corset, allant du bas de la silhouette et donnant un tour de taille excessivement long et mince.
    Après 1620, comme l'influence de la puissance espagnole progressait, la mode européenne affichait une ligne plus naturelle et plus libre ; La rigide restriction des baleines et de la bombarde était relâché. A présent, au baleines et de la bombarde
    était relâché. A présent, au cours des années, il y eu un retour progressif au tailles sveltes, le corsetage maintenait encore plus de jupons abondants. C'est seulement depuis le début du XVIIème siècle que les décolletés était une fois de plus réintroduits sous l'influence de la mode française. Le corsage serré était baleiné pour donner une forme concave sous la poitrine et était ouvert sur le devant. Le corset fortement baleiné fermé avec un laçage dans le dos et devant était coupé et formé pour remonter la poitrine. Les corsets étaient minutieusement gansés, et finissaient en franges non baleinées en dessous de la taille : ceux-ci étaient portés sous la ceinture des jupons, alors que les grandes baleines de devant étaient portées dehors par dessus la ceinture. L'extrême décolleté du corsage nécessitait
    que le corset soit sans bretelle, bien qu'il y aurait pu en avoir, comme les bandes de part et d'autre des bras au siècle suivant. Vers la fin du siècle, apparaissent des corsets comme ayant été faits en deux parties, lacés devant et derrière, mais l'ancien principe persistait.
     

    Slogan publicitaire d'une vitrine de corset :
    " Contient les forts, soutient les faibles, ramène les égarés. " (XVII siècle)

     
     
       

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    L'histoire du corset est assez longue. Il apparut pour la première fois pendant la période minéenne (vers 1700 av JC) et a ensuite virtuellement disparu jusqu'à la renaissance (XVème siècle). Le corset est toujours porté aujourd'hui, et fait même un grand retour. Sa forme a changé continuellement à travers l'histoire avec une conception esthétique de la silhouette féminine, puis par la mode et le type de robe. Pendant un temps il fut plus ample, et redevint petit comme une large ceinture ; parfois il accentuait ou rehaussait la poitrine, pour la minimiser et l'aplatir ensuite. Souvent il accentuait la taille, affinait ou amplifiait les hanches.

    1) Ses premières apparitions

    L'histoire du corset est assez longue. Il apparut pour la première fois pendant la période minéenne (vers 1700 av JC) et a ensuite virtuellement disparu jusqu'à la renaissance (XVème siècle). Le corset est toujours porté aujourd'hui, et fait même un grand retour. Sa forme a changé continuellement à travers l'histoire avec une conception esthétique de la silhouette féminine, puis par la mode et le type de robe. Pendant un temps il fut plus ample, et redevint petit comme une large ceinture ; parfois il accentuait ou rehaussait la poitrine, pour la minimiser et l'aplatir ensuite. Souvent il accentuait la taille, affinait ou amplifiait les hanches.

    Le vêtement le plus surprenant était le corset porté par les "déesses serpent" et la fresque représentant les femmes à la mode de Tirynthe et de Thèbes, qui n'avait pas de ceinture. Ce corset qui aplatissait la jupe sur les hanches, accentuait la finesse de la taille et mettait la poitrine en évidence, il devait être formé d'une structure de plaques de métal. C'est vers 1800 Avant JC, que l'on représente la première application avec une structure métallique. Une forme de corset est née dans l'ancienne Grèce. Des bandes étaient portées sous le "chiton" et la tunique de cuir, celles-ci donnaient la forme de la poitrine et des hanches. Quelques unes des robes portées vers 1170 apparaissent comme étant si serrées qu'elles suggéraient le port

    d'un corset. Un vêtement de support similaire au corset, qui accentuait la taille et le buste, apparut au XIV et XVème siècle avec la mode bourguignonne.

     
       

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  • L'histoire du corset

      

    Le corset

    On estime son apparition au courant du 11e siècle, alors qu’il prenait la forme d’une tunique à lacets. Au 15e siècle, est apparue la basquine, un corset sans manches très ajusté, placé par-dessus la chemise et lassé au dos. Le corset était alors un objet de démarcation des classes aisées d’aristocratie et de bourgeoisie. C’était le temps ou le paraître passait avant le bien-être.

    Puis, à travers les différents siècles, le corset a pris divers noms et formes ainsi que d’autres utilités. Un journal parisien de 1859 rapportait la nouvelle suivante : Une jeune femme, dont toutes les rivales admiraient la finesse de la taille, mourut 2 jours après le bal. Qu’était-il arrivé? Sa famille voulut savoir ce qui avait causé cette mort subite à un si jeune âge et il fut décidé de pratiquer une autopsie. Le résultat fut étonnant : Le foie avait été percé par 3 côtes! Voilà comment on peut mourir à 23 ans, non pas par typhus ou en accouchant, mais à cause d’un corset. Cet élément de soutien et de maintien qui a  été un accessoire de torture n’en est heureusement plus un.

      

    Petite histoire du corset

    Un corset est un sous-vêtement (aujourd'hui porté plus volontiers en vêtement de dessus) comportant des baleines destinées avant tout à affiner la taille et accentuer ainsi les courbes naturelles féminines, ainsi qu'à maintenir le buste et les hanches.

     Corset 1900

    Ce vêtement oscille entre une connotation très masculine (corset à armer, corset de fer), destiné aux militaires, et un sens usuel, le plus féminin qui soit. Les femmes ont utilisé des corsets presque sans discontinuer du XVIe siècle jusqu'à la mode des robes tubes dans les années 1920 pour se donner une taille de guêpe, ce qui consistait à avoir la taille très fine par rapport aux hanches et à la poitrine.
    Il est intéressant de noter que les zones considérées comme les plus érotiques ou significatives du corps féminin ont beaucoup changé suivant les époques : si aujourd'hui c'est la poitrine qui est souvent la partie la plus érotisée, au XIXe siècle c'était bien la taille et sa finesse qui étaient le plus regardées.

      

    Le corset n'affinait donc pas la taille pour mettre en valeur, par contraste, la poitrine ou les hanches, mais bien pour la taille elle-même ; on a d'ailleurs à de nombreuses époques utilisé des rembourrages divers sur les hanches, pour accentuer visuellement la finesse de la taille.
    Les corsets sont affublés encore aujourd'hui, dans l'esprit de beaucoup, d'une quantité de clichés et de mythes proprement étonnante, et qui ont la vie dure.

     

    Voici quelques-uns des clichés les plus courants :
     

    "Certains médecins enlevaient les côtes des femmes pour qu'elles puissent serrer davantage leur corset
    Certaines femmes de 1900 sont mortes à cause d'organes perforés par des côtes écrasées par leur corset". 
    L'histoire du corset

    Le corset à proprement parler n'existe plus, remplacé par des gaines élastiques beiges et roses qui connaîtront des avatars divers suivant les décennies. Dans les années 1950-60, la femme retrouve brièvement une vraie taille (cf. le New Look de Dior et les pin-ups américaines).
     

    Quelques vrais corsets sont encore fabriqués, mais pour le théâtre, l’opéra, les séances photos de stars de cinéma. Au quotidien, le corset n’existe plus. Il laisse des traces en lingerie, où il ne réduit plus la taille, n’est plus baleiné, mais redevient esthétique : guêpière, bustier.
     

    Corsets modernes Le corset fait un retour depuis la fin du XXe siècle, d’abord timide dans les années 1980, plus marqué depuis la fin des années 1990. Les vrais corsets existent à nouveau, en marques de prêt-à-porter ou faits sur mesure par des corsetiers, et séduisent aussi bien les nouvelles mariées que les gothiques.

      

     

     

     

     

     

    A la fin du Moyen-âge, les femmes portaient des bustiers lacés très serrés et empesés avec de la colle pour maintenir et lisser leur silhouette. Mais au 16e siècle, un nouveau matériau servant à donner forme aux corps et aux vêtements s’est popularisé, à la faveur des découvertes de nouvelles pêcheries de baleines lors des grands voyages transatlantiques et des importations d’Italie et d’Espagne de soies et de velours somptueux, qui  réclamaient un maintien plus ferme. Il s’agit de l’os de baleine, également connu sous le nom de fanon.

    Ce n’est en réalité pas du tout de l’os: c’est la kératine qui se trouve dans les mâchoires supérieures des baleines à fanon et qui sert à filtrer le plancton et le krill. Robuste mais flexible, on peut la couper en de très fines bandes. On les insérait dans la doublure des vêtements pour former des bustiers baleinés (encore appelés bodys) qui moulaient le buste en un V rigide. Au 17e siècle, ces doublures à fanons sont devenues des sous-vêtements distincts, appelés «corps à baleine». Le mot «corset» n’a été utilisé au sens actuel du terme qu’à partir du début du 19e siècle, alors que cet objet –et la silhouette très marquée en forme de sablier qui va avec–  régnait à la fois sur la mode et sur les discours concernant la bonne santé et la moralité des femmes.

    L'histoire du corsetAu début du 20e siècle, les «os de baleines» ont été remplacés par des spirales en acier plates, meilleur marché, et dans les années 1920 et 1930, le corset a laissé place à des gaines plus légères. N’empêche que sous toutes ses formes, celui-ci a été porté par quasi toutes les femmes, quels que soient leur âge et leur classe sociale, jusqu’aux années 1960. Ce n’est qu’à ce moment-là que les femmes ont préféré dessiner leur silhouette par des régimes et de l’exercice physique plutôt que par des vêtements armaturés –avec tout de même toujours un petit coup de main des nouveaux tissus élastiques comme le Lycra.

     

     

     

    sources http://tenuessexy.com/la-lingerieet

    Créatrice Vanille  de corsets merveilleux : http://www.vanillecreation.net/classique1.html

     

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