• pétroglyphes Une autre richesse culturelle et historique, les pétroglyphes, tous localisés dans la Pimeria Alta, aux alentours de Caborca, qui a attire des milliers de personnes, étudiants, curieux, ou chercheurs qui sont venus visiter ces lieux ou y faire des recherches.
    Des milliers de figures représentées sont là depuis environ 7 à 800 ans.
    Des milliers de gravures témoignent d'une culture précolombienne.
    Cet art rupestre comporte deux styles de gravures sur roche et une étude des biomorphes a été commencée avec la découverte de ces milliers de dessins et gravures, autant d’expressions gravées sur la pierre.
    Les anthropomorphes, les tortues, les lézards et les hommes-lézards, les oiseaux et les serpents, les quadrupèdes.
    Les figures de caractère astronomique : croissant lunaire, pleine lune, disque solaire, étoiles.
    Les labyrinthes (réguliers et irréguliers).
    Les signes géométriques divers.


    Le professeur Manuel Jorge Gonzalez Montesinos de l’Université de Sonora, a publié des recherches assez courtes et assimilables nous permettant de soutenir la thèse qui suit et qui démontre que la région a été peuplée de la manière suivante :
    pétroglyphes Culture Mogollon de 600 avant J.C à 1400 après J.C
    Anasazi de 100 avant J.C à 1450 après J.C
    Hohokam de 800 à 1200 après J.C, et de 300 à 1400 après J.C dans la région de Caborca
    Ces peuples étaient des chasseurs avec des connaissances en agriculture et ils ont établis des systèmes d’arrosage pour la culture du maïs, ils ont développé des grandes habiletés pour dessiner et utiliser les calendriers solaires gravés dans la pierre dans lesquels figuraient les saisons de l’année.
    Ces trois cultures, bien que différentes, ont établi entre elles des liens de communication et les chemins qui leur ont permis de développer des conventions d’échanges commerciaux, culturels et sociaux.
    Les produits de ces échanges étaient de simples paniers ou produits tissés, des céramiques, du maïs, des ornements rituels, des turquoises, des coquillages et du sel de mer, et pouvait tout aussi bien être des connaissances et des techniques de production.

    De différentes interprétations sont possibles comme des rituels ou des cérémonies, la chasse, plantes et animaux (surtout des chèvres portant leurs petits dans leur ventre), changements de saisons ou de climat, ou bien seulement leur forme d’expression artistique.

    pétroglyphes La culture Hohokam sont les ancêtres de nos actuels habitants de notre nation Tohono O’Otham (les gens du désert) que nous appelons communément ici les Papagos.

     

     

    Toutes photos : pétroglyphes

     

     

     

     

    Ce reportage a été fait par MARIE RESPLANDY, ASOCIACION FRANCO GUAYMENSE AC :


    Site : http://afgsonora1961.spaces.live.com/

    Email : afg_sonora@hotmail.com

    Sources : http://www.revemexicain.com/petroglyphes_caborca_mexique.php

     

     

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    LA ROUTE DES MISSIONS DU PADRE KINO - SONORA

    C’est sans doute l’une des épopées les plus extraordinaires qui s'est déroulé durant le processus d’évangélisation en Amérique, celle qu’a entrepris le père Eusebio Kino en explorant les territoires de Sonora, Sinaloa et Arizona. Ses préoccupations en mathématiques et géographie ont été pour lui extrêmement utiles lorsque qu’il est arrivé sur ces terres inhospitalières et étrangères.

    Eusebio Francisco Kino, S.J. ou Eusebio Francesco Chini
    Aussi appelé Padre Kino, il était missionnaire jésuite italien. Il a également été explorateur, cartographe, géographe et astronome. Il a établi une distinction entre les indigènes, dans le nord-ouest du Mexique et le sud-ouest des États-Unis avec des méthodes d’évangélisation et en y créant 20 missions. Il était connu par sa capacité à établir des relations entre les indigènes et les institutions religieuses qu’il représentait.

     

    Ses origines
    L'épopée du Padre Kino a commencé à Segno en Italie, dans le Tyrol Italien, non loin de la ville historique de Trento, ou il est né le 10 d'août 1645 dans une pièce typique faite de pierres et de bois.
    C'est déjà a cette époque la, sur sa terre natale, qu’il a commencé à se forger déjà adolescent ce tempérament fort qu'un jour il aurait pour explorer les montagnes, les fleuves et les déserts d'un pays situé dans un continent très éloigné de son village.

     

    Ses études
    Jeune homme, Eusebio Francisco devait être doté d’une intelligence exceptionnelle, puisque ses parents l'ont envoyé au collège des jésuites à Trente, où il a été initié à la connaissance des lettres et des sciences. Très jeune il est parti au collège de Hall près d'Innsbruck en Autriche, pour continuer à cultiver son intérêt pour les sciences et les mathématiques. C’est ainsi qu’à vingt ans, Kino a commencé le long chemin de la formation des membres de la Compagnie de Jésus.
    A la fin de ses études théologiques, le Duc de Bavière l'a invité à développer les chaires de sciences et de mathématiques de l'Université d'Ingolstadt. En même temps, Kino avait déjà demandé à être envoyé en Chine à la fin de ses études. Le sort a voulu qu’il n’y ait que deux missions disponibles, l'une pour les Philippines et l'autre pour le Mexique. Pour décider celui qui irait en Orient on a effectué un tirage au sort et le Père Kino a tiré le nom du Mexique.

     

    Le faux départ
    En Juin 1678 il s’embarque du port de Genève en compagnie de dix-huit compagnons pour Cadiz en Espagne avec l’espoir de rattraper la flotte d'été qui partait pour le Nouveau Monde.
    Une erreur de navigation à travers le brouillard et les courants rapides de Détroit de Gibraltar conduisent l'embarcation près de Ceuta. Cette erreur leur a fait perdre un temps précieux : à l'approche de la baie de Cadix 13 Juillet, La flotte impériale espagnol voguait déjà pour la Nouvelle Espagne.
    Kino et ses compagnons ont du attendre deux ans pour être en mesure d'avoir un nouveau départ. Ils ont néanmoins profité de leur séjour forcé pour apprendre l’espagnol et pour faire d'autres préparatifs.
    Enfin, les missionnaires Jésuites ont pu obtenir une place dans le Nazareno sur lequel ils embarquent en Juillet 1680. La flotte lève bien sur l’ancre vers le Mexique, mais cette fois le navire s'échoue sur le banc de sable du Grand Diamant, en sortant de la baie de Cadix. Le bateau fut rapidement détruit par la furie du vent et des vagues. Complètement découragé et sans bagages, Kino attend encore six autres mois à Cadix, jusqu'à ce que l'occasion lui fut donnée de traverser la barrière de l'Océan vers son destin.
    vue sur la Basse Californie  (Mexique)La Basse Californie a été le premier territoire du missionnaire Kino. Aucune expédition espagnole n’avait réussi jusque-là à y avoir accès, bien que la colonisation l’ait tenté à plusieurs reprises depuis l'époque mémorable d' Hernán Cortez.
    L'expédition a débarqué en 1683 à La Paz, et comme il fallait le prévoir, la péninsule a été hostile aux colons. L’embarcation a donc dû retourner en Sinaloa d'où elle était partie.

    Le Padre Kino était fâché par le comportement décevant des soldats envers les indigènes et par la décision des colons de quitter La Paz, décision motivée par la crainte des natifs et de la pénurie de vivres.

    Photo de droite : vue sur la Basse Californie (Mexique)

    Sa vie
    Pendant l'automne de cette année (1683) l'expédition, de retour vers la péninsule, va cette fois ci jusqu'à San Bruno où les Jésuites fondèrent la première mission, à proximité de l'actuel Loreto. Petit à petit et à partir de cette station missionnaire, la petite expédition va franchir peu à peu la montagne rocheuse de la Giganta. Après 4 mois, l'exploration du Padre Kino a finalement atteint les côtes de la Mer du Sud (l'océan Pacifique).
    Cette fois ils ont pu approcher les autochtones et même créer des liens d’amitié, et leurs dialectes ont été l'objet d'études. Des baptêmes ont été administrés aux enfants et aux mourants. Après un an d’effort, il sembla que soit enfin réussie la création d'une mission permanente en Basse-Californie.

     

    vue sur la Mer de Cortez (Mexique)Mais à San Bruno le soleil évapore l'eau et séche les récoltes : le grand rêve s’est aussi asséché et l'amiral Isidro de Atondo et Antillón en 1685, soumis au vote l'abandon de cette entreprise californienne financée par la Couronne espagnole. Le Padre Kino s’y opposa, mais en vain. Des ordres de sauver tout ce qui pourrait revenir dans les bateaux furent donnés. On a embarqué et les vents tièdes ont éloigné les bateaux de ces territoires inhospitaliers.

    Là, le rêve de Kino de se tourner vers les autochtones et de créer un chapelet de missions en Basse Californie est arrivé à son but. "Ce serait d’autres missionnaires qui, avec la croix dans la main, coloniseraient la péninsule, pensait-il".

     

    Photo de gauche : vue sur la Mer de Cortez (Mexique)

    Grâce à l'intérêt qu'avait le Padre Kino dans l’évangélisation de la Basse Californie, le Vice Roi Comte de Walls a ordonné en 1686 l'intégration d’un groupe qui aurait soin d'étudier et de proposer la forme la plus appropriée de garder un pied à terre permanent sur cette terre qui n’appartenait que de nom à l'Espagne.

     

    Ce groupe a été intégré par l'amiral Isidro de Atondo et Antillón, le Padre Kino lui-même et par le procureur de la Real audience. Il a été demandé à la Compagnie de Jésus qu’elle prenne en charge ce projet en lui offrant la somme de trente mille pesos annuels. Néanmoins la Compagnie de Jésus a rejeté l'invitation à la gestion des biens temporaires quand bien même elle était d’accord pour coopérer dans le spirituel en envoyant les prêtres nécessaires.
    Devant le refus de son Ordre à prendre en charge le projet d’évangéliser et de coloniser la Basse Californie, le Padre Kino père a entrepris l'excursion pour la haute Pimería, où il a initié ses travaux apostoliques.

    Il ne revint jamais en Basse Californie même si une troisième fois il allait faire partie d’une expédition évangélisante sur ces terres, expédition qui allait avoir à sa tête Kino lui-même et le Père Juan Maria Salvatierra.

    Au début de l'automne 1697, une révolte des indigènes dans le nord de Sonora empêchait Kino de les accompagner. Il est donc resté pour aider à la pacification. L'expédition a débarqué sur la côte californienne de la Mer de Cortez et y fonda la Mission de Notre Dame de Loreto, aujourd’hui municipalité bien connue en Basse Californie du Sud.

    La Mission, fondée par le Père Juan Maria de Salvatierra, sera appelée "Tête et Mère de toutes les missions de Haute et Basse Californie", et de là allait commencer la colonisation de ces terres.

    Le Padre Kino est alors devenu un missionnaire sans mission. Il a suggéré a son supérieur hiérarchique qu’il l’envoie travailler dans la tribu Seri et à Guaymas, car il voulait être près de la Basse Californie et après son accord, il a suivi ce qui serait la mission de sa vie.

    La mission de la Purisima Concepción de Notre-Dame de CaborcaIl a baptise des milliers d’indigènes et a obtenu des privilèges pour eux, créé des ranchs et aidé à la culture agraire, vérifié et confirmé que la Basse Californie était une péninsule et non une ile, a appris les langues et dialectes de ses milliers de « brebis » à qui il a appris à lire et à écrire, a su apprivoiser les esprits, la terre et les chevaux, et a aussi trouvé le temps d’écrire. Dans son livre « Faveurs Célestes » il relate les aventures et les malheurs de sa vie de 1687 à 1706, 5 ans avant sa mort.
    La mission de Notre-Dame-des-Dolores (1687)
    La mission de Notre-Dame des Remedios (1699)
    La mission de Notre-Dame du Pilar et Santiago de Cocóspera
    La mission de San Ignacio de Cabórica
    La mission de San Pedro et San Pablo de Tubutama
    La mission de la Purisima Concepcion de Notre-Dame de Caborca
    La mission de San Diego de Pitiquíto.
    La mission de San Cayetano Tumacacori (Arizona USA)
    Les missions de la Haute Santa Cruz. Petites missions réparties entre Sonora et Arizona
    Visitas del Rio Altar
    La mission de San Xavier du Bac (Arizona, USA)

    Et beaucoup d’autres petites missions appelées « Visites » édifiées sur les deux côtés de la frontière Mexique-États-Unis.

     

     

    Photo de droite : La mission de la Purisima Concepción de Notre-Dame de Caborca


    La légende est née le Padre Kino est mort dans la nuit du 15 Mars 1711 dans la commune de Santa Maria Magdalena, l'actuel Magdalena de Kino en Sonora et il y fut enterré.
    Pendant presque 250 ans, le lieu exact de sa tombe ne sera pas connu, et pendant de nombreuses années au siècle dernier, ses restes ont été recherchés par des anthropologues et des historiens américains et mexicains.
    restes du Padre Kino
    Le 19 Mai 1966, ils ont été trouvés sous la place d'armes de Magdalena de Kino, grâce aux recherches ordonnées alors par le gouverneur de Sonora, Luis Oaks, et le maire de Magdalena Sonora, Gerald Nava Garcia. Il repose aujourd’hui au lieu même où il avait été enterré, dans un mausolee qui lui a été dédié.

    Photo de gauche : restes du Padre Kino

    En résumé
    Dans la difficile épopée d’évangélisation, qui a eu un impact culturel très conséquent à travers toutes les communautés indigènes dans le monde, le père Jésuite Eusebio Francisco Kino, italien de naissance, a commencé ses voyages en Amérique du Sud en arrivant à Mexico, puis en voguant jusqu’à la Basse Californie (Carolina - La Paz) où il a pu commencer son travail de Sauveur d’âmes.

    Plus tard, à partir de 1687, il accostera en Sinaloa, pour finalement rencontrer les peuples indigènes de Sonora comme les Yaquis, les Seris, puis les communautés de la Pimaria Alta, les Opatas.



    Nuestra Señora de la Purísima Concepción à CaborcaAu travers de ses périples, il construira plusieurs missions, plus tard suivi dans son labeur par les pères Franciscains. L’église de Nuestra Señora de la Purísima Concepción à Caborca est l’une d’entre elles ; elle a été reconstruite aux alentours de 1803 et porte encore sur sa façade les traces de balles d’une bataille livrée il y a près de cent ans.

    Le Padre Kino a donné son nom à Bahia de Kino, un village situé sur les terres de la communauté Seri de Punta Chueca, à l’ouest du Sonora, ainsi qu’à une Université (Universidad Kino) toujours régie selon les codes Jésuites.

     

     

     

    Photo de droite : Nuestra Señora de la Purísima Concepción à Caborca (Sonora)

     

    D’entre tous les pères chrétiens venus en Sonora à cette époque, il reste dans la mémoire comme “L’homme noir à cheval”, et il a pu continuer son oeuvre parmi les communautés indigènes qui l’ont laissé en vie, alors que d’autres pères ont été martyrisés et sacrifiés.

    Il est décédé en 1711, à Magdalena de Kino, qui reste encore aujourd’hui le berceau de ses restes, et continue à cultiver la mémoire de ses oeuvres.


    Ce reportage a été fait par MARIE RESPLANDY, ASOCIACION FRANCO GUAYMENSE AC :

     


    Site : http://afgsonora1961.spaces.live.com/

    Email : afg_sonora@hotmail.com



    église du village d'Oquitoa (Sonora)

     

     

     



    Photo de gauche : église du village d'Oquitoa (Sonora)

     

     

    Tours en Sonora : les Seris, La Pimaria Alta, les Pétroglyphes, les Yaquis, les Mayos, La Route des Missions.

     

    sources : http://www.revemexicain.com/route_missions_sonora.php

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • préparation du tamale en SonoraLes tamales sont des plats par portion individuelle, salés ou sucrés à base de semoule de maïs, de piment, de viande ou de fruits secs le tout cuit à la vapeur dans des feuilles d'épi de maïs ou de bananier. Là encore, un plat traditionnel très apprécié et très connu.

    Il en existe près de 300 variétés.
    Il y en a pour tous les goûts, dépendamment des régions : rectangulaires, carrés, triangulaires, longs... cuits dans des feuilles de bananier, de maïs ou d'avocatier... garnis de viande, de poisson, de crevettes, de piments, de bananes...

    En Sonora, ils sont faits avec des feuilles de mais, la base étant la "masa", mais concasse mélangé à une graisse de porc, du piment et de la farina. Généralement on leur adjoint de la viande de boeuf, de porc, ou des crevettes, des olives vertes, des pommes de terre et des piments verts.

     

    ingrédient pour tamale

     

     

    toutes photos : préparation du tamale en Sonora

     

     

     

     

     

    relleno du tamale

     

     

     

     

     

     

     

    attache du tamale

     

     

     

     

     

     

     

    Reportage et photos réalisés par Marie Resplandy : afg_sonora@hotmail.com

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le nord de Sonora est une région montagneuse au Mexique, la Sierra, où paissent les troupeaux qui donneront les meilleures viandes du pays (Mexique). La viande de Sonora est réputée être la meilleure, dans tout le pays. Les ranchs font foison, et les "vaqueros" aux "sombreros" (chapeaux de cowboys) aussi.
    Il est à noter qu'en France, quand on dit sombrero on pense au grand chapeau des mariachis mais c'est faux. Ce dernier s'appelle le "Charro". Un sombrero est un chapeau de cowboy. Du fait que le Sonora est très méconnu, on reste sur de fausses interprétations.
    préparation du cheval à la course
    Les chevaux sont l'orgueil de leurs propriétaires ou ceux qui s'en occupent, et qui ne les montent jamais.
    Ils sont généralement achetés aux USA, ils courent environ sur 250 mètres, et sont surexcités, d'une part par des injections (douteuses), d'autre part par des maltraitances physiques une fois dans la "cage" de départ (coups sur les sabots, torsion de la crinière parfois jusqu'au sang, et également des morsures d'oreilles.

    Photo de gauche : préparation du cheval à la course

     



    Cappricio

     

    Ce cheval s'appelle Cappricio, 7 ans, et il a gagné la course ce jour d'août 2008 à Huepac, à côté d'Aconchi et Aviacora, un petit village de la Sierra, dans le nord de Sonora.
    Toute la nuit, on l'a laissé avec un emplâtre de pate dés inflammatoire et des bandages, et on lui a lavé les jambes une heure avant la course. Son propriétaire a refusé les injections de produits.
    Le cheval n'est jamais monté, il reste dans son box et ne sort qu'à la bride, aux côtés d'un cheval plus tranquille, pour des promenades.
    Il est monté par un humain sur son dos que pour les fameux 250 m.

     

    Photo de droite : Cappricio

     

     

    LA ROUTE DES MISSIONS

     

    Mayos de SonoraMayos de Sonora

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photos ci-dessus : Seris de Sonora

     

    Reportage et photos réalisés par Marie Resplandy : afg_sonora@hotmail.com

      

    sources :  http://www.revemexicain.com/courses_chevaux_sonora_mexique.php

      

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les Mayos

    cocons de papillons attachés les uns aux autres afin de scander de la musique quand ils sont attachés aux jambesLes Yoremes sont les descendants des anciennes populations de la culture de Huatabampo, et appartiennent aux traditions culturelles de Sonora.
    C’est le groupe le plus important de cet état et leur population est estimée à environ 75.000 habitants.
    Ils parlent encore leur dialecte, et par la même se distinguent des autres communautés indigènes qui ont tendance à parler l’espagnol.

    Ils s’autodéterminent comme « Yoreme » ou « Celui qui respecte la tradition », contrairement au « Yori » - « Celui qui ne la respecte pas ».

    Photo de gauche : cocons de papillons attachés les uns aux autres afin de scander de la musique quand ils sont attachés aux jambes


    croix mayos (Sonora, Mexique)

     

     

     

    Selon une légende, le mot Mayo signifie
    «les gens de la Rivière ».

    Photo de droite : croix mayos (Sonora, Mexique)


    La région Mayo est localisée dans la partie sud de Sonora, et les communautés vivent dans les municipalités d’Alamos, Quiriego, Navojoa, Etchojoa et Huatabampo.
    On dit que les Mayos font partie des communautés Yaquis, car leur langue est en partie de la famille Taracahita du tronc Yuto Nahua, avec des racines de dialecte Yaqui et Guarijio.

     costume de danses des Mayos (Sonora, Mexique)Ils ont docilement été les récepteurs des enseignements évangéliques espagnols, et ont acquis en même temps des connaissances quant à l’agriculture et l’élevage d’animaux domestiques.
    Ils construisent maintenant leurs maisons en « adobe » (grosses briques de terre et paille collée) ou ladrillos (briques rouges), les plafonds sont faits de carrizo (branches de bambou), recouverts de terre et paille collée.
    Il est fréquent de voir leurs maisons ornées d’une croix faite du bois du cœur d’un palofierro (arbre de fer), pour se protéger du mal.

    L’artisanat n’est pas une activité fondamentale dans l’économie Mayo.
    Ils font des couvertures, des tapis en laine tissée, des cruches en terre pour l’eau, des paniers en osier de diverses formes, et des instruments de musique comme la harpe ou le violon, et leur usage est toujours domestique.

    Dans leurs rites, leurs chants et leurs danses, la nature reste le guide de leur monde, et cela s’exprime dans le caractère que développent leurs danses comme la danse du « venado » (cerf) et le « pascola ». Ils continuent à y porter des vêtements rituels pendant ces fêtes, vêtements traditionnels qui ne sont plus portés que dans ces évènements, et préservent ainsi cette relation particulière avec le monde du surnaturel et du magique.

    Photo de gauche : costume de danses des Mayos (Sonora, Mexique)

    costume de danses des Mayos (Sonora, Mexique) Des masques divers avec des crins de chevaux, la ceinture de « cascabel » (serpent à sonnette) en métal, les chevillières faites dans des cocons de papillons remplis de petits cailloux (tenaboim), rappelant ainsi le bruit du cascabel, complètent leurs tenues.




    Photo de droite : costume de danses des Mayos
    (Sonora, Mexique)

    Un de leur dicton est que « Dieu a créé l’or pour les Yoris et les outils de travail pour les Yoremes », et la nature reste leur mentor.
    Ils sont dépositaires d’une très riche culture de médecine traditionnelle pratiquée par les curanderos ou curanderas, dans toutes les communautés. En plus de l’usage de plantes, ils utilisent les amulettes et dans leurs guérisons, il y a un mélange de foi et de magie.
    Afin de préserver ces traditions, les autorités sonorenses de culture populaire ont organisé des rencontres de médecines traditionnelles et des aides exclusives ont été mises en place par des jardins botaniques afin d’aider à la préservation de plantes médicinales en voie de disparition.

    Ils ont également des pharmacies herboristeries ou les curanderos ou les patients peuvent trouver les plantes médicinales.
    Les cérémonies des Yoremes sont de très haute importance, et pratiquement toutes les fêtes ont des liens avec l’église catholique et ses calendriers liturgiques.


    Cliquer ici pour afficher la sélection de photos sur les mayos

    drapeaux des fêtes mayos (Sonora, Mexique)

     

    Les fêtes les plus importantes sont la Semana Santa, Santísima Trinidad, San José, San Ignacio de Loyola, la Santa Cruz, Virgen de Guadalupe, Día de Muertos y le Carême.

    Photo de gauche : drapeaux des fêtes mayos (Sonora, Mexique)

     

     

     

     


    coiffes mayos (Sonora, Mexique)

     

     

    Photo de droite : coiffes mayos (Sonora, Mexique)

     

     

     

    sierra de Sonora (Sonora, Mexique)

     

     

     

    Photo de gauche : Sierra de Sonora

     

     

    village d'Arizpe en Sonora (Sonora, Mexique)

     

     

     

    Photo de droite : village d'Arizpe en Sonora

     

     





    Reportage et photos réalisés par Marie Resplandy: afg_sonora@hotmail.com

      

    sources : http://www.revemexicain.com/mayos_sonora_mexique.php

      

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les différentes ethnies de Sonora

    artisanat des ethnies du nord-ouest du MexiqueLes indigènes de Sonora ont été depuis toujours catalogués comme les plus hauts et forts du Mexique.
    Ils étaient divisés en 9 tribus, desquelles actuellement 8 sont toujours présentes, et 7 autochtones ayant une présence en Sonora depuis plus de 100 ans.

    Riches en croyances, coutumes et idéologies, les premiers peuples de l’Etat nous apportent celle d’une terre qui a lutté contre les forces du désert en créant une terre unique.

    Photo de droite : artisanat des ethnies du nord-ouest du Mexique


    Guarijíos
    enfant "Guarijíos"



    De toutes ces ethnies présentes en Sonora, les Guarijíos sont sûrement ceux qui ont la plus grande diversité dans leur artisanat. Il est forme de matériau naturel comme la palme, la terre, des branches et des fibres naturelles avec lesquelles ils font des paniers et chapeaux entre autres.

    Photo de gauche : enfant "Guarijíos"



    Mayos

    Mayos Les Yoremes sont les descendants des anciennes populations de la culture de Huatabampo, et appartiennent aux traditions culturelles de Sonora.
    C’est le groupe le plus important de cet état et leur population est estimée à environ 75.000 habitants.

    Photo de droite : Mayos


    Ópatas
    Ópatas


    Comme leurs voisins les Jovas et les Eudeves, les Ópatas ont disparu comme unité ethnique différenciée. Le mot Ópata signifie « gens hostiles » en dialecte Pima et c’était ainsi qu’ils les appelaient.

    Photo de gauche : Ópatas

     



    Pápagos

    grand-mère PapagosCette ethnie se localise dans le désert entre Sonora et Arizona. Les plus belles de leur pièces d’artisanat sont des paniers. Les « coritas », paniers et drapeaux faits de lames de feuilles de palmier ou de plantes du désert que les femmes ramassent, préparent et tissent.


    Photo de droite : grand-mère Pápagos



    Pimas
    Pimas

    Ils s’appellent eux même O'ob, qui signifie "les gens", "le peuple".
    Le terme Pima désigne un éventail de sociétés indigènes comme les Pimas du désert, les Pimas de la montagne, et les Pimas Gileños.

    Photo de gauche : Pimas

     



    Seris

    Seri Ils sont localisés sur le centre ouest de l’Etat, et principalement aux abords de l’Ile Tiburón, la plus grande ile de la mer de Cortez dont ils sont propriétaires. L’élaboration de leur artisanat et une activité économique très importante pour eux.

    Photo de droite : Seri

     



    Yaquis
    Chef de village Yaqui


    C’est le groupe indigène le plus représentatif de Sonora, avec des distributions sur huit villages et leurs propres gouverneurs. Ils préservent jalousement l’usage de leur langue, leurs traditions, leurs terres et leur eau.

     

    Photo de gauche : Chef de village Yaqui

     





    Cucapá

    C’est le plus petit groupe indigène, situé au nord ouest de l’état, dans la municipalité de San Luís Río Colorado, à la frontière des USA. Actuellement c’est une ethnie binationale presque éteinte en Sonora.


    Kikapú

    KikapúLe groupe Kikapú, en Sonora, est en danger de disparition de son identité comme groupe indigène. Les fêtes et rites traditionnels se sont perdus, et ils ont adhéré à la religion catholique.




    Photo de droite : Kikapú

     

    Cliquer ici pour afficher la sélection de photos sur les ethnies de Sonora

     

    masques des ethnies du nord-ouest du Mexiquepoupées des ethnies du nord-ouest du Mexique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photos ci-dessus : poupées et masques des ethnies du nord-ouest du Mexique

    femme seris de Sonora

     

     

     


    Photo de droite : femme seris de Sonora

     




     

    Reportage et photos réalisés par Marie Resplandy : afg_sonora@hotmail.com

     

    sources : http://www.revemexicain.com/ethnies_sonora_mexique.php

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire

  • indiens totonaques se rendant au marché  (Mexique)

     



    Photo de droite : indiens totonaques se rendant au marché  de Cuetzalán (Mexique)

     


    marchand se rendant à son stand du marché à Oaxaca (Mexique)

     

     

     

    La population de l'état du Chiapas est pluriethnique et pluriculturelle. 81,5% de la population autochtone se concentre dans 3 régions du Chiapas : les "Altos", le Nord et la "Selva".
    Les groupes prédominants sont : Tzotzil 36% de la population autochtone totale, Tzeltal 34,5%, Chol 17,4% puis zoque et tojolabal.

     


    Photo de gauche : marchand se rendant à son stand de marché à Oaxaca (Mexique)

     
    Tzotiles de Zinancantan au Marché de San Juan Chamula (Chiapas,Mexique)

     

     

     

    Photo de droite : Tzotiles de Zinancantan au Marché de San Juan Chamula (Chiapas, Mexique)

     

     

     

     

     

    une femme de la tribu des Seris au Mexique Les séris au nombre réduit de 400 (seris veut dire « ceux qui vivent sur le sable ») sont une tribu de chasseurs et de pêcheurs. Ils vivent dans le Golfe de Californie et sur la côte Ouest du Sonora et survivent également grâce à leur artisanat de vannerie et de sculpture du bois.

     

     

     

    Photo de gauche : une femme de la tribu des Seris au Mexique

     

     

     

    Voir le chapitre "Ethnies du Sonora" entièrement consacré à ces peuples

     

    une femme de la tribu des Séris au Mexique

     

     

     

     

     

     

     

    Photo de droite : une femme de la tribu des Séris au Mexique

     

     

    traditions. Ils ont parcouru plus de 200 la ville de Mexico jusqu'à la frontière du Guatemala. Arrivé au village de Tonaciqué, état de Tabasco dans le sud du Mexique, devant la statue de Cuauhtémoc, Tlakaocelotl a salué les quatre directions. Une cérémonie de bénédiction a été effectuée au pied du Ceiba, l'arbre sacré, en la mémoire de Cuauhtémoc 10ème gouverneur de la Grande Tenochtitlan, là ou il a rendu sa vie, pendu par les Espagnols. La course continue avec son entrée à Villahermosa puis à Palenque etc..."

    Très belle vidéo

     

    Seuil de pauvreté

     

    Beaucoup d’indiens vivent en dessous du seuil de pauvreté ; ils n’ont pas assez de terre pour subvenir à leurs besoins. A partir des années 1970, la voix indienne se fait davantage entendre. Depuis 1991 sous la présidence de Salinas de Gortari, la Constitution reconnaît les peuples indiens et une nation mexicaine multiethnique. La création tout récemment d’un Institut National des langues indigènes (Inali) a pour mission de promouvoir l’usage de ces langues. Cette avancée dans le discours est loin de la réalité actuelle. Le Président V.Fox n’est pas parvenu à un accord avec les rebelles zapatistes du Chiapas. Que va faire le prochain en poste depuis décembre 2006 ?


    lunch d'une indienne au Mexique V. Fox (Président 2000-2006) souhaitait également améliorer le statut des mexicains aux USA mais il n’y a pas d’entente sur ce point à ce jour (la non participation du Mexique à l’intervention en Irak a refroidi les relations avec les USA). Observons ce qui peut se passer avec le nouveau président Calderón au pouvoir depuis décembre 2006.

    Photo de gauche : lunch d'une indienne au Mexique

    V. Fox a eu plus de succès dans la lutte contre la drogue. Il a aussi nommé en 2002, un procureur spécial chargé d’enquêter sur les violations des droits de l’homme. Ces derniers ont été reconnus en avril 2004 comme « élément fondamental » de la Constitution, et de nouvelles institutions ont vu le jour, comme la commission des droits humains en Mai 2003. Il en reste que le Mexique n’est pas « exempt de tous soupçons ». L’impunité reste la règle générale au Mexique malgré le rapport annuel d’Amnesty (voir celui de 2004) et les remarques bien fondées de l’ONU sur certaines affaires criminelles.

     

    Photo de droite : Indiennes et leurs costumes typiques de la région d'Oaxaca

     

    Indiennes et leurs costumes typiques de la région d'OaxacaLe Rêve Amérindien est votre nouvelle boutique en ligne d'Artisanat des Natifs d'Amérique.
    Extrait du texte :
    "Nous proposons des objets artisanaux des Nations Lakotas, Cheyennes, Navajos, Crees, Arapahos, Kiowas, Iroquois, Abénakis, Assiniboines...Tous les articles sont confectionnés à la main, et sont des pièces uniques. Nous n'utilisons que des matériaux naturels et traditionnels afin de vous fournir un produit de qualité. Vous y trouverez des Chokers, des Roues-Medecine, des Dreamcatchers, des Colliers...Le Rêve Amérindien est né à l'origine de l'Amour et du Respect pour la culture Amérindienne dans son sens le plus large. Nous pratiquons aussi le commerce équitable avec des Artisans et des Fournisseurs Autochtones afin de mieux faire connaître ces peuples natifs d'Amérique à travers leur artisanat, leurs traditions, coutumes... Nous avons pour projet d'établir de nombreuses collaborations avec différents représentants natifs pour qu'ils puissent eux même s'exprimer sur leur culture à travers notre site.
    Nous comptons déjà plusieurs Amérindiens dans notre cercle amical et nous espérons ainsi créer de plus en plus d'échanges entre nos deux continents.

     

    Hecetu welo !

     

    Mitakuye Oyasin" - Contact : www.lereveamerindien.com 

     

     

    Photos ci-dessous : indiens Nahuà à Cuetzalán (Mexique)

     

    indiens Nahuatl à Cuetzalán (Mexique)indiens Nahuatl à Cuetzalán (Mexique)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Sources : http://www.revemexicain.com/ethnies_sonora

     

    Sources http://www.revemexicain.com/amerindiens_mexique.php

     

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les photos avec le mot-clé "huichol "":

    Huichol
    Huichol
    Huichol Craft - Mexico
    Huichol Craft - Mexico
    Huichol Mischief - Mexico
    Huichol Mischief - Mexico
    Huichol Matriarch - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Matriarch - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Women - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Women - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Iguana
    Huichol Iguana
    Huichol Art
    Huichol Art
    Huichol yarn painting
    Huichol yarn painting
    huichol artipoupe
    huichol artipoupe
    Huichol Color - Mexico
    Huichol Color - Mexico
    Huichol yarn painting - detail
    Huichol yarn painting - detail
    Huichol yarn painting - detail
    Huichol yarn painting - detail
    Huichol Home - Mexico
    Huichol Home - Mexico
    Huichol Abuela - Mexico
    Huichol Abuela - Mexico
    Huichol yarn painting - right side detail
    Huichol yarn painting - right side detail
    Huichol yarn painting - left side detail
    Huichol yarn painting - left side detail
    Huichol Wife - Mexico
    Huichol Wife - Mexico
    Huichol Home with Power - Mexico
    Huichol Home with Power - Mexico
    Huichol Craft - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Craft - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Couple - Mexico
    Huichol Couple - Mexico
    Huichol Ceremony - Outside of Tepic - Mexico
    Huichol Ceremony - Outside of Tepic - Mexico
    Huichol Woman - Outside Tepic - Mexico
    Huichol Woman - Outside Tepic - Mexico
    Huichol 1
    Huichol 1
    Huichol 3
    Huichol 3
    Huichol 2
    Huichol 2
    Red adobe home - Huichols - Mexico
    Red adobe home - Huichols - Mexico
    Huichol Mother and Daughter - Nikon 18-200mm
    Huichol Mother and Daughter - Nikon 18-200mm
    huichol
    huichol
    Huichol Nation - 06
    Huichol Nation - 06
    Huichol Nation - 02
    Huichol Nation - 02
    Huichol Nation - 11
    Huichol Nation - 11
    Huichol Nation - 09
    Huichol Nation - 09
    Huichol Nation - 07
    Huichol Nation - 07
    Huichol Nation - 03
    Huichol Nation - 03
    Huichol Nation - 05
    Huichol Nation - 05
    Huichol Nation - 01
    Huichol Nation - 01
    Huichol Nation - 10
    Huichol Nation - 10
    Huichol Nation - 04
    Huichol Nation - 04
    huichol collection
    huichol collection
    Huichol Boy
    Huichol Boy
    Huichol Dolls
    Huichol Dolls
    Huichol
    Huichol
    Huichol wool bag
    Huichol wool bag
    Huichol Pilgrimage
    Huichol Pilgrimage
    Huichol beadwork - cat head
    Huichol beadwork - cat head
    Huichol Mask
    Huichol Mask
    Huichol beaded jicara gourd
    Huichol beaded jicara gourd
    Huichol blouse
    Huichol blouse
    Church Ceremony (h) - Huichols - Mexico
    Church Ceremony (h) - Huichols - Mexico
    Young Huichol Woman - Mexico
    Young Huichol Woman - Mexico

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •   

      

    Sur le continent américain, c’est le Mexique qui compte le plus d’indiens : 30 % estimés soit entre environ 30 millions de la population, répartis en plus de 50 tribus indiennes et qui parlent plus de 60 langues différentes. Une grande partie des Indiens vivent en communautés avec une organisation du village très hiérarchisée. L’autorité religieuse est placée sous un « chaman » repère essentiel de la vie sociale. La notion de groupe prime au profit individuel. Ils vivent principalement d’une agriculture traditionnelle et se sont tournés vers l’artisanat qu’ils vendent dans les tianguis.

    Les différents groupes d'amérindiens

    femme náhua au marché de Puebla ( Mexique) Les Etats qui concentrent le plus d’indiens sont les Etats d'Oaxaca (1,7 million), du Chiapas (1,3 million), de Guerrero (450 000) puis l’Etat de Veracruz avec 350 000. Les descendants des Aztèques, les "Náhuas" représentent le groupe le plus important (près de 2,4 millions). Ils vivent dans le Centre du pays et parlent la langue appelée le Náhuatl ; puis suivent les Mayas (1,5 million) vivant au Chiapas et au Yucatán parlant le maya divisé en dizaine de dialectes, puis les Zapotèques au nombre de 506 000 et les Mixtèques au nombre de
    726 000 chacun vivant les premiers dans l’Etat d'Oaxaca, les autres dans l’Etat de Puebla, de Guerrero et de Oaxaca. Les Otomis au nombre de 646 000 vivent dans le centre du Mexique, les Totonaques au nombre de 411 000 dans la Sierra Madre Orientale, les Tzotziles au nombre de 406 000 et les Tzeltales, 384 000 habitants au Chiapas.


    Les descendants des mixtèques vivent le plus souvent dans les villes de Tehuacán et Izucar de Matamoros dans l"état de Puebla et à Huajuapan, Nochixtlán, Putla Juxtlahuaca et Tlaxiaco dans l'état d'Oaxaca.

    Photo de gauche : femme náhua au marché de Puebla (Mexique)

     



    beau costume d'indienne du Mexique (région d'Oaxaca)

    Photo de droite : beau costume d'indienne du Mexique
    (région d'Oaxaca)



    Afficher la sélection de photos sur les mayas

    Afficher la sélection de photos sur le peuple náhuatl


    Dictionnaire de la langue náhuatl à consulter (langue parlée par les Aztèques).


    Consulter le lien avec les costumes traditionnels des ethnies du Mexique

    jeunes femmes tarahumaras à Cusáraré ( Mexique) Quelques groupes comme les Yaquis vivent dans le Nord (Etat de Sonora) ou comme les Tarahumaras (60 000) apparentés aux groupes indiens d’Amérique du Nord qui occupent les canyons et les terres basses de la Sierra Madre occidentale (Etat de Chihuahua et nord-ouest de l’Etat de Durango). Ils vivent encore de façon marginale et sont connus par leur traditionnelle course à pied. Ils vivent par groupes familiaux sur les hauts plateaux environnants, le long de rios qui sont à sec la moitié de l’année. A l’arrivée des grands froids, ils descendent en bas des canyons. Ils sont différents des autres groupes indiens du Mexique par leur volonté d’isolement. Leur costume en coton blanc ou tapote est complété par un bandeau rouge autour du front pour les hommes et en général d’une tunique en forme de robe sac pour les femmes et les jeunes filles. Elles portent parfois une jupe retenue à la taille par une ceinture. Peuple d'agriculteurs, les hommes se consacrent à la culture du maïs et haricots rouges, bases de leur alimentation. Les femmes s'occupent de leur foyer et enfants et de la fabrication d'objets artisanaux.
    En dehors de leur temps de travail, l'essentiel de leur vie est consacrée à la contemplation. Un système de pensée qui repose sur une quête spirituelle du bonheur et l'élévation de la conscience personnelle. Répartis en plusieurs communautés autonomes, chaque village dispose de son gouverneur, élu par toute la population du village en fonction de son savoir et de son implication dans la vie quotidienne. Religion et croyances sont la base de survie de ce peuple. Leurs pratiques sont le fruit d'un mélange entre le catholicisme, amené par les Jésuites pendant la colonisation du Mexique, et de nombreux rites ancestraux. Aux rencontres dominicales à l'Eglise s'ajoutent des cérémonies en l'honneur des astres et en particulier le soleil et la lune. Des rituels qui impliquent la consommation de Peyotl - un cactus procurant des effets hallucinogènes très puissants - sur le rythme répétitif de tambourins.

    Photo ci-dessus : jeunes femmes tarahumaras à Cusáraré (Mexique)

    Cliquer ici pour afficher la sélection de photos sur les tarahumaras

    jeunes tarahumaras au Mexique

    Photo ci-dessus : jeunes tarahumaras au Mexique

    petite marchande indienne sur un marché mexicain  - plastique ! temps moderne ! Les Tarasques Purépechas (150 000) qui sont d’habiles artisans (de poteries, masques, meubles, instruments de musique), paysans et pêcheurs, vivent près du Lac de Pátzcuaro et dans les montagnes du Michoacán. A ne pas manquer la fête des Morts (02 Nov.) en leur présence célébrée de façon grandiose.

    Les Lacandóns
    au nombre de 400 vivent retranchés près de la Frontière avec le Guatemala. Ils chassent et cultivent le coton, le tabac et le maïs. Ils mêlent catholicisme et rites ancestraux. Le chef de clan, par exemple, alimente les dieux avec le "pozol", un brouet d'eau et de pâte de maïs, qui synthétise la sagesse culturelle du paysan maya. La célébration de ce rite s'accompagne d'un cantique, où le groupe réitère son respect pour son environnement, ses ancêtres et la continuité de la vie.

    Photo de droite : petite marchande indienne sur un marché mexicain - plastique ! temps moderne !

    Afficher des photos sur les purépechas


    Vidéo très riche de 9 mn - Voir commentaires ci-dessous
     
    Extrait des commentaires de la vidéo : "Circuit touristique solidaire aux couleurs locales est organisé par l'association Wirrarika Tatevari pour l'aide aux peuples Indigènes. Pátzcuaro, le pays des volcans est un petit village indien de l'état du Michoacán, Pátzcuaro en langue Purépecha ou Tarasque signifie « le siège des temples », l'île de Janitzio se trouvant au milieu du lac de Pátzcuaro est habité par les indiens Tarasques. Les pyramides deTingambato signifie « montagne de climat tempéré », et fut un centre cérémonial très important durant le règne des Tarasques, l'antique population date de l'an 1300. Teotihuacán est le site précolombien Aztèque le plus fameux et le plus grandiose de la vallée de San Juan, à 5O km de Mexico, les pyramides de Tula « le lieu des roseaux » avec ses atlantes géants sont situées dans l'état d'Hidalgo. Valle de bravo est un village, aux rues pavées, situé au bord d'un lac. C'est aussi un centre d'art et d'artisanat, remarqué pour sa poterie très colorée et la broderie fine des Indiens Mazahuas « les gens du chevreuil ». Les papillons monarques sont situés dans l'état du Michoacán de novembre à fin mars, un périple de 3 mois en partant du Canada jusqu' aux montagnes du Michoacán, un trajet qui représente 100 km par jour, afin de ravir nos yeux ainsi que notre esprit, devant ce ballet inoubliable de milliers de papillons."

    Les Totonaques au nombre de 272 000 vivent sur la Côte Atlantique au Nord de Veracruz et au nord de l'état de Puebla. Ils mènent une vie rude et ne vivent que de leurs cultures. Ne mangent de la viande que les jours de fêtes. Leur spectaculaire danse des Voladores fait partie du patrimoine folklorique mexicain. Papantla est un coin privilégié pour connaître les totonaques.

    Les Tzotziles et les Tzeltales dont le nombre est estimé à 100 000 par groupe vivent dans les hautes terres du Chiapas. Ils sont de gros fumeurs surtout de tabac sauvage et vivent de leurs cultures. Les Tzeltales vivent au pied des montagnes tandis que les Tzotziles vivent au dessus de 1500 m d’altitude. Ils portent les plus beaux costumes du Mexique qu’ils fabriquent eux-mêmes (sombreros de paille, articles en laine, coton, fibre, tissus fabriqués sur des métiers à tisser rudimentaires, peaux tannés pour la fabrication des sandales (huaraches).Ils sont organisés en village autour duquel les fermes se répartissent. Ils parlent un dialecte d’origine maya. San Juan Chamula est le centre de la communauté des chamulas de langue tzotile.


    indiens huichols au Mexique Les Huichols (18 000) vivent dans la Sierra Madre occidental et dans le Nord de l’Etat de Jalisco. Un centre consacré à cette ethnie permettant de découvrir leur artisanat, un des plus riches de la région a été créé à Santiago Ixcuintla. Ils ont peu de contacts avec l’extérieur et vivent de leurs ventes de produits artisanaux et ventes de bétails sur les marchés. Selon un rituel ancestral, ils vivent dans des maisons isolées, les unes des autres afin d’éviter les disputes entre les femmes. Ces dernières portent une large jupe aux teintes très colorées. Les hommes portent un costume blanc, tunique ceinturée et pantalon flottant avec dans le bas des motifs brodés au point de croix. Ils portent un chapeau, le ropero en palme tressée.

    Photo ci-dessus : indiens huichols au Mexique

    Bel article à propos des Huichols sur le site www.mexconnect.com (en esp et ang).


    Cliquer ici pour afficher la sélection de photos sur les huichols

     
    Description :
    Photo de :Arte y Vida Chicago
     

    sources : http://www.revemexicain.com/amerindiens_mexique.php

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique