• noyau de poissy

    A Poissy, on dit fréquemment que le Noyau de Poissy est l'une des plus anciennes liqueurs de France. Servie dès le XVIIème siècle dans les auberges de la ville, cette liqueur à base de noyau d'abricot longuement macérée dans du Cognac puis additionnée d'épices est un véritable délice...

    Utilisez-la dans de merveilleux desserts comme le soufflé Pisciacais (soufflé au Noyau de Poissy) ou sur les tranches Royales (tranches de semoule accompagnées d'abricots au sirop et arrosées de sirop de liqueur) ou dégustez-la tel quel en digestif ou au travers de cocktails variés, vous ne le regretterez pas...

    credits photo : © Franck Viel - FOTOLIA

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

      

      

    Confit de Roses de Provins...dessert du moyen âge.. du XI è siècle..

     

    La rose rouge de Provins fut introduite dans la région en 1238 par Thibault IV le chansonnier, Comte de Brie et de Champagne, à son retour de Croisade. Cette rose fut longtemps louée pour ses vertus médicinales. Les produits obtenus de la «Rosa gallica» furent bien vite recherchés sur toutes les foires importantes du Moyen-Age, non seulement dans la province, mais dans l'Europe entière et jusqu'en Orient. Les confits de Pétales de Roses de Provins furent traditionnellement offerts aux rois de France lors de leurs passages par Provins.

    Aujourd'hui, cette délicieuse spécialité continue d'être produite par les derniers artisans confiseurs de la ville selon une recette et des méthodes plusieurs fois centenaires. Les délicats pétales sont ramasssés fin août, début septembre. Ils sont ensuite étalés, triés, lavés, blanchis et confits dans le sucre. Les recettes de ces artisans sont un secret jalousement gardé qui méritent que l'on s'y arrête. Pour certains, le confit de Pétales de Roses de Provins sera une véritable découverte, pour nous, il fait partie de ces produits authentiques qui font le charme irresistible de nos terroirs.

      

      

    Confit de Roses de Provins...dessert du moyen âge.. du XI è siècle..

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Moyen Âge : les gâteaux "oubliés" qui valent leur pesant de sucre

     

    Au Moyen Âge, les artisans et commerçants commencent à s'organiser en corporations disposant chacune de leurs privilèges et exclusivités.

    Les pâtissiers fabriquent alors surtout des pât...és salés, les talmeliers (boulangers ainsi nommés car utilisant un tamis) inventent les flans, les pains fermentés et briochés et enfin, on trouve les oblayers : ces derniers vendent des oblées ou oublies - l'ancêtre des gaufres -, des nieules et autres échaudés qui sont des pâtisseries religieuses, d'abord réservées aux offrandes pour les saints puis peu à peu consommées par les fidèles sur le parvis des églises. Les oblayers sont donc les vrais ancêtres de la pâtisserie moderne.

    Avec le passage des siècles, les gâteaux perdent leur caractère sacré pour devenir un simple mets de fête. Ainsi s'opère la distinction qui dure encore entre les cuisiniers (qui travaillent en cuisine) et les officiers de bouche ou officiers de pâtisserie (qui travaillent à l'office).

    Le Viandier, premier traité de cuisine moderne
    Maître-queux de Philippe VI et Charles VI (mais aussi alchimiste), Guillaume Tirel dit Taillevent (v 1310-v 1395) écrit le Viandier, premier traité moderne de cuisine dont certaines recettes sont encore servies de nos jours. Ce nom ne doit pas induire en erreur : vivenda en latin désigne tous les aliments, y compris les gâteaux.

    De cette époque datent le blanc-manger, les crêpes, les fougaces, les flans, les gaufres, la galette, le croissant (appelé alors pain de lune), le biscuit de Savoie et les berlingots. Par ailleurs, les croisés ramènent d'Orient la pâte feuilletée (inventée par les Grecs, elle avait été adoptée par les Arabes), les confitures et les bonbons.

    Pour ces derniers, l'utilisation du sucre de canne commence à s'imposer. Venu d'Orient, il est disponible uniquement chez l'apothicaire et coûte alors un prix exorbitant. On disait à l'époque valoir son pesant de sucre comme on dit aujourd'hui valoir son pesant d'or...    sources : http://du-sacre-au-sucre.blogspot.com/2007/12/moyen-ge-les-gteaux-oublis-qui-valent.html   
    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique