• Située dans le delta du Fleuve Rouge, la ville de Hanoi est actuellement en pleine transformation, à l’image del’ensemble du pays. De nouveaux boulevards, rues et autoroutes ont vu le jour. De nombreux hôtels et édifices modernes poussent un peu partout donnant une nouvelle image à la capitale du Vietnam.

    Terre ancienne, la terre de Hanoi a été formée par les alluvions du Fleuve Rouge et de ses affluents, c’est pourquoi la ville est intimement attachée au Fleuve comme l’enfant à sa mère. Le Fleuve Rouge était appelé jadis le Fleuve Cai (Fleuve Mère), il traverse la ville sur 40km. En vietnamien, Hanoi signifie au-delà du fleuve.

    La capitale de Hanoi est également traversée par la rivière Duong, les fleuves et rivières Cau, Ca Lo, Day, Nhue, Tich, To Lich et Kim Nguu. La rivière To Lich est très souvent citée dans des œuvres littéraires de l’ancienne Hanoi comme une ville rivière traversant le cœur de la ville. De nos jours, la rivière To Lich et la rivière Kim Nguu ne sont plus qu’un système d’évacuation des eaux. Le gouvernement a élaboré un plan de réaménagement de ces dernières pour rendre toutes ses beautés à la ville.

    Hanoi, de son ancien nom Thang Long (Dragon prenant son envol), compte de nombreux monuments et vestiges culturels millénaires intimement reliés à l’histoire du Vietnam et à ses légendes. Venant à la ville, on peut visiter le temple de la Littérature, Van Mieu-Quoc Tu Giam, la première université du Vietnam qui a formé des milliers de lettrés talentueux ; la pagode du Pilier unique, la pagode Tran Quoc, nombres musées, et plusieurs des autres.

    On peut goûter les spécialités comme le com (pousses de riz gluant), la pho, le cha ca, un filet de poisson grillé, etc.

    Hanoi est un nœud de transport aérien, ferroviaire et routier du Vietnam. Elle est à 1 710km de Hô Chi Minh-Ville, 763km de Danang, 658km de Huê, 480km de Dien Bien Phu, 153km de Thanh Hoa, 165km de la baie d’Halong, 103km de Haiphong et 91km de Ninh Binh.

    L’aéroport international de Noi Bai se trouve à environ 35km du centre-ville. C’est l’un des deux plus grands aéroports du pays assurant des vols intérieurs et extérieurs. De l’aéroport au centre de Hanoi, il faut environ 40 minutes en taxi ou en bus.

    Le vieux quartier de Hanoi

    Le Vieux Quartier Hoan Kiem - quartier des “36 rues et corporations” - est le cœur historique de la cité marchande vieille de près de 1000 ans.
    Le quartier porte les traces de son histoire. Les noms des rues rappellent toujours les marchandises qui y étaient produites ou qui le sont toujours : la rue de la soie, la rue du coton, la rue du fer, la rue du sucre, …

    Le tissu urbain reflète l’ancienne organisation urbaine en 36 hameaux de corporations. Cette organisation spatiale et sociale se retrouve dans la présence d’un patrimoine immatériel exceptionnel - l’exercice de métiers anciens et la présence de nombreuses activités de proximité traditionnelles dans les rues.

    Ainsi, l’espace urbain est très animé : des artisans travaillent ou vendent sur la rue, des petits restaurants, des vendeurs de marchandises et les étalages des magasins occupent les trottoirs.

    De plus, un patrimoine architectural riche subsiste. De nombreux bâtiments anciens en témoignent : des maisons d’habitation de grande valeur, des maisons communales, des temples et des pagodes. L’architecture du quartier est marquée en particulier par trois styles : les constructions traditionnelles vietnamiennes et chinoises, l’architecture coloniale française et le style art-déco.

    Aujourd’hui, le Vieux Quartier profite du développement économique et de l’arrivée d’un nombre grandissant de touristes : des cafés, des restaurants, des magasins de souvenirs artisanaux et des petits hôtels ont vu le jour. Certains métiers, comme l’artisanat de la soie et de la joaillerie, ont connu un nouvel essor.

    Les hanoiens sont attachés à l’histoire de leur ville et à leur patrimoine qui se dégrade aujourd’hui en raison d’un contexte économique en pleine évolution. Afin de préserver le patrimoine du Vieux Quartier, le Ministère vietnamien de la Construction a décidé dès 1995 le principe de la conservation et de la restauration du Vieux Quartier.

    Mausolée d'Ho Chi Minh

    Situé à 2 km à l’ouest du lac Hoan Kiem, le mausolée de Hô Chi Minh constitue un véritable lieu de pèlerinage en l’honneur du «père de la nation».

    Il fut construit entre 1973 et 1975, à l’emplacement même où, en 1945, Hô Chi Minh, alors à la tête du parti communiste révolutionnaire, fit son discours de déclaration de l’Indépendance du Vietnam. D’allure massive et géométrique, ce bâtiment ressemble étrangement à celui de Lénine à Moscou.
    A l’intérieur, se trouve la dépouille embaumée de Hô Chi Minh, mort en 1969. L’embaumement, qui dura près d’un an, fut exécuté par le soviétique Sergai Debrov, et ce dans une grotte, à l’abri des bombardements américains.

    Par ailleurs, il faut savoir que ce mausolée va à l’encontre des volontés d’Hô Chi Minh. Celui-ci désirait, en effet, être incinéré - car il jugeait que « la crémation était bonne pour la terre en plus d’être hygiénique » - et que ses cendres soient réparties dans trois urnes placées au sommet de trois collines du pays, une première dans le Nord, une seconde dans le Centre et la dernière au Sud.

    Quoiqu’il en soit, vous aurez la possibilité d’observer la dépouille d’Hô Chi Minh, installée dans un cercueil vitré, protégé en permanence par deux gardes.


    Lac de Hoan Kiem

    Au centre de Hanoi, le lac de l’Épée (lac de Hoan Kiem) représente un millénaire d’histoire, d’âme et de sentiments. On l’appelait autrefois Luc Thuy (Eaux vertes), car il contenait une algue qui lui donnait cette couleur verte à longueur d’année. Une légende mythique et romantique a intégré le lac à un poème fantastique. Au XVe siècle, Lê Loi, le héros aux pieds nus de la terre de Lam Son, prit les armes pour lutter contre les envahisseurs des Mings. Un jour, dans les prises d’un filet de pêche, il trouva une épée précieuse, avec laquelle il conquit par la suite l’indépendance nationale après avoir passé plus de 10 ans de temps difficiles. Puis, un jour, alors qu’il se promenait en bateau dragon sur le lac des Eaux vertes, le roi vit surgir une énorme tortue dorée, qui nagea dans les traces du bateau. Alors, il sortit la précieuse épée et la jeta à la tortue. Celle-ci l’attrapa au vol dans sa bouche et replongea dans les profondeurs du lac. Le roi pensait que le génie de la tortue était venu lui demander de restituer l’épée pour la ramener vers les cieux et la terre. C’est depuis ce temps que lac est appelé Ho Hoan Kiem (lac de l’Épée restituée)

    Temple de la Littérature

    Situé face au musée des Beaux-Arts, le Temple de la littérature – également connu sous le nom de Van Mieu – constitue le plus grand édifice du genre à Hanoi. De même, certains diront qu’il est la représentation la plus aboutie de l’architecture vietnamienne traditionnelle.

    Il fut construit en 1070, à l’initiative de l’empereur Ly Tong, pour vénérer Confucius – philosophe chinois, ayant vécu à l’Antiquité, à l’origine d’une des trois religions principales de Chine et dont la doctrine était fondée sur le perfectionnement moral de l’être humain.

    Dès son édification, le temple servit de centre intellectuel et spirituel. Tout d’abord réservé à la famille royale et aux grands mandarins, l’école devint accessible au peuple tout entier. Mais le droit d’entrée passait nécessairement par la réussite à un examen, dit difficile, fondé sur le talent, les compétences et l’engagement loyal envers le pouvoir impérial.

    Mais, lorsque Hanoi fut privée de son titre de capitale au XIXème siècle, cette institution devint le Temple de la Littérature, nom actuel du lieu. Malgré tout, on le considère encore aujourd’hui comme la première université nationale.

    Visite du Temple de la Littérature

    L’entrée du Temple de la Littérature s’effectue par son extrémité Sud. L’ensemble architectural se compose en réalité d’un temple et de plusieurs bâtiments, le tout s’articulant autour de cinq cours intérieures successives.

    Après avoir passé la porte Cong Van Mieu Mon - surmontée de dragons - puis traversé une première cour, on franchit la porte Dai Trung avant d’entrer dans une seconde cour remplie de manguiers. C’est alors que l’on se retrouve face à un premier pavillon, celui de Van Khue Gac, construit en 1805 et consacré à la « Constellation de la littérature ».

    La troisième cour comporte 82 stèles (sur les 117 d’origine), alignées tout autour d’un bassin de forme carrée, connu sous le nom de Thieu Quang (« puits à l’état céleste » en français). Sur ces différentes stèles sont gravés les noms des lauréats des examens des mandarinaux qui avaient lieu une fois tous les trois ans.

    La quatrième cour renferme un pavillon, Khue Van Cac, édifié en l’honneur du prodige de littérature du même nom.
    Et, ce n’est finalement que dans la dernière et cinquième cour que se tient le sanctuaire proprement dit, appelé Dai Bai Duong (« Grande Maison des Cérémonies » en français).

    Surmonté de quarante piliers à l’extérieur, le bâtiment est paré à l’intérieur. Sur le buffet d’autel, entouré de statues de tortues et de grues, sont posés des brûle-parfums et des candélabres. Une représentation statuaire de Confucius ainsi que des statues de quatre de ses disciples complètent ces ornements.

    Spectacle des marionnettes sur l' eau

    Les marionnettes sur l’eau constituent un art populaire très répandu dans le delta du Fleuve Rouge. Né au 12ème siècle, ce théâtre fit partie sans doute, à l’origine, des rites d’invocation de la pluie chez les cultivateurs de riz en terrain inondé, avant de devenir un divertissement populaire. Il est généralement joué à l’occasion du Têt dans les mares situées devant les maisons communales, rassemblant les spectateurs de tout âge du village.
    La scène est une étendue d’eau derrière laquelle se trouve la chambre des montreurs.

    C’est à partir d’ici que les marionnettistes, à moitié plongés dans l’eau et cachés derrière un rideau de bambou, manipulent les comédiens en poupées par un mécanisme fait de perches, de tiges, de gaines et de charnières.
    Un spectacle de marionnettes sur l’eau est animé par plusieurs « personnages ».

    Chacun de ces personnages (la marionnette) est un véritable oeuvre de sculpture populaire, différent des autres et revêtu d’un caractère propre. Le personnage le plus représentatif de cet art scénique est le petit TEU au corps arrondi et au sourire optimiste.
     

    Et voici le déroulement d’un spectacle traditionnel décrit par le vietnamologue Huu Ngoc
    Le spectacle s’ouvre sous l’explosion des pétards, créant une atmosphère de fête extrêmement joueuse et incitante.
    La représentation est annoncée par plusieurs roulements de tam-tams et le jeu d’un orchestre constitué en majorité d’instruments à percussion pour mieux rythmer les gestes des poupées.

    Dans le bruit des tambours, des crécelles, des cors en corne de buffle, des castagnettes de bambou, surgissent de l’eau comme par entassement, des oriflammes qui forment deux rangées délimitant la scène à droite et à gauche.
    Les personnages entrent en scène et sortent de scène à travers le store de bambou, glissant gracieusement sur l’eau. Un double choeur, masculin et féminin, échange questions et réponses en guise de commentaire.

    Le véritable meneur de jeu est la marionnette Teu, solide gars de la campagne.

    Il présente le programme et raconte les affaires du village. Buffon, il critique les autres personnages, les tourne en ridicule, prodigue des conseils, provoque le rire. Optimiste est sensé, il se permet de décocher des flèches à la hiérarchie féodale.
    Plusieurs numéros enchantent l’imagination populaire: danse des fées au son des flûtes, évolution des dragons crachant des trombes d’eau et de feu, ébats des phénix amoureux.

    Mais ce sont les scènes de la vie quotidienne qui font le charme d’un art scénique paysan: combat de buffles; la pêche (les poissons sautent hors du filet et renversent la barque où se trouvent l’homme et sa femme);

    la jeune mère qui s’arrête de tisser pour donner le sein à son nourrisson qu’elle endort ensuite par une berceuse nostalgique; le renard qui grimpe sur un arbre pour attraper un oiseau ou qui vole un caneton à un vieux couple ; le mandarin qui saute du palanquin pour enfourcher un cheval...Le répertoire comporte aussi des scènes tirées de l’opéra populaire chèo, de l’ancienne histoire du Vietnam et des classiques chinois ».

    C’est donc tout l’âme de la rizière vietnamienne qui s’exprime avec ses personnages, traditions, rituels, animaux familiers, dieux et génies divers.
    Chaque numéro de marionnettes sur l’eau est un spectacle joyeux dans lequel humour et humanisme se mélangent. La vie pénible des rizières n’a jamais privé le paysan de sa joie de vivre ni de son sourire optimiste. C’est toujours ce sourire qu’on rencontre aujourd’hui, sur les chemins du Vietnam.

    Pont Long Bien


    Le pont Long Biên, appelé anciennement pont Paul-Doumer, se trouve à Hanoï et permet à la voie ferrée de franchir le fleuve Rouge vers Lào Cai pour ensuite se diriger vers le Yunnan.
    Il a été construit à l'époque de l'Indochine française par l'entreprise Daydé & Pillé, société absorbée depuis par le groupe Eiffel, et terminé en 1903.
    Le gouverneur général de l'Indochine, Paul Doumer, grand promoteur des transports ferroviaires, lui avait laissé son nom. À l'indépendance, le pont a été renommé le pont Long Biên. Les Hanoïens y restent, cela dit, très attachés.
    La rapidité de cette construction est exceptionnelle vu l'éloignement géographique de la France et la faiblesse de la sidérurgie locale de l'époque. Ce fut donc une véritable prouesse logistique.
    Il fait partie des très nombreuses structures métalliques qui ont été construites dans le style Eiffel, que l'on retrouve aussi à ?à L?t.
     

    C'est un pont de type à poutres en porte-à-faux d'une longueur totale de 1 680 m.
    Un certain manque d'entretien et surtout les intenses bombardements qu'il a subi de la part des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam, s'ils n'ont jamais pu le détruire définitivement, ont sérieusement mis à mal sa structure. Des piles ont ainsi été ajoutées pour le consolider.

    Musée d'Ethnologie


    Le musée d’Ethnologie expose les objets, les images et une centaine d’extraits de films et de cassettes qui reflètent les activités de la vie quotidienne, les us et coutumes de 54 ethnies du Vietnam.

    Situé dans un terrain de 3ha relevant de l’arrondissement de Cau Giay, le musée est inauguré à la fin de l’année 1997. Dès son ouverture, il a attiré l’attention de plusieurs touristes, des chercheurs culturels et ethnologiques venus de tous les coins.
    Le musée d’Ethnologie expose 10 000 objets, 15 000 images blanches et noires et une centaine d’extraits de films et de cassettes qui reflètent les activités de la vie quotidienne, les us et coutumes de 54 ethnies du Vietnam. Une fois venue, les visiteurs auront l’occasion de découvrir et de mieux comprendre la culture multicolore de chaque région et de chaque ethnie du Vietnam grâce aux objets qui sont exposés simplement dans le musée.

    Musée des Beaux-arts


    Situé dans le district de Ba Dinh, le musée des Beaux-arts a ouvert ses portes en 1966. On y recense pas moins de dix mille œuvres, reproductions, peintures et dessins exposés à travers 16 salles réparties en une dizaine de sections : les minorités ethniques, époques néolithique, paléolithique et l'âge de bronze, époque féodale (XIe au XVIIIe siècle), sculptures–oeuvres du XIe au IXXe siècle, peinture folklorique, arts et technologies, beaux-arts avant la révolution d'août 1945, résistance contre les troupes françaises (1940-1954), de 1954 à nos jours.

    Des expositions de céramiques, sculptures, laques ou peintures antiques sont également accessibles au public.

    Musée de l'Histoire


    Il contient de précieux artefacts datant de différentes périodes historiques.

    La collection est exposée sur 2 étages et suit la chronologie. La première section porte sur la Préhistoire, du Paléolithique au Néolithique. La salle adjacente présente les anciennes civilisations Viets au temps des rois Hung, les fondateurs de la nation. Les objets exposés retracent le brillant développement de la culture vietnamienne de la fin du Néolithique au début de l’Âge de fer. On peut y admirer d’admirables tambours de bronze appartenant à l’ère Dong Son. On peut ensuite suivre les luttes continuelles pour l’indépendance entre le Ier et le Xe siècles, grâce à différents artefacts historiques illustrant les révoltes contre les envahisseurs chinois, successivement dirigées par les Sœurs Trung, par la Dame Trieu, Mai Thuc Loan, Ly Bon, Phung Hung et Ngo Quyen.

    Puis, l’on passe à la période d’indépendance féodale, qui s’est étendue du Xe au XIXe siècles, au fil des dynasties des Dinh, Lê antérieurs, Ly, Trân, Ho, Lê postérieurs, Mac, Tây Son et Nguyên. La dernière partie de la collection relate la victoire de la Révolution d’août 1945.
    Les visiteurs du musée pourront acquérir une meilleure compréhension du long processus de défense et d’indépendance du pays. Le musée est ouvert du vendredi au mercredi, de 8h à 11h45 et de 1h30 à 5h30.

    Musée de la Révolution

     

    Ce musée présente les documents d'archives de la résistance vaillante du peuple vietnamien aux français, aux japons et aux américains de milieu du XIVe siècle jusqu'à l'année 1975.

    Ce musée est établi depuis le mois d’août 1952. C’est un bâtiment de deux étages, utilisé à l’origine comme Département du Commerce. Il a été rénové et aménagé en 30 salles d’exposition, contenant plus de 40 000 pièces. La première salle introduit le Vietnam et le peuple vietnamien. Le reste de la collection présente:
    - L’histoire du mouvement anticolonialiste français avant l’arrivée du Parti Communiste (1858-1930)
    - Le mouvement nationaliste et la lutte du peuple vietnamien sous la direction du Parti Communiste (1930-1975)
    - La construction et la défense de la République Socialiste du Vietnam (1976-aujourd’hui).
    Le musée est ouvert de 8h à 11h30 et de 13h30 à 16h, du lundi au dimanche.

    Musée des Crimes de guerre

    Le musée des Crimes de guerre a ouvert ses portes au mois de septembre 1975. Les visiteurs peuvent y voir des objets fabriqués, des photos et des portraits documentant les crimes de guerre américains.

    Ces documents illustrent le meurtre de civils, les effets des bombes chimiques, le massacre de prisonnier et les effets de la guerre dans le nord du pays. Les visiteurs peuvent aussi voir des bombes, des avions, des hélicoptères et des chars d'assaut dans les salles d'exposition. Des produits culturels vietnamiens sont aussi exposés dans des salles à l'extérieur du musée.
    Au cours des vingt dernières années, plus de six millions de visiteurs ont franchi les portes du musée; près d'un million d'entre eux étaient des étrangers dont plusieurs américains.

    Prison Hoa Lo


    La prison Hoa Lo a été construite en 1899 par les colonisateurs français et les soldats vietnamiens y furent détenus. Actuellement, une partie de la façade principale est le musée des vestiges de Hoa Lo et il y a aussi la Tour Ha Noi.

    On s’en doute, le musée de la prison Hoa Lo est installé dans une ancienne prison, en service de 1896 au départ des Français dans les années 1960, puis des Américains dans les années 1970.
    Cette prison est désormais un complexe hôtelier, mais les promoteurs ont concédé à la mise en place d’un petit établissement muséographique en souvenir de cette tristement célèbre geôle vietnamienne.
    Ironiquement surnommé « Hanoi Hilton » par les soldats américains faits prisonniers à l’époque de la guerre du Vietnam, l’établissement pénitencier était, en effet, réputé pour ses conditions de détention drastiques.

    A l’époque coloniale française, on dénombrait en effet plus de 2 000 détenus dans des locaux prévus pour 500.
    Des instruments de tortures ainsi que des photos de prisonniers victimes de mauvais traitements y sont justement exposés.

    Temple de Quan Thanh


    Situé dans un coin de l’ancienne rue Cô Ngu, actuellement la route Thanh Niên, au bord des lacs de l’Ouest et de Truc Bach, le temple de Quan Thanh possède une bonne position et contribue à embellir ce quartier ancien et romantique de la capitale.
    Selon la légende, il existe depuis le IXe siècle, au sud du fleuve Tô Lich. Après avoir fixé et élargi sa capitale Thang Long en 1010 (actuelle Hanoi), le roi Ly Thai Tô a fait déplacer ce temple au nord-ouest de la citadelle, à l’actuel endroit. Le temple est dédié au génie Trân Vu, un des « quatre génies gardiens des quatre points cardinaux de Thang Long ».

    Son portique hiératique fut construit avec de gros blocs de pierre et doté d’un clocher à l’étage. Devant son portique se trouvent 4 fûts décorés de bas-reliefs de lionceaux, de phénix, de motifs de tête de tigre…, et à l’intérieur une large cour décorée d’un petit bassin de poissons dorés dans lequel est planté un petit rocher érodé.

    Le temple comprend deux salles: celle extérieure est splendide avec un ensemble de piliers, de poutres et de portes laqués et dorés. Des deux côtés sont acrochés une plaque de bronze avec des lettres en argent du roi Thiêu Tri et un gong en bronze offert par un amiral de la dynastie des Tây Son en 1795. Dans la salle intérieure, se trouve la statue de Huyên Thiên Trân Vu en bronze noir, haute de 3,72 m et pesant 4 tonnes, dont la main gauche pratiquant des gestes cultuelles, la main droite tient une épée où s’enroule un serpent.

    La statue est connue comme un chef-d’oeuvre de la fonderie de bronze des Viêt au début du XVIIe siècle avec des traits ingénieux, empreintes de l’art de la dynastie des Lê postérieurs (XVe-XVIe siècles).

    En outre, l’intérieur est dédié au culte de quatre généraux. Une autre statue assise dans le temple, c’est celle de Trùm Trong, un chef d’une corporation de fondeurs de bronze du village de Ngu Xa qui a réalisé la statue de Huyên Thiên Trân Vu. La statue fut réalisée par ses disciples et posée dans le même temple après sa mort, en signe de reconnaissance envers leur maître.

    Ce temple est aussi célèbre pour ses bas-reliefs en bois dont les thèmes sont très diversifiés : quatre animaux sacrés (dragon, licorne, phénix, tortue), chauves-souris, poissons, bambous d’ivoire, chrysanthèmes, abricotiers, corbeilles de fleurs, calebasses, épées, activités des mondes célestre et terrestre…, sculptés d’une manière ingénieuse et imprégnés du style artistique de la dynastie des Lê postérieurs (XVe-XVIe siècles).

    Le temple de Quan Thanh est non seulement un ouvrage d’une grande valeur historique et architecturale, mais encore un lieu de culte des Hanoïens d’aujourd’hui. Après près d’un millénaire, il est resté presque intact, plein de charme, au bord du romantique lac de l’Ouest et est présent dans le coeur de tous les Hanoïens.

    Lac de l’Ouest et Pagode de Tran Quoc


    Ho Tay, le lac de l’ouest est le vestige d’un ancien lit du Fleuve Rouve qui recouvre 583 hectares. Avec plus de douze kilomètres de pourtour, c ‘est le plus grand des sept lacs qui subsistent à Hanoi. Selon une légende, c’était l’emplacement d’un massif boisé qui servait de repaire à un renard à neuf queues ; ce monstre malfaisant fut noyé par le roi Dragon qui, en déchainant les flots, creusa le lac. Après s’être appelé le lac des Pluies, puis l’Etang aux flots tourmentés, il prit le nom moins imaginatif de lac de l’Ouest.

    Sur ses bords s’élève la plus belle pagode de Hanoi, mais aussi la plus ancienne, Tran Quoc. Elle fût d’abord construite au VIe siècle (sous le roi Ly Nam De) sur la rive même du fleuve. Sous le nom de Khai Quoc (Fondation de la Patrie), c’était alors un monastère qui formait les moines supérieurs de la Cour. Au début du XVIIe siècle, lorsque la rive du fleuve se trouva trop menacée par l’érosion, la pagode fût reconstruite sur l’îlot du Poisson Rouge (Ca Vang) à l’emplacement d’un ancien palais d’été, comme en atteste une stèle de 1639.

    Elle prit alors le nom de Pagode de la Sauvegarde de la Patrie. Elle est typique des pagodes de cette époque, avec son architecture « Cong » (en forme de H renversé à l’intérieur) et «Quoc» (en forme de carré à l’extérieur ) et témoigne de l’apogée de l’art de la sculpture sur bois qui se développa à partir du XIe siècle. Les artisans de l’époque travaillaient sur du bois de jacquier qu’ils laquaient et doraient.

    A l’intérieur, nous trouvons les composantes typiques de pagodes tonkinoises de l’époque, avec le Bai Duong (salle de culte), le Tam Bao (le sanctuaire) et deux galeries ou Thap Dien, mais aussi avec le mélange habituel des figures bouddhiques et taoïstes. Ainsi, dans la première salle, se dressent les deux inévitables Ho Phap, protecteurs de la loi bouddhique ; l’un symbolise la Méchanceté, l’autre la Sagesse.

    Assimilés ici dans les croyances populaires aux protecteurs de la région, ils aidaient les âmes à passer l’examen pour accéder soit à l’enfer, soit au Ciel. On trouvera ensuite, dans les salles suivantes les statues classiques bouddhistes, dont un beau Bouddha dans le Nirvana, ainsi que l’autel de «Monsieur le Tigre», situé en dessous des saints bouddhistes, car il est le protecteur du Sol.

    Après la prière , le fidèle va brûler ses offrandes en papier dans un petit four situé à l’extérieur.
    Dans le petit cimetière, situé au nord du temple, sont enterrés les bonzes. On enterre d’abord les bonzes en pleine terre, puis au bout de trois ans on déterre les os, en prenant bien soin de ne pas perdre ( cela pourrait amener des malédictions sur la famille du défunt ), et on enterre ces os dans un stupa ( appelé «thap» ) à raison de quatre bonzes par stupa.

    L’Opéra de Hanoi


    Construit en 1911, l’opéra municipal de Hanoi s’inspire de l’architecture de l’opéra de Paris.

    Sa grande salle offre 900 places. Ce chef-d’œuvre culturel a été réalisé par les architectes Broger et Harloy. En 1997, avec l’assistance du gouvernement français, l’opéra a été remis à neuf. Il peut maintenant accueillir toutes sortes de variétés artistiques grâce à ses nouveaux équipements sophistiqués.
    L’opéra donne sur une jolie place, au carrefour des axes Trang Tien et Hang Khay.

    C’est là que, le 17 août 1945, la population de Hanoi a assisté à l’apparition du drapeau rouge à étoile d’or au balcon du deuxième étage de l’opéra. C’est aussi le point de départ de la grande manifestation soutenant la Révolution d’Août.


    Temple de Ngoc Son


    La Pagode de Ngoc Son se trouve sur l’îlot du mont de jade ( ??o Ng?c ) dans le lac de l’épée restituée ( H? Hoàn Ki?m ). Il fut construit sous la dynastie des Tr?n ( 1225-1400 ) dans le but de vouer au culte du héros national Tr?n H?ng Ð?o et des grands maîtres déifiés de la littérature . On trouve sur les deux côtés du portique frontal deux caractères chinois “Phúc ( Bonheur )” et “L?c ( Prospérité )” établis selon les modèles tracés par l’illustre lettré du XIXè siècle Nguy?n V?n Siêu.

    Derrière ce portique, se trouvent la tour du pinceau et le socle de l’encrier en l’honneur de la civilisation de la nation vietnamienne suivies par un pont peint en pourpre et connu sous le nom poétique “Thê Húc ( c?u ?ón n?ng ban mai ) ( Au devant des lueurs matinales )”.

    C’est sur cet îlot que les gens talentueux ont eu, à travers des paysages extraordinaires de l’inspiration pour laisser des vers immortels tels que ceux-ci:

    G??m r?t khí thiên ng?i t?a n??c
    V?n hoà tr?i ??t th? tây non

    Reflétant l’âme sacrée de la nation, l’épée miroite comme les ondes de la rive
    Etant en accord avec le Ciel et la Terre, les lettres perdurent avec l’âge des montagnes

    Pagode au pilier unique


    La Pagode au Pilier Unique est une pagode située dans le district de Ba Dinh, au nord-ouest de la ville de Hanoï au Viêt Nam. Elle a été construite par l’empereur Lý Thái Tông, qui régna de 1028 à 1054. Elle fut reconstruite au XIIIe siècle, détruite par les Français au XXe siècle et reconstruite par le nouveau gouvernement vietnamien. A l’origine elle était au centre d’un ensemble de pagodes, elle était plus grande et son pilier était en bois de teck et non en béton comme actuellement.
     

    De nombreuses légendes relatent l’histoire de la pagode. L’empereur Lý Thái Tông l’aurait fait construire à la suite d’un rêve lui annonçant la naissance d’un fils présenté par une déesse sur une fleur de lotus.

    Environs de Hanoi
    Les environs d’Hanoi offrent quelques uns de plus beaux paysages de plaine du Vietnam. Enveloppée du vert tendre des rizières la plupart de l’année, la région abrite quantité de sites historiques et culturels. Parmi les plus célèbres, et les plus sacrés aussi, la pagode des Parfums accueille chaque année plusieurs millions de pèlerins venus de tout le pays, qui pour beaucoup viennent se recueillir dans les pagodes de Tây Phuong, Thày, Van Phuc et But Thap… Autre richesse de la région, son folklore et ses fêtes.

    Ainsi flotte-t-il des airs de quan ho dans toute la province de Bac Ninh dès le 13e jour du 1er mois lunaire, date du début de la fête de Lim…

    Pagode des parfums


    La Pagode des Parfums est un complexe de sanctuaires - pagode du Chemin du Ciel (Thien Chu), pagode du Purgatoire (Giai Oan Chu), pagode de l'Empreinte parfumée (Huong Tich Chu) - construits sur les falaises calcaires du mont Huong Tich (mont de l'Empreinte parfumée).

    C'est l'un des sites religieux le plus important pour les bouddhistes du Vietnam. Tous les printemps, après le Nouvel An vietnamien, des milliers de pèlerins affluent sur cette terre sacrée pour prier et souhaiter la santé, la prospérité à leurs proches pour la nouvelle année.

    Village de la soie de Van Phuc


    On entend parler de Van Phuc, le fameux "Village de la soie", où se transmet depuis plus d''un millénaire un artisanat qui a fait sa notoriété bien au-delà des frontières nationales. Par contre, peu nombreux sont ceux qui connaissent son glorieux passé révolutionnaire.

    "Nang Sai Gon anh di mà chot mat/ Boi vi em mac ao lua Hà Dông" (Je vais sous le soleil de Saigon sans avoir chaud car tu portes ta robe en soie de Hà Dông). Depuis très longtemps, la soie de Van Phuc (actuellement ville de Hà Dông, province de Hà Tây) est synonyme de beauté et d''élégance féminines. Cette soie est en effet auréolée d''un certain prestige. Tellement légère qu''on l''oublie quant on la porte.

    Et aussi un immense pouvoir de séduction sur les hommes, ce qui n''est pas la moindre de ses vertus. Situé au bord de la rivière Nhuê, à une dizaine de kilomètres à l''ouest de Hanoi, le village de Van Phuc développe et transmet cet artisanat depuis 12 siècles.

    Héritage ayant une longue histoire
    Selon la tradition orale, les premières implantations humaines au bord de la rivière Nhuê remontent à 1.200 ans. En 874, sous la domination chinoise, l''épouse d''un mandarin de la dynastie des Tang, en poste au Vietnam, enseigna aux gens de Van Phuc la sériciculture et le tissage de la soie.

    Au fil du temps, ce métier n''a cessé de se développer, devenant le principal gagne-pain des villageois. Sous la dynastie des Nguyên, la soie de Van Phuc était considérée comme un produit de luxe. A cette époque, le village fabriquait 4 types de tissus : brocatelle ( gâm ), réservée à la cour royale, soie ( lua ), gaze ( sa ) et ( quê ).

    Sous la domination française, la soie de Van Phuc a commencé à être connue à l''étranger. Elle a été présentée aux foires de Marseille et Paris en 1931 et 1938. Et pendant 30 ans, de 1958 à 1988, le pays en exportait encore vers les pays d''Europe de l''Est.

    Pagode de But Thap


    Il s'agit d'une des plus grandes pagodes du Vietnam et sans doute la plus belle. La pagode fut construite au XIè siècle, elle fut agrandie et rénovée sous le règne du roi Lê Than Tông. La mère de ce roi s'y retira à la mort de son fils.
    But Thap signifie en vietnamien "Tour en forme de pinceau à calligraphie". En effet, à l'époque de sa fondation, il était d'usage que les pagodes comportassent une tour. Cette tradition architecturale disparut au cours des siècles qui suivirent.
    La beauté et la magnificence de cette pagode tiennent tant à l'ampleur et à l'harmonie de la construction qu'aux oeuvres qu'on y trouve : statues, mobiliers... ainsi qu'aux admirables sculptures et aux nombreux bas-reliefs.

    Village de métier traditionel de menuisière de Dong Ki


    Le village de Dong Ky, dans la province de Bac Ninh, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Hanoi. Le village de Dông Ky est réputé depuis toujours pour les travail de bois et ses fins sculpteurs. Aujourd'hui le village continue cette tradition, de nombreux étrangers viennent acheter les meubles et mobiliers. Le travail du bois fait la richesse du village, comme en témoigne la construction du Dinh, la pagode et un temple.

    Grâce à sa prospérité à l'artisanat dans le métier traditionnel du bois qui est transmis de père en fils qui a rapporté aux habitants de Dông Ky mieux que dans d'autres régions rurales du Nord.

    Village de métier traditionel de peinture de Dong Ho


    Loin de 40 km à l'ouest de Hanoi, le village Dong Ho est situé à Thuan Thanh, Bac Ninh province.

    Depuis des générations, le village de Dong Ho fait référence aux peintres et artistes vietnamiens traditionnels. Dong Ho est renommé pour ses uniques peintures sur bois, recherchées par de nombreux connaisseurs en provenance du Vietnam et de l’étranger.

    Village de métier traditionel de poterie de Bat Trang


    L’art de la poterie est l’une des traditions les plus anciennes du Vietnam. Près de Hanoi se situe le village de Bat Trang, littéralement « village des bols », le plus ancien et le plus connu village de potiers du Vietnam.
    Bat Trang près de Hanoi serait le village de céramique le plus ancien du pays; selon les archives historiques, ces produits étaient connus avant le XVè siècle.

    A Bat Trang, Il existe des milliers de fours de poterie. Plus d'un four par famille. Depuis des décennies, la vie du village est rythmée par les flammes qui dansent jour et nuit dans des milliers de fours de poterie.
    Depuis des siècles, la tradition et les secrets du métier sont transmis d'une génération à l'autre. Les artisans d'aujourd'hui utilisent toujours les tours pour créer de la poterie. Les produits sont séchés dans les fours en brique puis peints à la main.

    Ancient village de Duong Lam


    Duong Lam est un village situé à 4km du chef-lieu de Son Tay, province de Ha Tay. Caractéristique: C’est dans le hameau de Duong Lam que sont nés les rois Phung Hung et Ngo Quyen. Aujourd’hui, de temples leur sont dédiés dans le village.


    Les collines Hum et Guom sont situées près du stade où les deux rois s’entraînaient aux arts martiaux et gardaient leurs éléphants et leurs chevaux. On y trouve aussi le tombeau de Man Thien, qui serait la mère des deux Sœurs Trung.
    À Duong Lam, il y a aussi la Pagode Mia, classée monument historique. Elle recèle en effet près d’une centaine de statues bouddhiques, y compris celle de Tantrayana, la plus belle d’entre toutes.

      

    SOURCES : SUPER BLOG -http://asiaqueentour.com/fr/Destination/Vietnam/Hanoi.html

      

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique