• LES OURS EN PELUCHE + COMPTINE

     

     

     

     

     

    TEDDY BEAR 1940

     

     

     

    Chacun de nous à un tendre souvenirs de son ours d'enfance,

    qui n'a pas eu pour s'endormir une douce peluche

    à qui l'on confiait tous nos secrets ?

    nos joies et nos peines....

    et pour certains nos peurs nocturnes...!!

    Voici ici une pré-sélection, car

    je vais étoffer cette catégorie au fur et à mesure

    de mes trouvailles photos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    BING 1920

     

     

     

     

     

     

     

     

    FADAP 1930

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    FADAP 1930

     

     

     

     

     

     

     

    FADAP 1935

     

     

     

     

    FADAP 1935/40

     

     

     

     

     

     

     

    STEIFF LONG NEZ 1920

     

     

     

     

     

     

    THIENNOT 1920/1925

     

     

     

     

     

    OLIS 1950

     

     

     

     

     

    OLIS 1955

     

     

     

     

     

    PINTEL 1921

     

     

     

     

     

     

     

    PINTEL 1925

     

     

     

     

     

     

     

    PINTEL 1929

     

     

     

     

     

     

     

    PINTEL 1930

     

     

     

     

     

    PINTEL 1935

     

     

     

     

    PINTEL 1940

     

     

     

     

     

    OURS MARQUE INCONNUE 1940

     

     

     

     

     

     

    OURS MARQUE INCONNUE LONG NEZ 1940

     

     

     

     

     

     

     

    OURS MARQUE INCONNUE 1930

     

     

     

     

     

     

     

    OURS MARQUE INCONNUE 1930

     

    YEUX EN BOUTONS

     

     

     

    je ne peux pas résister de vous compter une petite histoire d'ours

     

     

     

     

     





    J’ai compris que j’étais vieux

    le jour où je me suis retrouvé

    dans la vitrine d’un antiquaire.

    J’ai été fabriqué en Allemagne.

    Mes tout premiers souvenirs

    sont assez douloureux.

    J’étais dans un atelier et l’on me cousait les bras

    et les jambes pour m’assembler.

    Quand mes yeux furent cousus à leur tour,

    j’eus mon premier aperçu d’un être humain.

    Une femme souriante me tenait dans ses mains. Elle disait :

    « Regardez-moi celui-là, s’il n’est pas mignon ! »

    Puis je fus emballé et mis dans une boîte.

     

     

     

     

     
     

     

     

     

    Le second visage dont je me souvienne

    est celui d’un petit garçon qui sourit en me serrant contre lui.

    Je compris ensuite que ce garçon s’appelait David,

    que c’était son anniversaire et que j’étais son cadeau.

    Oskar, le meilleur ami de David,

    habitait sur le palier.

    Ils passaient la plupart de leur temps ensemble,

    à jouer et à échanger des histoires et des blagues.

    Ils me baptisèrent Otto.

    Un jour, ils se mirent en tête de m’apprendre à écrire.

    Mais avec mes pattes maladroites je renversai l’encrier

    et m’éclaboussai la figure d’encre violette.

    J’allais garder cette tache le restant de ma vie.

    Comme cette tentative était un échec,

    les garçons allèrent chercher la machine à écrire

    du père de David, qui était plus facile à manier.

    On s’amusait bien. J’étais utile aux garçons

    pour toutes sortes de bonnes blagues.

    Ils me déguisaient en fantôme,

    me suspendaient à une corde et me promenaient

    devant la fenêtre

    de Madame Schmidt, la vieille dame du dessous.

    Un jour, David arriva avec une étoile jaune sur sa veste.

    Oskar demanda à sa maman : « Mutti, regarde l’étoile

    de David, est-ce que tu pourrais m’en faire

    une comme ça ? »

    « C’est impossible », répondit-elle. « Parce que tu n’es

    pas juif. »

    « C’est quoi, être juif ? » demanda Oskar.

    « Les juifs sont différents, ils ont une autre religion,

    le gouvernement est contre eux et leur rend la vie

    très difficile. C’est injuste et très triste, on les oblige

    à porter cette étoile pour les reconnaître. »

    Et ce fut un jour atrocement triste lorsque

    des hommes en manteau de cuir et d’autres

    en uniforme vinrent chercher David et ses parents.



    Juste avant d’être emmené, David me donna

    à son meilleur ami, Oskar.

    Du haut du balcon, Oskar et moi nous vîmes

    David et bien d’autres gens qui portaient

    des étoiles jaunes. Ils furent poussés dans des camions

    et emmenés vers une destination inconnue.

    Oskar se sentait désormais seul.

     

     

     

     

     

     

    Chaque soir, il me demandait : « Tu sais où est David ? »

    Et il se mettait à parler de tous les bons

    moments que nous avions passés ensemble.

    Un autre jour de tristesse fut celui où nous allâmes

    tous à la gare dire au revoir au père d’Oskar.

    Appelé par l’armée, il partait pour le front

    où la guerre faisait rage.

    Puis les bombardements commencèrent.

    Les sirènes donnaient l’alerte du haut des toits

    et nous devions descendre aussi vite que nous

    le pouvions nous mettre à l’abri dans la cave.

    Des quartiers entiers étaient pulvérisés.

    Au milieu des ruines et des incendies gisaient

    d’innocentes victimes. Un jour, une explosion

    soudaine me projeta en l’air dans un

    nuage de fumée. Je perdis connaissance.

    Au bout de combien de jours ai-je retrouvé

    mes esprits ? Je me suis réveillé sur une pile

    de débris carbonisés. Tout autour de moi

    il n’y avait que des ruines.

    Arrivèrent des tanks et des soldats.

    J’entendis des fusillades. J’étais au milieu

    d’un violent combat.

    Soudain un soldat avec un visage très sombre

    s’arrêta devant moi et me regarda, l’air saisi.

    Il me souleva.

     

     

     

     

     

     

     

    A cet instant précis, je sentis une douleur

    fulgurante me traverser le corps. Le soldat,

    qui me tenait contre sa poitrine, s’effondra

    en gémissant. Nous avions été touchés

    par une balle. Deux hommes arrivèrent

    et nous emmenèrent sur un brancard.

    Le soldat blessé, un G.I. américain,

    m’étreignait toujours contre sa poitrine ensanglantée.

    Il s’appelait Charlie…

    On nous emmena dans un hôpital et il

    me garda près de lui. Son état s’étant amélioré,

    il recousit la déchirure causée par la balle…

    Il disait à tout le monde « Regardez

    cet ours en peluche, croyez-le ou non,

    il m’a sauvé la vie !

    Quand le G.I. Charlie fut finalement décoré,

    il épingla sa médaille sur ma poitrine.

    L’histoire fit le tour des journaux, on voyait

    ma photo partout. Je fus fier de toute cette attention.

    Charlie me rebaptisa Alamo et je devins

    la mascotte de son régiment.

     

     

     

     

     

     

    Une fois passé l‘émotion, Charlie guérit,

    Il prit le chemin de son pays, oubliant

    Sa mascotte trop heureux de rentrer chez lui.

    meurtri, déchiré par endroits,

    couvert de boue, j’atterris dans les ordures.

    Le lendemain matin, je fus ramassé par une

    vieille femme qui faisait les poubelles.

    Elle me mit dans une poussette bancale

    « Je tenterai bien un collectionneur », se dit-il à lui-même

    Prenant place dans la vitrine de son magasin.

    Je restai assis là, à regarder le monde passer

     

     

     

     

     

     

    ET SI LES OBJETS AVAIENT UNE AME ...!! ?

     

     

     

      

    SOURCES mERVEILLEUX BLOG de TANAGRA

    http://polichinelle.vefblog.net/cat22/

     

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