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Par Dona Rodrigue le 26 Octobre 2011 à 13:12
LES OURS EN PELUCHE + COMPTINE
TEDDY BEAR 1940
Chacun de nous à un tendre souvenirs de son ours d'enfance,
qui n'a pas eu pour s'endormir une douce peluche
à qui l'on confiait tous nos secrets ?
nos joies et nos peines....
et pour certains nos peurs nocturnes...!!
Voici ici une pré-sélection, car
je vais étoffer cette catégorie au fur et à mesure
de mes trouvailles photos
BING 1920
FADAP 1930
FADAP 1930
FADAP 1935
FADAP 1935/40
STEIFF LONG NEZ 1920
THIENNOT 1920/1925
OLIS 1950
OLIS 1955
PINTEL 1921
PINTEL 1925
PINTEL 1929
PINTEL 1930
PINTEL 1935
PINTEL 1940
OURS MARQUE INCONNUE 1940
OURS MARQUE INCONNUE LONG NEZ 1940
OURS MARQUE INCONNUE 1930
OURS MARQUE INCONNUE 1930
YEUX EN BOUTONS
je ne peux pas résister de vous compter une petite histoire d'ours
J’ai compris que j’étais vieux
le jour où je me suis retrouvé
dans la vitrine d’un antiquaire.
J’ai été fabriqué en Allemagne.
Mes tout premiers souvenirs
sont assez douloureux.
J’étais dans un atelier et l’on me cousait les bras
et les jambes pour m’assembler.
Quand mes yeux furent cousus à leur tour,
j’eus mon premier aperçu d’un être humain.
Une femme souriante me tenait dans ses mains. Elle disait :
« Regardez-moi celui-là, s’il n’est pas mignon ! »
Puis je fus emballé et mis dans une boîte.
Le second visage dont je me souvienne
est celui d’un petit garçon qui sourit en me serrant contre lui.
Je compris ensuite que ce garçon s’appelait David,
que c’était son anniversaire et que j’étais son cadeau.
Oskar, le meilleur ami de David,
habitait sur le palier.
Ils passaient la plupart de leur temps ensemble,
à jouer et à échanger des histoires et des blagues.
Ils me baptisèrent Otto.
Un jour, ils se mirent en tête de m’apprendre à écrire.
Mais avec mes pattes maladroites je renversai l’encrier
et m’éclaboussai la figure d’encre violette.
J’allais garder cette tache le restant de ma vie.
Comme cette tentative était un échec,
les garçons allèrent chercher la machine à écrire
du père de David, qui était plus facile à manier.
On s’amusait bien. J’étais utile aux garçons
pour toutes sortes de bonnes blagues.
Ils me déguisaient en fantôme,
me suspendaient à une corde et me promenaient
devant la fenêtre
de Madame Schmidt, la vieille dame du dessous.
Un jour, David arriva avec une étoile jaune sur sa veste.
Oskar demanda à sa maman : « Mutti, regarde l’étoile
de David, est-ce que tu pourrais m’en faire
une comme ça ? »
« C’est impossible », répondit-elle. « Parce que tu n’es
pas juif. »
« C’est quoi, être juif ? » demanda Oskar.
« Les juifs sont différents, ils ont une autre religion,
le gouvernement est contre eux et leur rend la vie
très difficile. C’est injuste et très triste, on les oblige
à porter cette étoile pour les reconnaître. »
Et ce fut un jour atrocement triste lorsque
des hommes en manteau de cuir et d’autres
en uniforme vinrent chercher David et ses parents.
Juste avant d’être emmené, David me donna
à son meilleur ami, Oskar.
Du haut du balcon, Oskar et moi nous vîmes
David et bien d’autres gens qui portaient
des étoiles jaunes. Ils furent poussés dans des camions
et emmenés vers une destination inconnue.
Oskar se sentait désormais seul.
Chaque soir, il me demandait : « Tu sais où est David ? »
Et il se mettait à parler de tous les bons
moments que nous avions passés ensemble.
Un autre jour de tristesse fut celui où nous allâmes
tous à la gare dire au revoir au père d’Oskar.
Appelé par l’armée, il partait pour le front
où la guerre faisait rage.
Puis les bombardements commencèrent.
Les sirènes donnaient l’alerte du haut des toits
et nous devions descendre aussi vite que nous
le pouvions nous mettre à l’abri dans la cave.
Des quartiers entiers étaient pulvérisés.
Au milieu des ruines et des incendies gisaient
d’innocentes victimes. Un jour, une explosion
soudaine me projeta en l’air dans un
nuage de fumée. Je perdis connaissance.
Au bout de combien de jours ai-je retrouvé
mes esprits ? Je me suis réveillé sur une pile
de débris carbonisés. Tout autour de moi
il n’y avait que des ruines.
Arrivèrent des tanks et des soldats.
J’entendis des fusillades. J’étais au milieu
d’un violent combat.
Soudain un soldat avec un visage très sombre
s’arrêta devant moi et me regarda, l’air saisi.
Il me souleva.
A cet instant précis, je sentis une douleur
fulgurante me traverser le corps. Le soldat,
qui me tenait contre sa poitrine, s’effondra
en gémissant. Nous avions été touchés
par une balle. Deux hommes arrivèrent
et nous emmenèrent sur un brancard.
Le soldat blessé, un G.I. américain,
m’étreignait toujours contre sa poitrine ensanglantée.
Il s’appelait Charlie…
On nous emmena dans un hôpital et il
me garda près de lui. Son état s’étant amélioré,
il recousit la déchirure causée par la balle…
Il disait à tout le monde « Regardez
cet ours en peluche, croyez-le ou non,
il m’a sauvé la vie !
Quand le G.I. Charlie fut finalement décoré,
il épingla sa médaille sur ma poitrine.
L’histoire fit le tour des journaux, on voyait
ma photo partout. Je fus fier de toute cette attention.
Charlie me rebaptisa Alamo et je devins
la mascotte de son régiment.
Une fois passé l‘émotion, Charlie guérit,
Il prit le chemin de son pays, oubliant
Sa mascotte trop heureux de rentrer chez lui.
meurtri, déchiré par endroits,
couvert de boue, j’atterris dans les ordures.
Le lendemain matin, je fus ramassé par une
vieille femme qui faisait les poubelles.
Elle me mit dans une poussette bancale
« Je tenterai bien un collectionneur », se dit-il à lui-même
Prenant place dans la vitrine de son magasin.
Je restai assis là, à regarder le monde passer
ET SI LES OBJETS AVAIENT UNE AME ...!! ?
SOURCES mERVEILLEUX BLOG de TANAGRA
http://polichinelle.vefblog.net/cat22/
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