• Le royaume de Hongrie était un des plus grand états en Europe, plus gros que la France.

     

     

     

     

    Vers l’an 1000, le royaume de la Hongrie, était l’un des plus grands états en Europe, plus grand que la France. Il a émergé en 1000, quand la principauté de la Hongrie, fondée en 896, a été reconnu comme royaume.

    Le royaume étaitt composé des frontières actuelles de la Hongrie, de la Transylvanie (en Roumanie), de la Slovaquie, du Carpatho Ruthenia (en Ukraine), de la Vojvodina (en Serbie), du Burgenland (en Autriche), du Slavonia, de la Croatie, de la Dalmatie (Croatie), et quelque autres territoires environnant la Hongrie.

     

     

     

     

    Parmi le premiers à arriver étaient les huns, qui ont bâti un empire puissant sous Attila le Hun. Attila a été considéré comme le chef ancestral des Hongrois, cependant, cette affirmation est rejetée aujourd’hui par les la plupart des érudits. Tandis que plusieurs clans occupèrent la région, aucun n’a pût créer un état durable dans la région jusqu’à ce que les Hongrois fraîchement unifiés mené par Árpád s’installèrent dans le bassin Carpathien commençant en 895.

     

     

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    St Etienne Ier de Hongrie.
    Premier roi de Hongrie de la dynastie arpadienne, Saint Stephen Ier ou Etienne de Hongrie ou Szent István est le fondateur du royaume de Hongrie.

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    Main droite du roi, original

    Vajk ou « Vaïk » de son vrai nom, fils de Géza, « duc des Magyars », se convertit au catholicisme romain avec son père vers l'âge de dix ans (985) et prend alors pour nom de baptême le nom d'Étienne (István en hongrois). Il est éduqué par Adalbert de Prague et ses disciples qui organisent l'Église hongroise. Il épouse la fille du duc Henri II de Bavière, Gisèle, également considérée comme sainte, fin 995 ou début 996, puis devient « duc des Magyars » à la mort de son père en 997.

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    Le Prince Émeric, en hongrois Imre, en allemand Emmerich, appelé aussi Henricus (Székesfehérvár, 1007 (1000?) – Veszprém, 2 septembre 1031) était le fils de Saint Stephen I , premier roi chrétien de Hongrie et de Gisèle de Bavière. Il eut pour précepteur le moine bénédictin Gérard (Gellert), futur évêque de Csanád, qu'Étienne aurait retenu d'un pèlerinage en Terre Sainte pour qu'il assure l'éducation de son fils.

     

    Les premiers rois du royaume étaient de la dynastie de Árpád, et le premier roi chrétien était Stephen I de Hongrie qui a été canonisée en tant que saint.

    En 1241, la Hongrie a été envahie par les Mongoles et tandis que les premières batailles finirent par des victoires Hongroises, les Mongoles détruisirent finalement l’armée Hongroise à la bataille de Mohi.

    L’âge d’or du royaume Hongrois fut pendant le règne de Matthias Corvinus, le fils de John Hunyadi. Son surnom était « Matthias le juste », mais c’est seulement une légende. Il a amélioré l’économie Hongroise et a pratiqué une diplomatie astucieuse au lieu d’action militaire.

    Au début des années 1500, la Hongrie a été conquise par l’empire Ottoman. Après leur départ, les Habsbourg ont dominé le royaume Hongrois. La prochaine souverain de la Hongrie fut l’empereur autrichien Charles VI. Tout au long du XVIIIème siècle, le royaume de la Hongrie a eu son propre régime (Parlement) et constitution, mais les membres du Conseil du Gouverneur ont été nommés par le monarque de Habsbourg, et l’établissement économique, la chambre Hongroise, relevait directement de la chambre à Vienne. Après le compromis austro-hongrois de 1867, l’empire Habsbourg est devenu « double-monarchie » de l’Autriche-Hongrie. Cet arrangement a duré jusqu’en 1918, suivant la Première Guerre Mondiale. Les nouvelles frontières établies en 1920 par le Traité de Trianon ont cédé 72% du territoire historiquement hongrois aux états voisins. Laissant la Hongrie avec ce que nous savons d’elle aujourd’hui.

    Transitioning dans la République

    Après son occupation de la Hongrie en 1944, l’Union Soviétique a imposé des conditions strict lui permettant de saisir les biens matériel et de controller les affaires intérieures.

    Révolution 1956

    Le 23 octobre 1956 une démonstration d’étudiant pacifique à Budapest a produit une liste de 16 demandes de réforme et de plus grande liberté politique. Lorsque les étudiants ont essayé d’annoncer ces demandes, les forces de l’ordre ont fait quelques arrestations et essayé de disperser la foule avec le gaz lacrymogène. Quand les étudiants ont essayé de libérer ceux arrêtés, la police a ouvert le feu sur la foule, ce qui entraina une série d’événements qui ont mené à la révolution hongroise.

    La transition de la Hongrie à une démocratie a un modèle occidental était une des plus simple parmi les pays de l’ancien bloc soviétique.

     

     

     

    (Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Kingdom_of_hungary)

      

      

      

      

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  • La France rattrapée par la crise

     

    Le Krach de Wall Street en 1929 a provoqué une crise sans précedent aux Etats-Unis et en Europe. La France ne fut touchée par la crise économique qu'à l'automne 1931. Les politiques demeurèrent impuissants face à cette situation nouvelle, et ne surent prendre les mesures appropriées.

    L'une des nombreuses manifestations de chômeurs

    En France, la crise se manifeste par une baisse de l'activité économique. Les entreprises constatent une diminution des ventes et les bénéfices chutent. Aussi, deux millions de salariés sont victimes de licenciement, ce qui provoque une chute de leur pouvoir d'achat. Le chômage s'aggrave pour atteindre le nombre record de 890 000 demandeurs d'emploi en 1935.

    Face à cette crise dont ils perçoivent mal les causes, les gouvernements sont désarmés. Le gouvernement Daladier tente une politique de diminution des dépenses de l'Etat jusqu'en 1935, ce qui multiplie les mécontentements. Il cherche à protéger la monnaie, ce qui présente un double inconvénient: la baisse des salaires des fonctionnaires et celle des pensions des anciens combattant, très nombreux dans cette France d'entre-deux-guerres. Le gouvernement perd peu à peu la confiance du peuple.

    L'émeute dans Paris en 1934

    La population commencent alors à soupçonner le gouvernement de corruption. Le 6 février 1934, l'extrême droit et les anciens combattants envahissent les rues de Paris et protestent contre les scandales politico-financiers, notamment l'affaire Stavisky. La manifestation tourne à l'émeute. Lorsque le groupe tente de prendre d'assaut le Palais-Bourbon, la police, débordée, tire sur la foule. Le bilan est lourd: 16 morts et plus de 500 blessés. Daladier est contrait à la démission.

    C'est à partir de ce moment-là que les partis de gauche se sont rapprochés, unis dans la même crainte des ligues d'extrême droite et campant sur une ligne pacifiste.

    cc

    Léon Blum

    Tous ces événements conduisent le Front Populaire à la victoire aux élections législatives le 4 juin 1936. Léon Blum est appelé à former un nouveau cabinet. C'est la première fois que la France se dote d'un gouvernement socialiste. Celui-ci se distingue par deux innovations : la création d'un sous-secrétariat d'Etat aux Loisirs et aux Sports, confié à Léo Lagrange, et la participation de trois femmes au ministère, alors qu'elles n'ont pas encore le droit de vote.

    Entre 1936 et 1937, Léon Blum et son équipe ont instauré de grandes réformes sociales: reconnaissance des syndicats et du droit de grèves, la création des auberges de jeunesse, l'augmentation des salaires des ouvriers, et surtout la semaine de travail limité à 40 heures.

    Sans oublier les deux semaines de congés payés par an.

     

    Mais tout va trop vite. L'echec est inévitable. Malgré les audacieuses réformes de Blum, dès 1936, de grandes grèves bousculent le pays.

     

    Roger Salengro

    Et un problème n'arrivant pas seul, à 46 ans le ministre de l'Intérieur du gouvernement Léon Blum, Roger Salengro, se suicide en novembre 1936. Harcelé par la presse d'extrême-droite qui l'accuse d'avoir trahi la France pendant la guerre 14-18, le ministre s'est donné la mort en s'asphyxiant au gaz.

    En 1937, le pays est toujours torturé par la crise économique. Léon Blum doit trouver une solution et tenter de faire le ménage. Il demande alors les pleins pouvoirs financiers, que la Chambre vote mais que le Sénat lui refuse à deux reprises. Le 22 juin 1937, le gouvernement remet sa démission. C'est la fin du Front populaire.

    Camille Chautemps

    Camille Chautemps reprend la direction du gouvernement en 1937, tentant de poursuivre l'expérience du Front populaire en adoucissant les modalités, mais en renforcant le combat contre l'extrême droite. Toutefois, il échoua tout comme Léon Blum, en mars 1938. Blum revient alors à la tête du gouvernement.

    Les dictateurs menacent la paix

    Du chaos qui suivit la Première Guerre mondiale naquit une nouvelle race de tyrans. Leur ambition commune était de contrôler leurs concitoyens à l'aide d'un parti unique et d'édifier "un homme nouveau" au prix parfois de la mort de millions d'êtres humains. Ils présentent une stratégie et des idées différentes, mais ils possèdent la même volonté de maîtriser totalement leur pays, et l'ensemble de la population, voire plus encore.

     

    Joseph Staline

    Après la mort de Lénine, en 1924, Joseph Staline prend la tête du Parti communiste au pouvoir en URSS. Il utilise les désaccords de ses rivaux et parvient à se débarasser de Léon Trotski. Puis il lance son premier de ses 5 plans quinquennaux d'industrialisation. Pour améliorer la productivité agricole, il met en demeure les paysans propriétaires de leurs terres de les céder sous peine d'être exilés, condamnés aux travaux forcés ou exécutés.

    En 1933, Staline a collectivisé plus de 80% des fermes soviétiques au prix de la mort de millions de paysans opposés à la collectivisation, qui sont assassinés ou déportés. Staline traque ensuite ses adversaires au sein du parti et exil près de 35 000 hommes.

     

     

    La crainte du communisme est le terreau dans lequel s'enracinent les dictatures des autres pays.

    Benito Mussolini

    Benito Mussolini en a pris le prétexte pour s'installer au pouvoir en 1922. L'Italie vit alors en autarcie (ses frontières sont économiquement fermées), le seul parti autorisé étant le parti fasciste, et la jeunesse est enrégimentée. En 1935, dans l'espoir de donner au régime la gloire militaire de l'Empire romain, le Duce jette son dévolu sur l'Ethiopie. Moins d'un an plus tard, l'empereur d'Ethiopie est vaincu.

     

     

    De tous les régimes autoritaires ou totalitaires de l'entre-deux-guerres, le régime nazi est sans conteste le plus brutal.

    Le choc de la crise économique des années 30 est plus violent en Allemagne que dans les autres pays de l'Europe de l'ouest. Hitler arrive sur la scène politique et s'impose rapidement grâce à sa personnalité, ses talents d'orateurs, et sa capacité à tenir les foules en haleine.

    Le parti national-socialiste obtienne un tiers des voix aux élections présidentielles en 1932. Hitler est appelé à la chancellerie par Hindenburg en janvier 1933. Au cours des premiers mois, Hitler abolit la République en suspendant les pouvoirs du Reichtag, pourchasse les partis politiques d'opposition et les syndicats, et instaure la censure. Des nazis en chemises brunes s'attaquent aux juifs, aux communistes, aux socialistes, et aux intellectuels.

    En février 1933, l'incendie du Reichtag, le Parlement allemand, permet aux nazis de mettre le parti communiste hors-la loi et d'arrêter plusieurs milliers de militants. En effet, un communiste est retrouvé sur les lieux. Le parfait bouc-émissaire pour Hitler et le moyen d'écraser ses opposants.

     

    La politique d'oppression d'Hitler progresse de manière exponentielle avec la création du premier camp de concentration en mars 1933. Le commissaire nazi à la police de Munich, Heinrich Himmler, crée dans les locaux d'une ancienne usine de poudre à Dachau, un camp de concentration destiné aux prisonniers politiques.

    L'étape suivante est la création de la Gestapo, la police de répression. Sa principale mission est d'éliminer toute opposition au régime nazi. Aucun tribunal n'est habilité à contrôler ses activités. Elle se livrera aux pires exactions.

    Les autorités procèdent à des autodafés de livres considérés comme "déviants" et déclarent l'art moderne dégénéré. Heinrich Mann, Sigmund Freud, Albert Einstein, Kurt Tucholsky, Bertolt Brecht, Stefan Zweig, Paul Klee et bien d'autres s'exileront.

     

    En novembre 1933, les nazis emporte les élections législatives à 92%. Un référendum est également organisé où 95% des allemands se prononcent favorables à la politique extérieure menée par le parti national-socialiste.

    En septembre 1935, à Nuremberg, pendant le congrès du parti nazi, Hitler promulgue ses premières lois antisémites. Il prive les Juifs de la citoyenneté allemande et leur interdit aussi d'épouser ou de fréquenter des "Aryens".

    En mars 1936, l'Allemagne viole le traité de Versailles. Les troupes de la Wehrmacht occupent la zone démilitarisée de la Rhur. Si les puissances occidentales s'insurgent face à cette violation du droit international, elles ne prennent aucune mesure concrète pour contrer l'Allemangne.

    En mars 1938, Hitler réalise l'Anchluss après la démission forcée du chancelier autrichien, Hitler donne l'ordre à ses troupes d'envahir l'Autriche au petit matin. Les Autrichiens acclament les soldats du Reich qui ne rencontrent aucune difficulté à prendre possession du pays. Il proclamera la réunification de l'Autriche et de l'Allemagne au nom de "l'Anschluss". L'Autriche, nouveau pion sur l'échiquier nazi, devient la marche vers l'Est du Reich.

     

     

    L'Espagne aussi a trouvé un dictateur: le général Francisco Franco. En 1930, la chute de la monarchie espagnole donne naissance à une république fragile qui doit affronter des extrémistes de gauche et de droite. En juillet 1936, la guerre civile espagnole débute et prend une tournure abominable.

    Franco et les fascistes prétendent mener une croisade pour défendre l'Eglise et la monarchie. Rapidement les atrocités se multiplient, faisant des milliers de morts, surtout à Guernica. L'aide massive fournie par Mussolini et Hitler débouchera à l'instauration de la dictature de Franco en juillet 1939, pendant 36 ans.

     

     

    source : http://warly.free.fr/menu.php?page=4

     

     

     

     

     

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