• Le BON ROI RENE, Duc d'ANJOU, COMTE de PROVENCE (1434-1480)

      

      

    Le Roi René, dit "le bon roi René" fut duc d'Anjou, comte de Provence (1434-1480), duc de Bar (1430-1480), duc de Lorraine (1431-1453), roi effectif de Naples (1438-1442), titulaire de Sicile (1434- 1480) et roi nominal de Jérusalem. Deuxième fils de Louis II d'Anjou, roi de Sicile, et de Yolande d'Aragon, frère cadet du chimérique Louis III, il naquit le 16 janvier 1409 au château d'Angers, devant lequel on voit aujourd'hui sa statue, élevée au XIXème siècle et œuvre de David d'Angers. Orphelin à 9 ans, il fut marié à Isabelle, fille et héritière du duc Charles II de Lorraine, le 24 octobre 1420.

      

     

      

      

    Elevé par son oncle, le cardinal Louis de Bar, qui l'adopta, et par son beau-père, il succéda au premier en 1430 et au second en 1431. Fidèle au roi Charles VII, qui avait épousé sa sœur Marie, il assista, en 1429, au sacre de Reims et s'attira par là l'animosité du duc de Bourgogne Philippe le Bon. Celui-ci suscita alors contre lui un rival en Lorraine, Antoine de Vaudémont. Battu et fait prisonnier à Bulgnéville (juillet 1431), René, captif des Bourguignons, fut libéré contre ses fils Jean et Louis retenus comme otages. Son titre de duc de Lorraine lui fut confirmé à Bâle en 1434 par l'empereur Sigismond de Luxembourg.

      

     

    Le diagnostic des médecins au XVIIe siècle se base sur la prise de pouls, l’observation des urines, l’analyse minutieuse de l’état général du patient et de son environnement.

    Les connaissances, principalement issues de l'Antiquité, sont mêlées aux doctrines spirituelles et aux traditions médiévales. Parmi ces savoirs, la théorie des humeurs occupe une place majeure. Transmise depuis l'Antiquité par Hippocrate, elle explique que le corps, régulé par quatre humeurs, doit sa santé à l'équilibre de ces fluides. Ces humeurs sont mises en rapport avec la nature, les éléments, et plus tard, le tempérament du malade. Cette vision de la maladie et du corps humain donne une médecine dite « évacuante ». Des traitements tels que les saignées, l'administration des diurétiques, purgatifs, laxatifs, émétiques ou sudorifiques doivent permettre de rétablir l'équilibre en favorisant l'évacuation du mal.Chapelle de l'Hôtel-Dieu

      
    Accueillis dans des établissements de soins appelés le plus souvent hôtel-Dieu ou hospice, les malades pauvres sont soignés par des religieuses. A Baugé, la communauté des Hospitalières de Saint Joseph dispense des soins durant plus de 300 ans. Réparti dans deux salles communes, séparant hommes et femmes, chaque malade dispose d'un lit, une chaise percée, une table de nuit, un nécessaire en étain ainsi que du linge propre. Les malades reçoivent remèdes, repas et un encadrement spirituel quotidien.
    Domicilié en ville, le médecin consulte tous les jours les malades de l'Hôtel-Dieu de Baugé. Accompagné de l'hospitalière en chef et de la sœur pharmacienne, il leur remet après chaque examen une ordonnance où sont inscrits les recommandations et les traitements. Afin de préparer les remèdes, la communauté dispose d'un jardin de plantes médicinales. Utilisées fraiches ou sèches, Les simples sont plantées dans des parterres respectant un ordre précis.
    Basé sur les théories humorales, il est réparti en quatre carrés qui symboliseront les quatre éléments qui régulent les quatre humeurs du corps le tout orienté en fonction des quatre points cardinaux. Dans chaque parterre, des plantes sont sélectionnées en fonction de leur action sur ces humeurs tout en s'inspirant des drogues conservées dans l'apothicairerie.

     

    Mais cette décision fut contestée par Philippe le Bon qui l'emprisonna à nouveau (1435) et ne le libéra contre rançon qu'en 1437.

     

    Trois ans plus tôt, en 1434, la mort de son frère Louis III avait fait passer sur sa tête l'Anjou et la Provence, mais aussi des droits sur le royaume de Naples. Une fois libéré, il s'épuisa pendant trois ans à tenter de s'imposer à Naples où il s'était installé dès 1438. Mais, attaqué par Alphonse d'Aragon, assiégé plusieurs mois dans sa capitale (1441), il finit par renoncer à la lutte et rentra en France, ne gardant de son royaume que le titre (1442).

      

    Ami de toujours de Charles VII, il contribua à l'arrêt des luttes franco-anglaises, en jouant un rôle actif lors des négociations de Tours et en mariant sa fille Marguerite à Henri VI d'Angleterre en 1445 ; puis il participa aux côtés du roi à la reconquête des provinces perdues. Après la mort de sa femme, Isabelle de Lorraine, il tenta encore une fois, mais vainement, de faire valoir ses droits sur le royaume de Naples, transmit le duché de Lorraine à Jean de Calabre (1453) et confia l'administration du duché de Bar à son gendre Ferry II de Lorraine-Vaudémont (1456). Remarié à Jeanne de Laval, il renonça alors à la grande politique et partagea désormais sa vie entre les provinces qui lui restaient, l'Anjou et la Provence, voyageant de l'une à l'autre comme on le faisait couramment à l'époque, c'est-à-dire par la Loire et le Rhône, la jonction s'effectuant par route de Roanne à Lyon.

      

    Il s'attacha à restaurer leur prospérité économique et se consacra à la réforme de leur administration. En Provence notamment, furent créés, dans le domaine financier, un général des Finances (1442), un receveur général des Finances (1445-1453), un grand président de la Chambre des comptes (1460) et, pour tirer le meilleur profit du développement économique, un maître des ports (1471), percevant une taxe sur les blés, les peaux etc. ainsi qu'un général des Monnaies (1479).

      

      Le polissoir de Baugé a été retrouvé près du dolmen situé à Pontigné.

     Il fait parti des collections du musée de Baugé.

      

      

    Dans ses différentes résidences - en Anjou, son château des Ponts-de-Cé et le manoir bâti par lui à Chanzé, aux portes d'Angers, il se livra à l'étude et à la pratique des lettres, des arts et des sciences, car c'était un des esprits les plus cultivés de son temps et un mécène éclairé qui protégea les artistes, comme Nicolas Froment, l'auteur du Buisson ardent, cet admirable triptyque de la cathédrale d'Aix. Généreux, se mêlant familièrement aux petites gens, participant volontiers aux fêtes et aux tournois, il sut se faire aimer. Son neveu, le roi Louis XI, intervenant constamment en Anjou, il se retira en Provence en 1471. Mais Louis XI fit saisir ses duchés de Bar et d'Anjou, et il ne pu les récupérer qu'en promettant de choisir pour héritier, non le duc de Lorraine René II, mais son neveu Charles du Maine (1474), lequel, à sa mort, fut contraint de les abandonner à Louis XI.

      

    Homme d'action malchanceux, piètre politique, il devait laisser le souvenir d'un prince aimable et débonnaire qui sut ramener la prospérité dans ses États et dont la mémoire, enjolivée comme il arrive toujours par la légende, resta longtemps populaire. Il avait lui-même composé plusieurs ouvrages admirablement ornés de miniatures, comme le Mortifiement de vaine plaisance et le Cœur d'amour épris. Il est enterré à la cathédrale d'Angers.

     

     CHATEAU de BAUGE, RENAISSANCE

     

    Voir aussi notre site (contact, horaires, etc.) : http://www.chateau-bauge.com

    Baugé Renaissance est un concept inédit. L’objectif de la démarche est d’inciter le visiteur à découvrir toutes les richesses de la cité de manière moderne et attractive. Et les richesses de la ville sont nombreuses !!!

     

      

    Si la ville de Baugé possède un patrimoine historique important , deux monuments se distinguent néanmoins :

    Un château construit en 1452 par le Roi René d’Anjou

    L’Hôtel-Dieu, ensemble architectural imposant du XVllème siècle, qui possède une magnifique apothicairerie et une chapelle

    Le choix de la Ville de Baugé s’est porté dans un premier temps sur la mise en valeur du château, édifice dont elle est propriétaire. Le château fut construit à une époque charnière marquant la fin de la Féodalité et le début de la Renaissance, par un Roi chevalier préférant la peinture, la musique, la chasse à la politique et à la gestion d’un royaume éclaté pris dans l’enjeu de la guerre de 100 ans.

    Ce choix s’explique par le fait qu’il était plus facile d’aménager le château que l’Hôtel Dieu. Parfaitement situé, à proximité d’un grand parking de 500 places, facilement accessible pour les bus, le château présente l’avantage d’être conçu pour recevoir le public.

    Le château est composé en son centre de trois niveaux comportant chacun deux salles d’une surface totale de 250 m2, le tout desservi par deux escaliers. Le plus spectaculaire est l’escalier d’honneur à voûte Plantagenêt dite voûte en palmier , unique en Anjou.

    Bien que le site était dans un état intérieur très délabré, le montant des investissements s’est avéré raisonnable pour une petite ville de la taille de Baugé.

    Notre volonté première était de proposer un site inédit et non un « énième » château à visiter.

    Nous avons donc délibérément opté pour une mise en animation conjuguant « la petite et la grande Histoire », le tout présenté de manière spectaculaire, grâce à l’utilisation de techniques multimédias et scénographiques.

    Bien évidemment le personnage du Roi René est le fil conducteur du parcours et des différentes thématiques qui le composent, à savoir : les arts, les tournois, la chevalerie, l’amour courtois, la dynastie des Anjou, la vraie Croix d’Anjou... ...

      

      

    Le projet a débuté par la mise en place d’un comité de pilotage chargé de définir les grandes orientations du projet. Le maître d’oeuvre a été choisi en mars 2002 et sa première mission a consisté à chiffrer les travaux de mise en animation.

    Pour assurer le suivi du projet et la liaison entre le maître d’oeuvre, le comité de pilotage et la mairie, un comité scientifique a été créé avec la participation de Melle WEYGAN, conservatrice des musées de Maine-et-Loire, Messieurs GAULTIER et RENARD, historiens, DE LOISY, directeur du musée de Baugé et Philippe CHALOPIN, maire-adjoint de Baugé assumant la direction du Programme BAUGE-RENAISSANCE. Les textes et le scénario ont ensuite été validés par Mlle VERRY, directrice départementale des archives départementales.

    Sur la base de travaux estimés à un million huit cents mille euros, nous avons déposé de nombreux dossiers de subventions . Finalement fort de 81 % de subvention, la ville de Baugé émettait le premier ordre de service en octobre 2002.

    120 jours plus tard, le Parcours-spectacle était né. Il ouvrait ses portes, en avant-première, au public baugeois les 26 et 27 avril 2003. L’ouverture grand public s’est déroulé le 1er mai 2004.

      

    A cette date plus de 8 000 personnes avaient déjà poussé « les portes du temps ». A votre tour, nous vous invitons à partir à la rencontre de ce bon Roi René ! "Bon voyage"

    Philippe CHALOPIN Maire Adjoint, de la ville de BAUGE.

      

    Ce château est une pure merveille qui mérite d'être visité, comme toute sa région.

     

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