• Les Codes Talkers commanches à Utah beach. Une histoire méconnue.

      

    POUR APPRECIER ces VIDEOS - cliquer sur le logo central de DEEZER, colonne en bas, à gauche - le fond musical du blog sera supprimé

      

      

     

      

    Obama s'adresse tribal Conférence des Nations à Washington

      

    Les Codes Talkers commanches à Utah beach. Une histoire méconnue.

             

      

      

    Entre 1940 et 1941, William Karty qui dirige le Fort Cabb Indian Concervation Corps dans    l'état de l'Oklahoma recrute des Commanches afin de constituer une unité de Codes Talkers, ces hommes sont parfaitement bilingues ( Anglais - Commanche ). Tout d'abord prévu pour un total de    30 amérindiens, le chiffre est ramené à 21 puis 17 rejoindront finalement Fort Benning.

      Les  jeunes Commanches sont intégrés dans la 4th Signal Company, qui fait partie de la 4th Infantry    Division et seront sous les ordres du sous-lieutenant Hugh Foster, fraichement sorti de l'académie de West Point. Leur recrutement est antérieur à celui des Navajos qui serviront de Codes  Talkers dans le corps des Marines. Pourtant un problème devra être résolu, celui des termes militaires qui n'existent pas dans la langue Commanche, qui par ailleurs n'est pas écrite mais juste    orale.

      

      

    Pour régler ce détail, le sous-lieutenant Foster laisse libre l'élaboration du code à ses hommes.

      

    Très vite les Commanches commencent à transposer des termes militaires, dans leur langue,    en évoquant des situations que certains ont vécu, c'est ainsi que le mot mitrailleuse devient alors "machine à coudre" en référence à la machine de la grand-mère d'un soldat, officier est traduit    en soldat chef, parachutiste: soldat sauteur, char: tortue etc...

      

     

    Quand ils sont amenés à faire allusion à un nom de lieux ou d'objet, les Codes Talkers commencent à égréner une liste    de mots commanches et le receveur du message doit mettre bout à bout les premieres lettres de chaque mot pour avoir le nom complet. Lorsque celà se présente le transmetteur commence sa phrase par    "Maintenant, ecoute-moi".

     

      

      

    L'entrainement débute en hiver 1941 dans l'état de Géorgie. Il apparait bientôt que les Commanches sont d'excellents    soldats disciplinés possédant de bonnes conditions physiques. Ils sont aussi actifs dans la vie en caserne où certains organisent des spectacles de chants et de danses commanches en habits    traditionnels. Après avoir été formés aux différentes tâches qu'ils seront amenés à reproduire sur le terrain (réparation des postes déffectueux, mise en place de lignes, utilisation des    différents emetteurs etc..), le 18 janvier 1944, ils quittent les Etats-Unis avec la 4th Division, pour la Grande-Bretagne, via le port de New-York. La traversée est éprouvante et beaucoup  souffrent du mal de mer. Onze jours plus tard la 4th arrive à Liverpool et rejoint un cantonnement dans le Devon.

     

    L'entrainement se poursuit, notamment des exercices amphibies en prévision du débarquement de Normandie, les Codes  Talkers sont présents lors du drame de l'exercice "Tiger" (27 et 28 avril) qui se solde par le torpillage  de deux LCT, par des vedettes lance-torpilles allemandes en patrouille et    la perte de 750 hommes, mais les Amérindiens ne font partie de ceux-là.

     

    CHARLES J. CHIBITTY servi avec l'armée américaine de Janvier 1, 1941 à Juillet 3, 1945 gagnant au rang de T / 5. Il était un membre de la Code Talkers Comanche . T / 5 Chibitty était du Mont Scott-Porter espace Hill et un boxeur des Golden Gloves et danseur de guerre de fantaisie. Il était le dernier survivant du Code Talker quand il est décédé le 20 Juillet 2005 à l'âge de quatre-vingt-trois.

      

    Le 6 juin, après les tirs de la marine et le bombardement aérien de la plage d'Utah, les péniches    transportant la première vague d'assaut sont en route pour le rivage. Les rampes s'abaissent et les hommes sautent dans l'eau et avancent. Les défense allemandes du poste d'appui WN5   réagissent faiblement et très vite le brigadier Théodore Roosevelt Jr, se rend compte que les courants marins longeant la côte ont déviés les péniches au sud de la Madeleine, alors que les    troupes devaient débarquer au nord.

      

    Cependant sur la plage sud les défenses allemandes sont largement plus faibles que celles du nord, mais ce qui pose un problème c'est qu'au sud de la Madeleine  seule une chaussée permet de quitter la plage depuis les dunes, alors que sur la plage nord elles sont au nombre de quatre. La seule chaussée à cet endroit pourrait vite créer un embouteillage,  car près de 30 000 hommes et 3 500 véhicule doivent suivre, pour Roosevelt qui est la seule autorité sur la plage indique que le reste de la division doit débarquer ici-même.

      

    Alors que la  position allemande est capturée avec la marée basse, des tirs de mortiers et des batteries de la 709e DI allemande continuent à tomber sporadiquement causant des pertes aux Américains. Le soir du    Jour J le bilan est pourtant contre toute attente un succès, la 4th DI est à terre et plusieurs unités ont progressées vers l'interieur des terres, le 2nd bat/du 8th RI à même pu effectuer sa    jonction avec les parachutistes de la 101st Airborne à Pouppeville vers le milieu de joiurnée.

     

      

    Pour les Codes Talkers commanches ils n'ont subis aucune pertes et effectuent ce pour quoi ont les a recrutés, de  nombreux messages seront envoyés durant la journée. Ils seront toujours présent durant le reste de la campagne de Normandie de Saint-Lô à Cherbourg en passant par Mortain, et quand ils n'envoient    pas de messages ils combattent aux côtés de leurs camarades blancs. Puis ils seront toujours engagés dans les rudes combats dans les Ardennes, certains seront blessés mais aucun n'est tué. La  seule crainte de leur chef était que des Codes Talkers soient capturé par les Allemands qui pourraient avoir connaissance du code commanche. Cependant aucun ne fut prit. Si l'histoire des Talkers    navajos fut largement médiatisée, celle des Commanches reste assez méconnue. Tout comme les navajos dans le Pacifique, les Codes Talkers Commanches en Europe ont su préserver le code    intact.

     

    En 1989 le gouvernement français remet au Codes Talkers commanches l'insigne de Chevalier de l'Ordre du    Mérite, ils sont également reconnu comme tous les Talkers indiens et recoivent la Congressional Gold Medal pour leurs exploits durant le seconde guerre mondiale.

      

      

    Le dernier vétéran des Codes  Talkers de la 4th Signal Company, Charles J. Chibbity est décédé en 2005.

          

    Ci-dessus: Charles Chibitty offre une prière indienne à la tombe des soldats inconnus au cimetière national d'Arlington au cours d'un 5 novembre 2002, visite sur le site. Photo par Rudi Williams.

      

      Les Codes Talkers commanches de la 4th Signal Company.

     

      *  Charles Chibitty.

      *  Wellington Mihecoby.

      *  Robert Holder.

      *  Haddon Codynah.

      *  Forrest Kassanavoid.

      *  Clifford Ottitivo.

      *  Perry Noyarbad.

      *  Larry Saupitty.

      *  Willie Yackeschi.

      *  Simmons Parker.

      *  Anthony Tabbytite.

      *  Morris Sunrise.

      *  Elgin Red-Elk.

      *  Roderick Red-Elk.

      *  Ralph Wahnee.

      *  Morris Tabbyetchy Sunrise.

      *  Albert Nahquaddy Jr.

      *  Melvin Permansu.

    SOURCES : SUPER BLOG -

    http://http-normandie-1944.over-blog.com/article-les-commanches-d-utah-beach-79597079.html

    http://bymyart.wordpress.com/category/tradition-related/

    photos google

     

    « 1 - La vision du monde dans la France rurale (XVe-XVIIe) TALKERS WALKERS - Codes des INDIENS durant le débarquement en NORMANDIE »
    Delicious Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter