• La FABULEUSE HISTOIRE de l'ECRITURE ( I )

     

    Ecriture Singhalaise

     

    L'écriture cursive et son évolution

     

    L'écriture cursive

    Vers le début de l'Ancien Empire (autour de 2755 av. J.-C.), les Égyptiens avaient toutefois développé une écriture plus cursive qui remplaça les hiéroglyphes dans la très grande majorité des documents écrits à l'encre sur papyrus. Ce type d'écriture est qualifié de hiératique (du grec hieratikos, «sacerdotal »). Les Grecs l'avaient nommé ainsi parce que vers le VIIe siècle av. J.-C., il servait surtout à la transcription de textes religieux. Pour tous les autres types de texte, on utilisait une écriture encore plus cursive et entrelacée qu'on appelait le démotique (du grec demotikos, « populaire »).    

    L'écriture capitale latine
     
     
     
     
    A la fin du VIIIe siècle avant JC., les Romains adoptent le système d'écriture grecque: Capitalis monumentalis , qui influencera toutes les autres écritures latines postérieures. L'alphabet ne comporte alors que 23 lettres et sert surtout pour les inscriptions épigraphiques. Entre le IIe et IIIe siècle apr J.-C., se développe la minuscule cursive que les romains utilisaient pour tous leurs écrits. Les outils, style ou plume pointue, étaient utilisés sur des supports comme le papyrus, la cire, le bois ou l'argile. La cursive est à l'origine de l'écriture onciale.
     
     
     
    L'écriture mérovingienne
     
     
     
     
     
    L'écriture mérovingienne ou précarolingienneest utilisée en France aux VIIe et VIIIe siècles. Les scribes créent une nouvelle écriture claire et lisible fortement influencée par la minuscule cursive: la caroline minuscule qui prend une forme particulière selon les régions d'Europe de l'Ouest.

         

    L'écriture gothique

       

         

    Entre le XIIe et le XIIIe siècle se diffuse l'écriture gothiqueou lettre noire qui est une déformation de la minuscule caroline. On écrivait alors avec une plume à pointe coupée

         

    L'écriture humaniste

       

         

    Parallèlement à l'écriture gothique le XVe siècle voit le développement d'un style d'écriture dit humaniste utilisée pour des textes classiques.
    Sa version ronde et cursive sert de modèle aux premiers imprimeurs italiens.
    A la même époque, dans tout l'Occident, le parchemin est supplanté par le papier fabriqué alors avec des chiffons et autres matériaux de récupération.
    Le papier, inventé par les Chinois au IIe siècle avait été introduit par les arabes en Europe vers le XIIe siècle.

     La fabuleuse histoire de l'écriture - Premiers systèmes

    En haut, écriture mérovingienne, en bas écriture caroline qui se distingue par sa lisibilité.

     

    ECRITURE: méthode de communication avec autrui par le moyen de signes visuels arbitraires formant un système. L'écriture peut être réalisée à partir de systèmes limités ou complets, un système complet permettant d'exprimer sans ambiguïté tout concept susceptible d'être formulé par le langage.

     

    Les premiers systèmes d’écriture

    Les premiers systèmes d’écriture étaient de nature pictographique idéographique. Parmi eux, il y a le cunéiforme des anciens Babyloniens et Assyriens, les hiéroglyphes égyptiens, les idéogrammes chinois, également utilisés en japonais, et l’écriture hiéroglyphique des Mayas. Ce qui transforme un système de ce type en alphabet ou en syllabaire, c’est l’emploi d’un pictogramme ou d’un idéogramme pour représenter un son, plutôt qu’un objet ou une idée.    

    L'écriture cunéiforme 
     
     
     
     
     
    Tablette cunéiforme, Terre crue, fin du IVe millénaire, Mésopotamie du Sud, Epoque d'Uruk III.
     
     
    La plus ancienne écriture, l'écriture cunéiforme (signes en forme de coin), probablement inventée en Mésopotamie par les Sumériens, fut utilisée au Proche-Orient jusqu'au Ier millénaire av. J.-C. Ce mode d'écriture utilisait des traits en forme de clou, inscrits principalement sur des tablettes d'argile, mais aussi sur des pierres, des métaux, de la cire ou d'autres matériaux. Comportant à l’origine environ 1 400 symboles, elle est d’abord utilisée pour dresser des inventaires de biens et enregistrer des transactions sur des tablettes d’argile Elle évoluera pendant plusieurs siècles puis disparaîtra avec l’apparition du papyrus.

       

    Les hiéroglyphes

       

       

    Les hiéroglyphes sont des caractères utilisés dans n'importe lequel des systèmes d'écriture comportant des caractères pictographiques, c'est-à-dire qui représentent des objets reconnaissables.

       

    Les inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes sont composées de deux types de signes de base : les idéogrammes (images représentant le sens du mot) et les phonogrammes (images représentant le ou les sons d'un mot). 
    Les Égyptiens utilisèrent les hiéroglyphes depuis l'époque du développement du système, vers 3200 av. J.-C., jusqu'à l'époque de l'Empire romain. La dernière inscription hiéroglyphique date de 394 apr. J.-C. La forme et le nombre des signes restèrent à peu près constants jusqu'à la période gréco-romaine (après 332 av. J.-C.), pendant laquelle le nombre de signes, en particulier celui des phonogrammes, augmenta beaucoup.

       

    Les idéogrammes chinois

       

         

    Comme d'autres écritures anciennes, le chinois écrit provient d'une symbolisation picturale. Il n'a évolué vers une représentation mot à mot de la langue que lorsque ses utilisateurs comprirent que certains termes trop abstraits pouvaient être indiqués par leur son, plutôt que par leur sens.

     

    Toutefois, à l'inverse des autres systèmes d'écriture, qui ont tous évolué vers une représentation alphabétique — c'est-à-dire essentiellement phonétique — des mots, le chinois fonctionne encore autant de manière pictographique que phonétique.

     

    En outre, la représentation des sons n'a pas suivi l'évolution de la langue parlée, et reflète toujours la prononciation d'il y a trois mille ans.

     

    La langue chinoise écrite attribue un symbole ou un caractère distinctif unique pour chaque mot de vocabulaire. La connaissance de deux mille ou trois mille caractères est nécessaire à sa lecture.

     

    Les écrits les plus anciens que l'on connaisse sont des oracles gravés sur des carapaces de tortue et des omoplates de bœuf, dus à des devins de cour de la dynastie des Shang, à partir du XIVe siècle av. J.-C.

     

    On trouve également en chinois des pictogrammes à valeur phonétique, c'est-à-dire l'emprunt du pictogramme d'un mot concret pour indiquer un mot abstrait ayant une prononciation identique ou très proche.

     

    Qin Shi Huangdi, premier souverain d'un empire chinois unifié, supprima de nombreuses transcriptions régionales pour imposer une écriture simplifiée et standardisée, appelée le « Petit Sceau ».
      
    Sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.), le système se ramifia en divers styles : lishu, écriture des fonctionnaires, xingshu, écriture cursive, caoshu, écriture de brouillon, et kaishu, écriture régulière.
      
      
    Le chinois imprimé se conforme à l'écriture régulière. Les styles cursif et régulier ont introduit de nombreux caractères abrégés, employés aussi bien dans la calligraphie artistique que dans la correspondance commerciale ou privée, mais furent longtemps bannis des documents officiels. Devenue la norme en République populaire de Chine, l'impression des caractères abrégés reste proscrite à Taïwan.

         

    L’écriture hiéroglyphique des Mayas

         

       

    Les mayas écrivaient sur du papier fabriqué à partir de fibres végétales et utilisaient des pigments naturels pour l'encre ; ils gravaient également sur des stèles en pierre. Des codes de lois et des calendriers nous sont ainsi parvenus. L'écriture maya utilise à la fois des idéogrammes et des phonogrammes.

       

    Les peuples mayas créèrent un système d'écriture hiéroglyphique pour consigner leur mythologie, leur histoire et leurs rites sous forme d'inscriptions sculptées et peintes sur des stèles, des linteaux et des escaliers, ou peintes dans des livres formés de feuilles de papier en fibres végétales recouvertes d'une pellicule de chaux.
      
    Quatre de ces manuscrits nous sont parvenus :
      
    le codex Dresdensis, conservé à Dresde, le Peresianus, à Paris, le Tro et le Cortesianus, à Madrid. Ces livres, utilisés comme calendriers divinatoires, traitaient de thèmes comme l'agriculture, le temps, la maladie, la chasse et l'astronomie.

      

      

      

      

      

         

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