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Les ruines de la crypte carolingienne Sainte-Reine
Les ruines de la crypte carolingienne Sainte-Reine
de l'abbatiale de Flavigny-sur-Ozerain
- "La ville de Flavigny-sur-Ozerain (Flaviniacum,aux environs de Dijon, Côte d'Or) tire son nom de son ancien propriétaire romain, Flavinius. Villa et castrum n'ont laissé aucun vestige, mais il reste tout de même de vieux témoins de cette abbaye, fondée vers 720 par Widerad sous le règne de Thierry IV, selon la règle bénédictine. Les anciens bâtiments font maintenant partie des usines célèbres fabriquant les anis de Flavigny" (Wikipedia).
Les chapiteaux sont ornés de sculptures, de toutes sortes de symboles très chargés, feuillages, signes évoquant la lettre oméga... Les ondes d'énergies et les entrelacs celtes, les rayonnements solaires, l'équilibre des colonnes et des espaces, tout est chargé et dans le silence, c'est un moment rare de plénitude qui envahit le visiteur attentif.
Voir le symbolisme des entrelacs sur . http://sens-des-entrelacs.wifeo.com/
Comme dans tant d'autres lieux celtes ou païens, ce sont les Bénédictins qui s'installèrent ici pour christianiser les populations. Ils y demeurèrent jusqu'à la Révolution.
"En 252, une jeune Gauloise de seize ans prénommée Reine, convertie au christianisme, faisait paître ses moutons au pied du mont Auxois, site aujourd'hui présumé de l'oppidum d'Alésia. Le gouverneur romain des Gaules, Olibrius (ou Olimbrius)[1], voulut abuser d'elle mais elle résista et refusa même le mariage pour ne pas abjurer sa foi. Elle fut martyrisée, et décapitée. Dès le siècle suivant, un culte se développa, le martyre de cette sainte devenant plus tard le sujet d'un grand nombre de mystères." (Wikipedia)
On retrouve là le schéma classique des hagiographies de saintes des débuts du christianisme : sainte Barbe, sainte Wilgeforte, sainte Nolwenn,... et tant d'autres !
L'image de sainte Barbe en relation avec celle de "la Maison-Dieu" du Tarot de Marseille
LE CHRIST ANDROGYNE
En Bretagne, sainte Nolwenn marche au gré de la Vouivre avec sa tête
"C'est probablement la translation des reliques de sainte Reine, martyrisée à Alise en 238, qui cause un nouvel aménagement des cryptes, si tant est que l'abbé Manassès en avait fait ériger vers 755 pour le repos de saint Prix, évêque de Clermont au VIIe siècle. Dans tous les cas, un nouvelle abbatiale voit le jour en 878, consacrée par le pape Jean VIII, qui se voit recevoir de la part des moines huit livres... d'anis, oui, cette tradition remonte très loin à Flavigny". (http://encyclopedie-universelle.com/abbaye%20-%20architecture%20carolingienne%207.html site où vous trouverez les plans de cette abbaye)
La fabrique d'anis de Flavigny occupe les bâtiments de l'ancienne abbaye.
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