• En 1876, un malicieux chroniqueur de L’Iroquois signe sous le pseudonyme de Maidoc, un article annonçant l’intention de quelques députés de déposer prochainement un projet de loi colossalement fantaisiste prévoyant d’interdire tout mariage en dessous d’un tour de taille suffisant pour ne pas nuire au développement des enfants à naître...

    Ecoutez, mesdames, car c’est à vous que ceci s’adresse plus particulièrement. On prête à quelques députés (nous ne les nommerons pas pour leur éviter les justes malédictions de nos charmantes lectrices) l’intention de déposer prochainement sur le bureau de l’Assemblée, un projet, de loi colossalement fantaisiste.

    Bien que nous ayons promis la discrétion, nous ne pouvons résister au désir de publier aujourd’hui le susdit projet et les considérants qui nous ont été communiqués par un ami obligeant, secrétaire de l’un des députés en question. Et maintenant, mesdames, lisez, et jugez, en faisant, néanmoins tous-vos efforts pour résister au légitime courroux qui va s’emparer de vos gracieuses personnes :

    Considérant : que les forces et la stature dos hommes dégénèrent chaque jour de plus en plus et que l’une des causes principales de cet abaissement est la vanité des femmes, qui, dans un but de coquetterie, se serrent la taille, d’une façon tout à fait exagérée ;

    Considérant que le corset est, sur le corps de ces femmes, une arme meurtrière, non-seulement pour elles, mais surtout, pour leurs progénitures ;

    Considérant que l’une des conditions essentielles de la complexion des enfants nouveau-nés est que, pendant la gestation, ils puissent se développer sans aucune gêne ;

    Considérant enfin, d’une, part, qu’il importe essentiellement, au salut de la nation française de posséder des soldats solides et durs à la fatigue et, d’autre part, qu’elle n’obtiendra ce résultat que si les enfants naissent forts et bien constitués ;

    Les députés soussignés, n’ayant d’autre but que de servir consciencieusement les intérêts de leur patrie, ont l’honneur de proposer à l’Assemblée nationale l’adoption du projet de loi suivant, pour lequel ils réclament l’urgence :

    Art. 1er. L’usage du corset ou de tout autre vêtement serrant la teille est rigoureusement interdit aux femmes.

    Art. 2. A partir de la promulgation de la présente loi, les femmes dont la taille mesurera moins de 55 centimètres de tour ne pourront pas se marier.

    Art. 3. Les officiers d’état civil, lorsqu’ils seront requis pour la publication des bans d’un mariage, devront se rendre au domicile de la fiancée et s’assurer que celle-ci remplit les conditions prescrites par l’article précédent.

    L’épreuve aura lieu en présente de l’officier d’état civil, du futur époux, et de quatre témoins appartenant au sexe féminin. Les parents des deux futurs époux pourront également y assister.

    Art. 4.Dans le cas où la fiancée ne remplirait pas les conditions requises par l’article 2. le mariage sera ajourné jusqu’au jour où elle pourra justifier qu’elle les possède.

    Art. 5. L’officier d’état-civil qui aura procédé à la célébration d’un mariage sans tenir compte des dispositions contenues dans les articles 2, 3 et 4 de la présente loi, sera condamné à fournir, pour chaque enfant issu de ce mariage et dont la constitution ne sera pas suffisamment robuste, un autre enfant bien constitué et de sa fabrication.

    Art. 6. Les contraventions aux dispositions de la présente loi seront punies d’un emprisonnement variant de six jours à six mois et. d’une amende variant de 100 fr. à 1000 francs.

    Le produit de ces amendes sera offert à la construction d’asiles destinés à recevoir les enfants nés malingres et chétifs.

    Ce projet de loi, que j’avais bien raison, n’est-ce pas, de qualifier de colossalement fantaisiste, aurait nécessairement déjà réuni plus de... cinq signatures. Je n’ai pas le don de prédire l’avenir, et je ne puis préjuger le sort qui est réservé à cette idée devant la chambre des députés, toutefois j’affirme sans crainte que, si la prise en considération en est seulement votée, il n’y aura pas de poste plus envié que celui d’officier d’état-civil, et les maires, qui auront à se conformer à l’article 3, se garderont bien de se faire remplacer par leurs adjoints, dans l’agréable mission que cet article leur réserve.

    Quant à moi, mesdames, aussitôt cette loi votée, j’aurai l’honneur de vous demander toutes en mariage... dans le seul but d’assister à l’épreuve.

     

    source : http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3533

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  • Madame de La Fayette

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    Mme de La Fayette

    Née à Paris en 1634, morte en 1693, Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette est la fille de Marc Pioche de La Vergne, maréchal des camps et armées du roi qui mourut en 1649.

    Sa mère, Isabelle Pena à l’habileté de la pousser dans le monde, lui donne pour parrain Urbain de Maillé, marquis, maréchal de France et beau-frère de Richelieu et pour marraine Marie-Madeleine de Vignerol du Plessis, nièce du même Richelieu et future duchesse d’Aiguillon.

    Retz, le coadjuteur, fréquente la maison, ainsi que Renaud de Sévigné (oncle de la marquise) qu’Isabelle Pena épousera en secondes noces.

    En 1651 elle devient demoiselle d’honneur de la reine Anne d’Autriche. Puis en 1654 elle se lie d’amitié avec Henriette d’Angleterre qui séjourne au couvent de Chaillot. En 1655 elle épouse le frère de la supérieure du couvent le comte Jean François de La Fayette qui est son aîné de vingt ans et avec qui elle aura deux enfants.

    C’est en 1659 que Mme de La Fayette quitte l’Auvergne et y laisse un mari pas vraiment gênant pour s’installer à Paris dans un hôtel particulier situé à l’angle des rues Férou et de Vaugirard où elle tient un salon littéraire. Elle devient amie avec la marquise de Sévigné (avec qui rappelons-le elle est parente puisque sa mère à épousé l’oncle de la marquise), Gilles Ménage [1], qu’elle rencontra en 1651, Pierre Daniel Huet [2].

    Le mariage d’Henriette d’Angleterre avec Monsieur, duc d’Orléans, frère de Louis XIV en 1661, lui ouvre les portes de la Cour. En 1662, elle écrit une nouvelle en collaboration avec Gilles Ménage « la Princesse de Montpensier », qu’elle publie anonymement car il n’était pas coutume à cette époque qu’une aristocrate publie un roman.

    Elle rencontre le duc de La Rochefoucauld en 1665, avec qui elle noue une relation d’amitié qui ne s’éteindra qu’à la mort de celui-ci en 1680. Très certainement avec la collaboration du duc, elle écrit en 1669-1670 « Zaîde » qui sera signé par Jean de Segrais.

    Toujours sous anonymat, elle publie en 1678 le roman qui sera considéré comme chef-d’oeuvre de l’analyse psychologique : « la Princesse de Clèves ».

    Elle perd successivement son ami le duc de La Rochefoucauld en 1680, et son mari en 1683. Puis elle écrit une « Histoire d’Henriette d’Angleterre et pour finir des »Mémoires de la Cour de France" pour les années 1688-1689.

    par Webmaster

    [1] Né à Angers en 1613, mort à Paris en 1692, Gilles Ménage, philologue et écrivain français est l’auteur des Origines de la langue française en 1650. Cet ouvrage sera transformé plus tard en Dictionnaire étymologique. Molière l’a caricaturé sous les traits de Vadius dans les Femmes savantes.

    [2] Né à Caen en 1630, mort à Paris en 1721, Pierre Daniel, prélat et érudit français est l’auteur de l’édition expurgée des classiques latins dite ad usum Delphini (« à l’usage du Dauphin », dont il fut le sous-précepteur). Il entre à l’Académie française en 1674.

      

    sources : http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article526

      


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  • Mata Hari : le mythe de la femme espion

    Dans les fossés de Vincennes Quand fleurissait la verveine Au petit jour, les yeux bandés, Au poteau l’espionne est placée Et celle qu’on va fusiller C’est elle ! C’est sa bien-aimée ! Fermant les yeux pour ne pas voir Il cria :  » Feu !  » C’était son devoir ! Dans les fossés de Vincennes Le soleil se lève à peine Sous les murs du fort A passé la mort. Et l’espionne a subi sa peine ! Et lui, brisé par l’effort, Le cœur pris de folie soudaine Eclate d’un grand rire alors Dans les fossés de Vincennes !

    Cette chanson écrite par Cami, chantée par Georgel et fredonnée par toutes les lèvres à l’automne de 1917 tait le nom de son inspiratrice et pourtant on comprend qu’il s’agit de la fin tragique de la belle surnommée Mata Hari. Ce nom tout le monde le connaît plus ou moins, il sonne comme familier à nos oreilles et cependant rares sont les personnes à connaître l’histoire de cette femme devenue une légende.

    Les origines

    Margaret Zelle est née à Leeuwarden (Pays-Bas) le 7 août 1876, d’Adam Zelle, un marchand de casquettes hollandais et de Antje van der Meulen, une javanaise, ce qui lui donna un teint basané, rare à l’époque. Issue d’une famille plutôt pauvre, elle cherche longtemps sa voie avant d’épouser à l’âge de 18 ans un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle part vivre aux Indes néerlandaises (où l’un de ses deux enfants est empoisonné par une servante en 1899). Femme au tempérament indépendant, elle se sépare bien vite de son mari et arrive à Paris en 1903. C’est à partir de 1905 qu’elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique, avec un corps sculptural sous le nom de Mata Hari, signifiantl’œil du jour en malais.

    Danseuse exotique renommée

    Couronnée d’aigrettes et de plumes, elle s’exhibe dans les salons et se consacre à la faune admirative et convertit à l’orientalisme. Quand elle se décide à monter sur scène elle connaît un succès foudroyant qui l’amène dans différentes capitales européennes bien qu’en réalité elle ne sache pas réellement danser. Elle crée autour de sa personne une légende relayée par les « échotiers » de l’époque : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l’auraient initiée aux secrets du culte et des danses de la déesse. Il ne faut pas le nier, elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes, ce qui lui jouera des tours. C’est donc une personnalité flamboyante qui s’invente un personnage et une histoire.

    L’espionne

    Après le début de la Première Guerre Mondiale, Mata Hari qui parle plusieurs langues et vient d’un pays neutre peut se permettre de voyager librement à travers l’Europe. On dit d’elle qu’elle mène une vie luxueuse malgré la guerre… C’est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel afin de rejoindre son amant blessé, le lieutenant Maslov, elle fait la rencontre du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage. Elle obtiendra ce laissez-passer contre la promesse d’aller espionner le Kronprinz (le prince héritier de l’Empire allemand) qui est de ses connaissances, moyennant une rétribution considérable (qu’elle n’aura jamais). L’Intelligence Service (les services secrets britanniques) met la main sur elle lors d’une escale à Falmouth mais ne peut rien lui reprocher malgré un interrogatoire serré. Poursuivre sa route vers l’Allemagne devenant hasardeux, l’aventurière regagne Madrid où elle ne tarde pas à séduire… l’attaché militaire allemand, le major Kalle. Celui-ci transmet plusieurs câbles à Berlin traitant de sous-marins à destination du Maroc et de manœuvres en coulisse pour établir le prince héritier Georges sur le trône de Grèce, en signalant que « l’agent H-21 s’était rendu utile ». Ces messages sont interceptés par les Alliés. Cet agent serait Mata Hari…L’envoûtante « Eurasienne » fait alors la folie de rentrer en France pour rejoindre son bel officier. Arrivée à Paris le 4 janvier 1917, elle est arrêtée le 13 février. Elle sort nue de la salle de bain et, s’étant rhabillée, présente aux gardes venus l’arrêter des chocolats dans… un casque allemand (cadeau de son amant Maslov).

    Coupable idéale…

     

    L’exécution de Mata Hari

    Accusée d’espionnage au profit de l’Allemagne, Mata Hari passe du statut d’idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre. Son avocat (un ex amant) n’eut le droit d’assister qu’aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès ne dure qu’une journée sans apporter de nouveaux éléments. Condamnée à mort, elle est fusillée le 15 octobre 1917, à l’âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu’on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats du peloton d’exécution et à son avocat. Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié au département d’anatomie de la faculté de médecine de Paris pour des recherches médicales. Selon la magasine littéraire Céline « Les juges de Mata Hari, une femme ayant des rapports intimes avec des officiers de toutes nationalités ne pouvait le faire que dans le but d’exercer une action occulte, malfaisante et considérable. Ils n’imaginèrent pas que ces courses d’un palace à l’autre provenaient du fait qu’elle était discrètement expulsée, ne pouvant payer la note, que son désir de se rendre intéressante auprès d’officiers qui l’avaient aimée était dicté par l’angoisse de la vieillesse proche, qu’en traversant et retraversant les frontières, elle cherchait désespérément un homme qui voulût bien l’épouser. Tenant pour vrais les mensonges d’une strip-teaseuse, ils succombèrent eux aussi à sa romance avant de l’interrompre de façon tragique. » Et pourquoi est-elle morte en réalité ? Pour rien ou presque : des secrets de polichinelle. Ainsi, ce fut la fin de la romance que Mata Hari s’était inventée pour se complaire mais également le décollage de l’un des mythes fortunés de l’imagination moderne : celui de la femme espionne, version revue et corrigée de la mante religieuse !

    Renaissance d’un mythe

    Près de cent ans plus tard, les archives du procès n’ont toujours pas été rendues publiques et l’on peut craindre que le dossier à charge ne soit tout à fait creux. Quoi qu’il en soit, le personnage est entré dans la légende et Greta Garbo, Marlène Dietrich, Jeanne Moreau, Sylvia Kristel… et Maruschka Detmers lui ont depuis prêté leur personnalité à la scène, à l’écran ou à la télévision.

    Il faut bien convenir que le mythe de la Belle disposée à trahir sur l’oreiller est aussi vieux que le monde. Selon les récits et les mythes antiques : Dalila trahit Samson au VIIIe siècle avant JC et Tarpeia ouvrit les portes du Capitole aux Sabins au VIe siècle avant JC par exemple…

    D’autres noms résonnent aujourd’hui mais pas de façon aussi puissante que celui de la mystérieuse Mata Hari. En effet, si celle-ci a donné son nom au mata-harisme, imposture romanesque fondée sur une conjonction dramatisée de l’exotisme et de l’érotisme, elle n’en fut pas l’instigatrice. Ainsi Madame Etta Palm (née en 1743 aux Pays-Bas), agent triple voire quadruple,  a espionné la France pour le compte de la Prusse, les Pays-Bas et l’Angleterre pour celui de la France, a servi  tour à tour la monarchie française et la Convention, soutenu les patriotes néerlandais avant de se ranger aux côtés de leurs adversaires, tout en trafiquant ses charmes sous le couvert d’une activité mondaine et salonnière. En second lieu, il faut évoquer Fraulein Doktor : Mademoiselle Docteur, qui est l’une des personnalités les plus curieuses de l’espionnage féminin. Etudiante en médecine, elle aurait parcouru le Front déguisée en infirmière pour arracher aux blessés et aux mourants des renseignements sur l’emplacement des troupes. Sans oublier Marthe Richard, Edith Cavell, Anne-Marie Lesser  ou Magda de Fontages… Toutes ces femmes sont entrées dans l’histoire , parfois de façon assez mystérieuse puisque leur existence n’est pas toujours attestée. Mais si le personnage de la femme espionne a peu inspiré les romanciers, il a beaucoup occupé, obsédé même, les historiens, observateurs de l’actualité de l’espionnage. Ils ont accordé au mystère de la femme espionne nourri d’érotisme et d’imposture une grande importance au point qu’à l’heure actuelle notre imaginaire s’alimente toujours à l’idée de ces femmes espionnes à l’image du projet de l’éditeur allemand DTP qui a dévoilé en août dernier un nouveau point & click, baptisé Mata Hari, centré autour de la fameuse espionne, le jeu  permet de se plonger dans la haute société de la Belle Epoque, au début du XX ème siècle, et de vivre quelques-unes des intrigues en jeu à l’aube de la Première Guerre mondiale.

    Bibliographie et filmographie

    « Mata Hari. Songes et mensonges » de Fred Kupferman

    « Fausse danseuse orientale apparue dans le ciel du Paris mondain de 1904, espionne naviguant entre le services secrets de l’Allemagne et de la France en guerre, Mata Hari, mythomane inspirée, rayonne dans l’imaginaire de notre siècle.

    La Hollandaise Margaretha Zelle a été l’impresario de sa propre vie, inventant un personnage a deux faces, Lady Mac Leod et Mata Hari, avant de choisir sa dernière incarnation : H 2, espionne du Kaiser et du deuxième Bureau. Symbole d’un Orient érotique fantasmatique, elle est un moment la femme de la plus célèbre d’Europe, mais sa gloire s’éteint avec la Belle Epoque. Par sa mort tragique, elle accède à une bizarre immortalité, et son double rôle de danseuse-espionne lui vaut une place de choix dans la littérature d’espionnage et sur les écrans. Mata Hari,  » la danseuse rouge « , est accolée à des personnages réels, comme Marthe Richard, autre agent double, et à des êtres fantomatiques, comme  » Fraulein Doktor  » patronne supposée de l’espionnage allemand pendant la Grande Guerre. Le mythe de Mata Hari fascine à plus d’un titre. Elle a représenté une certaine image de la femme, courtisane futile devenant la Salomé de la trahison, et que l’on fusille au vu d’un dossier presque vide. »

    « Mata Hari », un film de George Fitzmaurice (1931)

    Acteurs : Greta Garbo, Ramon Novarro, Lionel Barrymore…

    « Danseuse exotique à Paris, Mata Hari est aussi une espionne à la solde de l’Allemagne. Sa mission est d’intercepter certains messages des Russes. C’est le lieutenant Rosanoff qui les détient. Prise à son propre piège, Mata Hari tombe amoureuse du bel officier. Loin de la vérité historique, le scénario est un prétexte. La ‘divine’ nous envoûte par sa beauté, sa sensualité et son mystère. Un superbe mélodrame… »

    « Mata Hari, agent H21″, un film de Jean-Louis Richard (1964)

    Acteurs : Claude Rich, Jean-Louis Trintignant, Jeanne Moreau (Mata Hari)…

    « Paris 1917 : on ne parle que de cette guerre qui ne veut pas finir, des civils qui ne peuvent pas comprendre, des embusqués qui mènent la belle vie. Partout règne le découragement et avec lui la peur et sa conséquence : l’espionnite. Dans un music-hall parisien se produit une superbe danseuse d’origine javanaise, Mata Hari dont le nom signifie « Fille du soleil ». Ses danses orientales, plus suggestives que sacrées, lui valent d’être très en vogue. Les salons parisiens se disputent Mata Hari, admirateurs civils et surtout militaires se multiplient. Cette femme, à la fois courtisane et espionne, nous semble tantôt pure et tantôt rouée, enfantine et diabolique, fragile et dangereuse, amoureuse et intrigante… «

     

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  •   

     

    Un ami vient de me donner le texte ci-dessous. Il sort d’un manuel scolaire catho, publié en 1960, destiné aux jeunes filles de bonne famille. Selon l’humeur du moment, cela donne envie de rire... ou de pleurer. Pincez-vous bien fort le bras pour comprendre que vous ne rêvez pas !

     

    FAITES EN SORTE QUE LE SOUPER SOIT PRÊT !

     

    réparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

     

    SOYEZ PRÊTE !

     

    Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos devoirs de faire en sorte quelle le soit.

     

    RANGEZ LE DÉSORDRE !

     

    Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

     

    PENDANT LES MOIS LES PLUS FROIDS DE L’ANNÉE !

     

    Il vous faudra préparer et allumer un feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle.

     

    RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU MINIMUM !

     

    Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayez d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

     

    ÉCOUTEZ-LE !

     

    Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

     

    NE VOUS PLAIGNEZ JAMAIS S’IL RENTRE TARD À LA MAISON

     

    Ou sort pour dîner ou pour aller dans d’autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.

     

    NE L’ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS PLAINTES ET VOS PROBLÈMES

     

    Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le souper ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou daller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses chaussures.

     

    Parlez dune voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.

     

    LORSQU’IL A FINI DE SOUPER, DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAITES RAPIDEMENT LA VAISSELLE

     

    Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il na nul besoin de travail supplémentaire.

     

    Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine.

     

    Si vous avez des petits passe-temps vous-même, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes.

     

    À LA FIN DE LA SOIRÉE

     

    Rangez la maison afin qu’elle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit-déjeuner à l’avance. Le petit-déjeuner de votre mari est essentiel sil doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible.

     

    BIEN QUE L’HYGIÈNE FÉMININE

     

    Soit d’une grande importance, votre mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre meilleur avantage en allant vous coucher.

    Essayez d’avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s’endormir sur un tel spectacle.

     

    EN CE QUI CONCERNE LES RELATIONS INTIMES AVEC VOTRE MARI

     

    Il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.

     

    SI VOTRE MARI SUGGÈRE L’ACCOUPLEMENT (sic)

     

    Acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir.

     

    SI VOTRE MARI SUGGÈRE DES PRATIQUES MOINS COURANTES

     

    Montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s’endormira alors rapidement ; ajustez vos vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.

     

    VOUS POUVEZ ALORS REMONTER LE RÉVEIL

     

    Afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu’il se réveillera.

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