• Louise LEVESQUE de VILMORIN...

    Louise Lévesque de Vilmorin (1902-1969) —

    Femme de lettres française, poétesse et épistolière prolifique, fille de Philippe Lévesque de Vilmorin, un ami de Paul Morand,; fiancée à Antoine de Saint-Exupéry, femme d'Henri Leigh-Hunt; femme du comte Paul Palffy d'Erdöd; amie d'André Malraux. Adolescente, Morand la trouvait déjà ravissante, aux yeux violet et au teint camélia. Son aptitude à charmer était très reconnue.

    Elle naît dans une célèbre famille de grainetiers, et épouse en 1925 Henry Leigh-Hunt. Trois filles naissent de ce mariage : Jessie, Alexandra et Éléna. Elle divorce de Henry Leigh-Hunt dans les années trente et épouse en secondes noces Paul Palffy ab Erdöd, dont elle divorcera rapidement. Elle termine sa vie avec un amour de jeunesse, André Malraux.

    Louise de Vilmorin publie son premier roman, Sainte-Unefois, sur les encouragements d'André Malraux, en 1934, puis, entre autres :

    Louise de Vilmorin publie aussi plusieurs recueils de poèmes dont : Le Sable du Sablier, l'Alphabet des aveux. Sa fantaisie se manifeste dans les figures de style, dont elle est friande, holorimes (mot qu'elle écrit « olorime »), palindromes dont elle a écrit un grand nombre et de grande taille.

    Plusieurs de ses œuvres furent adaptées au cinéma, comme le chef-d'oeuvre de Max Ophuls, Madame de... (1953) avec Danielle Darrieux, Charles Boyer et Vittorio de Sica, Le Lit à colonnes, Amélie ou le temps d'aimer (1961) de Michel Drach avec Marie-José Nat et Jean Sorel, ou La Française et l'Amour (1960) avec Darry Cowl et Micheline Dax.

    Grand prix littéraire de Monaco (1955), pour plusieurs elle trônait en reine du Paris littéraire mondain, incarnation même de la frivolité hissée au rang de l'art de vivre. Ses poèmes son empreints d'une fantaisie impulsive et féérique (Fiancailles pour rire, Le Sable du Sablier, l'Alphabet des aveux). Romancière, plusieurs de ses oeuvres seront adaptées par le cinéma.

    Vers 1956, le dimanche soir, à son château de Verrières-le-Buisson, Louise de Vilmorin réunissait souvent ses amis autour d'un fameux pot au feu. Ce «salon bleu» contemporain attirait des gens de lettres, des gens de spectacles et des saltimbanques : l'acteur Alain Cuny, Pierre Bergé, Paul Morand, Gaston Gallimard, Natalie Clifford-Barney, Pierre Brisson, Coco Chanel, Louis Malle, Jeanne Moreau, Adrienne Monnier, Francis Poulenc, Marthe Bibesco, ses deux anciens maris avec lesquels elle croisait le fer au dessert; Pierre Roy les cinéastes René Clair et Max Ophuls, l'auteur Anaïs Nin, la diva Maria Callas, Oscar De Max, Rudolf Noureïev, Johnny Haliday; Jean-Claude Brialy, François Mauriac, Florence Gould, le cinéaste François Truffaut, Jean Cocteau, Nadine et Roger Nimier, Louis Malle, la journaliste Françoise Giroud, le chanteur Paul Meurisse, Marcel Jouhandeau, Edouard Georges MacAvoy, Elsa Triolet et Louis Aragon; l'abbé Arthur Mugnier, Edmond Jaloux, Pierre Seghers, Jean Chalon, Gérald Van Der Kemp, le peintre Bernard Buffet, les danseurs Roland Petit et Zizi Jammaire, Olga Gainsbourg, Brigitte Bardot, Gunther Sachs, le producteur Georges Lourau et sa femme, Léo Ferré et sa femme Madeleine. Celle-ci s'ennuyait dans ce salon et trouvait que «les fleurs avaient des épines snobinardes». Léo Ferré, lui sera impressionné par «cette femme extraordinaire et sensible».

     

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