• La BELGIQUE - Photos anciennes

     

    Place royale SPA 1890

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    Porte du Maréchal BRUGE 1890

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    BRUGES 1890

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    OSTENDE 1890

     

     

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  • L’installation d’égouts dans la rue médiévale.

     

     

    Introduction.

    Les Romains étaient grands constructeurs d’égouts, et lorsqu’ils bâtissaient une ville, ils pensaient d’abord à Canalisation égout  (Eauze - Gers) l’établissement de ces services souterrains. Quand les barbares devinrent possesseurs des villes gallo-romaines, ils ne songèrent pas à entretenir les égouts antiques, qui bientôt s’engorgèrent ou furent perdus; les villes renfermaient alors de véritables cloaques, les eaux croupies pénétraient le sol, les rues étaient infectes et la peste décimait périodiquement les populations. On commença par faire des tranchées au milieu des voies principales, des ruisseaux profonds, encaissés, que l’on recouvrait de dalles ou que l’on laissait à l’air libre. Les orages se chargeaient de curer ces profonds caniveaux encombrés de détritus de toutes sortes.

     

    L’installation d’égouts dans la rue médiévale.

      

    Les mentions de « conduits » de merderons ou « medereaux » sont rares avant le XIIIème siècle. Paris n’a eu son premier véritable collecteur Tracé du grand égout de Paris. qu’en 1356 et on s’était contenté, pendant des générations, de la Seine, des rivières, des fossés et des canalisations sommaires, à ciel ouvert, appelées « ponceaux » et guidées par la déclivité.

    Le ruisseau de Ménilmontant est connu, dans l’histoire de la capitale, sous le nom de « Grand Egout » et, avec ses dérivations, ses « affluents » comme l’écoulement du Pont-Perrin, il a contribué à incommoder plusieurs quartiers… et l’hôtel Saint-Pol propriété et résidence favorite du roi ! Les archives de Troyes révèlent en 1222 que, quarante ans auparavant, on avait fait passer les eaux de la seine à travers la ville pour servir de dépotoir, en même temps que les canaux « traversins ».

      

    Peut-être a-t-on continué, dans quelques villes, bâties sur des sites antiques, à utiliser les installations créées par les Gallo-Romains (Chartres) ? Cette hypothèse, retenue par C. Enlart, a souvent été négligée ou même rejetée sans vérification (à Carhaix). Il est certain cependant que l’abandon, pendant des siècles, des travaux d’édilité, le manque de ressources et le fractionnement des pouvoirs ne favorisaient guère l’entretien d’un réseau qui accusait son âge. 

      

    Peu à peu, des magistrats, conscients des risques d’épidémies, se sont décidés à mettre en place des canalisations, d’abord pour l’usage de palais, de couvents, de boucheries, ensuite pour assainir des quartiers entiers. Plusieurs systèmes fonctionnent séparément ou ensemble. La plupart du temps, on s’est contenté de prolonger les rigoles à ciel ouvert, au milieu de la rue ou en bordure des maisons, comme dans le quartier des Boucheries à Troyes. L’écoulement s’y faisait lentement et, à la nuisance odoriférante et visuelle, s’ajoutaient toujours les dangers de la pollution hydrique.

      

    Beaucoup de « merdereaux » ou de « merdrons » signalés dans les textes, à Troyes (dès 1208), à Amiens (1224), à Sens (1246), à Beauvais (1251), à Soissons (1305), au Mans (1356)… ne sont en fait que ces aménagements sommaires pleins de fange. Ils se déversent dans les canaux ou dans les douves qui jouent le rôle de grands collecteurs, la Renelle à Rouen, le Merdançon à Beauvais, l’Albanne à Chambéry.

      

    Il peut exister également des « fossés à fiens » spécialement conçus pour drainer un secteur entier, près des Augustins à Reims, des « putels » à Saint-Omer.

    Les installations couvertes de dalles ou souterraines peuvent être considérées comme un progrès sensible, encore est-il que dans plusieurs cas les égouts débutent par une section à ciel ouvert au sommet d’une colline et s’achèvent en galerie profonde au pied.

     

    Documents concernant les égouts de la ville de Rennes.

    Plan de Rennes aux XIV° et XV° siècles.

    Le système des égouts peut être partiellement reconstitué par des textes, par des devis, par des indications contenues dans des comptes municipaux. Les archives de Rennes, les registres des comptables ou miseurs, et le livre-rentier de 1455, permettent de telles découvertes. En voici des extraits.

    « Comme par avant cest jour sur la clamour faicte en ceste court (de justice) de plusours des abitans de la rue des Porches et aultres demourans près de la rue où souloit estre la porte Baudraerie et de la rue de la Parcheminerie disans que, comme ainxi soit que au derrière des mesons où sont demourans Mestre P. Broce, Eonnet Lodeac, Jehan de Lessart, sises et estant près la rue de la Ferronnerie et de Trégetin, y avoit et passoit certain conduit et evacuation d’eaux, sur lequel conduit pluseurs desdits abitans avoint assiis tuaux de privées… lequel conduyct se évacue et se rend sur le pavé du carrfort des Porches et passe sur le pavé desdites rues de Porte Baudroière et de la Parcheminerie et par ce moien lévacuation desdites privées et retroiz se évacuent et passent par sur le pavé desdites rues et porte et peult porter grant infection esdites abitans et ailleurs en ceste ville de Rennes.

      

    Et avoint supplié sur ce leur estre faict provision. A la supplicacion desquels avoit esté dict que lon feroit voirs lesdits conduitz et evacuacions par Allain Evrart, André Bruslé et Jamet Bernard en présence d’aultres manouvriers et édiffieurs de cestedite ville et en feroint relation à la court et sur ce seroit fait provision convenable »… (juillet 1463).

    « Comme par avent cestz heures par certaine ordonnance et delibéracion faicte en presence de pluseurs des bourgeoys de ceste ville de Rennes il ait esté dit et ordonné à Jehan Tourault miseur et répareur de cestedicte ville faire faire et construire sur les deniers de la reperacion dicelle ung conduyt pour évacuer les eaux passantes par le conduyt de Trégetin, à avoir cours et se évacuer en la ripvière de Villaigne et celui conduyct estre fait par terre en le héritaige et herbregement appartenant à Jehan de la Haye, seigneur de la Haye, nommée Cartaige, dès l’endroit du devant de la maison dudit de la Haye, au travers d’un porche, en allant jucques en landroit d’un aultre conduyt jougnant les vieulx murs de la vieille closture de ceste dite ville pour icelx conduiz estre menez et soy évacuer en la ripvière de Villaigne.

      

    Et soit ainsi que en obbeissant à ladite ordonnance ledit Jehan Tourault, miseur, ait fait encommanczer ledit conduyt et partie d’iceluy ja fait et à ce qu’il a voullu iceluy fere parachever, ledit Jehan de la Haie se soit oppousé par la court de céans et avoit donné impeschement audit Tourault tant par voye de fait, plegement, arreste que aultrement sur le parachèvement dudit euvre et avoit dit et disoit que iceluy Tourault ne povoit ledit conduyt fere ne aucun ediffice en son héritaige»… (Aoùt 1464).

    Ces deux chapitres de comptes municipaux montrent la nécessité absolue de tels travaux et les difficultés que rencontrent les édiles auprès de certains de leurs administrés. Des canalisations existent déjà dans la vieille Cité au début du siècle, autour de la cathédrale et des halles. Le tuyau de Trégetin, à l’origine d’un procès déjà évoqué un pied et demi de côté (0,40 m). D’autres aménagements ont lieu dans le faubourg oriental de la Ville Neuve entre 1435 et 1450, notamment entre la porte Saint-Georges et la Vilaine.

      

    Plusieurs tronçons existent aussi dans le quartier méridional, depuis la Parcheminerie jusqu’à l’église de Toussaints, avec des embranchements en direction de la Porte du Champ-Dolent et de la rue Vasselot. Dans le meilleur des cas, les canalisations carrées ont 3 à 4 pieds de côté (1 à 1,30 m) ; les murs sont en simple maçonnerie, le fond dallé et la partie supérieure voûtée de belles pierres des carrières de schiste d’Orgères. Les travaux ont été financés par les « deniers communs » provenant d’impôts municipaux et par l’argent de particuliers soucieux d’assainir les lieux où ils vivent et où ils travaillent (les bouchers du quartier du Bourg à Dijon).

    Conclusion.

    Le sous-sol urbain recèle parfois des canalisations anciennes (Chartres). On en a retrouvé quelques-unes, au siècle dernier, à Paris en face du Louvre et près de l’hôtel de la Trémoille avec de grosses dalles servant de parois latérales et de toit. On dit que la ville de Riom conserve des égouts anciens, peut-être même antérieurs au XIVème siècle, et dont la direction ne correspond pas toujours à celle des rues actuelles. De vieux égouts ont été découverts à Vannes lors de travaux de terrassement.

     

     

     

     

     

    Egout plus important légèrement voûté de 0,65 à 0,80 cm de large, de 0,65 cm à 1,20 m de hauteur avec le radier dallé. Egout constitué d’un radier dallé deux piédroits en pierre et d’une dalle de couverture généralement d’une section de 40 cm x 40 cm et quelquefois de 40 x 50, 50 x 80, 50 x 50 cm. Drain que l’on trouve sous certaines voies et particulièrement dans les propriétés privées. Constitué de pierres sèches de 15 à 20 cm de section.

    Divers types de vieux égouts découverts dans les anciens quartiers de Vannes lors des travaux de terrassement.

    Il existe enfin, dans les quartiers aisés, abritant des hôtels d’un certain « standing », un réseau de canalisations privées rejoignant le caniveau central ou une rivière, à l’image, mais en plus simple, du collecteur qui dessert la cuisine et les latrines du palais des papes à Avignon. Un maçon refait en 1320 le « conduit » d’une maison de Provins jusqu’à sa sortie dans un ruisseau voisin ; d’autres cas signalés, au hasard d’un texte, à Nantes, à Saint-Pol-de-Léon, à Paris. Les couvents de Frères mendiants ont souvent mis en place des systèmes d’assainissement presque continus, à Provins, à Reims, à Rouen, à Sens (A. Guillerme).

     

    Bibliographie et sources :

     

    Jean-Pierre Leguay, La rue au Moyen âge, Ouest France Université, 1984.

    Jean-Pierre Leguay, Un réseau urbain au Moyen âge, les villes du duché de Bretagne aux XIV° et XV° siècles, Paris, 1981, page 358.

      

    SOURCES LIEN

    - Le faiseur de Ripailles - http://lartdesmets.e-monsite.com/pages/la-rue-au-moyen-age/l-installation-d-egouts-dans-la-rue-medievale.html

     

     

     

     

     

     

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    Les traités médicaux au Moyen âge

     

     

     

    Le livre, reflet de la culture, est la principale barrière entre le métier de chirurgien et celui de médecin. En effet, ces derniers ont une connaissance du latin, du grec, parfois de l’arabe et de l’hébreu. Ils acquièrent une formation universitaire, ils sont détenteurs d’un savoir ancien qu’ils peuvent retransmettre par l’écrit.

     

     

    * Les Antidotaires

     

    Il s’agit plus là d’ouvrages de pharmacie que d’ouvrages de médecine. Ils sont en vogue aux XIIème et XIVème siècles. Ce sont les premiers ouvrages rencontrés dans les officines. Ils permettent aux apothicaires ou épiciers d’avoir accès au savoir des médicaments d’une manière simple et concrète.

    Dans les antidotaires, la formulation magistrale est réduite. Les maladies sont traitées avec des médicaments bien codifiés. On y trouve la composition des plus célèbres polypharmaques, comme la Thériaque ou la Mithridate, avec leurs indications thérapeutiques, mais aussi des préparations personnelles des médecins.

    On trouve aussi des détails sur la préparation des médicaments, mais cela est généralement très sommaire. Les formules ne sont pas classées par genre : pilule, onguent… mais par ordre alphabétique.

    Au XVème siècle, l’Antidotaire de Nicolas est le principal livre d’officine des apothicaires, il est aussi une référence pour les médecins préparant eux-mêmes leurs médicaments. Néanmoins, il semble que cet antidotaire ne fasse pas référence à un auteur unique. En effet, nombre d’antidotaire au Moyen âge porte le nom de Nicolas. Il semblerait que Nicolas ait même été synonyme d’antidotaire.

    On peut noter aussi l’importance de l’antidotaire présent dans la Grande Chirurgie de Guy de Chauliac qui regroupe un important développement thérapeutique.

    L’antidotaire d’Arnaud de Villeneuve figure également parmi les plus remarqués en raison de sa présentation et de sa rédaction.

     

     

     

    * Les ouvrages de thérapeutique

     

    Ils connurent une large diffusion auprès des médecins. Leur lecture plus difficile que celle des antidotaires impliquait d’avoir des connaissances médicales élémentaires. Ils sont de ce fait moins répandus dans les officines.

    On peut citer le célèbre Rosa Anglica cité par Guy de Chauliac dans la Grande Chirurgie. On trouve dans ce genre d’ouvrage des formules plus personnelles que dans le Nicolas. Elles sont tirées de l’expérience des médecins.

     

     

     

     

     

    * Les livres de pharmacie

     

    Ces ouvrages sont plus apparentés à l’époque moderne. Ils ont une finalité pratique, de nombreuses précisions pharmacologiques.

     

     

     

    * Les ouvrages de matière médicale

     

    Les médecins, les apothicaires, les épiciers doivent maîtriser la matière médicale. Ils doivent connaître les matières premières utilisées, réussir à identifier les simples pour éviter tout risque de ‘mauvaise cure’. Il est important de maîtriser l’adultération des produits, d’en connaître la conservation.

    C’est dans ces livres que des explications précises peuvent être trouvées. Ils sont assez répandus chez les auteurs arabes, comme Le Traité des simples d’Ibn al-Baytar ou le Canon Livre II d’Avicenne. Mais ces livres ne sont pas très répandus en Occident.

    On trouve aussi le Circa Instans écrit par Matheus Platearius, un professeur de l’école de Salerne. A la différence des antidotoires, il propose des recettes simples, une thérapeutique simplifiée et bien moins onéreuse que les recettes de polypharmacie. Il est à la fois un ouvrage de matière médicale et un herbier, il pourrait représenter un véritable guide pour les apothicaires même si on le retrouve plus chez les médecins.

     

     

     

     

     

    * Les ouvrages de médecine

     

    Ils sont peu fréquents dans les officines, leur connaissance n’étant pas obligatoire pour le métier d’apothicaire, mais sont essentiels chez les médecins. On classe dans cette rubrique les œuvres d’Hippocrate et de Galien, sources essentielles pour les médecins du Moyen âge et de l’époque moderne.

     

     

     

    * Les ouvrages de chirurgie

     

    On retrouve dans cette rubrique quatre auteurs qui se détachent du lot, présents à la fois chez les médecins, dans les universités et chez les apothicaires.

    Ce sont Roger de Parme, Théodoric, Jean de Vigo et Guy de Chauliac. Ces ouvrages ont en commun un caractère pratique, ils sont écrits en langue vulgaire donc plus facilement accessibles. On y trouve, comme dans le Grande Chirurgie, aussi bien des recettes contre la Peste noire que des conseils utiles dans la thérapeutique quotidienne.

    Ces œuvres sont largement diffusées à partir du XVème siècle et deviennent très populaires durant l’époque moderne.

      

    sources :

    http://www.medieval-moyen-age.net/article-les-traites-medicaux-au-moyen-age-83620503.html

      

      

     

     

     

     

     

     

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  • Les armoiries dans la société médiévale

     

    Au début du XIIIe siècle c'est une cause miltaire : résultat de la transformation de l'équipement de guerre. Rendus méconnaissables par le haume et le haubert, les combattants vont se distinguer en adoptant des signes distinctifs sur leur bouclier. Le port des armoiries sera très en vogue aussi et surtout dans les tournois, véritables petites batailles où combattants à pied ou à cheval s'affrontent en mêlées inextricables. les premières armoiries datent de 1160 - 1200 par les chevaliers bannerets, puis par les simples chevaliers, les nobles et enfin les écuyers vers 1220 - 1260.

      

    C'est l'usage du sceau qui a contribué à la diffusion des armoiries dans toutes les couches sociales. Car contrairement à la croyance elles ne sont pas l'apanage des nobles (et oui vous pouvez avoir la votre !). Les armoiries roturières sont très nombreuses au XIVe siècle, les 2/5 em des armoiries recensées sont roturières (bourgeois, corps de métiers, villes...)

      

    A partir du XIVe siécle, l'usage des armoiries fait partie intégrante de la vie quotidienne (vêtements, monuments, objets d'art...) Et si on faisait un concours de la plus belle armoirie ?

     

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  • En fait, notre vision repose surtout sur l'automne du Moyen Age, le XVème siècle. La peste noire fit des ravages : un tiers à deux tiers de la population moururent. La France fut ravagée par les armées anglaises, bourguignonnes ou armagnaques... Hors périodes de guerre, les soudards démobilisés se regroupaient en Grandes Compagnies, en troupes d'Écorcheurs et vivaient aux dépens des villes et des campagnes.

    Des bandes de voleurs, dont la fameuse des Coquillards, n'hésitaient pas à recourir au meurtre lors de leurs cambriolages. François Villon, étudiant devenu voleur et assassin d'un prètre, quelque peu défroqué et voleur lui aussi, fut sans doute un affilié de cette association qui devait son nom à la coquille usurpée des pèlerins de Compostelle.

     

    Brughel-mendiant

     

    Le Journal d'un bourgeois de Paris se fit l'écho en 1449 de l'effroi qui saisit l'opinion publique, ce qui prouve le caractère insolite, inouï, révoltant d'un tel acte : des mendiants présentaient des enfants volontairement handicapés.

    "890 Item, en ce temps furent prins caymens, larrons et meurtriers, lesquelx par jehaine ou autrement confesserent avoir emblé enfens, a 1'un avoir crevé les yeulx, a autres avoir coppé les jambes, aux autres les piez et autres maulx assez et trop. Et estoient femmes avec ces murtriers pour mieulx decevoir les peres et les meres et les enfens, et demouroient comme logez es hostelz in ou mi jours, et quant ilz veoient leur point, en plein marché, païs ou ailleurs ilz embloient ainsi les enfens et les martiroient, comme devant est dit.

    891 En ce temps, en la fin de mars mil IIIIc XLVIII, furent aucuns prins, qui encuserent tous les autres. Et de ces caymens furent panduz ung homme et une femme le mercredy XXIIIe jour d'avril, emprès le molin au vent ou chemin de Sainct-Denis en France, mil IIIIc XLIX.


    8892 Item, aucuns desdiz caymens qui estoient de la compaignie d'iceulx devantdiz furent mis en prinson, car on disoit qu'ilz avoient fait ung roy et une royne par leur derision, et fut prouvé centre eulx que ilz avoient a petiz enfens - qu'ilz avoient emblez es villaiges ou ailleurs - coppé les jambes, crevé les yeulx, et assez et trop de telz murdres faiz où ilz reperoient, et estoient tres grans compaignies de telz larrons a Paris et ailleurs."



    Le Macabre, un mouvement artistique qui prendra naissance à la fin de la guerre de cent ans, après les ravages de la Grande Peste.

     

    © grande-boucherie.chez.tiscali.fr

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    "La pêche miraculeuse" de Conrad Witz
       

     

    Lors du Concile de Bâle de 1444, l'évêque François de Metz commanda au peintre allemand Conrad Witz un retable pour la cathédrale Saint-Pierre. De cette oeuvre on conserve quatre panneaux dont la fameuse "Pêche miraculeuse", premier paysage réaliste de la peinture de chevalet européenne. Le peintre situe la scène biblique dans la rade de Genève. Sur la droite du tableau, on aperçoit les bases en pierre du château de l'Ile et les maisons sur pilotis construites dans le prolongement du pont.
    © Musées d’art et d’histoire de la Ville de Genève - Photographie Bettina Jacot-Descombes.

    LA RELIGION

    Aux monastères du haut Moyen Age étaient venus s'ajouter, dans la deuxième moitié du XIII e siècle, les couvents des Dominicains, à la Corraterie, et des Franciscains, à Rive. Des Clarisses s'installèrent au Bourg-de-Four en 1476 ; leur maison servit, après la Réforme, à l'Hôpital général avant de devenir le Palais de justice. Un ultime couvent, celui des Ermites de Saint-Augustin, se fixa en 1480 près du pont sur l'Arve.

    Les arts s'épanouissent
    Au Moyen Age, les lettres et les sciences genevoises sont pauvres. En revanche, les arts s'épanouissent au XV e siècle. L'aisance permet de reconstruire quatre églises paroissiales: la Madeleine, Notre-Dame-la-Neuve, Saint-Germain et Saint-Gervais.

    Le monument le plus intéressant est la chapelle Notre-Dame ou des Macchabées accolée à la cathédrale Saint-Pierre, terminée avant 1406, bel exemple de gothique tardif. Elle avait été fondée par le cardinal Jean de Brogny, originaire du diocèse et évêque de Genève, de 1423 à 1426.

    A la Réforme, d'innombrables sculptures et peintures religieuses furent détruites. La célèbre "Pêche miraculeuse", de Konrad Witz - gloire du Musée d'Art et d'histoire de Genève - est une des seules œuvres conservée

      

    sources : http://www.memo.fr/article.asp?ID=REG_GEN_MOY_009

      

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    La maison Tavel en 1869
    La maison Tavel est la plus vieille maison de Genève. Elle appartenait à une famille aristocratique qui joua un grand rôle aux XIIIe et XIVe siècles. 
     

    La naissance de la commune (XIIIe-XIVe)

     

     

    La naissance de la commune, est celle dont les conséquences furent les plus profondes. A la Réforme, succédant à l'évêque, la commune saisira le gouvernement de la cité, ses institutions deviendront celles de la République protestante jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1792.

    Le progrès des villes depuis le XI e siècle avait engendré une classe de commerçants et d'artisans. Cette classe supportait mal la forme seigneuriale du gouvernement urbain. Elle entama la lutte pour arracher sa part dans les affaires publiques. A cette fin, elle se donna une organisation révolutionnaire, la commune. L'apparition de celle-ci à Genève est tardive par comparaison avec beaucoup d'autres villes. La première mention d'un mouvement collectif des habitants remonte à 1263. Au commencement, il est appuyé par les comtes de Savoie. En aidant les citadins en conflit avec l'évêque, ils affaiblissaient celui-ci.

    Les efforts violents des citadins pour faire triompher leurs revendications durèrent un demi-siècle. En 1309, l'évêque Aymon de Quart dut reconnaître l'existence légale de la commune et lui permettre de participer à l'administration de la ville. La révolution communale genevoise avait réussi.


    Les progrès de la commune (XIVe et XVe)
    Au XIV e siècle vit grandir la sphère d'intervention de la commune. Entre 1344 et 1364, les syndics obtinrent le droit d'exercer la justice pénale ; dorénavant, les syndics, chefs de la commune, jugent les affaires criminelles. Comme la justice pénale est un des privilèges fondamentaux du pouvoir seigneurial, son passage aux mains de la commune prouve le degré de puissance auquel celle-ci est parvenue. L'évêque Adhémar Fabri lui octroie, en 1387, une charte de franchises qui confirme solennellement ses droits.

     

    Dorénavant, même si Genève reste juridiquement une principauté sur laquelle règne un évêque, la domination réelle dans la cité appartient à la commune, à tel point que les évêques lui prêtent serment d'observer les franchises ; la commune, elle, ne prête serment à personne. Expression matérielle encore vivante de sa force, l'imposante Tour Baudet qu'elle fit bâtir à partir de 1455, où siège de nos jours le gouvernement genevois.

    La base de l'organisation communale était le Conseil général, qui ressemblait aux «Landsgemeinden» suisses. C'était une assemblée à laquelle assistaient alors non seulement les bourgeois qui avaient reçu le droit de bourgeoisie leur garantissant des avantages économiques, mais aussi les simples habitants. Le Conseil général élisait les quatre syndics, magistrats annuels dirigeant la commune, et était fréquemment consulté sur les questions les plus diverses.

    Les syndics s'entouraient de conseillers variant en nombre de douze à vingt, qui constituaient le Petit Conseil. Cette organisation communale genevoise a une originalité: le maintien de sa base populaire représentée par le Conseil général. La plupart des autres villes adoptent assez rapidement un régime plus aristocratique, la primauté est accaparée par des conseils restreints. A Genève, au XV e siècle, le Conseil général reste l'autorité suprême.


    Les crises du XIVe siècle
    Les progrès de la commune se déroulaient au moment où le monde occidental souffrait d'une crise à une extrême gravité. Il fut assailli par des famines et des guerres et, surtout, par des épidémies de peste. Cette maladie avait disparu de l'Europe depuis cinq ou six siècles. Venue d'Orient, elle fait un retour foudroyant à partir de 1347 et s'installe jusqu'au XVII e siècle.

     

    Les premières vagues, celles du XIV e siècle, furent les plus terribles. L'Europe occidentale perdit la moitié de sa population en cinquante ou soixante ans. Cette proportion est la même pour la région genevoise. La dépopulation, l'omniprésence de la mort eurent des répercussions dramatiques sur tous les aspects de la vie et de la mentalité des gens.

      

      

    sources : http://www.memo.fr/Article.asp?ID=REG_GEN_MOY_007

      

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    Ce terme est dérivé de « bourgeois » (l'habitant du bourg) et attesté dès 1538 avec le sens

    d'« ensemble des habitants du bourg ». Il était apparu auparavant en 937 sous la forme « bourgesie », correspondant au latin burgensia, au sens juridique de citoyen ayant le droit de cité, à l'opposé du simple « habitant », sens qui est resté vivant en Suisse (Robert, Dictionnaire historique de la langue française).

      

    Quant à l'italien borghesia, de même que borghese, il a été emprunté au français « bourgeoisie ». (Zangarelli, Dictionnaire de la langue italienne, Zanichelli éd.).

      

      

    Une classe bourgeoise a émergé d'une part en Italie et d'autre part dans la Hanse au XIVe siècle, après la grande peste, quand les habitants des villages devinrent nettement plus riches que ceux de la campagne. Cela leur donna relativement plus de puissance et d'influence dans la société, les rapprochant des classes dirigeantes et du clergé et les éloignant de la paysannerie. L'archétype de la bourgeoisie médiévale était le propriétaire de moulin qui devint assez important dans l'économie locale pour s'opposer au seigneur.

      

      

    Au cours des siècles suivants, le terme s'utilisa plutôt pour désigner les premiers banquiers et les gens dont les activités se développaient dans le commerce et la finance.

      

    Le contraste apparaît entre l'intérieur modeste de l'artisan et celui cossu du bourgeois (remarquer les meubles sculptés, le domestique, la riche vaisselle, les habits luxueux).
    Si le bourgeois du MOYEN-AGE s'enrichit dans de négoce, l'artisan, gêné par les règlements sévères des corporations, vit péniblement de son travail.
    Parfois, il reste, sa vie durant, simple compagnon sans espoir de passer maître.

      

    La bourgeoisie en France et en Europe

    Les origines : la bourgeoisie urbaine médiévale :

    C'est au XIe siècle qu'apparaît la bourgeoisie. À l'origine, le terme de bourgeois désigne l'habitant du bourg, et c'est donc le développement des villes en Europe qui a permis le développement de la bourgeoisie.

    Or, les villes européennes présentent au Moyen Âge nombre de caractéristiques remarquables. Après l'effondrement de l'Empire romain, et en même temps que lui, de la structure urbaine sur laquelle il s'appuyait une renaissance urbaine se dessine à partir du XIe siècle.

    Des milliers de villes naissent alors, mais sont bien souvent organisées selon un modèle encore campagnard, n'étant guère qu'un « regroupement rural », incluant dans leurs murs champs et jardins. Seules certaines d'entre elles vont réellement s'urbaniser, en mettant en place une nouvelle structure sociale ; elles jouent un rôle moteur évident, en Italie du nord, entre Loire et Rhin, et sur les côtes méditerranéennes ; elles voient se développer des corps de métiers, des marchands, une industrie, un commerce lointain qui leur permet de drainer des ressources, des banques. Déjà se développe une forme de bourgeoisie, et même, de capitalisme.

      

      

    Autour de ces villes privilégiées, l'État territorial s'affaiblit : si celui-ci renaît en France, en Angleterre, en Espagne, en revanche, en Italie, dans les Flandres et en Allemagne, les villes sont bientôt parfois suffisamment fortes pour se constituer en univers autonomes et s'affranchir de l'espace politique ancien, acquérant ou extorquant des privilèges, se constituant ainsi un véritable rempart juridique.

      

      

      

    Ces villes, désormais sans entraves, innovent dans tous les domaines : sur le plan financier, avec les emprunts publics (le monte Vecchio de Venise) et la lettre de change, la création des premières sociétés commerciales, sur le plan industriel, sur le plan commercial où les échanges lointains se développent. Les villes deviennent « des petites patries de bourgeois »[3], à Florence, à Venise, ou à Nüremberg. Une mentalité nouvelle se met en place, qui est le tout premier capitalisme d'Occident : à la différence du noble qui augmente les impôts seigneuriaux pour ajuster ses revenus à ses dépenses, le marchand calcule ses dépenses selon ses revenus, et cherche à n'investir qu'à bon escient, en identifiant et en limitant les risques.

     

      

      

    Révolution française :

    On a souvent dit que la bourgeoisie était à l'origine de la Révolution française. En effet, les bourgeois voulaient une révolution politique afin que leur classe trouve sa place dans la société d'ordre ; par sa naissance, un bourgeois appartenait au tiers état, mais par son train de vie, voire sa fortune, il se rapprochait de la noblesse (un grand nombre de familles appartenant à la noblesse de robe étaient d'ailleurs issues de la bourgeoisie, car elles avaient les moyens d'acheter une charge anoblissante).

      

    Second Empire et XIXe siècle :

    Pendant le Second Empire, la classe sociale bourgeoise joue un rôle majeur dans la Révolution industrielle ; elle s'y enrichit et prend du pouvoir au détriment de la noblesse, décadente depuis la Restauration (1830), le Portrait de monsieur Bertin par Ingres illustre bien la bourgeoisie montante ; solide, sûre d'elle-même et terre à terre. On en a un exemple dans le roman de Honoré de Balzac intitulé La Peau de chagrin, dont le héros, bien que marquis, est ruiné.
    Des bourgeois tels que des banquiers ou des notaires s'enrichissent et éclipsent la noblesse. Titres et honneurs ne comptent plus.

      

    La bourgeoisie au XXe siècle :

      

    Évolution de la bourgeoisie ;

    Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l'austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s'il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais colorée d'écologisme ou de citoyennisme, selon un modèle venu de la côte ouest américaine et de la contreculture. Elle se cherche alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néolibéralisme, dans lequel la propriété n'est plus une valeur fondamentale[6]. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure

      

      

    Particularités de la bourgeoisie en Suisse :

    Article détaillé : Bourgeoisie (Suisse).

      

    Les bourgeois du Moyen Âge devaient le plus souvent faire partie d'une confrérie (laïque ou religieuse) ; il fallait être libre de son seigneur depuis plus d'un an et demi au minimum et posséder une maison ou un hôtel, etc. Une fois acquittés des nombreuses prérogatives d'entrée, les bourgeois devaient faire la chevauchée souvent monnayable avec le seigneur en armure et à cheval, ou sinon, avec épée, et défendre les villes et les villages. Ils les administraient et avaient le pouvoir juridique et donc prenaient la décision de recevoir de nouveaux bourgeois qu'ils soient serfs, habitants ou ducs (comme le duc de Savoie devenu bourgeois de Berne en 1330), ou même roi de France (comme Louis XI). En aucun cas les gueux, étrangers, marginaux ainsi que les nomades ne pouvaient accèder à la bourgeoisie.
    Ils pouvaient porter des armoiries, participer aux Croisades, participer au financement des guerres, ou créer des entraides entre villes bourgeoises les fameuses Combourgeoisie.

      

      

    La bourgeoisie dans le reste du monde :

      

    Aux États-Unis :

    L'histoire de la bourgeoisie aux États-Unis diffère de celle de la bourgeoisie européenne par plusieurs aspects :

    • son caractère récent, lié à l'histoire du pays lui-même ;
    • l'absence relative de la pesanteur sociologique dans l'histoire des États-Unis, de par sa nature de « société de pionniers » ;
    • la démocratie et les règles économiques du pays, qui, dès les premiers temps, favorisent la mobilité sociale[N 1] ;
    • l'importance primordiale, dès les premiers temps également, de l'emploi salarié, soulignée par Alexis de Tocqueville.

      

      

    Au Japon :

    Les commerçants ont jusqu'au début du XVIIe siècle été considérés au Japon comme tout à fait en bas de l'échelle sociale[8] : la société japonaise traditionnelle comporte en effet, tout en haut de l'échelle, l'Empereur et l'aristocratie militaire des daimyō, puis les paysans (les plus nombreux), puis les artisans, et enfin, les marchands et les commerçants, qui ne précèdent guère que les rōnin, les acrobates ou les prostituées.

    La naissance d'une bourgeoisie urbaine et marchande au Japon au tout début du XVIIe siècle est due d'abord et avant tout à la période de paix qui s'est alors instaurée ; cette paix durable s'est traduite par la perte d'influence et de richesse de l'aristocratie militaire, et le développement du commerce.

    Obsédé par le souci d'éviter à son pays les secousses et les guerres civiles que le Japon connaît depuis quarante ans, guerres d'ailleurs précédées par la désagrégation du pouvoir central au cours des siècles précédents, le shogun Tokugawa Ieyasu, le nouveau maître du Japon, engage, en 1603, le pays dans la longue période d'immobilisme politique qui caractérise l'ère Edo.

    Sur le plan intérieur, un problème essentiel est de neutraliser la forte population de samouraïs, devenue inutile suite à la pacification du pays. Tokugawa Ieyasu s'appuie pour cela sur le système de « résidence alternée », le sankin kotai, qui oblige les daimyō à passer une année sur deux à Tōkyō, en y laissant à demeure leur famille en otage. Cette double résidence a non seulement l'avantage de donner un moyen de pression sur les daimyo au travers de cette prise d'otages, mais aussi celui de peser lourdement sur les finances personnelles de ceux-ci, obligés de se déplacer avec leur suite entre deux résidences dont ils doivent assurer l'entretien[9].

    Simultanément, les marchands, qui occupaient jusque là la position la plus basse dans la hiérarchie sociale, s'assurent un rôle dominant dans la vie économique, dès la fin du XVIIe siècle. Certains de ces marchands acquièrent une fortune considérable, tels que la famille des Mitsui, qui fondera au XXe siècle un empire économique, alors que dans le même temps la caste militaire, daimyō et samouraïs, connaissent de graves difficultés financières[10].

    Signe révélateur de cette évolution, certaines estampes éditées à l'époque peuvent en réalité être considérées comme des annonces publicitaires : ainsi, Utamaro en publie plusieurs séries, telle que la série de neuf estampes intitulée Dans le goût des motifs d'Izugura, réalisées pour promouvoir de grande marques de magasins de textile (Matsuzakaya, Daimaru, Matsuya...), dont le logo apparaît de façon ostensible ; certains de ces magasins existent encore de nos jours[11].

    L'existence de cette bourgeoisie marchande permettra ensuite le développement d'une bourgeoisie plus large, à partir de l'ère Meiji, avec l'ouverture du Japon au monde occidental, à son commerce, à ses technologies et à sa science.

     

      

    En Inde :

    L'émergence d'une véritable bourgeoisie en Inde est un phénomène récent, largement rendue impossible pendant des siècles par l'existence d'un système de castes interdisant toute mobilité sociale.

    Sans doute l'apparition d'une bourgeoisie significative est-elle liée à l'émergence de la société industrielle et de l'économie de marché, ainsi qu'à une petite et moyenne bourgeoisie liée au développement de l'État (hauts fonctionnaires, en particulier). La mondialisation actuelle, cassant les traditions sociales, et accélérant l'enrichissement de la population au-delà de tout ce que l'Inde avait auparavant connu, est un élément fort de l'évolution actuelle de la bourgeoisie indienne.

      

     

    Sociologie

    Une classification de la bourgeoisie française :

    Classification par niveau :

    • Petite bourgeoisie : bourgeoisie d'une ou deux générations s'étant formée par une brève ascension sociale. Elle débute généralement par le commerce ou l'artisanat, puis au fil de la deuxième puis troisième génération, elle peut s’élever socialement à un niveau de moyenne bourgeoisie. Cette classe est légèrement au-dessus de la classe moyenne de la société et se distingue surtout par sa mentalité.

      

    La petite bourgeoisie (artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires, etc.) qui se distingue du prolétariat surtout par la mentalité. Il ne s'agit pas de salariés, mais en général ils n'ont pas eux-mêmes d'employés.

     

    • Moyenne bourgeoisie : Elle dispose de patrimoine ou de revenus solides, mais sans l'aura de la grande bourgeoisie. Elle serait selon certains une bourgeoisie de la troisième génération et au-delà, elle possède parfois quelques alliances avec d’autres familles issues du même milieu et parfois même nobles.
    •  
    • Grande bourgeoisie : bourgeoisie du XIXe siècle, ou au moins de la quatrième ou cinquième génération et qui se caractérise par des mariages nobles et des alliances intéressantes (et intéressées, comme tous les mariages de toutes les classes sociales). Cette tranche de la bourgeoisie possède un patrimoine historique et culturel important créé et amplifié au fil des décennies. Le nom de ces familles est généralement connu dans la ville où elles résident et, bien souvent, des ancêtres ont contribué à l’histoire régionale. Les charges exercées par ces familles sont considérées et respectées. C’est une « petite haute bourgeoisie ».
    •  
    • Haute bourgeoisie : cette bourgeoisie ne s’acquiert que par le temps Elle est composée de familles déjà bourgeoises à la Révolution, n’a eu que des professions honorables et a périodiquement connu des alliances illustres dans ses branches. Le patrimoine culturel, historique et financier reste important. Ces familles possèdent une sorte d’état de noblesse qui leur interdit certains mariages ou certaines professions. Ces familles auraient tout à fait pu devenir nobles mais, faute d'opportunité, de temps ou de régime, elles ne sont restées que bourgeoises.

     

      

    Jouissant d'un train de vie fastueux, elle fréquentait les plus grands artistes, comme l'a bien décrite, par exemple, Marcel Proust, et que l'on nommait durant la première moitié du XXe siècle « les 200 familles ». Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot étudient le mode de vie de cette grande bourgeoisie, sa manière de protéger l'accès à leur monde des « nouveaux riches »

    Cette classification toute descriptive et statique s'appuie sur l'idée que la bourgeoisie est d'abord et avant tout héréditaire, et que l'on en grimpe les échelons par l'accumulation quasi-mécanique du patrimoine au fil des générations. Elle ne rend donc pas compte de l'émergence soudaine, et fréquente, de réussites individuelles qui placent d'emblée la personne concernée dans la « haute bourgeoisie ». Or la mobilité sociale d'une génération à l'autre est certainement une des caractéristiques fondamentales de la bourgeoisie par rapport à la noblesse, aux États-Unis, bien sûr, mais aussi en France, en Europe, au Japon, ou même dans l'Inde ou la Chine d'aujourd'hui.

      

     

    Classification par profession :

    D'autres pensent non pas à des classifications quasi-nobiliaires, mais plutôt à des catégories professionnelles : Il y aurait ainsi une bourgeoisie active, une autre passive : "La bourgeoisie passive est celle qui met en valeur le capital avec des placements en actions et dans l’immobilier. Elle est constituée de rentiers et de professions libérales. La bourgeoisie active comprend ceux qui entreprennent. Ce sont des entrepreneurs, capitalistes ou patrons qui mettent en valeur en créant des entreprises industrielles ou bancaires"

    Mais une bourgeoisie « passive » ne peut exister s'il n'y a pas eu préalablement création de richesses (peut-être à la génération précédente), par une bourgeoisie « active », qui la précède donc à la fois chronologiquement et dans la définition de ce qu'est la bourgeoisie.

      

      

    Théories sur la bourgeoisie

     

    Dans la théorie marxiste, la bourgeoisie est définie comme la classe de la société qui possède les moyens de production.

    Le marxisme voit le prolétariat et la bourgeoisie comme fondamentalement opposés, puisque (par exemple) les ouvriers attendent que leurs salaires soient les plus élevés possibles, alors que les propriétaires espèrent augmenter leurs revenus en employant de la main-d'œuvre au coût le plus bas possible. C'est la lutte des classes.

    Comme l'écrivent Karl Marx et Friedrich Engels, dans le Manifeste du Parti communiste :

    « Par bourgeoisie, on entend la classe des capitalistes modernes, qui possèdent les moyens de la production sociale et emploient du travail salarié ; par prolétariat, la classe des travailleurs salariés modernes qui, ne possédant pas en propre leurs moyens de production, sont réduits à vendre leur force de travail pour vivre. (Note d'Engels pour l'édition anglaise en 1888). » 

     

    sources : WIKIPEDIA - photographies google

      

      

      

      

     

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