• L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?

      
    Né sous le règne de Louis XV, mort sous celui de Napoléon 1er, ayant fréquenté de très près les Cours de France, de Russie et d'Angleterre, qui était vraiment ce personnage que l'on rencontre alternativement sous l'apparence d'une femme ou d'un homme ?
    Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Eon de Beaumont naît à Tonnerre (dans l'actuel Département de l'Yonne) le 5 Octobre 1728. Première bizzarerie : Pourquoi Geneviève ?... Ce serait, tout simplement, le prénom de sa marraine ! D'autre part divers auteurs ont féminisé deux autres prénoms, Louis et André, pour en faire Louise et Andrée, dans le but d'accentuer l'ambiguïté du sujet... et donner davantage de "suspense" à leurs romans. Pour en rajouter ils précisent que l'enfant était habillé en fillette (ce qui est vrai) mais, les desccriptions et gravures d'époque le prouvent, c'était l'habitude en ce temps de n'habiller les garçons en homme que vers 7 ou 8 ans.
    Charles-Geneviève voit son éducation confiée au rigoureux abbé de Marcenay qui, punitions physiques à l'appui, va faire de son élève un fin lettré.
    Il va avoir 15 ans quand son père l'envoie à Paris poursuivre ses études au Collège des Quatre-Nations (actuel Institut de France) fondé par Mazarin. Là, non seulement il approfondit ses connaissances, mais il pratique comme tout jeune Noble la danse, l'équitation et l'escrime (sport et art dans lequel il devient vite excellent). 5 ans plus tard il quitte le Collège, s'inscrit en Faculté de Droit et obtient en 1749, à 21 ans, ses diplômes de Droit (avec dispense d'âge). 
      
    Il sera d'abord avocat, puis écrivain... avant de devenir diplomate et militaire !
      
    En 1755 le Chevalier d'Eon est introduit "dans le monde" et fréquente des personnages bien en Cour, dont le Prince de Conti, familier du Roi , membre du "Cabinet secret"de Louis XV, diplomatie parallèle établie par ce dernier qui n'avait pas confiance en certains de ses ministres et ambassadeurs.
    La fragilité des traîtés et des alliances fait de l'Europe un conflit perpétuel sous-jacent dans lequel la Prusse, l'Angleterre et la Russie pratiquent souvent un double-jeu. Un réseau d'espions est tissé auprès de toutes les Cours mais celle de la tsarine Elisabeth de Russie est difficilement pénétrable en raison du caractère de l'Impératrice qui n'hésite pas à exiler les ambassadeurs et à emprisonner les envoyés soupçonnés d'espionnage.
    Conti va donc proposer à Louis XV d'envoyer à la Cour de Russie une femme, ou plutôt un homme déguisé en femme. Pour celà il propose au Roi le Chevalier d'Eon dont la jeunesse, la tournure déliée, les traits fins et le visage imberbe font le candidat idéal pour ce rôle. Charles d'Eon accepte la mission et devient Juillet 1755, Mlle.de Beaumont part pour Saint-Pétersbourg où elle arrivera... en Octobre. Elle est chargée de remettre à l'Impératrice une lettre de Louis XV, contenue dans la reliure (à double jaquette) de "l'Esprit des Lois" de Montesquieu. S'étant fait un ami, on ne sait comment, du vice-chancelier elle serait parvenue à rencontrer la Tsarine à qui elle aurait remis le message auquel il aurait été répondu par le même moyen. A la fin de l'année Lia de Beaumont est de retour à Versailles à la satisfaction royale. Première mission réussie !

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    Note : Cet épisode n'est pas absolument prouvé et il se pourrait qu'il ait été inventé après afin d'accréditer la féminité du chevalier ???) - Mlle. Lia de Beaumont !
    L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?
      
    De retour en France, l'alliance entre la France, l'Autriche et la Russie étant établie, Lia de Beaumont cède la place au Chevalier d'Eon de Beaumont... qui, pour des raisons de commodité diplomatique,devient le "frère" de Lia !
    L'année suivante, suite à des maladresses de l'Ambassadeur de France, le Chevalier, maintenant officier dans l'armée du Roi, doit retourner en Russie pour rétablir l'alliance qui semblait compromise. Il y réussit à la grande satisfaction de Louis XV.
    Les relations entre la France et la Russie se refroidissant à nouveau (cette fois c'est essentiellement le Roi qui en est la cause), Charles-Geneviève est à nouveau chargé de les réchauffer. Se sachant mal vu du Chancelier il manoeuvre de telle façon que la Tsarine se fâche contre celui-ci et renoue heureusement avec la France ; à tel point que d'Eon restera en Russie près de 3 ans.
    En 1761 il est de retour et va démontrer à plusieurs reprises sa valeur au combat (il sera d'ailleurs blessé plusieurs fois).
    En 1763 Elisabeth meurt. Son successeur éphémère Pierre III est un ami de la Prusse ainsi que son épouse qui le fait assassiner et devient Catherine II.
      
    Déjà introduit à la Cour d'Angleterre car connaissant bien, depuis l'Allemagne, la Reine Sophie-Charlotte épouse du Roi George III *, le Capitaine des dragons tout récemment promu Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, va tout faire pour favoriser la paix agissant souvent, comme on le dirait maintenant "à la James Bond"...
    L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?
    Le traité de Paris enfin signé, mais qui met la France en infériorité, révulse Louis XV qui, avec son "Cabinet secret" envisage les plans d'une invasion de l'Angleterre qui, bien que soigneusement préparée, n'aura jamais lieu.
    Fatigué ( ? ) le Duc de Nivernais rentre en France recommandant au Roi de laisser en sa place d'Eon avec le rang de Ministre plénipotentiaire. Celui-ci va pouvoir donner libre cours à sa "folie des grandeurs" et mener grand train... tant et si bien qu'il va s'alièner les ministres à qui il réclame sans cesse de l'argent. Ses extravagances vont finir qu'il est demandé à Versailles où il refuse de se rendre sans l'ordre du Roi. Quand après bien des hésitations Louis XV décide de rappeler son "agent secret" celui-ci, que l'Angleterre refuse d'extrader par la force, décide de rester dans le pays car il sait qu'en France il risque d'être embastillé.

    * - Une anecdote, colportée par Gaillardet, auteur en 1836 des "Mémoires du Chevalier d'Eon", raconte qu'une liaison aurait eu lieu entre Charles et Sophie-Charlotte et que le futur George IV (qui venait de naître) en serait le fruit ! -
      
    Le nouvel Ambassadeur, le Comte de Guerchy, va bientôt entrer en conflit avec l'ancien pour essayer de récupérer ses "papiers diplomatiques", celui-ci refusant de les donner car beaucoup révéleraient l'existence du "Cabinet secret" ce qui évidemment embarasserait le Roi qui hésite à agir.
    Après les menaces de toutes sortes qui n'ont aucun effet sur le Chevalier (lequel a en Angleterre beaucoup de partisans) Guerchy va user de la calomnie. Il fait lancer des pamphlets accusant de folie du Chevalier, folie provoquée par le fait qu'il ne serait... ni tout à fait un homme ni tout à fait une femme ! Il faut dire qu'à 40 ans le Chevalier est toujours aussi imberbe et qu'on ne lui connait aucune liaison de quelque sorte. De plus, au cours de ses missions il semble qu'il se soit encore plusieurs fois travesti. En France le scandale est tel que le Roi va lui ôter son brevet de Capitaine et sa pension.
    A Londres partisans et adversaires de Guerchy et du Chevalier s'affrontent. Un procès est entamé mais d'Eon se défend et contre-attaque pour tentative d'assassinat. En 1765 l'Ambassadeur de France est
    reconnu coupable de tentative d'assassinat ! C'est subrepticement qu'il devra rentrer en France où il mourra quelque temps après.
    Un nouvel Ambassadeur est nommé, ami du Chevalier, et ce dernier ayant rendu un des "papiers secrets" signé de la main de Louis XV semble à nouveau rentré en grâce ; on lui reverse une pension mais désormais on se méfie de lui.
      
    A partir de 1766 nous constatons, par la correspondance qui lui est adressée sous divers pseudonymes, tous féminins, que le Chevalier semble vivre le plus souvent en habits de femme.L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?
    Obligation pour des missions secrètes ou choix personnel ? Certains pseudo-historiens penchent pour la première solution en s'appuyant sur le récit de Gaillardet (dans ses "Mémoires du chevalier d'Eon") prétendant que George III aurait surpris son épouse en galante compagnie du Chevalier qui se serait dès lors fait passer pour... une Chevalière ! Rien de tout celà n'est avéré mais les transformations fréquentes du Chevalier en Dame se répandent à Londres et le bruit finira par arriver jusqu'à Versailles.
    Il semblerait plutôt que, psychologiquement, d'Eon, à qui rappelons-le, on ne connait aucune liaison, se complaise de plus en plus en costume féminin... bien qu'il continue à s'entrainer aux armes blanches. Celà prend de telles proportions que les parieurs anglais prennent l'habitude de miser sur le véritable sexe du Chevalier, ce qui finit par l'agacer ; il décide de voyager le temps de se faire oublier... ce qui n'est pas sans inquièter la Cour de France qui craint que des papiers compromettant finissent par tomber entre les mains des Anglais.
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    773 : Louis XV va envoyer un autre "agent secret" à Londres, un certain Chevalier de Ronac qui n'est autre que Caron de Beaumarchais (le créateur de Figaro) afin de négocier le retour des papiers ainsi que certaines libelles écrites par un pamphétaire contre la favorite, Madame du Barry.

     

    L'année suivante le Roi est mort. Louis XVI qui lui succède n'aime guère les aventuriers mais il veut récupérer les documents du "cabinet secret" de son grand-père. Beaumarchais s'entremet à nouveau et, contre une forme somme d'argent et la promesse de pouvoir rentrer en France s'il reconnait être une femme et n'en plus quitter l'habit, d'Eon va rendre les papiers.
    L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ? 
    En 1777 le voilà donc de retour en France mais en uniforme de Capitaine des Dragons ! Il lui est alors enjoint d'obtempérer et de changer de costume s'il ne veut pas séjourner à la Bastille. Il obéit et est même présenté à la Cour mais Charles-Geneviève a vieilli, s'est épaissi sans doute car les Chroniques de l'époque se gaussent de son allure "hommasse" sous ses habits féminins. Cependant il (elle) est reçu(e) dans les meilleures familles fréquentant la Cour.
    Sa paranoïa pourtant ne s'est pas calmée ; elle s'exerce maintenant sur Beaumarchais qu'il (elle) estime l'avoir trompé(e).L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?

    L'année suivante il (elle) veut s'engager dans l'armée qui doit venir renforcer les Insurgents d'Amérique contre les Anglais, ce qui lui est évidemment refusé. Furieux(furieuse) il (elle) veut alors regagner l'Angleterre. Nouveau refus, la France étant en conflit larvé contre ce pays.
    Provoquant le scandale il lui est intimé de s'exiler dans sa propriété de Tonnerre ; il (elle) n'obtempère pas et se promène en uniforme des Dragons dans Versailles ! Si bien qu'un matin il (elle) est arrêté(e) et conduit(e) à Dijon puis à Tonnerre.

    L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?

    1789 : D'Eon est toujours à Londres d'où il (elle) écrit énormément une oeuvre très éclectique allant facilement de la philosophie... à la culture du ver à soie.
    Lorsque la Révolution éclate en France il (elle) s'enthousiasme pour ses idées tout en restant, comme la majorité des citoyens, fidèle au Roi. C'est là qu'après avoir paraphé ses courriers de "Le Chevalier, puis La Chevalière d'Eon", il (elle) va maintenant signer "La Citoyenne Geneviève Déon" abandonnant à la fois son Prénom masculin et sa particule.
    ( <--- voir ci-contre )
    Malgré celà il elle) est insrit(e) sur la liste des Emigrés et ses biens sont confisqués. En 1791 il (elle) n'a plus d'argent et se résout à vendre sa riche Bibliothèque.
    L'exécution de Louis XVI, en 1793, lui fait changer d'opinion sur les idéaux révolutionnaires.
    De plus en plus impécunieux (impécunieuse) il (elle) vend ses derniers bijoux et participe à des exhibitions au fleuret pour quelques subsides. En 1796, une lame casse et s'enfonce dans sa poitine. Sérieusement blessée(e) ce sera la fin de sa carrière de "maître d'armes". Il (elle) a 69 ans.
      
    Ruiné il (elle) va trouver refuge chez la veuve d'un de ses anciens amis. En 1804, ne pouvant plus payer ses dettes il (elle) est même emprisonné(e) plusieurs mois.

    L'ENIGMATIQUE CHEVALIER(E) D'EON ?

    La Chevalière d'Eon était bien un Chevalier ! 
    sources :http://ancre.chez-alice.fr/eon/eon4.htm
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  • Depuis 1989, aux Etats Unis, le BLT Research Team, fondé dans le Massachussets par une ancienne analyste de recherche de Harvard, Nancy Talbott, assiste le biophysicien de renommée internationale William C.Levengood et son Pinelandia Biophysical Laboratory dans le Michigan.

    Ceux-ci procèdent à l'analyse d'échantillons de plantes et de sols collectés dans des cercles de blés surgis dans le monde entier. Comparées à des échantillons témoins, 95% des plantes en provenance des formations concernées présententdes modifications significatives dans leur structure cellulaire telles que des nodosités agrandies et allongées dans les tiges, visibles même à l'oeil nu, et la présence de " cavités d'expulsion" au même endroit, là où des particules d'humidité semblent avoir explosé vers l'extérieur, laissant derriére elles des cavités visibles. La plupart de ces effets ayant pu être reproduits à l'aide d'un rayonnement micro-ondes , cela suggére fortement l'action d'une chaleur intense et brève lors de la formation.

     

    photo: un impressionnant pictogramme en forme de " champ magnétique" apparu dans un champ le 22 juillet 2000 prés d'Avebury Stonecircle, en Grande Bretagne.CROP CIRCLE 2

     

    D'autres plantes ont été trouvées recouvertes d'une fine couche d'oxyde de fer qui nécessite des températures à 500°C. L'analyse la plus récente commandée par Nancy Talbott montre également que la structure cristalline des minéraux argileux du sol s'est trouvée modifiée à l'intérieur des formations étudiées. Ce qui appuie encore l'idée de l'intervention ponctuelle d'une chaleur intense, cette modification ne pouvant s'être produite qu'à des températures bien supérieures à 800°C. De toute évidence, plantes et sols n'auraient pas pu être exposés plus de quelques nonosecondes à de telles températures sans être carbonisés. Quand on sait que cela n'a jamais été détecté, dans aucune des figures fabriquées par l'homme, soutenir que des mystificateurs humains armés de planches et de rouleaux aient pu provoquer de tels effets est tout simplement ridicule.

     

    photo: ce crop circle connu sous le nom de "spirale de julia"( en référence au principe mathématique dit du "chaos" ) serait apparu en l'espace de 15 mn dans un champ proche du site de Stonehenge, en pleine journée,le 7 juin 1996

    CROP CIRCLEspirale de julia

    D'autres analyses montrent qu'à l'intérieur de la plus grande partie des formations de cercles dans les blés, la quantité de particules magnétiques était plus importantes que les 0.4 mg par gramme de sol attendus. Dans un cas particulierément spectaculaire, cette quantité s'est révélée 700% supérieure à la normale. On a découvert par la suite que ces particules magnétiques étaient disposées à l'intérieur de la formation de maniére complétement cohérente avec les modéles physiques d'un systéme tourbillonnant. Ces découvertes , ajoutées aux analyses biophysiques , ont contribué à la création d'un modéle théorique de "vortex de plasma" ( une sorte de tourbillon électromagnétique en forme d'entonnoir) pour expliquer la formation des cercles dans les blés, tout au moins d'un point de vue purement mécanique. Mais cette théorie ne permet toujours pas de répondre à quelques questions d'importance concernant les cercles dans les blés. CROP plante -photo ovni ufo

    Qu'est ce qui est à l'origine de ces formes et ces dessins superbes ressemblant aux chefs d'oeuvre d'une sorte de génie des céréales?

    Beaucoup de cercles dans les blés parmi les plus complexes trouvent leur équivalence dans des formes naturelles comme les cristaux, les alvéoles des nids d'abeilles ou les figures cymatiques qui apparaissent lorsque certaines fréquences sont dirigées sur des surfaces liquides. Comme l'ont montré les chercheurs Wolfgang Schindler, Jan Schwochow et Allan Brown, de nombreux cercles apparaissent basés sur le nombre d'or et autres principes de la géométrie sacrée. D'autres figures de cercles sortent des capacités géométriques de la nature car ils apparaissent plus artificiellement planifiés. Ce serait pourtant un peu rapide d'y voir des oeuvres humaines alors que notre propre nature nous reste encore impénétrable. Certains pensent que les crop circles pourraient être l'oeuvre d'une intelligence non humaine qui viendrait d'une autre dimension, à moins que ce ne soient des visiteurs extra terrestres. Sans oublier que la nature elle même pourrait être elle aussi considérée comme une forme d'intelligence non humaine...

     

    CROP à Ogbourne ReptileBassett photo lucy pringleQue sont ces étranges lumiéres sphériques, d'une taille oscillant entre celle d'un oeuf et celle d'un ballon de football, observées au-dessus et à l'intérieur des cercles et qu'on peut voir sur des films et des photographies? L'un de ces films , réalisé par le photographe anglais Andy Buckley, montre les images étonnantes d'un oiseau de proie plongeant vers une des sphéres lumineuses pour s'en saisir avant de faire brusquement demi-tour au dernier moment.

    Sont-elles seulement , comme le pense le Dr Terrence Meaden,le météorologiste fondateur du Journal of Meteorology, un effet secondaire normal des énergies tourbillonnantes au moment de leur interaction avec les conditions locales, comme l'humidité ou les particules de poussiére qui produisent l'ionisation?

    Ou bien est-ce la preuve de la présence d'une intelligence non humaine à l'oeuvre?CROP du moulin à vent

    Pourquoi des animaux réagissent-ils aussi étrangement quand ils pénétrent dans les zones de céréales aplaties contre le sol?

    Pourquoi des témoins ont-ils rapporté de leur côté des impressions bizarres, des réactions physiques et même des expériences proches de la vision alors qu'ils se trouvent eux aussi à l'intérieur des cercles, tout particuliérement ceux de formation récente?

     

    (photo:Cette formation mystérieux avec son motif géométrique est apparu à côté du célèbre Moulin à vent de Chesterton, qui a été construit en 1632, par Sir Edward Peyto qui était un astronome et mathématicien qui a commandé cette structure. Il pourrait bien avoir été construit comme un observatoire qu'il a utilisé pour regarder les étoiles. Le sommet de rotation pourrait avoir abrité télescope de Peyto. Si oui, il a probablement été converti en un moulin à vent un peu plus tard.)

     

    Puisque nombre d'effets rapportés ici s'observent également sur des êtres vivants placés à proximité de forts champs électromagnétiques , on peut y voir l'action des énergies présentes au moment de la formation... même si les sceptiques continuent , de leur côté, à prétendre que les témoins ont été mystifiés par une sorte d'effet placebo.

     

    Où l'on parle de feng shui CROP stonehedge

     

    Pourquoi la plupart des cercles dans les blés du monde entier ont-ils été découverts à proximité immédiate d'anciens sites de pierres levées, de terrassements néolithiques, de chambres en pierres mégalithiques, de tumulus ou de cercles de pierres? faut-il y voir l'effet des puissants points d'énergies à l'intérieur du maillage électro-magnétique de notre planéte décrits par les sourciers et les géomanciens modernes , mais aussi par les anciennes cultures du monde entier, parmi lesquelles l'art traditionnel asiatique du feng shui?

    Quelle que soit l'opinion qu'on a sur les cercles dans les blés, c'est en fin de compte toujours la même choses qui fascine en eux : ils constituent le plus beau et le plus pacifique de tous les mystéres de notre temps.

    Et ce qui les rend encore plus intéressants pour les chercheurs c'est qu'ils constituent le seul phénoméne " paranormal" qui ne s'évanouisse pas soudainement, qui soit de nature permanente. Son existence n'est donc pas une question de croyance ou de non-croyance. Les cercles sont dans nos champs, on peut les visiter , entrer en eux, les toucher.

     

    Et s'ils peuvent apparaitre comme une provocation pour certains, ils restent avant tout une invitation pour nous tous.

     

    Butterfly -Papillon , symbole de la métamorphose, du changement, de la renaissance !!!!!

    CROP butterfly

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    (- texte de Andrea Müller, écrivain et conférencier allemand, qui enquête sur le phénoméne des cercles dans les blés depuis 10 ans. Il est le fondateur de l'ICCA, un des plus importants fonds d'archives au monde sur le sujet ainsi que du groupe de recherche indépendant,Invisible Circle. - tiré du H-S .VSD. Octobre 2002

      

    sources : http://dreamokwa.over-blog.com/categorie-11215513.html

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    Le mystére des cercles dans les champs de blés.

     

    Chaque année , entre 150 et 300 crop circles apparaissent un peu partout dans le monde. Leur taille varie de celle d'un simple cercle de moins d'1 m de diamétre à celle d'énormes dessins sophistiqués dépassant, eux, les 250 métres.

    En Août 2001, une formation gigantesque composée de 409 cercles a couvert une surface de plus de 50 000 métres carrés.

    Beaucoup ne voient là qu'une astucieuse mystification. Pourtant des recherches internationales et interdisciplinaires ont démontré que, parallélement aux copies réalisées par l'homme, il existait un phénoméne bien réel, toujours inexpliqué et qui apparaît de maniére mystérieuse dans les champs.

    On croit généralement que les cercles dans les blés sont un phénoméne récent , révélé par les médias. En réalité, cercles énigmatiques et formations géométriques existent depuis des centaines d'années... si ce n'est plus!

    Partout dans le monde, que ce soit dans la mythologie des Indiens d'Amérique ou dans les légendes et le foklore de l'Europe Centrale, on trouve déjà la tace d'appartions identiques à celles qui se produisent aujourd'hui dans nos champs.

     

     

    CROP CIRCLEmystereEn 1678, par exemple, un opuscule intitulé " Le diable moissonneur" raconte la surprenante histoire , illustrée de gravures sur bois, de la découverte de cercles dans les champs de céréales du comté anglais de l'Hertfordshire.

     

    L'interprétation infernale suggérée par le titre donne une bonne idée de l'origine qu'on attribuait aux cercles dans les siécles passés.

     

    Le premier article scientifique sur le sujet fut publié en 1880 dans la célébre revue "Nature". Il rapportait la découverte en Angleterre d'un champ constellé de cercles dans le Surrey. Aujourd'hui, plus de cercles 350 cas dits "historiques" ou "précurseurs" ( cercles apparus avant 1980) ont été enregistrés par des organisations telles que The International Crop Circles Archives ( ICCA).

     

    A partir de 1980, les cercles dans les blès commencérent à attirer l'attention de scinetifiques et de chercheurs tels que Pat Delgado ou Colin Andrews.

    Depuis les donnés enregistrées sur ce phénoméne n'ont cessé de s'enrichir. Nous avons affaire ici non seulement à de simples cercles mais aussi à des figures de plus en plus compliquées.

    En 1990, cette évolution a franchi un stade évolutif majeur lorsque des formations CROP circle etoileressemblant à des pictogrammes et dépassant les 100 m de long sont apparues dans les comtés du Wiltshire et du Hampshire, au sud de l'Angleterre. Depuis - et pour une raison encore inconnue - ce phénoméne à caractére annuel démontre une complexification croissante doublée d'un nombre d'apparitions en constante augmentation.

    ( cette photo est une des figures réalisée le 8 août 1997 à Milk Hill, dans le Wiltshire, comprenant six étoiles fractales et une grande figure géométrique basée sur le shéma de la fameuse " étoile fractale de Koch", en référence à la théorie mathématique du chaos.) - clic sur étolie pour pps-

     

    4 000 manifestations dans 45 pays.

    Cela n'empêcha pas les médias de sauter en 1991 sur l'histoire de deux vieux Anglais, Doug et Dave, qui clamaient être à l'origine de "tous les cercles dans les blés". Par la suite, le duo fut évidemment bien incapable de prouver ces allégations.

    Le phénoméne est bien plus ancien que leur prétendues interventions et il s'étend sur plus de 45 pays avec plus de 4 000 manifestations un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, une nouvelle génération de faiseurs de cercles a pris le relais, se présentant comme artistes paysagers ou créateurs d'un mystére des temps modernes. Mais une fois de plus, à l'image de l'histoire inventée de toutes piéces par Doug et Dave , leurs oeuvres sont bien incapables de soutenir la comparaison avec ce qu'on appelle le " phénoméne authentique ".

    Nombre de ces informations ont été analysées en détail par des géométres , des architectes et des mathématiciens tels que le professeur Mickael Glisksmann ou le Dr Gerald S.Hawkins de l'université de Boston. Ceux-ci ont établi qu'elles étaient tout simplement trop élaborées pour avoir été réalisées en seulement quelques petites heures d'une nuit d'été. On n'a que peu d'éléments sur le temps réel nécessaire à la formation des cercles authentiques mais il existe des témoignages oculaires sérieux indiquant que , quelles que soient la complexité et l'étendue de la figure, il n'y a jamais besoin de plus de quelques secondes pour sa réalisation. Ces observations furent confirmées en 1996 à l'occasion d'un événement stupéfiant, la formation d'une magnifique et gigantesque spirale constituée de 153 cercles, en plein jour, entre 17h30 et 17h45, sans que personne ne s'en aperçoive sur le moment, dans un champ situé juste en face du mystérieux monument mégalithique circulaire de Stonehendge. Si on excepte un film vidéo controversé qui montrerait la création en moins de 10 secondes d'un dessin en forme de flocon de neige, il existe des preuves admissibles sur le plan scientifique démontrant la briéveté du temps nécessaire à ces créations.

    CROP CIRCLES

     

     

    sources : http://dreamokwa.over-blog.com/article-le-mystere-des-crop-circles-47870812.html

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    L’inconnue de la Seine



    Dans la version de l’histoire la plus communément admise, l’Inconnue de la Seine (dite aussi « Vierge du Canal de l’Ourcq ») est le surnom attribué à une toute jeune femme anonyme, repêchée dans la Seine aux alentours de 1880.

    En plus de ses traits harmonieux, la noyée avait cette particularité d’avoir, figé sur son visage, un demi-sourire évocateur d’une extrême sérénité face à la mort ou d’un état proche de la rêverie. La belle indéchiffrable impressionna grandement les observateurs de l’époque, au point qu’un témoin anonyme (probablement un employé de la morgue) réalisa un moulage mortuaire à partir de son visage, perpétuant en cela la tradition séculaire du « dernier portrait » avant la mise en bière.

     

    Inconnue de la Seine.jpg

     

    On n’apprit jamais ce qui, du suicide, du meurtre ou de l’accident avait précipité la jeune femme dans les eaux du canal mais au début du XXème siècle, de nombreuses copies du masque circulaient en tant qu’ornement populaire, et il n’était pas rare de croiser le sourire de l’Inconnue de la Seine aux murs des maisons d’artistes ou au chevet des jeunes filles de la bourgeoisie.

    Image d’une félicité mystérieuse et peut-être amusée face à la mort, mais aussi et surtout, figure poétique d’une inconnue chérie et à jamais perdue, en laquelle chacun peut reconnaître une femme aimée, une sœur, une amante ou encore une fille, l’Inconnue de la Seine a progressivement été érigée en mythe littéraire.

    « Quand je résidais à Eze, dans la petite chambre (agrandie par une double perspective, l’une ouverte jusqu’à la Corse, l’autre par-delà le Cap Ferrat) où je demeurais le plus souvent, il y avait (elle y est encore), pendu au mur l’effigie de celle qu’on a nommée « l’inconnue de la Seine » une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné (voilé pourtant), qu’on eût pu croire qu’elle s’était noyée dans un instant d’un extrême bonheur. Si éloignée de ses œuvres, elle avait séduit Giacometti au point qu’il recherchait une jeune femme qui aurait bien voulu tenter à nouveau l’épreuve de cette félicité de la mort. »
    Maurice Blanchot (1907-2003), Une voix venue d'ailleurs, 1992.

    Figure votive chez les surréalistes, Aragon lui offre une place centrale dans son roman Aurélien, s’adressant à Man Ray en 1966 pour augmenter la réédition du livre d’une quinzaine d’illustrations photographiques réalisées à partir du moulage.

     

    Man Ray, Aurélien, L'inconnue de la Seine.jpg

    L'inconnue de la Seine, photographie du moulage par Man Ray pour Aurélien d'Aragon

     

     



    De même, des auteurs aussi significatifs que Vladimir Nabokov, Jules Supervielle ou Rainer Maria Rilke comptent parmi les artistes sur lesquels cette muse absolue, car rendue infaillible par sa mort, a exercé une véritable fascination.

    Le personnage de l'unique roman du poète allemand Rainer Maria Rilke (1875-1926), Les carnets de Malte Laurids Brigge, publié en 1910, dit : « le mouleur que je visite chaque jour a deux masques accrochés près de sa porte. Le visage de la jeune qui s'est noyée, que quelqu'un a copié à la morgue parce qu'il était beau, parce qu'il souriait toujours, parce que son sourire était si trompeur ; comme s'il savait. »

    Jules Supervielle publie en 1929 « L'Inconnue de la Seine » (repris en 1931 dans L'Enfant de la haute mer), un conte où une jeune femme noyée dans la Seine dérive jusqu'au fond de l'océan où elle doit apprendre à vivre avec les autres noyés. Extrait :

    « L'Inconnue de la Seine ne quittait pas sa robe, même pour dormir ; c'est tout ce qu'elle avait sauvé de sa vie antérieure. Elle utilisait les plis et la mouillure du vêtement qui lui donnaient une miraculeuse élégance au milieu de toutes ces femmes dépouillées. Et les hommes auraient bien voulu connaître la forme de sa gorge.

    La jeune fille, qui voulait se faire pardonner sa robe, vivait à l'écart, avec une modestie un peu trop apparente peut-être, et passait sa journée à récolter des coquillages pour les enfants ou pour les plus humbles et les plus mutilés d'entre les noyés. Elle était toujours la première à saluer et s'excusait souvent, même s'il n'y avait pas lieu.

    Chaque jour le Grand Mouillé venait lui rendre visite, et ils restaient là tous deux avec leurs phosphorescences, comme des morceaux de la Voie lactée chastement allongés l'un près de l'autre.

    — Nous ne devons pas être bien loin de la côte, dit-elle un jour. Si je pouvais remonter le fleuve, entendre quelques bruits de la ville, ou simplement la cloche d'un tram qui a du retard au milieu de la nuit.

    — Pauvre enfant, mauvaise mémoire, oubliez-vous que vous êtes morte et que vous vous exposeriez à être enfermée là-haut dans la plus odieuse des prisons ? Les vivants n'aiment pas que nous errions et nous punissent vite de nos vagabondages. Ici, vous êtes libre, à l'abri.

    — Vous ne pensez donc jamais, vous, aux choses de là-haut ? Elles viennent souvent à moi, une à une, et sans aucun ordre, ce qui me rend très malheureuse. En ce moment même voici une table de chêne, bien vernie mais toute seule. Elle disparaît et voici venir l'oeil d'un lapin. Et maintenant c'est l'empreinte d'un pied de bœuf dans le sable. Tout cela semble s'avancer en ambassade et ne me dit rien d'autre que sa présence. Et quand les choses viennent à moi par deux, elles ne sont pas faites pour aller ensemble. Ici, je vois une cerise dans l'eau d'un lac. Et que voulez-vous que je fasse de cette mouette dans un lit, de ce perdreau sur le verre de cette grande lampe qui fume ? Je ne connais rien de plus désespéré. Ces fragments de la vie, sans la vie, est-ce donc là ce qu'on nomme la mort ? (…) ».

    Après les années 40, le masque de l’Inconnue de la Seine tomba petit à petit dans l’oubli.

    L'histoire singulière de l'Inconnue de la Seine s'arrêterait là si quelqu’un n’avait pas eu l’idée, aux Etats-Unis, d’utiliser son visage pour « Rescue Annie« , un mannequin très populaire d’apprentissage des premiers secours. Il fut créé en 1958 et utilisé à partir de 1960 pour de nombreux cours et examens. Certains disent alors que le visage de l’Inconnue est peut-être le plus « embrassé » de tous les temps… Drôle de destin !

      

    sources :http://jmomusique.skynetblogs.be/tag/litterature

    Jean-Marc OnkelinxMusicologue-conférencier Conseiller musique classique à la Fnac de Liège (Belgique) Professeur d'histoire de la musique

     

     

     

    Rescue Annie.jpg

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  • LE PHARE D'ALEXANDRIE

    Ci-dessus, une hypothèse :
    (reconstitution par J.Sidobre)


    A droite, autre hypothèse :
    (reconstitution par M. Larrinaga)

    Nombre de voyageurs de l'Antiquité
    jusqu'auXIVème siècle de notre ère
    ont décrit cette
    "merveille".

    Le phare avait été bâti sous
    Ptolémée II Philadelphe,
    vers le milieu du IIIème siècle avant J-C,
    par l'architecte
    Sostrate de Cnide.

    Beaucoup de récits sont différents et les descriptions varient fortement de l'un à l'autre...
    en particulier pour sa forme.
    Retenons principalement, comme les plus
    plausibles, celles de
    Strabon (Ier siècle avant J-C) et celle d'Aboul Haggag (au XIIème siècle).
    Celui-ci lui donne une hauteur de plus de 97m
    et décrit,comme
    Strabon et d'autres voyageurs,
    une tour à plusieurs étages au sommet
    de laquelle on allume un grand feu.


    Un tremblement de terre le détruisit
    totalement au XIVème siècle.






    Alexandrie fut fondée en 331 avant J-c par Alexandre le grand lors de sa conquête de l'empire perse.
    En Egypte il fut accueilli en libérateur. A sa mort, en -323, c'est un de ses généraux,
    Ptolémée Lagos, qui devient "pharaon" en Egypte et fonde
    la dynastie des
    Lagides qui s'éteindra en -30 avec Cléopâtre ,
    lors de la conquête de l'Egypte par
    Octave-Auguste.
    Pendant ces trois siècles Alexandrie fut la plus imporante cité du monde hellénistique,
    tant du point de vue commercial qu'intellectuel (la fameuse bibliothèque) et artistique.




    Reconstitution de l'emplacement du phare par Yann Bernard
    (image extraite de Toutankhamon Magazine n°7)

    Déjà, dans l'Odyssée, Homère dit que :
    "... dans la haute mer, en face de l'Egypte,
    est une île qu'on appelle
    Pharos...."

    C'est sur cette île, à l'entrée du port que, plusieurs siècles plus tard, aurait été construit l'édifice auquel l'île a donné son nom
    "phare" qui devint le nom commun de tous les autres
    bâtis par la suite !

    Les alluvions l'auraient relié à la côte
    alors que dans l'Antiquité il l'aurait été
    par une grande jetée (?)
    (voir gravure ci-contre)

    Bien après sa destruction par le tremblement
    de terre le sultan
    Quait bey aurait, sur cet emplacement, fait construire un fort en réutilisant tout ou partie de ses pierres (?...)
    Ce fort existe toujours mais l'incertitude planait toujours sur la réalité de ce fait et l'empacement
    du phare n'était pas absolument déterminé.




    Situation du phare
    (gravure anonyme du XVIIème siècle)




    Reconstitution récente par J-C Golvin,
    architecte du CNRS

    Dès 1968, des fouilles sous-marines entreprises par l'archéologue britannique Honor Frost, avaient permis de repérer des restes de constructions importantes et de deux statues colossales, à proximité du fort de Quait bey.

    Une campagne de fouilles sous-marines, commanditée par l'Egypte, après une campagne terrestre commencée en 1992 ayant réussie d'importants découvertes au coeur de la vieille ville et aux environs, débute en 1994 sous l'égide du Centre d'Etudes Alexanndrines dirigé par l'archéologue français
    Jean-Yves Empereur.
    Ces recherches effectuées pendant plusieurs années ont permis des découvertes (dont la sortie de l'eau du colosse de
    Ptolémée)
    et relevés qui permettent de

    penser raisonnablement que le phare
    se situait bien près de cet emplacement
    .

    En tenant compte des diverses études et données archéologiques récentes, on imagine le phare avec ses trois étages successifs : quadrangulaire, octogonal et cylindrique (ce dernier surmonté de la statue de Zeus). Il aurait atteint 135m de haut.
    Tout en bas, face au large, les deux colosses
    du roi Ptolémée et de la reine
    (représentée en déesse Isis).



    A lire : "Le phare d'Alexandrie", par J-Y Empereur . (Découvertes, Gallimard)

    sources :( Principale source de documentation : "Les sept merveilles du monde", de Philippe P

    http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/merveilles.htmARROY )

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  • LE COLOSSE DE RHODES
     
    ette "merveille" fut la plus éphémère puisque, abattu par un tremblement de terre, en 224 avant J-C, un peu plus de 50 ans après sa construction, le fameux colosse, qu'il avait fallu une douzaine d'années pour bâtir ne fut jamais relevé. Cependant ses ruines impressionnèrent encore tous les voyageurs dans l'Antiquité.


    Les images fantaisistes du fameux colosse abondent
    en raison du relatif peu de temps (moins de 60 ans) pendant lequel il put être admiré, debout !

    La représentation, ci-contre, est
    plus vraisemblable.
    Une médaille rhodienne, datant de l'empereur
    Tibère
    (1er siècle de notre ère), montre sans doute plus exactement ce qu'était véritablement la statue.

    Par contre l'emplacement exact où elle s'élevait n'est pas certain. Certains auteurs anciens parlent, les uns de l'entrée du port, les autres, plus en avant...


    De par sa position en
    Méditerranée, l'île de Rhodes
    eut pendant toute l'Antiquité une position
    stratégique et commerciale importante qui lui apporta de nombreuses richesses.
    Elle était devenu un important centre intellectuel et artistique et attirait de nombreux artistes, tels le sculpteur
    Lysippe, dont l'élève Charès de Lindos réalisa la statue du colosse, le peintre Apelle, l'architecte Dinocratès
    qui traça les plans d'Alexandrie, ...

    De nombreuses oeuvres sont d'origine rhodienne,
    telles la victoire de Samothrace (musée du Louvre
    à Paris
    ), Laocoon (musée du Vatican à Rome),
    peut-être même la frise de l'autel de Pergame
    (Brisish museum à Londres),...





    Le Colosse, gravure de Sidnet Barclay (1880)

    sources :( Principale source de documentation : "Les sept merveilles du monde", de Philippe P

    http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/merveilles.htmARROY )




    Vers Phare d'Alexandrie--->
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  • LE MAUSOLÉE d'HALICARNASSE



    Mausole, satrape de Carie, province perse d'asie mineure, se révolta contre Ataxerxès Mnémon, proclama son indépendance et fit d'Halicarnasse,
    sur la côte, la capîtale de son royaume.

    Il était l'époux de sa soeur
    Artémise ; les unions consanguines étaient fréquentes en orient.

    A la mort de
    Mausole en 453 avant J-C, Artémise
    lui fit bâtir un magnifique tombeau orné
    de sa statue et de nombreuses autres .

    Cette statue du roi sur son char se dressait peut-être au sommet du monument ou sur un soubassement carré à l'avant du monument.



    ( statues et frises maintenant au
    British museum de Londres )



    <--- ci-contre :
    tête de cheval provenant du mausolée


    ci-dessous :
    le roi Mausole





    <--- ci-contre : frise de l'Amazonomachie
    ornant le mausolée




    Le mausolée d'Halicarnasse
    (reconstitution par Jean Sidobre)

    Or les frises et statues du British museum,
    il ne reste rien -in situ- de cette "merveille",
    le tombeau du roi
    Mausole qui devait être si magnifique qu'on en fit un nom commun pour désigner une belle sépulture : un mausolée.

    C'est
    Pline l'ancien qui en donne le plus d'informations qui ont permis d'imaginer ce que pouvait être (?) ce superbe monument en marbre.

    AU XVIème siècle lorsque
    Soliman,
    sultan de
    Turquie s'apprête à envahir
    l'île de
    Rhodes où se sont réfugiés les chevaliers
    de l'
    Ordre de Saint-Jean de Jérusalem après
    la chûte de tous les états chrétiens conquis par les Croisés, ceux-ci essaient de retarder son avance
    en fortifiant la côte protégeant
    Rhodes..

    D'où établissement de positions utilisant
    les pierres trouvées sur place.
    On n'hésite pas à démolir des monuments encore debout, même s'ils ont déjà subi des outrages.

    Au cours de ces travaux, il est probable que
    l'intérieur du mausolée fut pillé par des pirates...

      

    sources :( Principale source de documentation : "Les sept merveilles du monde", de Philippe P

    http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/merveilles.htmARROY )




    Vers Colosse de Rhodes--->
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  • LA STATUE DE ZEUS
    À OLYMPIE

    La statue de Zeus
    (reconstitution par Jean Sidobre)

    La statue chryséléphantine, c'est à dire dans laquelle sont employés l'or et l'ivoire, du maître des dieux, oeuvre sculptée par Phidias, vers 430 avant J-C,
    était haute d'une douzaine de mètres.

    Elle était destinée à orner le temple de
    Zeus ,
    élevé à
    Olympie, quelque 40 années avant.

    C'est
    Pausanias, au IIème siècle de notre ère,
    qui nous en a laissé la description la plus précise
    dont voici quelques extraits :

    " ... assis sur son trône... Il porte sur la tête une couronne de rameaux d'olivier. dans sa main droite il porte une statue de la victoire... dans sa main gauche un sceptre...
    avec un aigle juché au sommet...
    Le trône est orné d'animaux peints et de dessins de statues... Le socle les autres parures décorant la statue sont en or. On y voit, en plus de Zeus, Hélios sur son char, Héra, Hermès, Aphrodite, Apollon, Artémis, Athéna, Amphitrite, Poséidon, Héraklès...
    "

    Transportée à
    Contantinople,
    sous l'empire romain d'orient,
    après la fermeture des temples lors de la
    suppression des cultes païens,
    la plus célèbre des statues élevées en l'honneur
    des dieux, fut détruite par un incendie, vers 475.


    Situé en Elide, à l'ouest du
    Péloponèse, le sanctuaire d'Olympie était un bois sacré consacré à Cronos,
    dont le culte fut peu à peu remplacé par celui de son fils
    Zeus.

    Le premier temple qui y fut construit était cependant consacré à
    Héra,
    à la fin du VIème siècle avant J-C.

    En l'honneur de
    Zeus des Jeux sportifs (plus tard aussi artistiques) y étaient organisés .
    Quand ils prirent de l'ampleur en s'adressant à toutes les cités grecques, on décida de bâtir
    un magnifique temple dorique à
    Zeus ; la construction dura de 470 à 456.
    Plus tard on y introduit la statue de
    Zeus réalisée par Phidias, c'était l'une des 7 merveilles !



    Le temple de Zeus
    (recpnstitution par S.Bonato-Baccari)

    Ruiné par un tremblement de terre, les pierres furent réutilisées pour diverses constructions,
    surtout à la fin du IVème siècle, après l'édit de
    Théodose interdisant les Jeux olympiques
    puisque célébrant un culte païen. Les reliefs des frontons furent mutilés et abattus.

    Les ruines du temple de Zeus

    Colonnes du temple de Zeus

    sources :( Principale source de documentation : "Les sept merveilles du monde", de Philippe P

     

    http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/merveilles.htmARROY )


    Vers Mausolée d'Halicarnasse --->
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  • LE TEMPLE D'ARTÉMIS
    À ÉPHÈSE

    L'Artémis d'Ephèse

    (ci-contre une de ses représentations)

    n'a pas grand chose à voir avec la "classique"
    Artémis grecque (Diane chez les Romains), déesse chasseresse règnant sur les animaux
    et protègeant la nature.


    Ephèse, sur la côte de l'Asie mineure
    (actuelle Turquie ) révérait une
    déesse-mère, protectrice et nourricière de l'Orient ancien.
    Les colons grecs qui s'installèrent là l'assimilèrent à leur
    Artémis en raison de son côté protecteur...
    que l'on retrouve aussi
    chez la grande déesse-mère, en
    Crête.


    La statue du culte, à l'origine ,
    était en bois, plus tard , recouverte d'or,
    avec une couronne aux murailles crênelées
    évoquant sa puissance,le corps portant nombre de mammelles (nourricières) et figurines animales
    (d'où son assimilation à
    Artémis ?).

    Elle trônait dans la cella du temple.


    Alexandre le grand, lorsqu'il conquit
    l'empire Perse (
    Ephèse était alors, au IVème siècle avant J-C sous la domination perse),
    révèra la grande déesse éphésienne et
    souhaita restaurer son temple... mais
    les éphésiens déclinèrent poliment son offre.


    Ephèse était, à l'époque hellénistique,
    un important centre de pélerinage.


    Le culte perdura sous l'empire romain
    jusqu'aux invasions barbares du Vème siècle
    de notre ère... bien que le temple ait déjà été pillé et en grande partie dévasté !



    ARTEMIS, déesse orientale -->



    Ephèse à l'époque romaine
    (lithographie anonyme du XIXème siècle)

    Fondée vers la fin du XIème siècle avant J-C,
    Ephèse était quatre siècles plus tard,
    une des principales villes de culture et de commerce grecs sur cette côte.


    Le Temple d'Artémis
    (Reconstitution par Jean Sidobre)

    C'est au cours du VIème siècle avant J-C que fut entreprise la construction de "l'Artemesion".
    Crésus, riche roi de Lydie, participa
    généreusement à son financement.

    A l'époque il mesurait 115m de long sur 55m de large.
    Il était entouré de colonnes de marbres, cannelées,
    aux chapiteaux ciselés et peints, ainsi que d'une
    large frise et de frontons sculptés.

    Au Vème siècle il fut partiellement détruit par les guerres, restauré et finalement incendié en 356 par
    Erostrate, éphésien mégalomane... qui à son tour fut condamné à être brûlé.

    Quelques années plus tard on le reconstruisit en le surélevant pour le mettre en valeur.
    Les sculpteurs
    Scopas et Praxitèle, ainsi que
    le peintre
    Apelle y travaillèrent.

    Au 1er siècle de notre ère,
    Néron n'hésita pas à le piller et les invasions des Goths (en 263)
    amenèrent sa destruction partielle.
    Malgré une restauration sommaire l'édit de
    Théodose au siècle suivant, interdisant les cultes païens, ce magnifique monument fut abandonné et servit
    ensuite de carrière de pierres !

    Heureusement de nombreux auteurs anciens
    en avaient laissé de précises descriptions.



    sources :( Principale source de documentation : "Les sept merveilles du monde", de Philippe P

    http://ancre.chez-alice.fr/merveilles/merveilles.htmARROY )

     


     
    Vers Statue de Zeus--->
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  • LES JARDINS SUSPENDUS
    DE BABYLONE



    Babylone et les jardins
    (Reconstitution par Jean Sidobre)

    C'est au cours de la seconde moitié du
    troisième millénaire avant J-C que commence l'histoire de
    Babylone.

    Au début du second millénaire c'est déjà le centre d'un empire qu'
    Hammourabi va consolider en imposant son dieux Mardouk,
    et le célèbre code qui porte son nom.

    Mais c'est sous le règne de
    Nabuchodonosor,
    de -605 à -562 que Babylone est à son apogée.

    Laissons-lui la parole à propos de la
    porte d'Ishtar (une des 100 porte de la ville dont parle Hérodote) :

    " Je la revêtis de briques émaillées en bleu sur lesquelles étaient représentés des taureaux sauvages et des dragons. Je fis poser au-dessus pour la couvrir des poutres de cèdre. Je plaçai dans ses portes des vantaux recouverts de cuivre, des gonds et leurs supports en bronze... j'embellis cette porte afin de faire l'admiration de tous les peuples. "

    Cette porte débouchait sur une voie processionnelle, sur une longueur de 300m, large de de 22m,
    par des murs décorés de briques bleues et de lions, symboles de la déesse
    Isthar,
    conduisant au temple de
    Mardouk.

    De nombreux autres édifices, dont le palais d'été
    et un pont gigantesque enjambant l'Euphrate, embellissaient la ville.


    Les ruines des Jardins suspendus

    Ce serait pour sa fiancée Amytis, fille du roi des Mèdes, que Nabuchodonosor, fit réaliser ces jardins.

    Sur l'angle nord du palais, on les apercevait
    hors de la ville, comme suspendus entre ciel et terre... d'où leur légendaire histoire.

    Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que l'archéologie allait prouver l'existence de cette merveille décrite dans l'Antiquité par
    Hérodote, Diodore de Sicile, Stabon et Quinte Curce.

    Installés sur une terrasse, à 20m du sol, formant un trapèze dont le plus grand côté mesurait 45m, ils étaient irrigués par plusieurs puits... et probablement entretenus par un grand nombre d'esclaves.
    On imagine qu'ils étaient ornés par des palmiers dattiers, des pins, des cyprès, des cèdres, ... et de nombreuses espèces de fleurs exotiques.


    Les Jardins suspendus
    (Reconstitution du XIXème siècle)






    Vers Temple d'Artémis --->
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