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    Prières - Sainte Croix
      
    Les maîtres du temple
    • HUGUES DE PAYNS
      1119 - 24 mai 1136
       
    • ROBERT de CRAON dit Le Bourguignon
      Juin 1136 - début 1147
       
    • EVRARD des BARRES
      Mars 1147 - Avril-Mai 1151

       
    • BERNARD de TREMELAY
      Juin 1151 - 16 Août 1153
       
    • ANDRE de MONTBARD
      Fin 1154 - 17 Octobre 1156
       
    • BERTRAND de BLANQUEFORT
      1156 - 2 Janvier 1169
       
    • PHILIPPE de MILLY ou de NAPLOUSE
      Janvier 1169 - 3 Avril 1170

       
    • EUDES de SAINT AMAND ou ODON de SAINT-CHAMAND
      1170 - 19 Octobre 1180
       
    • ARNAUD de la TOUR ROUGE ou de TORROYA
      1180 - 30 Septembre 1184

       
    • GERARD de RIDEFORT
      1185 - 1189
       
    • ROBERT de SABLE ou de SABLOIL
      1191 - 13 Janvier 1193
       
    • GILBERT ARAIL ou HORAL
      1194 - 21 Décembre 1200
       
    • PHILIPPE du PLASSIEZ ou du PLAISSIS
      1201 - 1209

       
    • GUILLAUME de CHARTRES
      1210 - 26 Août 1218
       
    • PIERRE de MONTAIGU
      1219 - 1232
       
    • ARMAND de PERIGORD
      1232 - 20 Octobre 1244

       
    • RICHARD de BURES
      1245-9 mai 1247
      (Conflit d'historiens)
       
    • GUILLAUME de SONNAC
      1247 - 3 Février 1250
       
    • RENAUD de VICHIER
      1250 - 1256
       
    • THOMAS BERAUD ou BERARD
      Début 1252 - 25 Mars 1273
       
    • GUILLAUME de BEAUJEU
      13 Mai 1273 - 18 Mai 1291
       
    • THIBAUD GAUDIN ou le Moine GAUDINI
      Août 1291 - 16 Avril 1292

      JACQUES de MOLAY
      Fin 1292 - 18 Mars 1314
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    • Introduite en 1147, la croix de gueules ou "croix de vermeille" selon une expression médiévale, devint vite le signe exclusif du Temple, à tel point que les chroniqueurs la qualifient toujours de "croix du Temple", "croix des Templiers" ou encore "croix de la milice du Temple", sans toujours préciser sa couleur, ce qui laisse supposer que ses formes et couleurs étaient connues de tous. Voici toutes les croix utilisées par l'Ordre du Temple :
       
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  • Il y a 700 disparaissait l'Ordre du Temple

     

     

      
    Illustration de l'article : Il y a 700 disparaissait l'Ordre du Temple
     

     

     

    Durant la journée du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret, sur ordre du roi Philippe IV le Bel, procédait à l'arrestation de l'ensemble des Templiers présent sur le territoire de France, sonnant le glas d'un ordre religieux prestigieux et ouvrant la voie à la plus merveilleuse des légendes médiévales.

    Fondé en Terre Sainte en 1119, lors de la première croisade, par le chevalier Hugues de Payns, la Milice du Christ (militia Christi), nom originel de l'ordre, était destinée à protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem. A la suite du concile de Naplouse, en janvier 1120, l'ordre pris le nom de Milice des Pauvres Chevalier du Christ et du Temple de Salomon (pauperes commilitones Christi Templique Solomonici).

    Reconnu de grande utilité dans une contrée ou l'insécurité régnait, la milice reçu l'appui du roi de Jérusalem Baudoin II ainsi que du patriarche Gormond de Picquigny et fut autorisée à s'installer dans une partie du temple de Salomon. Malheureusement, faute d'appui financier durable, le nouvel ordre peinait à accomplir correctement sa tache, aussi, durant l'année 1127, Hugues de Payns parti pour l'occident afin de faire reconnaitre la milice par l'Eglise, trouver de généreux donateurs et bien sur recruter de nouveaux chevaliers.

    Le 13 janvier 1129, lors du concile de Troyes, soit 9 ans après la fondation de la milice, l'Ordre du Temple fut officiellement créé et se dota d'une règle propre, empruntant grandement celle des bénédictins de Saint Benoît. Soutenu par Bernard de Clairveaux, l'ordre devint populaire et se renforça significativement.

    Les années qui suivirent virent l'Ordre du Temple devenir de plus en plus puissant. Placé sous l'unique autorité papale par la bulle Omne datum optimum du 29 mars 1139, l'ordre gagna peu à peu son indépendance vis à vis du clergé séculier.

    La bulle Militia Dei du 7 avril 1145 confirma la précédente, et l'étendit à leur biens matériels et humains. Deux ans plus tard, les templiers reçurent l'autorisation du pape de porter la croix pattée rouge, symbole du Christ et de son sang versé.Prières - Sainte Croix

    Connus par leur fait d'armes, les templiers n'étaient pas uniquement de vaillants combattants de la chrétienté. Enrichis durant des décennies par de fervents croyants ou quelques seigneurs répugnant à combattre en Terre Sainte, l'ordre devint une véritable institution financière, prêtant aux états, payant des rançons royales, se portant garant des biens des pèlerins riches ou pauvres, créant même les premières lettres de changes en Europe.

    Une telle puissance économique et militaire devenait petit à petit une crainte pour bon nombre de souverain, mais un seul eu l'audace de se lever contre l'Ordre, le roi de France Philippe IV le Bel.

    Surnommé le "Roi de fer", Philippe IV fut certainement le premier "Roi absolu" du royaume de France. Sévère et impitoyable, sa mission première fut de renflouer les caisses de l'état, et ce, par tous les moyens possibles, aussi, expulsa t-il les usuriers lombards et les banquier juifs après leurs avoir confisqué l'intégralité de leurs biens.

    Malheureusement, cela ne suffisait pas à couvrir ses dépenses sans cesse grandissantes. L'opportunité de recouvrer une économie stable vint en 1305 après le décès du pape Boniface VIII, son plus fervent ennemi.

    Sa responsabilité, même invérifiable, dans cette mort le rend alors craint de ses paires et il n'a dés lors aucun mal à prendre la nouveau pape Clément V sous sa coupe, lui proposant d'ailleurs de l'installer en France. Lorsque ce dernier évoqua la possibilité d'appeler à une nouvelle croisade vers la Terre Sainte, Philippe IV le Bel sauta sur l'occasion pour proposer une fois encore la fusion de l'Ordre du Temple et de celui des Hospitaliers, afin de constituer une armée suffisement puissante, ce que Jacques Molay, maitre de l'Ordre du Temple, refusa, arguant que les deux ordres étaient trop différents et ne souhaitant pas passer indirectement sous la domination du roi de France, dont Clément V était le pantin.

    Durant l'année 1307, lors de laquelle Jacques de Molay vint en France pour rencontre le Pape, des rumeurs perverses commencèrent à circuler sur les habitudes des templiers, si bien que les conseillers de Philippe IV le Bel en tirèrent discrètement profit.

    Le 24 juin 1307, Jacques de Molay rencontra le roi de France au sujet de ces accusations honteuses et reçu un semblant de soutient du monarque. Plus tard il demanda au pape d'ouvrir une enquête pour laver l'Ordre de tout soupçon. Il n'en fallu pas plus à Philippe IV pour réagir. Le roi envoya dés le 14 septembre 1307 des ordres dans tout le royaume pour procéder à l'arrestation de tous les templier le jour du 13 octobre, ce qui fut fait avec la plus grande fermeté. Au soir, plusieurs centaines de moines-soldats, dont 138 rien qu'à Paris, dormiraient en prisons.

    Les années qui suivirent furent mélangées d'interrogatoires, de tortures, de bucher. Le 13 avril 1312, le pape Clement V supprima définitivement l'Ordre du Temple par la bulle Vox in excelso et le 2 mai, il ordonna le leg des biens de l'Ordre du Temple aux Hospitaliers, hormis leurs possessions en Espagne et au Portugal. Le royaume de France reçu, lui, plusieurs dizaines de milliers de livres en compensation. Le 18 mars 1314, Jacques de Molay, maitre du Temple, fut brulé vif sur l'Ile aux Juifs.

    "Dieu sait qui a tort et a péché, et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort. Seigneur sachez que, en vérité, tous ceux qui nous sont contraires par nous auront à souffrir", Jacques de Molay, le 18 mars 1307. Jamais le dernier maitre du Temple ne maudit ses bourreaux sur treize générations.

    "Il y a 700 disparaissait l'Ordre du Temple"
      
    Par An1000.orgLumière du coeur
      
    Les maîtres du temple
    HUGUES DE PAYNS
    1119 - 24 mai 1136
    ROBERT de CRAON dit Le Bourguignon
    Juin 1136 - début 1147
    EVRARD des BARRES
    Mars 1147 - Avril-Mai 1151

    BERNARD de TREMELAY
    Juin 1151 - 16 Août 1153
    ANDRE de MONTBARD
    Fin 1154 - 17 Octobre 1156
    BERTRAND de BLANQUEFORT
    1156 - 2 Janvier 1169
    PHILIPPE de MILLY ou de NAPLOUSE
    Janvier 1169 - 3 Avril 1170

    EUDES de SAINT AMAND ou ODON de SAINT-CHAMAND
    1170 - 19 Octobre 1180
    ARNAUD de la TOUR ROUGE ou de TORROYA
    1180 - 30 Septembre 1184

    GERARD de RIDEFORT
    1185 - 1189
    ROBERT de SABLE ou de SABLOIL
    1191 - 13 Janvier 1193
    GILBERT ARAIL ou HORAL
    1194 - 21 Décembre 1200
    PHILIPPE du PLASSIEZ ou du PLAISSIS
    1201 - 1209

    GUILLAUME de CHARTRES
    1210 - 26 Août 1218
    PIERRE de MONTAIGU
    1219 - 1232
    ARMAND de PERIGORD
    1232 - 20 Octobre 1244

    RICHARD de BURES
    1245-9 mai 1247
    (Conflit d'historiens)
    GUILLAUME de SONNAC
    1247 - 3 Février 1250
    RENAUD de VICHIER
    1250 - 1256
    THOMAS BERAUD ou BERARD
    Début 1252 - 25 Mars 1273
    GUILLAUME de BEAUJEU
    13 Mai 1273 - 18 Mai 1291
    THIBAUD GAUDIN ou le Moine GAUDINI
    Août 1291 - 16 Avril 1292

    JACQUES de MOLAY
    Fin 1292 - 18 Mars 1314
      
      
    sources : http://www.an1000.org/il-y-a-700-disparaissait-ordre-temple/
      
     
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  • Les Templiers à ProvinsLes Templiers à Provins

    L'ordre du Temple fut fondé vers 1119 par deux chevaliers dont un, Hugues de Payns était Champenois. Ils avaient deux objectifs: combattre l'infidèle et protéger les pélerins de Palestine sur les chemins qui menaient au Saint Sépulcre. La Champagne favorisa largement l'établissement des pauvres Chevaliers du Temple, en Occident.
    Les premières propriétés de l'Ordre furent fondées par les évêques champenois, soutenus financièrement par les nobles de la province, en la Chatellenie de Sézanne et en la Baillie de Provins.
    La rédaction du texte de la règle de l'Ordre du Temple fut confiée à Saint Bernard, abbé de Clairvaux. Le sceau du Temple représente deux cavaliers sur un cheval : l'interprétation courante est le symbole de la pauvreté de l'Ordre (un cheval pour deux) et de l'union spirituelle de ses deux premiers membres ( Hugues de Payns et Godefroi de Saint Omer).

    Seigneurs, bourgeois, roturiers, vilains vinrent, parfois malgré leur manque de préparation militaire, s'offrir à l'idéal religieux de l'Ordre du Temple. On décida alors que certains exploiteraient les propriétés de l'Ordre pendant que les autres serviraient les Chevaliers à la guerre.
    Après 7 ou 8 ans, les biens de l'Ordre du Temple s'étendirent prodigieusement : les donations reçues de l'aristocratie et de l'épiscopat n'étaient pas des terres incultes, mais des chateaux, des fiefs, des bourgades avec leurs dépendances ainsi que les personnes qui y travaillaient, puis des dîmes furent cédées. Les Templiers à Provins

    Provins, ville opulente et populeuse, résidence favorite des Comtes de Champagne attira les Templiers : à la fin du XII° siècle, l'Ordre du Temple avait deux maisons à Provins, le Val de Provins appelé plus tard l'Hôpital à Fontaine-Riante et la Madeleine, située en Ville-haute prés de la Porte de Jouy.
    La commanderie du Val était située dans un parc de verdure agrémenté de sources vives, au pied du coteau de Fontaine-Riante. Une habitation principale construite en pierre cotoyait des bâtiments qui servaient de halles ou entrepôts. On y bâtit une chapelle, contigüe au cimetière, placée sous l'invocation de Saint Jean. Se succédaient des cours intérieures, des jardins, des sources qui alimentaient une fontaine aujourd'hui appelée Fontaine des Templiers et une terre labourable.
    On ignore à quelle date la Madeleine fut fondée. C'était à l'origine une maison fortifiée. Deux belles salles voûtées ogivales y subsistent, ainsi que la tourelle d'angle construite vraisemblablement à la même époque que les fortifications proches (XII° - XIII° siècles). Les bestiaux ainsi que les laines se vendant à proximité, dans le Cours aux bêtes, on avait établi dans cette maison située dans le bourg neuf, le poids des laines pour la Ville-haute.
    Moins ancienne que les précédentes, la Maison du Temple devant l' église Sainte Croix a une histoire encore plus obscure. Sa donation à l'Ordre date de 1193, en 1300, on l'appelle " le Temple " sans précision. On y avait installé un bureau de pesage des laines en Ville-basse. Ces trois Maisons établissaient solidement l'Ordre à Provins. Jusqu'en 1225, les donations affluèrent puis se ralentirent.

    Les pauvres Chevaliers du Christ devinrent un Ordre puissant et estimé, mais riche et jalousé.Thibault le Chansonnier contesta la légitimité de certaines de leurs possessions en Champagne et en Brie.
    En 1228, ce Comte fit saisir les biens en cause. Les Templiers résistèrent en soumettant l'affaire au Saint-siège qui arbitra le différend au profit de Thibault : les Chevaliers devront obtenir son consentement pour valider chaque nouvelle acquisition. Cet accord ne fut suivi d'aucun effet, la reine régente cloturera cette affaire en 1255.
    La Commanderie de Provins ainsi désignée en 1205, était constituée des couvents du Val et de la Madeleine. L'administration en fut réduite à l'indispensable, seul un Commandeur appelé " Maître " gérait l'intégralité du domaine et des finances. Les religieux placés sous ses ordres étaient peu nombreux. Les documents mentionnent un aumonier ou infirmier, un maréchal, un receveur du tonlieu de la ville, un économe qui avait la garde des clefs et assurait la surveillance du personnel domestique ainsi qu'un frère employé à la vente des vins (ce fut apparament leur spécialité commerciale). Ces religieux ne pouvaient porter les robes et les manteaux blancs réservés aux frères combattant, mais leur costume était d'étoffe noire ou brune.

    Les Templiers à ProvinsLe patrimoine des Templiers de Provins était très divers : terres, maisons, bois, serfs, dîmes, moulins, rentes, droits et franchises. Le domaine de la Commanderie se composait de terres au nord et au sud de Provins, champs cultivés, vignes, près: sur la paroisse de Savigny, à Gimbrois, au Plessis-poil-de-chien, à Saint Martin des Champs, à Rouilly, à Fleigny, à Saint Brice, au Clos Platel, à Poigny, à Hennepont, à Soudun, à Léchelle, à Villegruis, Melz sur Seine, ainsi que de bois pour le chauffage et la batisse dans les forêts de Jouy le Châtel et Soudun.
    A Provins, elle était propriétaire : rue Courloison, rue de Jouy, dans le cours aux chevaux, rue Sainte Croix, près du Palais des Comtes, à Fontaine-Riante, aux Grès, rue des Marais, porte de la Chaussée Sainte Croix, près du Moulin Moucine, devant les anciens étaux des bouchers, près du Buat, à la Gatelerie, rue de Changy, Grand'rue de Provins, rue des Buzançois, en face du Four des Raines, rue aux Aulx, rue de la Bretonnerie, ces habitations étaient souvent entourées de vergers et de prairies. Lors des dernières années de l'Ordre, le Censier de la Commanderie mentionne plus de 70 maisons.
    Les plus importantes étaient le Temple en face le portail de l'église SainteCroix et la Vicomté sur la Grand'rue à l'encoingnure de la rue du Moulin de la ruelle.

    En Octobre 1307, sur ordre royal de Philippe le Bel envoyé secrètement aux baillis, tous les Templiers de France furent arrêtés presque le même jour. Très peu réussirent à fuir.
    Les religieux arrêtés à Provins furent emmenés au Château de Melun où l'on rassembla tous les Templiers de la région. Après leur arrestation, les prisonniers subirent un interrogatoire où ils découvrirent qu'ils étaient accusés de reniement du Christ, crachats sur la Croix, baisers obscènes, sodomie et adoration d'une idole.On tortura, ils avouèrent…De nombreux frères succombèrent à leurs blessures, le mensonge apportant la vie sauve. Ils furent ensuite transférés au Temple de Paris et interrogés en Novembre.
    Le pape Clément V indigné par cette inquisition fit mener une enquête complémentaire. Un ample mouvement de rétractation déferla. Clément V décida d'entendre personnellement quelques témoins dociles choisis par le roi, parmi eux un Provinois : Simon Chrétien qui eut certainement la vie sauve.
    Malgré cela le procès et les tortures reprirent en Juillet 1308, mais les individus et l'Ordre durent être jugés distinctement.
    La tour du Temple de Paris

    Plusieurs des Templiers provinois interrogés séparément en Février 1310, déclarèrent vouloir venger l'Ordre du Temple de la calomnie. Ils furent au Jardin de l'évèché de Paris parmi les 546 Templiers qui offrirent de constituer une défense à l'Ordre : depuis leur arrestation, tous les frères étaient privés de sacrements, dépossédés de l'habit religieux et de leurs biens et mettent à jour l'immoralité des moyens employés pour obtenir des aveux.
    Sous l'influence du roi, un concile provincial fut convoqué à Paris. Il décida que toute rétractation serait considérée comme un cas plus grave que la protestation d'innocence et conduirait à la peine du feu. En Mai, le concile condamna au bûcher 54 Templiers s'étant rétractés. La plupart des frères qui s'étaient offerts à plaider la cause de l'Ordre abandonnèrent. La défense anéantie, un rapport défavorable aux Templiers fut tranmis au Concile de Vienne. Celui-ci refusa de condamner un Ordre dont il n'avait pas entendu la défense. Calomnié, cet ordre religieux ne pouvait plus, désormais, servir la cause de l'Eglise sans scandale.
    Le Pape le supprima alors de sa propre autorité, conciliant les droits de la justice qui ne cédait pas et les exigences de Philippe le Bel, en 1312. La majorité des biens fut attribuée l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem et non au roi de France, comme celui-ci l'aurait souhaité. Aucun document ne renseigne sur le sort subit par les derniers Templiers provinois.

    D'après :Histoire et cartulaire des templiers de Provins / Victor Carrière.- Marseille : Laffite reprints, 1978.   

      
      

     

     

     

     

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    Moyen-âge - Les Templiers ravisseurs de femmes.

    Les Templiers ravisseurs de femmes.

     

    Le curieux qui s'égare dans «l'Bos delle Priesse» (du Prieur ?, de la Religieuse ?), pas bien loin de nos actuels Grands Lacs, s'il oublie les ébats des nageurs et les rebonds du tennis, ne s'attend certes pas à trouver, sous une végétation envahissante, des ruines couvrant un espace d'environ 150 sur 75 mètres. Une solitude à la fois sauvage et romantique entoure ce site, dit des «Templiers». Un certain mystère aussi.

    Notre promeneur se trouve ici à la limite des anciennes communes de Marcinelle et de Loverval, jadis sur le territoire de la Principauté de Liège.

    Au XIXe siècle, certains chroniqueurs, comme Clément Lyon, ont vu dans ces ruines les restes d'une commanderie templière. D'autres historiens, Van Bastelaer en tête, stipulent que «dans cette légende, il ne faut rien chercher qui se rapporte, même de loin, à des faits historiques».

    Les habitants du voisinage ont pourtant donné aux constructions qui gisent ici le nom de Monastère, de Couvent ou de Château des Templiers. Les vieux qui s'y rendaient avaient coutume de dire qu'ils allaient «aux Templis». Ils y attachaient une légende que chacun arrangea et enjoliva selon son imagination. Ils se plai¬saient à raconter l'histoire que voici.

    Les Templiers du «Bos délie Priesse» s'étaient spécialisés dans le rapt des jolies femmes. N'avaient-ils déjà pas, un peu partout, la réputation d'ivrognes et de débauchés ? En France, on dit encore «boire comme un Templier». En vieil allemand, «Tempelhaus» s'entend d'une maison louche et mal famée.

    Toujours est-il que, la nuit, ces renégats s'élançaient dans la campagne environnante, au sein des forêts les plus secrètes, et ramenaient, sur leurs coursiers véloces, une créature du sexe faible, tremblante et terrorisée.

    Au cours d'une de leurs nombreuses expéditions, ces ravisseurs kidnappèrent une princesse et l'emmenèrent de force au monastère. Ce fut leur ultime forfait. Le père de la jeune fille convoqua ses compagnons d'armes et courut venger son honneur... et son enfant. La petite troupe s'approcha des remparts, escalada les murailles, égorgea les sentinelles et massacra tous les coupables. La citadelle des Templiers fut prise et brûlée en une seule nuit. Le brasier illuminait encore l'aube quand les chevaliers ramenèrent, en triomphe, la princesse au château paternel.

    Comme toute légende qui se respecte, celle de Loverval comporte un fond de vérité. En effet, les fouilles entreprises sur le site dit «des Templiers» démontrent que le lieu a bien été incendié. Les archéologues y ont découvert du charbon de bois en grande quantité, ainsi qu'une couche impressionnante de cendres et d'argile calcinée. Roland Hensens nous a laissé sur ces fouilles un témoignage minutieux. D'après lui, une occupation primitive, mérovingienne sans doute, s'est développée sur le site. Au XIIIe siècle, le lieu est totalement occupé. Par quoi ? Par une ferme, si l'on tient compte de la faiblesse du mur d'enceinte, médiévale, car l'architecture de la chapelle respecte les formes romanes.

    Alors, pas de Templiers ? Hélas! non. C'est un phénomène courant que de voir la légende attribuer à ces moines-soldats toutes les ruines, toutes les constructions qui n'ont pas d'histoire. A Loverval, plusieurs raisons interdisent de conclure à une occupation templière. Ni les objets exhumés, ni le plan des bâtiments ne correspondent aux commanderies de l'Ordre. Aucun acte, aucun document historique attesté ne désignent d'occupation templière à Loverval. Or la localisation, le rayonnement et la hiérarchie des maisons du Temple dans nos régions nous sont parfaitement connus. Là encore, aucune trace. Pas plus que dans «l’Inventaire des Biens ayant appartenu à l'Ordre du Temple dans le diocèse de Liège», recensement dressé en mai 1313 et dans lequel, par contre, figure à sa juste place la commanderie majeure de Bitronsart(1), sise sur le territoire de Gerpinnes.
    Moyen-âge - Les Templiers ravisseurs de femmes.
     A l'opposé de la légende templière de Loverval, que savons-nous des vrais Templiers et de leur implantation à Gerpinnes ? Nous ferons fi des élucubrations ésotériques et des divagations symbolico-secrètes afin d'évoquer et de ressusciter les moines-soldats de Bitrensart à l'aide des certitudes historiques qui sont à notre disposition.

    Le 25 décembre 1119 fut fondé en Palestine l'Ordre du Temple afin de défendre les pèlerins en Terre Sainte, y protéger les chemins et servir de chevalerie au souverain roi, Baudouin de Jérusalem. Le recrutement des moines-chevaliers commença alors en Occident et, en 1128, le Concile de Troyes confirma la règle de l'Ordre, une règle essentiellement composée d'observances religieuses.

    La même année déjà, quatre commanderies naquirent en Flandre, dont Ypres et Saint-Omer. C'est lors de la deuxième période d'implantation, de 1190 à 1215, que fut créée la commanderie de Bitronsart sur la terre franche de Gerpinnes, dans le comté de Namur.

    La commanderie de Bitronsart, que nous appellerons désormais Bertransart, fut fondée en 1207, grâce aux libéralités des comtes de Namur qui accordèrent au Temple plusieurs droits après la donation de Wautiers de Gerpinnes. Bertransart était commanderie majeure et rayonnait sur un domaine utile de 120 bonniers, directement rattaché à la maison.

    Chose rare et remarquable pour un lieu templier, un pèlerinage y avait lieu, celui de sainte Rolende, à qui la chapelle était dédiée alors que toute la maison était dédicacée à Notre-Dame.

    Bertransart était d'abord un domaine que cultivaient des domestiques, des hommes du Temple, d'anciens serfs qui devenaient libres dès l'instant où ils entraient au service de l'Ordre. Nous savons par les documents que les récoltes d'épeautre et d'avoine venaient y compléter les produits de l'horticulture, l'élevage de moutons, les ressources d'un vivier et d'un verger ainsi que l'exploitation de bois, celui de Roumont par exemple.

    La commanderie dressait ses murs de pierre dans un endroit isolé, non pour celer quelque mystère, mais bien pour y exploiter le domaine que l'on sait et y suivre une vie religieuse ordonnée et paisible. Les bâtiments enserraient une grande cour carrée gardée par des tours de défense. On sait que l'une était carrée et qu'une autre, ronde, formait l'angle d'une spacieuse grange. Ecuries, éta-bles, bergerie et brasserie complétaient le bâtiment. La chapelle dédiée à sainte Rolende était enchâssée entre le logis des moines et les étables.

    Ce décor était animé par les silhouettes des Chevaliers du Temple, enveloppés dans leur blanc manteau que décorait la croix écarlate.

    Ils cohabitaient, dans la commanderie, avec les sergents, les chapelains, les frères oblats, mais aussi les familiers et les fermiers qui, eux, n'avaient pas prononcé de vœux et qui vaquaient aux cultures du domaine. Quand un frère du Temple mourait, il était inhumé dans son habit monastique, couché à même la terre, les mains croisées sur la poitrine.

    Il ne faut pas croire qu'on installa la commanderie de Bertransart au hasard. Des critères bien établis, des clauses bien définies justifiaient l'implantation de chaque commanderie. A Gerpinnes, ne voit-on pas, en effet, les Templiers s'installer devant un nœud de communications importantes ? Ne les voit-on pas s'implanter à Gerpinnes qui, on l'oublie trop souvent, était, dès le XIIIe siècle, le centre d'un fructueux trafic de grains avec foires et marchés, vers lequel convergeaient tous les marchands de l'Entre-Sambre-et-Meuse ?

    Cette priorité économique permet de comprendre, une bonne fois pour toutes, le vrai rôle d'une commanderie. Comme toutes les commanderies «de campagne», Bertransart s'était tourné vers la culture et l'élevage. Ces Templiers qui n'étaient pas en Terre Sainte, les plus âgés généralement, administraient leur domaine afin d'envoyer au trésor de l'Ordre, à Paris, les fonds nécessaires pour financer les combats et la vie des moines-soldats en Orient. Les batailles et le peuplement de la Terre Sainte nécessitaient d'énormes sommes d'argent. Le rôle des Templiers d'Occident était de recruter des frères et d'assurer la subsistance des maisons d'Orient.

    Quand, en 1307, l'Ordre fut abattu par le roi de France Philippe le Bel et dissous par le Pape, les Hospitaliers, Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, héritèrent de Bertransart. Innocentés, les frères de Gerpinnes réintégrèrent leur commanderie et devinrent Chevaliers de Saint-Jean.

    Comme on le voit, pas de trésor occulte, ni d'alchimie, ni de société secrète, ni d'ésotérisme fumeux, à propos de ces Chevaliers du Temple, sur qui on fit planer tant de mystères et courir tant de légendes.

    Car les légendes templières ne manquent pas. La campagne de désinformation qui entoura le fameux procès des Templiers répan¬dit au sein du peuple, très porté à les croire, de fausses accusations de cruauté, de libertinage et d'impiété. Les légendes s'en font encore l'écho, à Loverval, mais aussi à Walzin.

    Dans la vallée de la Lesse, face à ce village, s'élèvent, maintenant encore, les ruines du château de Caravenne. Là aussi, des Templiers. Là aussi de faux religieux qui se livraient à des brigandages et enlevaient les plus jolies filles du pays. Ils avaient même coutume de ferrer leurs chevaux à rebours, afin de semer leurs poursuivants. Mais, une nuit, un terrible orage se déchaîna au-dessus de leur repaire, la foudre tomba sur le château et l'incendie ravagea la citadelle. Ses funestes habitants périrent dans le brasier.


    1 Telle est la dénomination du lieu au XIIe siècle. L'appellation moderne de Bertransart apparaît dans un acte de 1755. Bertransart est désormais une ferme, reconstruite au XIXe siècle, qui se trouve à quelques centaines de mètres de la chaussée Charleroi-Philippeville.

      

    sources : http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/r223,anecdotes.html

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  • LES CHEVALIERS DU TEMPLE

     

    Dirigés par un aristocrate français, neuf chevaliers vont devenir les plus mystérieux du monde médiéval jusqu'à ce jour. Ils s'appellent Les pauvres chevaliers du Christ, à eux seuls, si peu nombreux, ils avaient capturé Jérusalem et les lieux saints, mais ils n'étaient pas assez nombreux pour coloniser la Palestine, mais ce n'était pas faute de le vouloir.Les Templiers voulaient se vouer à Dieu et vivre dans la chasteté. Ainsi ils se sont mis à surveiller les routes pour protéger les pèlerins qui se faisaient parfois attaquer par les Sarrasins.

     



    Les chevaliers du temple de Salomon se sont fait connaître de toute la chrétienté qui éprouvait envers eux une crainte respectueuse. Le Moyen Âge n'avait encore jamais connu de mouvement pareil. Les Templiers sont également des guerriers, ils gardent les routes avec une efficacité étonnante, et ils sont appréciés par tout le Moyen Orient. La différence entre les Templiers et les autres pieux est que les Templiers avaient le droit de tuer, ce que beaucoup de chrétiens leur reprochaient. Pourquoi devaient-ils avoir plus de droits que les autres ?

     

     

    LE REPORTAGE

     

    partie 1

     





    partie 2

     





    partie 3


     

      

     

    SOURCES BLOG : http://www.secret-realite.net/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=656

     

     

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  • Voici la première partie d’un texte écrit par Philippe le Templier, celle d’une étrange malédiction médiévale qui aurait poursuivi à travers les siècles les Rois de France…

     

    Très souvent lors de nos Rencontres Médiévales, l’on me demande en tant que Frère du Temple, ce que je pense de la Malédiction émise par notre dernier Grand Maître, Jacques de Molay durant sa terrible agonie dans les Flammes, Malédiction émise à l’endroit du Roi Philippe le Bel et de sa descendance ceci sur 13 générations.

     

    Je me suis penché sur cette question, et je pense pouvoir vous en dire plus sur cette tragédie, me basant sur l’Histoire, quelque peu sur la Légende voire la Petite Histoire…

     

    Philippe IV le Bel : meurt à 46 ans le 29/11/1314 dans d’atroces souffrances à Fontainebleau, disant que les diables le tiraient par les pieds, ceci 8 mois et 20 jours après le bûcher, c'est-à-dire dans l’année même désignée par Jacques de Molay à comparaître devant le Tribunal de Dieu, en compagnie du Pape Clément V lequel attendait Philippe depuis le 20/04/1314, un mois donc après le fatal bûcher.

     

    Première Génération :  

    Louis X le Hutin : (querelleur) meurt à 27 ans d’un refroidissement, se lavant à l’eau glacée après une partie de jeu de Paume endiablée. Ceci sans doute afin d’oublier qu’il avait fait étrangler son épouse et Reine Marguerite de Bourgogne suite aux affaires de la Tour de Nesle…

     

    Jean 1er le Posthume : meurt à 5 jours, sans doute empoisonné lors de son baptême par Mahaut d’Artois.

     

    Philippe V le Long : meurt à 28 ans de dysenterie à cause d’une eau empoisonnée peut être par des proches de lépreux. Ses 2 fils sont quant à eux mort en bas-âge.

     

    Charles IV le Bel : meurt à 33 ans de tuberculose, sa seconde femme, Marie de Luxembourg disparait avec un enfant mâle (elle était enceinte) lors d’un accident de char en rentrant au château royal. Avec lui s’éteint la race des Capétiens directs.

     

    Philippe VI de Valois : meurt à 57 ans d’un mal inconnu. Ce sera le début de la guerre de 100 ans, et de la Grande Peste Noire.

     

    Deuxième Génération :  

    Jean II le Bon : meurt à 45 ans, prisonnier des Anglais, ceci après le désastre de Poitiers.

     

    Troisième Génération :  

    Charles V le Sage : meurt à 42 ans de faiblesse, il charge Du Guesclin de porter son armure en son nom ; il se fera d’ailleurs enterrer à ses côtés à Saint Denis par reconnaissance.

     

    Quatrième Génération :  

    Charles VI le Fol : meurt à 54 ans dans un état de folie dans les bras compatissants de sa « Petite Reine » Odette de Champdivers, appelée auprès du pauvre Fol par la très néfaste Isabeau de Bavière, la véritable Reine de France.

     

    Cinquième Génération :  

    Charles VII le Victorieux : meurt à 58 de faim et d’inanition suite à un abcès dentaire, regrettant sans doute d’avoir abandonné Jeanne d’Arc à l’Anglois sans faire le moindre geste en sa faveur, et pourtant il lui devait en grade partie son royaume.

     

    Sixième Génération :  

    Louis XI : meurt à 60 ans de congestion cérébrale après s’être enfermé pendant plusieurs années en son château de Plessy les Tours « sentant venir la Mort » Il ne repose pas à Saint Denis, mais à Cléry Saint André en compagnie de sa Reine Charlotte de Savoie et de Dunois.

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  •  Gif geographie chevaliers

      

    le Mystère des Templiers - III

      

    Le mystère :

    une des principales motivations de Philippe le Bel pour la dissolution de l'ordre du temple se situe au niveau financier. Les terres, maisons, est commanderies possédees par les Templiers en France sont très nombreuses, ils possèdent une flotte maritime, et effectue le transfert les fonds de marchands pour garantir la sécurité. Ils iront jusqu'à payer la rançon pour Richard Coeur de Lion prisonnier en Orient. Ils prêteront même de l'argent à Philippe le Bel. Lors de l'arrestation massive de tous les Templiers, Philippe Lebel participe à l'entrée dans l'enclos du temple à Paris. Les Templiers sont « connus » pour leurs richesses. Où mieux qu'à Paris dans cet enclos fermé, le trésor de Templiers pourrait-il être dissimulé ? Ni Philippe le Bel, ni aucun inquisiteur ne trouvera « ce trésor ».

    - Si le trésor des Templiers est bien un trésor financier, celui-ci a disparu juste avant les arrestations. Certains Templiers auraient été prévenus de l'attaque et auraient quitté leur commanderie avec le trésor. Il n'a pas ce jour pas été retrouvé.

      

    gif gratuit geographie chevaliers

    - Si le trésor de Templiers n'est pas financier, il serait alors d'ordre spirituel. Cette hypothèse peut être avancée en tenant compte du temps passé par les Templiers en Orient, où ils ont côtoyé différentes civilisations possédant chacune des connaissances et des croyances différentes. Ils ont apporté des techniques novatrices (voir inconnu) permettant la construction des cathédrales. On peut alors penser que les rencontres qu'ils firent au cours de ces deux siècles, leurs permirent d'acquérir de nombreuses connaissances. Il n'est pas impossible non plus, qu'ayant vécu en Terre Sainte, et côtoyant de très près d'autres religions, ils finirent par « découvrir » un secret très important au niveau religieux. Dans ce cas, il était aisé de comprendre le souhait du Saint-Siège de se débarrasser d'un ordre puissant, numérairement important, ayant des croyances différentes, ou modifiées par rapport aux règles de l'Eglise. Cette même puissance gêne évidemment le roi de France qui dans sa volonté d'étendre son pays se voit limiter sur son propre sol par un ordre religieux indépendant.


    sceau des templiers


    Donjon du Temple à Paris 

      

    source : http://www.esonews.com/templiers/histoire.asp?pg=3

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    le Mystère des Templiers - II

     

     

     

    Benoît XI est élu souverain pontife le 22 octobre, soucieux de ramener la paix entre la France et le Saint-Siège, il lève toute excommunication envers le roi la reine leurs enfants et les grands du royaume. En 1305 le pape Clément V est élu. Il est souvent dit que Philippe le Bel et Clément V se connaissait de longue date, Philippe le Bel aurait « favorisé » la nomination de Clément V.

    Après la défaite d'Acre, et une forte insistance de Philippe le Bel, Clément V veut fusionner l'ordre du temple avec l'ordre des hospitaliers. Ces deux ordres étant à cette époque les plus importants d'Occident, il rencontre une forte opposition des deux ordres. Harcelé par Philippe le Bel ils prononcent la dissolution définitive de l'ordre du temple. Les biens dépossession considérables du Temple doivent revenir au Saint-Siège . L'ordre du temple n'avait pas que des alliés, le clergé lui reprochait son indépendance ces privilèges d'exemption et son affranchissement de toute juridiction ecclésiastique, la noblesse voyait des fonds et possessions considérables or de tout système féodal.

      

    Gif geographie chevaliers

     

    En 1307,le 13 octobre, les Templiers sont arrêtés lors d'une opération massive et simultanée (même jour, mêmes heures) dans toute la France. Le 15 octobre très 107 le roi fit lire l'acte d'accusation dans le jardin du palais. Le grand maître de l'ordre Jacques de Molay est entendu le 24 octobre par les inquisiteurs du roi, il comparaîtra en tout quatre fois. À chaque fois il demandera à être conduit devant le pape. Le pape Clément V demande à Philippe le Bel de remettre les Templiers et leurs biens aux mains des cardinaux. Le roi présente devant Clément un certain nombre de Templiers qui confessent entre autres d'avoir craché sur la croix.

    En 1308 le pape Clément V remet les chevaliers du temple aux mains de Philippe le Bel. Tous les Templiers sont alors arrêtés, emprisonné et interrogé par les inquisiteurs du roi. Durant les procès de nombreux chevaliers reconnaîtront les charges pour lesquelles ils ont été arrêtés. Partout en France des bûchers seront installés pour brûler les Templiers.


    Bucher des Templiers

     

     

     

    En 1312 l'ordre du temple est définitivement aboli et leurs biens sont placés sous la garde du roi Philippe le Bel afin de les remettre à l'ordre des Hospitaliers.

    En 1314 le procès des dignitaires du temple se termine. Jacques de Molay, grand maître du temple, et les Geoffroy de Charney, commandeur, sont brûler à Paris.

     


    Jacques de Molay

                                                                  SUITE...........

    source . http://www.esonews.com/templiers/histoire.asp?pg=2

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    le Mystère des Templiers

    La première croisade se termine en 1099 lors de la reconquête de Jérusalem. Les pèlerins s'engagent sur des routes peu sure. Vers 1118, neuf chevaliers, dont Hugues de Payns et Godefroy de St Homère, fonde « les pauvres chevaliers du Christ ». Leur mission est de protéger les pèlerins et de sécuriser les routes. Ils prononcent leurs voeux pour devenir religieux. Baudouin II, roi de Jérusalem, leur donne asile dans son palais à proximité du temple. Ils prennent alors le nom de « chevaliers du temple ».


    Saint Bernard

    En 1127 et de Payns, Godefroy, accompagnés d'autres chevaliers, reviennent en France pour recevoir la confirmation pontificale et la règle de leur ordre. Le concile de Troye est organisés le 14 janvier 1128 par le pape Honorius II et Bernard de Clairvaux (future Saint-Bernard). Ce dernier est nommé pour rédiger la règle du nouvel ordre.

    En 1130, un nouvel ordre militaire et religieux constitué de moines soldat est officiellement créée, il s'agit de « l'ordre du temple », cette même année l'ordre du temple de vient l'armée régulière de Jérusalem. Hugues de Payns, fondateur de l'ordre du temple, décède vers 1136.

    En 1139, le pape Innocent II, accorde de nombreux privilèges à l'ordre du temple ; ils sont affranchis de la juridiction des évêques, ils ne doivent de compte qu'au pape en personne, en tant qu'ordres religieux ils ne sont pas soumis au paiement des taxes des seigneurs ou rois dont dépendent leurs terres.

    En 1147, la Croix-Rouge Pattée de vient l'emblème de l'ordre du temple. Dès 1148 et jusqu'en 1291, les chevaliers du temple sont présents dans de nombreux combat en Orient. Ils garantissent les routes vers la Terre sainte pour les pèlerins; ils défendent les villes chrétiennes; ils combattent les Sarrasins, les Assassins, et les Turcs pour protéger et étendre la souveraineté de l'empire chrétien en Orient.
    De nombreuses villes sur le théâtre de violents combats (Le Monde Kadmos 1148, Gaza 1149, Ascalon 1153, Montgisard 1177, Hattin 1187, Acre 1190, Damiette 1219, Gaza 1244,Mansura 1250,...) En 1291, le 15 avril, la ville d'Acre est assiégée. Plusieurs ordres religieux dont les Templiers tentent de conserver la ville mais force mise en oeuvre par les sarrasins et les Turcs sont considérables. Les pertes sont très importantes la ville tombe le 16 juin. Guillaume de Baujeu (maître de l'ordre du temple) est tué durant la bataille ainsi que 500 chevaliers ; l'ordre du temple est pratiquement détruit en Orient. L'ensemble de leurs places fortes et de leur ports seront rapidement perdus.

    Saint Jean d'Acre

    Durant cette même période, l'ordre du temple se développe considérablement en Occident ils sont présents en France en Espagne en Italie en Allemagne en Angleterre.

      

    Gif geographie chevaliers

    Il est pratiquement impossible de rejoindre les principales villes d'Europe et de se rendre Jérusalem s'en sortir des terres ou territoires contrôlés par les Templiers. En effet de très nombreux seigneurs se joigne à l'ordre et deviennent chevaliers apportant ainsi leurs terres alors bien à l'ordre. À la fin du XIIe siècle de début du XIIIe siècle, les Templiers possèdent près de 9000 maisons. Si l'on considère que dans chaque maison il y a au moins un chevalier, l'ordre du temple au début du XIIIe siècle pouvait compter sur une armée de 9000 chevaliers. À la fin du XIIIe siècle on évalue le nombre de chevaliers à 30 000.


    Philippe IV le Bel

    De 1296 à 1303, l'ordre du temple est partagé entre le pouvoir spirituel du pape Boniface VIII qui souhaite reconquérir Jérusalem et le pouvoir temporel des rois (surtout du roi de France : Philippe Le Bel qui le rétablir l'empire de Charlemagne). Boniface VIII et Philippe Le Bel vont durant ces années « s'affronter », le pape désirant que la France se lance dans une nouvelle croisade, et Philippe Le Bel cherchant partout moyen (même en essayant de taxer les ordres religieux) d'obtenir des fonds pour financer ses tentatives d'extension du territoire Franc jusqu'au Rhin, Boniface VIII ira jusqu'à excommunier le roi de France. Le 11 octobre 1303, il est victime d'un attentat.

      

                                                                SUITE............

      

    source : http://www.esonews.com/Templiers/histoire.asp

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