•  

     


    La maison Tavel en 1869
    La maison Tavel est la plus vieille maison de Genève. Elle appartenait à une famille aristocratique qui joua un grand rôle aux XIIIe et XIVe siècles. 
     

    La naissance de la commune (XIIIe-XIVe)

     

     

    La naissance de la commune, est celle dont les conséquences furent les plus profondes. A la Réforme, succédant à l'évêque, la commune saisira le gouvernement de la cité, ses institutions deviendront celles de la République protestante jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1792.

    Le progrès des villes depuis le XI e siècle avait engendré une classe de commerçants et d'artisans. Cette classe supportait mal la forme seigneuriale du gouvernement urbain. Elle entama la lutte pour arracher sa part dans les affaires publiques. A cette fin, elle se donna une organisation révolutionnaire, la commune. L'apparition de celle-ci à Genève est tardive par comparaison avec beaucoup d'autres villes. La première mention d'un mouvement collectif des habitants remonte à 1263. Au commencement, il est appuyé par les comtes de Savoie. En aidant les citadins en conflit avec l'évêque, ils affaiblissaient celui-ci.

    Les efforts violents des citadins pour faire triompher leurs revendications durèrent un demi-siècle. En 1309, l'évêque Aymon de Quart dut reconnaître l'existence légale de la commune et lui permettre de participer à l'administration de la ville. La révolution communale genevoise avait réussi.


    Les progrès de la commune (XIVe et XVe)
    Au XIV e siècle vit grandir la sphère d'intervention de la commune. Entre 1344 et 1364, les syndics obtinrent le droit d'exercer la justice pénale ; dorénavant, les syndics, chefs de la commune, jugent les affaires criminelles. Comme la justice pénale est un des privilèges fondamentaux du pouvoir seigneurial, son passage aux mains de la commune prouve le degré de puissance auquel celle-ci est parvenue. L'évêque Adhémar Fabri lui octroie, en 1387, une charte de franchises qui confirme solennellement ses droits.

     

    Dorénavant, même si Genève reste juridiquement une principauté sur laquelle règne un évêque, la domination réelle dans la cité appartient à la commune, à tel point que les évêques lui prêtent serment d'observer les franchises ; la commune, elle, ne prête serment à personne. Expression matérielle encore vivante de sa force, l'imposante Tour Baudet qu'elle fit bâtir à partir de 1455, où siège de nos jours le gouvernement genevois.

    La base de l'organisation communale était le Conseil général, qui ressemblait aux «Landsgemeinden» suisses. C'était une assemblée à laquelle assistaient alors non seulement les bourgeois qui avaient reçu le droit de bourgeoisie leur garantissant des avantages économiques, mais aussi les simples habitants. Le Conseil général élisait les quatre syndics, magistrats annuels dirigeant la commune, et était fréquemment consulté sur les questions les plus diverses.

    Les syndics s'entouraient de conseillers variant en nombre de douze à vingt, qui constituaient le Petit Conseil. Cette organisation communale genevoise a une originalité: le maintien de sa base populaire représentée par le Conseil général. La plupart des autres villes adoptent assez rapidement un régime plus aristocratique, la primauté est accaparée par des conseils restreints. A Genève, au XV e siècle, le Conseil général reste l'autorité suprême.


    Les crises du XIVe siècle
    Les progrès de la commune se déroulaient au moment où le monde occidental souffrait d'une crise à une extrême gravité. Il fut assailli par des famines et des guerres et, surtout, par des épidémies de peste. Cette maladie avait disparu de l'Europe depuis cinq ou six siècles. Venue d'Orient, elle fait un retour foudroyant à partir de 1347 et s'installe jusqu'au XVII e siècle.

     

    Les premières vagues, celles du XIV e siècle, furent les plus terribles. L'Europe occidentale perdit la moitié de sa population en cinquante ou soixante ans. Cette proportion est la même pour la région genevoise. La dépopulation, l'omniprésence de la mort eurent des répercussions dramatiques sur tous les aspects de la vie et de la mentalité des gens.

      

      

    sources : http://www.memo.fr/Article.asp?ID=REG_GEN_MOY_007

      

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • le geste impudique de la Reine.

     

     

     

     

     Blanche de Castille, troisième fille du Roi d'Espagne Alphonse XIII, nièce et héritière

     

    du Roi d'Angleterre va être fiancée à l'héritier du trône de France Louis VIII et devint mère

     

    de notre < bon Roi Saint Louis >. Elle fut une "grande Reine", "femme de gouvernement",

     

    sauva la Monarchie en danger lors d'un soulèvement féodal et parvint à pacifier la France.

     

     

     

    * Un certain " Bertrand de REIMS " ménestrel de son état, promenait au travers des châteaux ses chroniques rimées, dont une certaine anecdote, qui n' est pas sans rappeler celle de " Phryné ", hétaïre à la mode au IV ème siècle avant J.C.

     

     

     

    * Si "Blanche de Castille" était fortement reine ,elle était très femme également. Il était dit, qu' Elle avait hérité du caractère de ses parents espagnols , aux moeurs quelque peu dissolues.

     

     

    * N'étant pas en meilleurs termes avec un certain " Evêque de Beauvais ", qui laissait courir sur la Reine des vilenies, Elle décida lors d'une séance au " Parlement ", de s' y rendre seulement recouverte d'un manteau.

     

     

     

    * Entrant dans la salle des séances, elle monta sur une table, fit face à " l' Evêque ", laissa tomber son manteau, se retrouva nue et se tournant en tous sens, afin qu' ils puissent se rendre compte qu'elle n'était pas en état de grossesse.

     

     

     

    * Grâce à ce geste osé, tout rentra dans l'ordre, les langues se turent et Blanche de Castille assuma une nouvelle fois la charge du gouvernement en 1248, lorsque son fils Louis XI ( Saint Louis ) partit en croisade.

     

     

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La Bourgeoisie au Moyen-âge ( II )




    Définition de la bourgeoisie


    Etymologie : de bourgeois, venant lui-même du latin burgensis, habitant du bourg (burgus).

    A la fin du Moyen Age, la bourgeoisie représente la classe sociale intermédiaire entre la Noblesse et la paysannerie. Implantée dans les villes dont elle a contribué à l'essor, la bourgeoisie se trouve dans les métiers du commerce, de la finance, de l'artisanat.

    Constituée d'hommes libres, possédant des droits et une propriété privée, la bourgeoisie s'est développée avec l'industrialisation. A l'origine de la Révolution française et de l'Etat de droit tel qu'il existe à l'heure actuelle, la bourgeoisie est parvenue à abolir les privilèges de la noblesse et à l'écarter du pouvoir, devenant ainsi la nouvelle classe dirigeante.

    Dans la théorie marxiste, la bourgeoisie est la classe sociale dominante qui, dans un pays capitaliste, détient les moyens de production et exploite le prolétariat en essayant de maintenir le coût de la main d'oeuvre le plus bas possible."On entend par bourgeoisie la classe des capitalistes modernes, propriétaires des moyens de production sociale et qui emploient le travail salarié."

      Karl Marx et Friedrich Engels - Le manifeste du parti communiste

    Par sa formation intellectuelle et son influence politique liée à son poids économique, la bourgeoisie domine la société.


    On distingue couramment :

    • la , classe la plus riche, qui possède les moyens de production (les capitalistes).haute bourgeoisie
    • la constituée des cadres supérieurs, des professions libérales et de ceux disposant d'un et de revenus importants,moyenne bourgeoisiepatrimoine
    • la composée des cadres moyens ou inférieurs, les petits commerçants, les petits propriétaires agricoles et tous ceux qui par leur mentalité se distinguent du prolétariat.petite bourgeoisie

    La moyenne et petite bourgeoisie forment ce que l'on appelle communément la classe moyenne.


    On distingue aussi :

    • La ayant des placements dans l’immobilier ou vivant de rentes.bourgeoisie passive
    • La constituée des entrepreneurs et des capitalistes qui créent, mettent en valeur ou financent des entreprises industrielles ou bancaires.bourgeoisie active


    >>> Terme connexe : Bourgeois

    >>> Terme connexe : Classe sociale

    >>> Terme connexe : Gentrification

    >>> Terme connexe : Marxisme

    >>> Terme connexe : Prolétariat

    >>> Citations sur la bourgeoisie

      

    sources : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Bourgeoisie.htm

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Toilette et hygiène au moyen-âge - le teint

     

      

    Découvrez une autre vision de l’hygiène des gens du Moyen Age, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas des gens sâles et insouciant de leur allure.
    Les gens, au Moyen Age, aiment bien se laver et se lavent souvent contrairement à ce que beaucoup de clichés pourraient nous laisser croire.

    Certaines maisons très luxueuses comme celle de Jacques Cœur à Bourges ont, en effet, des salles de bains chauffées par des conduits sous le sol. Dans l’abbaye de Cluny, au XIème siècle, on a dénombré douze cellules voutées qui servaient de salles de bain, non chauffées cependant.

    Mais d’une manière générale, il n’y a pas dans la maison de pièce particulière réservée à la toilette. On se baigne dans la salle commune ou dans la chambre, dans un baquet de bois dans lequel on a pris soin de déplier un « fond de bain » en molleton qui évite de prendre des échardes dans les pieds. Les maisons n’ont pas l’eau courante, préparer un bain prend donc un certain temps. Il faut aller remplir des seaux d’eau au puits, chauffer le liquide dans la cheminée, et le verser ensuite dans la baignoire. Souvent un rideau autour du baquet permet de garder plus longtemps la chaleur.

    Lorsqu’un invité arrive de loin, après un long voyage, il est de bon ton de lui proposer un bain. La maitresse de maison se doit de partager sa baignoire avec une personne qu’elle veut honorer. C’est aussi une habitude courante que de se laver les pieds et les mains sous l’eau avant d’aller à table. On pousse la délicatesse jusqu’à parfumer cette eau, comme l’indique cette recette du XIVème siècle, donnée par un mari soigneux à sa jeune épouse : « Ou vous mettez dessus (sur l’eau tiède) camomille ou marjolaine, ou vous mettez du romarin à cuire avec de l’écorce d’oranges .

    Et aussi feuilles de lauriers y sont bonnes ».


    Toilette et hygiène au moyen-âge - le teint

     http://romano03.free.fr/hy​giene_au_moyenage.htm 

     

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Toilette et hygiène au Moyen Age

     

    Et aussi feuilles de lauriers y sont bonnes ».

      

    LA CHEVELURE

    Après la blancheur du teint, la chevelure est la deuxième préoccupation en ce qui concerne les soins de beauté.

    Les cheveux seront de préférence longs et blonds. Ils incarnent la beauté féminine et sont décrits dans la littérature comme des rayons de soleil tant ils resplendissent. Le roux aussi est apprécié, quand il n'est pas associé au malin.



    Ainsi, beaucoup de femmes cherchaient à teindre leurs cheveux ou à les décolorer, même si un grand nombre de teintures se révélaient dangereuses.

    Pour teindre les cheveux en blond, Aldebrandin préconise de "faire cuire en lessive" de la paille d'avoine ou des fleurs de genêt, et "vo teste laver". Filippo Degli Agazzari conseille d'exposer les cheveux au soleil de nombreuses heures.

    Pour décolorer les cheveux, on procèdera à un premier lavage au moyen de savon cuit avec du safran, puis on effectuera un second lavage avec de l'alun dissout par ébullition. Pour être efficace, cette préparation sera laissée toute la nuit.

    La couleur rousse pourra être obtenue avec le safran et l'alcaune.

    Pour teindre les cheveux en noir, on trouve une recette ressemblant à celle de l'encre dite gallo-ferrique, à base de rouille de fer, de noix de galle, de brou de noix, et de l'alun, le tout étant mis à bouillir dans du vinaigre.

    Enfin, pour maintenir la couleur de cheveux châtains afin de cacher les cheveux blancs, on utilisera la noix de galles, ou "tan de chastaine", trempée dans de l'eau de pluie puis cuite avec des feuilles de noyer. 

     Pour que les cheveux aient de la tenue, ils sont parfois crêpés. Dans le but de les épaissir, Aldebrandin conseille l'orpiment réduit en poudre et mélangé à de l'huile d'olive, tandis que "L'ornement des Dames" propose plutôt l'huile de laurier.

    Pour favoriser la pousse des cheveux, la "brionnie" cuite dans le vin est employée.



    L'entretien régulier consiste en une "bonne lessive" à base de savon, qui se fera de préférence le samedi, jour où "les femmes ont coutume de se laver les cheveux", après le grand ménage hebdomadaire.

    Les cheveux seront ensuite peignés et recoiffés, tressés ou attachés en chignon en-dessous de la coiffe.



    Pour éliminer les pellicules, qui "funt les chevrous porrir", les préparations sont composées de feuilles ou fleurs de genêt, de semence d'ortie, ou de jus de mauve, mélangées à du vinaigre.
     

      

    sources : D.R. le 28 mai 2010

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    le Moyen-âge - mes femmes Médecins.

     

      

      

    Si les femmes n'ont pas le droit d'exercer la médecine, quelques-unes pourtant réussissent dans ce domaine, telle Jacqueline Félicie de Almania, connue par le procès que lui intentent les régents de la Faculté de Paris. Elle agit en vrai médecin, mirant les urines et prenant le pouls. Plusieurs patients viennent témoigner en sa faveur, affirmant qu'elle les a guéris, alors que d'autres médecins n'y parvenaient pas. L'un d'eux affirme qu'il a fréquemment entendu l'accusée dire qu'elle s'y connaît davantage en matière de médecine et de chirurgie que les praticiens parisiens les plus renommés. Jacqueline elle-même déclare que l'ordonnance qui est à l'origine du procès a pour but d'empêcher les ignorants d'exercer la médecine; elle ne la concerne donc pas puisqu'elle possède savoir et expérience. En outre, les doctoresses, ajoute-t-elle, sont nécessaires parce que de nombreuses femmes éprouvent de la honte à montrer à des hommes leurs organes intimes.

      


    le Moyen-âge - mes femmes Médecins.

      

     

    sources D.R. le 28 mai 2010

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Le moyen-âge - le jeu de cartes....

     

      

    Les femmes se passionnent rapidement pour le jeu de cartes dont la grande vogue date du règne de Charles VII. La chose s'explique aisément. Exclues dans une large mesure des jeux d'exercice, ne pouvant jouer aux dés sans être mal vues si elles occupent un certain rang, elles trouvent dans les cartes l'occasion de mêler hasard et réflexion. Il s'agit, en outre, d'un jeu d'intérieur, ce qui leur convient parfaitement. Dans cet intérieur où elles se retrouvent pour bavarder, en particulier le soir à la veillée. Une habitude que n'apprécient guère les autorités ecclésiastiques qui redoutent des indé­cences. Un mandement de 1493 relatif au diocèse de Saint-Brieuc rappelle l'interdiction de tenir de telles réunions «dans notre cité et le diocèse entier».

    Si les femmes n'ont pas le droit d'exercer la médecine, quelques-unes pourtant réussissent dans ce domaine, telle Jacqueline Félicie de Almania, connue par le procès que lui intentent les régents de la Faculté de Paris. Elle agit en vrai médecin, mirant les urines et prenant le pouls. Plusieurs patients viennent témoigner en sa faveur, affirmant qu'elle les a guéris, alors que d'autres médecins n'y parvenaient pas. L'un d'eux affirme qu'il a fréquemment entendu l'accusée dire qu'elle s'y connaît davantage en matière de médecine et de chirurgie que les praticiens parisiens les plus renommés. Jacqueline elle-même déclare que l'ordonnance qui est à l'origine du procès a pour but d'empêcher les ignorants d'exercer la médecine; elle ne la concerne donc pas puisqu'elle possède savoir et expérience. En outre, les doctoresses, ajoute-t-elle, sont nécessaires parce que de nombreuses femmes éprouvent de la honte à montrer à des hommes leurs organes intimes.

      Logos Wallpaper Screensaver

    sources : D.R. le 28 mai 2010

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • VETEMENTS au MOYEN AGE..Les vêtements

                          Types de vêtements
     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Les paysans

      

     

    Au Moyen Âge, les gens modestes avaient des vêtements assez semblables entre eux. La robe courte était le costume ordinaire des paysans avec les chaussures à la poulaine. Ils portaient le plus souvent les couleurs les moins nobles comme le gris, obtenues à l'aide d'écorce d'aulne, un arbre poussant en milieu humide.

    Les moines

    Certains moines, comme les cisterciens, s'habillaient avec des vêtements en laine non teintes (gris, brun). La robe traditionnelle s'appelle la coule. Par dessus, les frères portaient une longue tunique. Une pièce rectangulaire noire, serrée par une ceinture, servait également de tablier de travail. On l'appelait le scapulaire.

    Les nobles
    VETEMENTS au MOYEN AGE..

    Les nobles s'habillaient avec des collants et des tuniques et des vêtements étaient plus coûteux, comme de la fourrure ou de la soie, et des teintures chères. Les couleurs principales étaient le bleu et le rouge.

    Techniques

    Matériaux
    La laine était la plus répandue, grossière ou fine. Le lin la remplaçait dans certaines régions. On importait aussi des cotonnades et des soieries. Les Balkans exportaient du chanvre pour la toile et les cordes ainsi que des fourrures.

    Les paysans faisaient leurs sabots eux-mêmes ou allaient à pieds nus. D’autres portaient de grosses semelles de bois ou de liège pour se protéger de la boue. Les chaussures à talon n’apparurent qu’au cours des siècles suivants. Les meilleures chaussures de cuir venaient d’Espagne.

     

    Couleurs

    Au Moyen Âge, on utilisait des couleurs naturelles. Par exemple :
    • le bleu était fabriqué à partir de la guède (plante dont on tire le pastel)
    • le rouge = la garance (dont le pouvoir colorant est connu depuis la Préhistoire)
    • le vert = le plantain ou le genêt
    • le jaune = le safran ou la gaude.

     

    sources - D.R.

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • BEAUTE au MOYEN AGE

    Les mains :

    Comme tout ce qui découvert et à la vue de tous, les mains doivent être blanches, et elles seront l'objet de soins attentifs.

    Pour les adoucir, on utilise l'huile d'amande douce ou le miel.

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

      

    Les chroniqueurs du Moyen Age font des rues de Paris des descriptions assez effarantes. Pour se débarrasser du contenu de leurs pots de chambre, les habitants de la capitale n'ont pas d'autre moyen, semble-t-il, que de le jeter par la fenêtre ! Ceux qui vivent près du Pont-Neuf se servent tout simplement de la Seine comme dépotoir. Sans parler des déchets de boucherie, de triperie près du Pont-au-Change, des résidus des tanneries, des teintureries... Or, à cette époque, la Seine fournit aux Parisiens l'eau qu'ils boivent et avec laquelle ils se lavent, exercice qu'ils pratiquent d'ailleurs fort épisodiquement: les bains ont mauvaise réputation et passent pour préjudiciables à la santé.
             

    A partir du règne de Philippe Auguste, un certain effort de salubrité est entrepris. En même temps que les premières rues pavées, apparaissent les premiers égouts. Malgré ces mesures salutaires édictées par les autorités, Paris et les principales villes de France offrent l'aspect de vastes latrines.
    Le nettoiement des rues n'est assuré que très irrégulièrement, par exemple au moment des entrées royales ou durant les périodes d'épidémie. Dans le premier cas, les habitants sont tenus de curer les rues eux-mêmes, car il n'existe évidemment aucun service de voirie. Dans le deuxième cas, obligation est faite aux particuliers de mettre leurs ordures et détritus divers dans des paniers qu'ils rangeront le long des maisons et qui seront ensuite ramassés par des charretiers. L'effort de salubrité de-mandé aux habitants ne se prolonge pas au-delà de l'entrée du roi ou de la fin de l'épidémie. L'alerte passée, malgré les risques d'amende ou d'emprisonnement, les Parisiens reprennent leurs regrettables habitudes.

      

    Les noms de rue nous laissent un témoignage précieux et plein d'humour sur l'état de la chaussée au Moyen Age.
             

    A côté de la sempiternelle GrandRue ou Grand Pavé rencontrée partout, des habituelles rues du Château, de l'Eglise, de l'Abbatiale, des Halles figurent des toponymes évocateurs de la gravité d'une situation, d'un état des lieux. Les rues Cavée, Creuse, Bie Crabe (rue en creux), les Trous Punais, la rue des Petits Pentheurs et d'autres appellations similaires sont déjà en soi révélatrices de voies remplies de saletés, de véritables fossés. 
             

    Que dire alors des rues ou ruelles Sale, Foireuse, du Bourbier ou de l'Avalasse, des voies appelées Basse-Fesse, Bougerue du Pipi, des Aysances, de la Triperie! Qu'évoquent encore ces légions de Merderon, de Merdereau (utilisé aussi pour les ruisseaux), de Merderouille, de Merdaric, de Merdron, de Merderel, de Merderet, ou encore ces rues Etoupée (bouchée), ces impasses du Cloaque, du fossé du Poullyon et d'autres appellations qui indiquent la présence d'immondices?
              

    Il existe au Moyen Age, à Lourdes, une place Marcadal dont le nom vient de Marcaladosa ou «quartier fangeux» à proximité d'une tour de Mauhourat, ou «mauvais trou», de fossés nauséabonds et d'une mare boueuse, encore mentionnés en 1412. Une porte Merdière s'ouvre dans l'enceinte de Saintes. Les écrits de l'époque usent d'un vocabulaire d'une richesse peu commune quand il s'agit d'évoquer l'excrément, la pestilence, le malodorant ! le manque d'ygiène total !!

      

    Le moyen-âge .... les rues... de vastes latrines

      

      

      

      

    sources..http://www.histoire-en-questions.fr/moyen%20age/vie-gastronomie-cloaques.html

    Delicious Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique