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    Royauté de France

    Madeleine Vionnet

     

    Créatrice française

    Madeleine Vionnet a énormément influencé la mode du XXe siècle. Plusieurs créateurs s’inspirent d’elles pour leurs propres créations.

    A dix-huit ans, elle se marie et à vingt ans alors que le XIXe siècle n’est pas terminé, elle se conduit en féministe avant la lettre en prenant la décision de quitter à la fois son travail, son mari et son pays.

      

    Elle traverse la Manche et se fait engager comme couturière dans un asile d’aliénés puis chez une dame qui habille les Britanniques de la bonne société. En 1900, fascinée par Isadora Duncan et ses formes libres, elle explore l’art du drapé qu’elle maîtrisera si bien que l’année suivante elle est engagée comme première main dans une célèbre maison de Paris aujourd’hui tombée dans l’oubli : les sœurs Callot.

      

    « Grâce aux sœurs Caillot, dira-t-elle, j’ai pu faire des Rolls-Royce.

      

    Sans elles j’aurai fait des Ford. ».

      

    Elle travaille plus tard pour Jacques Doucet chez qui elle supprimera définitivement l’usage du corset dans toutes ses créations.


    Voyant son succès grandir, elle ouvre la Maison de couture Vionnet au 222 rue de Rivoli à Paris en 1912. Mais la guerre l’oblige à fermer sa maison de couture mais pas à cesser de travailler puisque les modèles des années 1917 à 1919 sont parmi les plus audacieux qu’elles aient construits.

      

    Ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale qu’elle connut le succès qui l’amène à ouvrir une maison à New York en 1924. De 1920 à 1930, elle donnera libre cours à sa passion des fleurs à travers des jupes corolles et surtout des amas de roses en bandeaux, en colliers, en guirlandes, toujours parsemées sur des capes ou des cols.

      

    A la même époque l’invention du biais et la façon dont Madeleine Vionnet en défendra la maternité devant les contrefacteurs reste inscrits à tout jamais dans la mémoire de la mode.

      

    Elles furent l’occasion d’un historique procès qu’elle gagnera. « Non seulement, dit-elle, j’appose sur chaque modèle sorti de chez moi ma griffe et un numéro de série mais aussi mon empreinte digitale. Je donne aussi le nom des personnes que j’autorise officiellement à copier mes œuvres à plusieurs exemplaires. »

      

    C’est ainsi qu’elle constituera une inestimable collection d’archives où chacun de ses modèles est photographié de face, de dos et de profil. Ses modèles sont vus sur la Duchesse Sforza, sur Madame de Vilmorin ou encore sur Liane de Pougy. Dans le même temps, elle s’installe avenue Montaigne et collabore à la décoration des Galeries Lafayette dont elle veut faire un temple de la mode.

      

    Plus que des robes, ses créations deviennent de véritables architectures à draper selon un rituel de gestes précis.

      

    Elle avait l’habitude de travailler sur un petit mannequin de bois peint sur lequel elle assemblait toutes ses créations en modèles réduits.


    Trois robes de soirée signées Vionnet
     

    En décembre 1940, la maison Vionnet est mise en liquidation à l’hôtel Drouot. Tout le monde est licencié.

      

    A partir de ce moment, Madeleine Vionnet partage son temps entre la culture de son jardin, l’observation de la nature et l’écriture d’une correspondance très belle et très authentique qu’elle adresse à son ancienne première main et à Liane de Pougy.

      

    Son seul lien avec la couture consistera à donner des cours de biais à l’Ecole de Couture de la rue Saint Roch et à confier l’ensemble des modèles qu’elle a conservés, ses albums de copyrights et huit cent toiles de patrons à son ami François Boucher qui, dès 1952, veut créer à Paris le Musée du Costume.

     


    Robe fin des années 1930

      Royauté de France

     

     

    source : http://latelierdanne.unblog.fr/2009/04/20/madeleine-vionnet/

     

     

     

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  • Châteaux du Calvados...

     

     

     

    Les Arts Décoratifs présentent Madeleine Vionnet, puriste de la Mode, première rétrospective parisienne rendant hommage à l’une des plus grandes couturières françaises du XXe siècle à travers cent trente modèles de 1912 à 1939 conservés aux Arts Décoratifs. Pionnière dans la maîtrise de la coupe en biais et de l’art du drapé, elle a su mettre son génie au service des femmes et de leur bien-être. Madeleine Vionnet a permis une véritable transformation de la silhouette et de l’esthétique, marquant ainsi l’évolution de l’émancipation du corps féminin. Figure phare de la haute-couture de l’entre-deux guerres, Madeleine Vionnet est considérée comme « le couturier des couturiers ».Châteaux du Calvados...

    Née dans le Loiret en 1876, d’une famille modeste, elle s’installe avec son père nommé receveur d’octroi à Aubervilliers, en région parisienne, à l’âge de cinq ans. Bien que brillante élève, elle quitte l’école à 12 ans pour travailler et apprendre la couture chez la femme du garde champêtre. A 18 ans, elle décide d’apprendre l’anglais et se rend outre Manche où elle est employée comme lingère. En 1896, elle est engagée chez Kate Reily, maison de couture londonienne, où elle débute véritablement son apprentissage de la couture. De retour à Paris, cinq ans plus tard, elle entre chez les sœurs Callot, une des maisons de couture les plus prestigieuses où elle fait ses armes. En 1906, Jacques Doucet fait appel à elle et lui confie le soin de « rajeunir » sa maison. Mais en proposant aux mannequins de marcher pieds-nus, vêtues de robes souples qu’elles portent à même le corps sans s’appuyer sur l’incontournable carcan de rigueur à l’époque qu’est le corset, elle se heurte aux réticences de la maison et décide alors de voler de ses propres ailes.

    C’est en 1912 qu’elle ouvre sa propre maison de couture, au 222 rue de Rivoli, mais la Grande guerre la contraint de la fermer en 1914. Dès sa réouverture en 1918, elle impose sa modernité et connaît le succès. En 1923, sa maison de couture se trouvant à l’étroit, elle aménage un hôtel particulier, situé au 50 Avenue Montaigne. Elle confie au décorateur Georges de Feure l’aménagement de ses salons dans le style Art déco, faisant de ce lieu un véritable temple de la mode à la conquête d’une clientèle internationale des plus raffinées.

    Châteaux du Calvados...

      

    L’organisation de la maison de couture fait preuve d’un réel esprit d’avant-garde. En femme engagée, Madeleine Vionnet dirige sa maison de couture comme une entreprise moderne emprunte d’un esprit social peu courant pour l’époque. Soucieuse du bien-être de ses employées, la nouvelle installation offre différents services sanitaires et sociaux : une cantine, un cabinet médical et dentaire gratuits pour le personnel et leur famille ainsi qu’une crèche. Enfin, elle accorde des congés payés et des congés de maternité plus avantageux que ne l’imposent les lois sociales de l’époque.

      

    Châteaux du Calvados...

    En visionnaire éclairée, elle soutient « l’Association pour la défense des Arts Plastiques et Appliqués » dont l’objectif principal est de protéger les intérêts de l’industrie de la Haute Couture en s’opposant à la contre-façon. Elle ferme sa maison de couture en 1939 lorsque la guerre éclate, elle est alors âgée de 63 ans.

    En 1952, Madeleine Vionnet fait une donation exceptionnelle à l’Union Française des Arts du Costume qui rassemble 122 robes, 750 toiles patrons, 75 albums photographiques de copyrights, des livres de comptes et des ouvrages issus de sa bibliothèque personnelle. Par cette démarche, elle fut la première couturière à avoir conscience de la nécessité de conservation de son patrimoine relevant de l’intérêt collectif, ce fonds est désormais conservé par Les Arts Décoratifs.

    L’exposition retrace de façon chronologique, la carrière exceptionnelle de Madeleine Vionnet de 1912 à 1939. Le premier étage, dont les modèles datent des années 1910 aux années 1920, met l’accent sur les caractéristiques propres aux créations de la couturière que sont : la structure et le décor du vêtement. Technicienne hors pair, elle pousse le raffinement à l’extrême pour atteindre une pureté absolue des lignes, grâce à une parfaite maîtrise des propriétés intrinsèques du textile, de la coupe du vêtement et de son placement sur le corps. Elle puise son inspiration à la source des civilisations. Fascinée par la Grèce antique, elle tente de réinventer le drapé libre en réduisant les coutures et les attaches. Avec le biais, qu’elle systématise et généralise à l’ensemble de la robe, le tissu s’échappe et flotte, moulant ainsi souplement le corps des femmes sans le contraindre ou s’enroule en drapé.

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    C’est à cette époque aussi qu’elle oriente ses recherches autour des formes géométriques que sont le carré et le rectangle, qu’elle expérimente sur une poupée de bois de taille réduite qui lui permet d’agencer plus aisément ces formes avant de faire confectionner le modèle en grandeur nature. Perméable aux idées modernistes de son époque, Madeleine Vionnet modifie ainsi la conception traditionnelle du vêtement. Ses préoccupations intellectuelles l’apparentent à celles des peintres puristes, Amédée Ozenfant ou Le Corbusier qui refusent toute anecdote pour ne garder que l’essence des formes géométriques aux vertus plus architecturales que picturales.

    Le décor vient agrémenter la structure des pièces avec des motifs floraux – telle la rose qu’elle affectionne tout particulièrement - brodés, coupés, tressés ou incisés sur des matières comme le tulle, la laine mais aussi la fourrure. Elle utilise une gamme de couleurs réduites : le rouge, le jaune et chaque collection comporte systématiquement des modèles en blanc et en noir. En 1929, maniant à la perfection le carré et le rectangle, Madeleine Vionnet introduit le cercle permettant à la robe d’être plus près du corps.

     

    Au second étage, le visiteur découvre les créations des années 30, présentées année par année. Au centre de l’ensemble du parcours, des vitrines thématiques explorent le travail de la couturière en soulignant certaines particularités telles les franges, l’introduction du cercle, l’étiquette comportant sa griffe.

    Châteaux du Calvados...

     

    La collaboration avec des décorateurs ou dessinateurs tels Georges de Feure ou Thayaht est également révélée dans le parcours.

    Afin de pouvoir exposer cette sélection de modèles, Les Arts Décoratifs ont entrepris, depuis 2007, une vaste opération de restauration entièrement soutenue par Natixis, dans le cadre de sa politique de Mécénat Patrimoines d’hier, Trésors d’avenir. Depuis 2003, Natixis s’engage auprès des plus grandes institutions culturelles pour rendre accessible au plus grand nombre les œuvres du patrimoine national, en faciliter l’analyse scientifique et la restauration. C’est dans cette démarche que Natixis a précédemment mené des projets tels que l’acquisition de la Jeune Fille à la gerbe de Camille Claudel aux côtés du musée Rodin, l’étude des célèbres Globes de Coronelli avec le C2RMF et la BnF, la restauration des tapisseries manquantes de la Tenture d’Artémise pour la Manufacture des Gobelins ou bien encore l’exposition Babylone avec le musée du Louvre.

      

    Châteaux du Calvados...

    Andrée Putman, signe la scénographie de cette exposition. Figure incontournable de la scène internationale du design contemporain, elle a contribué à faire connaître dans les années 80 les architectes et créateurs contemporains de Madeleine Vionnet : Jean Michel Frank, Eileen Gray, Pierre Chareau, Robert Mallet Stevens dont elle a réédité les objets les plus emblématiques.

    Le catalogue de l’exposition met en parallèle les chefs-d’œuvre de la collection des Arts Décoratifs, photographiés par Patrick Gries, avec le regard des plus grands photographes de mode des années 1920-1930 et de précieux documents d’archive. Les textes retracent le parcours de Madeleine Vionnet, analysent la spécificité de ses créations et étudient sa relation avec les artistes décorateurs de l’époque.

    Châteaux du Calvados...


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    http://ekladata.com/dona-rodrigue.eklablog.com/mod_article4088573_4.jpg

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  • Voici une exposition qui vaut vraiment le détour. A Paris jusqu’au 28 août 2011.

    L'exposition est organisée par le musée Galliera, actuellement fermé pour rénovation et qui organise sa première exposition hors-les-murs, avec le brio qu'on lui connait dans le palais du 16e arrondissement.

    Le lieu lui-même est intéressant, il s’agit du musée Bourdelle installé dans les anciens ateliers du sculpteur. Les œuvres de Bourdelle n’ont pas été déplacées, les robes de Madame Grés ont été installées au milieu des sculptures et ces deux genres de création cohabitent à merveille.

    1972-73 photo

    Le travail de Madame Grés est tout bonnement époustouflant, tant par sa technique bien particulière que par son intemporalité. Sa carrière commence en 1934 et s’achève en 1984. Cette longévité se caractérise à la fois par une adaptation à la mode de l’époque et en même temps les tenues ont toutes un style commun, tout à fait inclassable.

    Pour vous donner un petit aperçu de sa méthode : elle travaillait du jersey de soie en 280cm de large. Comme elle avait horreur de couper le tissu, elle le plissait pour en réduire l’ampleur jusqu’à obtenir une bande de 7cm de large. Mais quelques images valent mieux qu'un long discours, et c'est particulièrement vrai dans notre cas, alors je laisse les images parler.

    1935hiverhiver 1935

    1951soiréeRobe de soirée, 1951.

    1955madamegres1954.

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    madamegres8De très belles photos de l'exposition également sur Silence Magazine. L'ambiance y est très bien rendue.

     

     
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    Madame Grès, la couture à l'oeuvre au musée Bourdelle

    crédits : Henry Clarke / Galliera / ADAGP, Paris 2010

    Le musée Galliera inaugure sa programmation hors les murs au musée Bourdelle avec la 1e rétrospective parisienne jamais consacrée à Madame Grès (1903-1993). Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Jusqu'au 28 août 2011.

    Sa quête lui fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde… Un voyage de 50 ans qui va de la statuaire hellénistique au minimalisme intransigeant, dont elle est le précurseur au sein de l’univers de la mode.

    Ainsi, c’est au musée Bourdelle que les robes sculptées de Madame Grès trouvent, plus que nulle part ailleurs, une place légitime. L’exposition réunit quelque 80 pièces provenant des collections du musée Galliera ainsi que de prêts de collectionneurs privés et de créateurs contemporains.

    En 1933, les modèles de la future Madame Grès – de son vrai nom Germaine Krebs - sont déjà connus sous le nom de la maison de couture Alix. En 1942, Germaine Krebs ouvre sa propre maison de couture au nom de Grès qu’elle dirigera jusqu’en 1988. A partir d’un vêtement qu’elle rêvait sans coutures, elle invente une économie de lignes et de volumes volontairement atemporelle – originelle, transformant le corps de la femme en déesse.
    Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.



    Madame Grès - La couture à l'œuvre

    L’exposition Madame Grès, la couture à l’œuvre réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir – des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 30 jusque dans les années 80, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir – photographiées par Richard Avedon, Guy Bourdin, elles sont largement publiées dans les magazines féminins. Quant aux pièces de jour : robes et manteaux des années 50, modèles épurés réalisés en lainage double face des années 60 et 70, elles restent une référence pour les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui. Madame Grès est au-delà des modes.
    Voir le mini-site consacré à l'exposition.
    Voir la galerie d'images (google images) consacrée à madame Grès.

    Un catalogue exhaustif accompagne cette exposition.

    Commissariat :
    Olivier Saillard, directeur du musée Galliera
    Laurent Cotta, chargé de la création contemporaine
    Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique

    Informations pratiques
    Musée Bourdelle
    16 rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
    Tél. : 01 49 54 73 73
    www.bourdelle.paris.fr
    Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h sauf jours fériés.
    Contact presse
    Musée Galliera
    Anne de Nesle
    assistée de Caroline Chenu
    Tél. : 01 56 52 86 08
    Email : presse.galliera@paris.fr

      

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  • 1932oxfordandclassicaT

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Les chaussures de 1930

    Dans les années 30, la mode était plus variée et expérimentale et pendant la Seconde Guerre Mondiale les chaussures des années 40 étaient encore plus pratiques pour les soldats et pour les femmes.

     
    Dans les années 50, les talons hautes étaient populaires encore et ils étaient considérés érotiques. Les mules faisaient l’attention des talons nus. En 1952 les talons-aiguilles sont arrivés aussi.


    Les talons- aiguills étaient les symboles de l’agression et de la sexualité. D'autre part, parce qu’ils ont représenté le défi comme un jeu, ils sont devenus la marque de la création des <> femmes d’Hollywood.

    1930

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  • Histoire des Femmes du XVIIIè siècleHistoire des Femmes du XVIIIè siècle

    Les gaines des années glamour

    En 1938, une femme montre comment paraître svelte dans une longue robe.

     

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    La gaine maintient les hanches et la taille, les bas de couleur chair s'attachent au porte jartelles. La gaine est décolletée dans le dos afin de pouvoir porter une robe du soir.

     

     

     

     

     

     

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  • 1935
    Le PETIT ECHO de la MODE









    SOURCE : http://www.kajani.pl/1935pem46.html

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  • ...Petit voyage dans le temps

     

    Sur un air de Jazz

     

     

    Dans les années 1920, les chanteurs français fredonnaient des mélodies assez traditionnelles, n'utilisant pratiquement jamais les rythmes syncopés du jazz, à la différence des musiciens américains. Soit l'on chantait l'opéra, soit l'on reprenait la gouaille populaire des chanteurs des rues. Mais en 1930, tout changea...

     

    ...grâce à une toute petite femme de 1,50m, Mireille. Elle couple audacieusement des mélodies jazzies et des paroles fantaisistes.

    Charles Trenet s'engouffre dans la brèche ouverte par Mireille. A 17 ans, il débarque à Paris et y rencontre un jeune pianiste Jean Sablon, et un jeune musicien de jazz, Johnny Hess, qui l'accompagneront jusqu'en 1936. C'est à partir de 1937 que le Fou Chantant explose.

    Il a le goût de la provocation dans la voix mais aussi beaucoup de tendresse, voire de mélancolie. Ce fut le début pour lui d'une longue carrière. Il a réinterprèté des chansons de Maurice Chevalier comme "Y a de la joie".

    La TSF est le premier média de masse qui a permis aux jeune chanteurs de jazz de mieux se faire connaître.

     

     

    Aux Etats-Unis, le jazz continue sa formidable ascension dans le coeur des américains.

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    Billie Holiday et Ella Fitzgerald sont les deux grandes star du jazz aux Etats Unis. Elles réalisent leurs albums les plus connus entre 1937 et 1940.

      

    source : http://warly.free.fr/menu.php?page=5

     

     

     

     

     

     

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  • Les années 1930

    Une mode adaptée à son époque

     

     

    Les années 1930, c'était le charleston et le jazz.

    ¨Plumes, strass, paillettes et robes droites enchantent les femmes les plus coquettes. La mode de l'époque est un subtil mélange de dentelles, de cotons, de franges, et de jersey, de robes pailletées d'argent et de boléros de plumes et de satin.

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    Les femmes adoptent les coupes à la garçonne, les lèvres rouges, l'amour libre, les cigarettes et les jupes courtes. A Paris, Montparnasse est le quartier le plus à la mode de la rive gauche. Après la terrible guerre de 1914-1918, on profite du moment présent, on a peur de l'avenir. Menant une vie active, la femme s'émancipe: elle conduit, fume, fait du sport. La mode ne doit plus être contraignante.

    Marlen Dietrich

    Le maquillage devient important: rose sur les joues, poudre de riz, lèvres dessinés au "raisin" (l'ancêtre du rouge à lèvre).

    Jean Harlow

    La mode est aux sourcils épilés ou redessinés. Les femmes choisissent la blondeur sophistiquée, les cheveux courts , les joues creuses, la bouche dessinée au rouge, et les robes de plumes et de mousselines.

    Avec une silhouette longiligne, les jupes vont raccourcir pour ne couvrir qu'à peine le genou. La taille est escamotée et la poitrine effacée.

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    Les coupes courtes et les cils recourbés embellissent le regard. Les belles s'habillaient pour sortir, dîner, danser, en dépensant leur argent, le grand jeu étant de suggérer la nudité grâce à des étoffes transparentes appliquées de façon stratégique, des franges de soie, et des perles de verres.

    Coco chanel fait ses débuts en créant des chapeaux dans les années 1920. La sobriété et la simplicité de la coupe donnent aux modèles de Chanel une aisance sans précédent. Ses robes sont les premières qu'une femme élégante peut enfiler seule, sans aide. Ses petites robes noires, passe-partout, deviennent un vrai classique.

    Les femmes adoptent  le chapeau cloche ou la capeline qui abrite le regard, le but étant de masquer les sourcils.

    Enfin, les chaussures sont satinées, élégantes mais confortables. Les talons sont plus bas, plus pratiques pour danser sans tomber.

     

     

    La tenue masculine évolue également. La veste aux épaules tombantes et le pantalon flottant sur les chevilles vont aussi dans le sens du confort. Les cols durs sont abandonnés au profit des cols mous. Les moustaches disparaissent également.

    Les hommes laissent le chapeau haut-de-forme pour adopter un style plus "hollywoodien". Sans oublier le petit mouchoir, glissé dans la poche sur le devant du costume.

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    Enfin, même si l'ambiance est toujours à la fête, surtout dans les milieux les plus riches, les années 1930 sont marquées par une crise sociale sans précédent. Le crack boursier de 1929 a réduit les bourses. En 1938, les femmes, encore influencées par la mode charleston, sont tout de même un peu moins insouciante qu'en 1920. L'euphorie des années folles prend fin. Il plane dans l'air un climat d'hostilité, national et international...

      

    source : http://warly.free.fr/menu.php?page=5

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