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    LE CODE D'ÉMERAUDE

      

      

    Ne deviendra Chevalier d'Émeraude et héritier du continent tout entier que celui ou celle qui affiche un tempérament honnête et courageux, possède des aptitudes à communiquer avec le monde invisible et honore les règles du Code d'Émeraude. En ta qualité de Chevalier :

    1. Respecte l'autorité et ceux qui placent leur foi en toi.
    2. Ne trahis jamais la confiance de tes compagnons d'armes.
    3. Ne mets jamais l'Ordre ou tes compagnons d'armes dans l'embarras.
    4. Chasse le mensonge de ta vie à jamais.
    5. Respecte ta parole et ne la donne pas à la légère.
    6. Sois loyal envers les gens avec qui tu t'engages et les idéaux que tu as choisis.
    7. Ne fais jamais de remarques désobligeantes envers tes compagnons d'armes.
    8. Sois poli, courtois et attentif quoi qu'il arrive.
    9. Fais toujours preuve d'une grande maîtrise de toi.
    10. N'affiche aucune arrogance autant en présence des rois que des gens du peuple.
    11. Comporte-toi avec noblesse et donne le bon exemple.
    12. Recherche toujours l'excellence dans toutes tes entreprises.
    13. Garde la foi et ne cède jamais au désespoir.
    14. N'utilise ta force que pour servir le bien, jamais dans un but de gratification personnelle.
    15. Fais régner la justice où que tu sois, mais demeure humain et miséricordieux.
    16. Ne vante jamais tes propres mérites, laisse plutôt les autres le faire à ta place.
    17. Respecte la vie et la liberté en tout temps
    18. Protège les faibles et les innocents où qu'ils se trouvent et viens-leur en aide si tu le peux.
    19. Soulage la souffrance et l'injustice.
    20. Sois généreux avec ceux qui sont dans le besoin.
    21. Sois prêt à faire des sacrifices pour servir la vérité en toutes circonstances.
    22. Dans le respect des règles du combat, repousse tous ceux qui tentent de s'emparer de nos terres ou de voler nos gens.
    23. Ne réponds à la provocation que si elle met ta vie en danger.
    24. Ne recule jamais devant l'ennemi et n'attaque jamais un adversaire désarmé.
    25. N'abandonne jamais un frère ou un allié sur le champ de bataille.
    26. N'éduque qu'un seul Écuyer à la fois pendant toutes les années de son apprentissage.
    27. Ne te sépare jamais de ton Écuyer.
    28. Respecte ton Écuyer et protège-le contre tous les dangers.
    29. Transmets ta science et tes belles valeurs à ton Écuyer avec honnêteté et simplicité.
    30. Si tu crois qu'un enfant mérite de devenir Écuyer et qu'il n'a pas été choisi par le magicien d'Émeraude, fais-le savoir.
    31. N'unis ta vie à ton âme sœur que lorsque ton Écuyer sera devenu Chevalier.

      

      

    http://desrentes-rolland.over-blog.com/categorie-458563.html

     

     
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  • Art et Artistes 

      

     

    http://savoieinparis.free.fr/info/ville/passages-couverts/index.htm

    Les passages couverts de Paris, en France, sont un ensemble de voies tracées au milieu des immeubles, abritant le plus souvent des galeries commerciales.

     

    Sommaire

    • 1 Caractéristiques
    • 2 Histoire
    • 3 Liste des passages accessibles
    • 4 Liste des passages, existants et disparus
    • 5 Sources et liens externes
    • 6 Notes

    Caractéristiques :

     

    De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux. Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénital qui leur donne une lumière particulière.

     

    La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands Boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction.

     

    Histoire :

    La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger à la fin du XIXe siècle siècle.

     

    Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages.Art et Artistes

     

    Liste des passages accessibles :

    Le tableau suivant présente la liste des passages couverts qui existent encore et qui sont accessibles. Quelques informations plus détaillées figurent dans le tableau de la section suivante, avec une liste plus complète, étendue aux passages disparus et aux passages actuels interdits au public.

     

    Liste des passages, existants et disparus : 

    Les passages parisiens, c’est souvent aussi une commodité de transport pour les piétons à travers les villes, et très vite, les propriétaires vont mettre des commerce pour que ces opérations deviennent rentables.

    Ce sont des lieux qui ont toujours beaucoup plus, et quand les premières parisiennes du règles de Charles X ou Louis Philippe on vu qu’elles pouvaient faire leurs courses à l’abri de la pluie, ça a été un énorme succès.

    Mais malheuresement, vont arriver les grands magasins et ça, ça va commencer à tuer ce petit commerce où le bon vendeur était quelqu’un qui vendait très peu, mais ce très peu il le vendait très cher.

    Sur les 160 de ces passages et galeries qu’il y avait à l’époque, il n’en reste plus qu’une dizaine qui a gardé un peu de charme et d’intérêt mais c’est très symbolique du Paris du romantisme et ça va attirer beaucoup d’artistes, d’écrivains, photographes, parce que ça symbolise précisément de Paris du 19ème siècle.Art et Artistes

    Le passage du Caire est un excellent exemple de la façon dont ont vécu les passages jusqu’à nous parce que voilà un lieu qui a gardé une activités pas très éloignée de son activité d’origine, et si on le compare avec des passages qui ont été refaits de fond en comble comme le passage du Havre ou le passage du Prince, on se rend compte que dans le passage du Havre il reste rien du décor ancien. 3 lieux avec trois styles de commerce tout à fait différents.

    Les passages parisiens sont uniques de par leur architecture, puisqu’ils sont faits de matériaux qu’on ne voit plus, de fonte, de bois, de verre, uniques aussi par les sensations. Les lumières par exemple qui sont filtrées par les verrières, et la relation avec les commerçants qui sont passionnés, et qui racontent l’histoire de chaque objet.

    Ce sont des lieux qui correspondent à des moments historiques fugaces, des époques de splendeur et décadence, et c’est important de prendre conscience que ce sont des lieux où le temps passe constamment et où la fugacité du temps est très présente, par les décors ou les commerces qui changent, les passages évoluent avec le temps.Art et Artistes

    Les passages parisien disparus :

    Certains passages ont disparu parce que les passages sont des lieux commerciaux, et comme tous lieux commerciaux ils ont un niveau de rentabilité, et que si la rentabilité du quartier ou du passage ou des boutiques qui y sont n’est pas bonne, le passage périclite, les loyers baissent, les passages ne sont plus entretenus. Il y a des passages qui avaient atteint un tel niveau de décrépitude et d’abandon du quartier en question, que des rénovations urbaines ont conduità leur destruction car elles n’étaient plus rentables.

    Une autre cause de la disparition des passage est la révolution urbanistique qui a eu lieu au 19ème siècle qui a fait qu’on est passé de 150 passages à seulement 21 passages !Art et Artistes

    Des passages naissent et meurent, mais y’a-t-il des projets de création de passages ?

    Il y a des créations de passages, un passage du 20ème siècle, le passage du Lido et le passage du forum des Halles qui va de Saint Eustache jusqu’à la rue Saint-Denis, mais il y aura toujours des lieux créés qui seront des passages. Le passage de Beaufil qui a remplacé le marché Saint-Honoré.

    Dans les anciens passages réside cette magie qui n’existe plus dans les nouveaux passages, comme le passage du Havre qui a été complètement rénové, il ne reste plus rien de l’ancienne architecture.

    L’avenir des passages de Paris :

    Beaucoup de passages parisiens sont des sites classés monuments historiques. Leur rénovation répondent donc à des critères spécifiques. S’ils conservent une apprence traditionnelle, leur utilisation ne s’en est pas moins modernisée, comme la galerie Colbert, qui abrite un pôle universitaire.

    Le passage des Prince, construit en 1830, n’abrite plus qu’une seule enseigne, le village jouet club.

    Le fait qu’il se situe dans le passage des prince fait partie du concept du village.

    Située en plein coeur du quartier de la gare Saint-Lazare, le passage du Havre s’est modernisé de façon frappante pour devenir un véritable centre commercial, qui a tout perdu de son charme de l’époque.

    Des dispositifs sont en place notamment avec un dispositif de soutien de la mairie de Paris.

    Ces passages devraient rester des témoins du passé, et être entretenus de façon à garder l’esprit et le charme de l’époque. Mais le problème reste évident une question d’argent.

    Une association, passages et galerie existe depuis 5 ans environ qui regroupe des historiens, des amoureux de Paris, des habitants et des boutiquiers des passages, qui s’est fixée plusieurs but :

    restaurer les passages, faire les recherches historiques nécessaires, faire connaitre les galeries par des visites et expositions.

    L’association organise des visites de groupes avec des groupes qui ont manifesté leur intérêt, et ils essaient que les choses restent dans un esprit convivial, pas commercial ni de rentabilité.

    Si vous soutenez soutenir la vie de ces passage, vous pouvez retrouver l’association

    http://www.passagesetgaleries.org/

     

      

    Vue du passage Choiseul, dans le 2e arrondissement, mettant en évidence l'architecture caractéristique des passages couverts du XIXe siècle.
    De la galerie Véro-Dodat au passage Verdeau, une dizaine de passages offrent au flâneur d’aujourd’hui une promenade dépaysante, hors du temps, loin du bruit de la ville et à l’abri des intempéries.
    Les plus remarquables passages couverts de Paris, construits dans la première moitié du XIXe siècle, s’étirent entre le quartier du Palais-Royal et les Grands boulevards, formant ainsi un confortable cheminement presque continu entre les deux grands lieux de plaisirs de l’époque.

    La spéculation immobilière, le dynamisme du commerce, le goût pour la flânerie ou encore l’incommodité des rues de Paris : voilà ce à quoi nous devons la construction de ces galeries. Leurs promoteurs ont alors tout mis en œuvre pour en assurer le succès commercial : situation stratégique pour capter le flux des promeneurs, parfois au prix d’une âpre concurrence, décors raffinés d’inspiration néoclassique, larges vitrines, boutiques variées, originales et élégantes, attractions en tout genre.

    Les guides édités au XIXe siècle pour les voyageurs et les évocations de nombreux écrivains – Balzac, Zola, Céline, Aragon… - font revivre l’animation passée des galeries : ici un recoin propice aux rendez-vous galants, là des querelles de voisinage, ailleurs un pittoresque atelier de gravure et un magasin de nouveautés bien achalandé, plus loin de curieux panoramas, attraction optique à grand succès

     

    passage Brady
      
    wikipedia. photos google.
     
     
     
     
     
     
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    Source : http://lafautearousseau.hautetfort.com/

    mercredi, 08 juin 2011

     

    Aujourd'hui, on pense à Louis XVII : à Paris, en France et jusqu'à... Melbourne

    Notre ami et lecteur du bout du monde, Harald S., de Melbourne, nous signale qu'il a consacré sa page du jour à Louis XVII, en ce triste anniversaire :

    http://radicalroyalist.blogspot.com/2011/06/you-have-to-love-revolution.html

    Entre autres choses, il y rappelle la manifestation organisée aujourd'hui par l'Association Marais Temple, les propos de Clémenceau sur la Révolution qui est un bloc, le refus opposé par Jean-Pierre Caffet (de la majorité socialiste du Conseil municipal de Paris) à ceux qui demandaient que l'on donne le nom de Louis XVII au square du quartier (alors que le Conseil municipal a voté l'attribution d'une artère à Mohamed Bouazizi...) etc...

    Non sans humour, Harald rappelle que les choses n'ont pas changé pour les jacobins d'aujourd'hui : leurs vaches sacrées sont toujours aussi sacrées !...: "For present day Jacobins the French revolution is still a sacred cow that should not be touched..."

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  • l'HISTOIRE du DENTIER.... à travers les âges...

    l'HISTOIRE du DENTIER.... à travers les âges...

     

     

    2400 av. J.-C.

    Les Égyptiens conçoivent des prothèses dentaires en bois de sycomore et en ivoire, qui sont fixées aux gencives par des crochets en or. C’est sûrement ce fait historique qui a inspiré les ornements buccaux bling-bling de Lil Wayne.

     

    990

    Le métier de dentiste n’existe pas encore. N’importe qui peut jouer dans la bouche des gens qui ont les dents détériorées par la malnutrition et la maladie – le curé, le barbier ou l’amie de la famille qui a un certain talent pour le macramé. À l’époque, les techniques utilisées sont plutôt barbares : décapitation de la dent par bris de la couronne ou ablation de la dent tout court.

     

    Heureusement qu’en Espagne, le chirurgien arabe Abulcasis, est là pour remplacer les dents manquantes par des os de bœuf taillés. L’inconvénient majeur pour les gens ayant subi ce genre d’opération est qu’ils se font régulièrement poursuivre par des troupeaux de vaches en rut qui essaient de les frencher. Certains résistent, d’autres succombent.

     

    1560

    Durant la Renaissance, on fabrique les premiers dentiers complets avec des dents humaines recueillies sur les cadavres gisant dans les champs de bataille. Les fermentations bactériennes qui se développent dans la bouche des patients engendrent une haleine de chacal décomposé, régurgité, puis trempé dans un bouillon putride de flétans et d’excréments liquides. Une modification de matériau dentaire s’impose.

     

    1749

    Jusqu'à la moitié du 18e siècle, les prothèses dentaires se portent dans un but uniquement esthétique et ne sont pas utilisées lors des repas, compte tenu du fait qu’on ne peut être assuré qu’elles resteront dans la cavité buccale lorsque viendra le temps de mâcher son ragoût de boulettes. Quoi de plus gênant que de retirer de sa bouche une fourchette sur laquelle est piquée une boulette, elle-même piquée à un dentier et ce, devant un auditoire ahuri qui reluque notre gueule transformée en une crevasse aux contours fripés et flasques? Rien.

     

    1750

    L’apothicaire français Alexis Duchâteau de Saint-Germain-en-Laye invente les premiers dentiers de porcelaine. Il découvre que ce matériau — à l’inverse de l’ivoire, qui finit par brunir —, reste plus blanc plus longtemps. Contrairement à la marque populaire.

     

    1807

    Maggiolo, chirurgien-dentiste français, est le premier prothésiste à fabriquer un dentier que les patients peuvent enlever et remettre à leur guise. Juste après cette invention, on a commencé à soigner des enfants qui, après avoir vu les dents de mémé sur le bord de l’évier, ont souffert d’un grave choc post-traumatique. C’est aussi durant cette période que sont nées les blagues de grand-maman qui enlève son dentier pour « taquiner » grand-papa... ou un jeune homme aux fantasmes discutables.

     l'HISTOIRE du DENTIER.... à travers les âges...

      

      

      

      

      

    Dentier de Georges Washington

    1818

    Les dentiers tiennent maintenant grâce à des fils fixés dans les gencives. On disait de ces prothèses qu’elles étaient fragiles, mais surtout bruyantes.

     

    1889 dentier à ventouse du XIXè siècle.

    Probablement après avoir lu une BD de Spiderman ou débouché des toilettes, la maison française Contenau & Godart Fils conçoit une prothèse dentaire maintenue dans la bouche par un effet de succion, utilisant l’adhérence du caoutchouc mêlé aux muqueuses pour s’accrocher au palais de tonton. Hmm… Imaginer pépé retirer ce type de dentier engendre en l’esprit une onomatopée charmante.

     

    20e siècle

    À partir de 1910, les techniques de fabrication et la qualité des matériaux des prothèses dentaires progressent de façon fulgurante. On commence notamment à concevoir des dentiers en résines acryliques, en acier inoxydable, en vinyle, en Vitallium, en aluminium manganèse et en verre.l'HISTOIRE du DENTIER.... à travers les âges...

     

    Enfin, les vieux peuvent mordre à pleines dents dans des centaines de pommes d’amour et faire de beaux sourires à la Sébastien Benoit.

     

     

    Le vol du dentier ( Histoire vraie).

    samedi 19 juillet 2008 par Asietralala

     

    Le vol du dentier

    Avec une bande de copains nous étions partis en Chine pour un séjour touristique en 2000. Très désireux de connaître le Pékin grouillant de vie , nous avions hélé de vrais pousse- pousses Avant toute virée dans cette ville aux « mille surprises » nous nous étions convenu d’un prix global raisonnable.

    Après une promenade des plus périlleuses nous atteignîmes le but de notre escapade : le marché des perles, la Mecque des achats touristiques. Les tireurs de pousse- pousses nous demandèrent le double de la somme convenue pendant la négociation. Le ton monta très vite, nous en français et eux en chinois. Evidemment personne ne se comprenait. En Chine quand l’on parle de chiffres il est facile de s’exprimer en anglais, mais au delà chacun emploie sa langue maternelle.

    Un chinois plus énervé que les autres, clapissait tel un pitbull en colère, crachant des postillons comme un volcan en irruption. Quand soudain son dentier comme une fusée s’arrachant de sa bouche vint atterrir sur le trottoir. A cet instant un silence lourd, au milieu du vacarme de la ville, se fit entendre. Tous nous nous regardâmes… Le propriétaire du dentier se précipita sur son bien et plus rapide que son ombre « l ‘enfourna » dans la bouche …La trêve terminée la négociation reprit de plus belle.

    _ HV

     

     

     

    ... beurk... buveur de bière

     

     
     

     

     

     

     

     

     

     

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    Sur la gamme, la clé de sol lorsqu'elle s'installe au début de la portée, que d'enchantement et de magie, la musique peut enfin commencer !

    MOZART

    http://www.youtube.com/watch?v=tG9UMQjoFxk

     

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    Sources. http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/personnages-de-cour/epoque-louis-xv/louis-xv

    Louis XV

     

    Roi de France (1710-1774)

    Devenu roi en 1715, le jeune Louis XV, surnommé le « Bien-Aimé », réinstalle, à partir de 1722, le gouvernement et la cour au Château de Versailles, abandonné depuis la mort de Louis XIV.

    En 1725, il épouse Marie Leszczinska et assure la descendance du trône. Passionné par les sciences et la botanique, il enrichit les jardins du Château et commande pour sa favorite, Madame de Pompadour, le Petit Trianon.

    Fils du duc de Bourgogne et de Marie-Adélaïde de Savoie, arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV est Dauphin à la mort de son père en 1712, puis roi à 5 ans, en 1715, à la mort de Louis XIV.

    Son éducation, dirigée par son gouverneur, le maréchal de Villeroy, et par son précepteur, le cardinal de Fleury, développe son intérêt pour les sciences exactes, la botanique, la médecine, l’astronomie, la géographie, l’histoire.

     Il reçoit de son tuteur, le duc d’Orléans, Régent du royaume, une formation politique pratique. Dès l’âge de 10 ans, il est associé aux conseils de gouvernement.

    Sacré à Reims en 1722, Louis XV réinstalle le gouvernement et la cour à Versailles, abandonné par le pouvoir depuis la mort de Louis XIV.

    S’il réutilise les appartements du roi pour la vie de représentation, il dispose d’appartements privés, créés par l’architecte Gabriel, qui lui permettent de se soustraire à la foule et aux fastes de la cour.

    Le Roi et la famille royale
    Bien que Louis XV soit fiancé en 1721 à l’infante d’Espagne, cette dernière est évincée des projets matrimoniaux, considérée comme trop jeune pour assurer la descendance.

    En 1725, le souverain épouse alors Marie Leszczinska, princesse de Pologne, de sept ans son aînée. Le roi et la reine ont eu dix enfants, nés entre 1727 et 1737. Six filles et un fils, le Dauphin, atteignent l’âge adulte. Jeunes, ils habitent l’aile du Prince, l’actuelle aile du Midi.

    Puis le Dauphin, à 6 ans, s’installe dans le corps central du Château où, au rez-de-chaussée, des appartements sont réservés au successeur au trône. Louis XV choisit, pour assurer l’éducation de ses filles cadettes, le couvent, très à la mode à l’époque.

    Adultes, les filles de Louis XV vivent à Versailles, à l’exception de l’aînée qui épouse en 1739 son cousin, l’Infant d’Espagne qui deviendra duc de Parme

     

    Les favorites

    A partir de 1732, plusieurs favorites jouent un rôle important dans la vie personnelle du roi. Madame de Pompadour réside à Versailles de 1745 jusqu’à sa mort en 1764. Maîtresse puis amie et conseillère du de Louis XV, elle exerce un rôle politique, sans parler de son influence prépondérante dans le domaine des arts.

    Elle place sous sa protection le peintre François Boucher et soutient nombres d’artistes à l’instar du sculpteur Jean-Baptiste Pigalle. En 1763, Madame de Pompadour convainc Louis XV de commander un nouveau château : le Petit Trianon, futur résidence de la reine Marie-Antoinette.

    Quelques années plus tard, après la mort de la marquise en 1768, c’est au tour de Madame du Barry de devenir la favorite du roi. Elle aussi loge à Versailles, dans un appartement riche et spacieux situé au-dessus des cabinets intérieurs du souverain. Elle reste à ses côtés jusqu’à la mort de ce dernier en 1774.

     Louis XV lègue à son petit-fils Louis XVI un royaume affaibli et mécontent, portant les germes de la révolution française.

      

     

    Louis XVI (1754-1793) : roi de France et de Navarre de 1774 à 1793. Lui et son épouse, Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, furent après leur exécution inhumés au cimetière de la Madeleine de Paris. Leur corps furent transférés le 21 janvier 1816, date anniversaire de la mort du roi, dans la basilique Saint-Denis où ils furent placés sous des dalles portant leur nom tandis que sur le site du cimetière de la Madeleine était construite la Chapelle Expiatoire. A Saint-Denis, outre leurs deux tombeaux, une sculpture, œuvre de Gaulle en 1820, les représente en priants dans la nef de l’églis

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    Madame de Pompadour

    MOZART :

      http://www.youtube.com/watch?v=tG9UMQjoFxk

    Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour représentée travestie en Diane chasseresse par Jean-Marc Nattier, 1746 © RMN / Gérard Blot

     

    Une favorite protectrice des arts (1721-1764)

    Madame de Pompadour, maîtresse, amie et conseillère de Louis XV, resta auprès de lui jusqu’à sa mort en 1764. Introduite à la Cour par relations, elle est remarquée par le Roi et devient rapidement l’une de ses favorites préférées. Louis XV fait construire pour elle le Petit Trianon, véritable havre de paix.

    Future Marquise de Pompadour, Jeanne-Antoinette Lenormant d’Etiolles, née Poisson, rencontre Louis XV à Versailles en 1745. Elle est invitée au grand bal masqué donné pour le mariage du Dauphin Louis-Ferdinand.

    Le Roi s’éprend d’elle et l’installe la même année au château de Versailles, dans un appartement au-dessus du sien. Un escalier secret permet à Louis XV de s’y rendre, à l’abri des regards.

    En juillet, il lui offre le domaine de Pompadour, la favorite devient Marquise et est officiellement présentée à la Cour en septembre 1745. Mais ses origines bourgeoises et non nobles -elle est la fille d’un conducteur du service des vivres- lui attire rapidement les critiques des milieux aristocratiques.

    Pourtant, elle arrive à faire nommer son frère, le Marquis de Marigny, surintendant des Bâtiments du roi.

    A partir des années 1750, elle cesse d’être la maîtresse du roi mais conserve une grande influence sur celui-ci. Installée désormais au rez-de-chaussée du corps central, elle introduit à la cour des jeunes filles qu’elle lui présente et diligente de nouvelles constructions et occupe surtout un rôle artistique. En 1756, elle encourage la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres, favorise l’aménagement de la place Louis XV, l’actuelle place de la Concorde, et convainc le souverain, appuyée par son frère le Marquis de Marigny de faire édifier le Petit Trianon.

     

     

    Après nous, le déluge

     

    http://pythacli.chez-alice.fr/recent14/pompadour.jpg

      

      

    Marquise de Pompadour

    Ces mots auraient été adressés par la Marquise de Pompadour

    au Roi Louis XV, dont elle était la maîtresse, suite à la bataille

    de Rossbach en Prusse.

    Cette bataille eut lieu le 5 novembre 1757. Elle opposa les troupes

    franco-autrichiennes à l'armée prussienne du Roi Frédéric II.

    Malgré un avantage numérique important

    (60000 hommes contre 20000),

    l'armée franco-autrichienne commandée par Soubise fut défaite,

    notamment en raison de l'assaut de la cavalerie de Seydlitz.

    Louis XV, très affecté par cette déroute, se fit consoler par

    celle qui fut sa maîtresse de 1744 à 1764 et qui possédait alors

    une influence politique considérable. La Marquise lui aurait dit

    de ne pas s'affliger et se rendre malade, concluant par ces mots :

    "au reste, après nous, le déluge".

    Jeanne Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour (29 décembre 1721 - 15 avril 1764)

     

      

      

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    Madame Du Barry

     

    Dernière favorite de Louis XV (1743-1793)

    Jeanne Bécu, dite « Mademoiselle Vaubernier », succède à Madame de Pompadour comme favorite du Roi. Il l’installe à Versailles en 1769. Malgré les manigances du duc de Choiseul, secrétaire d’Etat, et le mépris de la dauphine Marie-Antoinette, elle s’impose à la cour jusqu’à la mort de Louis XV. Amatrice d’art, elle protège peintres et artisans et cultive le style néo-classique à Versailles.

    Quand il rencontre Madame Du Barry, Louis XV est âgé. Il a perdu, entre autre, son fils le Dauphin Louis-Auguste, son épouse, Marie Leszczinska et sa maîtresse, devenue amie, Madame de Pompadour. Quand Richelieu entend parler de Jeanne Bécu, il souhaite la présenter à Louis XV. C’est chose faite en 1768, grâce à Lebel, premier valet de la chambre du Roi. Mariée au Comte Guillaume Du Barry à 26 ans, en 1769, la comtesse est présentée à la cour et devient la nouvelle favorite officielle du souverain, séduit par sa beauté. Et ce malgré les plans du duc de Choiseul qui aurait souhaité que sa sœur, la duchesse de Grammont, occupe cette place de choix.

    A l’égal de bien des favorites, Madame Du Barry vit confortablement. Installée au second étage des Cabinets du Roi, elle jouit de ses privilèges, reçoit bijoux et domaines, notamment celui de Louveciennes où elle séjourna. Attentive à l’artisanat ainsi qu’à la peinture, elle commande nombres de pièces au menuisier Delanois, à l’ébéniste Leleu et aux peintres Fragonard et Vien. Amie de Voltaire, elle lui rend visite jusqu’à la mort de ce dernier en 1778.

    Mais la favorite n’est pas épargnée par les intrigues de la cour qui se jouent contre elle. Sa beauté déclenche bien des jalousies et ses origines douteuses provoquent le dédain de la dauphine Marie-Antoinette, partisane du camp Choiseul. En 1771, elle triomphe de son ennemi puisque Louis XV décide de le renvoyer.

    A la mort du roi, en mai 1774, sur ordonnance de son successeur Louis XVI, elle est chassée de Versailles et emmenée au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. En 1776, elle se retire à Louveciennes. Dénoncée pendant la Terreur, elle est guillotinée en octobre 1793.

     

     

     

     

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    Mention de la mort de Casanova dans les archives du château de Dux

    Sources.       http://fr.wikipedia.org/wiki/Giacomo_Casanova 

    Casanova obtint une charge de chambellan auprès de l'Empereur d'Autriche et termina sa vie comme bibliothécaire du Château de Dux, en Bohème. Il y mourut le 4 juin 1798.

      

    Une vie d’aventures :

    Casanova jeune.

    Fils de Gaetano Casanova et de Zanetta Farussi, comédiens à Venise, Giacomo naquit rue de la Comédie (aujourd'hui rue Malipiero). Il fut entouré de femmes durant son enfance qui jouèrent un rôle premier pour lui, comme l’évoque cette citation de ses mémoires : Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme. Il fit de brillantes études au cours desquelles il étudia la chimie, les mathématiques, la philosophie et le droit ; il obtint un doctorat en Droit à l'Université de Padoue. Il commença alors une carrière ecclésiastique, puis entama sa vie d’aventures, exerçant de nombreuses activités — violoniste, joueur professionnel, escroc, financier, bibliothécaire, etc. —, sillonnant l’Europe du XVIIIe siècle en passant des prisons aux cours de souverains ; cela lui permit, lors de la rédaction de ses mémoires, de brosser un portrait de la société prérévolutionnaire en dépeignant tout aussi bien les femmes de chambre que les ministres les plus en vue, offrant ainsi un témoignage de premier plan au sujet d’une époque charnière au cours de laquelle il rencontra, entre autres, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau et le pape Clément XIII.

    Casanova vivait d’expédients, la recherche du plaisir menait son être, et pour l’atteindre, il ne dédaignait pas de flouer les dupes et de se moquer des lois. Ses souvenirs — étudiés et confrontés aux faits historiques par les casanovistes passionnés —, bien que présentant des inexactitudes quant aux dates, semblent néanmoins avoir été rédigés sous la conduite de la bonne foi. Cependant, l’auteur a probablement embelli son propre personnage, sans en dissimuler pour autant certains aspects douteux, comme ses maladies vénériennes récurrentes, ses relations incestueuses avec sa propre fille, qu’il se complaisait à décrire - vraisemblablement une invention de toute pièce- , ou son achat d’une petite fille en Russie - autre fantaisie en jouant sur le nombre d'années de "l'achetée", pour satisfaire des désirs déjà séniles.

    Casanova devint célèbre de son vivant en s’échappant des Plombs – surnom donné aux prisons de Venise à cause de la couverture des toits en plomb, qui transmettait le froid en hiver et la chaleur de l’été. Le parcours guidé "itinéraire secret" du Palais Ducal de Venise comprend la visite des cellules où aurait été enfermé l'écrivain bien que les guides ajoutent perfidement qu'il s'agit probablement d'une affabulation car on ne trouve aucune trace du personnage dans le registre d'écrou, mais on a, en revanche, la certitude qu'il a été informateur - pour ne pas dire indicateur - de la police vénitienne de l'époque.

    Il garda cette célébrité grâce à ses aventures galantes qui occupent une place primordiale dans ses mémoires : plus d’une centaine de femmes y sont évoquées en tant que « conquêtes » ; selon ce riche « don Juan », l’homme est fait pour donner, la femme pour recevoir. Ces amours furent à l’origine de bonheurs et de malheurs infinis pour l’aventurier qui jugeait que si les plaisirs sont passagers, les peines le sont aussi : elles lui permirent de rencontrer l’abbé de Bernis, futur académicien, ambassadeur, à Venise, du roi de France Louis XV avec qui il partagea durant plusieurs mois les faveurs d’une religieuse (désignée par les initiales M.M.) qu’ils retrouvaient alternativement dans un casin – sorte de garçonnière cossue – où, lorsque l’un d’eux faisait l’amour avec leur maîtresse, l’autre observait la scène d’une pièce cachée dans l’obscurité, à travers une tapisserie percée d’une multitude de trous minuscules.

    L’abbé de Bernis rentra en France. À la suite de ses frasques amoureuses et financières, de ses prises d’opinions subversives, Casanova aurait dû fuir Venise, comme Monsieur de Bragadin le lui avait proposé. Mais il refusa et fut incarcéré à la prison des Plombs, où il resta deux ans. Ni ses puissants soutiens, ni son insistance à clamer son innocence ne purent faire obtenir sa libération. Cependant, à force de travail, de courage, d’ardeur, avec, pour seule pensée, l’espoir de partir à l’aventure pour toujours, par la grâce et la créativité, il parvint à s’échapper avec un autre prisonnier – ce fut l’unique évasion que la prison des Plombs, dont nul ne pouvait s’évader, ait connue. Le récit en fut rédigé par Casanova lui-même dans ses Mémoires, en 1791, avec une précision et une connaissance des lieux parfaites. Il gagna Paris où Bernis – devenu ministre de premier plan – l’appuya ; l’aventurier y fit alors fortune en lançant une loterie dont le but était de financer l’École militaire sans imposer davantage les contribuables – le peuple –, loterie dont il sut, par d’habiles manœuvres et de l’audace, s’approprier la paternité et une grande part des bénéfices.

    Portrait de 1788

    Agent secret, une mission d’enquête, pour laquelle il fut récompensé avec générosité, lui fut confiée par la France afin de juger l’état de ses navires de guerre. Imposteur, escroc et manipulateur (bien qu’il s’en défendît – dans ses écrits, il interroge : quel est l’homme auquel le besoin ne fasse faire des bassesses ?), il abusa de la crédulité de la riche Madame d’Urfé en lui laissant croire qu’il était parfaitement initié aux mystères de la Kabbale.

    Se présentant comme trop généreux pour briser la destinée de jeunes femmes qui méritaient beaucoup, trop honnête pour se plier à des mascarades amoureuses pour des raisons financières et, surtout, ne pouvant supporter l’idée de se voir enchaîné par de si puissants liens que ceux du mariage – se marier est une sottise, mais lorsqu’un homme le fait à l’époque où ses forces physiques diminuent, elle devient mortelle…–, il préféra négliger plusieurs propositions importantes de convoler en justes noces.

    Persuadé que pour que le plus délicieux endroit du monde déplaise, il suffit qu’on soit condamné à y habiter, Casanova parcourut l’Europe tout au long de sa vie, de Venise à Paris, Madrid ou Vienne, terminant ses jours au château de Dux, en Bohême, en tant que bibliothécaire écrivain, voyant la mort comme un monstre qui chasse du grand théâtre un spectateur attentif, avant qu’une pièce qui l’intéresse infiniment finisse.

    Les 73 années d’existence contées par ce grand libertin regorgent d’aventures, d’anecdotes et de détails sur cette époque d’éclosion d’idées nouvelles et sur la société d’alors, elles le sont dans un style littéraire aux tournures parfois alambiquées ou sophistiquées d’un narrateur « précieux » — d’un fat peut-être —, mais elles sont intelligibles, parfois admirables, souvent savoureuses, comme lorsque Casanova écrit avec simplicité : je n’ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l’avais perdue.

      

     

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    C’est au cœur du XIXème siècle que nous mène le Musée Nation

    Expo-bijoux-medailles

    de la Légion d’honneur et des Ordres de Chevalerie. En regroupant les décorations de l’Empereur Napoléon III, du Prince impérial et de l’Impératrice, l’exposition “Écrins Impériaux” brosse un tableau, aussi rigoureux que chatoyant, de l’histoire diplomatique, militaire et économique du Second Empire. Ici, chaque bijou raconte une histoire, une victoire, un accord, une amitié … La présentation de ce trésor, sauvé miraculeusement de l’incendie des Tuileries, s’inscrit dans la continuité de l’exposition “Ecrins impériaux, l’apparat et l’apparence” présentée en 2010 au musée national du Château de Compiègne qui évoquait la vie brillante et fastueuse de la cour durant le Second Empire. L’exposition présente également le médaillier des insignes du maréchal Vaillant, grand maréchal du Palais, dont la richesse et la diversité rivalisent avec ceux de l’Empereur.

    Les décorations ont toujours joué un rôle dans les relations entre les Etats. Symboles de “reconnaissance, d’alliance et de fidélité”, elles soulignent, dans le cadre de cette exposition, les moments forts du règne de Napoléon III raconté depuis son accession à la présidence de la République en décembre 1848 jusqu’à sa chute et la proclamation de la République de 1870, en passant bien sûr par le rétablissement de l’empire en 1851.

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    Décorations de Napoléon III © Photos Notes Précieuses

    Certaines pièces évoquent le mariage avec Eugénie de Montijo, la naissance d’un fils, les campagnes militaires, les expositions universelles, les visites officielles qui ont également donné lieu à des remises et à des échanges de médailles.

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    A gauche : Décorations du prince Impérial, Empereur de Russie : Plaque de chevalier de Julius keibel, Orfèvre à Saint Petersbourg, Insigne fabriqué par Edouard F. Dietwald, orfèvre à Saint Petersbourg - Ordre de l'Aigle blanc, 1865, Au centre : Décorations du Prince Impérial, Royaume du Portugal : Insignes de grand-croix - Ordre de la Tour et de l'Epée, 1861, A droite : Décorations du prince Impérial (1856-1879) : Empereur de Russie, Insignes de chevalier de Julius keibel, Orfèvre à Saint Petersbourg, 1855 - Ordre de Saint-Alexandre Nevski © Photos Notes Précieuses

    L’exposition universelle de 1867, particulièrement, apparaît comme l’apothéose du Second Empire : la fête impériale bat alors son plein et les très nombreux souverains de passage à Paris arborent leurs ordres flamboyants.

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    Décorations de Napoléon III (1808-1873), Royaume du Portugal, Au centre : Collier, bijou et plaque - Insignes de grand-croix, Ordre de la Tour et de l'Epée (1852), A droite : Collier, bijou et plaque - Insignes de grand-croix, Ordre de saint-Jacques de l'Epée, 1865 © Photos Notes Précieuses

    Cette incroyable profusion de bijoux et de rubans chatoyants que présente l’exposition “Ecrins impériaux” est un témoignage unique. Minutieusement rangés dans des plateaux gainés de moire et de velours, ces joyaux témoignent de l’ambition internationale d’un monarque soucieux de la grandeur de la France dans un monde en pleine mutation.

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    A gauche : Décorations de Napoléon III, Royaume de Sardaigne : Petit collier et plaque, Insignes de chevalier - Ordre de l'Annonciade, 1849, Au centre : Décorations de Napoléon III, Royaume de Sardaigne, A droite : Décorations du Prince Impérial, Royaume d'Espagne : Insigne, Ordre de la Toison d'or, 1856 © Photos Notes Précieuses

    Les écrins présentés, propriété du château de Compiègne, contiennent les ordres de près de quarante pays différents et parmi les plus prestigieux. On peut notamment admirer : le Collier de l’ordre de la Jarretière remis à l’empereur en 1855 par la reine Victoria pour célébrer la réconciliation de la France avec le Royaume Uni ; le Collier de l’éphémère ordre de l’Aigle du Mexique, concédé à Napoléon III dès la création de l’ordre par l’empereur Maximilien ; le Collier de l’ordre de Saint-André de Russie, assorti de tous les insignes des principaux ordres russes, accordé à l’empereur et au prince héritier qui vient de naître par une Russie qui souhaite s’allier à la France …

    Medailles-militaires

    A droite : Tableau représentant l'Empereur Napoléon III - F.X Winterhalter (1805-1873), dépôt du musée d'Orsay, Au centre et à droite : Décorations de Napoléon III, Empereur du Mexique : Insignes de grand-croix au collier, collier fabriqué par Kretly, orfèvre à paris - Ordre de l'Aigle mexicaine, 1865 © Photos Notes Précieuses

    Les Insignes proviennent de toute l’Europe et rivalisent de richesse, tels les splendides bijoux de Saint-Hubert de Bavière, la Toison d’or enrichie d’un saphir … Au plan émotionnel, une place particulière est faite à la Médaille commémorative de la campagne d’Afrique du Sud attribuée à titre posthume au nom du Prince impérial tué au combat contre les Zoulous et remise à sa mère.

    Medaille-legion-d-honneur

    A gauche : Cuirasse de l'Empereur ornée du collier de la Légion d'honneur - François Désiré Froment Meurice, 1802-1855, Au centre et à droite : Plateau-écrin des décorations françaises de Napoléon III. Ordre de la légion d'honneur, Collier de Jean-Paul Robin, orfèvre à Paris, Musée national du Château de Fontainebleau, Plaque de grand-croix, modèle de joaillerie en strass d'Ouizille Lemoine, orfèvres à paris, Insigne de grand-croix, modèle de joaillerie en diamants d'Ouzille lemoine, orfèvres à paris, musée de la Légion d'honneur, Emplacement vide destiné à l'insigne de grand-croix réglementaire v(or et émaux), Plaque de grand-croix d'Ouizille Lemoine, Insignes de chevalier, Médaille militaire, Médaille commémorative de la campagne d'Italie © Photos Notes Précieuses

    • Exposition Ecrins impériaux, splendeurs diplomatiques du Second Empire – Musée de la légion d’honneur et des ordres de la chevalerie – 2, rue de la légion d’honneur, Parvis du musée d’Orsay – 75007 Paris

      

    Insignes, médailles, décorations du Second Empire au musée de la légion d’honneur

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