• Harold Cobert : Mirabeau ce géant

     

    Dans l’Entrevue de Saint-Cloud qui paraitra le 26 août, Harold Cobert évoque avec élégance et brio la rencontre secrète qui eut lieu le 3 juillet 1790 entre Mirabeau, grande figure de la révolution, et Marie Antoinette, souveraine insouciante et impopulaire. Étonnante rencontre qui aurait pu changer l’Histoire …
     

    Nous nous sommes retrouvés un soir de Juillet, Boulevard Saint-Germain, au pied de la statue de Danton. Rencontre avec le brillant auteur d’Un Hiver avec Baudelaire qui nous fait partager sa passion pour Mirabeau et cette période unique de l’Histoire de France..

    Harold Cobert

    Harold Cobert
    Photo: Sandrine Roudeix

     

    L’Entrevue de Saint-Cloud relate l’entrevue secrète de Mirabeau et Marie Antoinette qui a lieu le 3 juillet 1790. Quel est dans ce récit la part de réalité historique et la part de romanesque ?

    Cette rencontre a réellement eu lieu. C’est attesté. Il y a juste un doute pour savoir s’ils se sont vus tous les deux dans les jardins du Château de Saint-Cloud, ou si c’était en présence du roi dans leurs appartements de Saint-Cloud. Plusieurs spécialistes débattent encore du sujet, mais la majorité pense que Mirabeau et Marie Antoinette étaient seuls dans les jardins. Je suis de leur avis car Mirabeau était convaincu qu’il fallait qu’il parle à la reine et que c’est elle qui allait ensuite pouvoir convaincre Louis XVI.
    Mais il n’existe aucun témoignage sur la teneur de cette rencontre. Tous les dialogues de L’Entrevue de Saint-Cloud sont donc du domaine du romanesque.
     

    Rien ne nous dit que c’est ce qu’ils se sont dits, mais rien ne nous dit le contraire : si ce n’est pas vrai, ça reste vraisemblable.

    Ayant beaucoup travaillé sur Mirabeau, je me suis inspiré de ses nombreux écrits et des lettres antérieures ou postérieures à cette rencontre. J’ai également beaucoup lu sur Marie-Antoinette, notamment l’excellente biographie de Stephen Zweig, qui m’a permis de mieux cerner la psychologie de cette souveraine et l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait à cette époque.

     

    Harold Cobert

    L'Entrevue de Saint-Cloud - Harold Cobert ( Editions Héloïse d'Ormesson)

     

    Comment est née l’idée de ce livre ?

    Mirabeau, j’ai commencé à le pratiquer à l’âge de 22 ans et je l’ai toujours gardé avec moi. Je le connais tellement bien que je parle avec lui, et que parfois, dans certaines situations, je me demande comment il aurait réagi. Il y a aussi son côté visionnaire qui me fascine. J’ai également éprouvé le besoin d’aller visiter sa prison à Pontarlier. Il a une vie qui me parle et que je comprends très bien…
     

    L’idée de son face à face avec Marie-Antoinette m’a fasciné. Une entrevue dont on sait si peu de choses. Ça m’a plu d’explorer ces zones d’ombres et d’incertitudes de l’histoire. Ça permet au romancier de donner vie à des personnages hors du commun, de se glisser dans leur corps, dans leur esprit et par le biais de la fiction, de révéler leur vérité intime; ou du moins ce que j’en crois !

    Mirabeau justement, comment s’est faite cette rencontre ?

    Ma rencontre avec Mirabeau remonte à ma Maitrise (il n’y avait pas encore les masters). En fin de licence de lettres, je souhaitais travailler sur le 18ème siècle. Danton, le film de Wajda, m’avait beaucoup marqué et j’étais fasciné par la Révolution française.
    J’ai écrit une lettre aux deux professeurs qui dirigeaient ce département-là leur indiquant que je souhaitais faire un mémoire sur tous les discours de Danton et de Robespierre. Je voulais faire apparaitre une opposition intellectuelle entre les deux, comme celle qui existe entre Rousseau et Montesquieu ou Rousseau et Voltaire
     

    Ils m’ont dit : « Jeune homme vous êtes complètement fou ! Vous n’aurez pas assez de toute une vie pour faire ça. En revanche nous vous donnons le Tome 1 des Orateurs de la Constituante (publié dans la Pléiade). Lisez le et voyez s’il y a un orateur qui vous plait ».
    C’est ainsi que j’ai découvert les discours de Mirabeau et surtout sa notice biographique rédigée par François Furet. Elle ne fait qu’une page et demie. Mais quel destin ! Je me suis dit : cet homme a eu une vie fabuleuse, il me plait. C’est comme ça que je l’ai choisi. J’ai ensuite fait ma maitrise et ma thèse sur lui.

     

    Mirabeau

    Mirabeau

    Pouvez-vous nous présenter Mirabeau ? Qui est-il ?

    Mirabeau est un être inclassable qui a une vie absolument rocambolesque. C’est une sorte de Cyrano du 18ème siècle mais un Cyrano qui « consomme ». Il adore ça.
     

    C’est un libertin au sens noble du terme. Aujourd’hui quand on parle de libertin, on pense aux Chandelles et aux clubs échangistes. Or, les premiers vrais libertins au 16ème et 17ème siècle étaient avant tout des libres-penseurs qui s’opposaient à l’obscurantisme religieux et aux dogmes. Ensuite, le concept s’est étendu à la liberté intellectuelle et à la liberté des mœurs. Mirabeau lui, était à la fois pour la liberté de penser et pour la liberté sexuelle.
     

    Comte libertin, journaliste, agent secret, diplomate, conseiller secret du roi, brillant orateur : toutes les facettes de Mirabeau n’en forment en réalité qu’une seule. Il se bat pour une seule et même idée : la monarchie constitutionnelle. Il existe une édition (publiée par Guy Chaussinand-Nogaret) qui compare les discours que Mirabeau a prononcés à L’Assemblée et les lettres secrètes qu’il écrivait en même temps au roi. Il voulait vérifier si Mirabeau avait ou non un double discours. Et en fait on se rend compte qu’à l’Assemblée, Mirabeau est l’avocat du roi et face au roi il est le procureur de la révolution. C’est le même discours. Il n’y a pas un iota qui change. Il ne ment à personne. C’est sa conduite qui peut sembler trouble parce qu’étant conseiller secret du roi, il ne peut pas agir en plein jour.
     

    A cette période, il n’y a pas encore de parti politique, mais il y a des groupes : les montagnards, les Girondins, le groupe du Clergé, l’Aristocratie, les Feuillants… Lui reste un homme libre et change d’alliance en fonction des enjeux : il est capable de s’associer un jour aux monarchistes, puis un autre aux jacobins. Ce qui compte pour lui c’est de faire triompher ses idées.

    Pourquoi Mirabeau est-il beaucoup moins populaire que Robespierre ou Danton ?

    Ce qui jette le discrédit sur Mirabeau, c’est la vie dissolue qu’il a eue avant la Révolution. Sans doute est-ce à cause de sa réputation sulfureuse et de ses nombreux séjours en prison (dettes, ouvrages pornographiques, conflit avec son père …) qu’il est devenu injustement un des grands oubliés de l‘Histoire de France.
     

    Tout s’est joué, selon moi, à la fin du 19e siècle. Après la Révolution, la France a connu le Directoire, l’Empire, la Restauration, Charles X, la Deuxième République, Napoléon III… Quand la République revient enfin, en 1880, l’école devient laïque, libre et obligatoire. On se dit : il va falloir élever les jeunes pousses dans le culte de la Révolution française.
    La Révolution fait table rase du passé. Elle est son propre événement fondateur. Elle crée sa propre mythologie avec ses propres figures, ses valeurs, ses grands combats (Le serment du Jeu de Paume, la Bastille, la nuit du 4 août, …) Pour élever les jeunes pousses dans le culte de la République, il a fallu trouver des figures emblématiques. On a choisi Robespierre. Certes il avait coupé beaucoup de têtes mais c’était un homme droit. Et on a insisté sur son opposition avec Danton qui, lui, était plus corrompu que Mirabeau. Il faut quand même reconnaître à Danton, qu’il est mort avec panache.

    Il a fait une grande plaidoirie devant le tribunal révolutionnaire et a eu cette dernière phrase avant de mourir : « Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine »
     

    Mirabeau, un homme à femmes, emprisonné de nombreuses fois, qui a écrit des ouvrages pornographiques, qui a été conseiller secret du roi, donnant ainsi l’impression de jouer un double jeu, n’est pas un véritable exemple de vertu pour les jeunes citoyens. L’objectif est de leur apprendre à aimer la République et à obéir. Mirabeau n’a jamais obéi. Il s’est rebellé tout le temps. On ne forme pas de bons citoyens avec un tel exemple : trop trouble, trop sulfureux, trop libre. On en a parlé de moins en moins. Les programmes pédagogiques se sont construits sans lui. De temps en temps, nous sommes quelques hérétiques pour essayer de ressortir Mirabeau de l’oubli. Mon rêve serait qu’avec L’Entrevue on puisse reparler un peu de lui.
     

    Ce qui est étonnant c’est qu’il fut le premier à entrer au Panthéon avec les honneurs de la nation (son corps y fut transporté en grande pompe 2 jours après sa mort). Puis après l’exécution de Louis XVI, on a ouvert la célèbre armoire de fer qui contenait tous les papiers secrets du roi. On a découvert toutes les lettres que Mirabeau avait écrites au monarque. On l’a déclaré traitre à la nation pour avoir joué double jeu.

     La Convention décida d'exclure sa dépouille du Panthéon, ce qui fut fait le 21 septembre 1794. Elle y fut remplacée par celle de Marat. Les restes de Mirabeau furent alors inhumés de manière anonyme au cimetière de Clamart. Ironie de l’Histoire, Marat subira le même sort l’année suivante. A ma connaissance, ce sont les deux seuls à qui ce soit arrivé.

    Pourquoi Mirabeau est-il un des plus grands orateurs de son époque ?

    A cette époque là, c’était surtout une question de physique et d’organe. Il était grand, il avait du coffre, il parlait fort, sa voix portait énormément. C’est un grand avantage qu’il avait sur beaucoup d’orateurs et qui lui permettait de prendre l’ascendant sur eux. A l’inverse, Robespierre avait un tout petit filet de voix. La stratégie pour Robespierre était donc inverse. Il obligeait ses auditeurs à se taire afin de pouvoir l’écouter.
     

    Mais dans la thèse que j’ai faite sur lui, j’ai également développé un autre argument. Si Mirabeau est un si grand orateur, c’est parce qu’il a écrit des livres pornographiques.
     

    La littérature pornographique, en effet, a pour but de créer un effet physique sur ses lectrices et ses lecteurs. En lisant de tels ouvrages, les femmes se pâment et les hommes ont des réactions physiques qu’ils peuvent difficilement contrôler.
    La littérature pornographique ne veut pas juste influer sur le comportement du lecteur, elle veut aussi créer chez lui un effet physique immédiat. Il existe des stratégies narratives, des stratégies d’écriture, et de mise en scène… pour créer ça.
    Un orateur qui, à l’Assemblée, est capable de créer un effet physique sur son auditoire peut l’influencer à son avantage. Sans doute Mirabeau n’était-il pas conscient de ce pouvoir, mais le fait d’avoir écrit beaucoup d’ouvrages pornographiques l’a aidé à captiver l’Assemblée.

     Il maitrisait, inconsciemment, les messages subliminaux, les codes oratoires…
     

    Ce qui est fascinant chez Mirabeau, c’est qu’il n’écrivait pas tous ses discours, mais il y ajoutait toujours sa griffe avant de les lire. Il y ajoutait du rythme, du souffle... Quand on lit des discours qu’il a écrits ou retravaillés, on entend le son. Mirabeau avait déjà tout compris. C’est en cela qu’il est très moderne.

     

    Marie-Antoinette

    Marie Antoinette : Portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun

    Dans L’Entrevue de Saint-Cloud, Mirabeau se retrouve face à Marie-Antoinette. Quel portrait feriez-vous d’elle ?

    Pour ce livre, j’ai beaucoup lu sur Marie-Antoinette, mais mon ouvrage de référence reste la biographie que Stephen Zweig lui a consacrée. Il a magnifiquement cerné sa psychologie.
     

    Il y évoque d’ailleurs brièvement cette entrevue, en précisant qu’on ne peut pas se fier au témoignage de sa première dame de compagnie lorsqu’elle mentionne les premières phrases qu’ils auraient échangées en début d’entretien.
    Pour moi, Marie-Antoinette, c’est une Lady Di qui serait née noble. Elle est de sang royal, et à la différence de la princesse anglaise, elle n’a donc pas eu à se battre sur ce front-là.
     

    Ce qui me fascine chez elle, c’est qu’elle est tout le temps à contre temps. Au moment où il faudrait qu’elle se soit reine, elle se comporte comme une gamine, elle joue, elle va dans les bals. Elle n’a cure de creuser le déficit de l’Etat. Il y a eu beaucoup de pamphlets contre elle (Chantal Thomas, Marie Antoinette et les pamphlets, Points, 2003). Elle y apparaît comme une « reine scélérate », une « archi-tigresse d'Autriche » ; ces pamphlets la firent passer pour une prostituée, une nymphomane, un monstre ; ce qui est injuste. Ce n’est pas la reine dévergondée qu’on a voulu faire croire, car je pense, comme Stephen Zweig, qu’elle n’a eu qu’un seul amant : Axel de Fersen.
     

    Mais cette vie à contretemps lui sera fatale : quand arrive la Révolution, elle se décide enfin à agir en reine, mais c’est trop tard. Elle devient reine de France à une époque où il aurait fallu qu’elle soit reine des français.
     

    C’était l’un des conseils que lui répétait Mirabeau : Faites du cheval, montrez vous, rapprochez vous du peuple, allez visiter les hospices, les hôpitaux et les lépreux … Mais Marie Antoinette détestait tout ça et ne suivra jamais ses conseils.
    Elle garde cependant une place particulière dans la mémoire collective des français, car elle s’est montrée très digne lors de son procès et de son exécution.
     

    Les succès du livre de Stephen Zweig et du film de Sofia Coppola montrent qu’on a un rapport très ambigu avec Marie Antoinette. Quand Robert Hossein avait crée le spectacle «Je m’appelle Marie-Antoinette » en 1993, il demandait chaque soir au public de voter. Et je crois bien que, chaque soir, elle était acquittée.

    Ces deux personnages ont leur mystère, leurs secrets, leur complexité. Comment avez vous bâti cette alchimie entre eux deux ?

    C’est tout le bonheur de l’écriture. Mon premier objectif était de permettre à tous, qu’ils soient passionnés par la Révolution ou qu’ils la connaissent peu, de pouvoir découvrir ce récit. J’ai voulu faire de Mirabeau et de Marie-Antoinette deux personnages de roman. Je suis resté très proche d’eux et j’ai souhaité donner les principales clés au lecteur, au travers de quelques flashbacks, pour lui permettre de comprendre leurs comportements et réactions.
    Il y aussi l’horloge qui a un rôle important, car Mirabeau sait qu’il est en danger…
    Enfin il y a ce que disent les personnages et leur attitude. Il suffit parfois d’un mot ou d’un geste pour tout faire basculer …

     

    Exécution de Marie-Antoinette

    Exécution de Marie-Antoinette le le 16 octobre 1793

     

    Ce qui est très émouvant, à la fin du livre, ce sont les dernières pensées de vos deux personnages (Mirabeau sur son lit de mort et Marie-Antoinette guillotinée le 16 octobre 1793). Cette entrevue aurait-elle pu changer l’Histoire ?

    De mon point de vue totalement. Mais Mirabeau est mort neuf mois plus tard (le 2 avril 1791). François Furet disait que si Mirabeau n’était pas mort si jeune, l’Histoire se serait sans doute déroulée autrement. Il était le seul à pouvoir faire barrage à Robespierre. Sa mort a ouvert un boulevard à ses adversaires. Je pense aussi que si Marie-Antoinette avait appliqué les conseils de Mirabeau, nous serions peut-être encore aujourd’hui sous une Monarchie comme en Angleterre.
    Pendant les neuf mois qui se sont écoulés entre cette rencontre et sa mort, Mirabeau a continué à donner des conseils au roi et à la reine. Mais hélas il était peu suivi. Au mieux le roi ne l’écoutait pas, au pire il faisait le contraire de ce qu’il lui conseillait de faire. Mirabeau a pourtant continué de se battre et a fait adopter des lois favorables à la vision qu’il avait de la monarchie.
    Sur la fin de sa vie, il fait penser à Don Quichotte, ou même à Cyrano qui se bat contre ses vieux ennemis. Il n’a plus aucune illusion et se dit : « c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ». Mirabeau est resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout.
    Avant de mourir, il pense au roi et a cette phrase : « J'emporte dans mon cœur le deuil de la monarchie dont les débris vont devenir la proie des factieux ».
     

    A la mort de Mirabeau certains ont voulu faire une autopsie car il y avait des soupçons d’empoisonnement. Mais le tribun avait exigé que, quelque soit le résultat, on ne dise rien. Il savait que s’il avait été empoisonné on allait accuser la cour et il ne voulait pas nuire au roi.

     

    Puis il a fait ce vœu, en pensant au roi et à la reine : « Pourvu qu’ils viennent à mon enterrement et que ça leur serve». Ils n’en firent rien.

     

    On a retrouvé dans une de ses lettres le plan de fuite qu’il avait imaginé pour le couple royal, Il leur conseillait de fuir vers l’Ouest, dans une région favorable à la monarchie, en plein jour devant tout le monde. Il avait également prévu un plan pour influencer la presse et imaginé que l’Assemblée puisse demander au roi de revenir à Paris. Son idée était de créer une guerre civile pour que le roi rétablisse l’ordre. Il avait tout imaginé pour sauver la monarchie.

     

    Le roi n’a pas suivi son conseil. Le 21 juin 1991, moins de trois mois après la mort de Mirabeau, Louis XVI a fui en secret vers l’Est. Il a été arrêté à Varennes

     

    C’est Fersen (l’amant de Marie-Antoinette) qui avait organisé cette fuite et il a pêché par excès d’amour en voulant que la reine voyage dans de bonnes conditions. Il a accumulé les erreurs et a entrainé la chute de celle qu’il voulait sauver. Le retour de Varennes a duré 3 jours. Il a été humiliant. Puis ce fut une spirale fatale jusqu’à la condamnation à mort du roi et de la reine.

      

    sources : http://www.alalettre.com/actualite-harold-cobert-entrevue.php

      

     

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  • L'histoire du cinéma et les frères Lumière


     

    I. Les origines du cinéma


    Le cinéma représente peut-être la forme d'art par excellence du 20e sièce, mais ses origines sont fortement ancrées dans les préoccupations et dans la culture du 19e siècle. C'est la fin de ce 19e siècle, aussi connue comme "la Belle Epoque" en France (entre les années 1880 et 1914), qui connaît la naissance du cinéma. Cette Belle Epoque est une période de temps où la France et surtout Paris connaît une explosion culturelle dans tous les domaines artistiques. Et, pendant que le monde artisique s'intéresse au visuel, la révolution industrielle arrive enfin en France.

    Avec la révolution industrielle, les nouvelles technologies, comme les trains et l'électricité, changent la vie de tous les jours en France et créent un public fasciné par le mouvement et la lumière. Une autre technologie, la photographie, a été inventée en France dans les années 1820, et a été très appréciée par le public. Bîentôt, ils ont voulu du mouvement dans leurs images aussi! Plusieurs photographes et inventeurs ont essayé de trouver une façon de mettre du mouvement aux images et en fait, il y a eu beaucoup de réussites. Mais la meilleure invention, appelée le "kinétoscope", (le précurseur de la machine qui passe les films), a permis de projeter des films seulement dans une caisse de bois. Pouvez-vous imaginer que les spectateurs ont été obligés de rester debout devant la boîte pour observer la présentation?? C'était enfin les frères Lumière qui ont réussi à faire sortir l'image de la boîte.

    Voici un kinétoscope:
    kinetoscope.jpg

     

    II. Qu'est-ce que les Frères Lumière ont fait pour le cinéma?


    Voici deux photos des deux frères Lumière, Louis et Auguste. A droite, vous voyez les frères au travail.
    freres.jpgFreres_lumiere.jpg

    Antoine Lumière, industriel lyonnais, et ses deux fils, Louis et Auguste, ont l'idée d'appliquer les mécanismes utilisés pour les machines à coudre au concept de l'image. Mais au lieu de faire avancer un morceau de tissu, les dents de l'appareil rentrent dans les perforations. Ils font alors passer la pellicule, à un rythme régulier de 16 images par seconde, entre une source de lumière électrique et une focale. Ceci a pour résultat de projeter les images sur un écran au fond d'une salle. Leur appareil, s'appelle "le cinématographe" et ils ont nommé leurs courts-métrages "les vues". Ces "vues" ont duré en général moins d'une minute. Voici une photo de l'appareil des frères Lumière à gauche, le cinématograhpe et une publicité de l'appareil à droite.
    cinematographe.jpgcinematographe_lumiere.jpg


     

    III. Comment sont les "vues" des frères Lumière?

    Avec leur caméra légère, les Lumière filment d'abord leurs employés, et ensuite les rues de leur ville natale de Lyon. Puis ils envoient des photographes partout dans le monde pour renvoyer des fims de tous les genres: scènes de la vie contemporaine, trains en gare, monuments, panoramas, expositions, ouvriers, sports, faits divers, reconstitutions historiques, films comiques, films familiaux, mini-documentaires, etc. Par conséquent, un style "Lumière" se développe. Avec ce style, il y a très peu de mouvement de la caméra.

     

    Des exemples des "vues" Lumière


    Film °1: "La sortie de l'usine Lumière à Lyon"


    Film °2: "L'arrivée du train en gare à la Ciotat"


    Film °3: "Le repas de bébé"


    Film °4: La bataille de boules de neige:


    Film °5: "L'Arroseur arrosé"


     

    Crédit supplémentaire

     

    Un peu plus sur les frères Lumière (mini-biographie)


    Antoine Lumière (1840-1911), industriel et distributeur d'équipement photographique, emploie ses deux fils, Auguste Lumière (1862-1954) et Louis Lumière (1864-1948), dans ses fabriques à Lyon. Auguste s'occupe de la gestion et Louis des techniques chimiques. Dans les années 1890, les frères s'intéressent de plus en plus au mouvement de l'image. Ils ont inventé un appareil appelé le cinématorgraphe, qui a servi à la fois pour la photographie et la projection des films très courts. En fait, chacune des "vues" Lumière a duré seulement une cinquantaine de secondes. Les frères présentent leurs films à Paris en 1895 pour la première fois et le succès est immédiat. Au début du 20e siècle, leur catalogue propose déjà un millier de films disponsibles; en réalité, très peu de ces titres ont été tournés par les frères eux-mêmes, mais par les photographes qu'ils ont envoyé partout en France et dans le monde. Ces premiers films des frères Lumière font preuve d'un optimisme séduisant, d'un sens de l'humour, d'une composition de l'image très étudiée, et d'un souci de bien capter la vie, la mode, les loisirs, la technologie et les attitudes de l'époque. Quand le public a commencé à perdre de l'intérêt dans les films du style des Lumières, les frères ont abandonné la production cinématographique, et ont poursuivi leurs activités commerciales dans d'autres domaines.

     

    Quand est-ce que le cinéma est né?


    Les Lumière ont présenté leurs "vues" pour la première fois dans le sous-sol du Grand Café à Paris le 28 décembre 1895 à 21h. Les journalistes et les spectateurs sont arrivés et ont payé un franc la place. Avec la création de ce contexte social, c'est-à-dire la projection en salle, une séance publique et un tarif à l'entrée, le cinéma est né!

     

    Quelle est la réaction du public?


    Le public est impressionné, ému et certains ont même peur d'être écrasés quand ils voient arriver un train sur l'écran! Après le grand succès des séances Lumière au Grand Café, on commence à montrer des fims partout en France et à les exporter dans le monde. A l'époque, on a projeté les films dans des cafés, sous des tentes pendant les fêtes foraines et dans d'autres endroits. Puis, on commence la construction des "palais", qui sont des salles somptueuses construites uniquement pour le cinéma.

     

    La fin de la popularité des Lumière


    Après un certain temps, les vues des Lumière et leur style "documentaire" ne satisfait plus au public. D'autres innovations ont suivi et le cinéma s'est beaucoup développé entre ce temps-là et aujourd'hui. 

      

      

    sources : http://mllewilliams.wikispaces.com/Les+fr%C3%A8res+Lumi%C3%A8re

      

      

     

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  • Ecrivains royalistes (I) : Chateaubriand

    Le pandemonium révolutionnaire : Marat.

    Le pandemonium révolutionnaire : Marat.

    "D'après ces préséances de hideur, passait successivement, mêlée aux fantômes des Seize, une série de têtes de gorgones. L'ancien médecin des gardes du corps du comte d'Artois, l'embryon suisse Marat, les pieds nus dans des sabots ou des souliers ferrés, pérorait le premier en vertu de ses incontestables droits. Nanti de l'office de fou à la cour du peuple, il s'écriait, avec une physionomie plate et ce demi-sourire d'une banalité de politesse que l'ancienne éducation mettait sur toutes les faces: "Peuple, il te faut couper deux cent soixante-dix mille têtes !"....

    Quand Marat était descendu de sa planche, ce Triboulet populaire devenait le jouet de ses maîtres: ils lui donnaient des nasardes, lui marchaient sur les pieds, le bousculaient avec des huées, ce qui ne l'empêcha pas de devenir le chef de la multitude, de monter à l'horloge de l'Hôtel-de-ville, d'y sonner le tocsin d'un massacre général, et de triompher au tribunal révolutionnaire.....

    On visitait dans un cénotaphe de gazon élevé sur la place du Carrousel, le buste, la baignoire, la lampe et l'écritoire de la divinité. Puis le vent tourna: l'immondice, versée de l'urne d'agathe dans un autre vase, fut vidée à l'égout."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 297/298.

      

      

    sources : http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/ecrivains-royalistes-i-chateaubriand/822939889.html

      

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  • Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

      

      

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    Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

      

      

    A partir de 1789, les principes du Totalitarisme furent énoncés, ses bases en furent jetées, et il fut appliqué méthodiquement avec -comme conséquence inévitable- le Génocide, qui en découlait fatalement.

    Au même moment, le principe opposé fut également proclamé : liberté intérieure face à l'oppression d'un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques oppressions qu'il prétendait abolir.

    Deux messages, antinomiques, contradictoires et irréconciliables, furent donc lancés au monde en France, et par la France, au moment de l'ouverture du grand cycle révolutionnaire.....

    Le 21 janvier 1793 est l'acte fondateur de tous les Totalitarismes modernes et il est à l'origine de toutes les horreurs qui devaient suivre: Staline, Hitler, Mao, Pol Pot....

    Il est également - selon le mot fort juste de Prosper de Barante - "l'évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution", car c'est bien une religion nouvelle qu'il veut instaurer, la Nouvelle Religion Républicaine, prétendant effacer toute trace de l'antique religion chrétienne....

    De ce fait, le 21 janvier dure encore aujourd'hui, par ses conséquences désastreuses, qui ont affecté non seulement la France mais toute l'Europe et, aussi, la terre entière..... Il ne s'agit pas d'un fait historique "terminé".

    Il est l'origine du premier crime de masse contre l'Humanité des Temps modernes -des crimes dont on sait qu'ils sont imprescriptibles...

    A l'inverse, le soulèvement vendéen est lui aussi l'acte fondateur de toutes les révoltes modernes contre l'oppression tyrannique d'un Etat sans limites.

    En tant que fait historique donné, avec ses formes extérieures qui appartiennent maintenant à l'Histoire, les Guerres de Vendée, "Guerre de Géants" comme les a qualifiées Napoléon, sont évidemment terminées, et depuis longtemps.

    Mais, en tant que première expression collective du refus de l'oppression, de la défense de la liberté intérieure de la personne, de la Résistance à l'Etat tout-puissant, tyrannique et oppresseur, elles sont un message universel, comme l'a très bien vu et très bien compris Soljenitsyne. Et ce message appartient à l'Histoire en même temps qu'à chaque être humain.

    De ce point de vue - évidemment fondamental - les Guerres de Vendée ne sont pas terminées elles non plus, pas plus que le 21 janvier, leur acte fondateur contraire.

    Les Vendéens, les chouans, ne se soulevaient pas pour imposer l'Etat partout, le Totalitarisme, aux autres habitants de France. Ils n'étaient pas agresseurs, ils étaient agressés. Ils ne souhaitaient pas imposer, ils souhaitaient qu'on ne leur impose pas. Ils se soulevèrent contre l'Etat, pour refuser son intrusion dans la sphère privée, pour l'empêcher d'organiser tout, de réglementer tout, d'installer une loi unique régissant tout et tous, jusques et y compris - et surtout - dans les consciences. Les paysans vendéens, les chouans ne se sentaient pas porteurs d'un modèle parfait qu'ils prétendaient imposer aux autres. Ils demandaient juste que l'Etat ne sorte pas de sa sphère, et ne s'arroge pas le pouvoir sur les consciences. Ils voulaient qu'on les laisse en paix, et qu'on les laisse vivre comme ils l'entendaient.

    Les Vendéens - et Louis XVI en refusant la Constitution civile du Clergé et ce qui en découlait - sont bien les premiers résistants de France, et du monde, au Totalitarisme qui pointe à la fin du XVIIIème, et qui va ravager la terre, sous ses diverses formes - diverses mais semblables, au fond - au XXème.

    Les Vendéens ont lutté contre l'Etat totalitaire, en affrontant ceux qui ont lutté pour l'imposer....


    Ce combat de titans entre liberté intérieure et oppression étatique dure encore, le cycle révolutionnaire n'étant pas achevé. Et il durera jusqu'à la fin de ce cycle..... Jusque là, pour reprendre le beau titre de la chaîne publique Arte pour l'une de ses émissions, on appellera les Vendéens "Dissidents: les artisans de la liberté...."

    Depuis plus de deux siècles maintenant, les victimes attendent non pas la vengeance, mais la Justice: qu'avec la reconnaissance officielle du Génocide vendéen, il soit mis fin au négationnisme, au révisionnisme, au mémoricide dont se rend coupable le Système actuel, héritier des criminels de guerre de 1793/1794 et du régime totalitaire qu'ils ont imposé à la France.....

      

      

    sources : http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/

      

      

     

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    ils sont tellement mignons...pauvre petit animal.... le compagnon......dans les prés près de la maison, il y a des chevaux, des petits, des grands... ils viennent toujours dire bonjour à la barrière, longent l...e chemin lorsque l'on marche... nous saluent ...nous font des bisous un peu piquants.. reniflent nos mains...ma chienne est folle de jalousie... mais reste à l'écart...dans la voiture elle aboie à en perdre son souffle...et eux la regardent avec leurs grands yeux... ils soufflent...ils se crapouillent entre eux lorsque l'on en caresse un... donc il faut caresser les autres, chacun leur tour...
      
    ils adorent qu'on leur parle... des petites poignées d'herbes... ils aiment bien...je n'ai jamais mangé de cheval...c'est vrai, il y a des veto assez crétins... et puis d'autres des anges... les plus crottés en général sont des bons...comme celui près de chez nous.. alors lui je l'aime bien... il a sauvé une de mes chiennes...il peut se déplacer même lorsqu'il pleut... aider une vache à mettre son bébé au monde... il se fiche d'être boueux...
      
      
      
    sources : dona rodrigue.
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  • Biographie de Niepce:


    Niepce est considéré comme l'inventeur de la photographie.

    Joseph Nicéphore Niepce est né à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1765, rue de l'Oratoire. Sa famille était plutôt aisée, bourgeoise, et était installée dans la région depuis longtemps. Joseph Niepce ( En latin, nepos signifie neveu ) fit ses études au collège de l'Oratoire, se destinant à la prêtrise. Attiré pas les sciences autant que par les humanités, il prit en 1787, dans la pure tradition gréco-latine de cette fin de siècle, le prénom de Nicéphore ( qui signifie le porteur de victoire ).

      

    La révolution l'écarte d'un chemin tout tracé, c'est pourquoi il participe aux campagnes de Sardaigne et d'Italie. Malade, il se réfugie à Nice où il épouse la fille de sa logeuse, Agnès Romero, et où le rejoint son frère Claude. Les deux frères veulent alors devenir inventeur. En 1807, ils inventent le "pyréolophore", moteur à explosion destiné à la propulsion des navires. Son combustible est un végétal, le lycopode (le pied de loup), dont la poudre explose a la flamme. Ils participent au concours lancé pour le remplacement de la pompe de marly qui transportait l'eau de la Seine à Versailles. En 1811, ils font la culture du Pastel pour en extraire l'indigo dont la France manquait par suite du Blocus continental. Ils fabriquent une draisienne (ancêtre des bicyclettes) dont la particularité était d'avoir un siège réglable.

      

     

    • En 1827, Nicéphore Niepce photographia le paysage à partir de sa fenêtre.

    Sans_titre_2

     

    Point de vue pris d'une fenêtre du Gras
    à Saint-Loup-de-Varennes
    (1826)
     

    Mais ce qui va passionner ce savant provincial, c'est le désir d'améliorer les procédés lithographiques découverts quelques années plus tôt par le bavarois Senefelder. Mélangeant différents procédés dont il s'ingénie à la synthèse, il découvrira, le 28 mai 1816, l'écriture par le soleil, l'héliographie: il réussit ce jour-là à fixer après huit heures de pose, sur un papier imprégné de chlorure d'argent, une image projetée à l'intérieur d'une chambre noire.

      

    Jusqu'à sa mort, il chercha à améliorer son procédé: découverte des propriétés du bitume de Judée, résultats sur verre et sur métal. Il créa, après beaucoup de difficultés, la société Niepce-Daguerre qui devait permettre une commercialisation du procédé. Daguerre accapara habilement la gloire de la découverte, et tira fortune du "daguerréotype". Le terme de photographie n'apparaît qu'en 1839.

      

    Niepce meurt le 5 Juillet 1833, dans sa ville natale, modeste "rêveur qui s'est pris pour un géomètre", modeste inventeur, qui pourtant a révolutionné notre monde.

      

    / La chambre obscure :
    " Lorsque l'image d'objets éclairés pénètre par un petit trou dans un appartement très obscur, et que vous placez un papier blanc à quelque distance du trou, du cô obscur, vous voyez sur le papier tous les objets avec leurs propres formes et couleurs mais à l'envers. Ce phénomène se produit en vertu de l'intersection des rayons. "

    C
    ette description de la " chambre obscure " a été donnée au 16e siècle par Léonard de Vinci. Ainsi, cet inventeur avait découvert le principe optique de l'appareil photographique, trois siècles avant la première photo.

    L'utilisation de la chambre obscure se généralisa dans le courant du 17e siècle. Elle était employée surtout par les dessinateurs, qui calquaient sur un papier l'image projetée à travers le petit trou.

    Il fallait alors découvrir une substance chimiquement sensible à la lumière, qui remplacerait le papier dessiné en recevant directement l'image et en la fixant définitivement. Le Français Charles et les Anglais Wedgwood et Davy s'y appliquèrent ; le premier réussit à fixer des silhouettes ; les autres obtinrent des images qui restèrent visibles quelques minutes à peine, et disparurent.



    2/ Les inventeurs :

    C'est un Fraais, Nicéphore Niepce (voir photo ci-contre), qui a inventé la photographie en fixant, pour la première fois et de manre durable, les images. Il utilisa une plaque de verre, couverte de bitume de Jue, substance insoluble à la lumière. La plus ancienne photographie connue, faite par Niepce, date de 1822 ; elle représente une table servie dans son jardin ; 8 heures de pose en plein soleil ont été nécessaires pour l'obtenir. En 1829, Niepce s'associe avec le peintre Daguerre. Ils travaillèrent séparément pendant quatre ans en se communiquant les résultats de leurs recherches. Mais, en 1833, Niepce déde suite à une attaque, trop tôt hélas, pour jouir du sultat de ses travaux. Pendant 6 ans, Daguerre continue seul ses recherches.

    3/Le créateur de l'appareil à film:

    Pendant les 50 années qui suivirent, la photographie, bien que très répandue, nécessita beaucoup de patience et un mariel assez encombrant. Ce fut un industriel américain, George Eastman, qui se proposa le premier de fabriquer un appareil facile à manier, mettant ainsi la photographie à la portée de tous. Il eut l'idée d'équiper son appareil d'un rouleau muni d'un film sur papier, qui permettait de prendre 100 images successives. Lorsque le rouleau entier avait été utilisé, l'amateur envoyait son appareil à l'usine d'Eastman, près de New York ; là, le film exposé était manipulé en chambre noire et remplacé par un film neuf ; l'appareil rechargé était ensuite réexpédié à son possesseur qui pouvait prendre de nouveau 100 photos.

    Par l
    a suite, Eastman, fabriqua un système d'emballage qui permettait de sortir le rouleau de l'appareil à la lumière du jour ; les amateurs pouvaient donc faire eux-mêmes la manipulation.

    Pour rendre son appareil plus commercial, Eastman chercha un nom publicitaire, facile à retenir et attirant l'attention : il s'inspira alors du bruit que produisait un obturateur : " pop-tac ", et lui donna le nom " kodak ".

    Le succè
    s fut immédiat : n'importe qui pouvait acheter un appareil pour une somme modique et prendre toutes les photos de son choix. La photographie était devenue universelle.


    4/ Le Polaroïd :

    Depuis, les appareils se sont beaucoup modernisés et la concurrence est de plus en plus rude. En effet, les appareils japonais, d'excellente qualités toutefois, sont vendus moins chers que les appareils européens.

    Les
    Aricains arrivent sur le marcavec un nouveau système, le système Polaroïd :

    Il
    a exigé 10 ans de travaux par toute une équipe de chimistes américains, ainsi que la somme de 250 millions de dollars pour sa fabrication. Ce nouvel appareil appelé le " X-70 " a été mis au point par le Dr Edwin Land, président de la firme, et ses collaborateurs. Il s'agit d'un appareil révolutionnaire dont la caractéristique essentielle est d'éjecter un cliché aussitôt après la prise de vue, et qui se développe (en couleurs) en moins de 4 minutes, à l'air libre.

    Con
    trairement aux films à développement instantané habituels, le cliché sort " propre " de l'appareil sans qu'il soit besoin de procéder au décollage hasardeux dugatif de l'épreuve définitive. Ainsi, pendant que la première vue se développe, on a la possibilité de prendre d'autres clichés (2 images toutes les
      

      

    sources :http://membres.multimania.fr/fa1unn/dossier.html#O

      http://www.niepce.com/pages/page-inv.html

    photos google

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  • HISTOIRE de la PHOTOGRAPHIE

     QUELQUESani_book.gifDATES


      

      

    Avant la photo 

    IVe Siècle av.J.C, Aristote Découvre que la lumière du jour pénétrant par un petit trou aménagé dans le mur d'une pièce obscure projette sur le mur d'en face l'image inversée de tous les objets placés à l'extérieur devant cet orifice.

    Premier Siècle av J.C

    L'architecte de Jules CESAR,Marcus VITRUVE,constate l'action du soleil sur la coloriassions de certains corps organiques.

    XIe Siècle

    Le mathématicien arabe Al-Hazen( disciple de Ptolémée )parle pour la première fois de "chambre noire".

      

    personnages moyen age moyen age 3 gif

    MOYEN AGE

    Les alchimistes constate le noicissement des sels d'argent exposés à la lumière et utilisent la " lune cornée "( nitrate d'argent ) pour teindre ivoire,bois,cheveux.

    En 1515

    Léonard de VINCI décrit la "Caméra obscura"(Chambre Noire ).

    En 1540

    Jérôme CARDAN remplace le" petit trou" (sténopé )par une lentille.La chambre noire permettait de dessiner avec exactitude les perspectives.

    En 1650

    La chambre noire comporte des lentilles de différentes distances focales et devient transportable.

    XVIIIe Siècle

    K.W SHELLE(suédois),J.H SCHULTZE(allemand),SENEBIER(suisse),J.A.C CHARLES(français),et Thomas WEDGWOOD(anglais) étudient les réactions photochimiques sans parvenir à fixer l'image de la chambre noire.

      

    LA PREMIERE PHOTOGRAPHIE DU MONDE

    • En 1827, Nicéphore Niepce photographia le paysage à partir de sa fenêtre.

    Sans_titre_2

     

     

     

    Point de vue pris d'une fenêtre du Gras
    à Saint-Loup-de-Varennes
    (1826)
     

     

    En 1816 (Invention de la photo)

    ère image de Nicéphore NIEPCE (1765/1833) sur chlorure d'argent, fixées à l'acide nitrique, mais les images sont négative. En 1822 images positives de NIEPCE à l'aide du bitume de Judée étendu sur une plaque de verre ( bitume soluble dans l'essence de lavande et le pétrole,et insoluble là où il a été impressionné par la lumière )."Vue d'une Fenêtre",la "Table Servie". NIEPCE invente également la Photogravure ("Le Cardinal d'Amboise","La Sainte Famille"). En 1829 NIEPCE, ruiné ,s'associe à Lois Jacques MANDE-DAGUERRE ( 1787/1851 ), peintre décorateur, propriétaire exploitant du Diorama, théâtre de panoramas animés à la fois par des mouvements et des jeux de lumière. DAGUERRE reconnaît la paternité de l'invention de NIEPCE.

      

      

    Daguerre

    En 1834

    Après la mort de NIEPCE (1833) ,DAGUERRE travailla seul sur le procédé à l'iodure d'argent: "Daguerréotype". Il abandonna le bitume de Judée trop lent à impressionner. Il découvrit par hasard qu'une cuiller d'argent oubliée sur une plaque ioduré avait laissé très rapidement une empreinte mais que l'image était latente ( non fixée définitivement ).

      

    Il mit alors au point un procédé à iodure d'argent . Support utilisé: Plaque de cuivre argentée polie et ioduré; après exposition dans la chambre noire (un quart d'heure de pose au soleil était nécessaire ); la plaque était relevée par des vapeurs de mercure chauffé. Le mercure s'amalgamait avec l'argent métallique formant l'image latente. L'image était noir sur fond jaune ( iodure d'argent non impressionné ). Pour dissoudre l'argent , on lavait la plaque dans du sel de cuisine( remplacé ensuite par l'hyposulfite de sodium ). Le Daguerréotype eut beaucoup de succès en EUROPE et au U.S.A . Le temps de pose fut réduit à une ou deux minutes. (les premières photographie de NIEPCE demandaient 8 heures de pose ). Première utilisation du mot "photographie" par son inventeur Hercule FLORENCE,brésilien d'origine française , qui aurait découvert un procédé négatif-positif avant TALBOT.

    Sans_titre_3

    Daguerreotype
    intérieur d'un cabinet de curiosités
    (1837)
     

      

    En 1837

    Hippolyte BAYARD,Français (1801/1887 ), présente les premières images positives sur papier obtenues directement en chambre noire . Procédé connu, oublié par ses contemporains.

    Hippolyte Bayard, 6

    Portrait de femme en 1840

      

    En 1839

    François ARAGO , Français (1786/1853 ), rend public le secret de la Photographie et fait voter "la loi sur la Photographie" (07/08/1939 ): l'Etat acquiert l'invention le 14 juin ( verse une rente viagère de 6000f à DAGUERRE et 4000f à NIEPCE fils ) pour en faire don au monde. William TALBOT,Anglais (1800/1877) met au point le procédé Négatif-Positif actuel (calopyte ) (procédé connu en 1841 jusqu'a env.1860 ).Donne une image négative permettant d'obtenir par contact un nombre d'images illimités sur "papier salé" ( au chlorure d'argent ).

      

    En 1846

    Désiré BLANQUART-EVRARD,Français (1802/1872 ), améliore la préparation du papier servant aux négatifs et fonde a Lille la première imprimerie Photographique ( 450 à 500 images par jour ).

    En 1847

    Carl ZEISS, Allemand installe à Iéna en Prusse des usines d'optiques. Le chimiste Eugène CHEVREUL,Français (1786/1889 ) présente à l'Académie les travaux d'Abel NIEPCE de Saint Victor (Fils du cousin de Nicéphore ): le négatif sur verre albuminé permettant le tirage de positifs sur papier en quantité illimitée ( albumine de poule étendue et séchée sur des glaces parfaitement planes, sensibilisation au nitrate d'argent ). Henri Fox TALBOT réussit sur papier négatif une Photographie en "instantané".

    Venise

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    En 1849

    Gustave Le Gray,Français (1820/1868 ) utilise le "collodion" pour obtenir un très bon négatif. Une solution de coton et une poudre dans un mélange d'alcool et d'éther sont étendues sur une plaque de verre.

    En 1851

    Frédéric SCOTT ARCHER , Anglais ( 1813/1857 ) met au point la méthode au "collodion humide". Ce procédé permet de réaliser des images très fines et de réduire le temps de pose à quelques secondes. Inconvénient: la plaque ne reste sensible que si elle est humide. Le premier Février création de la première Sté photo du monde : la Sté Héliographique ( deviendra le 15/11/1854 la Sté Française de photographie ).

      

    En 1853

    Adolphe MARTIN,Français ( 1824/1896 ) invente la "ferrotypie". Même procédé que le collodion humide, mais remplace le support de verre par des plaques métalliques vernies en noir ( tin-type aux USA ) . Beaucoup moins cher.

    Jean-Marie Taupenot, Prytanée impérial, 1854. L’une des premières photographies de l’histoire de la photographie.

    Détails de la salle des sciences physiques Taupenot, C. Aubert, PNM.

    Des instruments exceptionnels classés au patrimoine nationalLe Prytanée possède dans ses collections les instruments de polytechniciens célèbres ou de professeurs illustres de l’École polytechnique dont ils sont les inventeurs ou les constructeurs. L’Espace Guillaumat invite le visiteur à une promenade scientifique à travers le XIXe siècle, riche de plus de 200 instruments qui ont fait la science et dont nombre d’entre eux sont classés à l’inventaire du patrimoine national. Ces objets rarissimes, conçus ou réalisés par des savants et des constructeurs renommés, nous confirment le charme ambigu des objets scientifiques. Ici, l’art et la science coexistent comme deux aspects inséparables de la connaissance et un besoin de merveille y apparaît comme mobile profond et permanent du savoir, du plaisir et de la découverte.

    En 1855

    J-N TAUPENOT, Français ( 1824/1856 ) invente un procédé à l'albumine: le collodion"sec" permettant de conserver les plaques sensibles plusieurs semaines avant l'exposition.

      

    En 1858

    Félix TOURNACHON dit Nadar, Français ( 1820/1910 ) fait breveter un procédé de photo aérienne

     

    Photographie aérienne au dessus des champs Elysées.

      

      

    PHOTO AERIENNE en BALLON

    En 1860

    NADAR photographie au "magnésium" dans les catacombes et les égouts de Paris.

      

      

    En 1862

    René-Prudent DAGRON, Français ( 1819/1900 ) invente la photographie microscopique ( ce procédé fut d'abord utilisé pour la décoration de bijoux, puis il permit pendant le siège de Paris de 1871 de transporter 18000 dépêches, en 6 pellicules réduites au poids d'un demi gramme, avec un seul pigeon voyageur ) .

    Boulevard du Temple en 1865

      

    En 1868

    Louis Ducos du HAURON, Français ( 1837/1920 ) dépose une demande de brevet pour la "photo en couleur". Ses "Photochromies"(1878), produites à l'aide des trois couleurs jaune, bleu et rouge n'obtiennent aucun succès . 1er "KODAK" mis au point par l'américain Georges EASTMAN ( 1854/1932 ) : une boite de 15><10><8 cm. Il coûte 25 $ à l'achat ( chargé ). Après chaque rouleau de 100 photos, on renvoyait l'ensemble ( appareil et pellicule ) à l'usine. Pour 10 $ Eastman revoyait les négatifs, les tirages sur papier et l'appareil chargé de nouveau.

      

     

    En 1871

    Richard Leach MADDOX, Anglais ( 1816/1902 ) obtient par une solution de bromure de cadmium et de nitrate d'argent une émulsion de bromure d'argent donnant des plaques sensibles et sèches de longue conservation.

      

      

      

      

      

      

      

    En 1874

    Le Dr Etienne-Jules MAREY, Français ( 1830/1904 ) réalise la première synthèse du mouvement avec un fusil photographique à plaques de verre circulaire au gélatino-bromure d'argent.

      

    En 1876

    Apparition du "celluloïd" (Cabutt ).

      

    En 1878

    Charles-E BENNETT, Américain (1840/1925 ) découvre le phénomène de la maturation donnant aux plaques négatives une rapidité suffisante pour l'instantané, permettant ainsi de tenir l'appareil à la main pour la prise de vue. Edward James MUYBRIDGE, Anglais ( 1830/1904 ) , avec 40 appareils chronophotographiques, reproduit le mouvement d'un cheval au galop. En 1884 PLANCHON utilise définitivement le "celluloïd" comme support des émulsions Photographiques.

    En 1889

    La Cie George EASTMAN, représenté en EUROPE par NADAR commercialise les premières pellicules sur papier ( 100 poses ), puis sur Celluloïd ( 24 à 28 poses ).

    En 1890

    Alphonse BERTILLON, Français ( 1853/1914 ) invente la Photographie judiciaire.

    En 1891

    Louis Ducos du HAURON Fr.( 1837/1920 ) invente les images en relief ( anaglyphe ) en utilisant les jumelles à verres rouge et vert. Gabriel LIPPMANN Fr. ( 1845/1921 ) obtient des photos par le procédé interférentiel.

    ( Première photographie en couleur ( trichoromie de Louis Duclos du Huron ).

     Le sel d'argent contenu dans la couche de mercure sensible n'est impressionné que dans les plans ventraux du système d'onde stationnaire correspondant à chaque radiation. La distance entre les dépôts d'argent est 2 fois plus grande pour le violet que pour le rouge. Cette méthode est restée expérimentale.

    photrographie en trichromie ( 3 couleurs )

      

    En 1892

    Thomas EDISON , Américain ( 1847/1931 ) réalise le "Kinétoscope"( pour un seul spectateur ) 1er film à déroulement continu ( 16 images/seconde ).

      

    Le 22 Mars 1895

    Auguste ( 1862/1954 ) et Louis ( 1864/1948 ) LUMIERE inventent le "cinématographe"

    ( film à vitesse variable, 1ere séance publique le 25 décembre 1893 dans les sous-sols du Grand Café de Paris ).

    Ancien - Moulinet, boussole

      

    En 1903

    Les frères LUMIERE inventent l'"autochrome" ( plaques à base de fécule de pomme de terre teintées aux 3 couleurs fondamentales , mises en vente en 1907 ), seul procédé utilisé par les amateurs jusqu'en 1940 exigeant des temps de pose de plusieurs secondes. 1907 Edouard BELIN, Français (1876/1963 ) met au point le procédé de transmission télégraphique ou téléphonique des photos ( bélinographe ) . 1908 Louis DUFAY ,Français développe le "dioptichrome" ( DUFAY color en 1935 ), 1ère tentative de restitution des couleurs au cinéma. 1912 sortie d'une plaque AGFA de type autochrome ( les grains de fécule sont remplacés par des grains de résine teintée ). 1923 , 1er format 24><36 de LEITZ. 1932 , 1er appareil 24><36 à objectif interchangeable. 1937 , 1ères pellicules couleur ( Kodachrome et Agfacolor ). 1940 , la première pellicule couleur Japonaise.

      

    En 1948

    Mise au point du développement instantané ( "Polaroïd" de l'américain Edwin LAND ). En 1964 , "look" ( magazine américain ) publie la 1ère photo en relief. En 1968, le 1er reflex avec contrôle automatique de l'exposition par mesure de la lumière à travers l'objectif. En 1977 ,le 1er compact autofocus au monde. En 1981, Mavica de Sony, appareil photo, disque magnétique réutilisable pouvant enregistrer jusqu'à 50 images; celle-ci peuvent être projetées sur écran de télévision par un lecteur électronique sans magnétoscope ou transmises à distance par les moyens classiques des télécommunications. Image de moins bonne qualité que l'image chimique. En 1982, Kodak Disc: mise au point automatique , disque plastique ( support de 15 pellicules ) , flash incorporé automatique, pile donnant 2000 éclairs. Snappy ( Canon ) : compact autofocus ( mise au point automatique ) . En 1984-85 , caméras électroniques compactes à magnétoscope incorporé. En 1984 , le 1er papier photo à longévité supérieur à 100 années. En 1987 , la pellicule la plus sensible au monde ( 3200 iso ).

     

    Histoire de la photographie

    • 400 av. J.C. Aristote découvre que la lumière du jour qui pénètre par un trou dans une pièce obscure, projette une image inversée sur le mur faisant face à cet orifice.

       

    • 1100 Hassan ibn Hassan (mathématicien arabe) décrit le principe de la chambre noire et précise que l'image sera d'autant plus nette que l'ouverture est petite.

       

    • 1515 Léonard de Vinci décrit la "camera obscura" en tant que machine à dessiner.

     

    • 1540 Jérôme Cardan remplace le sténopé par une lentille.

      

    Sans_titre_1

      

    Principe de la chambre noire
    En perçant un trou minuscule dans une chambre noire, on peut obtenir l'image renversée d'un objet sur un écran (ou sur une pellicule) situé en aval de la chambre.

     

    • 1553 Giovanni Battista della Porta décrit la "camera obscura" en détails : sa construction ainsi que les usages qu'on peut en faire.

       

    • 1568 Daniel Barbaro ajoute un diaphragme à l'appareil.

       

    • 1650 La chambre noire devient portable et compte des lentilles de différentes distances focales; à cette époque, elle servait principalement aux dessinateurs.

       

    • 1727 Johann Heinrich Schulze découvre que la lumière noircit certains composés d'argent.

       

    • Vers la fin du XVIIIe siècle, Thomas Wedgwood et Humphry Davy ont commencé leurs expériences sur l'enregistrement des images photographiques. Restitution d'images de tableaux, de profils de personnes, sans réussir à les fixer contre les effets de la lumière.

       

    • Au début du XIXe siècle, Niepce et Daguerre utilisèrent ces chambres noires comme prototypes, elles étaient munies de lentilles permettant différentes longueurs focales.

       

    • Au XIXe siècle, Nicéphore Niepce réalisa les premières véritables "héliographies". Il reproduisit d'anciennes gravures grâce à ce procédé.
    • En 1827, Nicéphore Niepce photographia le paysage à partir de sa fenêtre.

    Sans_titre_2

      

    Point de vue pris d'une fenêtre du Gras
    à Saint-Loup-de-Varennes
    (1826)
     

      

    • En 1831, Jacques Daguerre, réalisa ses premières images sur des plaques de cuivre recouvertes d'une couche photosensible d'iodure d'argent (daguerreotype). Soumises à des vapeurs de mercure, une image positive était ensuite fixée grâce à du sel marin.

       

    Sans_titre_3

    Daguerreotype
    intérieur d'un cabinet de curiosités
    (1837)
     

     

    • En 1833, Nicéphore Niepce meurt à l'âge de 68 ans.

       

    • En 1835, William Henry Fox Talbot réalisa le premier négatif de l'histoire.

       

    • En 1839, Talbot mit au point un procédé photographique passant par un support négatif permettant d'obtenir un nombre illimité de tirages, cette nouvelle méthode prit le nom de "calotype".

       

    Sans_titre_4

    Négatif du calotype
     

     


    Sans_titre_5
    copie de sel
     

     

    • En 1841, le calotype est breveté et sera utilisé une dizaine d'années, laissant place à des méthodes sur verre à "l'albumine" et au "collodion" humide.

       

    • En 1847, Claude-Félix Abel Niepce de Saint-Victor (neveu de Nicéphore Niepce) communiqua à l'Académie des sciences un procédé de photographie sur verre.

       

    • En 1851, Frederick Scott Archer introduisit le procédé au collodion humide sur plaque de verre.

       

    • En 1871, Richard Leach Maddox remplaça la gélatine par du collodion ce qui permis d'accroître la sensibilité des plaques.

       

    • Vers 1883, George Eastman fabriqua une pellicule faite de d'une longue bande de papier recouverte d'une émulsion sensible.

       

    • En 1889, ce même Eastman produisit le premier support de pellicule souple et transparent, sous la forme d'un ruban de nitrate de cellulose.

       

    • A La fin du XIXe siècle, la première période de la photographie s'achève et laisse place à l'accroissement des photographes amateurs grâce à l'invention du rouleau de pellicule.

       

    • Le début du XXe siècle marque le développement de la photographie commerciale ainsi qu'une plus grande maîtrise des procédés de plus en plus complexes de la photographie noir et blanc.

       

    • En 1907, les frères Auguste et Louis Lumière mirent au point un procédé appelé Autochromes Lumière.

       

    Sans_titre_6

    Autochrome
    de Passet pour le Mont Athos (1913)
     

    Dans les années 1920, les progrès des procédés photomécaniques utilisés dans l'imprimerie permirent l'augmentation de l'illustration des journaux et des magazines ce qui entraîna une naissance du point de vue commerciale de la photographie de réclame et de publicité.

     

     

    • En 1925, l'appareil de format 35 mm fut commercialisé en Allemagne et séduisit aussi bien les amateurs que les photographes professionnels.

       

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    Un des premiers appareils photo à plaque et à soufflet.

     

     

    • 1935, marque l'apparition de la pellicule couleur Kodachrome et 1936, celle de la pellicule Agfacolor. Toutes deux permettant d'obtenir des diapositives, elles ont marqué le début de la grande renommée des pellicules couleurs.

       

    • En 1942, la commercialisation des négatifs couleurs Kodacolor contribuèrent à rendre la photographie couleur encore plus populaire.

       

    • En 1947, Edwin H. Land réussi à mettre au point l'appareil Polaroid Land, permettait d'obtenir en quelques secondes une épreuve positive sur papier.

       

    • Depuis les années 50, la crise du reportage photographique, provoquée par l'apparition de la télévision, a favorisé de nouvelles approches, comme l'introspection et l'abstraction photographique des travaux de Minor White et d'Aaron Siskind ou bien tels que Robert Frank et Garry Winogrand.

       

    • 1960, production du premier hologramme.

       

    • Dans les années 1960, des artistes tels que Robert Rauschenberg ou Andy Warhol se sont mis à considérer l'image photographique comme un simple matériau que l'on peut s'approprier, découper, coller, dénaturer, mettre à mal. En revanche, d'autres artistes comme Lucas Samaras ou Jerry Uelsmann se sont intéressés à la photographie mise en scène ou manipulée.

       

    • 1963

       

      • Eclosion du premier "Polaroid" couleur.

         

      • Apparition de l'appareil " Instamatic 50 " de Kodak.

         

    • 1968

       

      • Fabrication des premiers appareils reflex à contrôle automatique.

         

      • Prise de la première photo de la Terre, vue de la Lune (Appolo 8).

         

         

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    Un des tous premiers appareil reflex

     

    • 1978 Invention du premier appareil auto-focus (Konica).

       

    • 1984 Création de la première caméra électronique compacte.

       

    • 1990 Naissance du premier appareil numérique sans film.

      

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    Des Appareils de collection

    anniversary

     

    Balda_Poka_2_brun

     

    chambre_9x12

    chambre_napoleon3

     

    maxi_4858

     

    O_foca_1_1030

     

    Rolleiflex28C

     

    Talbot

     

    sources : http://photoimage.chez.com/histoire.htm   

      

    SUPERBE LIEN - MUSEE DE LA PHOTOGRAPHIE

    http://www.niepce.com/pages/page-inv.html

     

     

     

     

     

     

     

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  •  JEAN PATOU


    Une femme doit savoir se parfumer avec la même discrétion, le même goût et la même élégance qu'elle met à s'habiller !



    Jean Patou
    Né en 1887, ce fils de tanneurs aisés vécut une enfance heureuse en Normandie auprès de ses parents.

    En 1910, il s’installe à Paris et décide d’ouvrir une maison de couture et d’y adjoindre un atelier de fourrure, mais cette première expérience est un échec. Nullement découragé, Jean Patou ouvre une nouvelle maison, mais il la revendra dès1912 pour acheter son premier vrai magasin au rond-point des Champs Elysées. C’est un peu plus tard qu’il achètera un magnifique hôtel particulier rue Saint Florentin, près de la place de la Concorde.
     

    En 1915, après la déclaration de guerre, le corps d’élite des Zouaves auquel il appartient est envoyé sur le front des Dardanelles où se d

    éroulent les combats parmi les plus violents. Là, Jean Patou connaîtra les privations, la peur des assauts et l’horreur de la guerre.

    De retour à Paris, dès 1919, il reprend son activité de couturier. Créateur de pull-overs et gilets coordonnés, novateur, entre autres, de la

    mode sportive féminine et des fameux sweaters rayés bleu et blanc à porter sur des jupes plissées, il ne tardera pas à triompher aux Etats-Unis.


    Le Sportswear
     
     

    Suzanne Lenglen
    Patou donna aux femmes une nouvelle sensation de liberté tout en exaltant leur féminité. Il diversifia ses créations en se consacrant, entre autres, au sportswear. Il innovera encore en créant les premiers shorts de tennis couture de la grande joueuse de tennis Suzanne Lenglen.

    Il dessinera les premiers cardigans en jersey et maillots de bain en tricot, fabriquera des accessoires assortis à ses tenues, les marquera de son monogramme et sortira, en 1927, la première huile solaire : l’Huile de Chaldée.

    C’est en 1925 que Jean Patou lance ses trois premiers parfums, AMOUR AMOUR, fragrance capiteuse s’adressant aux brunes, QUE SAIS-JE, fragrance plus légère destinée aux blondes et ADIEU SAGESSE, réservé aux rousses. Quatre ans plus tard, il lança LE SIEN, son premier parfum unisexe puis MOMENT SUPREME.

    Tous les flacons possédant un bouchon en forme d’ananas sont créés par Louis Süe et André Mare, deux architectes décorateurs.


    Echantillons Amour Amour, Que Sais-je, Moment Suprême et Adieu Sagesse

    Mais Jean Patou pensait qu’il manquait à sa maison, un « Parfum- Phare ». Tout ce qu’Henri Alméras, parfumeur attaché à la maison, proposait ne lui convenait pas. Patou voulait un parfum hors du commun qui obtiendrait un succès immédiat sur le marché. Prêt à renoncer, Henri Alméras proposa une dernière fragrance composée d’essences les plus précieuses de rose et de jasmin, en indiquant que le prix de revient de cette composition serait sans doute bien trop élevé pour qu’elle puisse être commercialisée : il faudrait, disait-on, 10 600 fleurs de jasmin et 28 douzaines de roses pour obtenir 3 cl de parfum. Mais notre très audacieux Jean Patou fut séduit ! On doit à Elsa Maxwell (amie et conseillère de Patou) l’invention du slogan « JOY, le parfum le plus cher au monde » ! qui accompagna son lancement en 1930.
    Le flacon, classique, fut dessiné par Louis Süe. En 1932, inspiré par une tabatière de jade ancienne de sa collection, Jean Patou esquissa le dessin de la flaconnette noire et rouge dans laquelle JOY est aussi présenté.

    A noter que JOY figure encore, aujourd’hui, parmi les cinq plus grands parfums du monde.

     


    Flacon Joy

    Échantillon Dune
    Flaconnette

    De nouvelles créations s’enchaînent : en 1933, lancement de DIVINE FOLIE, puis en 1935, lancement de NORMANDIE offert à chaque passagère participant à la traversée inaugurale du célèbre paquebot.

    En 1936, à l’occasion des premiers congés payés, création de VACANCES. Ce parfum sera son dernier lancement car miné par des soucis d’argent et inquiet pour l’avenir de sa maison qui employait un millier de personnes, Patou disparaît prématurément cette même année, à la suite d’une attaque d’apoplexie : il avait 49 ans.

    C’est Raymond Barbas, son beau-frère, qui reprend la direction de la maison, il créera COLONY en 1938, puis en 1946, l’HEURE ATTENDUE pour célébrer la libération. LASSO sortira en 1956 et le parfum CALINE en 1964.



    Eau de Toilette Colony

    Échantillon I love Dior
    Echantillon Câline

    En 1967, Jean Kerléo, nouveau nez de la maison, succède à Henri Alméras et Henri Giboulet. En 1972, il crée 1000, un parfum composé d’essences très précieuses tout comme JOY. L’EAU DE PATOU verra le jour en 1976, PATOU POUR HOMME en 1980, SUBLIME en 1992. VOYAGEUR, jus masculin, en 1995 et PATOU FOR EVER en 1998. Cette même année, création de UN AMOUR DE PATOU, premier parfum du jeune et nouveau parfumeur maison, Jean-Michel Duriez. Lancement également de PATOU NACRE et PATOU HIP, série limitée pour le marché américain, PANAME DE PATOU pour les Duty free et 2000 en Patou, fragrance réalisée pour le passage en l’an 2000 à 2000 exemplaires et à 2.000 francs (300 €) le flacon !



    Eau de Toilette Voyageur pour Homme


    Echantillon Un Amour de Patou

    En 2002, lancement d’ENJOY.

    Depuis 1925, la Maison Patou possède son propre laboratoire ce qui lui permet d’avoir la maîtrise totale de la création. Le parfumeur maison crée les fragrances et dirige personnellement toutes les opérations techniques précédant la naissance d'un parfum, s'assurant ainsi des meilleurs résultats dans la plus grande confidentialité.

    Depuis 1980, Jean de Moüy, petit-neveu de Jean Patou dirige cette entreprise familiale en perpétuant l'esprit de Jean Patou, esprit mêlé de tradition et d'innovation.

    Depuis 2001, les marques de parfums Jean Patou ont été acquis par le groupe Procter & Gamble. Cette activité est gérée par P&G Prestige Beauté, la division Parfum de Luxe de Procter & Gamble International Operations S.A. basée à Genève.

    La maison Jean Patou compte parmi les plus gros consommateurs de matières premières naturelles du monde, et pour cela entretient à Grasse des champs de roses et de jasmin.



     


    Composition de Joy

     

    sources : http://www.toutenparfum.com/historique/patou/patou.php
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  •   

    La célébrissime poupée mannequin, qui a fêté ses 45 ans en 2004, est un véritable phénomène de société et un objet de collection. L’histoire de Barbie reflète l’évolution de trois générations de petites filles, dont elle a été et reste encore le jouet préféré.

      

      

    La poupée Barbie est née le 9 mars 1959, jour où elle fut présentée pour la Première fois à la Foire du Jouet de New York dans un maillot de bain rayé noir et blanc.
    Elle a été créée par Ruth Handler, l’épouse d’Elliot Handler, le fondateur de la marque Mattel qui commercialise cette poupée mythique.

      

    La Naissance de Barbie

    Née le 9 mars 1959, cette mystérieuse blonde au sourire parfait est devenue un extraordinaire phénomène commercial et social : 120 millions d’exemplaires achetés chaque année sur la planète. Cette célèbre poupée doit sa naissance à Ruth et Elliot Handler, créateur de l'entreprise américaine de jouets Mattel, et doit sa magnifique silhouette au grand designer Jack Ryan. Mais, cette poupée fatale doit-elle être considérée comme un simple produit de consommation? Voilà une question qui persiste depuis sa naissance. Barbie symbolise la femme élégante et incarne la jeunesse américaine, donc l’idéal féminin (le rêve américain). Finira-t-on par lui ressembler?

    Malheureusement non, car l’inaccessibilité est la force de Barbie. Avec ces mensurations de rêve, aucune femme réelle ne peut lui arriver à la cheville. Au fond, paradoxalement, c’est peut-être elle qui finira par nous ressembler. Cette "super woman" met en scène le reflet des habitudes de la société. Évoluant en fonction de la mode et des demandes du public, elle s’adapte ainsi aux modèles sociaux. Enfin, c’est à se demander si Barbie, dépendante de l’évolution des sociétés et de la mode, a de bonnes ou mauvaises répercussions.

     

      

      

    D'abord, selon Barthes, un tel mythe expose une fausse image du réel. Ainsi, le mythe de la Barbie s’explique comme une poupée étant désirée et adulée, témoignant une culture fondée sur le paraître. (Barbie – signe + poupée – signifiant = idéal féminin – signification, inaccessible pour tout être humain). Barbie est un être fictif. Elle a franchi les frontières géographiques et culturelles. Étant un modèle pour l’histoire de la mode et des poupées,voici des données historiques sur son évolution esthétique et industrielle, accompagnées de remarques sur les rtombées sociales et humaines.

     

     Quelques pas à travers l'histoire - années '50-début '60

    Les années qui suivent sa naissance apporteront une évolution constante à ce " top modèle ". En effet, la première Barbie subit une métamorphose pour mieux suivre les tendances du marché.

     

    La période la plus intéressante, concernant les tenues portées par Barbie, s’étend de 1959 à 1970. Barbie trouve son origine dans l’univers de la mode des années 50. La société de l’après-guerre espère un avenir plus généreux et une consommation plus facile. D’abord, Barbie, forte de sa popularité, rend hommage à Marilyn Monroe, célèbre et séduisante actrice ( d’ailleurs les actrices du cinéma font partie des goûts particuliers et immodérés des Américains).

      

    " Elle est le produit généré par le " star system " américain, objet de toute convoitise. " L’expression de certains hommes, " eh poupée " évoque la séduction d’une femme parfaite mais sans cervelle signifiant la femme objet.

    Tandis que Barbie, elle, est une vraie poupée qui joue à la femme et devient une star mais, en ne suscitant pas nécessairement les mêmes désirs que la femme objet. Cette tradition bourgeoise bien fixée chez les américains se reflète dans le monde de Barbie qui doit paraître d’une élégance parfaite aux yeux de son public.

    En 1959, les autres pièces de la garde-robe de Barbie constituent des stéréotypes déterminants du mode de vie d’une jeune fille élégante dans un confort total.

     

     

      

    Mais pourquoi les yeux des premières Barbies sont-ils blancs ???

    Tout simplement, parce qu'en 1959, les pubs TV ou dans les journaux étaient en N&B et que le blanc de l'oeil ressortait mieux et était plus flatteur. Ceci n'a duré que quelques mois, c'est ce qui fait toute rareté des premières Barbies

      

      

    Son nom est le diminutif du prénom Barbara car la poupée a d’abord été baptisée Barbara Millicent Roberts.

      

      

    En France, Barbie a fait son apparition en 1963, à la foire de Lyon.

     

      

      

    Une poupée révolutionnaire :

     

    Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, la poupée Barbie incarne les valeurs de la modernité et du rêve américain.
     

    Cette poupée, dont la célèbre silhouette adulte et féminine a été dessinée par le designer Jack Ryan, fut la première poupée mannequin.

     

    Dès 1961, elle est dotée d’un chevalier servant, prénommé Ken.

      

    Wedding Day Barbie 1959

      

      

    Années '70

    Les événements historiques, au tout début des années '70 par exemple, les protestations ouvrières et étudiantes, les grèves, la guerre du Viêtnam, vont changer et bouleverser les mentalités. Cette génération de révoltés sera classée sous le nom de "hippies". On s’oppose au conservatisme désirant la liberté et l’innovation. Comme au rythme des Beatles, les jeunes rêvent d’amour et de liberté sexuelle avec leur devise " Faites l’amour et pas la guerre ". Barbie change aussi de ``look``, ayant un nouveau modèle de visage. Notamment, on brise les conventions et on opte pour l’égalité entre sexes en laissant enfin une place dans la mode féminine pour le pantalon. Ceci crée un phénomène de mœurs disons un peu scandaleux à cette époque. Barbie devenait "Miss astronaute" ou"Américain airlines stewardess''….. le rôle de la femme au sein de la société est plus important. Les valeurs de liberté et égalité règnent dans le monde mythologique de Barbie !

     

     


     

     

    Barbie, star de la mode

     

    Barbies Belle époque

      

    Censée représenter un mannequin vedette à la pointe de la mode, la poupée Barbie a reflété l'évolution des modes et des courants sociologiques.
     

    Dès 1989, pour son 30ème anniversaire, de grands couturiers et créateurs ont créé des tenues exclusives pour l’idole incontestée des petites filles.

     


     

     

    Les évolutions de la poupée Barbie :

     

    Initialement mannequin, la poupée exerce de multiples métiers, loisirs et professions depuis les années 70, témoignant de l’évolution du rôle des femmes dans la société.

      

      

    Le type ethnique de la poupée Barbie, d’abord imaginée sous les traits d’une jeune femme blonde de type européen, a commencé à se diversifier dès 1967 et plus systématiquement dans les années 80.

    Il existe aujourd’hui une représentante pour presque tous les groupes ethniques du monde.


     

    Le visage et la silhouette de la poupée ont également changé plusieurs fois depuis sa création.

      

    Par ailleurs, Mattel a commercialisé depuis les années 1990 des "barbies" de collection, à tirage limité, habillées par Donatella Versace, Robert Mackie, Christian Dior ou Yves Saint-Laurent, ainsi que des poupées à l’effigie de femmes célèbres comme

    Marilyn Monroe, Scarlett O'Hara ou encore Madonna.

     

    Années '80-'90 - Analyse et conclusions

    Les années '80 feront l’éloge du grand pouvoir de séduction de cette poupée. Cette évolution continuelle de Barbie, traversant les événements en toute désinvolture, ne craint pas du tout les obstacles historiques et sociaux.

     

     

    Maintenant, dans les années '90, Barbie incarne toujours la personnification de l'éternelle jeunesse avec son corps élancé, sa petitte taille et sa poitrine volumineuse, même si en 1999, elle fête ses 40 ans. Malheureusement, la vie en rose de Barbie n'est pas toujours rose chez la jeunesse féminine des années '90. Confrontées à de nombreux "top modèles" aux corps très idéalisés dans les revues, les publicités et les films les jeunes filles développent encore des maladies de la nourriture. Anorexie, boulimie, sont des maladies fréquentes dans notre société qui nourrit des espoirs de beauté irréaliste. Comme le prétend Barthes, le mythe déforme la réalité plutôt que nous informer sur celle-ci.

     

    Comme dans toutes les époques précédentes, Barbie à évidemment su s'adapter à nos comportements sociaux. Oh pardon! Pas Barbie mais plutôt l'amie de Barbie à laquelle nous avons ajouté des rondeurs. De plus, pour briser le mythe de la perfection, une nouvelle poupée handicapée est sortie sur le marché. Cette création veut rappeller aux enfants que rien n'est parfait dans ce monde y compris la célèbre héroïne et que la maladie peut frapper n'importe qui. Barbie n'y échappera donc jamais, elle fera toujours tout pour nous ressembler et nous, paradoxalement, pour lui ressembler! Reste à savoir si cette vénus de 140 grammes demeure un jeu éducatif pour les enfants. En tout cas, excepté quelques mères qui les abhorrent, Barbie et son succès auprès des enfants échappent à toute critique. L'enfant fait place à l'imagination en se créant un univers fantastique de ce jouet parmi les plus représentatifs du siècle. Les enfants s'en servent pour exprimer leur féminité et pour se confronter à la réalité du monde des adultes. La Barbie constitue un bon outil de projection et d'identification pour les 3-8 ans. Au fait, n'est-ce pas ce qu'elle voulait ?

     

    Ainsi, le mythe médiatique expose une fausse image du réel. L'évolution multiforme de Barbie, toujours la même mais toujours nouvelle, témoigne d'une culture fondée sur le paraître. Cet être fictif a franchi bien des frontières, devenant ainsi un modèle universel de rêve et d'illusion ...
     

     

    La poupée Barbie aujourd’hui

     

    La poupée Barbie représente un marché estimé à un milliard de dollars en 2000.

    Depuis sa création en 1959, plus d'un milliard de poupées ont été vendues et il s’en écoule chaque année 5 millions en France, si bien que chaque petite fille française possède en moyenne 10 Barbies.

    Depuis 1959, plus de 100 millions de tenues ont été réalisées pour l’indémodable poupée mannequin.



     

     

    BARBIE ANGELA MERKEL

      

    Barbie 50 ans

      Barbie Baby BOOM

    Barbie Miss Shopping

      

      

    Barnie et Ken au bureau, avec leurs collègues.

      

      

     

     

      

    Barbie obèse, avant régime.

      

    Barbie Ecologiste bio

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  • Histoire de l' art culinaire

     

    L'histoire de l'art culinaire remonte à la préhistoire. Cet article tente d'en retracer les grandes lignes dans la culture occidentale.

     

    Frontispice d'une édiion de 1709. 

    Préhistoire

     

    Avant même l'apparition de l'Homme moderne, ses ancêtres, à l'instar de nombreux animaux, procédaient certainement à des opérations de préparation rudimentaire des aliments :

    • nettoyage à l'eau courante,
    • prélèvement d'une partie consommable d'une charogne ou d'un fruit,
    • ouverture de coquillage,
    • broyage à la main, avec un outil (et non pas seulement avec les dents),
    • mélanges.
       

    La découverte du feu est une grande étape car elle marque l'invention de la cuisine proprement dite, la chaleur du feu permettant de cuire des aliments, une opération essentielle en cuisine. L'addition, même en petite quantité, de produits changeant de façon importante le goût et la conservation des aliments est une étape importante dans l'évolution alimentaire et l'histoire de la cuisine.

    Le sel, en particulier, joue un rôle primordial pour la conservation des

    aliments. L'utilisation d'ustensiles de cuisson (pierres plates, outres en cuir, poteries) diversifie les modes de cuisson et limite le risque de brûler les aliments. L'homme se met à utiliser les graisses et transforme les céréales en farine pour en faire des galettes.

     

    Antiquité

     

    L'invention et le développement de l'agriculture changent les habitudes alimentaires des hommes.

    Que ce soit dans les textes gravés sur les parois des temples et des tombeaux ou sous forme de restes d'offrande matérielle, les Égypte antique ont laissé de nombreux témoignages de leur mode d'alimentation.

     

     

    Le pain faisait partie des aliments de base. On a retrouvé près d'une vingtaine de sortes de pains de formes et de compositions diverses. Le régime alimentaire égyptien était complété par du poisson, de la viande (ordinairement mouton, porc et volaille, et bœuf pour les grandes occasions), des fruits (dattes, figues, grenades, melons et raisins) et des légumes (ail, chou, concombre, fève, laitue, lentilles, oignon, poireau, petit pois et radis).

     

     

    Enfin, le miel, produit dans des ruches de terre, entrait dans la composition des desserts et de nombreux remèdes. Les sources écrites de l’Antiquité nous montrent que les premiers siècles de notre histoire étaient marqués par la frugalité et la modération. L'agriculture et les récoltes aléatoires, les échanges qui se mettaient en place, les mentalités poussaient les hommes «à manger pour vivre et non pas vivre pour manger».

    Les menus privilégiaient légumes, céréales et fromage, les viandes étaient davantage réservées aux banquets sacrificiels, publics ou privés. L'alimentation servait de médecine : les médecins prescrivait des aliments comme remède en cas de malaises, les herbes, le vin entraient dans la composition de diverses médecines. Dans sa période la plus faste, la civilisation romaine mit au point de nombreuses recettes et son art culinaire fut porté à des sommets.

     

     

    L'utilisation de miel, de pignons, de la friture, du vin, de nombreux légumes, l'huile d'olive,fromage,pudding,l'omelette sucrée et salée, le garum(sauce à base de poissons), fruits, viandes et épices venus de toute la zone d'influence de l'Empire et même de plus loin contribua à étendre la gamme de plats.

    Cependant, le blé et le froment restent des aliments de base pour le commun des Romains, y compris pour l'armée.

     

     

    Moyen Âge

     

     

    De 470 à 1350 Les recettes de cuisine médiévale nous sont principalement connues par les Cuisiniers connus au Moyen Âge et à la Renaissance en Europe, dont le Viandier de Taillevent (Guillaume Tirel 1310-1395)

     

    Et cela plaisait tellement qu’au Moyen Age cette tradition perdure. Les grands banquets royaux et aristocratiques croulent sous des plats phénoménaux de venaisons et de volailles rôties et reconstitués avec poils et plumes à l’intérieur desquelles se cachaient d’autres viandes et même des poissons. Peu de légumes, abondance d’épices (et non pas pour masquer le goût des viandes avariées).

     

     

    La cuisine médiévale européenne se caractérise par le goût pour les saveurs acidulées (vinaigre, verjus, agrumes) ou aigres-douces (en plus: sucre, raisins secs, pruneaux, dattes ...) par les parfums d'épices (cannelle, gingembre, clou de girofle, poivre, maniguette, noix de muscade ...) et la liaison des sauces au pain grillé ou à l'amande.

     

      

    La cuisine médiévale préfère les viandes grillées ou cuites en sauce, parfumées d'épices, alors que la cuisine romaine antique réserve une grande place aux fruits et légumes, et aux herbes aromatiques. Le repas médiéval ressemble plus à un buffet en plusieurs services, qu'à un menu où tous les convives mangent la même chose. Le sucré et le salé ne sont pas séparés au cours du repas, contrairement à l'époque moderne où le sucré arrive principalement au moment du dessert.

     

     

     

    Marco Polo (1254-1324)découvre la route des Indes et favorise le commerce des épices. Enfin, la cuisine de l'Europe médiévale est une cuisine sans tomate, ni pomme de terre; on ne connaît pas non plus le maïs, le piment, le poivron, la dinde, le cacao, la vanille, l'ananas ... qui n'arrivent d'Amérique qu'après Christophe Colomb(1451-1506).Mais l'on découvre les pâtes au IXe siècle

     

     

     

     

    Avec les croisades, l'Occident connaît une première révolution alimentaire avec l'introduction de fruits et de légumes orientaux: échalote, abricots, orange et de nouveaux produits comme le sucre candi.

     

     

     

    L'apparition des fourneaux et tables pour dresser les mets(XIIIe s)et multiplication du matériel de cuisine (poêles, caquerolles, poêlons, cocasses, tourtieres).

    L'apparition de la cuisson braisée, les viandes sont sautées avant d'être bouillies (avantage technique et hygiénique, la viande est plus moelleuse, compense sa faible maturation et évite une dénaturation aromatique due à une importante prolifération microbienne). Les sauces sont acides et épicées (verjus) liées aux jaunes d'oeufs ou au pain trempé+ utilisation de sucre et de miel. On n'utilise pas de matière grasse car elle fixe trop les arômes volatiles. Les épices jouent différents rôles (distinctions sociales, masquage des plats, prophylactiques) Utilisation massive du gibier (libres comme les aristocrates)cygnes, paons ...

      

       

    La Renaissance XVe et XVIe siècle

     

    Nostradamus Platine de Crémone

    La Renaissance connait une nouvelle cuisine ; les livres de cuisine se font de plus en plus nombreux qui préconisent l’abandon de l’utilisation excessive des épices pour une recherche du goût réel des aliments. Catherine de Médicis n’apporte pas seulement la fourchette dans ses bagages mais aussi son goût pour les légumes – elle raffolait des artichauts – et les sauces. La découverte du Nouveau Monde apporte sur les tables des mets nouveaux : tomates, maïs, chocolat, dinde et pomme de terre.

     

     

     

    Apparaît aussi un nouvel ordre de service qui subsistera longtemps : les fruits sont servis en entrée, puis viennent les bouillis, les rôts et viandes, puis les desserts. L'influence italienne s'installe grâce à l'union de Henry II avec Catherine de Médicis (1519-1589) et de celle de Henry IV avec Marie de Médicis.

     

     

     

     

    On découvre des pâtisseries (venues d'Italie), des gelées, des massepains, des pains d'épices et le nougat. On utilise des produits du Nouveau Monde : piments, haricots, chocolat, et (plus tard) tomates, maïs, pomme de terre...

     

     

    Naissance de la grande cuisine du XVIIe siècle

      

    Apparition des ragoûts et des sauces plus élaborées : liaison au pain, à la farine, aux jaunes d'œufs mais également utilisation de la technique de la réduction et du roux. Baisse de la consommation des épices afin de respecter les goûts et saveurs des aliments. Naissance des ancêtres des fonds : les jus et coulis. Apparition des mousses pour les femmes.

     

     

    Le XVIIIe siècle

     

      

    Parmentier

    Naissance des corporations de métiers de bouche (bouchers = viandes ; tripiers = abats ; traiteurs = ragoûts ... ) Prédominance de la pensée alchimique : il y a recherche des sucs vitaux, de la sauce parfaite. Début des appellations culinaires. Mise au point des premiers fourneaux à foyer.

     

     

     

    Le XIXe siècle

     

     

    Alexandre Dumas (1802-1870), Charles Monselet (créateur du premier journal gastronomique"le gourmet")

    Découverte de l'appertisation en 1795 et naissance de l'industrie agro-alimentaire et industrielle. Apparition des fourneaux en fonte avec foyers intérieurs ainsi que des premières cuisinières à gaz(vers 1850). 1857 premier appareil frigorifique. Augmentation des modes de cuissons : braiser, poêler... Découverte du sucre de betterave, de la margarine et des fruits exotiques.

     

     

    Époque contemporaine

     

     

    Les XIXe et XXe siècles ont été marqués par l'amélioration du régime alimentaire occidental. Après une progression de la consommation de sucre, accompagnant une hausse des rations alimentaires, l'alimentation devient plus saine. Le régime alimentaire est plus varié, incluant notamment des parts plus importantes de protéines, et plus sain, les techniques de conservation (mais aussi la pasteurisation), permettent de faire diminuer sensiblement les intoxications alimentaires.

     

     

     

     

     

    Ces tendances s’accentuent au XXe siècle , Escoffier va codifier dans son «Guide Culinaire» ses recherches des goûts naturels et propres à chaque aliment, les grands cuisiniers sont de plus en plus nombreux et les livres de cuisine se multiplient. Au fur et à mesure des années, les fastes et les goûts se simplifient, s’affinent. Les gourmets recherchent l’harmonie des saveurs, l’opposition des textures. Ils veulent comme autrefois être surpris et demandent aux chefs d’être de plus en plus inventifs et de respecter les produits. Les maîtresses de maison peuvent réaliser chez elles les recettes des grands chefs, car tous signent des livres de cuisine remarquablement expliqués et illustrés. Le goût pour les cuisines et les saveurs d’ailleurs fut accentué par la présence des fruits exotiques.

     

     

    Naissance de l'industrie hôtelière (les palaces) Création du guide michelin, de l'académie culinaire et des premières écoles hôtelières (nice, thonon, toulouse) Plus récemment, on assiste surtout à un mélange assez surprenant de toutes les cuisines du monde. Non seulement on va manger dans des restaurants aux spécialités culinaires étrangères et plus ou moins exotiques, on va même jusqu'à les imiter chez soi. La mondialisation du commerce des aliments en est largement responsable. Jamais on n'a eu accès à une telle variété d'aliments.

     

    Le phénomène très récent des chaînes de restauration rapide a su profiter au maximum de cette évolution pour se répandre en quelques années dans toutes les régions du monde.

    Fin XXe siècle, a présentation des assiettes prend plus d'importance ainsi que la qualité et le raffinement des mets. Création des menus dégustations Début XXIe siècle découverte de la cuisine moléculaire (ex: Thierry Marx) Augmentation des règles d'hygiène alimentaire.


    SOURCES : http://bruers.net/cusines.html

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