• Curry de Poulet, pommes et bananes.Curry de poulet pommes bananes

     
    Préparation : 30 minutes
    Cuisson: 45 minutes

    Ingrédients: (pour 4 personnes)

    • 600 g de filet de poulet
    • 2 cuillères a soupe de curry
    • 1 gros oignon
    • 1 cuillère à soupe d'huile
    • 1 cube de bouillon de volaille
    • 1 cuillère a soupe de farine
    • 3 pommes acidulées (type granny smith)
    • 2 bananes
    • 2 yaourts natures
    • sel
    • poivre
    1. Couper les filets de poulets en cubes et soupoudrez les de curry. Laisser mariner 1/4 d'heure.
    2. Pendant ce temps émincer l'oignon et le faire revenir dans une cocotte avec de l'huile.
    3. Plonger le cube de bouillon dans 25 cl d'eau chaude et le laisser dissoudre.
    4. Ajouter les cubes de poulet avec l'oignon et les faire dorer. Ajouter ensuite la cuillère de farine et arroser avec le bouillon. Laisser cuire à feu doux
    5. Peler les pommes et les couper en cube, détailler les bananes en rondelles. Les ajouter au poulet.
    6. Incorporer les yaourts, assaisonner à votre goût, servir.

      

      

      

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  • Art et ArtistesArt et ArtistesArt et Artistes 

     

     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Mistinguett, de son vrai nom Jeanne Bourgeois, née à Enghien-les-Bains le 5 avril 1875 et décédée à Bougival le 5 janvier 1956, est une chanteuse et actrice française.Fille d'Antoine Bourgeois, travailleur journalier de 30 ans, et de Jeannette Debrée, couturière de 21 ans, Jeanne Florentine Bourgeois est née au 5 de la rue du Chemin-de-Fer (actuelle rue G.-Israël) à Enghien-les-Bains. La famille déménage à Soisy-sous-Montmorency où elle passe son enfance.

    Art et Artistes

     

    Après avoir pris des cours de théâtre et de chant, elle débute sa carrière en 1885 : dans le train qui l'amène à Paris pour ses leçons de violon, elle rencontre Saint-Marcel, responsable de revue au Casino de Paris qui l'engage pour le lever de rideau. Elle cherche sa vocation, sa voix et son nom de scène (successivement Miss Helyett, Miss Tinguette, Mistinguette.

    Elle entre en 1894 au Trianon-Concert où elle lance « Max, Ah c'que t'es rigolo », mais sans grand succès.

    De 1897 à 1907, elle se produit à l'Eldorado en chanteuse comique, en épileptique, en gigolette, et y découvre petit à petit comment tenir une scène. Après avoir appris à pallier son insuffisance vocale par un brin de comédie, une mimique unique et des pas de danse, elle en sort vedette consacrée. Le public commence à l'aimer.

    Jusqu'en 1914, elle alterne pièces de théâtre, revues et cinéma muet, expériences qui lui seront profitables pour devenir finalement la « Mistinguett » telle qu'on la connaît et telle qu'elle le restera jusqu'à la fin de sa longue carrière.

    En 1909, Max Dearly la choisit comme partenaire pour créer la valse chaloupée dans une revue du Moulin rouge. Puis dans la revue La Revue[3] c'est La valse renversante avec Maurice Chevalier aux Folies Bergère en 1912, qui donnera lieu à une histoire d'amour longue de dix ans. Le couple est surnommé par la presse « les danseurs obsédants ».

    Lorsque la première guerre mondiale éclate, Maurice Chevalier est blessé au front et fait prisonnier en Allemagne. Voulant le faire libérer, elle se porte volontaire pour jouer le rôle d'espionne. Elle offre ses services au général Gamelin[4] et est autorisée à circuler librement en Europe : elle récolte de nombreux renseignements du prince allemand de Hohenlohe[5] alors à Berne ou du roi Victor-Emmanuel III en Italie. Elle parvient à faire libérer son amant Maurice Chevalier en 1916 grâce à ses relations avec le roi d'Espagne Alphonse XIII].

    En 1918, elle succède à Gaby Deslys au Casino de Paris, dont elle reste la vedette incontestée jusqu'en 1925. Dans les années 1920, elle enchaîne les opérettes à succès : Paris qui danse, Paris qui jazz, En douce, Ça, c'est Paris. Durant cette période, avec successivement Harry Pilcer, Earl Leslie, Jean Gabin, Lino Carenzio, Georges Guétary, elle est la Miss des grandes revues qui feront accourir le tout Paris.

    À partir de 1916, elle s'entiche d'un tout jeune affichiste de 16 ans nommé Charles Gesmar. Jusqu'à la mort de celui-ci en 1928, il lui dessine nombre d'affiches et de costumes qui font sa gloire dans les années 1920. Il est son confident au point d'habiter sur son palier et de la surnommer « Maman ».

      

    Art et Artistes

    Elle est la vedette du grand bal d’ouverture du Copacabana Palace, à Rio de Janeiro, en 1923.

    Devenue une gloire nationale, elle chante Ça c'est Paris composé par Jose Padilla, Mon homme[8] sur les paroles d'Albert Willemetz, qui écrit aussi pour elle de nombreuses chansons et revues pour les Folies Bergère et jusqu'aux États-Unis. Image type de la parisienne, elle fut en concurrence avec Joséphine Baker. En 1937, elle tourne son premier film parlant, Rigolboche.

     

      

      

      

      

      

    Deux cent vingt sept mille entrées. - Voilà, au dernier décompte, le nombre de pages dédiées ou qui faisaient référence à Mistinguett sur le Web (août 2008). - Aussi bien dire que si l'on s'intéresse quelque peu à la chanson française de la première moitié du siècle dernier, on tombera invariablement sur cette "Reine du Music-Hall" qui sans avoir créé le genre des grandes revues, avec meneuse, danseurs et danseuses, l'a poussé jusque dans ses extrêmes limites au point où il est presque disparu avec elle.

     

    Lorsqu'elle mourut en 1956, à 81 ans, elle fit la une de tous les journaux de Paris. - On chuchotait qu'elle avait (encore !) les plus belles jambes du monde... - Et Colette disait qu'elle n'était pas une artiste du Music-Hall mais une "propriété nationale".

      

     

    Art et Artistes

      

     

    Pas mal pour une meneuse de revue qui n'avait pas de voix, savait à peine danser et dont le répertoire s'est toujours limité à une centaine de chansons [*].

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    [*] Ce qui est un peu faux car Martin Pénet - voir ci-dessous - en rapporte, dans son Mistinguett, la Reine du Music-Hall plus de deux cent vingt sauf qu'elles ne furent pas toutes retenues et si elle a fait plus de cent cinquante enregistrements, il y a eu plusieurs doubles. En bref, le tout pourrait se résumer en quelque vingt à trente chansons toujours en mémoire mais, dans le lot de grands classiques, du genre : "Mon homme", "C'est vrai", "Ça, c'est Paris", etc.)

     


     

    Elle est née Jeanne Florentine Bourgeois, au 5 de la rue du Chemin-de-Fer à Enghien-les-Bains, le 3 avril 1875, fille d'Antoine Bourgeois, journalier, 30 ans, et de Jeannette Debrée, couturière, 21 ans, et non en 1872 ou 1873 et même 1878 comme l'ont cité plusieurs dictionnaires. - Il faut retenir cette date ne serait-ce que pour se rappeler que, née en 1875, elle a eu 25 ans... en 1900 et qu'en 1900, la "Belle Époque" débutait...

    Art et Artistes

    Après des cours de chant - qu'elle sèche allègrement -, celle qui fut appelée à ses débuts Miss Hélyett puis Mistinguette (avec un "e") entre au Trianon-Concert en 1894 où elle lance "Max, Ah c'que t'es rigolo". - Pas un grand succès mais on la garde.

     

     

     

     

    Photos de Mistinguette (avec un "e")
    Collection
    Jean-Yves Patte

     


     

     

    Elle passe à l'Eldorado, en 1897, en chanteuse comique, en épileptique, en gigolette, pour y apprendre, petit à petit, à tenir une scène. ( force d'assiduité, écrira-t-elle plus tard, je suis devenue nature".) - Elle y restera jusqu'en 1907 - ayant entre temps enlevé le E final de son nom - où, après avoir appris à suppléer à son insuffisance vocale un brin de comédie, une mimique unique et des pas de danse, elle en sort vedette consacrée. - Elle a appris à se faire aimer de son public.

     

     

    • Art et Artistes

       

     

     

     


    Jusqu'en 1914, elle alterne pièces de théâtre, revues et cinématographe, expériences qui lui seront profitables pour définir finalement LA Mistinguett que l'on a par la suite connue et qu'elle sera jusqu'à la fin de sa longue carrière.

    En 1909, Max Dearly la choisit comme partenaire pour créer la valse chaloupée au Moulin Rouge. Puis c'est la valse renversante avec Maurice Chevalier aux Folies Bergère en 1911, qui donnera lieu à une histoire d'amour longue de 10 ans.

    Un arrêt (si peu...) à cause de la guerre puis elle fait sa rentrée à nouveau, avec Chevalier (qu'elle a réussi à faire libérer du camp de prisonniers où il était), en 1917.

    Elle débute au Casino de Paris en 1918, reprenant la suite de Gaby Deslys, et en restera la vedette incontestée jusqu'en 1925, pour atteindre ensuite le sommet de sa carrière au Moulin Rouge dans 3 revues ébouriffantes entre 1925 et 1928.

    Durant cette période, avec, successivement Harry Pilcer (voir à Gaby Deslys), Earl Leslie, Jean Gabin, Lino Carenzio, Georges Guétary (pour ne nommer que ceux-là), elle sera la Miss des grandes revues qui feront accourir le tout Paris.

    Jusqu'à la deuxième grande guerre, elle sera la seule et unique Miss avant de disparaître peu à peu dans d'innombrables galas où son public continue à l'applaudir à tout rompre.Art et Artistes

    Quand elle mourut, elle était devenue, comme nous l'avons mentionné ci-dessus, "propriété nationale" (Colette).

    C'est peu dire d'une interprète qui fut, pendant des années, l'incarnation de la chanson française de spectacle, en France tout comme à l'étranger. Mais comme on peut le lire partout, il faut l'avoir vue.


    Filmographie

    Grande activité cinématographique pour la vedette. En effet, entre 1908 et 1928, elle tourne dans pas moins de 45 films (muets bien sur), et ne reviendra au cinéma parlant qu'en 1936. C'est beaucoup mais bien peu pour capter le magnétisme de Mistinguett.

    Le seul film parlant, Rigolboche, de Christian-Jaque nous la présente à 61 ans comme maman d'un enfant de 6 ou 8 ans (sic) mais nous permet de la voir et de l'entendre chanter "Oui, je suis d'Paris", "Au fond de tes yeux" et "Pour être heureux, chantez !"

    Restent les bandes d'actualités où, enfin, on peut voir la Miss telle qu'elle était, s'adonnant à son art suprême, celui du Music-hall. Une des plus délicieuses est le Bal des petits lits blancs en 1931 (ou 1932) où elle chante et danse "La rumba d'amour" sur le pont d'argent à l'Opéra Garnier.Art et Artistes

      

     

     

     

     

     

     


    Quelques films de la période 1908-1917

    • L'Empreinte ou La main rouge (1908) dans lequel Miss danse la valse chaloupée avec Max Dearly.
    • Fleur de pavé (1909) scène dramatique, avec Prince-Rigadin
    • Une femme tenace (1910) scène comique, avec Prince
    • Les timidités deRigadin (1910) scène comique, avec Prince-Rigadin, encore
    • Les fiancés de Colombine (1911) comédie, Mistinguett est Colombine
    • La ruse de Miss Plumcake (1911) scène comique, avec Baron fils
    • La folle de Pen'March (1912), un drame... breton
    • La valse renversante (1912), une comédie pittoresque, avec Maurice Chevalier
    • Les Misérables (1913) première adaptation complète du roman de Victor Hugo et premier grand film français de réputation internationale. Miss y tient le rôle d'Éponine.
    • La Glu (1913) d'après le roman de Jean Richepin
    • Mistinguett détective I et II (1917) quatre épisodes

    La Miss ne reprendra le chemin des studios qu'en 1927 pour L'île d'amour (sorti en 1928), puis en 1936 pour Rigolboche (voir à ce nom).Art et Artistes


    Enregistrements

    Elle en a fait environ 150, de 1920, en duo avec Louis Boucot, jusqu'en 1942 mais beaucoup de doubles, enregistrés à quelques semaines de distance, parfois, sur deux marques différentes.

      

    Art et Artistes

     

     

    Description

     

    Armand Bernard (1893-1968), comédien français, Mistinguette (1873-1956), chanteuse française, et Lino Carenzio (1907-1973), comédien italien, à Genève en décembre 1946.
    Mistinguett et Carenzio donnent un gala au Palais d'Hiver - actuel Palladium - le 9, tandis que Bernard joue Bichon de J. de Letraz à la Comédie.

     

     

    Mistinguett Détective

     

    MISTINGUETT DETECTIVE

     

      

     

      

    C'est à André Hugon que Mistinguett a du finalement ses plus grands succès cinématographiques de l'époque du cinéma muet.CHIGNON D'OR et FLEUR DE PARIS ont rempli les salles pendant plusieurs mois.La série MISTINGUETT DETECTIVE comprend deux épisodes tournés au plus fort de la bataille de verdun entre 1916 et 1917.Dans la première partie,précisément,elle déjoue les plans d'une "cinquième colonne" chargée d'organiser le ravitaillement de sous-matins allemands en Méditerranée.Dans la deuxième partie,un vol de documents dans un hôtel près de La Ciotat oblige Mistinguett à enquêter...

    Voir la discographie ci-jointe

    Nous en citerons sept dont un septième qu'on retrouvera dans nos pages sur Cinquante chansons du Temps des Cerises aux Feuilles mortes ("Mon homme", version 1938 - au numéro 29).

     


     

     Elle décède le 5 janvier 1956 et repose désormais au cimetière d'Enghien-les-Bains.

     

     

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    Une plaque a été posée sur l'immeuble qu'elle avait habité au numéro 24 du boulevard des Capucines dans le 9e arrondissement de Paris.


    En 2006, la ville d'Enghien-les-Bains rend un hommage à Mistinguett . Des festivités multiples sont organisées, réunissant de multiples formes d'expression artistique. Les activités du festival incluent la projection du film Mistinguett : Mon Enghien,  produit pour l'occasion par Gaumont Pathé Archives et réalisé par Christian Lamet. Ce documentaire inédit constitué d'archives et de documents rares a également fait l'objet d'un DVD en série limitée.

     

     


     

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    source. http://www.antiquariantraders.com/rugs.html

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    Le chryséléphantin (terme venant du grec chrysós (χρυσός) signifiant « or » et elephántinos (ελεφάντινος) signifiant « ivoire ») est une technique de sculpture apparue en Grèce aux alentours du VIe siècle av. J.‑C., se caractérisant par l'utilisation de plaques d'ivoire (généralement pour représenter la chair, le corps humain) et d'or assemblées sur une armature de bois. Une statue créée avec cette technique est appelée une chryséléphantine.

    On peut citer l'exemple de la statue d'Athéna, l’Athéna Parthénos, qui se trouvait dans le Parthénon, faite d'or et d'ivoire, et qui était donc une statue chryséléphantine, mais aussi celle de Zeus à Olympie sculptée par Phidias et faisant partie des Sept merveilles du monde.

    La technique et le terme de chryséléphantine est repris à l'époque Art déco pour des statuettes en bronze doré et ivoire, une mode qui a périclité après la Seconde Guerre mondiale, entre autres à cause de la production en série. Des artistes comme Demetre Chiparus, Peter Tereszczuk, Georges Omerth ou Ferdinand Preiss ont réalisé de nombreuses chryséléphantines. Ces anciennes chryséléphantines ont connu un nouvel attrait pour les collectionneurs à partir des années 1970 mais le marché a vite été confronté à des circuits de contrefaçon.

     
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  • Art et Artistes

    Jean-Paul gaultier

     




    Biographie de Jean-Paul Gaultier

    'Enfant terrible de la mode française', Jean-Paul Gaultier assemble, récupère, découd, casse et mélange les styles depuis plus de vingt ans. Issu d'un milieu modeste, il boude l'école et se réfugie chez sa grand-mère pour parcourir les magazines de mode et ébaucher quelques modèles. A dix-huit ans, il rejoint l'équipe d'un Pierre Cardin séduit, puis assiste Jacques Esterel, Jean Patou, Michel Gomez et Angelo Tarlazzi avant de revenir chez son premier employeur à Manille pour dessiner les modèles destinés aux Etats-Unis. Ce n'est pourtant qu'en 1978 qu'il peut présenter sa première collection personnelle grâce à son partenaire japonais Kashiyama : la griffe Gaultier fait une entrée ravageuse dans le royaume de la mode. Travailleur insatiable, il explore les univers les plus éclectiques : des bijoux électroniques aux meubles mobiles, de la house music aux parfums, il écume et détourne les codes vestimentaires, bouscule la frontière du beau et du laid tout en assumant tranquillement son rôle d'agitateur permanent. En 'maillot marin, kilt et brosse platine', ce personnage culte chamboule le prêt-à-porter au fil des collections en brassant des références urbaines, ethniques et religieuses. Les lancements de 'Junior Gaultier' (1988), 'Gaultier Jean' s' (1992), 'JPG' (1994) et de la maison 'Gaultier Paris' sont couronnés de succès, et autorisent Jean-Paul Gaultier à faire de sa marque un symbole de mouvement, d'éclat et d'inédit.

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  • Lampes

     
    Lampes

     

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  • Le roman des maisons closes

      

    Si vous êtes en quête de témoignagnes indiscrets, coquins, ou de détails à caractère pornographiques, je vous le dis tout de go : ce livre n’est pas celui qu’il vous faut.

    Raconté par une narratrice omnisciente (en fait la flamme vascillante d’une lanterne rouge, symbole des maisons closes), le romans des maisons closes, dont la 4ème de couverture nous promet d’ »entrer à pas feutrés » dans les coulisses, n’a de roman que le titre et le procédé narratif.

      

    En l’occurence, il s’agit plus d’une succession de chapitres passant en revue, de façon chronologique et néanmoins anecdotique, l’histoire des maisons closes, depuis la Grèce Antique, la Rome Antique (sous le nom de lupanar du latin lupa = louve), en passant par l’âge d’or des établissements dans la France de l’entre-deux guerres (certains établissements comme Le Sphinx ou le One Two Two sont le rendez-vous du tout-Paris mondain et artistique, femmes y compris), jusqu’à leur fermeture en 1946, suite au combat de Marthe Richard, ancienne prostituée.

      

    Au passage, on vous donne une idée des tarifs pratiqués et une liste en fin de livre vous apprend tous les termes servant à désigner les maisons closes, leurs tenancières et les filles.

      

    Bref, cet ouvrage qui se voulait indiscret, témoignage d’une réalité plus ou moins sordide, ne va pas au bout de ses intentions, il en dit trop ou pas assez. Sans tomber dans un voyeurisme malsain, la pudibonderie des auteurs se refusant à traiter de l’aspect sexuel, à appeler un chat un chat (sans mauvais jeu de mots) me semble totalement antinomique avec le sujet de l’ouvrage et son but proclamé de nous « dire tout ». On peut déplorer notamment que la parole n’ait pas été assez donnée aux premières concernées : les « filles » elles-même.

      

    Quant au style (mauvais), trop froid, trop factuel, trop journalistique, il ne laisse place à aucune empathie. De fait, et contrairement au titre de l’ouvrage, le lecteur reste en retrait, sans saisir l’ambiance des lieux et de l’esprit des acteurs.

    De même, le distinguo entre les sordides bordels de Province, où les filles font des passes à la chaîne (jusqu’à une cinquantaine par jour!) dans des conditions innomables, et les maisons « select » des grandes villes n’est pas assez prononcé.

      

    Si les premiers nous renseignent sur la situation plus que précaire de la femme non mariée issue des basses couches de la société, au point de n’avoir pas d’autre issue que de marchander leur corps dans des conditions psychologiques, sanitaires et financières misérables (des filles enlevées puis revendues aux mères maquerelles se retrouvant prisonnières de ces affreux bordels où elle enchaineront les passes pour rembourser la tenancière), on ne saura rien de ce qui motive celles qui « officient » dans les maisons plus raffinées.

    Nonobstant ces quelques points négatifs, cet ouvrage remplit son but purement informatif et, même s’il ne se positionne pas, ne peut empêcher le lecteur de se poser lui-même la question du bienfondé de la fermeture des maisons de tolérance.

    Le Roman des Maisons Closes, Nicolas Charbonneau et Laurent Guimier, Editions du Rocher, 2010.

    Pour aller plus loin :

    Maisons closes parisiennes – Architectures immorales des années 1930, de Paul Teyssier, Editions Parigramme, 2010.

    Exposition permanente au Musée de l’érotisme de Paris.

      

      

    source : http://retroactivefr.wordpress.com/2010/11/30/le-roman-des-maisons-closes/

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    Après vous avoir parlé de Coco CHANEL et Madeleine VIONNET, voici à présent un autre grand nom féminin de la couture française : Jeanne LANVIN. Si j’ai choisi de parler d’elle ce n’est pas tant pour la qualité de ses créations que pour la réussite faite femme qu’elle représente. En effet, Jeanne LANVIN est ce qu’on appellerait aujourd’hui une self-made woman, partie de rien et arrivée à la tête d’un véritable empire, grâce notamment à des techniques commerciales nouvelles jusqu’alors.
     
    Jeanne LANVIN n’était pas prédestinée à devenir ce grand nom de la mode que l’on connaît aujourd’hui. Née en 1867 dans une famille relativement pauvre (son père travaille au journal Le Rappel, fondé par Victor Hugo), et l’ainée d’une fratrie de 11 enfants, elle commence à travailler à l’âge de 13 ans, en tant que trottin pour le compte d’une modiste, ce qui lui vaut rapidement le surnom de « petite omnibus ». A 16 ans, elle rentre chez Madame Félix où elle fait ses armes en tant qu’apprentie modiste.
     
    Deux ans plus tard, en 1885, elle décide, bille en tête, de se mettre à son compte avec pour toute et seule garantie, un louis d’or, une avance consentie par ses fournisseurs et un optimisme sans faille. Elle consacre toute son énergie à son activité, travaillant d’arrache-pied de jour comme de nuit, gérant elle-même chaque étape de la vente, de la création à la livraison. Et la persévérance paye puisqu’elle obtient rapidement un certain succès auprès d’une clientèle aisée séduite par la simplicité élégante de ses chapeaux.

     

     
     
    En 1895, Jeanne, alors âgée de 28 ans, épouse le comte Emilio di Pietro, un séducteur rencontré au cours d’une de ces mondanités que Jeanne fréquente pour observer ses contemporains et capter l’essence qui inspirera son travail. Si leur mariage est anecdotique tant sur le plan qualitatif que de la durée (ils divorceront en 1903), il donnera à Jeanne la chose la plus précieuse : une fille, Marguerite, née en 1897.
     
     
    Robes de jeunes filles, 1920
    Illustrations Pierre Brissaud
     
    Avec Marguerite, la carrière de Jeanne prend un nouveau tournant. En effet, Jeanne qui confectionne alors des tenues pour sa fille adorée, se voit vite chargée par ses clientes aisées de faire de même pour leurs progénitures. Devant ce succès, Jeanne crée alors un département enfants, une première. En 1908, devant la demande pressante de ses clientes, elle crée le département jeunes filles et femmes.

     

    Robes de danse des années 20. Un exemple de créations
    influencées par les cultures étrangères, notamment la Grèce
     
    De succès en succès, la maison LANVIN gagne en stature et en réputation, désormais internationale. En 1901, elle crée le premier costume d’Académicien. En 1915, elle franchit l’ocean pour participer à l’Exposition Internationale de San Francisco, et en 1917, redessine même l’uniforme militaire américain. La guerre, qui n’entâche que peu les ventes, oblige Jeanne à composer avec la pénurie de tissu. Alors que Chanel se tourne vers des matières innovantes comme le Jersey, Lanvin elle n’y va pas par quatre chemins et, en femme d’affaires qu’elle est, n’hésite pas à ouvrir sa propre usine textile à Nanterre en 1923.

     

    Robe de Mariée et robe de style, 1927
     
    Côté vie privée, elle se remarie en 1907 avec Xavier Melet, alors journaliste du « Temps« . Nommé par la suite consul, Melet emmène sa femme au cours de ses nombreux voyage, ce qui permet à Jeanne de goûter et d’apprécier les autres cultures, tant par leur histoire que leur esthétique. Aspect déterminant qui marquera Jeanne et l’inspirera dorénavant pour son travail. En France, la mode est déjà à l’orientalisme (voir les créations de Paul Poiret) et assure donc aux nouvelles créations de Jeanne un succès immédiat.

     

    Robes de soir, années 30
     
    En 1925, pour l’exposition des Arts Décoratifs, Jeanne Lanvin se voit confier la vice-présidence d pavillon de l’élégance. C’est à cette occasion qu’elle rencontre et commence une longue et féconde collaboration avec l’architecte d’intérieur Armand RATEAU. Non content de rédécorer les appartements de Jeanne, il devient le décorateur exclusif de la maison Lanvin.

     

    Robes du soir, 1937
     
    Jeanne, toujours plus entreprenante, ouvre des succursales dans toutes les villégiatures à la mode (Deauville, Le Touquet, Biarritz, Cannes) et, créant sans cesse de nouveaux départements (LANVIN Tailleurs, LANVIN sport, LANVIN Fourrures, LANVIN Lingerie mais aussi LANVIN Parfums et LANVIN Décoration), se voit bientôt à la tête d’un véritable empire.
     
    Décidemment toujours plus en avance sur le plan marketing, Jeanne Lanvin comprend l’importance de la communication et de l’image. Elle fait des campagnes publicitaires dans toutes sortes de publications, habille les comédiens (elle sera en charge notamment des costumes du film « Les enfants du Paradis » et de nombreuses pièces de Sacha Guitry ), choisit des « égéries » pour réprésenter la maison LANVIN, et habille des actrices (Yvonne, Printemps, Cécile Sorel, Arletty).
     
     
    Publicité LANVIN parue dans
    l’Officiel de la mode, 1921
     
    En 1938, à 71 ans, elle se voit remettre la légion d’honneur par son ami Guitry et, au lendemain de la guerre, elle décide de prendre sa retraite, en ayant auparavant pris soin d’avoir placé sa famille aux postes clef de la maison LANVIN. Elle meurt en 1946, laissant derrière un empire qui perdurera jusqu’à aujourd’hui. En 1996, après le rachat de LANVIN par le groupe L’Oréal, c’est une page qui se tourne : le département Haute-Couture ferme ses portes pour ne garder que le département Prêt-à-Porter.
    Sacha GUITRY remettant la légion
    d’honneur à Jeanne LANVIN
     
    Photos : Lanvin, Parisienne de Photographie, L’Internaute.com, Metmuseum, Chicago History Museum
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  • Royauté de France

     

     

     

     

     

    L'appartement privé de Jeanne Lanvin par Armand-Albert Rateau, 1924-1925

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    Royauté de France

    Chambre à coucher de Jeanne Lanvin

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    France, 1925
    Bois peint, soie
    Don Prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39948

     

    La chambre réalisée en 1925 est entièrement revêtue de soie « bleu Lanvin », ce bleu dont Jeanne Lanvin se serait éprise en découvrant les primitifs italiens. La tenture ornée dans sa partie inférieure de motifs de palmes, rosaces et marguerites, en hommage à sa fille Marguerite, plus tard Marie-Blanche de Polignac, fut brodée mécaniquement dans les ateliers de broderie de Jeanne Lanvin avec fils de coton blanc et orangé et de fils de cuivre. Le dessus de lit, les rideaux et les caches-radiateur sont réalisés dans le même tissu brodé. Le motif principal, la marguerite, se retrouve sculpté dans le bois sur la large plinthe à arceaux et sur les entourages cintrés des passages. Les pièces les plus importantes du mobilier sont réalisés en bronze patiné façon antique, certains reprennent le motif de la marguerite, d’autres le motif des faisans qui se retrouve dans le boudoir. Ce mobilier est complété par des sièges en chêne vernis et tapisserie au point, passe-temps favori de Jeanne Lanvin. Les poignées de porte en bronze doré sont agrémentées de boules presse-papier, objets collectionnés par la couturière. La chambre est séparée du boudoir par une grande baie-vitrée qui confère au lieu une certaine théâtralité.

    Pour restituer la couleur originale, la tenture de soie présentée dans la chambre de Jeanne Lanvin a été refaite à l’identique selon le modèle d’origine conservé dans les collections du musée, les broderies ont été refaites à la main dans des ateliers indiens.

     

     

    Royauté de France

    Paravent

    Armand-Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1921-1922
    Bois laqué et doré
    Don Prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39952 B

    Ce paravent provient de la salle à manger de l’hôtel particulier de Jeanne Lanvin à Paris.

     

     

    Royauté de France

    Jeanne Lanvin achète l’ancien hôtel particulier de la marquise Arconati-Visconti, 16, rue Barbet-de-Jouy en 1920. Elle fait construire une aile de réception dont les salles (vestibule, bibliothèque, galerie, salle à manger) sont aménagées par le décorateur Armand-Albert Rateau de 1921 à 1924. Un paravent et une paire de vases en dinanderie par Jean Dunand, présentés ici, proviennent notamment de la salle à manger.

    Armand-Albert Rateau met au point dans les années 20 un style tout à fait particulier issu de son intérêt pour l’art antique et le recours à un bestiaire original. Les trois pièces (salle de bain, chambre et boudoir) de l’appartement privé de Jeanne Lanvin, la grande couturière, qu’il décore en 1924-1925, illustrent un luxe très personnel avec ses meubles en bronze à patine antique, en chêne ou en bois doré.

     

     

    Royauté de France

    Salle de bain de Jeanne Lanvin

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1924-1925
    Marbre, bronze, verre, staff et stuc
    Don prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39903, 39904, 39915, 39944 A-B, 39947

     

     En 1920, le décorateur Armand Albert Rateau se vit confier par la célèbre couturière Jeanne Lanvin l’aménagement de son hôtel particulier, 16, rue Barbet-de-Jouy à Paris. En marge de ses contemporains, Rateau se fia à sa culture et à son imagination, intégrant l’Antiquité, l’Orient, les motifs zoologiques et végétaux dans un univers décoratif très personnel. Il partageait avec Jeanne Lanvin le goût de la qualité et des matériaux rares, c’est pourquoi elle le chargea également de diriger son agence de décoration, faubourg Saint-Honoré. Lors de la démolition de l’hôtel en 1965, le prince Louis de Polignac, en souvenir de la comtesse Jean de Polignac, fille de Jeanne Lanvin, proposa au musée des Arts décoratifs l’installation complète, avec l’ameublement, des appartements privés, qui comprenaient une chambre à coucher, un boudoir et une salle de bains. Pour la salle de bains, Rateau a utilisé le marbre, le stuc et le bronze patiné vert antique. Les appareils sanitaires – lavabo, bidets – et les deux vitrines encastrées sont en marbre Hauteville de couleur beige. Les murs sont recouverts de stuc tandis que l’alcôve de la baignoire est ornée d’un bas-relief en staff représentant un cerf et une biche dans un sous-bois. Le sol, dallé de marbre Hauteville beige, noir et blanc, dessine des motifs losangés encadrés de marbre blanc tandis qu’un chemin de marbre noir relie le lavabo à la baignoire. Les appliques et la robinetterie en bronze patiné reproduisent des faisans, des marguerites et des pommes de pin. Les cornières des murs sont également en bronze, tout comme le mobilier composé d’une table de toilette et d’une paire de lampadaires. L’art de Rateau reflète un goût profond pour l’Antiquité et pour les arts du Moyen-Orient, notamment la Perse. Le luxe inouï de cette salle de bains rappelle les revêtements de marbre des bains antiques et des hammams orientaux. Les soins du corps furent une des préoccupations majeures de Jeanne Lanvin qui, parallèlement à ses activités de couturière, créa des lignes de cosmétiques et de parfums, dont le fameux Arpège, lancé en 1927.

    É. P.

    Franck Olivier-Vial et François Rateau, Armand Albert Rateau, un baroque chez les modernes, Paris, Éditions de l’Amateur, 1992.
    Hélène Guéné, Décoration et haute couture. Armand Albert Rateau pour Jeanne Lanvin, un autre Art déco, Paris, Les Arts décoratifs, 2006.

     

     

    Royauté de France

    Salle de bain : baignoire, lampadaire et table de toilette

    Armand Albert Rateau (1882-1938)
    Paris, vers 1924-1925
    Marbre, bronze, verre, staff et stuc
    Don prince Louis de Polignac, 1965
    Inv. 39903, 39904, 39908, 39915, 39947

     

    La salle de bain réunit tous les éléments de confort mis en œuvre à l’aide de matériaux précieux et coûteux : le marbre, le stuc et le bronze patiné vert antique. Les appareils sanitaires sont en marbre de Hauteville ainsi que les deux vitrines qui flanquent les portes garnies de miroir autour du lavabo. Une partie des murs est en stuc et le bas-relief de l’alcôve, sculpté d’après un dessin de Rateau, représente une biche et un cerf dans un sous-bois.

     

     

     

     SOURCE : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/arts-decoratifs/collections-26/parcours-27/chronologique/art-nouveau-art-deco/les-salles-300/l-appartement-prive-de-jeanne/

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