• Les Gaulois

     

    Les Gaulois
    L'époque gauloise voit la région déjà parcourue par les voies de communication de la Cité des Eduens. Matour constitue la frontière sud de cette tribu gauloise importante dont la capitale se situe à Bibracte (actuel Mont Beuvray). Des oppida, places fortes étagées en profondeur, protègent le pays des incessantes rivalités entre tribus. Saint-Pierre-le-Vieux (Resedon) et Brandon (Brannodunum), très proches de Matour, en auraient constitué la première ligne. Agriculture féconde, exploitation de la forêt, métallurgie du fer, attestent le degré de civilisation atteint par les Gaulois, inventeurs d'une charrue à roue, du tonneau, et dont les nombreux véhicules attelés parcourent déjà des routes qui faciliteront grandement la conquête romaine au 1er siècle av.JC.

    Les Gaulois ne conçoivent pas l'économie comme une administration collective des biens mais plutôt comme la gestion des ressources privées, fournies en grade partie par des butins de guerre.

    A la recherche de butins
    Les expéditions guerrières des Gaulois répondent à une nécessité économique plus qu'à une volonté expansionniste : leur production agricole et artisanale n'est pas toujours suffisante pour générer des surplus, échanger des produits et obtenir ceux qui leur manquent. C'est donc par la force qu'ils se procurent ces biens, des terres et des esclaves. A partir du Ve siècle av. J.-C., se développe aussi un système de mercenariat : certains Gaulois s'engagent comme soldat pour des peuples étrangers, en échange de denrées convoitées, comme le vin.

    Une agriculture développée

    Les Gaulois sont parvenus à développer l'une des plus riches agricultures du pourtour méditerranéen, notamment grâce à un climat favorable, à la mise au point d'engrais, d'outils et d'attelages permettant de labourer des terres lourdes. Pourtant, cette activité n'est pas valorisée au sein de la société gauloise. Les propriétaires n'exploitent d'ailleurs pas directement leurs terres, qu'ils préfèrent mettre en fermage. En revanche, ils accordent une grande importance à l'élevage, la taille et la beauté de leur troupeau étant un signe de richesse.

    L'omniprésence de l'artisanat

    La production artisanale occupe une place importante dans la société gauloise, notamment pour pallier une offre trop restreinte de produits importés. Les Gaulois excellent ainsi dans la production d'outils en fer et dans l'orfèvrerie, témoignant d'une bonne connaissance des minerais. L'or est particulièrement prisé, au point que les Romains ont évoqué la Gaule comme le "pays où l'or foisonne". Le travail du bois est également développé, la tonnellerie notamment, mais cette large production n'a pas résisté au temps. Leurs poteries, surtout l'émail de couleur rouge, sont alors réputées dans tout le bassin méditerranéen.

    Un commerce par défaut

    Les Gaulois ne sont pas des commerçants. Ils préfèrent produire par eux-mêmes ou piller leurs voisins. Néanmoins, ils pratiquent une forme de commerce en prélevant des droits de passage sur les marchandises qui transitent sur leur territoire. A partir du IIIe siècle av. J.-C, les Gaulois commencent à troquer des produits, qui restent peu diversifiés : ils achètent du vin, mais aussi des chevaux, de la vaisselle ou des bijoux. En échange, ils revendent des esclaves, une partie des produit de leur élevage ou leurs services de mercenaire. Ces échanges se font donc sous forme de troc, les pièces de monnaie gauloises n'apparaissant que tardivement, au IIIe siècle av. J.-C.

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  • Les Gaulois

    La maison gauloise
    Les notions de vie privée et d'indépendance sont importantes pour les Gaulois. Ils ne vivent d'ailleurs pas en clan, mais autour d'une cellule familiale assez réduite. Pourtant, la maison ne revêt pas le caractère sacré qu'elle a pour les Grecs ou les Romains. Elle permet uniquement de se reposer, de se protéger des intempéries, mais ce n'est pas un lieu de convivialité : les grands repas se prennent généralement à l'extérieur. De forme conique et recouverte de chaume, la maison se compose généralement d'une pièce unique et d'un mobilier limité aux banquettes de couchage et aux éléments de stockage.


    La médecine des druides
    Les Gaulois portent une grande attention à leur apparence et à la propreté du corps. On leur prête d'ailleurs l'invention du savon. A base de plantes, la médecine est d'abord pratiquée par des marginaux, des sorciers, puis par les druides. En tant que civilisation guerrière, les Gaulois ont également recours à la chirurgie à l'aide de scalpels, de lancettes et autres instruments.


    L'école au temps des Gaulois

    L'école est réservée aux classes privilégiées, qui bénéficient d'un enseignement de qualité. Comme dans la Grèce présocratique, les enfants écoutent les discussions de leurs aînés et y apprennent l'art oratoire, la rhétorique, mais aussi bien d'autres matières, car l'enseignement vise un savoir universel et se poursuit généralement jusqu'à l'âge de 20 ans.


    Le couple gaulois
    Bien que sous l'autorité morale de leur mari, les femmes jouissent d'une relative indépendance, en tout cas financière puisque les biens du couple sont mutualisés. Elles participent en outre aux assemblées populaires, peuvent être choisies comme arbitre dans des conflits, et se faire honorer, pour les plus riches, comme des hommes. En matière de sexualité, les Gaulois semblaient également tolérants. Aucune source ne laisse en effet supposer l'existence de délits sexuels. Rien ne prouve par exemple que l'adultère ait été puni et les relations amoureuses entre hommes était chose admise par la communauté, au moins entre guerriers.


    Des loisirs rassembleurs
    Le loisir individuel n'a pas de sens pour les Gaulois, mais leur vie est ponctuée de grands rassemblements populaires, foires, fêtes religieuses ou rencontres politiques. Ces réunions sont égayées de spectacles, du chant des bardes et d'affrontements en duel ou en joute verbale, afin de se voir attribuer la place d'honneur au banquet.

    -les banquets : s'il est un poncif non usurpé sur les Gaulois, c'est bien leur goût des banquets accompagnant tous les grands moments de la vie sociale. Son organisation est très codifiée : la place que chacun y occupe respecte scrupuleusement la hiérarchie sociale. L'ivresse y est fréquente et parfois associée à l'usage de plantes hallucinogènes, aux vertus divinatoires et religieuses.
    - la chasse, très prisée, est réservée aux riches car elle exige un équipement onéreux, comme les chevaux, les chiens et les armes (principalement un javelot muni d'un fer). Initiatique, elle permet aussi de former les jeunes à l'art de la guerre

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  • Les Gaulois

    La tribu gauloise
    Jusqu'à la conquête romaine, les Gaulois repoussent toute forme d'autorité unique. L'entité de base est la tribu, un ensemble de familles issues d'une origine commune, souvent très ancienne, regroupant quelques dizaines ou des milliers d'individus. Ces tribus s'organisent à partir d'assemblées politiques dans lesquelles chaque individu intervient en fonction de son statut social.


    Les hommes libres
    - Les druides : ils président les affaires religieuses mais cumulent aussi les fonctions de savant, d'éducateur, d'homme de justice et de législateur. Cette charge est héréditaire mais nécessite de surcroît un long apprentissage.
    - Les guerriers : l'accession au statut de guerrier est également héréditaire mais suppose surtout la capacité d'acquérir un équipement onéreux : "une grande épée suspendue au côté droit, un bouclier allongé de grandes dimensions, de longues piques, et une sorte de javelot qui va plus loin que la flèche" écrit Plutarque.
    - Les plébéiens : paysans ou artisans, ils n'appartiennent à aucune famille de renom et ont un pouvoir politique limité. Le fait de payer des impôts les autorise à participer aux assemblées populaires, mais sans réellement peser dans les décisions. Par un système de "clientèle", ils peuvent également vendre leur suffrage en échange de biens convoités.


    Les esclaves au temps des Gaulois
    Une forme de vassalité règne déjà chez les Gaulois. Les esclaves, dont le statut se transmet de père en fils, n'ont aucun poids politique mais jouent un rôle économique déterminant, en travaillant dans les champs, à l'entretien des biens de leur maître. Il peut aussi s'agir de prisonniers de guerre, précieuse monnaie d'
    échange dans les combats.

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  • La Gaule couvre un territoire compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin.

    Les Gaulois, descendants des Celtes
    C'est sous la plume des Romains que la Gaule fait son apparition. Ce sont eux en effet qui utilisent les premiers le terme "Gallia" pour désigner un territoire à conquérir, compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin. Pourtant, cette entité géographique ne recouvre alors aucune unité politique : ses habitants appartiennent à la grande communauté des Celtes, un peuple originaire d'Europe centrale, étendu sur tout le continent européen, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Sur ce territoire "gaulois" vivent par ailleurs plus de 60 communautés aux mœurs et chefs bien distincts, qui s'affrontent régulièrement.


    Les Gaules
    En fonction de ces différences, les Romains distinguent quatre régions : - la partie méditerranéenne, dite "la Province",
    -l'Aquitaine près des Pyrénées,
    - la Gaule celtique au centre,
    - la "Gaule Belgique" au nord-est.
    Mais les Gaulois, eux, n'ont pas de la conception d'un pays qui leur est propre, doté de frontières et de capitales. Semi-nomades, leur notion de territoire est avant tout celle d'un espace vital : ils se déplacent en fonction de leurs besoins. Avec le temps, leurs migrations deviennent de moins en moins fréquentes, mais l'habitat reste dispersé, avec de rares villages (les premiers apparaissent au IIe siècle avant J.-C.) et quelques ébauches de fortifications, dit oppidum.

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  • MODE Premier Empire

    MODE Premier Empire

     

     

    LA TAPISSERIE DE BAYEUX (14)

    La tapisserie de Bayeux, cette broderie de laine, décrit en images la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. L’histoire dit que la broderie aurait été commandée par le demi-frère du duc de Normandie. La légende dit que cette tapisserie aurait été fabriquée par la reine mathilde elle même aidée de ses dames de compagnie. D’autres historiens s’accordent à dire que la broderie fut fabriquée à Winchester en Angleterre 30 ans aprés les évènements qu’elle relate. La tapisserie a traversé les siècles jusqu’à nos jours de façon chaotique, elle fut pendant plusieurs siècles exposée à Bayeux, elle fut cachée pendant la Révolution Française, soumise à des études scientifiques en 1842 (exposée sous verre depuis cette date), elle fut ensuite à nouveau cachée pendant la guerre franco-prussienne de 1870 puis pendant la deuxième guerre mondiale.

    La tapisserie de bayeux en version animée sur YouTube.

     

     

    Le mora est un type de navire apparu au Xe siècle après J.C., (apparenté aux langskips scandinaves) lorsque les Normands reçurent le duché de Normandie. La construction navale scandinave se marie alors avec les techniques franques. Ainsi, les moras avaient, comme les navires scandinaves :

    MODE Premier Empire

    - une proue de lion ou de dragon,
    - le mât rabattable,
    - les avirons fixes,
    - une construction à clins,
    - mais un plus haut bord et une largeur supérieure : ils étaient jugés plus stables mais moins rapides. Ils étaient parfaits pour embarquer une cavalerie. Leur taille oscillait entre 12 et 24 mètres et embarquaient de 20 à 30 rameurs.

    En 1066, Guillaume le Conquérant fit construire plusieurs centaines de moras pour faire débarquer ses 15 000 guerriers sur les côtes anglaises. Cet épisode et les navires qu’il construisit nous sont fort bien connus grâce à la très longue tapisserie de Bayeux.

     


    Flotte de Guillaume © Tapisserie de Bayeux

     La Tapisserie de Bayeux

    Tapisserie de Bayeux (8)

    Tapisserie de Bayeux (9)

     

    La tapisserie de Bayeux est certainement l’un des témoignages les plus précieux de l’art roman. Ses dimensions, sa composition générale, la maîtrise dans sa réalisation en font une œuvre unique pour l’époque. La tapisserie est un immense récit en image qui retrace la conquête de l’Angleterre par les normands de Guillaume le conquérant. C’est à la fois un témoignage historique précieux sur les événements, les personnages, la vie quotidienne et guerrière de l’époque et également une grande fresque à la gloire de Guillaume.

     

    La tapisserie est en fait une broderie de fils de laine teintés et réalisé à la demande d’Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère du roi Guillaume. Exposée chaque année dans le chœur de la cathédrale de Bayeux, la Tapisserie proposait aux fidèles un exemple moral sur le destin des parjures. Harold est accueilli à sa cour par Guillaume de Normandie, lié au duc par le compagnonnage guerrier lors de l'expédition de Bretagne (1064), et est enfin attaché à sa personne par des serments prêtés sur les reliques de la cathédrale, dont l'authenticité et l'efficacité sont ainsi proclamées. Car en s'emparant de la couronne d'Angleterre, Harold devient un héros tragique, puni par la puissance divine pour avoir manqué à la foi jurée.

     

    Tapisserie de Bayeux (2) Tapisserie de Bayeux tapestri (2)
    Tapisserie de Bayeux tapestry Tapisserie de Bayeux

     

    La scène centrale de la Tapisserie est bien entendu la bataille d'Hastings, la troisième et dernière des batailles rangées livrées par Guillaume dans toute sa carrière, après le Val-es-Dunes en 1047, et Varaville en 1057. Elle est présentée sous l'aspect d'un ultime Jugement de Dieu en faveur de Guillaume de Normandie, pleinement justifié dans sa prétention à la couronne d'Angleterre. Le récit en images est confirmé par la "propagande" des chroniqueurs contemporains de l'entourage ducal, sans que l'on puisse toujours préciser les influences de l'un à l'autre.

    Tapisserie de Bayeux (3)

     

    Tapisserie de Bayeux (7)

     

    Visite virtuel de la tapisserie:

    http://medieval.mrugala.net/Tapisserie%20de%20Bayeux/tap1.htm

      

      

    sources :

    http://www.lankaart.org/article-tapisserie-de-bayeux-50119269.html

     

     

     

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  • LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

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    Par sa densité en monuments historiques, la Normandie se place dans le groupe de tête des régions françaises. La mise en valeur de ce riche partrimoine est une lourde charge financière pour les collectivités locales, mais elle représente un enjeu touristique important, comme en témoignent les grandes restaurations des

    abbayes caennaises ou du château de Gaillon. Selon les matériaux utilisés, l’architecture normande est extrèmement variée : belles pierres à bâtir dans l’eure ou dans la plaine Caen, schistes et granites austères dans les bocages de l’Ouest, briques polychromes et colombages entre Dives et Seine. L’image de la Normandie, pays de fermettes à colombages, torchis et toit de chaume est un cliché réducteur.

    Un nouveau patrimoine

    Depuis 30 ans, la notion de patrimoine s’est élargie et l’on y inclut les fortifications côtières élevèes face à l’Angleterre, à Saint-Vaast-la-Hougue et à Dieppe (époque Vauban), à Cherbourg (XIX ème siècle) et tout au long du mur de l’atlantique ; les vestiges de l’industrie minière de la Basse-Normandie ou l’architecture textile de la région rouennaise ; de nombreuses demeures d’hommes célèbres (Corneille, Hugo, Michelet), qui ont été intelligemment aménagées ; et des oeuvres du XX ème siècle, telles que la gare maritimes “Arts déco” de Cherbourg ou le centre-ville du Havre par A. Perret.

    Diaporama

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    MODE Premier Empire

    Le Musée : Le château d'Eu, bâti par Catherine de Clèves et Henri de Guise à partir de 1578, agrandi par la Grande Mademoiselle en 1665, devint la résidence d'été du roi Louis-Philippe qui y reçut la reine Victoria.
    Le comte de Paris confia à Viollet-le-Duc la modernisation de l'ensemble du domaine.
    Important chantier de restaurations intérieures entrepris en 2001

    Son histoire

    Situé aux confins de la Normandie, le château d’Eu actuel fut commencé en 1578 par Henri de Guise et Catherine de Clèves, puis achevé en 1665 par la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV. Propriété successive du duc du Maine et de ses fils puis du duc de Penthièvre au XVIIIe siècle, le château d’Eu fut la résidence d’été du roi Louis-Philippe au XIXe siècle. Sous le signe de l’Entente Cordiale, le roi des Français y reçut la reine Victoria d’Angleterre à deux reprises en 1843 et 1845.

    Demeure des princes d’Orléans jusqu’au début du XXe siècle, à la demande de Philippe VII comte de Paris, le château d’Eu connut une période de grand travaux sous la direction du célèbre architecte Eugène Viollet-Le-Duc pendant la IIIe République, entre 1872 et 1886.

    Partiellement ravagé par un incendie en 1902, l’édifice fut acquis et restauré dès 1905 par la famille impériale du Brésil (les Orléans-Bragance) représentée par la fille aînée de l’empereur Pedro II du Brésil, la princesse Isabel de Bragance et son époux, le prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu, petit-fils du roi Louis-Philippe.

    En 1954, la famille impériale du Brésil revendit le château d’Eu à la Société d’Etudes historiques Dom Pedro II qui le céda à son tour en 1962 au Département de Seine-Maritime.

    En 1964, la ville d’Eu se porta acquéreur du château d’Eu. En 1973, la municipalité y installa sa mairie et le Musée Louis-Philippe.

    Le musée aujourd’hui

    Les salles du Musée Louis-Philippe sont essentiellement consacrées au roi Louis-Philippe et à sa famille, dont les décors et les collections constituent le témoignage le plus éloquent de l’histoire du château d’Eu qui fut la résidence privilégiée du dernier roi que connut la France. Le visiteur peut également admirer l’importance des travaux réalisés par l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc à la fin du XIXe siècle et certains éléments des collections de la famille impériale du Brésil, concernant l’ethnologie, mais aussi des portraits, la bibliothèque impériale aux 22 000 volumes et la berline de Jean V de Portugal, commandée en 1727, qui est aujourd’hui la plus ancienne voiture de fabrication française conservée en France.

    Grâce au rachat en 2000 de 145 tableaux provenant des collections de la Grande Mademoiselle et du roi Louis-Philippe à Eu, la reconstitution de la pièce la plus somptueuse du château, la célèbre Galerie des Guise, a pu commencer et le plafond à caissons a déjà été reconstitué. Ravagée par l’incendie de 1902, la Galerie des Guise est un élément essentiel du décor du château d’Eu et de son histoire. Elle servit de référence au roi Louis-Philippe pour la constitution de son musée de l’Histoire de France à Versailles. Nous attendons impatiemment la fin de la restitution de ses décors.

    Une partie de l’ancien domaine royal demeure privée et appartient toujours à la famille d’Orléans qui continue de séjourner régulièrement à Eu, en la personne du prince Jacques d’Orléans, duc d’Orléans et du prince Michel d’Orléans, comte d’Evreux, héritiers de feue la princesse Isabelle d’Orléans-Bragance, Comtesse de Paris (1911-2003), petite-fille du prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu et Présidente fondatrice de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu.


     & Royautés

     

    Cette année, on célèbre le centenaire de la naissance de la comtesse de Paris. A cette occasion, les Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu ont tenu à rendre hommage à la princesse qui appréciait tant ses séjours dans la ville. La comtesse de Paris, née princesse Isabelle d’Orléans-Bragance était présidente fondatrice de l’association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu. (Merci à Charles – www.louis-philippe.eu)

     

    Informations pratiques

    Musée Louis-Philippe - château d’Eu - 76260 Eu - FRANCE

    MUSEE OUVERT du 16 mars 2011 au 6 novembre 2011 de 10h à 12h et de 14h à 18h.
    Fermé le mardi toute la journée et le vendredi matin.

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  • Gardien du temps long…

    Ne jamais faire injure à l’avenir, à cet avenir qui dure longtemps…
    Mémoire du passé de la France. Passéiste ? Eclats de rire ! Les chefs de la Maison de France ont toujours su porter leur regard loin devant, toujours attentifs aux injures du temps présent, injures faites à tous les Français… Découvrez le nouveau site de l’Institut de la Maison Royale de France. Il fait « peau neuve ». Et défend toujours les mêmes valeurs…

    Site encore en construction me direz-vous… Mais le ton est donné, intégrant le « Blog du Prince » ». Constats sur nos temps difficiles, réflexions pour l’avenir.
    Le chef de la Maison de France, Monseigneur Henri Comte de Paris, écoute toujours la France, les Français de tout horizon, avec passion.

    Merci Monseigneur, et « bon vent » à http://www.maisonroyaledefrance.fr/

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  • LA MAISON ROYALE DE FRANCE

     


    L'Institut de la Maison Royale de France

    www.maisonroyaledefrance.fr
    74, rue des Cevennes - 75015 Paris
    Le seul site qui n'ait pas à se revendiquer du royalisme. Il présente les actions, les prises de position, le déplacements de Monseigneur le Comte de Paris, Duc de France.

    Retrouvez l'article de présentation...

     

     

     

    LE DAUPHIN DE FRANCE

     


    Gens de France

    http://gensdefrance.fr/
    Le fruit d’une tradition chevillée au corps. Quoi de plus beau et de plus grand qu’une telle tradition, toujours incarnée ? Découvrez le site « Gens de France ». A sa « Tête », le Prince Jean d’Orléans, Dauphin de France…

    Retrouvez l'article de présentation...

     

     

     

    MAISON D'ANJOU

     

    Prince Charles-Philippe d'Orléans

    http://www.ducdanjou.com/
    Un prince français qui porte sur ses épaules la renaissance d’une grande Maison :
    Anjou ! Et d’un « Ordre » aussi…
    Découvrez le site du « Prince Charles-Philippe d’Orléans Duc d’Anjou »…

    Retrouvez l'article de présentation...

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  • La princesse Isabelle d'Orléans et Bragance

    Comtesse de Paris (château d’Eu 1911-Paris 2003)

    Présidente fondatrice des Amis du Musée Louis-Philippe du château d'Eu

      

    Née à Eu le 13 août 1911, à l’ombre du grand château royal, dans le pavillon des ministres du roi Louis-Philippe, la princesse Isabelle d’Orléans-Bragance connut une enfance heureuse partagée entre la Normandie et l’hôtel particulier de ses grands-parents à Boulogne-sur-Seine, proche de Paris. Petite-fille du prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu, lui-même petit-fils du roi Louis-Philippe et de la princesse héritière du Brésil, Dona Isabel de Bragance, fille de l’Empereur Pedro II, la princesse Isabelle grandit entourée des siens et des souvenirs de l’histoire de la famille royale de France et de la famille impériale du Brésil que lui contaient ses grands-parents. Fiancée en 1930 au prétendant à la couronne de France qu’elle disait aimer depuis l’âge de douze ans, la princesse Isabelle fit un mariage de légende au Palais d’Orléans à Palerme le 8 avril 1931 en épousant son petit-cousin, le prince Henri de France, comte de Paris, autre descendant du roi Louis-Philippe et héritier des quarante rois qui firent la France1.

    Surnommée « la plus belle princesse d’Europe » par le Tsar Ferdinand des Bulgares, la princesse Isabelle devint à vingt ans la comtesse de Paris et forma avec le Prince, l’un des couples les plus mythiques que connut la France tout au long du XXe siècle.
    Par une loi d’exil qui interdisait au comte de Paris le territoire français, le jeune couple s’installa d’abord en Belgique, puis au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal avant de rentrer en France grâce à l’abrogation de cette loi en 19502.
    Le comte et la comtesse de Paris avaient donné naissance à 11 princes et princesses, dont certains ne tardèrent pas à se marier peu après l’installation de la Famille royale au Manoir du Cœur Volant à Louveciennes, près de Paris, en 1953. L’époque des grands mariages des princes et princesses de France signifia l’une des périodes les plus fastueuses et médiatiques que connut la Famille de France de la fin des années 1950 au début des années 1970.

    D’une intelligence instinctive, curieuse et cultivée, avec un zeste d’originalité et une allure irréprochable, la comtesse de Paris s’imposa par sa simplicité et son charisme comme une des personnalités les plus emblématiques du Gotha européen. Spirituelle, Elle ne cessa d’incarner telle une souveraine la permanence de la tradition et de l’héritage de la monarchie en France, par un idéal de beauté et de grâce rare qui semblait éternel et n’eut d’égal que la déférence suscitée à chacune de ses apparitions, captivant tous les regards dans un tourbillon de révérences. Pleinement consciente de son rôle et du rayonnement dû au prestige de son titre, la comtesse de Paris confiait « C’est l’un des plus beaux titres du monde. Porter ce titre, c’est comme une étoile, cela vous guide. Mais cela ne fait pas la personne, c’est à nous de le servir et j’espère que la génération de mes petits-enfants en fera autant, car je mets en elle toutes mes espérances »3.

    La comtesse de Paris, Madame comme tout le monde l’appelait, traversa le siècle comme sa vie, parcourant les cours d’Europe et le monde, de châteaux en palais, visitant enfants et petits-enfants, sans oublier le château d’Eu et la terre de son enfance où elle revint régulièrement pour de fréquents séjours jusqu’au crépuscule de son existence. Installée en 1963, au Pavillon Montpensier situé au fond du parc et construit jadis par la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV, Madame rédigea à Eu ses Mémoires, Tout m’est bonheur (1978) puis Les chemins creux (1981) qui furent des best-sellers et firent d’Elle un auteur à succès traduit dans de nombreux pays. La comtesse de Paris choisît également Eu pour fêter successivement ses 70 ans (1981), le Millénaire des Capétiens (1987), ses 80 ans (1991), la titulature de son petit-fils le prince Foulques d’Orléans (1997) et ses 90 ans (2001) lors de grandes fêtes familiales qui sont encore dans la mémoire de chacun. Du Brésil, de Belgique, d’Autriche, d’Allemagne, d’Espagne, du Portugal, d’Italie et du Maroc, toute la descendance de Madame et les représentants des familles royales européennes se retrouvaient au cœur de l’ancien domaine royal entre baisemains et beaux chapeaux, avec bon nombre d’eudois amis de toujours, pour célébrer après une messe d’action de grâce celle que l’on pouvait appeler à juste titre, avec plus de 120 descendants, la « Grand-mère de l’Europe ». L’espace de quelques heures, la ville d’Eu revivait au rythme de l’ancienne monarchie et Madame déclarait « Je suis née à Eu […] et j’espère rester eudoise jusqu’à ma mort ! Quelquefois j’ai envie d’être très égoïste et de rester définitivement là. C’est le plus beau pays du monde quand il fait beau ! Je m’accroche à ce bout de terre qui appartient aux Capétiens depuis le mariage de Guillaume Le Conquérant avec Mathilde de Flandres (1050), il ne faudrait jamais abandonner la terre où l’on est née. J’ai choisi de vivre au pavillon Montpensier, de mes fenêtres je vois mes chênes, j’ai une passion pour les arbres et la mer, celle du Tréport et celle de Mers »4.

      

    Présidente fondatrice des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu depuis 1985, feue la comtesse de Paris assistait à chaque conseil d’administration et assemblée générale, veillant personnellement au dynamisme de l’Association. Madame avait à cœur de voir revivre le château de ses ancêtres, sur cette terre d’Eu qu’elle aimait tant et qui appartient depuis mille ans à la dynastie capétienne.

    Le 5 juillet 2003, la comtesse de Paris s’est éteinte alors qu’on lui faisait la lecture des Lettres de la Princesse Palatine, seconde femme de Monsieur, frère du roi Louis XIV5.

    X. Dufestel, Eu, novembre 2006

    1Le prince Henri de France, comte de Paris (1908-1999) était le fils du duc et de la duchesse de Guise de la dynastie des Bourbon-Orléans qui devint héritière de la prétendance au trône de France en 1883, à la mort du comte de Chambord, petit-fils du roi Charles X.
    2Depuis 1886, année du retentissant mariage de la princesse Amélie d’Orléans avec le prince héritier Dom Carlos de Portugal, les chefs des familles ayant régné sur la France et leurs héritiers directs par ordre de primogéniture étaient bannis du territoire français en vertu d’une loi de la République qui perdura jusqu’en 1950.
    3Extrait Paris-Normandie, Rouen 1991.
    4Ibid. 1991.
    5Madame la comtesse de Paris repose en la Chapelle royale Saint Louis de Dreux (Eure-et-Loir), nécropole de la Famille royale de France. Ce monument est ouvert à la visite, il s’agit de l’un des plus beaux témoignages de l’architecture funéraire romantique en France au XIXe siècle.

    Bibliographie :

    Isabelle, comtesse de Paris, Tout m’est bonheur, Ed. R. Laffont, Paris 1978.
    Isabelle, comtesse de Paris, Les chemins creux, Ed. R. Laffont, Paris 1981.
    Isabelle, comtesse de Paris, Haut de Gamme. L’art de vivre à la française, Ed. Flammarion, Paris 1985.
    Isabelle, comtesse de Paris, Blanche de Castille, mon aïeule, Ed. R. Laffont, Paris 1991.
    Isabelle, comtesse de Paris, Moi, Marie-Antoinette, Ed. R. Laffont, Paris 1993.
    Isabelle, comtesse de Paris, Mon bonheur de grand-mère, Ed. R. Laffont, Paris 1995.
    Isabelle, comtesse de Paris, La reine Marie-Amélie, grand-mère de l’Europe, Ed. Perrin, Paris 1998.
    Isabelle, comtesse de Paris, l’Album de ma vie, Ed. Perrin, Paris 2002.

     

     

    sources : http://www.louis-philippe.eu/comtesse-de-paris.html

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