• TRIBU ISOLEE DU PEROU..*

    De nouvelles photos obtenues par Survival montrent des Indiens isolés avec une précision sans précédent. Ces Indiens qui vivent au Brésil, près de la frontière péruvienne, apparaîtront le 3 février à 20 heures dans un épisode de la série 'Human Planet' de la chaîne britannique BBC1.

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    Les photos ont été prises par une équipe de la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, qui a autorisé Survival à les utiliser dans le cadre de sa campagne en faveur des Indiens isolés. Elles montrent une communauté d'Indiens prospères et en parfaite santé, leurs paniers remplis de racines de manioc et de papayes fraîchement récoltées dans leurs jardins.

    *

    Survival et d'autres ONG font pression depuis plusieurs années sur le gouvernement péruvien pour endiguer cette invasion mais peu de mesures ont jusque là été prises.

    L'an dernier, l'ONG nord-américaine Upper Amazon Conservancy, avait effectué le dernier d'une série de survols aériens du côté péruvien, réunissant de nouvelles preuves de la déforestation illégale d'une région protégée.

    *

    Marcos Apurinã, coordinateur de l'organisation des Indiens d'Amazonie brésilienne COAIB, a déclaré aujourd'hui : 'Il est nécessaire de réaffirmer que ces Indiens existent, c'est pourquoi nous encourageons la diffusion d'images qui le prouvent. Leurs droits fondamentaux, notamment leur droit à la vie, ont toujours été ignorés... Ces Indiens doivent être protégés de toute urgence'.

    *

    Le leader et chamane yanomami Davi Kopenawa a confirmé : 'Les territoires où les Indiens vivent, pêchent, chassent et cultivent doivent être protégés. C'est pourquoi il est si important de montrer ces photos, pour que le monde entier sache que ces Indiens isolés sont là dans leur forêt et que les autorités doivent respecter leur droit à y vivre'.

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    L'AIDESEP, l'organisation des Indiens d'Amazonie péruvienne, a émis une déclaration dans laquelle elle se dit 'très préoccupée par l'inertie des autorités... Malgré les protestations contre la déforestation illégale émanant du Pérou et du monde entier, rien n'a été fait'.

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    Bruce Parry, présentateur britannique de la série télévisée 'Au cœur des tribus', a affirmé : 'Protéger la terre qui abrite des Indiens isolés est d'une importance capitale. Nous n'avons jamais réussi à les intégrer sans leur infliger de terribles traumatismes. C'est à eux de décider s'il veulent rejoindre notre monde. Pas à nous'.

    *

    Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : 'Si le gouvernement péruvien ne prend pas de toute urgence les mesures nécessaires pour expulser les bûcherons illégaux, ces Indiens disparaîtront inévitablement. Il est évident que les Indiens de ces photos sont en bonne santé et prospères. Ce que nous pouvons leur apporter est la protection de leur territoire pour qu'il puissent déterminer leur propre avenir. Mais cette région est aujourd'hui réellement menacée et si la vague de déforestation illégale n'est pas rapidement stoppée, leur avenir ne leur appartiendra plus. Ce n'est pas qu'une éventualité : c'est l'histoire irréfutable réécrite depuis cinq siècles sur les tombes d'innombrables tribus.'

    (site : survival)

     

     SOURCES : http://tresors.vefblog.net/11.html

     

    SURVIVAL

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  • Les derniers hommes libres...

    J'ai vu hier soir l'émission de N.Hulot sur une des dernieres tribus qui vit à l'état "naturel" et que le gouvernement brésilien préserve de tout contact avec les étrangers, dans le fin fond du PARA, région de l'amazonie. cette tribu s'appelle les ZOES...

    http://ushuaia-terre.tf1.fr/ushuaia-terre/videos-photos/videos/ushuaia-nature/0,,3897951,00-ushuaia-nature-zoe-arrivee-chez-zoe-.html
    *
    Ushuaïa Nature - L'arrivée chez les Zoé

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    La particularité de cette tribu, c'est qu'à l'âge de 7 ans, ils s'enfoncent un morceau de bois d'environ 15 cms en perçant leur lèvre inférieure.. plus ils vieillissent, plus le bois est gros... (c'est eux qui ont inventé le perçing..lol)

    Ils vivent en parfaite osmose avec la forêt et les animaux, à part les jaguars qui sont leurs prédateurs. Ils ont beaucoup d'animaux de compagnie : des perroquets, vautours, singes...

    Ils passent 2 H par jour pour "travailler" à fabriquer leur flèches, pêcher ou récolter des fruits. Le reste du temps, ils sont dans leur hamac, jouent.. les vieillards vivent à côté des jeunes enfants.

    Ils vivent nus, et ne "s'habillent" de plumes et de feuilles que lors des cérémonies funéraires.

    Ils ont une peau parfaite sans égratinure, et des beaux cheveux.

    Leur seule punition (pour ceux qui font des bêtises) est d'être "chatouillé" à terre par le reste de la tribu (c'est vrai cela doit être terrible !! lol)

    Les relations sexuelles se font à l'abri des regards dans la forêt, seuls moments intimes.

    Ils mangent du manioc, des fruits, du poisson, du cochon sauvage, tout ce qu'il y a dans la forêt de comestible..

    Une écorce d'un arbre leur sert de savon.

    *

    On a beaucoup à apprendre de ces hommes.

    Ils ne connaissent ni l'argent, ni la richesse, ni la convoitise, ni la violence...etc

    Pas beaucoup de photos, c'est normal, on les préserve...

    l'émission de Nicolas était formidable.

     

     


     SOURCES : http://tresors.vefblog.net/9.html

     

    AVIS PERSONNEL : QU'ON LEUR FICHE LA PAIX !!!! ♥♥♥

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  • Parc du YOSEMITE

    Au cœur de la Californie, le parc national de Yosemite, avec ses vallées suspendues, ses cascades innombrables, ses lacs de cirque, ses dômes polis, ses moraines et ses vallées en U, permet d'observer toutes les formes d'un relief granitique façonné par les glaciations. S'étageant de 600 à 4 000 m d'altitude, il abrite en outre une flore et une faune extrêmement variées.

    Le parc national de Yosemite se situe dans les montagnes de la Sierra Nevada, à l'est de la Californie, aux Etats-Unis. Avec une superficie totale de 3 079 km2, il est le troisième plus grand parc de Californie. Classé parc national en 1890, le Yosemite est le deuxième plus ancien de l’histoire américaine, après celui du Yellowstone. Plus de 2,5 millions de touristes le fréquentent chaque année, ce qui en fait, avec le Grand Canyon du Colorado, l’un des sites naturels les plus visités du pays. Ses chutes d’eau et ses dômes granitiques spectaculaires attirent chaque année des milliers de randonneurs et de grimpeurs venant du monde entier. Le Yosemite est un parc de haute montagne dont la diversité naturelle et paysagère a été reconnue patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1984. Mais l’intense fréquentation touristique, au printemps et en été, pose des problèmes environnementaux dans la vallée de Yosemite.

    Le point culminant est le mont Lyell (3 997 m), au sud-est du parc. Plusieurs sommets dépassent les 3 500 mètres d’altitude et sont tous situés à l’est : le Mont Clark (3 780 m), le Petit Peak (3 539 m) et le Price Peak (3 515 m). En effet, la Sierra Nevada est une chaîne asymétrique avec un versant occidental qui monte progressivement vers la ligne de crête, et un versant oriental qui descend de façon abrupte. Le parc du Yosemite se trouve dans la première partie.

    A plus grande échelle, l’érosion façonne le granite de Yosemite en formes vigoureuses : dômes, pics, colonnes, etc. Les forces de cette érosion sont l’eau, les différences de température (thermoclastie) et la décomposition chimique. Le parc est célèbre pour ses dômes dont le granite se fragmente en feuillets : North Dome, Half Dome, Liberty Cap, Pywiack Dome, etc.

    Plus de 2 500 km de cours d’eau et des centaines de lacs d’origine glaciaire se trouvent dans les limites du parc de Yosemite. Ce dernier est traversé par deux rivières importantes, qui coulent d’est en ouest et qui sont des affluents du San Joaquin : la Merced River dans la Vallée du Yosemite, et la Tuolumne River, au nord du parc. Elles coulent vers la Vallée Centrale de Californie en traversant le piémont de la Sierra Nevada. De nombreux cours d’eau se jettent dans ces deux rivières, parfois sous formes de chutes d’eau.

    La Merced River arrose un bassin de (1 320 km2). A la fin du mois d'avril 2006, sa profondeur était de 2,7 m à Pohono ; elle peut déborder et provoquer des inondations : les plus importantes furent celles de 1937, 1950, 1955 et 1997. Certaines vallées adjacentes aux vallées principales sont suspendues (car moins érodées) et servent d’exutoire aux cascades. Le moment où les chutes du parc sont les plus belles va d’avril à juin, parce qu’elles sont alimentées par la fonte des neiges. La plupart se trouve dans la vallée de Yosemite mais beaucoup d’entre elles sont éphémères.

    Le parc abrite également des glaciers dans les cirques exposés au nord situés à haute altitude. Mais le réchauffement climatique actuel tend à les faire disparaître. Le plus grand est le glacier Lyell, qui s’étend sur 65 ha.

    Il existe deux lacs de retenue au nord-ouest du parc : Hetch Hetchy Reservoir, qui fournit de l’eau à l’agglomération san-franciscaine et le Lac Eleanor. Aujourd’hui, de nombreux lacs glaciaires ont été comblés par les sédiments et deviennent des prairies marécageuses appelées « meadows » en anglais) ; autrefois, la Vallée de Yosemite contenait un lac.

    **
    Il y a environ 4 000 ans, les Amérindiens Miwoks et Païutes occupent paisiblement la région, après s’être sédentarisés. Ils nouent des liens avec les tribus voisines et font venir des régions situées à l’est de la Sierra Nevada des pignons, de l’obsidienne et d’autres produits. Ils utilisent des paniers plutôt que des poteries pour stocker et échanger leurs biens. Certains de ces objets sont visibles au musée du Yosemite, ainsi que la reconstitution d'un de leurs villages. La tribu Ahwahneechee qui s'installe dans la vallée de Yosemite est constituée de rénégats d'autres tribus particulièrement féroces. Ils étaient appelés Yohhe'meti ou Yos.s.e'meti (« ceux qui tuent ») par les Miwoks. Les Ahwahneechee entrent en contact avec les colons au XIXe siècle.

    Menés par John Walker, les premiers trappeurs fréquentent la Sierra Nevada dès les années 1830 ; à partir de 1848, la découverte de l'or en Californie attire les aventuriers de l'est du pays. En 1851, l’État de Californie nouvellement créé décide d’envoyer un bataillon. L’unité est dirigée par le major John Savage et construit un fort. Les Amérindiens, craignant d'être submergés, attaquent les Américains : c’est la « guerre indienne de Mariposa ». Ils finissent par être vaincus. Ils sont d’abord regroupés dans une réserve près de Fresno (Californie) avant de revenir dans la vallée de Yosemite. Après avoir attaqué des chercheurs d’or au printemps 1852, les Ahwahneechee se réfugient dans la tribu proche des Monos mais finissent par être massacrés.

    Les Yosemite appelaient la vallée qui porte aujourd’hui le même nom Awooni ou Owwoni, ce qui signifiait « grande bouche ouverte » en référence à l’apparence de la vallée depuis le village de Ahwahnee (nom qui désignait également toute la vallée). Le nom actuel de la région est attribué au docteur Lafayette H. Bunnell, qui accompagnait la compagnie de John Savage. Le médecin croyait que le nom Yosemite signifiait "Grizzly", une confusion qui vient du fait que dans le langage Miwok, ïhümat.i ou ïsümat.i, signifiait Grizzly.

    **
    Géologiquement, la Sierra Nevada est un massif granitique qui s’est fragmenté à l’est, le long d’un système de cassures. Le flanc occidental de la chaîne s’est soulevé et incliné sous l’effet des forces tectoniques qui agissent toujours. Le paysage du parc est dominé par de gigantesques blocs de granite. Il y a plusieurs millions d’années, cette roche s’est formée en profondeur par refroidissement très lent du magma, constituant de vastes intrusions magmatiques appelées batholites. Le magma a aussi affecté les roches sédimentaires et volcaniques voisines : aujourd’hui, on rencontre ces roches métamorphiques en périphérie du parc, dans des secteurs restreints, notamment au Mont Dana.

     

    (source : wikipedia)
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  • TOUTANKHAMON

    La momie de Toutankhamon exposée pour la première fois au public
    LOUXOR, Egypte - Le visage de Toutankhamon révélé pour être mieux protégé: la momie du jeune pharaon a été sortie dimanche de son sarcophage pour être exposée au public pour la première fois sous une vitrine transparente, à l'abri de la chaleur et de l'humidité.

    Quatre-vingt-cinq ans jour pour jour après la découverte de son tombeau dans la Vallée des rois, à Louxor, Egypte, des archéologues ont extrait la momie du jeune pharaon du sarcophage doré dans lequel il reposait depuis 3.000 ans pour l'étendre dans une vitrine transparente, sarcophage de plexiglass, où les touristes pourront le découvrir à partir de lundi. Seul le visage noirci et tanné comme du cuir et les pieds de Toutankhamon dépassent du drap de lin blanc recouvrant son corps.

    Le secrétaire général du Conseil supérieur des antiquités égyptiennes Zahi Hawass, qui a présenté dimanche la momie à la presse sous l'ardent soleil de Louxor, a évoqué "la magie et le mystère" du jeune homme décédé à 19 ans, dont la vie et la mort captivent le monde depuis près d'un siècle.

    "Je peux dire pour la première fois que la momie est en sécurité et bien préservée, et en même temps, tous les touristes qui entreront dans ce tombeau pourront voir le visage de Toutankhamon pour la première fois.

    Zahi Hawass a expliqué que des scientifiques avaient commencé à restaurer la momie, gravement endommagée, il y a plus de deux ans. Elle avait alors été brièvement sortie de son sarcophage et placée pour la première fois dans un scanner. Une grande partie du corps du jeune roi est brisée en 18 morceaux. Il semble qu'une partie ait été abîmée quand l'archéologue britannique Howard Carter a découvert la momie, l'a sortie de son tombeau et voulu retirer son fameux masque d'or.

    Mais Zahi Hawass a ajouté qu'un phénomène plus récent, le tourisme de masse, contribue à la détérioration de la momie alors que des milliers de touristes visitent chaque année la chambre mortuaire souterraine. "L'humidité et la chaleur provoquée (...) par les personnes qui entrent dans le tombeau et leur respiration va réduire la momie en poudre", a-t-il expliqué. "La seule bonne chose (qui reste) de cette momie, c'est son visage. Nous devons préserver son visage". La momie sera maintenue à température et niveau d'humidité constant dans sa vitrine.

    Le mystère de Toutankhamon, considéré comme le 12e pharaon de la XVIIIe dynastie d'Egypte, monté sur le trône à l'âge de huit ans, fascine les passionnés de l'Egypte ancienne depuis la découverte du tombeau caché et de ses fabuleux trésors d'or et de pierre précieuses, le 4 novembre 1922.

    Ces dernières années, les experts ont tenté de résoudre les questions persistantes sur la cause exacte du décès du jeune pharaon et sur sa lignée. En 2005, les scientifiques ont fait subir à la momie un scanner de 15 minutes qui a permis l'obtention d'une image numérique en trois dimensions.

    Les résultats ont permis d'exclure que Toutankhamon ait été assassiné, mais n'ont pas pu établir de façon certaine la cause de sa mort, aux environs de 1.323 avant Jésus-Christ. Les experts pensent toutefois que quelques jours avant de mourir, le jeune homme s'était fracturé la hanche, apparemment accidentellement, et qu'il aurait pu succomber à une infection provoquée par cette blessure.

    Le scanner a apporté également un éclairage inédit sur la vie du plus célèbre pharaon de l'Egypte ancienne, qui s'est révélé être un jeune homme bien nourri, en bonne santé mais gracile, qui mesurait 1,70cm au moment de sa mort, avec la mâchoire supérieure en avant caractéristique de sa famille, incisives proéminentes et dents du bas mal alignées.

    L'Egypte, qui a reçu 9 millions de touristes cette année, espère en attirer encore plus avec cette nouveauté, la momie du jeune pharaon: on estime que le nombre de visiteurs du tombeau devrait doubler, passant à 700 par jour, maintenant qu'on peut y voir Toutankhamon de manière permanente, selon Mostafa Wazery, responsable du site de la Vallée des Rois pour le Conseil des Antiquités égyptiennes.

      

      

      

    sources : http://tresors.vefblog.net/4.html

     

     

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    Troisième Volet de la série documentaire La bravoure et Le Mépris PORTANT sur le rôle du Canada Durant Seconde Guerre La Mondiale. Films d'archives d', scènes reconstituées et Comptes rendus dévoilent UNE informations stupéfiante sur le Traitement Réservé aux Prisonniers de guerre des camps de deux, sur les conditions de vie atroces imposées aux Soldats, et rencontré en lumière le courage de CES hommes Qui se sont battus et Morts sont versez Leur patrie.  

     

                        

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    Philippe Rousseau, un héros inconnu et méconnu de Montmagny ?

    1 mars 2010

    Je ne vais pas réinventer la roue.

    Je vais ajouter d’autres photos que j’ai trouvées, dont celle de la compagnie B du 1er bataillon canadien de parachutistes et laisser notre jeune blogueuse ce matin vous parler de Philippe Rousseau…, mais quand j’aurai fini de parler des frères Rousseau, je vais vous parler d’elle .

    Lieutenant Philippe Rousseau

    2 mai 1921 – 6 juin 1944

    Décédé à Gonneville-sur-Mer, Calvados, France

    Philippe Rousseau est né à Montréal, mais demeurait à Montmagny, près de Québec. Il était le fils de Lacasse Rousseau, ingénieur-électricien et de Gabrielle Fafard.

    Il venait d’une famille de 14 enfants, 12 garçons et 2 filles. Parmi ceux-ci se trouvait le Lieutenant Maurice qui faisait partie du Special Air Service (SAS), Jacques, directeur du Jardin Botanique de Montréal, et ses deux sœurs étudiantes en médecine, Pauline et Marie, avec lui sur la photo.

    Philippe Rousseau intègre le Régiment de la Chaudière à Lévis avant de s’enrôler dans le Premier Bataillon de parachutistes dès sa création en juillet 1942. Il est déjà officier, ayant gradué du Royal Military College de Kingston avec Maurice. Il se qualifie comme parachutiste à Ringway en Angleterre à la fin de 1943, peu après son frère. Sur la photo, Philippe est à gauche et Maurice à droite, alors tout deux membres du Premier Bataillon de parachutistes canadiens.

    Philippe et Maurice Rousseau

    Durant l’hiver 1944, il succède à son frère Maurice comme officier de la section 4 de la compagnie B.

    Compagnie B


    Il ne parle alors que peu l’anglais mais apprend très rapidement. Il parlera toujours dans des élans passionnés que ses hommes n’oublieront jamais.

    Maurice s’est quant à lui engagé dans le SAS, le Special Air Service, abandonnant son grade de capitaine pour redevenir lieutenant.

     

    « Il avait hâte d’en découdre avec l’ennemi et il n’avait aucun moyen de savoir quand le débarquement aurait lieu. » (A Rising of courage)

    Le SAS est une unité de parachutistes britanniques faisant partie de commandos spéciaux. Leurs missions sont toujours périeuses et consistent à effectuer du sabotage, à voler les banques pour fournir de l’argent allemand aux alliés ou encore à attaquer des convois, le tout derrière les lignes ennemies et coupé de tout renfort. Les SAS nuisent tellement aux Allemands qu’Hitler a ordonné que tout membre du SAS fait prisonnier soit immédiatement abattu.

    À lundi prochain…

    Les sanglots longs des violons de l’automne.

    Elvis et Boris en Europe

    22 février 2010

    Drôle de titre n’est-ce pas !

    Ce n’est pas moi qui l’a inventé…

    Cliquez ici…

    Le destin tenait quelqu’un par la main en Normandie.

    Je vais rendre à César ce qui revient à César…

    Cette jeune blogueuse a été guide au Centre Juno à Courseulles-sur-Mer.

    Elle a écrit un blogue sur son voyage et c’est dans mes recherches sur Internet que j’ai découvert son blogue et une fascinante histoire…

    Voici la suite de son billet :

    En écrivant au régiment de parachutistes canadiens, j’ai été mise en contact avec Jan de Vries, un vétéran ayant appartenu au 1er bataillon canadien de parachutistes.

    5 avril
    M. De Vries me répond, mais n’a que très peu d’information sur les frères Rousseau, ne les ayant pas lui même connu. Il me réfère à monsieur Andrew Roy, un autre vétéran qui a été en contact avec trois frères et soeurs des Rousseau il y a trois ans.

    7 avril
    J’appelle Monsieur Roy. Il me dit d’abord que la famille Rousseau n’était pas intéressée à partager l’histoire de leurs frères lorsqu’il les a rencontré. Ils sont assez âgés et sont – selon lui – des gens assez bourgeois de la haute ville de Québec. Il me déconseille fortement de prendre contact avec eux, ce qui limite mes chances d’avoir des informations supplémentaires pour ma biographie. Il me réfère tout de même à un français, monsieur Alain Sillas.

    Alors qu’il déposait des drapeaux canadiens sur les tombes des frères Rousseau au cimetière de Ranville en 2004, un homme, monsieur Sillas, lui a demandé s’il les connaissait. Il a donc répondu avoir servi avec eux pendant la guerre. Monsieur Sillas lui a donc raconté être en train d’écrire un livre avec quelques chapitres sur les frères Rousseau. Le père de sa femme avait servi avec Maurice dans les Special Air Service britanniques, des commandos de parachutistes sur-entraînés avec les missions les plus périlleuses de toute l’armée. Maurice Rousseau était mort en permettant à son beau-père et à 2 autres hommes de s’échapper, et monsieur Sillas voulait rendre hommage à tous ces Canadiens qui étaient venus se battre en Europe et qui y avaient laissé la vie.

    J’ai donc pris contact avec monsieur Sillas qui m’a cordialement et sympathiquement invité à lui rendre visite lors de mon séjour à Paris. Entretemps, j’ai visité la Grande bibliothèque et j’ai épluché les livres sur le débarquement et sur les parachutistes pour retracer toute information succeptible de m’aider dans ma recherche.

    24 avril
    Arrivée à Paris depuis 24 heures, je me rends en banlieue pour rencontrer Monsieur Sillas. Je vous ai déjà montré des photos de son appartement et de sa collection, mais je me dois de réitérer que c’était très impressionant que de voir quelqu’un d’aussi passionné. Il avait même pris congé la journée où je suis allée le visiter. J’ai dîné avec lui et sa femme Marie-Hélène et il a partagé avec moi tous ce qu’il savait des frères Rousseau. Ils devraient d’ailleurs me rendre visite cet été, ce qui devrait s’avérer très plaisant!

    29 avril
    Pendant notre arrêt au cimetière de Ranville lors de la formation, je fais mon petit exposé de cinq minutes. En fait, je crois que ça a peut-être duré un peu plus puisque je trouvais important de parler de Philippe, mais aussi de Maurice puisque leurs histoires vont de pair.

    Voici donc le récit de Philippe Rousseau:

    On se revoit demain…

    Note :

    Je veux revenir sur quelque chose qu’elle a écrite…

    selon lui – des gens assez bourgeois de la haute ville de Québec.

    Nous avons là un exemple de factoïde.

    On se revoit lundi prochain pour la suite de l’histoire de Philippe Rousseau.


    La bravoure et le mépris : La Bataille de Normandie

    21 février 2010

    Cliquez sur l’image pour visionner ce film de l’O.N.F.

    Troisième volet de la série documentaire La bravoure et le mépris portant sur le rôle du Canada durant la Seconde Guerre mondiale. Films d’archives, scènes reconstituées et comptes rendus dévoilent une information stupéfiante sur le traitement réservé aux prisonniers de guerre des deux camps, sur les conditions de vie atroces imposées aux soldats, et met en lumière le courage de ces hommes qui se sont battus et sont morts pour leur patrie.

    Vous pouvez visionner plusieurs films de l’O.N.F. dont celui sur la bataille de Hong-Kong que j’avais déjà visionné et dont j’avais parlé sur ce blogue.

    Les frères Rousseau et les factoïdes…

    19 février 2010

    J’ai trouvé le sens du mot factoïdes…

    Le mot factoïde viendrait des mots fait et fiction.

    Comme on ne peut faire parler un mort, on cherche nos informations auprès des personnes qui ont connu le défunt.

    Donc, quand on parle d’un inconnu ou a fortiori d’un héros, on peut se retrouver confronter avec plein de factoïdes ou la réalité et la fiction s’entremêlent.

    Le cas d’Eugène Gagnon en est un bel exemple si on prend uniquement l’article de la Tribune du 22 octobre 1947 qui raconte les événements entourant la mort d’Eugène. Selon l’article du journal, Eugène ne serait jamais allé combattre en Europe.

    Et pourtant… vous connaissez toute l’histoire et je ne vais pas vous la raconter une autre fois.

    Revenons plutôt à notre histoire des frères Rousseau de Montmagny.

    Philippe et Maurice Rousseau sont deux fils de Lacasse Rousseau et Gabrielle Fafard.

    Ce sont eux ces deux frères que notre blogueuse, que le destin tenait par la main, a rencontrés au cimetière de Ranville.

    photo prise par la blogueuse

    Quant à moi, j’avais déjà trouvé l’information… sur le site des vétérans.

    Philippe Rousseau

     

    Maurice Rousseau

     

    On continue lundi prochain…

    Samedi, je vais aller au service funèbre de l’oncle de ma femme, celui-là même qui nous avait dit qu’il avait été un marin sur le destroyer Athabaskan la nuit du 29 avril 1944.

    Celui pour qui j’ai commencé ce blogue en août dernier.

    Il ne voulait pas parler du naufrage.

    Souvenons-nous.

    Les frères Rousseau de Montmagny

    18 février 2010

    Voici une belle photo de famille…

    famille de Lacasse Rousseau et Gabrielle Fafard

    Elle a été prise dans le livre Une histoire des hommes québécois d’Hélène-André Bizier.

    J’ai trouvé une critique du livre dans Le Devoir en ligne.

    L’auteur Stéphane Baillargeon fait une belle critique sauf qu’il dérape un peu quand il qualifie Lacasse Rousseau d’homme-lapin et qu’il se bidonne légèrement du prénom.

    Le père de cette exceptionnelle maisonnée trône au centre. Lacasse (quel drôle de prénom…) Rousseau, né en 1873, industriel et manufacturier, se distingue par son habit de coupe, sa pose tranquille, sa belle tête blanche. Cet homme-lapin a de quoi être fier de la qualité exceptionnelle de sa fructueuse descendance.

    Cliquez ici pour lire l’article intégral.

    Si vous pensez qu’Eugène Gagnon avait été laissé dans l’ombre, ce n’est rien comparé au sort qu’on a réservé aux frères Rousseau.

    Ma recherche a vraiment débloqué en tombant sur ce blogue…

    Voici un extrait…

    31 mars

    j’ai reçu un courriel de Normandie aujourd’hui. ce n’est pas comme si je ne m’y était pas attendu, mais mes devoirs sont arrivés. mon premier exercice consiste à trouver un soldat canadien tombé au combat et enterré dans un des deux cimetières près de Courseulles-sur-mer. j’ai donc

    1) à trouver un soldat

    2) à réussir à fouiller son passé pour obtenir toutes sortes de factoïdes

    3) à tenter de trouver de sa famille disponible pour une tite jasette

    4) préparer une présentation de 5 minutes.

    J’ai donc passé la matinée à farfouiner sur le Net pour trouver un Canadien français tombé en Normandie. Je me suis arrêtée sur le lieutenant Philippe Rousseau, originaire de Montmagny, un parachutiste décédé le 6 juin 1944, soit dans la nuit du débarquement de Normandie. Son frère Maurice est décédé 3 mois plus tard en Normandie aussi, et ils sont enterrés l’un à côté de l’autre au cimetière de Ranville.

    Des fois, j’en arrive à croire que le destin nous prend par la main.

    On se revoit demain…

    Je m’en vais chercher le sens du mot factoïdes… et je vais écrire au journal Le Devoir.


    D-Day et la bataille de Normandie

    16 janvier 2010

    Après 65 ans, la guerre en Europe fait encore jaser… et pas simplement sur mon blogue.

    Je vous avais déjà parlé d’Antony Beevor…

    J’ai trouvé cet auteur en allant sur Internet après avoir reçu les nombreuses photos de Wayne Silver. Je vous en remets quelques-unes.

    Voici ce qu’on dit sur ce site…

    Le Débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, passe à juste titre pour un des grands tournants de la Seconde Guerre mondiale – à tel point que dans l’esprit de beaucoup de Français le reste de la guerre ne fut qu’une formalité.


    Or, il n’en est rien. Si le Débarquement fut un de ces moments où se forgent les légendes, la bataille qui s’ensuivit, connue sous le nom de bataille de Normandie, fut autrement plus longue, difficile, émaillée d’atrocités – et décisive. En effet, une défaite alliée aurait eu des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe, car rien alors n’aurait pu empêcher l’Armée rouge de pousser jusqu’à l’Atlantique.

    Or, Antony Beevor révèle, pour la première fois, à quel point le désordre, l’improvisation, les erreurs stratégiques et tactiques, l’impréparation de leurs troupes faillirent coûter leur victoire aux Alliés. Seule leur écrasante supériorité aérienne leur permit de l’emporter – mais à quel prix, notamment en vies civiles françaises et en morts accidentelles dans leurs propres rangs!

    D-Day et la bataille de Normandie est le premier livre d’ » historical narrative » à l’anglo-saxonne sur ces trois mois de guerre totale publié en France depuis Le Jour le plus long, de Cornelius Ryan, qui date de 1959. Antony Beevor a pu consulter des archives rendues publiques aux Etats-Unis et en Angleterre en vertu des délais de prescription, mais aussi des documents inédits allemands, français et canadiens, et retrouver nombre d’enregistrements originaux, dont les » débriefings » des soldats américains enregistrés à chaud par le service d’information des armées, ce qui lui a permis de croiser les témoignages et d’approcher au plus près le vécu des combattants sur le terrain.

    C’est à une reconstitution entièrement nouvelle et à rebours des mythes dominants qu’il nous convie, en maniant comme lui seul sait le faire le » zoom « : tantôt au plus près de l’action pour montrer, tantôt avec du recul pour expliquer.

    Commentaire

    Auteur-vedette de « l’historical narrative », auréolé du succès de Stalingrad et de La chute de Berlin, des oeuvres qui allient qualité et accessibilité, Antony Beevor a le mérite de nous faire apprécier la situation globale des batailles tout en approchant au plus près de la vie des combattants et des civils, son talent reposant sur sa facilité à ne jamais sacrifier le récit à l’analyse. Sa dernière parution D-DAY et la bataille de Normandie coule de la même veine. L’historien britannique nous plonge au coeur des combats. Il escamote sans honte les préparatifs et les aspects géo-politiques du débarquement du 6 juin 1944. Il suffit de savoir que la défaite de l’Allemagne est une réalité en 44 et que l’invasion de la France devient primordiale pour empêcher les armées soviétiques de pousser jusqu’à l’Atlantique. Sur ce thème, je vous conseille fortement la lecture de l’ouvrage du chercheur français Olivier Wievorka, Histoire du débarquement en Normandie, paru au Seuil en 2007.

    Terrifiant conteur, Antony Beevor narre une bataille où horreur et imbécillité, courage et perversité font toujours bon ménage, glissant au passage de déconcertantes citations telle celle de cet officier à l’aube du Jour J: « Ne vous inquiétez pas si vous ne survivez pas à l’assaut, car nous avons de nombreuses troupes de soutien qui interviendront juste après vous » (p. 92).


    Le mythe d’Omaha Beach la Sanglante en sort un peu égratigné: si les pertes américaines sur cette plage furent sévères le 6 juin 44, les lendemains furent tout aussi impitoyables. Contrairement aux prévisions des stratèges, la bataille de Normandie se transforma en guerre d’usure, rappelant les boucheries stupides de la première guerre mondiale. On peut accuser à ce sujet la température inclémente, une accumulation d’erreurs imbéciles des Alliés et, facteur non négligeable, la pugnacité des Allemands. Si la balance pencha toujours favorablement pour les Anglo-Américains, elle le dût surtout à leur écrasante supériorité aérienne. La conséquence de ces deux mois d’enlisement sur le champ de bataille: un lourd tribut à payer pour la Normandie, plus de 20 000 civils tués, Caen, St-Lô et des dizaines de villages en ruines. Le riche duché de Guillaume Le Conquérant devenant l’agneau sacrificiel offert pour la libération de la France.

    Le récit de Beevor ne fait pas non plus l’impasse sur l’incompréhension, teintée de méfiance et de suspicion, entre Français et Américains, de haut en bas de la hiérarchie politique et militaire, les libérateurs yankees apprenant à leurs dépens que «la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts».

    Le mot de la fin (véridique ou apocryphe, quelle importance?) appartient d’ailleurs au général De Gaulle. Sur le point de débarquer en Normandie, le matin du 14 juin 1944, l’un de ses compagnons dit au chef de la France Libre: «Vous souvenez-vous, mon général, qu’il y a quatre ans, jour pour jour, les Allemands entraient dans Paris?» – « Eh bien, ils ont eu tort! » répliqua le grand Charles (p. 218).

    Christian Vachon, librairie Pantoute

    L’oncle de ma femme y était…

    C’est son autre oncle, celui qui était sur l’Athabaskan lors de son naufrage, qui nous l’a dit.

    Il m’a raconté que son frère lui avait dit qu’on leur avait donné les fusils en sortant de la péniche en criant :

    Tenez… Allez vous faire tuer maintenant…

    On ne retrouve pas ça dans l’histoire officielle…

    J’ai hâte de lire le nouveau livre de Sébastien Vincent.

    Souvenons-nous… Épilogue

    7 janvier 2010

    On a eu une autre réunion de famille à Monkland près de Cornwall samedi dernier.

    L’oncle de ma femme y était avec ses deux filles et sa petite-fille.

    Cet homme est la raison pour laquelle j’ai commencé à écrire ce blogue au mois d’août…

    Il ne sait pas que je parle de lui.

    Voici le tout premier article.

    http://mpierrela.wordpress.com/2009/08/17/

    Si vous avez lu la plupart de mes articles, alors vous savez combien de gens m’ont aidé dans mes recherches.

    L’oncle de ma femme a changé depuis le mois d’août dernier alors qu’il avait brièvement fait allusion à l’Athabaskan.

    Il avait l’air très faible et fragile, mais il était très lucide cependant.

    Mon beau-frère avait trouvé une boîte de vieilles photos.

    En fait elles étaient dans un plat Tupperware.

    Tout le monde voulait les voir et on demandait à l’oncle de ma femme s’il pouvait identifier ceux qu’on ne connaissait pas

    Il pouvait identifier tout le monde et vraiment tout le monde.

    Il a même reconnu une ancienne flamme et a dit le plus sérieusement du monde qu’il l’a marierait sur-le-champ…

    Il a aussi parlé de son frère qui a été blessé sur les plages de Normandie. Il était dans le régiment des Fusiliers Mont-Royal.

    L’oncle de ma femme les appelait les Fous mal runnés…!

    Je lui ai dit que les Fusiliers Mont-Royal n’avaient pas pris part à l’invasion comme tel, mais étaient débarqués en Europe en juillet.

    Il était très certain de ce qu’il avançait et a raconté comment son frère a été blessé sur la plage.

    Je me suis dit alors que son frère avait sans doute été affecté temporairement au Régiment de la Chaudière ou au 22e régiment et fut blessé sur la plage.

    Comme je vous l’ai déjà raconté, le nom de l’oncle de ma femme n’apparait pas dans le livre où on retrouve la liste des marins qui étaient à bord de l’Athabaskan le 29 avril 1944.

    Ça m’importe peu…

    En tout cas, je peux vous dire ceci…

    Si cet homme dit qu’il était à bord, alors il l’était…


    Je sais qu’il ne veut pas parler de ce qui s’est passé cette nuit-là comme la plupart des vétérans d’ailleurs.

    Je suis certain maintenant qu’il n’a pas inventé cette histoire et je connais maintenant, après toutes mes recherches, toute l’horreur qu’il a dû vivre.

    Maintenant que je sais tout sur l’oncle de ma femme, je pourrais tourner la page sur ce blogue et continuer seulement celui sur la généalogie…

    Sauf que je découvre tellement de choses que je veux partager qu’il m’est difficile d’arrêter d’écrire.

    Souvenons-nous.

    Voici sa réponse… elle est en anglais

    1 janvier 2010

    Dear Pierre,

    My wife says I’m too argumentative, but my skepticism (as I prefer to call it) is the product of having been raised in a part of the world where prejudices were the rule. As I grew older, I learned better. I encountered other, wiser views (from books and individuals), but I also discovered that the “other side” could also have its own bias and prejudice. With regard to Pauwels’ polemic, here are several examples that, I think, call into question the objectivity of his analysis.

    For starters, I think he totally misunderstands the term “good war.” It was not coined to mean an altruistic, selfless endeavor on the part of the U.S. or to suggest that we were somehow noble or “good.” It refers to a war that had few moral ambiguities as to who the enemy is and what the threat is—in contrast to the Vietnam War, for instance. By that definition, it was a good war.

    Even Pauwels’ opening statement troubled me: “This book is not the fruit of arduous research undertaken in Washington’s monumental National Archives or found in other imposing collections of documents; in order to create it, little or no use was made of what historians call ‘primary sources.’ ” No historian I know of would be so dismissive of primary sources. On the other hand, for example, he cites a report from the German ambassador of Mexico to the Nazi government as proof of America’s attitude vis-a-vis German economic competition in Latin America. He even footnotes it. He may be right about the attitude, but I cannot imagine any source being less reliable. Maybe he ought to do some “arduous research.”

     

    I was also disappointed by his stereotyping. He wrote: “the wartime role of America’s political and economic leadership was not guided by purely idealistic motives . . . .” Well, I certainly agree with that. So does every historian I know. But I was puzzled because he did not stop there. The full sentence reads “the wartime role of America’s political and economic leadership was not guided by purely idealistic motives, AS IS GENERALLY ASSUMED.” He adds: “The overwhelming majority of conventional syntheses dealing with the role of the United States in the Second World War are typical examples of so-called ‘feel-good-history.’ “

    I don’t know who he’s been talking to or what books he’s been reading, but he is terribly out of touch if he believes that “the overwhelming majority” believes that way. I am from the most conservative, most obnoxiously “patriotic” America-we’re-number-one hooray-for-our-side God-loves-America region in the country, and I attended a state university in a city that used to boast it had more churches than service stations, but nobody who has ever taken a history course here believes or assumes any such thing. Sure, I know people who think we saved the world all by ourselves, but, again, they are uneducated people. They are the kind of people who think the moon landings were fake, that alien abductions are real, and that George Bush was a great president. But I have never READ anything of that sort from a serious writer. Instead, Pauwels prefers to stereotype. And stereotyping IS prejudice.


    He uses the phrase “heartwarming historical literature.” Frankly, I have never read any “heartwarming historical literature,” as he calls it, in my life. I’ve seen some movies like that. And there is a lot of heartwarming fiction out there, but it’s not historical and it’s not literature. What he asserts is a figment of his imagination. I don’t know what the French term is, but he has engaged in a logical fallacy: we call it a straw man argument. X says this is what Y believes and here is what is wrong with it—-even though Y never said it and doesn’t believe it. Moving on . . . .

    That power elites direct most (all?) societies is undoubtably true. This is hardly news.
    Pauwels also asks some odd questions, such as “Why did US policy-makers not eradicate all forms of fascism in Germany and elsewhere after 1945?” If he thinks the U.S. could have accomplished this, he has a grandiose notion of U.S. power that surpasses Bush’s. One might as well ask why European governments did not eradicate the anti-Semitic forces there. And still haven’t.


    I respect some of his sources. I know of Parenti, and I have long admired Noam Chomsky. Although I do not agree fully with everything Chomsky writes, I think he is the superior thinker of the two. I must also quibble with another assertion made by Pauwels: “the undisputable historical fact that the Soviet Union made the biggest contribution to the Allied victory over Nazi Germany.” In the first place, there are few “undisputable” “historical” “facts.” He sounds like my late uncle, a Pentecostal preacher.

    Second, it is indisputable that the loss of life in the Soviet Union was unparalleled, and its resilience was amazing. It fought the largest tank battles of all time and won. But whether this makes it the “biggest contribution to the allied victory” is highly debatable. I say this for several reasons. Had Britain chosen to make peace after France fell, we might not even be talking about an allied victory. Had Stalin not repeatedly purged his officer corps and had he not made a pact with Hitler that divided up Poland, maybe Hitler would have had a two-front war from the outset. May a person help set a house on fire and then, after it spreads to his house, claim credit as the major reason the fire was extinguished?

    He also minimizes the effects of Lend-Lease equipment sent to the Soviet Union, relying on highly suspect Soviet assertions that portrayed such aid as a trifle. More recent studies since the collapse of the USSR show otherwise.

     

    Finally—and again, I have not read the entire book—Pauwels seems troubled by hypocrisy on the part of the West. He points out that Eisenhower called it the “great crusade” and that Britain and the U.S. hypocritically proclaimed the “Four Freedoms.” As for me, I am not even surprised at this sort of thing. In Russia, they called it the “Great Patriotic War.” Such hyperbole is part of war. No doubt Britain wanted to hold onto its colonies and run their lives; no doubt Stalin had the same thing in mind for Eastern Europe. It turned out, of course, that the Soviet regime ended up as corrupt as its capitalist competitors, and, by my lights, far more brutal. It became about as pro-labor as the Tsar. But enough of my sermonizing.

    When I reached the part about Japan, I gave up. He is absolutely right that America did not enter the war until Japan declared war on the U.S. (which occurred almost simultaneously with the attack on American military installations). What’s his point? On this issue, even Chomsky is too glib.

    Le mythe de la bonne guerre revisitée…

    31 décembre 2009

    J’avais parlé un tout petit peu de ce livre de Jacques Pauwels dans cet article sur le débarquement de Normandie.

    Selon l’historien Jacques Pauwels, les Alliés ne pouvaient plus attendre avant de lancer le débarquement. Ils devaient ouvrir un deuxième front à l’Ouest pour empêcher les Russes d’avancer trop à l’Est.

    couv_689

    C’est une autre vision des dessous de la stratégie de la Deuxième Guerre mondiale…

    On a aussi une version anglaise…

    mythofgoodwar500

    Voici une présentation du livre que j’ai trouvé sur Internet.

    L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal?
    Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe.

    A ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer.
    Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain.
    La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.

    Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique.
    Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle

    J’ai visionné le video et ça m’a fait réfléchir.

    Sauf que…

    J’en ai parlé à un ami qui habite aux États-Unis.

    Il en avait entendu parler et je lui ai envoyé un lien vers le livre sur Google books.

    Je ne me doutais jamais que j’allais recevoir une petite leçon d’histoire.

    Revenez demain pour la suite.

    Calepin d’espoir

    25 décembre 2009

    Joyeux Noël !

    Une lectrice m’a dirigé sur ce site…

    On a deux vétérans qui racontent leurs souvenirs de guerre.

    M. Joseph Francoeur

    Soldat de l’armée canadienne, outre-mer Régiment de la chaudière

    Guerre 1939-45

    Cloridorme, Gaspésie.

    Quelques mémoires en bref

    J’ai quitté le Canada pour aller servir mon pays, le départ s’étant fait d’Halifax à 7h moins 10 le Jour de l’An au matin. Je revois encore cette grande horloge au port nous indiquant le départ. N’ayant pas eu la permission de revenir en visite d’adieux, imaginer la douleur de mes parents, Benoît Francoeur et Adélaïde Marticotte.

    J’ai traversé l’Atlantique sur le bateau New-Amsterdam, nous étions 16000 soldats et 2000 hommes d’équipage, et nous avons dû contourner les sous-marins et braver de grosses tempêtes. Plusieurs soldats furent malades, nous avions deux repas par jour, au menu : morue séchée jaunie et patate avec pelure. Pour le dodo, nous n’avions que le hamac situé dans la cale du bateau.

    Enfin, nous sommes débarqués en Écosse (Angleterre), imaginez en temps de guerre fallait faire vite, Hollande, Belgique, Allemagne etc. J’ai vu de mes amis se faire tuer, mais malgré toutes ces horreurs fallait continuer.

    Merci de m’avoir lu.

    M. Joseph Francoeur décoré de la Médaille de Participation à la guerre 1939-1945, de la Médaille de la Libération de la Hollande 1945 et la Médaille de Participation du Continent européen France-Allemagne.

    Émilien Dufresne, ancien combattant

    C’est le 26 juillet 1941 à l’âge de 18 ans que ma petite vie tranquille de gaspésien bascula. En effet, c’est ce jour que des agents de recrutement se sont présentés à Cloridorme pour enrôler et je m’y suis présenté. Mon père n’était pas très content car lui, savait ce que c’était car il avait participé à la guerre de 14-19 comme combattant volontaire et s’était enrôlé dans un régiment ontarien. A son retour de guerre il est revenu s’installer ici.

    Le soldat Émilien Dufresne du régiment des Voltigeurs de Québec en passe d’être transféré dans le régiment de la Chaudière doit partir à Halifax et, de là, traverser l’Atlantique pour l’Angleterre.

    « Ce matin du 6 juin 1944, je me rappelle avoir rencontré la mort, la vraie, celle qui est gluante et froide » (jour du débarquement)

    Le régiment de la Chaudière fut parmi ceux qui débarqua en Normandie pour essayer de contrer les Allemands et libéré la France. Trop d’hommes sont morts, moi, peu de temps après je fus fait prisonnier par les Allemands. Ma capture dura 10 mois, 10 mois à croire régulièrement que j’allais y rester.

    Enfin j’ai pu exorciser tout mon passé en écrivant un livre sur mes expériences passées, le titre : Calepin d’espoir

    Merci de vous souvenir que des milliers de jeunes se sont battus pour la liberté et la patrie.

    Monsieur Émilien Dufresne reçu 5 médailles : une étoile pour les combattants au conflit mondial; une autre pour avoir combattu en Europe France-Allemagne; médaille de la Défense Nationale du Canada; médaille des volontaires, et celle pour avoir participer au conflit de la dernière guerre et une autre reçue lors du 60ième anniversaire du débarquement en Normandie : médaille pour l’enfer de Carpiquet qu’il a reçu en France.

    Qu’ils soient vécus à un niveau international ou personnel, les grands bouleversements changent une vie. À 18 ans, Émilien Dufresne modifie le cours de son existence et se porte volontaire pour combattre dans l’armée canadienne. Il est parmi ces milliers d’hommes à participer à la mission la plus impressionnante de l’histoire : le débarquement en Normandie. Fait prisonnier par les Allemands le 7 juin 1944, il lui faut à présent surmonter ses angoisses et rêver à la victoire.

    Après la guerre, Émilien, jeune homme de 22 ans, reprend sa vie laissée en suspens depuis quatre ans. Il tourne le dos à cette aventure, le silence s’installe et les souvenirs tentent en vain de franchir le cap de sa mémoire. À 80 ans, plus de soixante ans plus tard, Émilien Dufresne ressent l’urgence de partager avec nous cette période de soldat prisonnier de guerre.Accompagné de sa fille Danielle, il nous transmet des moments émouvants, des réflexions pertinentes, mais surtout ces moments qui lui ont permis de traverser cette épreuve.

    Cette histoire de vie vous entraînera à travers une facette de la guerre qui reste trop souvent ignorée : l’espoir.

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    En souvenir des actes de BRAVOURE du Régiment de la Chaudière en Europe.

      

      

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    LIEN SUPER :

      

    REGIMENT DE LA CHAUDIERE - CANADIENS FRANCAIS

      

    http://www.frontenac-ameriques.org/histoire-et-memoire/article/le-debarquement-des-canadiens

      

     

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    CES VIDEOS sont RARES - TROUPES AMERICAINES FILMEES par l'ARMEE AMERICAINE lors du DEBARQUEMENT EN NORMANDIE

     

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